LES JÉSUITES
ESPIONS ET
ASSASSINS DU VATICAN
par Jean leDuc
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L'ORIGINE DES
JÉSUITES
LA DOCTRINE DU
LIBRE-ARBITRE
LA CONTRE RÉFORME
LA BIBLE ANGLAISE DES
JÉSUITES
SOULÈVEMENT CONTRE LA BIBLE
JÉSUITE
LA BIBLE FRANÇAISE DES
JÉSUITES
LE SERMENT SECRET DES
JÉSUITES
LE MONDE MALADE DES JÉSUITES
LE
NOUVEAU PAPE NOIR LUCIFÉRIEN
L'OPUS
DEI PIEUVRE CATHOLIQUE DES JÉSUITES
DIRECTION
SPIRITUELLE DANS L'OPUS DEI
La
volonté de Dieu ne se manifeste qu’à travers les directeurs
Contrôle de la culture
et de l’information
Contrôle de la pensée
Limitations de la
liberté dans les relations humaines
Isolement de la
famille et limitation des relations sociales
Déracinement
social, déracinement du monde
Aliénation de la personne
Isolement affectif et
vulnérabilité psychologique
Vulnérabilité et insécurité juridiques
Conséquences de ces pratiques et dommages causés à la
personne
Préjudices sur la vie spirituelle des membres
Ceux
qui abandonnent l’Opus Dei
LES MILLIARDS DU
VATICAN
L'ORIGINE DES JÉSUITES
Les Jésuites sont connus dans la
Franc-maçonnerie comme "les Illuminatis" et en Amérique
comme "les Robes Noires". En 1625, une trentaine de Jésuites
français sont envoyés au Canada comme missionnaires de la
Grande Prostituée de Rome. C’est avec un cœur de feu remplit
du zèle de leur fondateur démoniaque qu’ils répondent à cet
appel et se rendent au Canada. Ils évangélisent les peuples
autochtones dans les voies tortueuses du catholicisme. Ils
ont rencontré d’innombrables difficultés, et avec raison.
Les uns accueillirent le message, et heureusement d’autres
non. Huit d’entre eux furent martyrisés à cause de leur
tentative d'exploiter le peuple autochtones avec une
croyance faussement chrétienne. L'Église Catholique appelle
ce genre de serpents venimeux «des saints», ce qui dit gros
pour sa tête dirigeante qui siège à Rome.
Dans leurs rapports envoyés à leurs supérieurs, les Jésuites
décrivent les événements qui se sont passés dans leurs
Missions. Réunies en 73 volumes, les Relations des Jésuites
sont une source de renseignements très précieux sur
l'histoire d'une prétendue évangélisation du Canada. Le
rédacteur s'y réjouit "que le feu est si grand dans nos
collèges [en France], qu'il est difficile d'apaiser les
larmes de ceux qu'on éconduit et auquel on refuse de nous
venir nous ayder". Il instruit les nouveaux venus, de la
dureté du voyage (depuis la ville de Québec jusqu'au pays
Huron), de l'inconfort des canots en écorce, du danger de
verser ou de se briser sur les rochers, de la frugalité des
repas, de l'isolement, du silence éternel de la nature...,
sur les dangers de la guerre, des bandes d'Iroquois (ennemis
des Hurons) razziant des villages, des "sauvages mal
intentionnés" qui peuvent vouloir vous tuer sous
prétexte que votre robe noire est responsable de la
sécheresse ou tout autre événement désagréable. Plusieurs
des Jésuites furent capturés et torturés par les Iroquois.
Dans un sens il est dommage qu'ils ne les exterminèrent pas
tous de la Nouvelle France.
Ces fils de Satan sont, depuis le
temps de la Réforme jusqu'à nos jours, les ennemis les plus
dangereux du Christianisme Authentique et de la pure Parole
de Dieu. Les Jésuites ont contribué puissamment à répandre
le mysticisme, le spiritisme, la superstition, la magie, et la sorcellerie.
Ils portent la
responsabilité de la mort de milliers de personnes, victimes
innocentes qu'ils firent périr atrocement lors de l'Inquisition
et des deux grandes guerres (voir:
Histoire secrète des Jésuites).
Comme des nids d'insectes
venimeuses, toutes sortes d'organisations et d'associations
pullulent au sein de l'Église Catholique: les Augustins, les
Bénédictins, les Capucins, les Dominicains ou Chiens de
Dieu, les Illuminatis ou Illuminés du Serpent, l'Opus Dei,
le Club de Rome, les Chevaliers de Colomb, etc. Nous pouvons
même y compter ses affiliations secrètes avec la Maçonnerie,
la Mafia dont le Pape est le Parrain (Godfather), la Banque
Internationale, le Nouvel Age, et le mouvement Évangélique
moderne.
Les Bénédictins furent fondé vers l'an
540, par l'Italien Benoît de Nursie, qui érigea un monastère
au Mont Cassin, au début du 61, siècle. Un moine Bénédictin
devait à son abbé une obéissance aveugle comme s'il était
Dieu même*, et cela sans aucun délai dans l'exécution d'un
ordre. Chaque branche avait des milliers, et même, des
dizaines de milliers de membres. Mentionnons les Augustins
par exemple, qui, du temps que Martin Luther en faisait
parti, avaient environ 35,000 membres. Chaque organisation
existe dans un but spécifique et est sous l'ordre direct du
Pape. Ils envahissent toutes les nations de la terre et
forment l'armée militante de la Papauté. Les Jésuites
prédominent sur toutes ces organisations infernales, à un
tel point que le général des Jésuites, surnommé souvent "le
Pape Noir", les surpasse toutes en autorité.
Environ 35 ans après que Luther cloua
ses thèses sur la porte de la cathédrale de Wittenberg, et
s'attaqua aux erreurs et à la corruption de Rome, la Réforme
était solidement enracinée. Le facteur principal de ce
soulèvement spirituel fut la traduction Allemande du Nouveau
Testament Grec d'Érasme (Texte Reçu) par Luther. Éveillée de sa
léthargie, la Papauté réalisa qu'en très peu de temps la
Réforme s'était emparé de presque tout l'Europe. Consternée,
elle cherchait de l'aide dans toutes les directions. Si les
Jésuites ne s'étaient pas présenté pour offrir au Pape de
régler la situation, l'Église Catholique n'existerait plus
aujourd'hui. Quelle fut l'offre et quelles furent les armes
des Jésuites qu'ils forgèrent dans le feu de l'enfer ?
Le fondateur des Jésuites fut un
Espagnol du nom de Ignace de Loyola (1491-1556), un
psychopathe schizophrène que
l'Église Catholique canonisa comme un de ses saints fictifs.
Dévoué à la vie militaire, il combattit dans la guerre que
le roi Ferdinand livra en Espagne contre les forces
Islamiques, au temps que Colomb découvrit l'Amérique. A la
suite d'une blessure, ses pensées se tournèrent vers des
conquêtes spirituelles, et il voua sa vie au mysticisme et
au service du Pape. Il consacra plusieurs années à des
études et à un ascétisme terrible d'une rigidité sévère. Ses
concepts d'entraînement militaire spirituel se trouvent dans
son livre intitulé "Exercices Spirituels" où nous voyons son
mysticisme fanatique. Ce livre fit plus que n'importe quel
autre pour favoriser et établir l'infaillibilité du Pape. En
1540, le pape Paul III promulgua la Bulle d'institution du
nouvel ordre, appelé "Compagnie de Jésus", terme militaire
des forces mobiles pour décrire la Gestapo de la Papauté, et chaque
membre devait faire un vœu d'obéissance absolue au Pape.
Ayant, avec son ordre, fait vœu de pauvreté et d'humilité
perpétuelle, Loyola ne recherchaient la fortune et le
pouvoir que pour les faire servir à la suppression du
Protestantisme et au rétablissement de la suprématie papale
sur le monde entier. L'un des principes fondamentaux de
cette horde de scorpions est que "la fin justifie les
moyens". En vertu de ce principe, le mensonge, le vol, la
parjure, la torture et le meurtre étaient non seulement
pardonnables, mais méritoire quand ils servaient les
intérêts de l'Église et du Pape.
Lorsque Loyola se présenta au Pape pour
lui offrir ses services, il lui dit en substance: "Que les Augustins continuent à faire
des monastères pour que les esprits contemplatifs s'y
retirent; que les Bénédictins continuent à se donner à
l'œuvre littéraire; que les Dominicains maintiennent la
responsabilité de l'Inquisition; mais nous, les Jésuites,
nous allons capturer les collèges et les universités. Nous
prendrons le contrôle de l'instruction sur la loi, la
médecine, la science, l'éducation, ainsi nous extirperons
tous les livres d'instruction injurieux à Rome. Nous
moulerons les pensées et les idées de la jeunesse. Nous nous
engagerons comme des prédicateurs et des
professeurs dans les diverses croyances du Protestantisme.
Tôt ou tard, nous réussirons à faire discréditer l'autorité
du Nouveau Testament Grec d'Érasme, ainsi que les
traductions de l'Ancien Testament qui osent s'opposer à la
Tradition. De même nous déprécierons la Réforme
Protestante".
Le succès des Jésuites fut fulgurant et
dévastateur. En très peu de temps les grands intellectuels
de l'Église Catholique se retrouvent tous à l'intérieur de
cette Société diabolique. Vers 1582, lorsque la Bible
Jésuite fut produite pour détruire la version anglaise de
Tyndale et la version française d'Olivetan, les Jésuites
dominaient sur 287 collèges et universités à travers
l'Europe. Leur système d'éducation et d'entraînement
rigoureux était comparé, dans leur Constitution, à réduire
un membre comme "un cadavre maniable"; ainsi ils pouvaient
tous être manipulé et assujetti à la volonté de leurs
supérieurs. Ainsi nous dit, J.M. Nicole (Précis
d'Histoire de l'Église)": "Pour être admis dans la société, il
faut d'abord passer par un noviciat sévère, ensuite faire
des études prolongées comme "scolastique", puis être un
certains temps "coadjuteur spirituel". Après cela seulement,
le candidat prononce le quatrième vœu, prend le titre de
"profès" et est initié aux "règles secrètes". Les profès
sont organisés hiérarchiquement; chacun a "une autorité
illimitée" sur ses subordonnés et doit être "docile comme un
cadavre" en face de ses supérieurs. A la tête de
l'organisation se trouve un général nommé à vie, appelé
parfois "le pape noir" à cause de son influence, et qui
d'ailleurs est étroitement espionné par d'autres Jésuites
... Par l'ordre des Jésuites, Rome pouvait ainsi opposer au
Protestantisme conquérant une forme de Catholicisme tout
aussi enthousiaste et tout aussi expansif".
Sous des déguisements divers, les
Jésuites s'insinuaient dans les bureaux de l'État et
devenaient conseillers des rois et des chefs des nations et
en dirigeaient la politique, comme ils le font encore
d'ailleurs aujourd'hui. Ils fondaient des collèges pour les
fils des princes et des nobles et, pour le peuple, des
écoles, où ils attiraient les enfants de parents
protestants, qu'ils accoutumaient à observer les rites de
l'Église Catholique. "Cette pratique existe encore dans
notre temps moderne, particulièrement ici au Québec".
L'ordre des Jésuites se répandit rapidement, comme des
"sauterelles" qui se répandant sur la terre; et partout on
assistait une renaissance du papisme. Il n'est pas
surprenant de voir que la description des Jésuites
correspond exactement au symbolisme de l'Apocalypse:
"…des sauterelles qui sortent du puits
de l'abîme, qui furent donnés le pouvoir des scorpions de la
terre; et qui ont au-dessus d'elles, l'ange de l'abîme
appelé Abaddon et Apollyon, l'Exterminateur", (Apo. 9:1-11).
Les Jésuites sont les agents les plus
discrets et les plus efficaces de la papauté; ils sont les
champions de sa politique et de l'unité Catholique, des
maîtres de la déception, l'armée secrète du Vatican. Ils
justifient pleinement le terme choisi par le pape Paul III
pour décrire cet ordre: "Regimen Ecclésiae Militantis", le
Régiment Ecclésiastique Militaire de la Papauté.
Par les "Exercices Spirituels" de
Loyola, les Jésuites devinrent des experts dans la
distorsion de la volonté. Ce système de mysticisme témoigne
de toutes sortes de phénomènes occultes étranges. Les
mystères, la méditation, les visions, et les apparitions qui
proviennent des sensations d'illuminations y jouent un grand
rôle. Ce fut cette forme de mysticisme qui fut infiltrée au
sein de groupes de réveils d'un christianisme contrefait
(Irvingistes, Méthodistes, Pentecôtistes, Charismatiques)
avec des dons ou capacités surnaturels spirites fortement en vague de
nos jours. Ces différentes formes d'illuminations occultes furent
orchestrées par Loyola dans une idéologie grandiose qu'il
nomma "les Illuminatis", c'est à dire "les Illuminés". Un
ancien Jésuite, le Dr. Alberto R. Rivera, nous dit: "Lorsque les soupçons se firent
entendre que Loyola avait fondé les Illuminatis, les
Jésuites utilisèrent un de leurs membres pour enlever toutes
suspicions que ce groupe d'Illuminés fut relié à l'Église
Catholique. Ainsi, prétendant qu'il n'était pas un Jésuite,
Adam Weishaut devint connu aux yeux du monde, comme le
fondateur des Illuminatis".
Avec l'aide d'un Directeur, les fils de
Loyola se dévouent aux "Exercices Spirituels" et deviennent
imprégné de ses forces psychiques dans un but très précis,
dévoilé par H. Boehmer (Les Jésuites): "Nous injectons dans l'homme des forces
spirituelles qu'il trouvera très difficile de se débarrasser
plus tard; des forces plus tenaces que tous les meilleurs
principes ou doctrines. Ces forces reviendront à la surface
même après plusieurs années, et deviendront si importantes
que la volonté ne pourra plus s'y opposer et elle en suivra
les moindres impulsions".
"Pour ajouter à la puissance des
Jésuites", nous dit, Edmond Paris (Histoire Secrète des
Jésuites): "une bulle papale remit l'inquisition entre
leurs mains. Tels étaient les moyens auxquels ils recouraient
pour éteindre la lumière de la Réforme, et pour enlever aux
hommes la Parole de Dieu qui engendrait la liberté de
conscience, si longtemps interdite par la Papauté. Ignace de
Loyola écrivit lui-même: - Ce que nous voyons noir, nous
devons le voir blanc, si l'Église Romaine le dit".
LA DOCTRINE DU LIBRE-ARBITRE
Au XVIIe siècle, les jésuites, d'accord avec le célèbre
théologien Jésuite d'Espagne, Luis de Molina, ont été pour
la plupart les défenseurs du libre arbitre dans l'ordre de
la nature comme dans celui de la grâce. Pour Molina, la
doctrine de libre arbitre n'exclut pas la prédestination. Le
Dieu omniscient, par sa scientia media (la phrase est
de Molina, bien qu'on retrouve aussi l'idée chez Fonseca),
ou sa capacité de connaître les évènements futurs, prévoit
comment sera utilisé notre propre libre arbitre. Ces
doctrines, bien qu'en accord avec les doctrines dominantes
de l'Église catholique, et recommandées car en opposition
totale avec les enseignements de Martin Luther et Jean
Calvin, causèrent de violentes controverses. Malgré les
thomistes, théologiens ou philosophes, ils ont énergiquement
soutenu la réalité et l'efficacité des causes secondes
contre les causes occasionnelles de Malebranche ou la
prédétermination janséniste. Ils n'ont jamais accepté le
prétendu principe que Dieu seul agit en nous. Saint Thomas
avait ainsi déterminé le rapport entre la cause première et
la cause seconde: «Deus ita cum causis etiam liberis
concurrit ut non solum iis dederit et conservet virtutes
operatrices, sed etiam eas moveat et applicet ad agendum.»
Molina refuse d'accepter la fin de cette phrase; elle
serait, d'après lui, attentatoire à la liberté humaine. Il
dit: L'action de Dieu concourt seulement avec notre libre
arbitre; ce concours est indéterminé, indifférent, en ce
sens que l'effet dépend non de Dieu, mais de la
coopération ou de la résistance de l'homme. On se croirait
ici en plein champ évangélique moderne, car ces sectes
prétendument chrétiennes détiennent exactement la même
position, démontrant qu'elles ont été infiltrées par les
Jésuites.
L'Ordre des Jésuites se mit, par sa doctrine du rapport entre la
grâce et le libre arbitre (semi-pélagianisme), en opposition
flagrante avec Thomas et son école. Augustin avait enseigné
qu'à la suite du péché d'Adam la race humaine tout entière
était tombée sous le coup de la damnation éternelle.. Dieu,
dans sa miséricorde, sauve quelques-uns de ces réprouvés en
leur communiquant sa grâce; les autres, il les abandonne à
leur sort, suivant des desseins cachés, mais justes, dont
lui seul a le secret. Le motif de l'élection divine ou de la
réprobation doit être cherché, non dans le libre arbitre de
l'homme, mais dans le bon plaisir du souverain maître de
l'univers. C'est la grâce de Dieu qui produit dans l'homme
la volonté irrésistible et la force d'accomplir le bien.
Thomas apporte en apparence des tempéraments à cette
doctrine, en disant que la grâce influence la volonté de
telle façon, qu'elle suit la grâce librement, quoiqu'elle
eût pu se déterminer en sens contraire. La grâce est à
l'assentiment de la volonté ce qu'une cause physique est à
son effet; la grâce pousse infailliblement la volonté à
l'effet qu'elle doit produire, voilà pourquoi elle est la
grâce efficace par elle-même. Cette hypothèse, dont les
difficultés n'échappèrent pas aux Thomistes, fut appelée la
théorie de la prédétermination ou prémotion physique. A
l'exemple d'Augustin, Thomas fait dériver l'élection de
l'arbitraire souverain de Dieu, abstraction faite des
dispositions de l'homme; mais Thomas exagère encore le
déterminisme d'Augustin en enseignant que, dans le règne de
la grâce, divers degrés sont nécessaires: le degré le
plus élevé, occupé par les élus; le degré le plus infime,
occupé par les réprouvés, afin que les deux attributs de
Dieu, sa miséricorde et sa justice, puissent se manifester.
C'est un décret de Dieu, pris de toute éternité, qui fixe
les représentants des deux degrés, et c'est cet ordre moral,
irréfragable, du monde qui veut que le petit nombre soit
destiné à la vie bienheureuse, et le grand nombre à la
damnation. Il est clair qu'il n'y a qu'un pas de cette
doctrine à celle de Luther qui veut que l'homme ne puisse
rien pour sa propre conversion, mais se comporte comme une
pierre ou comme une bûche dans l'œuvre de son salut, et à la
doctrine de Calvin sur une prédestination double et absolue.
L'opposition que Luther et Calvin faisaient au libre-arbitre
lors de la Réformation, força les Jésuites de professer une
autre doctrine. Leur influence est manifeste dans la
décision du concile de Trente, qui veut conserver à la
volonté libre de l'homme, réveillée par Dieu, sa coopération
dans l'œuvre de la justification, et qui maudit la doctrine
de l'inertie et de l'impuissance radicale de l'homme en
présence de l'appel que lui adresse son divin Sauveur.
Après le concile de Trente, Michel Bajus, de Louvain, avait
essayé de renouveler l'augustinisme; il avait enseigné que
le libre arbitre, sans la grâce de Dieu, n'a de force et de
jeu que pour le péché; toutes les œuvres des infidèles sont
des péchés, et les vertus des philosophes des vices. Pie V
l'avait censuré sous une forme adoucie. Quant aux Jésuites,
ils développèrent un enseignement suivant lequel l'homme,
en regard de Dieu, conserve une certaine indépendance
d'activité pour l'œuvre de sa justification. Dans leur
«Censura de prœcipuis doctrinœ cœlestis capitibus»,
de l'an 156o, les Jésuites de Cologne soutinrent que la
grâce de Dieu était toujours prête à secourir les cœurs
ouverts pour la recevoir. Les Jésuites de Louvain ajoutèrent
que Dieu, après avoir prévu la chute d'Adam, forma le
dessein de donner à Adam et à sa postérité des moyens
suffisants pour vaincre le péché et obtenir la vie
éternelle. En conséquence, il prête son assistance à
quiconque veut se sauver. Cela est vrai également des
infidèles. S'ils font ce qui est en leur pouvoir, Dieu les
éclaire, afin qu'ils puissent croire et se convertir. Quant
à ceux qui, ignorant foncièrement ce que c'est que la foi,
s'en tiennent à la loi naturelle, c'est-à-dire au Décalogue,
Dieu leur prête l'assistance morale nécessaire pour qu'ils
puissent l'accomplir. Il est probable que ceux qui sont
sauvés n'ont pas été élus sans que Dieu ait prévu leurs
bonnes œuvres ou tenu compte de leurs efforts contre le
péché. Le nombre des prédestinés n'est point fixé en vertu
d'un ordre du monde établi une fois pour toutes et avant que
Dieu ait prévu la nature des œuvres de l'homme.
Molina a développé ce système dans un ouvrage publié à
Lisbonne, en 1588, sous ce titre: «Concordance du libre
arbitre avec les dons de la grâce, la prescience divine, la
providence, la prédestination et la réprobation.» Molina
enseigne que l'homme, par ses forces naturelles,
soutenues par l'assistance générale de Dieu, peut s'élever à
la connaissance des mystères surnaturels du christianisme,
et que, dans ce cas, Dieu lui donne la grâce de la foi,
nécessaire au salut. C'est ce qui se nomme du
mysticisme. Dieu est également prêt à accorder
la foi et la grâce aux infidèles de bonne volonté.
L'élection dépend en majeure partie du libre arbitre de
celui qui est appelé; car il est rationnel et naturel que
Dieu, dans sa miséricorde, appelle et soutienne plutôt celui
qui est prêt à suivre la vérité et à l'embrasser, que celui
qui lui prête difficilement l'oreille. L'homme, par la seule
force de sa volonté libre et avec la coopération générale du
Très-Haut, peut s'élever à l'amour de Dieu et vaincre la
tentation, sans secours divin spécial. Le point
fondamental de ce système c'est la doctrine de la
scientia media, qui fait prévoir à Dieu les faits
subordonnés à certaines conditions, par conséquent la
conduite de l'homme en présence de l'offre de la grâce.
Si Dieu reconnaît que l'homme est disposé à coopérer avec la
grâce, il la lui accorde. Nous faisons face ici à la
pire des hérésies qui déforme la vérité de la grâce du salut
et qui s'attaque à la souveraineté de Dieu et aux mérites du
sacrifice de la croix.
