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HISTOIRE
Rien n'est plus court que de raconter l'histoire du Christianisme, elle est comme raconter l'histoire du vent. Voici toute son histoire en quelques mots, selon les paroles du Seigneur Jésus lui-même qui la raconte: «Le vent souffle où il veut; et tu en entends le bruit; mais tu ne sais ni d'où il vient, ni où il va» (Jean 3:8). Si vous pouvez comprendre l'essence du vent, sa source, sa pression, sa direction, ses effets bienfaisants et désastreux, vous comprendrez alors toute l'histoire du christianisme. Vous désirez connaître cette histoire merveilleuse, lisez le Nouveau Testament. Tout ce qui a été écrit par après au niveau historique sur ce sujet n'est pas l'histoire du christianisme authentique, mais l'histoire du christianisme contrefait de que qu'on appelle «la religion chrétienne». L'histoire du christianisme commence avec les prédications de Jésus de Nazareth auprès des juifs d'Israël, alors sous domination romaine. Ses disciples ne forment alors qu'une secte juive parmi d'autres. Après la mort et la résurrection corporelle de Jésus, cette nouvelle croyance s'étendra dans l'ensemble de l'Empire romain sous l'influence de l'apôtre Paul et d'autres disciples. À l'époque des prédications de Jésus de Nazareth, nombreux sont ceux qui croient qu'il est le Messie promit, béni de Dieu et appelé à libérer Israël. Mais ils s'attendent à une libération nationale du joug des romains, lorsque Jésus enseigne plutôt une libération du joug du péché. Pendant trois ans et demi, il enseigne son interprétation de la loi divine. Les autorités religieuses juives voient dans l'enseignement de Jésus un danger pour leur pouvoir. L'occupant romain est inquiet des risques que font courir à l'ordre public les foules importantes qui se réunissent pour écouter Jésus. Pendant les fêtes de la Pâque juive, il est trahi par un de ses disciple, arrêté sous l'ordre du Sanhédrin qui veut sa mort, condamné et crucifié par les Romains comme roi des juifs. Sur la croix il est ridiculisé par son peuple, ceux mêmes qu'il a guérit se moquent de lui. Il est abandonné de tous, aucun ne lui demeure fidèle jusqu'au bout, personne ne comprend la profondeur des implications du drame qui se produit sous leurs yeux. Après sa mort et sa résurrection, plusieurs pensent que le temps du Jugement dernier est arrivé. Ils n'ont pas entièrement tord, le temps d'Israël est terminé, le jugement de Dieu s'abat sur Jérusalem qui est détruite au complet 40 ans plus tard. À cette époque, les chrétiens sont encore une secte juive parmi d'autres, désignée sous le nom de Nazaréens. Ils forment une communauté réunie autour des disciples de Jésus, en particulier Pierre et Jacques, frère de Jésus. Peu de temps plus tard, Paul de Tarse, un pharisien, ardent défenseur de la loi, est converti au christianisme par la puissance de Dieu. Il n'a pas connu Jésus, mais il l'a vu dans une apparition sur le chemin de Damas. Il prend rapidement une grande importance dans la nouvelle foi chrétienne et commence à convertir des non-juifs. Les chrétiens sont mal vus des Romains. En effet, comme les juifs, ils rejettent les autres dieux et refusent de participer au culte de l'empereur; mais de plus, ils sont prosélytes, c'est-à-dire qu'ils essaient de convertir d'autres personnes à leur croyance et mettent en cause l'un des fondements économiques de l'Empire romain: l'esclavage, pratique maudite qui s'est étendue jusqu'à nos temps dit modernes avec la race noire qui fut opprimée à cause de la double malédiction de Dieu qui repose sur elle. Vers 65 apr. J.