L'Ordre des
Jésuites prit fait et cause pour cette doctrine avec
une ardeur telle, que l'on put la considérer bientôt comme sa doctrine officielle. Cet enseignement souleva les
protestations des Chiens de Dieu ou Dominicains. La controverse atteignit
bientôt à un degré de violence tel, que le Saint-Siège se
vit forcé d'intervenir et de faire examiner les doctrines
opposées par une congrégation instituée à cet effet. Les
Jésuites fabriquèrent une édition spéciale d'Augustin, et
ils y altérèrent ou supprimèrent tous les passages
contraires à leur opinion. En 16o3, Valentia déclara en
présence de Clément VIII que le passage d'Augustin cité par
le Dominicain Lemos, à l'appui de l'enseignement de son
Ordre, ne se trouvait pas dans les œuvres de ce Père. Lemos
demanda que l'on apportât les ouvrages d'Augustin. Valentia
les tenait tout prêts: il lut dans l'édition falsifiée par
son Ordre, le contraire de ce que son adversaire prétendait
y avoir trouvé. Surpris, Lemos exigea que l'on cherchât les
œuvres d'Augustin dans la bibliothèque même du pape, et
Clément VIII put se convaincre de ses propres yeux que le
Dominicain avait fait une citation exacte. Le faux étant
manifeste, le pape dit à Valentia: «Est-ce ainsi que vous
cherchez à tromper l'Église de Dieu?» Valentia tomba en
syncope et mourut deux jours après.
Le résultat des conférences, qui traînèrent sept ans, fut
une complète indécision. Rome n'osa pas offenser cet Ordre
si puissant et si utile. Paul V résolut de ne condamner
expressément aucun des deux systèmes et défendit aux partis
de s'accuser réciproquement d'hérésie. Les Jésuites
revinrent bientôt après au système de Molina et adoptèrent
une nouvelle théorie, élaborée par Suarès, sous le
nom de congruisme; en 1613 elle fut adoptée comme la
doctrine de l'Ordre, par un décret du général Aquaviva. On
distingue entre la grâce «congrua» et la grâce «incongrua». La première est calculée sur les différentes dispositions
et situations de l'homme; elle entre en scène, lorsque le
cœur de l'homme est prêt à la recevoir, et agit avec une
force irrésistible. Bien plus, cette disposition de l'homme
est elle-même un effet de la grâce. La seconde est la
grâce générale qui exerce toujours son influence de la même
manière; elle n'a pas recours à des effets extraordinaires
pour disposer l'homme à la justification; mais, si
l'homme l'accepte, elle suffit à le régénérer. Dieu
n'accorde pas la première, quoiqu'il possède la scientia
media, en considération des actes et des intentions de
l'homme; il l'accorde par pure miséricorde, en considération
des mérites du Christ. Par de tels jeux de mots
sophistiqués, ils séduisirent des foules innombrables et
pavèrent le chemin de l'enfer de bonnes intentions.
LA CONTRE RÉFORME
Vers le milieu du 16e siècle, le pape
Paul Ill convoqua un Concile d'évêques présidé par les
Jésuites, dans le but de faire cesser les progrès de la
Réforme Protestante et de réorganiser intérieurement le
Catholicisme. La formation de ce mouvement d'opposition
contre le Christianisme Biblique des Réformateurs est connu
sous le nom de "Contre-réforme". Le Pape manipula le
programme des thèmes et l'assistance des délégués d'une
telle manière, que la conception des Jésuites d'une
théocratie Papale fut incorporée dans les Canons de l'Église
Catholique. On reconnut ainsi au Pape le droit de confirmer
et d'expliquer les décisions du Concile. Sa supériorité
était donc établie et trois siècles après, le Concile de
Vatican I mit le point final à l'œuvre du Concile de Trente
en proclamant l'infaillibilité Papale.
Les sessions se prolongèrent pendant
vingt ans, avec deux interruptions. La première session
(1545-1547) prit fin, parce qu'à la suite d'une peste, le
Concile avait été transféré à Sologne, où les évêques
allemands refusèrent de se rendre. La seconde session
(1551-1552) fut interrompue par l'arrivée d'une armée
protestante dans le Tyrol. La troisième (1562-1564) mena les
travaux du Concile à chef.
Le vote par tête donnait la
prépondérance aux évêques italiens et espagnols, très
nombreux; tandis que les évêques français et allemands,
partisans de changements énergiques, étaient en minorité.
D'ailleurs les séances étaient présidées par les légats du
Pape et eux seuls pouvaient transmettre des propositions à
l'assemblée.
Au point de vue doctrinal, le Concile
précisa le dogme Catholique sur les points controversés. Il
affirma l'inspiration des livres apocryphes et interdit la
lecture de la Bible en langue vulgaire sans autorisation
spéciale. Il mit la Vulgate latine sur le même niveau que
les Textes Originaux. Il proclame la justification par la
foi par la moyen des œuvres et des mérites de ces
dernières. Les livres considérés dangereux, comme les écrits des
Réformateurs et les traductions de la Bible authentique,
sont mis à l'index. Aucune concession ne fut faite à la
Réforme".
La première proposition discutée avec
grand intérêt était reliée aux Écritures. Le Concile
condamna ces quatre points essentiels à la foi Chrétienne
retrouvé dans les écrits de Luther:
-
1. Que les Saintes Écritures
contiennent tout ce qui est nécessaire à notre
salut, et qu'il fut blasphématoire de placer la
Tradition au même niveau que l'Écriture.
-
2. Que certains livres acceptés
comme canonique dans la Vulgate sont apocryphes et
non inspirés.
-
3. Que l'Écriture doit être
étudié dans ses langues originales, et que la
Vulgate contient des erreurs.
-
4. Que la signification de
l'Écriture peut être comprise simplement avec l'aide
de l'Esprit de Christ.
Quelques articles de foi de ce Concile
de guerre infernal nous dévoilent son arrogance et sa
subversion:
"Je reconnais fermement et j'embrasse
les traditions apostoliques et les autres coutumes et
règlements de l'Église. De même, je reconnais l'Écriture
Sainte, dans le sens où notre Sainte Mère l'Église l'a tenue
et la tient encore. A elle appartient le jugement sur le
véritable sens et l'explication des Saintes Écritures.
Jamais je ne l'interpréterai et ne l'expliquerai autrement
que d'après l'interprétation unanime des Pères.
Je confesse aussi qu'il y a, au sens
propre et véritable du terme, sept sacrements de la Nouvelle
Alliance... qui sont nécessaires pour le salut du genre
humain.
Je confesse encore que dans la messe
est consommé un sacrifice véritable et expiatoire pour les
vivants et pour les morts, que dans le très saint sacrement
de l'Eucharistie le corps et le sang, en même temps que
l'âme et la divinité de notre Seigneur Jésus-Christ, sont
réellement et véritablement présents, qu'il se produit une
transformation de toute la substance du pain dans le corps
et de toute la substance du vin dans le sang. Cette
transformation, l'Église Catholique la nomme
"transsubstantiation". Je confesse en outre que le Christ
tout entier et le véritable sacrement sont présents même
sous une seule espèce. (Le dieu galette des papistes est
mangé en toute vénération d'un Culte Solaire sous apparences
chrétiennes. Le catholicisme est la seule religion connue
dans laquelle les adeptes mangent leur dieu sous la forme
d'une galette solaire.)
Si quelqu'un dit que l'impie est
justifié par la foi seule, en sous-entendant que rien
d'autre n'est exigé qui coopère à l'acquisition de la grâce
de la justification; et qu'il n'est nullement nécessaire que
le pécheur sait préparé et disposé par l'impulsion de sa
volonté, qu'il soit anathème (damné). (Par «impulsion de
la volonté» nous avons un salut par les œuvres qui a pour
nom aussi «salut par décision personnel», c'est à dire «la
justification par le choix» de l'individuel.)
Si quelqu'un dit que la foi qui
justifie n'est rien d'autre que la confiance en la
miséricorde divine qui remet les péchés à cause de Christ,
ou que cette confiance est la seule par laquelle nous soyons
justifiés, qu'il soit anathème (damné)".
"La secte Catholique Romaine est la
plus grande ennemie de l'Église Chrétienne", nous dit J.T.
Mueller (La Doctrine Chrétienne) "en effet,
tous les chrétiens vivent, se meuvent et reçoivent leur être
de la doctrine de la justification par la foi. L'Église de
Rome a tué physiquement des milliers d'hommes à cause de
leur fidélité à la doctrine de la justification par la foi,
et spirituellement des millions d'autres en leur enseignant
à se confier dans leurs œuvres. La vicieuse doctrine de la
justification par les œuvres atteint son plus haut degré de
corruption lorsqu'elle est présentée par les Jésuites qui
enseignent que les transgressions les plus manifestées
cessent d'être des fautes et deviennent des bonnes œuvres
lorsqu'elles sont ordonnées par les supérieurs de l'ordre...
C'est de cette manière que le Pape, l'homme du péché et le
fils de la perdition, et tous ceux qui le suivent
accomplissent des bonnes œuvres".
LA BIBLE ANGLAISE
DES JÉSUITES
Les décrets du Concile de Trente établirent la voie à suivre
pour des siècles à venir. Ils indiquèrent le front de la
bataille que le Catholicisme livrait contre la Réforme.
Premièrement il fallait que la Bible soit discréditée afin de
détruire l'enseignement et la doctrine Protestante, ce
qu'ils firent vers 1880 en produisant nombre de nouvelles
versions issues de la Critique Textuelle néologique et
humaniste.
Depuis l'ouverture des sessions du
Concile de Trente en 1545, jusqu'à l'apparition de la
première Bible Jésuite en 1582, quarante années s'écoulèrent
dans lesquelles les Jésuites se préparèrent en s'instruisant
dans cette science particulière de subversion. La première
attaque sur la position des Réformateurs concernant la Bible
devait être déclenchée. Ces scorpions venimeux réalisèrent
très rapidement qu'en semant la confusion sur l'origine et
l'authenticité des Écritures, que la certitude des
Réformateurs sur ces choses qui confondirent la Papauté,
pouvait être dévalorisée afin qu'elle soit négligée et
abandonnée. Avec la temps, la Réforme serait brisée et
balayée par le vent de l'indifférence, engendrant une
multitude d'apostasiés, comme nous voyons de nos jours avec
les sectes Évangéliques modernes. La bataille de la Réforme passa de
l'Allemagne en Angleterre. Les principes de la Réforme
gagnèrent beaucoup de terrain en ce lieu, grâce à la
nouvelle Bible de Tyndale qui libérait les consciences de
l'esclavage de la Papauté. Ainsi les érudits Jésuites
produisirent une Bible anglaise dans le but de supplanter
celle de Tyndale et semer la confusion.
En cette période, lorsque les premiers
Pèlerins débarquèrent en Amérique, l'Angleterre n'était plus
une nation Catholique mais un peuple biblique attaché
sincèrement aux Écritures. A l'apparition de la Bible de
Tyndale en 1525, les Écritures furent circulée largement sur
le territoire Anglais. Tout comme Tyndale avait prévu,
l'influence de la Parole de Dieu avait détaché le peuple des
vanités, des faux prestiges et des cérémonies de la
religion. Toutefois, ceci ne fut pas sans plusieurs années
de conflits et de sacrifices personnels pour la Vérité. En
ce temps, l'Espagne ne fut pas seulement la nation la plus
puissante du monde, mais elle fut aussi la plus fanatique
dans son support pour le Catholicisme. Le nouveau monde des
Amériques appartenait à l'Espagne, elle régnait sur la mer
et dominait l'Europe. Les souverains de l'Espagne unirent
leurs efforts à la Papauté pour envoyer en Angleterre des
troupes de Jésuites qui avaient reçu un entraînement
spécial. Complot après complot furent désignés dans le but
de placer un dirigeant Catholique sur le trône d'Angleterre.
En même temps, les Jésuites cherchèrent
à détourner le peuple de la Bible Authentique et le ramener
sous le joug de la Papauté. Pour atteindre ce but
diabolique, ils produisirent leur propre Bible anglaise pour
s'opposer à la pure Parole de Dieu. Rappelons-nous que la
Bible de Constantin fut en Grec, que celle de Jérôme fut en
Latin, mais que celle des Jésuites fut en Anglais. Si
l'Angleterre pouvait être retenu dans le giron du
Catholicisme, l'union de l'Espagne et de l'Angleterre aurait
assuré que tout l'Amérique devienne Catholique. Partout où
l'influence de la race anglaise s'étendrait, le Catholicisme
dominerait. Pour empêcher ceci, il fut nécessaire
d'affronter le danger engendré par la version Jésuite.
SOULÈVEMENT
CONTRE LA BIBLE JÉSUITE
Si puissant fut le Protestantisme lors du règne de la reine
Élisabeth, et si fort l'amour pour la version de Tyndale,
qu'il ne se trouvait aucune place ni aucun érudit en
Angleterre pour produire une Bible Catholique. Les prêtres
furent emprisonné pour avoir participé au complot des
Jésuites et plusieurs s'enfuirent sur le Continent. Ils y
établirent des collèges où ils instruisirent des adolescents
anglais naïfs qu'ils renvoyèrent en Angleterre comme prêtre.
Deux de ces collèges y envoyèrent environ trois cent prêtres
dans l'espace de quelques années.
Le plus distingué de ces collèges,
nommé des Séminaires, se trouva dans la ville de Reims en
France. En ce lieu, les Jésuites assemblèrent toute une
compagnie de savants; et ils informèrent la Pape de tout
changements dans la situation qui se déroula en Angleterre.
Ils dirigèrent ainsi tous les mouvements de Philippe II, roi
d'Espagne, qui prépara l'invasion de l'Angleterre. La pape
Sixte-Quint fit cadeau de l'Angleterre à Philippe II. Celui-ci
arma une flotte formidable, appelée orgueilleusement
"l'Invincible Armada", pour attaquer l'Angleterre et la
ramener aux pieds du Pape.
Ce fut le désir ardent de donner au
peuple commun la pure Parole de Dieu qui incita Tyndale de
la traduire en Anglais; mais ce ne fut pas cette raison qui
motiva les Jésuites à Reims, tout comme ce n'est point ce
motif qui incite les apostasiés à produire les Bibles
modernes. Dans la préface du Nouveau Testament de Reims, les
Jésuites affirment que leur traduction fut faite pour rendre
hommage à leur mère patrie. Cette version fut désigné
spécifiquement pour faire les mêmes ravages à l'intérieur de
l'Angleterre, que la flotte de Philippe II ferait à
l'extérieur du pays. La première fut désignée comme une
attaque morale, la deuxième comme une attaque physique. La
même préface exhorta ces lecteurs à mémoriser les passages
"qui s'opposent le plus aux hérétiques".
Le but principal des traducteurs de
Reims, fut non seulement de répandre leurs doctrines à
travers le pays, mais aussi de déprécier le plus que
possible les traductions anglaises de la Bible Authentique",
nous dit Brooke dans son livre sur Cartwright.
La publication du Nouveau Testament
Jésuite en 1582 engendra une grande consternation en
Angleterre. Il fut réalisé immédiatement que cette version
fut une menace contra l'unité anglaise nouvellement établi,
et les érudits d'Angleterre furent aussitôt alarmés. La
reine Élisabeth lança l'appel pour un David qui pourrait
faire face à ce Goliath. Ne pouvant trouver personne d'un
tel calibre dans son royaume, elle envoya un messager à
Genève pour demander de l'aide à Théodore de Bèze, collègue
de Calvin, afin qu'il monte une opposition contre la Bible
Jésuite. A l'étonnement de la reine, Bèze répliqua
modestement que sa majesté avait dans son propre royaume un
savant plus en mesure que lui pour entreprendre cette tâche.
Il se référa à Thomas Cartwright, le grand Puritain. Bèze
déclara: "Le soleil ne se lève point sur un plus grand
savant que Cartwright".
Mais Élisabeth détestait les Puritains
autant que les Catholiques. Elle voulait un Épiscopalien ou
un Presbytérien pour entreprendre ce travail, et Cartwright
fut ignoré. Mais les érudits Protestants insistèrent et
demandèrent Cartwright. Les universités de Cambridge et
d'Oxford, quoiqu'elles furent Épiscopaliennes, envoyèrent
une requête à Cartwright signée par leurs plus grands
savants. Ce dernier accepta d'entreprendre ce travail
d'opposition. Ce champion de Dieu s'accapara d'une main de
toute la puissance des témoignages des manuscrits Latins; et
de l'autre, de toute la vaste littérature Hébreu et Grec.
D'une logique invincible, il assembla les éléments de son
grand savoir, et administra coup après coup au plus
dangereux produit de la théologie subversive du
Catholicisme.
Entre temps, 136 navires espagnoles,
dont plusieurs furent armés de 50 canons, naviguèrent vers
l'Angleterre pour l'assujettir au Catholicisme. Le parlement
Britannique accorda à la reine Élisabeth 30 navires de
guerre qui, sous la direction de Francis Drake,
s'attaquèrent à la plus grande force maritime de ce temps.
Par la souveraine providence de Dieu, l'invincible armada de
l'Espagne fut mise à mal par des tempêtes et vaincue par la
flotte anglaise composée de navires plus petit et plus
maniables. Quelques débris seulement purent regagner
l'Espagne. La Contre-Réforme avait complètement échoué grâce
à l'intervention divine de notre Dieu Souverain et
Tout-Puissant, Jésus-Christ.
Le fils de Marie Stuart, Jacques
(James) roi d'Écosse, devint aussi roi d'Angleterre, après
la mort d'Élisabeth (1603-1625). En 1604, il ordonna la
traduction d'une Bible "autorisée" pour l'Angleterre. Il
convoqua 48 érudits, dont la majorité furent des Puritains,
pour entreprendre cette œuvre sacrée. Cette nouvelle alarma
le Vatican qui envoya des espions Jésuites dans le but
d'introduire secrètement dans le Texte Reçu des passages du
Codex Vaticanus. Mais leur projet échoua, car par la grâce
et la providence de Dieu, des gardes furent employés pour
surveiller les moindres gestes des traducteurs. Ils
tentèrent aussi d'introduire les Apocryphes dans l'Ancien
Testament; mais lorsqu'on découvrit leur complot, on
condamna les Apocryphes comme un blasphème contre la Parole
de Dieu et ils furent rejetés comme étant inspirés. C'est alors que parut en
1611, l'arme la plus puissante contre Rome, la Bible
autorisée de la King-James. Ce fut la victoire de Dieu sur
le complot des Jésuites, et Rome trembla de peur devant la
Parole inspirée de Dieu dont le texte intégral mettait en
ruine toutes les superstitions de la Papauté.
La Bible King-James fut publié une
trentaine d'années après celle de la Reims-Douai et garda la
suprématie depuis ce temps. La Reims-Douai fut modifié à
plusieurs reprises pour devenir une approximation de la
King-James. Le résultat est que la Reims-Douai des années
1600 et celle de 1900 ne se ressemblent point.
Le Nouveau Testament fut publié à
Reims en 1582. L'université déménagea à Douai en 1593, où
l'Ancien Testament fut publié en 1609-1610, complétant la
Bible originale de Reims-Douai. Deux révision furent faites
dans l'Ancien Testament et huit dans le Nouveau,
représentant des altérations si extensives qu'une autorité
Catholique affirma: «La version que nous utilisons
maintenant fut tellement altérée que nous ne pouvons la
considérer identique à celle qui porte le nom de Douai».
Quoique les Bibles utilisées
aujourd'hui par les Catholiques d'Angleterre et d'Irlande se
nomment la Version Douai, ceci est inapproprié, car elles
sont fondé sur une série de révisions entreprises en
1749-1752 par l'évêque Challoner qui en fit plusieurs
altérations. Son but fut de rencontrer le besoin des
Catholiques de ce temps par une Bible d'un format et d'un
prix raisonnable... Il y fit tellement de modifications
que, selon le cardinal Newman, le texte présenta plutôt une
nouvelle traduction. De même, le cardinal Wiseman écrivit:
"C'est une exagération que de nommer cette Bible la
Reims-Douai, car elle fut tellement altérée et modifiée
qu'elle ne ressemble aucunement à l'originale, telle qu'elle
fut publié. Dans presque tous les cas, les altérations que
fit Challoner prirent la forme d'une approximation de la
Version Autorisée (la King-James)".
Dans le combat entre la Bible en Grec
et celle en Latin dans leurs traductions anglaises
respectives, la Vulgate Latine de Jérôme fut vaincue par le
Texte Reçu des Réformateurs. Les Jésuites furent obligé de
changer leur stratégie de subversion. Réalisant que le Latin
fut impuissant pour combattre contre le Texte Reçu Grec, ils se
lancèrent dans l'étude du Grec et en devinrent des maîtres
accomplis. Ils étaient conscient que des manuscrits Grecs de
la Bible de Constantin leurs étaient disponibles, et ceci
dans l'Ancien comme dans le Nouveau Testament. Utiliser ces
manuscrits pour renverser et vaincre le Texte Reçu demandait
un entraînement intensif et un travail gigantesque, car le
Texte Grec des Réformateurs se présentait invincible. Non
seulement ceci, mais il fallait qu'ils confrontent le
chef-d'œuvre du Protestantisme anglais, la plus célèbre
version jamais publiée en aucune langue, le pilier de la foi
chrétienne authentique, la King-James.
La tâche des Jésuites était donc
double: a) supplanter l'autorité du Grec dans la Texte Reçu
en produisant un autre Nouveau Testament Grec; b) produire
une nouvelle version anglaise à partir de ce nouveau texte
falsifié qui s'opposerait à la King-James et la rendrait
complètement inutile. Ceci était nécessaire pour redonner du
prestige à la Vulgate. Il fallait donc qu'ils utilisent les
même manuscrits Grecs que Jérôme employa dans sa traduction
Latine pour produire une nouvelle traduction anglaise, tout
comme ils avaient fait avec la Reims-Douai.
LA BIBLE FRANÇAISE
DES JÉSUITES
En France, la situation ne fut pas de
même qu'en Angleterre. "La France", nous dit Edmond Paris
(Histoire
secrète des Jésuites), fut «le berceau de
la Société des Jésuites». En effet, celle-ci fut fondée le
jour de l'Assomption 1534, dans la chapelle de Notre-Dame de
Montmartre. La France fut aussi la foyer d'une multitude de
Sociétés Secrètes telles que les Rose-croix et la
Franc-maçonnerie, tous sous le contrôle des Jésuites pour
atteindre leur but d'une domination mondiale de la Papauté.
Ce fut dans le but de cet idéal que fut formé sous leur
instigation en 1882, l'organisation si bien connue des
Chevaliers de Colomb; afin que tous puissent servir aux
intérêts du Vatican et à la plus grande gloire de Satan qui
siège comme Souverain Pontife.
"Le but des Catholiques était
d'exterminer le Protestantisme", nous dit J.M. Nicole:
"ils
étaient soutenus dans cette voie par le pape Pie V et par
Philippe II, roi d'Espagne. T[ot après la mort de François
II, son frère Charles IX lui succéda (156O-1574). La tutelle
passa à sa mère Catherine de Médicis, Italienne sans
scrupules et dévorée d'ambition. Elle convoqua à Poissy un
colloque pour voir s'il y aurait un moyen de concilier le
Catholicisme et la Réforme. Face au cardinal Charles de
Guise et au général Jésuite Lainez, Théodore de Bèze était
le porte parole des Protestants, et son discours fit grande
impression. On se rendit compte que l'union était
impossible ... L'entrevue de Bayonne entre Catherine de
Médicis et le duc d'Albe orienta la politique française dans
un sens hostile à la Réforme... Le fait le plus marquant de
cette histoire est la massacre de la Saint-Barthélemy. La
nuit du samedi 23 au dimanche 24 août 1572, à trois heures
du matin, le tocsin sonna à l'Église Saint-Germain
l'Auxerrois. Les archers Catholiques commencèrent par
assassiner l'amiral Gaspard de Coligny. Puis, pendant trois
jours, ce ne fut qu'une série de massacres, outrages, viols,
pillage. La cour du Louvre ruisselait de sang. Les eaux de
la Seine étaient rougies, tant on y jetait des cadavres
ensanglantés. Le nombre des victimes atteignit, d'après la
martyrologe de Crespin, 10,000. Les jours suivants, des
scènes analogues se produisirent dans presque toutes les
grandes villes de province, où, suivant les statistiques,
30,000 à 100,000 personnes furent mises à mort. La nouvelle
de ces atrocités fut accueillie avec joie à Madrid, et à
Rome où le pape Grégoire XIII fit frapper une médaille de
souvenir. Le Protestantisme était meurtri, mais cependant
pas exterminé".
Par après, sous l'instigation des
Jésuites, un prêtre Catholique français, Richard Simon
(1632-1712), fonda l'école de la Critique Textuelle
destructive. J.M. Nicole nous dit: "Le mouvement rationaliste français
débute avec le prêtre oratorien Richard Simon qui ouvre la
voie à la critique biblique. Simon ne croyait pas que le
Pentateuque fut de Moise. L'initiateur de cette critique fut
le Français Jean Astruc (1684-1766), qui se basait sur le
fait que Dieu est appelé tantôt Elohim, tantôt Yahweh.
Eichhorn, de Wette, Kuenen et Reuss élaborèrent toujours
plus cette hypothèse".
Jay P. Green ajoute "Interlinear
Greek-English New Testament": "Jean Astruc développa la
théorie de classification des manuscrits qui ruina un siècle
d'érudition théologique. Cette théorie fut développée
d'avantage par un autre prêtre Catholique du nom d'Alexandre
Geddes (1737-1802). Les Jésuites utilisèrent des Protestants
sans scrupules pour accomplir leur sale besogne, tel que-
Johann Griesbach (1745-1812), C. Lachmen (1793-1851), F.
Tischendorf (1815-1874), S.P. Tregelles (1813-1875); et
couronnèrent leur œuvre diabolique avec B.F. Westcott
(1825-1901) et F.J.A. Hort (1828-1892)".
Le début du 17" siècle vit naître le
mouvement du Jansénisme au sein du Catholicisme. Ce
mouvement fondé par l'évêque d'Ypres, Jansénius (1585-1638),
déplorait que l'Église Catholique en général et les Jésuites
en particulier avaient abandonné les doctrines d'Augustin,
principalement la dépravation totale de l'homme, la grâce
irrésistible accordée indépendamment de toute mérite, et
ceci en vertu de la prédestination. Blaise Pascal
(1623-1662) s'était converti aux idées du Jansénisme. Il mit
son génie à les défendre dans ses "Lettres Provinciales", où
il dénonçait, textes à l'appui, la doctrine et surtout la
morale des Jésuites. Les jansénistes s'établirent à
Port-Royal, près de Paris. Ils vivaient en solitaires,
étudiaient les Écritures, et y ouvrirent des institutions
d'enseignements. La Maître de Sacy publia sa traduction de
la Bible sur la Vulgate. Les Jésuites surtout s'acharnèrent
contre eux. Ils obtinrent du Pape la condamnation de cinq
propositions qui, selon eux, résumaient certains
enseignements de l'Augustinisme, sans d'ailleurs s'y trouver
textuellement. Les Jésuites ne fléchirent point et
persistèrent dans leur rage contre eux. Louis XIV haïssait
les jansénistes. Il fit chasser les dernières nonnes de
Port-Royal, où les jansénistes habitèrent, et détruire les
bâtiments.
Cette controverse intérieur du
Catholicisme succomba dans la lutte. Son rapprochement à la
théologie Réformée sur la prédestination et ses assauts
contre les Jésuites, ne purent être toléré par la Papauté.
Quoiqu'ils furent persécuté par les Jésuites, il faut
remarquer qu'ils étaient soumis aux directives du Concile de
Trente qui interdisait le recours aux textes originaux dans
la traduction des Écritures. La Bible de Sacy, traduite sur
la Vulgate Latine, s'avérait donc être une Bible Jésuite.
Isaac Louis Lemaistre, plus connu sous le nom de "de Sacy",
était bien préparé pour travailler à la traduction de la
Bible. Les traductions faites par les Protestants ne
comptaient pas pour les Catholiques, et demeuraient
suspectes d'interprétation non orthodoxe, lorsque c'était le
contraire. Déjà vers 1640 les
solitaires de Port-Royal s'étaient proposé de traduire le
Nouveau Testament. La plupart des solitaires de Port Royal,
y compris Pascal, collaborèrent à ce travail. Les principaux
traducteurs furent Isaac Lemaistre, son frère Antoine,
Arnauld, Nicole, et le duc de Luynes. La part principale
revient aux deux premiers, descendants des Huguenots élevé
dans le Catholicisme, lorsque leur père fut enfermé dans la
Bastille comme hérétique pour s'avoir converti à la religion
Réformée. Ces cinq savants s'assemblaient pour travailler
ensemble. Jean Racine, faisait le schéma, et il ne le
présentait presque jamais comme il l'avait fait, mais il
avait lui-même la plus grande part aux modifications.
Arnauld était presque toujours celui qui déterminait le
sens. Nicole avait toujours devant lui les écrits de
Chrysostome et de Théodore de Bèze, ce dernier afin de
l'éviter. "Voila, pour finir, un détail piquant", nous dit
Daniel Lortsch. Ceci nous indique carrément que les
traducteurs s'opposèrent au Texte Reçu de Bèze. Cette
attitude néfaste semble s'avoir propagée chez leurs
descendants.
La persécution contre Port-Royal
recommença en 1660, et les traducteurs furent obligés de se
disperser. Le travail ne put être repris qu'en 1666. Un
commissaire civil, instruments des Jésuites, avait obtenu
contre eux un décret d'emprisonnement.
De Sacy fut enfermé à la Bastille, mais
non pour les mêmes raisons que son père. Lors de son
emprisonnement, il traduisît l'Ancien Testament sur la Latin
de la Vulgate. Cette traduction l'occupa pendant toute sa
captivité. Il l'acheva la veille même de son élargissement,
le 1 Novembre 1668.
Pendant que de Sacy était à la
Bastille, les Jansénistes firent imprimer leur Nouveau
Testament à Amsterdam, car on leur en refusait
l'autorisation en France. Il portait le nom d'un libraire de
Mons, Migeot, et était revêtu des approbations de
l'archevêque de Cambrai, de l'évêque de Namur, d'un
privilège de Charles II, roi d'Espagne, et d'une approbation
de l'Université de Louvain, propre à désarmer la Sorbonne.
Ce Nouveau Testament fut favorablement accueilli par tous
les Catholiques et les apostasiés. Il fut imprimé en bons
caractères pour les riches, en caractères très commun pour
les pauvres; avec des notes pour les savants, sans notes
pour le simple peuple; en petit format pour être porté plus
facilement, en plus grand pour être gardé dans les
bibliothèques; en français seulement pour ceux qui
n'entendent que cette langue, et avec le Grec et le Latin,
pour ceux qui sont capables de confronter les textes.
Quant à l'Ancien Testament, de Sacy,
selon la vieille tradition romaine, il se vit imposer comme
condition pour le publier, d'y ajouter des explications. Ce
fut un retard de plus de vingt années. Commencée en 1672,
l'impression de la Bible annotée de "de Sacy" ne fut
terminée qu'en 1696, c'est à dire douze ans après sa mort,
survenue en 1684. De Sacy put cependant achever les
explications de l'Ancien Testament. L'édition de 1701 est
revêtue des approbations de l'abbé Courcier, théologal de
Paris, de quatre docteurs en théologie de la Faculté de
Paris, et du cardinal de Noailles, archevêque de Paris.
"Malheureusement cette version a été
faite sur la Vulgate, et elle en reproduit certaines
erreurs", nous dit Daniel Lortsch. "De Sacy suivit la
Vulgate parce qu'elle était, dit-il, "plus en usage dans
l'Église", sans doute aussi parce que c'était la version
ecclésiastique, et qu'il croyait à l'autorité de l'Église
Catholique".
Il faut stipuler que la Bible de Sacy
n'a aucune ressemblance avec la Reims-Douai des Jésuites,
sauf pour son texte de base qui est la Vulgate. Toutefois,
son rôle de subversion a été le même. On a contesté aux
chrétiens évangéliques, et même très vivement, le droit de
répandre la version de Sacy. D'ardentes controverses ont eu
lieu à ce sujet, soit en France, sait en Angleterre.
Répandre cette version, a-t-on dit, c'est répandre une Bible
qui enseigne les erreurs romaines, une Bible qui n'est pas
la Parole de Dieu.
LE SERMENT SECRET
DES JÉSUITES
On sait que les Jésuites
forment l'une des armées secrètes du Pape. Leur devise est
bien connue: "La fin justifie les moyens," toujours "pour
la plus grande gloire de Dieu", c'est à dire du Pape ! Voici le texte complet du
serment secret que doivent prononcer les Jésuites de haut
rang.
Ce serment a été inscrit dans le "United States
Congressional Record" (Journal Officiel du Congrès
Américain), Archives du 62e Congrès (House Calendar # 397,
Report #1523 du 15 février 1913, pages 3215-3216. Ce
serment a également été cité par Charles Didier dans son
ouvrage "Subterranean Rome" (La
Rome souterraine), édité à New York en 1843, traduit de
l'original Français.
Quand un Jésuite de rang
mineur accède à un poste de commandement, on le conduit à la
chapelle d'un couvent de l'Ordre, où il se retrouve devant
trois autres personnes seulement, le Principal, ou
Supérieur, se tenant devant l'autel. Celui-ci est encadré de
deux moines. L'un d'eux tient une bannière aux couleurs
jaune et blanche, les couleurs du Pape. L'autre porte une
bannière noire, où figurent une dague et une croix rouge,
au-dessus d'un crâne et de deux tibias croisés, avec les
lettres INRI. Au-dessous de ces lettres, figurent ces mots
écrits en Latin: IUSTUM NECAR REGES IMPII. Cela signifie:
"Il est juste d'exterminer les rois impies."
Une croix rouge est posée
au sol, sur laquelle le postulant s'agenouille. Le Supérieur
lui tend un petit crucifix noir, qu'il prend dans sa main
gauche et presse contre son cœur. Le Supérieur lui présente
en même temps une dague, que le postulant doit saisir par la
lame, et dont il applique la pointe contre son cœur. Le
Supérieur, qui continue à tenir la dague par le manche,
s'adresse ensuite au postulant:
"Mon fils, jusqu'à présent on t'a enseigné à maîtriser l'art
de la dissimulation: à être un Catholique Romain parmi les
Catholiques Romains, et même à être un espion parmi tes
propres frères; à ne croire aucun homme, à ne faire
confiance à aucun homme; parmi les Réformés, à être un
Réformé; parmi les Huguenots, à être un Huguenot; parmi
les Calvinistes, à être un Calviniste; parmi les autres
Protestants, à être en général un autre Protestant; à
obtenir leur confiance, et même à t'efforcer de prêcher du
haut de leurs pupitres; à dénoncer avec toute la véhémence
dont tu es capable notre Sainte Religion et le Pape; et
même à t'abaisser jusqu'à te faire Juif parmi les Juifs,
afin de pouvoir rassembler toutes les informations
nécessaires à ton Ordre, en tant que fidèle soldat du Pape.
"On t'a enseigné à planter insidieusement des semences de
jalousie et de haine entre les communautés, les provinces,
et les États qui étaient en paix; à les inciter à commettre
des actes sanglants; à les provoquer à la guerre les uns
avec les autres, et à déclencher des révolutions et des
guerres civiles dans des pays qui étaient indépendants et
prospères; à cultiver les arts et les sciences et à jouir
des bienfaits de la paix; à te ranger aux côtés des
combattants et à agir secrètement avec tes frères Jésuites
qui pourraient être engagés dans la partie adverse, tout en
étant ouvertement opposés à la cause que tu défends; pour
la seule raison que l'Église puisse toujours être du côté
des vainqueurs, dans les conditions fixées dans les traités
de paix, et parce que la fin justifie les moyens.
"On t'a enseigné à travailler comme un espion, à recueillir
tous les faits, statistiques et informations qui sont en ton
pouvoir, de toutes les sources possibles; à gagner la
confiance des Protestants et des hérétiques de toutes
sortes, jusque dans leurs familles; à gagner la confiance
des commerçants, des banquiers, des avocats, de ceux qui
travaillent dans les écoles et les universités, dans les
Parlements et les législatures, dans les tribunaux et les
Conseils d'État, et dans toutes les institutions des hommes,
au profit du Pape, dont nous sommes les serviteurs jusqu'à
la mort.
"Jusqu'à présent, tu
avais reçu tes instructions en tant que novice et néophyte,
tu avais servi en tant que coadjuteur, confesseur et prêtre,
mais tu n'avais pas été investi de tout ce qui est
nécessaire pour commander dans l'armée de Loyola, au service
du Pape. Tu dois servir la durée fixée, en tant
qu'instrument et exécutant, sous la direction de tes
supérieurs; car personne ne peut commander ici sans avoir
consacré ses œuvres par le sang des hérétiques; "car sans
effusion de sang, personne ne peut être sauvé."
"En conséquence, pour t'équiper pour ton œuvre et pour
assurer pleinement ton salut, outre le vœu d'obéissance à
ton Ordre et au Pape, que tu as déjà prononcé, je te demande
de répéter après moi:
(Texte du serment):
"Moi, … , en présence
maintenant du Dieu Tout-Puissant, de la Bienheureuse Vierge
Marie, du Bienheureux Saint Jean-Baptiste, des Saints
Apôtres, de Saint Pierre, de Saint Paul et de tous les
saints, armée sacrée des Cieux, ainsi qu'en votre présence,
mon Père Spirituel, Supérieur Général de la Société de
Jésus, fondée par Saint Ignace de Loyola, sous le pontificat
de Paul III, et qui a subsisté jusqu'à ce jour; par le sein
de la Vierge, la Mère de Dieu, et par la verge de
Jésus-Christ, je déclare et jure que Sa Sainteté le Pape est
le Vice-Régent de Christ, et le seul véritable Chef de l'Eglise
Catholique et Universelle dans toute la terre; et que, par
la vertu des clefs lui permettant de lier et de délier,
clefs qui ont été données à Sa Sainteté par mon Sauveur,
Jésus-Christ, il possède le pouvoir de déposer les Rois,
Princes, Chefs d'Etat et de Gouvernement hérétiques, afin
qu'ils soient complètement annihilés.
"Par conséquent, je défendrai de toutes mes forces cette
doctrine, et le droit de Sa Sainteté de détruire l'autorité
de tous les usurpateurs et de tous les hérétiques, notamment
les Protestants, en particulier ceux qui appartiennent aux
Eglises Luthériennes d'Allemagne, de Hollande, du Danemark,
de Suède et de Norvège, et qui sont sous l'autorité des
prétendues Eglises d'Angleterre et d'Ecosse, ainsi que de
leurs branches établies en Irlande, sur le continent
américain et partout dans le monde, pour ce qui concerne
toutes leurs croyances hérétiques, qui s'opposent à l'Eglise
Mère sacrée de Rome. Je dénonce, et je renonce maintenant à
toute allégeance à tout Roi, Prince ou Etat hérétique, qu'il
soit Protestant ou Libéral; je refuse toute obéissance à
leurs lois, magistrats ou officiers. En outre, je déclare
que les doctrines des Eglises d'Angleterre et d'Ecosse, des
Calvinistes, des Huguenots, de tous les autres Protestants
et de tous les Francs-Maçons, dont des doctrines dignes de
damnation, comme sont dignes de damnation tous ceux qui ne
renoncent pas à ces doctrines.
"Je déclare aussi que j'aiderai, assisterai et conseillerai
tous les agents de Sa Sainteté, dans tous les endroits où
ils pourraient se trouver, en particulier en Suisse, en
Allemagne, en Hollande, en Irlande et en Amérique, ou dans
tout autre pays ou territoire où je me trouverai; que je
consacrerai toutes mes énergies à extirper les doctrines
Protestantes ou Maçonniques, et à détruire toute leur
prétendue puissance, qu'elle soit légale ou autre. Je
promets aussi et je déclare que toutes les religions sont
hérétiques, pour la propagation des intérêts de notre Mère
l'Eglise; de garder secrets et privés tous les conseils de
ses agents, lorsqu'ils se sont confiés à moi, et de n'en
rien divulguer, ni en paroles, ni par écrit, ni de quelque
manière que ce soit; mais d'exécuter tout ce qui m'a été
confié, donné ou ordonné par vous, mon Père Spirituel, ou
par tout autre membre de cet Ordre sacré.
"Je déclare aussi et je promets que je n'aurai jamais aucune
opinion ni volonté personnelles, aucune réserve mentale,
même jusqu'à la mort (perinde ac cadaver), mais que
j'obéirai sans hésiter à tous les commandements que je
pourrai recevoir de mes supérieurs dans la milice du Pape et
de Jésus-Christ; que j'irai dans toutes les parties du
monde où je serai envoyé, dans les régions glacées du Nord,
dans les jungles de l'Inde, dans les centres de civilisation
de l'Europe, ou dans les endroits sauvages où vivent les
tribus barbares de l'Amérique, sans murmurer ni me plaindre,
mais en étant soumis dans toutes les choses qui m'auront été
communiquées.
"Je déclare encore et je promets que, lorsque l'opportunité
se présentera, je mènerai une guerre incessante, secrète ou
ouverte, contre tous les hérétiques, Protestants ou Maçons,
comme on me l'ordonnera, pour les extirper de la face de la
terre; que je ne tiendrai compte ni de l'âge, ni du sexe ni
de la condition sociale, et que j'accepte de pendre, brûler,
détruire, échauder, écorcher, étrangler et enterrer vivants
ces infâmes hérétiques; que je fendrai les entrailles et le
ventre de leurs femmes; que j'écraserai la tête de leurs
enfants contre les murs, afin d'annihiler cette race
exécrable; que, si je ne peux pas le faire ouvertement,
j'utiliserai en secret la coupe empoisonnée, la cordelette
de strangulation, le poignard, ou la balle de plomb, quels
que soient le rang, la position, la dignité ou l'autorité
des personnes, leur condition de vie publique ou privée, et
comme pourront me le demander à tout moment les agents du
Pape, ou le Supérieur de la Fraternité du Saint Père, de la
Société de Jésus.
"En confirmation de quoi, je consacre à présent ma vie, mon
âme, et toute ma force corporelle à cette cause et, avec
cette dague que je reçois maintenant, je signe de mon nom
avec mon propre sang comme témoignage de mon engagement;
si, par la suite, je suis trouvé menteur, ou affaibli dans
ma détermination, que mes frères et compagnons d'armes de la
milice du Pape me coupent les mains et les pieds, me fendent
la gorge d'une oreille à l'autre, m'ouvrent le ventre et y
versent du soufre brûlant, avec tous les châtiments qui
peuvent m'être infligés sur la terre, et que mon âme soit
perpétuellement torturée par les démons dans l'enfer
éternel.
"Je m'engage à toujours voter pour un Chevalier de Colomb (NDE: Knight of Colombus, Ordre secret Catholique), de
préférence à un Protestant, et surtout à un Franc-Maçon,
même s'il faut quitter mon parti pour cela; si deux
Catholiques s'affrontent dans une élection, je voterai pour
celui qui défendra le mieux notre Mère l'Église. Je ne
conclurai aucun contrat, ni n'emploierai aucun Protestant,
s'il est en mon pouvoir d'employer, ou de faire affaire avec
un Catholique. Je m'efforcerai de placer des jeunes filles
Catholiques dans des familles Protestantes, pour recevoir
chaque semaine un rapport sur les activités privées de ces
hérétiques. Je me fournirai les armes et les munitions
nécessaires, pour pouvoir les utiliser quand on me le
demandera, ou quand je recevrai l'ordre de défendre l'Église,
soit en tant qu'individu, soit avec la milice du Pape.
"Tout cela, moi, … , je jure, au nom de la Sainte Trinité,
et du Saint sacrement que je vais maintenant prendre, de
l'observer, selon le serment que je prononce. En témoignage
de quoi, je prends ce très Saint sacrement de l'Eucharistie,
et confirme mon témoignage par mon nom écrit à la pointe de
cette dague, trempée dans mon propre sang, en le scellant en
présence de ce Saint sacrement."
(Il reçoit ensuite
l'hostie (le dieu galette) du son Supérieur, et écrit son nom à la pointe de
sa dague, trempée dans son propre sang, après l'avoir
prélevé au-dessus de son cœur).