-C., l'apôtre Paul, est condamnés à mort et exécutés après qu'il revient d'un voyage en Espagne et en Grande Bretagne. En 70, à la suite des révoltes juives contre les Romains, le temple de Jérusalem est détruit, de même que la ville, mettant fin à la dispensation de la loi. Jérusalem était devenu une prostituée et elle récolta le salaire de ses abominations. C'est le début de la diaspora, c'est-à-dire de la dispersion des juifs hors d'Israël. Vers cette époque se termine la rédaction des Évangiles et des Épîtres, la révélation de Dieu est désormais complète dans les écrits du Nouveau Testament, et les dons miraculeux ainsi que les ministères ayant accomplit leur but, cessent et disparaissent à toujours. Vers la fin du premier siècle, c'est le début du christianisme contrefait qui prend forme graduellement. La foi chrétienne devient institutionnalisée, elle se métamorphose en religion mystique et son organisation est sous le contrôle des empereurs Romains, particulièrement le grand Constantin qui y intègre les principes du Mithraïsme. Un nouveau christianisme est né, une forme bâtarde de l'original qui a pour but la manipulation et le contrôle universel. Le reste est de l'histoire. Avec le temps, cette religion néfaste, dépravée, pernicieuse, et sanguinaire prit différentes formes pour aboutir à sa plus grossière, la plus subtile et la plus nuisible, la religion dite Évangélique. Durant tout ce temps, l'Esprit du Seigneur Jésus protège ses élus des séductions de ce faux christianisme. Plusieurs sont touchés par la lumière de la vérité et sortent de cette religion pour se réfugier dans les montagnes et les campagnes. Aujourd'hui, le christianisme moderne, traditionnel comme évangélique, est la poubelle de l'humanité dans laquelle nous trouvons toutes sortes de corruptions, d'ordures, et de vermines de toutes sortes. Cette religion odieuse est la pire qui existe sur la face de la terre, pire même que l'Islamisme rapace qui ravage nos nations. Dans nos temps dit modernes, la famille devient le dernier sanctuaire des élus, mais même dans ces milieux où l'amour et la compassion sont supposés régner, ils sont conscient qu'il s'y trouve très peu de sécurité et de sincérité, et à cause de cela la majorité vivent leur foi seul avec le Seigneur. Lorsqu'ils sont appelés à partager avec d'autres, ils demeurent discrets et sont très prudents afin de ne pas ternir le témoignage de la vérité. Les élus sont très peu dans notre monde de ténèbres spirituelles, et encore moins sont les combattants pour la vérité, mais le Seigneur veille sur tous les siens. Posez-vous la question, si Jésus reviendrait aujourd'hui même, à qu'elle église se joindrait-il ? Assisterait-il au culte de votre groupe particulier ? Se vêtirait-il avec l'habit et la cravate d'un pasteur moderne ? Serait-il d'accord avec vos doctrines ? Supporterait-il vos manières d'agir ? Monterait-il sur l'estrade faire des grandes campagnes d'évangélisation ? Au contraire, il se joindrait aux pauvres de la société, il fréquenterait les défavorisés, les rejetés et les criminels. Il assisterait à leur dévouement pour leur survie dans un monde qui les méprise. Il se vêtirait comme eux, de jeans et de t-shirt. Il rejetterait les enseignements des églises et ne supporterait pas la manière d'agir des gens qui se disent chrétiens. Il s'abaisserait au même niveau que le pire marginal, il critiquerait fortement les flatteurs et les dissimulateurs, et transmettrait son message bouche à bouche avec certitude et compassion, mais aussi avec rage et indignité face à ceux qui le déforment pour dominer sur leurs pareils en exploitant la misère humaine. Certains pensent même qu'il serait un motard audacieux, venu sur son Chopper en roulant sur le grondement du tonnerre, dans le but de faire les préparations pour le grand rallie céleste qui va bientôt commencé. Si vous voyez Jésus autrement, comme un grand personnage religieux, pieux et respectueux, votre Jésus est un faux qui vous dirige dans les voies de la perdition. Il y a du vrai dans ces paroles qui disent que «l'homme créa Dieu en son image», car le Jésus des gens qui se disent nouveau-nés par décision personnelle, est le fruit de leurs imaginations maladives qui provient d'une conscience déréglée. Ils ont reçu l'esprit d'un christianisme dénaturée qui les pousse dans des extravagances et des délires de tous genres. Ceci est la pure vérité, elle n'est pas plaisante, elle irrite les oreilles, elle enflamme les sens, mais elle est salutaire à qui a des oreilles pour entendre.