(Le Supérieur ajoute):
"Mets-toi à présent
debout, et je t'instruirai dans le Catéchisme nécessaire
pour te faire connaître par tout membre de la Société de
Jésus appartenant à ton rang. Tout d'abord, toi, en tant que
Frère Jésuite, tu feras devant ton frère le signe de la
croix, comme tout Catholique ordinaire; ensuite, l'un de
vous croisera ses poignets, les paumes de ses mains
ouvertes. En réponse, l'autre croisera ses pieds, l'un
au-dessus de l'autre. Le premier pointera ensuite le centre
de sa main gauche avec l'index de sa main droite, tandis que
l'autre pointera le centre de sa main droite avec l'index de
sa main gauche. Le premier fera ensuite un cercle autour de
sa tête avec sa main droite, en la touchant; l'autre
touchera ensuite le côté gauche de sa poitrine avec l'index
de sa main gauche, juste au-dessus du cœur. Le premier
passera ensuite sa main droite en travers de la gorge de
l'autre qui, à son tour, fera glisser une dague du haut de
l'estomac vers le bas de l'abdomen de l'autre. Le premier
dira alors IUSTUM, l'autre répondra NECAR, le premier
ajoutera REGES, et l'autre dira IMPII. Le premier présentera
ensuite un petit morceau de papier plié en quatre d'une
manière particulière. L'autre coupera ce papier
longitudinalement. En ouvrant le papier, apparaîtra le nom
JÉSUS écrit trois fois, au-dessus et sur les deux bras
horizontaux d'une croix.
Vous vous poserez ensuite les questions suivantes, en
donnant les réponses indiquées:
Q: D'où viens-tu ? R: De la Sainte Foi.
Q: Qui sers-tu ? R: Le
Saint Père de Rome, le Pape, et l'Eglise Catholique et
Universelle dans toute la terre.
Q: Qui te commande ? R:
Le successeur de Saint Ignace de Loyola, le fondateur de la
Société de Jésus, ou des Soldats de Jésus-Christ.
Q: Qui t'a reçu ? R: Un
homme vénérable aux cheveux blancs.
Q: Comment ?: R: Avec
une dague nue. Je me suis mis à genoux sur la croix, sous
les bannières du Pape et de notre Ordre sacré.
Q: As-tu prêté serment ? R: Oui, de détruire les
hérétiques et leurs gouvernements, et de ne tenir compte ni
de l'âge, ni du sexe, ni de la condition sociale; d'être
semblable à un cadavre, sans opinion ni volonté propre, mais
d'obéir implicitement à mes Supérieurs en toutes choses,
sans hésitation ni murmure.
Q: Feras-tu cela ? R:
Je le ferai.
Q: Comment voyages-tu ?
R: Dans la barque de Pierre le pêcheur.
Q: Où voyages-tu ? R:
Dans les quatre coins du globe.
Q: Pour quel but ? R:
Pour obéir aux ordres de mon Général et de mes Supérieurs,
et pour exécuter la volonté du Pape, en remplissant
fidèlement les conditions de mes serments.
- Va donc dans le monde entier, et prends possession de
toute terre au nom du Pape. Celui qui ne l'acceptera pas
comme Vicaire de Jésus et Son Vice-Régent sur la terre,
qu'il soit maudit et exterminé !"
Certaines sources
(Catholiques, bien entendu), ont mis en doute l'authenticité
de ce serment abominable. Personnellement, connaissant
l'Histoire de l'Église Catholique et ses atrocités passées,
nous estimons que l'existence de ce serment est parfaitement
plausible. Cependant, nous avons fait une recherche pour
vérifier le contenu de cet article. Voici ce que nous avons
trouvé:
Les archives du Congrès
Américain ont effectivement reçu ce document comme "pièce à
conviction," à la suite d'une plainte déposée par un
candidat malheureux à des élections législatives locales. Ce
dernier, un Catholique, s'était plaint que le candidat
Protestant qui lui était opposé, et qui avait été élu, avait
divulgué, au cours de la campagne, le serment secret
qu'aurait prononcé son adversaire, en tant que membre d'un
Ordre secret Catholique. Le candidat Protestant avait
énergiquement "protesté," affirmant qu'il n'était pour rien
dans cette campagne.
Le fait que ce document
ait été annexé à la plainte ne constitue donc pas une preuve
de son authenticité. Toutefois, comme le dit l'auteur de
l'article, un ancien Jésuite, le Dr Alberto Rivera, échappé
de l'Ordre en 1967, a pu confirmer que le texte du serment
qu'il avait dû prononcer était exactement le même que celui
que nous avons reproduit.
D'après le Pasteur
Luthérien Jack Cascione, qui a étudié cette question des
serments prononcés par les membres du clergé Catholique, ce
serment des Jésuites a bien existé. Il n'était d'ailleurs
pas aussi secret que cela, et aurait été en vigueur jusqu'en
1974. Ce qui signifie qu'il y aurait encore un bon nombre de
Jésuites âgés et haut placés qui l'auraient prononcé ! (Voir à ce sujet le site
anglais
http://www.reclaimingwalther.org/articles/jmc00101.htm
).
Toutefois, quand on connaît les ruses des Jésuites et du
Vatican, et ce dont ils sont capables, on peut simplement se
demander si ce serment ne serait pas toujours secrètement en
vigueur chez les Jésuites, sous une forme peut-être plus
modernisée, mais sans que le fond en soit changé.
Par ailleurs, il faut rappeler que les relations du Pape
avec les Jésuites se sont dégradées depuis 1967 et le
Concile de Vatican II. En effet, les Jésuites étaient
devenus les principaux partisans du courant "libéral" au
sein de l'Église Catholique, en opposition au courant
"traditionaliste" qui s'est imposé par la suite, en la
personne du Pape Jean-Paul II et, actuellement, de Benoît
XVI.
Aujourd'hui, si l'on veut
étudier une source de subversion mondiale réelle au service
inconditionnel du Pape, il suffit de s'intéresser aux
activités de l'Opus Dei.
L'Opus Dei a sans doute
pris la succession de l'Ordre des Jésuites, comme fer de
lance de la Contre-Réforme engagée par Rome. Nous espérons
avoir l'occasion de vous présenter un jour plus en détail
l'organisation et les activités de l'Opus Dei.
Ce qui est incontestable,
c'est qu'une organisation comme l'Eglise Catholique,
puissance temporelle, financière et politique tout autant
que religieuse, sert non pas la Vérité de la Parole de Dieu,
mais le mensonge de sa propre Tradition apostate. Elle ne
peut compter sur le soutien du Seigneur pour étendre son
action. Il lui faut donc mettre en place des rouages
nombreux et compliqués, et de solides courroies de
transmission, pour faire fonctionner son énorme machine.
D'où la nécessité, pour tout le clergé Catholique, de
prononcer des vœux d'obéissance absolue au Pape. Ces vœux
s'accompagnent souvent de serments solennellement prononcés,
assortis de malédictions en cas de manquements. Ces serments
sont prononcés au mépris de l'enseignement de Jésus-Christ,
qui a dit clairement que tout serment était diabolique
(Matthieu 5:37).
Tout ce système oppressif
crée de nombreux et profonds liens spirituels parmi tout le
peuple Catholique. Seule la grâce et la miséricorde de
Jésus-Christ peuvent briser des liens aussi puissants. Le
Seigneur libère toujours par la Vérité. Si nous voulons donc
aider les Catholiques à se défaire de ce joug spirituel pour
entrer dans la liberté du Seigneur, nous devons nous-mêmes
connaître, vivre, et proclamer hardiment la Vérité de Dieu,
incarnée dans Sa Parole, et dans le Personne du Seigneur
Jésus-Christ !
Quand nous voyons le
travail magnifique opéré dans la vie d'un ancien Jésuite
comme Paul Blomme, auteur du dernier ouvrage que nous avons
publié, "La Croix, l'Eglise et le Conflit," nous ne pouvons
que rendre gloire au Seigneur pour Sa puissance et Sa
miséricorde ! Que tous les Jésuites (et tous les
Catholiques) puissent entendre la voix de la Vérité, et
entrer réellement au service de Jésus !
LE MONDE MALADE DES
JÉSUITES
"Aucun événement politique ne peut être correctement
appréhendé sans considération de l'implication du Vatican.
Et aucun événement d'importance dans le monde ne se produit
sans que le Vatican n'y participe, que ce soit de manière
explicite ou implicite. " (Avro Manhattan, " Chevalier "de
l'Ordre de Malte, Historien britannique / 1960 - Le Vatican
et la Politique dans le Monde)
" Les Jésuites offrent au monde en général un système
théologique selon lequel n'importe quelle loi, Divine ou
humaine, peut être enfreinte en toute impunité, et les
Bulles papales ignorées. C'est une effroyable religion; une
religion que les honnêtes gens doivent abhorrer. " (M.F.
Cusack, religieuse / 1896 - Le Pape Noir)
" Les Jésuites se rient de nous; et profitant de cette
hilarité, le serpent à sonnette s'enroule à nos pieds, et
vient nous frapper en plein cœur. " (Edwin Sherman,
franc-maçon américain / 1883 -La Troupe des Machinistes de
l'Enfer)
Il est apparu récemment sur le site
NineOneOne.nl
(site contenant d'ailleurs des dizaines de vidéos très
intéressantes sur de nombreux sujets traités sur ONCT) une
vidéo d'une quarantaine de minutes remplie de citations
faisant porter sur l'Église romaine catholique et les
Jésuites l'origine de nombreux maux et conspirations, dont
la création de la Réserve Fédérale US gérée par les familles
banquières comme les Rockefeller et les Rotschild, le
développement du Nouvel Ordre Mondial, l'assassinat de JFK,
et même le naufrage du Titanic ! Dans ce dernier cas, il est
affirmé que l'amiral Smith, qui aurait été Jésuite lui-même,
aurait été ordonné de couler le Titanic pour tuer trois
hommes très riches comptant parmi les passagers, hommes qui
se seraient opposés à la création de la Réserve Fédérale
l'année suivante. Voici le texte de l'Interview, assez long
mais aussi très révélateur:
«Eric PHELPS est l'auteur d'un ouvrage au vitriol intitulé
VATICAN ASSASSINS, ouvrage historique extrêmement bien
documenté qui montre au lecteur, avec une pluie de détails,
où se situent le VRAI pouvoir diabolique et le contrôle de
cette planète (ou en tout cas la partie qui se trouve dans
cette dimension physique). VATICAN ASSASSINS fait également
connaître au lecteur un certain nombre de vieux documents
inestimables et de manuscrits historiques que 'certaines
personnes' se sont efforcé de retirer des étagères de
pratiquement toutes les bibliothèques. La plupart de ces
documents sont d'une telle rareté, que leur remise en
circulation auprès du public est un énorme service rendu à
tous les amateurs d'histoire assoiffés de vérité. Ce
qu'écrit Eric est d'un tel intérêt, que nous avons décidé de
reprendre un certain nombre de points précis en lui
demandant de répondre à nos questions. En effet, les travaux
et les déductions d'Eric sont d'un niveau nettement plus
élevé que ce que nous avons l'habitude d'entendre dans la
sphère du conspirationnisme. Qui plus est, nous avons
remarqué non sans quelque surprise, pendant l'année écoulée,
à quel point ses travaux ont été l'objet d'attaques
hystériques et sans fondements, mais jamais frontales. Bien
que notre intention ait été d'axer principalement la
conversation sur la situation actuelle, certains points
particuliers du passé demandaient clarification.
MARTIN: j'aimerais axer cette conversation principalement
sur la situation actuelle. Mais avant d'en arriver là, je
souhaiterais clarifier une fois pour toutes un point
susceptible d'entraîner la confusion dans l'esprit de nos
lecteurs, celui concernant Les Protocoles des Anciens
Érudits de Sion. Il y a eu maintes sources et citations se
réclamant des Protocoles. Il s'agissait de faux. Ce n'était
en réalité qu'une contrefaçon, ce qui signifie qu'elle se
basait sur un document antérieur. Tout le monde pense que ce
sont les Juifs, ou les Khazars, qui sont les auteurs des
Protocoles, mais vos recherches infirment cette thèse. Qui,
à votre avis, sont les auteurs des Protocoles des Anciens
Érudits de Sion ?
ERIC: Le cardinal Bea, confesseur du pape Pie XII (le Pape
d'Hitler), était un cardinal jésuite extrêmement puissant au
sein même du Vatican. Selon Alberto Rivera, lors d'une
conversation avec le cardinal Bea, ce dernier lui révéla que
les Protocoles avaient été rédigés par des Juifs fidèles au
Pape. Mais je ne pense pas que des Juifs aient rédigé les
Protocoles. Je ne pense pas qu'on ait raconté toute
l'histoire à Alberto Rivera, pour la bonne raison qu'il
n'avait pas de " droit de savoir ". La rétention
d'information a toujours été une procédure de routine pour
les jésuites. Je pense que des éléments fidèles au Pape ont
effectivement écrit les Protocoles, mais que ces derniers
étaient des jésuites, pour citer Leo Lehmann (l'ex-prêtre
catholique irlandais qui se convertit à l'évangélisme et
fonda une mission adventiste à New York). Il déclara que les
jésuites étaient les auteurs des Protocoles, et que ce
n'était pas une nouvelle supercherie, sur la foi du document
qu'ils écrivirent au sujet de leur attaque contre les
jansénistes, intitulé Les Secrets des Anciens de
Bourg-Fontaine. Ainsi, les jésuites ont écrit les Protocoles
de la même manière qu'ils ont écrit les Secrets des Anciens
de Bourg-Fontaine, et le langage des Protocoles est
identique à celui de la réunion Secrète de Chieri (1825).
J'ai par ailleurs une citation d'un chrétien évangéliste
brillant, le prêtre catholique irlandais auquel je me
référais précédemment. Il a écrit un ouvrage intitulé
Derrière les Dictateurs, d'abord sorti en 1942 avant qu'il
n'y ait deux autres éditions. J'ai celle de 1945, dans
laquelle Le Dr. Leo Lehmann déclare que les jésuites sont
les auteurs des Protocoles. Mais avant de rentrer dans le
vif du sujet, je voudrais juste vous dire qui était le Dr.
L. H. Lehmann. Né à Dublin en Irlande, il fut d'abord éduqué
chez les nonnes et les frères chrétiens. Il entama ses
études de prêtrise au Mungret College à Limerick, puis au
Hallows College à Dublin. En 1918, il partit terminer ses
études de théologie à l'Université de Propaganda Fide à
Rome, où il fut ordonné prêtre en 1921. Il s'agit donc d'un
évangéliste, ancien prêtre irlandais, qui a eu maille à
partir avec les jésuites, et qui savait EXACTEMENT qui ils
étaient en réalité. Lorsque vous avez été impliqué dans des
procédures en justice au Vatican, vous connaissez la loi. Et
vous connaissez l'histoire de vos adversaires. Voici ce
qu'il a dit sur l'origine des Protocoles, et qu'on peut lire
en page 15 de son livre, Derrière les Dictateurs: " Bien
qu'ayant été publiés pour la première fois en Russie en
1903, les Protocoles [des Anciens Érudits] de Sion sont
originaires de France et remontent à l'affaire Dreyfus, dont
les jésuites étaient les premiers instigateurs. Il était
prévu que les Protocoles prennent effet en France, à
l'occasion du renversement du gouvernement "
judéo-maçonnique " de la République Française. Mais la
découverte de la gigantesque escroquerie de Leo Taxil, qui
avait été ouvertement soutenu par les jésuites, et la
conclusion de l'alliance franco-russe, sans oublier les
relations épineuses de l'époque entre le Vatican et le
gouvernement français, rendirent plus opportun leur
lancement en Russie. " Ces Protocoles de prétendus
dirigeants Juifs ne sont pas les premiers documents de la
sorte fabriqués par les jésuites. Pendant plus d'un siècle
avant l'apparition de ces Protocoles, les jésuites avaient
déjà eu recours à une falsification du même style, les
Secrets des Anciens de Bourg-Fontaine, contre le jansénisme
(un mouvement catholique français hostile aux jésuites
répandu dans le clergé séculaire). J'ajouterais même que les
jansénistes étaient en fait des calvinistes catholiques. Ils
croyaient en la souveraineté de Dieu. Ils croyaient en la
justification par la foi. Ils croyaient en maintes doctrines
bibliques, et c'est pour cette raison que les jésuites les
haïssaient et obtinrent même ultérieurement l'édition d'une
Bulle papale à leur encontre. Les jésuites haïssaient les
jansénistes, qui comptaient Blaise Pascal parmi leurs
membres, à un point tel, qu'ils concoctèrent ce document,
les Secrets des Anciens de Bourg-Fontaine, dans le dessein
de leur nuire.
MARTIN: en quelle année était-ce ?
ERIC: C'était au XVII° siècle, et cela se
passait en France. C'était probablement vers la fin du
siècle, puisque c'est à cette époque que Blaise Pascal
écrivit ses Lettres Provinciales. [Note: Eric se réfère à un personnage
intéressant, un peu du même acabit que le grand Nikola
Tesla. Blaise Pascal (1623-1662) était un éminent
mathématicien, physicien, théologien et homme de lettres, né
à Clermont-Ferrand. En 1647 il inventa la machine à
calculer, puis, plus tard, le baromètre, la presse
hydraulique et la seringue. Jusqu'en 1654 il passa le plus
clair de son temps entre les mathématiques (vous
rappelez-vous du triangle de Pascal ainsi que d'autres
curieuses découvertes mathématiques et géométriques ?) et
les soirées mondaines du tout Paris; puis cette année-là,
une expérience mystique le poussa à rejoindre sa sœur,
membre du couvent janséniste de Port-Royal, où il défendit
la cause du jansénisme contre les jésuites dans les Lettres
Provinciales, qui dénoncent la perversité des jésuites
(1656-7.]
MARTIN: J'en reviens maintenant à ma lecture: " L'analogie
entre les deux falsifications est parfaite; le
rassemblement secret dans la forêt de Bourg-Fontaine, le
plan des 'conspirateurs' visant à éliminer la papauté et à
instaurer la tolérance religieuse parmi toutes les nations;
le prétendu complot contre le Trône et l'Autel, et
l'établissement d'un gouvernement mondial en opposition à
l'Eglise Catholique. On retrouve la même dramatisation du
pôle négatif de l'évolution historique du monde, devant
mettre en lumière, par contraste, le pôle positif chrétien
(catholique), autour duquel doivent se rassembler toutes les
forces conservatrices, la monarchie, l'aristocratie, l'armée
et le clergé, afin de sauver le monde de l'assaut de Satan.
"
ERIC: N'est-ce point identique aux Protocoles ? A part que
dans les Protocoles, c'est le Communisme qui est visé. Les
deux documents prônent un gouvernement mondial, sous une
autorité autre que celle du Pape. C'est ce qui, dans les
Protocoles, trahit la main des jésuites, dans la continuité
des Secrets des Anciens de Bourg-Fontaine; qui plus est,
après ce document, les Secrets des Anciens de
Bourg-Fontaine, suivit un autre document important, que nous
possédons, à savoir La Conspiration Jésuite, de Leone (Le
Plan Secret de l'Ordre), publié en 1848. Ce document raconte
comment le jésuite Leone, alors novice âgé de 19 ans
résidant à Chieri, en Italie, alors qu'il furetait dans une
arrière-salle, surprit une conversation dans une autre pièce
entre le Général Jésuite Roothaan et ses provinciaux (vers
le milieu des années 1830, vers 1834), et prit des notes
depuis sa cachette. Celles-ci révèlent que le Général
Jésuite préparait l'avènement d'un gouvernement mondial
contrôlant la hiérarchie Catholique Romaine, le Pape, et les
différentes monarchies, c'est-à-dire tous les gouvernements
du monde. Tout cela est raconté dans l'ouvrage de Leone, la
Conspiration Jésuite, édité en 1848. L'ouvrage est sorti en
plusieurs langues. Il a fait le tour de l'Europe, ce qui
contribua au soulèvement populaire de 1848 contre les
jésuites, lors de la Seconde Révolution Française. Mais
cette révolution resta sous contrôle, ses leaders furent
récupérés, et l'épisode se termina par un renforcement du
pouvoir des jésuites en Europe.
MARTIN: Vous dites que les Protocoles sont une émanation de
l'Affaire Dreyfus (années 1890). Mais bien avant cela ont eu
lieu les 25 sessions du concile de Trente (1545-1563).
Pouvons-nous faire le lien qui s'impose?
ERIC: Oui. A la fin du XIX° siècle, les jésuites étaient
occupés à attiser la haine contre les juifs en Allemagne et
en France. Un homme auquel il est fait référence dans
l'Histoire Universelle du Monde de Ridpath (c'est le seul
endroit où j'en ai trouvé la trace) intitula ses travaux "
La solution à la question juive ". Hitler, plus tard, allait
y revenir, avec sa solution FINALE à la question juive.
Donc, ils développaient l'antisémitisme, à la fois en
Allemagne et en France.
MARTIN: Qui sont-ils donc ?
ERIC: Les jésuites. Les jésuites attisaient la haine dans
ces deux pays, car ils avaient été expulsés d'Allemagne en
1872 et de France en 1880. C'est pourquoi, à travers leurs
agents dans ces deux pays, ils s'en prenaient aux juifs. En
France, ils déclenchèrent l'Affaire Dreyfus, dans les années
1890. Cette affaire avait plusieurs finalités. Dont celle de
créer l'antisémitisme et de développer la haine des juifs en
France. Je répugne à utiliser le mot antisémitisme, car les
sémites ne se limitent pas aux juifs. Tout a été calculé
pour déclencher la guerre avec l'Allemagne, car le capitaine
Dreyfus a été accusé de trahison par voie d'espionnage pour
le compte du gouvernement allemand. Tout cela était un
montage. Il fut piégé, et on l'envoya pour 10 ans à l'île du
Diable, où il a souffert d'horribles tortures. Plus tard,
lorsqu'il fut rapatrié, il réussit à prouver son innocence,
et les jésuites furent montrés du doigt comme les artisans
du complot. Après que toute la France ait été mise au
courant, en 1901, les jésuites en furent de nouveau
expulsés. L'Affaire Dreyfus est l'un des cas de conspiration
jésuite contre les Juifs les plus importants à l'échelle
européenne, visant à déclencher une guerre entre la France
et l'Allemagne. Car, en effet, il faut se souvenir que les
français détestaient les allemands depuis la débâcle que ces
derniers leur avaient infligé durant la guerre
franco-prussienne de 1870. Et ils avaient soif de vengeance.
C'est pourquoi les jésuites ont attisé ce désir de vengeance
du peuple et créé un différend franco-allemand, en utilisant
les juifs pour faire monter à leur encontre une haine
raciale, qui se manifesta en France en 1942 sous le
gouvernement de Vichy, lorsque des collaborateurs aidèrent
les nazis à rassembler des convois de juifs à destination
d'Auschwitz. Et c'est à cette époque, en 1942 sous Pétain,
que les juifs furent officiellement réadmis en France. C'est
le sens de l'affaire Dreyfus.
MARTIN: Qui fut à l'origine du Concile de Trente, du Plan
Secret, etc… ? Qui y avait-il, historiquement, derrière tout
ça ?
ERIC: Eh bien, Diego Lainez succéda à Loyola en tant que
Général Jésuite. Lainez était le Général en Second. Ce fut
lui la TETE PENSANTE du Concile de Trente. Lainez, jésuite
par conviction, était de race juive. Ce point est très
important. Car c'est après que ce fait soit connu, en 1593,
que l'Ordre décida statutairement qu'AUCUN JUIF NE POURRAIT
DÉSORMAIS FAIRE PARTIE DE L'ORDRE. Ceci est d'une importance
capitale. C'est la raison pour laquelle Weishaupt n'était
pas juif. C'était contraire aux statuts de l'Ordre qu'un
juif puisse en être membre.
MARTIN: Que vient faire Weishaupt dans tout cela ?
ERIC: Weishaupt était l'instigateur des Illuminati, en
collaboration avec la Maison Rothschild; il s'agissait de
punir les monarques catholiques d'Europe et le Pape, pour la
suppression de la Compagnie de Jésus. Weishaupt n'a donc pas
agi seul. Au mois au début, il était sous le contrôle du
Général jésuite Ricci, qui décéda en 1775 en Italie.
Weishaupt leur obéissait.
MARTIN: Qui était le Général jésuite Roothaan ?
ERIC: le Général jésuite Roothaan fut le Général de la
Société des années 1830 au milieu des années 1850. Ce fut
lui qui supervisa le Plan Secret de Chieri, que Leone
surprit et au sujet duquel il écrivit.
MARTIN: C'est donc
la clé de notre conversation. Et qui était Peter Beckx ?
ERIC: Peter Beckx était le Général jésuite de la fin du
XIX° siècle et du début du XX° siècle. Ce fut lui qui donna
l'ordre de couler le Titanic.
MARTIN: Parlons de cela maintenant. Comment êtes-vous
arrivé à la conclusion historique que ce sont les jésuites
qui ont coulé le Titanic ?
ERIC: Parce qu'ils en ont tiré avantage. Ils étaient
présents, sur place, sur le navire, avant qu'il ne coule.
Une organisation aussi puissante que la Compagnie de Jésus,
qui jouissait d'un pouvoir colossal avant sa suppression,
n'a jamais changé de cap, et a toujours visé l'établissement
d'un Ordre Mondial sous l'autorité du Pape. Il est
intéressant d'étudier l'histoire de l'Ordre par rapport aux
crises nationales en germe - et ici, par rapport au Titanic.
Posons-nous la question suivante: quand bien même on ne
sait pas où ils étaient sur le moment, est-ce que la
Compagnie de Jésus a tiré parti de cette histoire ? Et la
réponse est oui. Oui, parce que cet épisode a permis la
fondation de la Fédéral Reserve Bank, qu'ils possèdent et
qu'ils contrôlent, par l'intermédiaire des Chevaliers de
Malte et de leurs avoirs. Ils ne possèdent jamais rien
directement; ils exercent toujours leur contrôle par le
truchement d'une tierce partie digne de confiance. Comment
savons-nous que les jésuites contrôlent la Federal Reserve
Bank ? Parce que la Federal Reserve Bank a servi à financer
la deuxième " guerre de 30 ans " (de 1914 à 1945), au cours
de laquelle tout ce qui s'est produit, absolument tout, est
allé dans le sens des intérêts du Vatican. On découvre que
l'homme le plus puissant d'Irlande, le jésuite Francis Browne, était sur le Titanic où il prenait des photos de
ceux qui allaient couler. Juste avant le départ de
Queenstown, en Irlande, à destination de la Mer du Nord, "
le prêtre chanceux quitta le navire ", selon les mots de
Martin Sheen, narrateur des Secrets du Titanic. Bien
entendu, c'était tout sauf de la chance; tout était
planifié. Martin Sheen, qui fut Novice jésuite de St Jacques
à Warnersville, en Pennsylvanie, était un proche des
jésuites. Ceux qui coulèrent étaient des juifs opulents qui
s'opposaient à la création d'une banque centralisée en
Amérique, en particulier John Jacob Astor, qui était un ami
personnel de Louis Brandeis, de la Cour Suprême de Justice.
Brandeis s'opposait lui aussi avec vigueur à la fondation
d'une banque centrale.
MARTIN: Astor, Guggenheim et Straus, trois juifs qui
périrent dans le naufrage du Titanic. Pourquoi accorder une
importance particulière au cas d'Astor ?
ERIC: Astor était le juif le plus riche, certains
prétendent même qu'il était l'homme le plus riche du monde.
Il était en tout cas et sans aucun doute le juif le plus
riche. Il n'avait pas davantage d'argent que le Pape, mais
il était l'homme le plus riche au monde et il n'utilisait
pas sa puissance dans le même sens que la Compagnie de
Jésus. Plus tard, son fils, John Jacob Astor IV, s'associa
au trust bancaire, ce qu'on peut vérifier sur internet;
c'est ainsi que les jésuites eurent accès à la fortune des
Astor et, depuis, en ont le contrôle. A l'époque, ils se
débarrassèrent d'Astor parce qu'ils convoitaient sa fortune,
et parce qu'ils voulaient mettre un terme à son opposition
au projet de création d'une banque centrale. En cela, ils
obéissent aux Instructions Secrètes, qui prévoient qu'ils
s'emparent des possessions des veuves et de ceux qui leur
résistent. C'est d'ailleurs précisément ce qu'ils firent
dans Le Juif Errant d'Eugène Sue. Cette histoire met en
scène une famille protestante française, les Rennepont, et
décrit l'élimination méthodique de ses divers membres par
les jésuites, visant à ce que ces derniers puissent faire
main basse sur leur fortune après l'extinction de la lignée,
à Paris, à un moment bien précis. Et c'était justement un
juif qui gérait leur fortune. C'est pour une raison analogue
qu'ils se sont débarrassé d'Astor.
MARTIN: Quelle était donc cette citation tirée du film JFK
sur le Titanic ?
ERIC: Je pense qu'Oliver Stone était manipulé par les
jésuites, qui contrôlent Hollywood. C'est la raison pour
laquelle ils ont marqué de nombreuses parties du texte de
leur empreinte. L'une des phrases où celle-ci se manifeste
est celle prononcée par Garrison lorsqu'il est assis à la
table et déclare: " Messieurs, nous devons commencer à
penser différemment. Nous devons penser comme la CIA. Blanc,
c'est noir, et noir, c'est blanc. " Ces termes sont
DIRECTEMENT issus des Exercices Spirituels d'Ignace de
Loyola [Ignace de Loyola fut le fondateur de l'Ordre Jésuite
en 1540.], lorsqu'il dit à ses adeptes qu'ils doivent suivre
l'Église Catholique hiérarchique et croire que blanc, c'est
noir, et noir, c'est blanc, si c'est ce que dit la
hiérarchie. Cela provient en droite ligne des Exercices
Spirituels. Donc, lorsque Bill, l'un des membres de l'équipe
de Garrison, est approché par un agent de la CIA, et que ce
dernier tente de le convaincre pour le gagner à sa cause,
l'agent déclare: " Des milliers de gens vont mourir. Vous
feriez mieux de vous éloigner de Garrison. Il va couler avec
le Titanic. " A cet endroit là, c'est de toute évidence un
indice qui montre que ceux qui étaient derrière l'assassinat
de Kennedy, et qui essayaient de brouiller les pistes de
l'enquête de Garrison, étaient les mêmes que ceux qui
envoyèrent le Titanic par le fond.
MARTIN: Je suis en train de lire la une d'une feuille de
chou, et le titre dit: " Les sionistes khazariens sont les
antéchrists. " Pourriez-vous expliquer ce qui se cache
derrière un tel titre, et quel plan il annonce?
ERIC: Nous savons que les jésuites, dans tous leurs plans,
honnissent les juifs. Et là, vous dites: " Mais Eric, vous
avez pourtant dit que les Jésuites avaient permis la
fondation d'Israël. " Les jésuites contrôlent les Maçons
Sionistes Juifs qui contrôlent l'Israël Sioniste. Ils
détestent la race juive. Et quand je parle des juifs, je ne
parle pas du Judaïsme. Je ne parle pas de cette religion
maléfique, qui rejette ouvertement et publiquement Jésus en
sa qualité de Messie; même Joseph a reconnu en Jésus le
Messie.
MARTIN: A un moment, en privé, vous avez parlé des milices
d'extrême-droite et avez évoqué un autre plan que ces
dernières suivraient. Pouvez-vous en dire davantage ? Avant
toute chose, je tiens à dire que cela va mettre à mal le
système de croyance de beaucoup de gens. Certaines personnes
auront probablement du mal à digérer vos propos.
ERIC: Les groupuscules et milices d'extrême-droite ont tous
un point commun; ils détestent les juifs. C'est un sacré
indicateur à mon sens. S'ils détestent les juifs, cela veut
dire qu'on leur a inculqué la haine envers les juifs, qu'ils
sont endoctrinés. Ils détestent tous les juifs; et il en va
de même pour les Black Moslems (noirs musulmans). Leur
leader Louis Farrakhan brandit ouvertement les Protocoles
des Sages de Sion et rend les juifs responsables de tous nos
problèmes, et de tous les maux dont souffrent les noirs. Les
groupes d'extrême-droite sont tous contrôlés par les
jésuites parce qu'ils sont tous anti-juifs, et qu'ils n'ont
RIEN A DIRE AU SUJET DE L'ORDRE DES JÉSUITES. RIEN DU TOUT !
MARTIN: Diriez-vous que la plupart de ces mouvements
d'extrême-droite ne savent rien de l'Ordre des Jésuites ?
ERIC: Pas leurs leaders en tout cas. Beaucoup de ces
groupes comptent des catholiques parmi leurs membres. Aucun
catholique n'ignore le pouvoir de la Compagnie de Jésus, de
leur système éducatif, ni leur pouvoir de gouverner. Nous
avons Drinin au Congrès; nous avons Mc Laughlin qui
écrivait des discours pour le compte de Nixon pour 35 000
dollars par an. Nous avons des jésuites partout dans le
gouvernement. Aucun Catholique Romain digne de ce nom,
membre de ces mouvements d'extrême-droite, ne peut ignorer
le pouvoir des Jésuites. ILS NE VEULENT PAS EN PARLER. TOUT
COMME LA PRESSE NE VEUT PAS EN PARLER.
Cette affaire Timothy Mc Veigh ? Encore un autre catholique
romain irlandais sacrifié, tout comme Kennedy, tout ça pour
créer un mouvement populaire contre les groupes
d'extrême-droite, parce qu'un bon nombre d'entre eux sont de
vrais patriotes qui aspirent à la liberté; ils veulent
conserver leurs armes; ils veulent être libres d'éduquer
leurs enfants comme bon leur semble; ce sont des gens
honnêtes, mais ils ne savent pas que leurs dirigeants sont
des pantins à la botte du Vatican. Par exemple, les Jésuites
qui contrôlent Clinton, ont fomenté l'attentat à la bombe
d'Oklahoma City pour justifier la croisade contre les
membres de ces mouvements d'extrême-droite, conservateurs,
évangélistes pour la plupart, afin de les circonscrire et
les exterminer. Mais ça n'a pas marché comme prévu. Alors
ils ont fait imploser le bâtiment. Ils se sont débarrassé de
Timothy Mc Veigh. Tout ce massacre aurait pu être évité par
un simple coup de fil de l'Archevêque de New York à l'évêque
d'Oklahoma, qui aurait fait stopper tout cela. L'objectif de
l'attentat à la bombe d'Oklahoma City était de faire naître
un sentiment hostile à l'extrême-droite. Et leurs
dirigeants, ceux qui contrôlent les organisations
d'extrême-droite, trahiraient la base, tout comme les russes
de l'Armée Blanche furent trahis pendant la Révolution
Communiste de 1917-1922. Leurs propres leaders les
trahiraient, comme Hitler a trahi ses armées de l'Est, leur
a coupé les approvisionnements, les a empêchées de prendre
Moscou, et les a laissé crever de froid dans la neige russe; tout comme Napoléon a trahi ses armées à l'Est,
abandonnant 250 000 hommes; c'est le sort qui attend nos
patriotes qui sont aujourd'hui le dernier rempart contre la
tyrannie dans ce pays.
MARTIN: Nous sommes presque arrivés au jour d'aujourd'hui.
Mais auparavant, arrêtons-nous une minute, pour reparler de
l'assassinat de JFK. Je vais citer quelques noms, ensuite
nous parlerons du rôle des jésuites dans cet assassinat et
du pourquoi de l'affaire. John Mc Cone, directeur de la CIA; le Cardinal Spellman, Archevêque de New York; Henry Luce; Carthe DeLouche; et E. Howard Hunt. Pourquoi ces noms
sont-ils si importants ? Quels sont leurs rapports ? Et
POURQUOI montrer du doigt quelqu'un comme l'archevêque de
New York, le Cardinal Sepllman, parmi tous ces gens, et
faire endosser la responsabilité de l'assassinat directement
au Vatican ? Comment justifier cela ?
ERIC: Nous savons que nous cherchons la trace d'une
conspiration, alors nous reposons la question: à qui
profite le crime ? Qui avait intérêt à la mort de JFK ? Eh
bien, nous savons, de par les travaux du grand Fletcher
Prouty, que JFK avait prévu de mettre un terme à la guerre
du Vietnam en 1965. Nous savons également que JFK avait
l'intention de mettre fin au règne de la CIA, en faisant
transférer toutes leurs opérations militaires secrètes aux
Chefs d'Etat-Major de l'Armée. Donc, la CIA et ceux qui
voulaient poursuivre la guerre du Vietnam avaient intérêt à
la disparition de JFK. Posons maintenant la question
suivante; qui voulait la guerre du Vietnam ? Nous savons
que plusieurs factions étaient pour, mais il était de
notoriété que le Cardinal Spellman était lui aussi en faveur
de la guerre. L'homme du Cardinal au Vietnam n'était autre
que Diem. Diem était un catholique romain fasciste, qui
persécutait les bouddhistes. Son frère dirigeait la Police
Secrète. Diem était donc l'homme du Cardinal au Vietnam.
Diem fut assassiné parce que Kennedy avait rappelé de Saïgon
le représentant de la CIA. En outre, pendant la guerre du
Vietnam, le Cardinal Spellman se plaisait à visiter les
différents fronts et à appeler les soldats les " soldats du
Christ ", selon l'expression d'Avro Manhattan, dans son
œuvre " Vietnam: pourquoi y sommes-nous allés ? ". Le
Cardinal Spellman voulait donc la guerre du Vietnam, et si
le Cardinal la voulait, c'est que le Pape la voulait, et si
le Pape la voulait, c'est que le Pape Noir, le Général
Jésuite, la voulait.
MARTIN: Qui était-ce ?
ERIC: Jean-Baptiste Janssens. Il décéda en 1964. De 1964
aux environs de 1983 lui succéda Pedro Arrupe.
MARTIN: Janssens avait un plan ?
ERIC: Jean-Baptiste Janssens avait un plan, qui consistait
à éliminer le plus grand nombre possible de bouddhistes, car
ces derniers étaient depuis toujours les ennemis des
jésuites. Quand les Jésuites investirent le Japon en 1873,
que firent-ils ? Ils déclarèrent hors-la-loi la religion
bouddhiste et firent en sorte que le gouvernement du Japon
ne la tolère plus. Le Bouddhisme cessa d'être la religion
d'état. Ils sont depuis toujours les ennemis des
bouddhistes. Par ailleurs, la guerre du Vietnam généra une
dette de 220 millions de dollars, contractée au nom du
peuple américain par le Congrès, qui emprunta cet argent à
la Federal Reserve Bank des jésuites. Ainsi, les jésuites
s'en mirent plein les poches. Ils tuèrent nombre
d'hérétiques et préservèrent la CIA. Souvenez vous, en effet: à l'origine,
la CIA fut fondée par Reinhard Gehlen, un
ancien général nazi, le plus sinistre de tous les généraux
d'Hitler. Ce fut l'occasion d'introduire à l'Ouest tout
l'appareil de renseignement nazi. De même, il fut introduit
à l'Est via le KGB. On les appelait " les combattants de la
liberté "; en vérité, ces SS et ces nazis travaillaient
pour le KGB. Il suffisait au Général Jésuite de contrôler le
KGB pour contrôler la CIA. Kennedy avait découvert le pot
aux roses. De plus, il réprouvait le système des coupons de
l'école publique, système dont George Bush est un ardent
défenseur. Le Vatican veut que les contribuables américains
financent les écoles catholiques, car voyez-vous, le
Catholicisme Romain, s'il est laissé à lui-même, sans
assistance gouvernementale, s'écroule. Il n'a rien à offrir.
Pas de liberté d'expression, pas de liberté de presse.
LES CATHOLIQUES NE POSSÈDENT PAS UN MÈTRE CARRE DES BIENS
FONCIERS DE L'ÉGLISE. ILS NE POSSÈDENT PAS LA MOINDRE BRIQUE
DE LEUR ÉGLISE. TOUT EST AUX MAINS DE LA HIÉRARCHIE. Ils
doivent se contenter d'obéir à leur hiérarchie, et en
Amérique ce point laisse encore à désirer. Les Catholiques
ne veulent pas de ça en Amérique. La plupart d'entre eux
jouissent de la liberté de presse et d'expression, et sont
libres de faire des bénéfices; tout ce dont le Vatican ne
veut pas. L'Amérique du Sud et l'Amérique Centrale en sont
l'exemple vivant.
MARTIN: Alors, comment expliquez-vous que la lumière sur
l'affaire Kennedy n'ait jamais été faite, autrement que par
le fait qu'on ait fait taire 100 à 200 personnes qui
savaient quelque chose affaire ?
ERIC: A cause de l'antenne américaine des Chevaliers de
Malte, qui comptait parmi ses membres des agents du FBI… Ils
contrôlent la presse ! Et à l'époque, ils contrôlaient CBS
par l'intermédiaire d'un nommé Frank Shakespeare, qui était
Chevalier de Malte. Les Chevaliers contrôlent ABC, CBS, NBC
et Time/Life. J'ajouterais également, suite à la publication
de l'interview du " Pape Noir " que nous avons fait en Mai
2000, et aux deux manuscrits que j'ai écrits depuis lors,
que je n'ai reçu aucun e-mail ni n'ai été contacté de
quelque façon que ce soit par un Catholique Romain, indigné
que je puisse prétendre que le Cardinal Spellman ait pu agir
de la sorte. Par contre, les jésuites clandestins que nous
connaissons sont entièrement d'accord et confirment que
c'est comme cela que ça s'est passé.
MARTIN: Parlons de l'Opus Dei si vous le voulez bien. Nous
avons été accusés de laisser l'Opus Dei tirer les ficelles à
l'arrière-plan, derrière le Vatican qui ne serait qu'une
simple vitrine du pouvoir, et donc derrière les Jésuites.
Avons-nous donc comploté pour éviter toute référence à
l'Opus Dei dans nos discussions ?
ERIC: Non. L'Opus Dei est une organisation subordonnée au
Pape, qui contrôle les Chevaliers de Malte, et c'est
pourquoi on trouve des Chevaliers de Malte au sein de l'Opus
Dei. Les Jésuites contrôlent l'Opus Dei à travers la
hiérarchie papale et au travers des Chevaliers de Malte.
L'Opus Dei compte parmi ses membres des hommes d'affaire et
des politiciens Catholiques Romains de premier ordre, qui se
consacrent à l' " œuvre de Dieu " (c'est la signification d'
" Opus Dei ") afin de faire du Pape le Monarque Universel du
monde, gouvernant l'humanité depuis le Temple de Salomon,
reconstruit à Jérusalem. A titre d'exemple, l'ancien
dirigeant du FBI, Louis Freeh, était membre de l'Opus Dei.
On comprend mieux l'incident de Waco, où furent exterminés
tous ces Protestants blancs; c'était l'œuvre d'Opus Dei.
D'ailleurs, un des membres de l'équipe d'intervention, le
tireur d'élite Lon Horiuchi, était un Catholique Romain
japonais. L'Opus Dei est résolu à mettre sur pied un
Gouvernement Mondial sous l'égide du Pape. L'Opus Dei fut
fondé au XX° siècle, alors que l'Ordre des Chevaliers de
Malte fut fondé au XI° siècle, et les Jésuites au XVI°
siècle, par Ignace de Loyola en 1540. Aussi, la société
ultra-secrète des Jésuites, qui contrôle les Chevaliers de
Malte, existait environ 500 ans avant l'Opus Dei. L'Opus
Dei, de même que les Chevaliers de Columbus, est une
organisation subalterne de la Compagnie de Jésus.
MARTIN: De qui est composé le Collège de Cardinaux qui élit
le Pape ?
ERIC: Le Collège des Cardinaux est VRAIMENT comme le Sénat
Romain. Le Pape n'est autre que le César. Et ce César
militaire est élu par les Sénateurs Romains, qui choisissent
leur leader pour ce qui sera le Gouvernement Mondial du 7°
César Romain, dont l'avènement est à venir. Et donc, ceux
chargés de l'élection sont les Cardinaux.
MARTIN: Le Pape actuel, en tout cas, est plutôt considéré
comme un homme fragile. A t-il bien servi leur cause ?
Est-ce pour cette raison qu'il a été autorisé à rester aussi
longtemps en place ?
ERIC: Il a été très bien. Il a parfaitement servi la cause
jésuite. Le prétendu schisme entre Arrupe et lui, la
suppression de la Théologie de la Libération des jésuites en
Amérique Centrale, tout cela n'est que mise en scène pour le
grand public. Ce Pape est totalement inféodé au pouvoir de
la Compagnie de Jésus.
La Compagnie de Jésus à démontré son pouvoir lors de Guerres
Napoléoniennes, l'assassinat du Pape Pie VI,
l'emprisonnement puis le rétablissement de Pie VII.
LA COMPAGNIE DE JÉSUS EST OMNIPOTENTE LORSQU'IL S'AGIT DE LA
PAPAUTÉ, ET C'EST ELLE QUI DÉTIENT LE POUVOIR.
De même qu'Hitler avait conçu son Troisième Reich autour de
la Papauté, la Police Secrète et les SS étaient modelés
selon les jésuites, eux-mêmes étant la Police Secrète de
l'Empire du Vatican. Ils sont les garants de l'ordre. Sans
la Compagnie de Jésus, ce seraient le Vatican, la Papauté et
toute la hiérarchie qui partiraient en lambeaux.