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Histoire de la Bible
La Bible, ses origines, ses autographes, leurs copies, fragments, manuscrits, Codex. D’où viennent les livres qui composent la Bible ? Comment la Bible a-t-elle été écrite, par qui et en quelle langue ? Comment nous est-elle parvenue ? Peut-on être sûr du contenu des Bibles actuelles ? Qu’est-ce que le canon biblique ?… Le terme de « Bible », vient du mot grec biblia qui signifie "les livres". On pense que c'est vers 400 apr. J.C. qu'on a commencé à appeler « Bible » l'ensemble constitué de l'Ancien Testament et du Nouveau Testament (66 livres au total). Le fait d'employer le singulier indique que l'on considérait ces livres comme formant une unité particulière, faisant de la Bible une pièce supérieure à toutes les autres œuvres littéraires d'origine humaine. Au début, les livres étaient écrits sur des rouleaux de parchemin séparés. Puis, dans les premiers siècles apr. JC., on inventa le codex, manuscrit où les deux faces d'une feuille sont écrites et où les feuilles sont reliées entre elles. On a pu alors rassembler plusieurs livres. Les plus célèbres sont le codex du Sinaï, du 4ème siècle (composé du NT et d'une partie de l'AT) ; le codex d'Alexandrie, du 5ème siècle (qui comprend la Bible presqu'entière) ; le codex du Vatican, du 4ème siècle (qui comprend aussi presque toute la Bible). C'est grâce au travail de fourmi des scribes juifs, qui recopiaient scrupuleusement les textes, que l'AT nous est parvenu à travers les âges. Pour être sûr de leur travail, ils comptaient le nombre de lettres, le nombre de certaines expressions, la lettre du milieu à chaque ligne, ainsi que le mot et le verset du milieu dans chaque livre ! C'est ainsi, que, malgré un procédé humain de transmission, nous pouvons être entièrement sûr de la fiabilité du texte en notre possession. Les éditions actuelles de nos Bibles se basent toutes sur le manuscrit le plus complet existant à ce jour: il se trouve à St Petersbourg et est daté de 1008 apr. JC. Il est appelé texte massorétique en référence aux Massorètes, les rabbins qui ont soigneusement copié l'AT entre 500 et 1000 apr. JC. Ce sont eux qui ont mis des voyelles dans le texte hébreu, afin d'en fixer la prononciation (qui avait tendance à se perdre) et l'ont divisé en versets. Nous possédons en plus de ce texte quelques 2000 fragments de l'AT et 4 traductions, datés de diverses époques. Il s'agit de «la Septante » traduction grecque faite par Origène dans son Hexaple ou Bible à six colonnes, elle contient non seulement les livres de la loi, les « Targums », traduction araméenne, mais aussi les textes du NT. L'empereur Constantin en fit faire 50 copies par un nommé Pamphile qui devinrent connues comme le Codex Vaticanus et le Codex Sinaïticus, les pires perversions des Saintes-Écritures jamais entreprises. La Septante ou Bible Mythique, fut attribuée à tort une date antérieure à la naissance de Christ à cause d'un passage douteux dans un livre apocryphe qui en raconte la légende frauduleuse. Les deux autres traductions de l'AT ont été réalisées par les chrétiens au tout début de notre ère (1er au 5ème siècle apr. JC.): ce sont la « syriaque » (langue parlée en orient à l'époque) et la « vulgate » (en latin, écrite par St Jérôme, en 405 - C'est elle le premier livre imprimé en 1455 par Gutenberg !). Avant la seconde guerre mondiale, tous les manuscrits disponibles étaient postérieurs à JC. (an 100 ou 200, pour les textes les plus vieux). Cependant, nous possédons actuellement des manuscrits de l'AT antérieurs à JC.: ce sont ceux des grottes de Qumrân, datés de –300 à -200 av. JC. Ils contiennent pratiquement tout l'AT (sauf le livre d'Esther) et leur découverte est capitale. En effet, elle a permis déjà de vérifier le texte massorétique et de le valider ! Le livre d'Ésaïe par exemple, est complet et a été écrit d'un seul tenant, sur des feuilles de cuir cousues ensemble. Le rouleau fait 7,30 m de long et est exposé à Jérusalem. C'est la preuve que la Bible n'est pas un recueil de textes remaniés au cours des siècles et que les prophéties qu'elle contient ont été écrites bien avant les événements ! En ce qui concerne le NT (écrit en grec), les fragments les plus ancien connus à ce jour sont un fragment de l'Évangile de Marc daté de 60 apr. JC, et un papyrus daté de 125 apr. JC., contenant une partie de l'Évangile de Jean. Il existe en plus de lui environ 5300 autres fragments ou morceaux entiers du NT. A cela, il faut ajouter 9000 anciennes traductions d'après les écrits originaux, et presque 36 000 citations bibliques des Pères de l'Église (dans leurs correspondances). Tout ceci a permis l'établissement et la confirmation du texte original. Toutefois nous ne possédons pas les autographes de la main des prophètes et des apôtres, ils n'existent plus et ne sont donc plus vérifiable pour l'exactitude de nos copies dont plusieurs ont été dénaturées.
LE MANUEL DE LA BIBLE, par Joseph Angus
LA L'HISTOIRE DE LA BIBLE
HISTOIRE DES MANUSCRITS DE LA BIBLE,
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