MARTIN: Qui a délivré la Bulle Papale qui supprimait la
Compagnie de Jésus ?
ERIC: Le Pape Clément XIV.
MARTIN: Parlons-en.
ERIC: Le Pape Clément XIV était un Franciscain. Il
s'appelait Ganganelli. Il fut élu Pape grâce à l'influence
des monarques Bourbons - le Roi Bourbon d'Espagne, le Roi
Bourbon de France, et les Braganzas du Portugal. Ceux-ci
affirmaient que viendrait un Pape qui supprimerait la
Compagnie de Jésus, car les Jésuites amassaient des fortunes
en Amérique du Sud, sans jamais reverser le moindre denier
aux rois d'Espagne et du Portugal.
MARTIN: Comment faisaient-ils pour amasser tout cet or en
Amérique du Sud ?
ERIC: Ils se servaient de leurs Réductions.
MARTIN: Qu'est -ce donc que cela ?
ERIC: Les Réductions sont des villages coopératifs; comme
les Kibboutz en Israël ou les Sovkhozes en Russie.
MARTIN: A quelle époque cela se passait-il ?
ERIC: C'était dans les années 1600-1750, pendant environ
150 ans de 'Réductions', que des Indiens Guarani vêtus de
pagnes, fournissaient la main d'œuvre pour l'exportation de
toutes les denrées du Paraguay, que les Jésuites expédiaient
dans le monde entier dans leurs " navires noirs ", ce qui
générait des profits colossaux qui leur permirent d'établir
des banques en Europe et de financer des guerres. L'un des
projets qu'ils financèrent fut celui des guerres
napoléoniennes.
MARTIN: Ce Pape, Ganganelli, supprima la Compagnie de Jésus
par une Bulle ?
ERIC: Tout à fait. Dominus Ac Redemptor. C'était le nom
formel de la Bulle.
MARTIN: Qu'est-ce qu'une Bulle ?
ERIC: Une Bulle est un document légal par lequel le Pape
s'exprime de la manière la plus forte qu'il puisse le faire.
Elle est scellée avec le " sceau du pêcheur ". Un simple
'décret' ne comporte pas de sceau. Un décret est une pièce
de moindre importance, qui peut être annulé par une Bulle.
MARTIN: Alors, ce Pape, en 1773, émit la Bulle qui devait
éliminer à tout jamais la Compagnie de Jésus?
ERIC: A tout jamais ! Après 4 ans d'enquête sur toutes
leurs intrigues, leur pouvoir, leurs richesses, leurs biens
fonciers, après 4 ans d'enquête, l'Ordre fut aboli par
Clément XIV. Et rappelez-vous, Clément XIII était sur le
point de faire la même chose, quand il fut empoisonné la
nuit précédant la parution. C'est alors que Clément XIV
arrive au pouvoir et qu'après 4 années d'investigation, il
les supprime. Et ce faisant, il déclara: " Cette
suppression signera mon arrêt de mort. "
MARTIN: Et ce fut le cas.
ERIC: En effet. 4 mois plus tard, il mourut. Il fut
empoisonné par les jésuites avec un poison nommé Aquetta.
C'est un poison lent qui lui causa de terribles, d'atroces
douleurs intestinales. Lorsqu'il fut embaumé, ses intestins
explosèrent, de sorte qu'on ne put pas voir ce Pape dans son
cercueil ouvert. La chair se détachait de ses doigts; ses
ongles noircissaient; puis sa peau noircit également, et
ses cheveux tombèrent; c'est pourquoi ils décidèrent de ne
pas laisser le Pape à la vue de tous dans son linceul. Aussi
fermèrent-ils le cercueil.
MARTIN: Alors cette Bulle Papale, qui condamnait la
Compagnie de Jésus à un démantèlement permanent, fut par la
suite cassée ?
ERIC: Effectivement.
MARTIN: Comment une interdiction permanente de l'Ordre
a-t-elle pu devenir caduque ?
ERIC: Les jésuites ont opposé l'argument selon lequel il ne
s'agissait pas d'une Bulle. Et ce, malgré les déclarations
de Thompson dans ses Empreintes des Jésuites et celles de Cusack dans le Pape Noir, qui confirment qu'il s'agissait
bien d'une Bulle, Thompson expliquant qu'elle se trouvait
dans la Librairie des Bulles à Rome. Bien que ce soit une
Bulle, les jésuites prétendirent que c'était un décret.
Aussi le Pape Pie VII les réhabilita-t-il par le biais d'une
Bulle qui " annulait le décret ". Voilà leur version.
MAIS LE FAIT EST QUE LEUR DÉMANTÈLEMENT PROCÉDAIT BIEN D'UNE
BULLE, ET QUE LEUR RÉHABILITATION (arrangée) S'EST ÉGALEMENT
OPÉRÉE PAR UNE BULLE.
MARTIN: Oui. Nous nous indignons à corps et à cris, mais
nous n'y pouvons plus grand chose. Comment les jésuites, en
Angleterre, transmettent-ils leurs instructions à la Reine ?
Quel est le siège de leur pouvoir en Angleterre ?
ERIC: Je crois que le siège de leur pouvoir en Angleterre
est l'Université de Stonyhurst. Un Lord anglais, Sir Thomas
Well, a fait don de Stonyhurst aux jésuites en 1795, je
crois bien (à peu près à l'époque de la Révolution Française
et juste avant les Guerres Napoléoniennes).
Stonyhurst devint leur fief, la forteresse depuis laquelle
ils pourraient contrôler toute l'Angleterre. Ils
s'introduisirent en Angleterre, et furent aidés en cela par
le roi George III. Le Roi George était proche des jésuites.
Depuis cette époque, tous les monarques anglais le sont
devenus. Le Roi George régna pendant un bon moment; environ
une quarantaine d'années, je pense. Et la Reine Victoria fit
de même; elle gouverna de 1837 à 1901.
Ainsi, sous les règnes de George et de Victoria, ils prirent
le contrôle total de l'Angleterre à travers Stonyhurst.
Aujourd'hui ils contrôlent l'Angleterre depuis l'Institut
Royal des Affaires Internationales. Et le Cardinal, par
l'intermédiaire duquel ils gouvernent, est l'Archevêque de
Westminster.
Ils ont donc l'Archevêque de Westminster en Angleterre, et
l'Archevêque de New York aux États-Unis. Ils contrôlent
l'Angleterre depuis Stonyhurst. Ils contrôlent les
États-Unis depuis Georgetown et Fordham. Ils contrôlent
l'Angleterre depuis l'Institut Royal des Affaires
Internationales. Ils contrôlent les États-Unis depuis le
Conseil des Relations Étrangères.
Le système est identique dans les deux pays car il s'agit
d'un Empire, celui du Vatican. C'est de cette façon qu'ils
gouvernent.
En Russie, ils contrôlent Moscou par l'entremise du
Patriarche de l'Église Arménienne. Ce Patriarche est le
pendant des Archevêques de Londres et de New York. Et à
Moscou, c'est le Patriarche qui supervise le KGB et
l'inquisition locale, c'est-à-dire le goulag. Le Patriarche
Agagianian fut nommé Cardinal par le pape Pie XII la même
année que Spellman fut fait Cardinal de l'Empire Américain.
MARTIN: Et la Mafia dans tout ça ?
ERIC: La Mafia est aux mains de Catholiques Romains
Italiens, Siciliens à l'origine. Et la Mafia prend en charge
toute la branche du crime organisé. Ils s'occupaient de la
gnôle avant sa légalisation. Ils ont pris en charge la
prostitution, le business de la drogue et la vente d'armes,
et tout cela est organisé par le Vatican, à travers les
dynasties de la Mafia (les cinq familles mafieuses de New
York).
C'est intéressant de noter que la Commission Mafieuse à New
York est située non loin de l'Archevêché de New York. Ainsi,
l'Archevêque est à proximité des caïds de la pègre. Spellman a utilisé la pègre pour l'invasion de la Sicile, en
se servant de Lucky Luciano; c'était l'Opération Underworld.
Spellman et Luciano travaillèrent ensemble à l'invasion
navale réussie " de la Sicile; c'est la raison pour
laquelle Spellman fit usage de son influence pour faire
relâcher Luciano en 1946 et le laisser retourner en Italie.
C'est ça, les rapports de Spellman avec la pègre. Et si le
Cardinal Spellman jouissait d'un tel pouvoir, chaque
Cardinal qui lui succéda hérita de ce même pouvoir. Il n'y a
aucune déperdition.
Cardinal SPELLMAN, maître de la mafia.
Une belle démonstration des liens qu'entretenait
l'Archevêque de New York avec la pègre est le cas de Frank
Sinatra. Frank Sinatra était un proche de Gambino. Gambino
fut assassiné lors d'une vaccination, par une injection de
grippe. Ils voulaient s'en débarrasser, et ils le
liquidèrent d'une injection de grippe. Frank Sinatra était
lui aussi Chevalier de Malte, c'est-à-dire sujet de
l'Archevêque de New York. C'est en effet l'Archevêque qui
contrôle les Chevaliers de Malte. Frank Sinatra, l'un des
leurs, est ami avec un ponte de la mafia.
MARTIN: Parlons de la princesse Diana. Pensez-vous que les
jésuites aient quelque chose à voir avec sa disparition ?
ERIC: Assurément, car ce sont les jésuites qui contrôlent
les Services Secrets Britanniques.
MARTIN: En quoi représentait-elle une menace pour les
jésuites ?
ERIC: En ce sens que si elle avait épousé un musulman, Dodi
Al-Fayed, cela aurait fait vaciller le trône d'Angleterre,
car elle pouvait faire valoir ses droits à travers ses
enfants. Parce que si ses fils avaient occupé un jour le
trône britannique, et si elle avait été en vie et mariée à
un prince musulman, cela aurait posé un réel problème en
Angleterre. Car chacun sait que la Reine Mère exerce une
influence non négligeable sur le Roi. Il y aurait eu par
conséquent une influence islamique sur la Reine, qui à son
tour l'aurait transmise à son fils, l'actuel Prince, voué à
devenir Roi.
MARTIN: Vous pensez donc que les instances de la Compagnie
de Jésus savaient qu'elle attendait un enfant de Dodi ?
ERIC: Je pense, oui; et c'est pour cela qu'ils l'ont
éliminée. Ce faisant, ils ont envoyé un message fort au
reste de la noblesse britannique, en substance " si vous
faites de même, voici ce qui vous arrivera." Plus tard,
elle fut inhumée dans la propriété des Windsor, dans le
cimetière où seuls les chiens sont enterrés. Elle a été
enterrée avec des chiens.
MARTIN: Quel en est le symbolisme ?
ERIC: Elle n'était qu'une " chienne musulmane " à leurs
yeux.
MARTIN: Dans le numéro de juin 2001 de The SPECTRUM, nous
avons publié un article de Sherman Skolnick dans lequel il
ne mentionne pas seulement les jésuites, mais nous révèle
l'incroyable puissance financière, le pouvoir et le contrôle
exercé en Californie et ailleurs par la Mafia japonaise, les
Yakuza. Y a-t-il un lien quelconque entre les Yakuza et les
Jésuites ?
ERIC: Absolument. Les Jésuites contrôlent les Yakuza. Pour
comprendre comment, il faut remonter à l'histoire du Japon.
En 1619, le Japon expulsa magnifiquement et justement tous
les jésuites de son Empire. Les jésuites se virent interdire
à tout jamais l'entrée sur le territoire japonais ! Ensuite,
les japonais renvoyèrent les portugais, puis les espagnols.
Les seuls qui purent continuer à commercer avec le Japon
furent les hollandais, les Protestants hollandais. Mais
lorsque les jésuites commencèrent à prendre le contrôle de
notre pays, ils prirent le contrôle de Polk. Et Polk fut
celui qui envoya le Commodore Perry au Japon.
MARTIN: En quelle année ?
ERIC: 1853-1854. C'est à cette époque qu'il ouvrit le Japon
au commerce international. Les " étrangers " purent de
nouveau entrer au Japon. Ils entreprirent de déclencher une
agitation populaire et une révolution. L'Empereur régnant du
Japon, un jeune homme de 35 ans, voulut se débarrasser des
jésuites, mais il fut assassiné. Selon Ryu Ohta, mon ami
japonais, on raconta aux japonais qu'il avait été assassiné
par la Maison de Sassoon (les Juifs). Mais en réalité,
l'Empereur fut assassiné par les jésuites, et son fils
devait devenir l'Empereur du Japon de 1873 à 1912 et le
grand-père du futur Hiro Hito. Cet Empereur était un jeune
garçon lorsqu'il accéda au pouvoir. Et il régna pendant
toutes ces années. Les jésuites en profitèrent pour
destituer le Bouddhisme de son statut de religion d'état et
pour s'arroger progressivement tous les pouvoirs en exerçant
leur contrôle sur la dynastie, puis utilisèrent le Japon
pour déclencher une guerre avec les Etats-Unis dans le but
d'éliminer le maximum de bouddhistes en Extrême-Orient et
d'affaiblir les protestants américains. Ils réussirent par
exemple à faire massacrer les missionnaires protestants
d'Extrême-Orient, alors que de leur côté les missionnaires
catholiques ne furent jamais inquiétés par l'Armée
Japonaise. Ceci est d'ailleurs tiré du magazine jésuite
America, écrit et publié en 1943 ou 1944. C'est comme ça que
les jésuites assirent leur pouvoir sur l'Empereur, et
partant, sur les Yakuza. Depuis, les jésuites détiennent le
pouvoir et entendent le conserver. Ils se sont arrangés pour
contrôler Hiro Hito, et aujourd'hui, ils supervisent les
Yakuza, au Japon et en Californie.
MARTIN: Il existe un livre appelé le Tai Pan, écrit il y a
fort longtemps. Le Tai Pan, symboliquement, ne serait-il pas
l'équivalent du Pape Noir ?
ERIC: En effet. C'est une Société Secrète. C'est une
Société Secrète japonaise qui gouverne dans les faits.
MARTIN: Théoriquement ils gouvernent en toute indépendance.
ERIC: Ils gouvernent conjointement avec le Monarque.
MARTIN: Serait-ce lui le vrai Pape Noir ?
ERIC: Le Pape Noir. Souvenez-vous que le Pape Noir a la
mainmise sur le Monarque du Japon.
MARTIN: Nous devons expliquer que la Compagnie de Jésus
n'est PAS un ordre religieux, c'est un ORDRE MILITAIRE.
ERIC: C'est bien ça. Quand ils endossent la tenue de
circonstance pour s'introduire dans un pays et y parler du
Christ, de Dieu et de religion, ce qu'ils veulent en
réalité, c'est s'approprier le pouvoir et les richesses, et
soumettre chaque pays au pouvoir temporel, Terrestre et
politique du Pape.
MARTIN: Je ne voudrais pas faire de hors-sujet, mais ne
pourrait-on pas dire " Avec les Juifs comme avec les Yakuza.
" ?
ERIC: Tout à fait. Avec les Maçons Juifs Sionistes comme
avec les Maçons Yakuza. Ils sont tous Maçons. La Maçonnerie
unifie les religions en une seule.
MARTIN: Les jésuites tirent les ficelles ?
ERIC: Ils tirent les ficelles car ce sont eux qui ont écrit
les rites maçonniques.
MARTIN: Sur quoi vous appuyez-vous pour dire cela ?
ERIC: Nous savons que les Jésuites ont rédigé les 25
premiers degrés du Rite Ecossais de Franc-Maçonnerie, depuis
le Collège de Clermont, qui devint le Collège Louis Le
Grand, à Paris. Les Jésuites ont rédigé ces rites en 1754.
Je crois que le Chevalier Ramsey en était, ainsi que le
Chevalier de Bonneville. Vous rappelez-vous les automobiles
Bonneville et Pontiac ? C'étaient des jésuites. Et nous
avons ce cher Adam Weishaupt, qui était jésuite et maçon. Et
il y avait aussi les Rothschild Lucifériens. Nous savons que
Pedro Arrupe était Maçon, lui qui était Général Jésuite.
Pedro Arrupe était Maçon et membre du Parti Communiste
Espagnol. Nous savons également que les jésuites étaient
impliqués dans la rédaction des 8 derniers degrés du Rite
Ecossais de la Franc-Maçonnerie.
Pedro ARUPPE, général des jésuites, communiste et dignitaire
franc-maçon.
MARTIN: Tenons-nous en aux Yakuza. Selon Skolnick, les
Yakuza sont à la tête de très nombreuses affaires dans ce
pays, et ils détiennent et contrôlent de très nombreuses
banques en Californie et ailleurs. Mais êtes-vous en train
de dire que ce n'est qu'une façade ?
ERIC: Ce n'est en effet qu'une façade, comme celle de
n'importe quelle autre mafia, comme la mafia italienne, qui
reste la toute première en termes de crime organisé.
MARTIN: Et dont J. Edgar Hoover, fondateur du FBI déclarait
qu'elle n'avait " jamais existé. " !
ERIC: Exactement. Pure sottise. C'est juste une façade. Ils
gèrent les biens fonciers et l'argent du Vatican.
MARTIN: Les Yakuza seraient donc la tierce partie de
confiance dont nous parlions ?
ERIC: C'est tout à fait ça, ils sont la tierce partie de
confiance. Et je serais également tenté de croire qu'il y a
un rapport avec le meurtre de Bruce Lee. Bruce Lee ne
cadrait pas avec l'Église Catholique.
MARTIN: Et il parlait trop.
ERIC: Il révélait certains secrets des arts martiaux, etc,
et il ne s'entendait pas avec le Vatican. Rappelez-vous
qu'il s'était querellé avec Hollywood, et que la plupart de
ses films étaient réalisés à Hong Kong.
MARTIN: Et son fils avait trouvé la mort peu de temps
auparavant.
ERIC: Son fils avait également été tué sur un plateau de
tournage. Son fils savait quelque chose. Et bien évidemment,
comme Jackie Kennedy, Linda Lee se réfugia dans le mutisme.
Il y a là deux meurtres dans lesquels les Sociétés Secrètes
sont impliquées.
MARTIN: Vous êtes peu loquace au sujet de Bobby Kennedy.
Vos recherches ont-elles livré des noms de personnages
impliqués dans l'assassinat de Bobby Kennedy ?
ERIC: Eh bien, nous savons que l'Officier Thane Eugene Cesar est celui qui a appuyé sur la gâchette et l'a atteint
à l'arrière du crâne avec un vingt-deux. Et l'Officier César
était employé de la Lockheed Corporation. Ce sont les
Jésuites qui, selon Avro Manhattan, contrôlent Lockheed. Et,
de la même façon que Lee Iacocca dépêche son Chef de la
Sécurité pour convoyer la limousine criblée de balles de
Kennedy de Washington à Cincinnati pour la faire réparer, je
ne sais plus quel Chevalier de Malte responsable de la
Lockheed Corporation mandate l'Officier César pour assurer
la sécurité de Robert F. Kennedy, lequel le tue par balle.
MARTIN: Que pouvez-vous nous dire à propos d'Earl Warren ?
ERIC: Earl Warren était manipulé par les jésuites lorsqu'il
était gouverneur de la Californie. Earl Warren fut l'un des
sinistres théoriciens de cet effroyable système japonais de
camp de concentration. C'était sa création. Il a déclenché
les mouvements anti-japonais pendant la II° guerre mondiale.
Les japonais sont dans l'ensemble des gens honnêtes,
pacifiques et respectueux des lois. On leur a pris toutes
leurs fermes. Le contrôle qu'ils exerçaient sur la
production leur a été ôté par des corporations Catholiques
Romaines, détenues par des Chevaliers de Malte, exactement
comme c'était arrivé aux Indiens d'Amérique. Ils pénétrèrent
jusque dans leurs cimetières pour voler tout leur or, avant
de l'expédier à Rome sous couvert de leurs missions. Donc,
Earl Warren était mouillé dans tout ça. Comme c'était un
sujet obéissant, ils le nommèrent à la Cour Suprême. Il
était le Président du Tribunal. Il était Maçon du 33° degré,
impliqué dans l'assassinat de Kennedy, et avec la décision
de la Cour Suprême de 1966, il poussa à l'amalgame, à un
mélange forcé des races, et à l'intégration avec l'affaire
Brown contre le Ministère de l'Education en 1954.
MARTIN: Je vais vous poser maintenant une question très
importante, que beaucoup de gens se posent: qu'est-ce qui
pourrait empêcher nos lecteurs de se dire que vous êtes
peut-être simplement en train de substituer le mot JUIF par
le mot JÉSUITE pour ce qui est de provoquer la haine et
l'animosité envers les jésuites ? Qu'est-ce qui nous prouve
le contraire ?
ERIC: Eh bien, pour commencer, il y a une différence
essentielle entre la Compagnie de Jésus et la race juive.
Nous ne savons pas exactement ce qu'est la race juive. Pour
ma part, je ne le sais pas. Je pense simplement que Dieu,
lui, sait. Mais il s'agit d'une civilisation très active
dans le commerce et les affaires, et ils ont leur propre
culture, leurs communautés. Les jésuites, eux, sont une
armée. Ce sont des soldats. Ils sont sous serment. Lorsque
vous recevez l'enseignement du 4° degré, on vous donne les
Instructions Secrètes. Selon un autre gentleman, il existe
un degré au-delà du quatrième, qui relève du Luciféranisme
absolu. C'est ce que disait Jim Arrabito, qui décéda
mystérieusement dans un accident d'avion en Alaska le 2
septembre 1990. Jim Arrabito était un des leaders des
Adventistes du Septième Jour, et il connaissait parfaitement
l'histoire des jésuites. Quoi qu'il en soit, la différence
entre les juifs et les jésuites tient essentiellement au
fait que les premiers sont un peuple, et les seconds un
Ordre fermement résolu à inféoder toutes les nations au
pouvoir papal.
MARTIN: Alors qu'y a-t-il de si différent dans ce que vous
dites ? Si ce n'est pas juste une théorie conspirationniste
de plus, c'est donc que vous avez des éléments pour étayer
vos propos et prouver que ce n'est pas simplement le fruit
de votre imagination ?
ERIC: D'autres ont déjà prouvé les faits. Je ne fais que
répéter ce qu'ils ont déjà dit. Si vous lisez le Pape Noir
de Cusack, elle ne fait que dire la même chose. C'était une
nonne, convertie à l'évangélisme en 1896.
MARTIN: Qu'est-ce qui lui confère autant d'importance ?
ERIC: Parce qu'en tant que nonne, elle était intimement
liée aux prêtres, et plus particulièrement aux jésuites,
avant de se convertir à l'évangélisme. Elle savait; elle a
vécu ça de l'intérieur.
MARTIN: Pourquoi ce livre est-il si important ?
ERIC: Parce qu'il a été retiré et subtilisé de toutes les
bibliothèques du monde ! Il n'en reste à ma connaissance
qu'un exemplaire qui soit à la portée du public, au British Museum.
MARTIN: en substance, vous dites que les idées force que
vous défendez, et les conclusions que vous en tirez, sont
étayées par les dires d'experts en histoire des deux siècles
écoulés ? Ce n'est donc pas que votre avis ?
ERIC: Absolument. Je ne fais que m'appuyer sur des géants.
Ce sont des personnages extrêmement brillants. Nicolini, un
Catholique Romain, converti à l'évangélisme, impliqué dans
la révolution italienne de 1848, il a dû s'enfuir et
s'exiler en Angleterre, où il écrivit sa grande Histoire des
Jésuites, prévenant l'Angleterre que si ces derniers
cherchaient déjà à détruire le pays sous Elizabeth, ils
continueraient sans aucun doute sous Victoria. Nous avons
aussi le Theodor Griesinger, l'allemand qui écrivit Les
Jésuites comme une histoire racontée à son peuple (823 pages
de documentation sur leurs faits et gestes dans tous les
pays). Et j'ai appris plus tard que c'était lui qui avait
dit que les jésuites pourraient bien planifier une autre
Guerre de Trente Ans. C'est ce qu'il écrivit en 1873. Donc,
ces personnages ont clarifié et rendu évidents les buts et
le pouvoir de la Compagnie de Jésus. Personne, au vingtième
siècle, n'a écrit l'histoire intégrale de ce qu'ils ont
accompli entre 1900 et 2000. Je souhaiterais vraiment que
quelqu'un possédant ce savoir, connaissant la grammaire et
l'orthographe, et étant capable de s'exprimer en une prose
agréable, puisse ce faire et couche sur papier une histoire
moderne de leurs agissements. Ridpath s'en approcha, mais il
acheva son travail au milieu des années 1850, avec
l'Histoire Universelle. Aucun historien digne de ce nom n'a
réalisé ce travail pour nous depuis lors.
MARTIN: Comment cela se fait-il ?
ERIC: Parce que ces jésuites tiennent tous les collèges et
universités sous leur coupe. Et ces universités se verront
refuser leurs demandes de bourses s'ils commencent à révéler
la Compagnie de Jésus sous son vrai jour. Maintenant, avec
toutes ces lois " bien pensantes ", tout ce qui pourra être
dit en toute honnêteté sur les jésuites sera récupéré en vue
d'être transformé en un crime de pensée, et cela ne
correspond pas à ce que nous faisons. Nous ne faisons que
dire la vérité.
MARTIN: Quelle solution proposez-vous pour résoudre le
problème jésuite aux Etats-Unis ? Que voudriez-vous voir se
produire dans ce pays ?
ERIC: J'aimerais voir se produire la même chose qu'en
Angleterre au 16° siècle, où plusieurs jésuites
abandonnèrent l'Ordre. C'étaient des jésuites intelligents
et puissants, impliqués dans la conspiration visant à
renverser l'Angleterre. Ils révélèrent au pouvoir en place
ce qu'ils étaient censés accomplir, et en réaction, le
gouvernement anglais expulsa les Jésuites de l'ensemble de
ses territoires, parce qu'ils étaient considérés comme des
traîtres et des conspirateurs dangereux pour le trône
d'Angleterre et l'indépendance nationale; un pays doit être
dirigé par son propre peuple. La solution consisterait à
expulser les jésuites, à les déclarer hors-la-loi et à les
bannir. Un délai de grâce pourrait être aménagé, pendant
lequel les jésuites repentants pourraient être pardonnés, à
condition de raconter ce qu'ils savent. Mais pourquoi les
jésuites se repentiraient-ils si ce gouvernement est
contrôlé par le Conseil des Relations Extérieures, qui est
lui-même sous contrôle jésuite ? Le gouvernement national -
et le gouvernement mondial - est contrôlé par les jésuites à
travers la pègre et la maçonnerie de haut rang.»
LE NOUVEAU PAPE NOIR
LUCIFÉRIEN
Les jésuites ont élu leur nouveau «pape noir»
(source le figaro)
Adolfo-Nicolas-30eme-General-Jésuites-PAPE-NOIR.
«L’évêque Buffard déclare que les Jésuites agissent comme de parfaits
caméléons, en prenant l’identité des protestants, des
mormons, des baptistes et des juifs avec l’intention de
provoquer la ruine de l’Amérique et d’amener le pays sous la
domination d’une seule religion mondiale basée à Jérusalem
et sous le contrôle de leur dirigeant, Lucifer.» Oui, l’homme connu comme le Pape Noir
contrôle toutes les décisions majeures prises par le Pape et
il contrôle en plus les Illuminati,» a dit l’Évêque
Bouffard sur les ondes radiophoniques de Greg Szymanski...
Les Jésuites ont fait plus de mal moral dans
ce bas monde que les armées réunies du Mythique Satan.». En moins d’un siècle, les Jésuites sillonnèrent le monde
et infiltrèrent les cours. Grâce à leur immense culture et
leur adresse, ils devinrent les instructeurs des princes, et
même des prélats d’autres religions, influençant et
récupérant les cultures de l’intérieur. Dès
sa naissance, l’Ordre des Jésuites constitue une offense à
la moralité publique. À peine quinze ans après la
reconnaissance officielle de sa constitution, ses membres
commencent à être chassés d’un pays à l’autre. Le Portugal
et les Pays-Bas s’en débarrassent en 1578, la France en
1594, Venise en 1606, Naples en 1622, Saint
Saint-Pétersbourg en 1815 et toute la Russie en 1820. Très
tôt, l’Ordre fut prometteur. Ce qu’il advint, nous ne le
savons que trop.»
Les Jésuites se sont organisés en une des sociétés
secrètes les plus influentes de notre planète. Leurs moyens
d’action privilégiés sont le détournement et
l’interprétation des textes anciens, afin de contrôler et
d’imposer une vision du monde conforme à leur politique
hégémonique. Les Jésuites considèrent en effet que pour
faire triompher leur cause, il faut faire table rase de tout
ce qui s’y oppose. La fin justifie les moyens. Nous voyons dans l’Ordre jésuite le pire ennemi de
l’humanité, lui qui «n’a aucun scrupule à déclencher les
guerres les plus sanglantes entre les nations pour faire
avancer sa cause.». Précisons que, si on étudie
l’Histoire et leurs œuvres, que découvre-t-on ? Que les
Jésuites ont pratiqué non seulement l’occultisme, mais aussi
la magie noire sous sa pire forme, plus que n’importe quel
autre groupe humain, et que leur puissance et leur influence
reposent dans une large mesure sur ces pratiques ! Ne prenons pas ces déclarations comme des paroles datant
d’un autre temps, car la Société de Jésus a constamment
perfectionné son programme et elle est proche de son but: «amener l’humanité à l’état d’ignorance passive, la seule
condition (…) qui sera favorable à leurs desseins de
despotisme universel.» Cinq siècles d’expérience, et l’on
ne voudrait voir dans la Société de Jésus qu’une confrérie
religieuse tournée vers l’humanitaire et l’éducation ! Le
fait qu’on ne les voient plus – alors qu’ils ont été
tellement connus auparavant – est la preuve que l’Ordre a
réussi à devenir totalement invisible.
Ce succès est dû à plusieurs siècles de combat et
d’obéissance aveugle de ses membres qui sont comme «des
cadavres entre les mains de l’Ordre». Les Jésuites se font
Rose-Croix chez les Rose-Croix, Maçons chez les Maçons, swamis en Inde, lamas au Tibet, mandarins en Chine, sans
doute rabbins et imams, et en tout cas, sorciers dans tous
les rites. Ainsi, «leurs espions sont partout, dans toutes
les couches apparentes de la société, et peuvent passer pour
sages et érudits, ou simples ou stupides, selon les ordres
reçus. Les Jésuites sont aussi bien des hommes que des
femmes, de tous les âges, et il est notoire que ceux issus
des couches sociales élevées sont employés comme serviteurs
subalternes, tout en effectuant d’autres tâches de même
nature pour aider l’Ordre à réaliser ses objectifs. Nous ne
serons jamais trop vigilants, car la Société, qui repose sur
la loi de l’obéissance absolue, peut exercer sa force en
n’importe quel point à un degré de précision infaillible et
fatal.»
Les Jésuites n’hésitent pas à faire usage du crime contre
ce qui s’oppose à leur plan, car «Un frère jésuite a le
droit de tuer quiconque est susceptible de porter atteinte
au jésuitisme.» Ainsi «Les Jésuites,
ennemis de la race humaine, ont acquis le privilège d’œuvrer
dans l’obscurité, et de détruire tout obstacle leur barrant
la route, en toute impunité.»
Pendant des siècles, les Jésuites ont orienté la
politique du Vatican et il était commun de considérer le
général de la Compagnie de Jésus comme le pape noir. En son
temps déjà, il est connu que «les généraux de l’Ordre
jouissent de la confiance sans limites des papes, qui alors
ne sont souvent plus que des outils entre les mains de
l’Ordre.
Helena Petrovna von Hahn, plus connue sous le
nom d’Helena Blavatsky, souvent désignée par ses initiales (HPB),
était l'un des membres fondateurs de la Société théosophique
et d'un courant ésotérique auquel elle donna le nom de
«théosophie» (en grec: theos, divin et sophia, sagesse),
concept antique selon lequel toutes les religions et
philosophies possèdent un aspect d'une vérité plus
universelle, opposa théosophie et jésuitisme de manière
antinomique: «La théosophie et le jésuitisme sont les deux
pôles opposés. (…) Chacun offre le pouvoir: l’un à l’homme
spirituel, l’autre à l’ego psychique et intellectuel. Le
premier est «la sagesse qui vient d’en haut, pleine de
compassion et de fruits bénéfiques, inconditionnelle et
authentique», et le second, «la sagesse qui ne descend pas
d’en haut, terrestre, sensuelle, démoniaque».» Bien conscients du problème que posait cette opposition,
les Jésuites tentèrent par tous les moyens d’arrêter H.P.B.
Au moment où elle était absorbée dans l’écriture de son
œuvre, «La Doctrine Secrète», un envoyé de l’Église catholique
fut chargé de lui offrir 25 000 francs (somme colossale pour
l’époque), afin qu’elle n’écrive rien de blâmable sur le
christianisme et l’Église. Naturellement, elle refusa
l’offre. Ils furent donc dans l’incapacité de faire disparaître
les écrits de H.P.B. Et comme ses écrits sont disséminés
dans des dizaines de livres, revues, des centaines
d’articles et de lettres issues de sa correspondance privée,
les Jésuites ont décidé d’en devenir les interprètes, à un
moment où personne ne se soucie vraiment d’une Théosophie
tombée en désuétude et balayée par le Nouvel-Âge
déliquescent. Il faut bien saisir à quel point les Jésuites se sont
acharnés sur H.P.B., à cause des informations
extraordinaires qu’elle devait révéler au monde, et parce
qu’ils savaient que cela donnerait une impulsion magistrale
à des mouvements reliés à la Gnose, lesquels ont
effectivement émergé peu après sa mort. Qu’on se souvienne
de la tentative d’assassinat dont elle fut victime,
télécommandée inévitablement par les mages noirs du Vatican,
à cause qu'elle parlait de la criminalité jésuite par expérience
personnelle.
Le Jésuitisme est le plus absolu des
despotismes – et en même temps le plus grand et le plus
énorme des abus. Alphonse de la Martine disait: «Je n’aime
pas l’Institut des Jésuites. Élevé dans leur sein, je savais
discerner, dès cette époque, l’esprit de séduction,
d’orgueil et de domination qui se cache, ou qui se révèle
dans leur politique, et qui, en immolant chaque membre au
corps et en confondant ce corpus avec la religion, se
substitue habilement à Dieu et aspire à donner à une secte
surannée le gouvernement des consciences et la monarchie
universelle de la conscience humaine.»
L’ancien Prêtre du Vatican, Gérard Bouffard
disait: «L’homme connu sous le nom de Pape noir contrôle toutes
les décisions majeures faites par le Pape (Blanc) et
contrôle alternativement les Illuminati» «Les Jésuites
sont en définitive les véritables dirigeants du Nouvel Ordre
Mondial… dans le but d’apporter un gouvernement fasciste
mondial et une religion mondiale basée sur le Satanisme et
la religion Luciférienne.»
Éric Phelps auteur d’un ouvrage Historique: «VATICAN
ASSASSIN» (Les Assassins du Vatican): «…Les jésuites, eux, sont une armée. Ce sont des
soldats. Ils sont sous serment. Lorsque vous recevez
l’enseignement du 4° degré, on vous donne les Instructions
Secrètes. Selon un autre gentleman, il existe un degré
au-delà du quatrième, qui relève du Luciféranisme absolu….»
«Voilà également le témoignage de Rauschning, ancien chef nazi, reprenant des réflexions
d’Htiler: «J’ai surtout appris de l’Ordre des Jésuites, m’a
dit Hitler… Jusqu’à présent, il n’y a jamais rien eu de plus
grandiose sur la terre que l’organisation hiérarchique de
l’Église catholique. J’ai transporté directement une bonne
part de cette organisation dans mon propre parti …. Je vais
vous livrer un secret. Je fonde un Ordre … Dans mes «Burgs» de l’Ordre, nous ferons croître une jeunesse devant
laquelle le monde tremblera… Hitler s’arrêta et déclara
qu’il ne pouvait en dire davantage…» Hermann Rauschning,
ancien chef national-socialiste du Gouvernement de Dantzig,
«Hitler m’a dit» (Ed. Coopération, Paris 1939, pp. 266,
267, 273 ss.). Un autre hitlérien de haut grade, Walter
Schellenberg, ex-chef du contre-espionnage allemand, a
complété après la guerre cette confidence du Führer:
«L’organisation des SS avait été constituée par Himmler
suivant les principes de l’Ordre des Jésuites. Les
règlements de service et les Exercices spirituels prescrits
par Ignace de Loyola constituaient un modèle que Himmler
chercha soigneusement à copier…» Le «Reichsführer SS» –
titre de Himmler comme chef suprême des SS – devait
correspondre au «Général» de l’Ordre des Jésuites et toute
la structure de la direction était calquée sur l’ordre
hiérarchique de l’Église catholique.»
Walter Schellenberg, «Le Chef du contre-espionnage nazi
vous parle» (Julliard, Paris 1957, pp. 23-24). Trois ans
après l’interdiction dans toute l’Europe de la compagnie née
officiellement l’ordre des illuminés de Bavière (quel
heureux hasard sur une période d’existence globale de
presque 500 ans), une organisation qui était déjà en
gestation depuis plusieurs années. Il est d’ailleurs établi
que Weishaupt a été formé chez les jésuites (Hollande aussi
pour info…on voit ou ça nous mène: fourbe comme un jésuite).
A mon avis, la conspiration ne consiste pas à salir les
gentils jésuites mais plutôt à détourner les vrais
responsables en montrant en première ligne l’épouvantail
qu’est le complot sioniste (qui n’est pas exempt de
responsabilités loin de là: ce sont à la fois des alliés
puissants et des idiots utiles qui en prendront pour leur
grade un jour vu qu’ils sont en première ligne) et en second
plan les illuminati (qui n’ont pas de visage pour la plupart
des gens donc retour à la case départ). Ceux à la base du
complot restent inconnu et donc ne sont pas inquiétés,
jamais. Je vous invite également à lire le serment des
jésuites qui ressemble beaucoup au serment franc-maçonnique
par certains aspects (les menaces de morts entre autre). Ce
serment est disponible à la librairie du congrès américain.
jesuites-ss. Lorsqu’une membre de «We are change» vient parler
de ce serment au général des jésuites, il fait mine de ne
pas être au courant mais la personne se fait éconduire sans
ménagement dans la foulée, on lui fait comprendre de ne plus
évoquer le sujet et de partir (quand ils évoquent le 11
Septembre, là ça ne rigole plus).
Autre info qui n’est pas anodine, le sceau des illuminati
était déjà utilisé par les jésuites en 1744, soit 26 ans
avant leur création par Weishaupt.
ducat-allemand-1744-jesuites Tout comme l’œil qui voit tout
(«all seeing eye») tant utilisé de nos jours. On notera au
passage ce qui ressemble fortement à un phœnix dont on
connait la symbolique occulte. Leur but: détruire les
gouvernements pour mieux les contrôler ensuite (Ducat-Allemand-1616-Jesuites). On comprend mieux aussi
pourquoi d’après la prophétie de Malachi, le pape François
serait le dernier pape…Quand il en aura fini avec l’église
catholique romaine, elle ne s’en relèvera pas.» (Source)
Les jésuites évoqués dans le récentisme.
Selon Fomenko, l’histoire antique ne serait qu’une vaste
invention des Jésuites aux XVIIe et XVIIIe siècles. Le point
de départ de cette théorie est l’idée que des textes ont été
mal interprétés par les historiens: certains textes
(exemple: les Croisades et la Guerre de Troie) sont
considérés comme se rapportant à des périodes différentes,
alors qu’ils parleraient du même sujet, mais rédigés par des
auteurs différents et dans des langues différentes, avec
toutes les modifications que cela entraîne (comme le nom des
villes), et c’est ce qui aurait contribué à étendre
l’histoire. (…) (Voir Les Dessous de l’Histoire et la
Nouvelle chronologie).
Sautons maintenant à nos temps modernes où
nous avons de l'information concernant le nouveau Pape Noir.
L'Espagnol Adolfo Nicolas, 71 ans, dont 46 passés au Japon,
gouvernera les 19 000 membres de la Compagnie de Jésus
(Publié le 21/01/2008 par le Figaro). Expérience
internationale et parfaite connaissance de l'Asie,
spécialiste des relations entre le christianisme
(catholicisme) et les autres cultures, doux et sociable,
c'est le profil du nouveau préposé général des jésuites.
Adolfo Nicolas, 71 ans, dont 46 passés au Japon, a été élu
samedi, à Rome, après deux tours de scrutin, par les 217
jésuites électeurs de la 35e congrégation générale de la
Compagnie de Jésus. Immédiatement averti, Benoît XVI a
accepté le choix de cet Espagnol qui devrait normalement
gouverner les 19 000 jésuites jusqu'à la fin de ses jours.
Le 29e successeur d'Ignace de Loyola, fondateur de la
compagnie, était jusqu'à présent à la tête de la conférence
des jésuites d'Asie de l'Est et d'Océanie. Il succède au
père Peter Hans Kolvenbach, 80 ans, un Néerlandais élu en
1983, mais démissionnaire. Le nouveau «pape noir» est
entré chez les jésuites en 1953. Formé à Madrid, à Rome
et à Tokyo, il a été aux Philippines entre 1978 à 1984,
avant de revenir au Japon dont il fut le provincial de 1993
à 1999. Après avoir passé quelques années en Corée du Sud,
un pays où la communauté jésuite est particulièrement
dynamique, il s'occupait ces derniers temps du sort des
immigrés dans la périphérie de la capitale japonaise.
Sa parfaite connaissance de l'Asie, des
rouages de la compagnie et de ses relations avec le
Saint-Siège en 1994, il fut le secrétaire général de la
dernière grande réunion des jésuites à Rome fait que le père
Nicolas répond au profil dessiné par les jésuites avant
l'élection. Ils n'ont pas fait le choix de la rupture en
choisissant un général indien ou sud-américain. En perte de
vitesse en Europe. Comme ses deux prédécesseurs, c'est un
Européen formé en Orient. Peter Hans Kolvenbach était au
Liban, et le père Pedro Arrupe, qui, après le concile
Vatican II, géra la crise interne de la compagnie et les
relations extrêmement tendues avec la papauté, était lui
aussi un Espagnol, Basque installé au Japon.
Ce choix répond aussi au contexte actuel de
la Compagnie de Jésus. Fondée en Europe au XVIe siècle, elle
est en perte de vitesse sur le Vieux Continent. Mais si 30 %
des jésuites sont aujourd'hui en Asie, leur centre
névralgique reste bien à Rome. Il revient donc à Adolfo
Nicolas de gérer des relations encore parfois tendues entre
les jésuites et le Pape. Benoît XVI leur a effet demandé de
respecter l'obéissance qu'ils lui doivent et leur «adhésion
totale à la doctrine catholique, en particulier sur des
points névralgiques fortement attaqués aujourd'hui dans la
culture séculière»: le syncrétisme, «certains aspects de la
théologie de la libération» entachée de marxisme, la morale
sexuelle, l'indissolubilité du mariage et la question
homosexuelle. Sur les sept derniers théologiens qui ont fait
l'objet d'une enquête ou d'une condamnation du Saint-Siège,
quatre étaient jésuites. Considérons maintenant l'Opus
Dei qui assure la relève des Jésuites.
L'Opus Dei (l'Œuvre de Dieu) a été créé en 1928 par le
prêtre Josemaria Escriva de Balaguer dans l'esprit militant
de restaurer la foi chrétienne tout en luttant contre le
communisme. La publication en 1934 de "Camino" rencontra un
immense succès qui afficha l'organisation naissante et la
fit reconnaître, d'abord par l'Église espagnole puis par
Rome. La vision politique du monde par Escriva de Balaguer
était comparable à celle de Pie XII à savoir qu'il
s'accommodait très bien du trio Mussolini, Franco, Hitler.
Josémaria Escriva avait vécu douloureusement les mesures
prises en 1931 contre les religieux, notamment l’expulsion
des jésuites (il a une grande vénération pour saint Ignace
et son confesseur est un Père de la Compagnie). L'Opus Dei a
donc été créé sous l'influence et la directive des Jésuites
afin de maintenir ses principes actifs au sein d'une
communauté diversifiée qui s'adapte au style de vie moderne.
En d'autres mots, l'Opus Dei est une forme moderne de
jésuitisme sous le contrôle de Rome, et cela pour la gloire
de la papauté qui en tire les ficelles.
Caractérisée par l'effacement personnel devant
l'institution, cette organisation travaillera dans l'ombre à
attirer l'élite et pour ce faire prospecte dans les
universités pour recruter les cadres de demain. Il s'agit là
d'une tentative de récupération des étudiants en vue de leur
incorporation à l'ordre en veillant bien à ne pas en alerter
la famille. Ainsi en Espagne, l'université de Pampelune est
un solide bastion opusien.
La force de la secte est sa hiérarchie et le secret qui
l'entoure, le devoir qu'a chacun de ses membres de ne pas
révéler son appartenance à la pieuvre. Un ennemi est plus
difficile à éliminer s'il est moins identifiable. L'Opus Dei
est un véritable groupe de pression qui agit sur les
responsables politiques d'autant plus facilement qu'il a
derrière lui une vraie puissance financière avec banques à
l'appui.
La suprématie de cette «Sainte Mafia» apparût de manière
définitive lorsqu'en 1982, le pape Jean Paul II la fit
accéder au rang de «prélature personnelle». L'Opus Dei ne
dépend donc plus de l'évêché du lieu considéré mais reçoit
ses ordres directement du pape d'où une liberté de manœuvre
beaucoup plus grande. Jean Paul II s'est ainsi constitué une
garde rapprochée qui dame le pion aux Jésuites, autre
congrégation à la main de fer. C'était bien la moindre des
choses vue l'influence de l'Opus Dei lors de l'élection de
Jean Polsky à la papauté en 1978. Mais la sollicitude du
pape ne s'est pas arrêtée là puisqu'en 1992 le fondateur de
l'Œuvre, décédé en 1975, a été béatifié suite à un procès
qui a vu, entre autres, Raymond Barre témoigner des «signes
de sainteté» du macchabée. Le pape a poursuivi
l'implantation de l'Opus Dei dans les hautes sphères en
s'entourant de conseillers y appartenant et en nommant
quelques évêques opusien en Amérique du Sud. En retour,
l'Œuvre de Dieu apporte des compétences certaines en matière
de propagande et de finances, s'occupant en particulier de
la diffusion du livre «Entrez dans l'espérance» (1994), un
entretien avec le gourou des chrétiens. JP2 aura, pendant
son règne agit en vrai despote pour armer son bras.
L'Opus ne se contente pas de l'appui du Vatican mais
s'infiltre aussi dans le milieu politique et a connu son âge
d'or sous Franco. A partir de 1956 des disciples d'Escriva
de Balaguer accèdent à des postes de ministres dans le
gouvernement franquiste. Le futur roi Juan Carlos a
d'ailleurs été élevé par un membre de l'Opus. En 1969, 12
ministres espagnols sur 19 appartiennent à la «mafia de
Dieu». Après la période socialiste, l'organisation retrouve
le chemin du pouvoir grâce au Partido Popular de José Maria
Aznar. Ce sont en effet trois personnalités politiques liées
à l'Opus qui se voient confier des postes ministériels. De
la même manière qu'au Vatican, le Partido Popular s'efforce
de placer des membres de l'Opus dans divers postes de haute
responsabilité et l'Espagne est à nouveau menacée par la
mafia catholique.
La France n'est pas, on s'en doute, à l'abri de ces
intrusions. En plus de Raymond Barre, déjà cité, les
sympathies de certains politiciens de droite envers
l'institution secrète sont connues. Ces personnages sont à
rechercher parmi les militants catholiques "bien-pensants"
les plus actifs. Il est assez paradoxal que l'expression
"bien-pensant" soit synonyme de "pensée réactionnaire et
immobiliste". Le premier gouvernement Juppé comportait deux
de ces apôtres: Hervé Gaymard, secrétaire d'État aux
Finances et son épouse Clara Lejeune-Gaymard, directeur de
cabinet de Colette Codaccioni. Hors des frontières
françaises et espagnoles, l'organisation mafieuse offre de
la sympathie aux yeux du président péruvien Alberto
Fujimori, du président de la Commission Européenne de
Bruxelles Jacques Santer, ainsi que pour plusieurs familles
royales européennes et possède comme membre le président du
Comité International Olympique Juan Antonio Samaranch-Torello.
La secte, gourmande, a su se constituer un vrai empire
financier qui s'est vu sérieusement ébranlé par quelques
scandales. La première banque tombée dans ses tentacules fut
le Banco Popular Español dans les années 50 suivi par
d'autres banques ibères. Le scandale le plus retentissant
eut lieu en 1969 avec l'affaire Matesa: 700 millions de
francs disparurent par l'opération du Saint Esprit. Une
banque française a même été contactée par l'entremise du
père de l'ex-président Valéry Giscard d'Estaing.
L'Opus Dei aura donc grandement bénéficié de l'accession à
la papauté de Karol Wojtyla, un ami de longue date. La
secte contient tous les traits caractéristiques de
l'organisation mafieuse: puissance financière, secret,
infiltration dans la vie politique. Ce n'est que par une
vigilance de tous les instants que nous pourrons anéantir la
bête immonde. Josemaria Escriva de Balaguer a été canonisé le 6 octobre
2002.
Les activités de la
droite chrétienne s’effectuent souvent dans l’ombre, comme
en témoigne la troublante ascension de l’Opus Dei. Milice
religieuse au comportement de secte, héritière d’un
anticommunisme militant, puissance à la fois économique et
politique, l’Œuvre exerce une influence multiforme sur
l’Église, mais aussi sur les pouvoirs temporels, qu’elle
cherche à infiltrer. On retrouve ses proches jusque dans le
gouvernement de M. Alain Juppé. Mais cette garde blanche du
Vatican, très liée au pape Jean Paul II dont elle a permis
l’élection, suscite aussi des résistances. Au nom de leur
foi, bien des chrétiens rejettent la «dictature spirituelle» de l’Œuvre et craignent que cette
«arme du pape» ne soit
à double tranchant et ne se retourne un jour contre lui.
Par une politique de
nominations épiscopales qui ne tient guère compte des
souhaits exprimés par les Églises locales, Jean Paul II mène
son entreprise de restauration, utilisant tous les moyens à
sa disposition: doctrinal, disciplinaire et surtout
autoritaire, avec l’aide d’un certain nombre de mouvements «musclés» traditionalistes, souvent sectaires et
politiquement à droite, tout à sa dévotion.
Ils font partie
du «renouveau charismatique» ou ont pour noms: Comunione e Liberazione, organisation italienne née dans les
années 70; les Focolari, mouvement lancé en 1943 à Trente;
le Néocatéchuménat, fondé à Madrid en 1964; les
Légionnaires du Christ, groupe ultra-secret constitué au
Mexique dans les années 40, et surtout l’Opus Dei (l’«Œuvre de Dieu»). Ce dernier mouvement fut créé en 1928 par
le Père Escriva de Balaguer.
L’Opus Dei, qui
jouit de l’appui inconditionnel de l’évêque de Rome,
s’infiltre dans tous les échelons de la hiérarchie
catholique. Est-il l’arme secrète du pape dans la
reconquista catholique ou Jean Paul II est-il le prisonnier
inconscient de cette «mafia blanche» dans sa propre
conquête du pouvoir ?
Le président Jacques
Chirac a-t-il nommé des membres de l’Opus Dei au
gouvernement de M. Alain Juppé ? La question peut paraître
saugrenue, sachant le peu d’attrait du fondateur du RPR pour
la «chose cléricale», mais la composition du gouvernement
devait satisfaire les nombreuses composantes de la droite
française qui avaient soutenu la candidature du maire de
Paris, dont le puissant lobby catholique conservateur. Si on
a souligné la proportion relativement élevée de femmes dans
ce cabinet - douze ministres ou secrétaires d’État sur
quarante-deux membres -, on a moins relevé la coloration
bien-pensante de ces ministres.
Mme Colette
Codaccioni, ministre de la solidarité entre les générations,
mère de cinq enfants et ancienne sage-femme, se définit
comme «chrétienne et pour l’éducation à la vie»; Mme Elisabeth Dufourcq, secrétaire d’État à la recherche, est
l’auteur d’une thèse sur les congrégations religieuses
féminines, dont elle a tiré un livre intitulé Les
Aventurières de Dieu; Mme Anne-Marie Idrac, secrétaire
d’État aux transports, est la fille de l’un des pères
fondateurs du Mouvement républicain populaire (MRP), parti
catholique, et militante elle-même de leur héritier: le
Centre des démocrates sociaux (CDS); et Mme Françoise de
Veyrinas (CDS), secrétaire d’État aux quartiers en
difficulté, est issue d’une famille toulousaine catholique
militante.
On peut s’interroger
sur l’entrée au gouvernement et dans les cabinets de deux
personnes «proches» sinon membres de l’Opus Dei: M. Hervé
Gaymard, secrétaire d’État aux finances, et son épouse, Mme
Clara Lejeune-Gaymard, directeur de cabinet de Mme Colette Codaccioni, fille du professeur Jérôme Lejeune (décédé en
1994), fondateur du mouvement anti-avortement «Laissez-les
vivre«, nommé par Jean Paul II au Conseil pontifical pour la
famille et membre de l’Opus Dei. Un autre gendre du
professeur Lejeune, le philosophe Jean-Marie Meyer, ne cache
pas son appartenance à l’Œuvre. Il est également membre du
Conseil pontifical de la famille. Selon la revue catholique
Golias, «la fille et le gendre du professeur Lejeune sont à
l’Opus Dei», et l’affirmation est reprise par la revue
Maintenant: «Jacques Chirac a placé l’opusien Hervé Gaymard
[député de la Savoie] dans son équipe de campagne
présidentielle.»
Qu’il soit
impossible de vérifier n’est guère surprenant: le
mouvement cultive le secret depuis ses origines. Dans
les constitutions (secrètes) rédigées en 1950, l’article 191
précise: «Que les membres numéraires et surnuméraires
sachent bien qu’ils devront toujours observer un silence
prudent quant aux noms des autres associés; et qu’ils ne
devront jamais révéler à quiconque qu’ils appartiennent
eux-mêmes à l’Opus Dei.» Lorsque les constitutions furent
connues, devant les critiques répétées, de nouveaux statuts
furent rédigés en 1982 où on peut lire (article 89): «[Les
fidèles de la Prélature] ne participeront pas collectivement
aux manifestations publiques de culte comme les processions,
sans pour autant cacher qu’ils appartiennent à la Prélature.» Prête-noms et sociétés écrans.
Malgré cette
apparente concession à la transparence, l’Opus continue de
pratiquer le secret, d’utiliser prête-noms et sociétés
écrans, sous prétexte d’«humilité collective» et d’«efficacité apostolique» !
«Parce qu’il se refuse à toute
transparence, l’Opus Dei excite la curiosité et l’hostilité,
suscitant même quelquefois des fantasmes de complot [3]».
Nombreux sont ceux
qui sont donnés comme membres ou sympathisants. M. Raymond
Barre a témoigné au procès de béatification d’Escriva de
Balaguer, attestant les «signes de sainteté» du fondateur
de l’Œuvre. Dans l’entourage de M. Philippe de Villiers, on
désigne Mme Christine Boutin, secrétaire national du CDS et
député des Yvelines, le prince Michel Poniatowski, ancien
ministre de l’intérieur, et Mme Françoise Seillier,
coordinatrice des très réactionnaires associations
familiales européennes. Dans le monde des affaires, on cite
les noms de ceux qui ont donné des conférences au Centre Garnelles de l’Opus, à Paris: M. Claude Bébéar, le patron du
groupe des assurances AXA, M. Michel Albert, patron des
assurances AGF, M. Didier Pineau-Valencienne, PDG du groupe
Schneider et M. Louis Schweitzer, patron de Renault.
Plusieurs familles royales d’Europe auraient montré de la
sympathie pour l’Opus: Otto de Habsbourg en fit la
propagande, alors que l’archiduc Lorenz d’Autriche en serait
membre. Le roi Juan Carlos de Bourbon fut élevé par des
prêtres de l’Œuvre tandis que le secrétaire de sa femme
Sofia appartenait au mouvement. Le président du Comité
international olympique, M. Juan Antonio Samaranch-Torello,
ancien ministre de Franco, en fait également partie.
La discrétion, qui
sert d’une part à faire du prosélytisme auprès des jeunes à
l’insu de leurs familles (lire «Ça n’a rien à voir avec
Dieu») et d’autre part à tisser une toile invisible dans
tous les secteurs de la société, s’explique d’abord par le
contexte où est né l’Opus Dei, dans l’Espagne franquiste.
Fondée à Madrid en
1928 par un jeune prêtre, Josemaria Escriva de Balaguer,
cette «Œuvre de Dieu» ressemble quant à son but -
sanctifier le travail de tous les jours - aux mouvements
d’Action catholique qui voient le jour en France et en
Belgique à la même époque. N'oublions jamais que l'Action
catholique a été impliquée, sous la direction d'Hitler et du
pape Pie XII, directement dans des massacres des plus
horribles de la population Serbe Orthodoxe lors de la
deuxième grande guerre. Née dans les années précédant la
guerre civile espagnole, l’Opus Dei reste fortement marquée
par ce contexte, ce qui explique son attachement
inconditionnel à l’appareil ecclésiastique préconciliaire,
sa haine obsessionnelle du communisme et son goût immodéré
pour la clandestinité.
Bien qu’Escriva de
Balaguer ait prétendu avoir «découvert» le principe de la
sanctification de la vie quotidienne, l’idée est aussi
vieille que l’Évangile. Beaucoup de saints l’ont enseigné,
comme la carmélite Thérèse de Lisieux. Très vite,
l’inspiration première de l’Opus a été pervertie par la
personnalité de son fondateur: petit-bourgeois, ambitieux,
coléreux et vaniteux. Le secret de son succès ? Une
fougue et un charisme personnel qui subjuguaient ses
proches.
La première
perversion fut la «cléricalisation» de l’Œuvre. Elle se
prétend toujours «laïque» mais ce sont les prêtres qui
détiennent le vrai pouvoir et occupent tous les postes de
commandement. Et les non-clercs, qui représentent 98 % des
membres, sont présentés comme «des gens ordinaires, qui
vivent dans le monde» mais ressemblent plus à des
religieux, par leurs «vœux» (rebaptisés «liens
contractuels») de pauvreté, chasteté et obéissance, qu’à
des laïcs. Beaucoup plus préoccupés de droit canon que de
théologie, Escriva et ses disciples ont constamment manœuvré
pour faire reconnaître à l’Opus le statut juridique qui lui
convient le mieux.
D’abord défini comme
«pieuse union» réunissant des laïcs, l’Opus Dei est
devenu, en 1947, le premier «institut séculier» de
l’Église, avant d’arracher à Jean Paul II - bien plus
favorable à l’Œuvre que ses prédécesseurs Jean XXIII et Paul
VI - le titre convoité de «prélature personnelle».
Ce statut enviable,
taillé sur mesure pour l’Opus, lui accorde les attributs
d’un véritable diocèse sans la limitation territoriale.
L’actuel prélat de l’Opus, Mgr Javier Echevarria Rodriguez,
évêque titulaire de Cilibia, relève directement du pape,
soustrait à l’autorité des évêques diocésains, malgré la
fiction qui veut que les membres laïcs de l’Opus dépendent
toujours juridiquement de leur évêque.
La deuxième
perversion fut politique. Le jeune Escriva de Balaguer vécut
la guerre civile en Espagne comme une lutte entre
catholiques et communistes, en qui il voyait l’incarnation
du mal. Sa vision du monde en fut déformée et, tout comme
Pie XII, il minimisa l’horreur du nazisme, et même la
gravité de l’holocauste, y voyant un rempart «providentiel» contre le communisme. Vladimir Felzmann, ancien membre de
l’Opus, rapporte une conversation avec Escriva qui en dit
long. Après avoir maintenu que le christianisme avait été
sauvé du communisme par la prise de pouvoir du général
Franco avec l’appui du chancelier Hitler, il ajouta: «Hitler
contre les juifs, Hitler contre les slaves, c’était Hitler
contre le communisme.»
Cette indulgence
pour le fascisme mène à l’engagement de l’Opus dans le
franquisme. En fait, les sentiments de Franco envers Escriva,
qu’il avait connu jeune curé, étaient ambigus. Dans sa
biographie romancée de Franco, Manuel Vasquez Montalban fait
dire au Caudillo: «Ayant fréquenté pendant près de vingt ans
des membres de cette institution, j’ai pu constater la
diversité de leurs choix concrets; mais, à l’évidence, ils
étaient tous marqués du sceau d’une secte élue pour sauver
le monde depuis le haut de l’échelle.»
Pour sortir de la
crise économique apparue en 1956, Franco s’entoure
progressivement de ministres appartenant à l’Opus. Lorsqu’il
songe à rétablir la monarchie, en la personne de Don Juan de
Bourbon, pour lui succéder, l’Opus Dei mise sur son fils,
Juan Carlos, qui est entre les mains d’un précepteur de
l’Œuvre, Anael Lopez Amo. En 1969, Franco proclame Juan
Carlos héritier de la Couronne. Quelques mois plus tard, le
triomphe de l’Opus est complet: sur 19 ministres du neuvième
gouvernement du général Franco, 12 sont membres de l’Opus
Dei. Le tournant politique de l’Œuvre est engagé.
La troisième
perversion fut théologique. D’abord, l’accent exclusif mis
sur «la sanctification par le travail» favorise le culte
de la réussite matérielle et le règne du capitalisme
libéral. Ensuite, l’Opus est tombé dans le piège de
l’intégrisme. Le théologien Urs von Balthasar (un des
maîtres à penser de Jean Paul II qui ne saurait être
soupçonné de progressisme) a décrit l’Opus Dei comme «la
plus forte concentration intégriste dans l’Église».
«L’intégrisme, écrit-il, s’efforce pour commencer d’assurer
le pouvoir politique et social de l’Église, en recourant à
tous les moyens visibles et cachés, publics et secrets.»
Outre un manque de
transparence, l’intégrisme se caractérise par la
prétention de détenir la vérité. Or l’Opus est décrit
dans la revue interne du mouvement, Cronica, comme «le
reste saint, immaculé, de la véritable Église», fondé pour «sauver l’Église et la papauté».
Quatre ans après la fin du Concile, le Père Escriva
déplorait un temps d’erreur dans l’Église: «Le mal vient
du dedans et d’en haut. Il y a une réelle pourriture, et
actuellement il semble que le Corps mystique du Christ soit
un cadavre en décomposition, qui pue.»
Mgr Escriva de
Balaguer aurait sans doute mieux fait de s’occuper de ses
brebis galeuses. Une série de scandales financiers touchant
des membres de l’Opus a révélé au grand public les activités
de «la sainte mafia» ou «la franc-maçonnerie blanche»,
comme l’appelleraient désormais ses détracteurs. Car
derrière la fiction d’une association purement spirituelle,
«famille pauvre, riche seulement de ses enfants», gravite
une nébuleuse de sociétés, de banques et de fondations,
dirigées anonymement par des membres de l’Opus.
Dans les années 70,
alors qu’Escriva vitupérait l’Église en décomposition, ses
amis mettaient en place le réseau financier qui allait
permettre à l’Œuvre de jongler avec des millions de dollars.
La plus importante de ces institutions est la fondation
Limmat, créée à Zurich en 1972, liée à des banques ou
fondations en Espagne (la Fundacion General Mediterranea),
en Allemagne (la Fondation Rhin-Danube ou encore l’Institut
Lidenthal) et en Amérique latine (la Fundacion General
Latinoamericana au Venezuela).
Aujourd’hui, l’Opus
est tout-puissant à Rome. Son ascension a été couronnée par
la béatification de Mgr Escriva de Balaguer par Jean Paul II
- un ami de longue date de l’Œuvre - en 1992, dix-sept ans
seulement après sa mort, à l’issue d’un procès expéditif, où
seuls les témoignages positifs ont été retenus. Déjà évêque
de Cracovie, Mgr Karol Wojtyla venait à Rome à l’invitation
de l’Opus, qui l’hébergeait au 73, viale Bruno-Bozzi, dans
une belle résidence de la banlieue cossue de Rome. L’Opus a
continué à se montrer généreux envers le pape polonais, par
exemple en participant au financement de Solidarnosc.
Le cardinal Wojtyla
était le candidat de l’Opus à la papauté. C’est le cardinal
König, archevêque de Vienne et proche de l’Œuvre, qui a joué
un rôle déterminant dans son élection. Outre le changement
de statut et la béatification d’Escriva - deux décisions qui
ont soulevé une vague de critiques à travers le monde -, le
pape s’est entouré de membres de l’Opus. Parmi ses proches
collaborateurs, on peut citer ses quatre chapelains, Joachim
Pacheco, Klaus Becker, Fernando Ocariz et Felipe Rodriguez,
son porte-parole laïque, numéraire de l’Opus, M. Joaquin
Navarro Valls, et le cardinal Martinez Somalo, ancien
substitut proche de l’Opus. M. Alberto Michelini, député
national de l’ex-Démocratie chrétienne et membre de l’Opus,
est conseiller du Vatican pour les questions de télévision
et M. Gianmario Rovero, lui aussi membre, est conseiller
financier.
Les congrégations
romaines ont également de nombreux membres «opusiens», et
celle chargée de la cause des saints, qui a statué sur la
béatification d’Escriva, en a trois, dont Rafaello Cortesini,
chef de bureau. Le cardinal Palazzini, ami de l’Œuvre, en
était le préfet lorsque la cause d’Escriva fut introduite en
1981, et Mgr Javier Echevarria Rodriguez, l’actuel prélat de
l’Opus et successeur d’Escriva, était consultant !
Mieux, le pape a
nommé de nombreux membres de l’Opus évêques en Amérique
latine (sept au Pérou, quatre au Chili, deux en Équateur, un
en Colombie, un au Venezuela, un en Argentine et un au
Brésil). Le Pérou a été choisi comme tête de pont de
l’offensive de l’Opus en Amérique latine à cause du
rayonnement du théologien péruvien Gustavo Guttierez, «père» de la théologie de la libération, honnie par Escriva et
ses disciples. Le président Alberto Fujimori, proche de
l’Opus, est un ami de Mgr Luis Cipriani, archevêque
d’Ayacucho, qui dirige l’Opus au Pérou.
En Europe, le cas le
plus contesté fut l’imposition de l’opusien Klaus Küng à
Feldkirch, en Autriche. Mais la récente nomination de Mgr
Fernando Saenz Lacalle comme archevêque de San Salvador a
choqué encore davantage, puisque c’est l’ancien siège du
martyr Mgr Oscar Romero, assassiné par l’extrême droite,
alors que le nouvel évêque - un Espagnol de surcroît ! -
appartient non seulement à l’Opus, mais était l’évêque des
armées...
A part l’Italie,
l’Espagne et l’Amérique latine (y compris le Mexique) sont
les régions où l’Opus Dei rencontre le plus grand succès. En
Espagne, si l’Œuvre a dû rester dans l’ombre sur le plan
politique depuis l’arrivée au pouvoir des socialistes, elle
attend son heure. Avec le retour prochain plus que probable
de la droite du Parti popular de José Maria Aznar, un ami de
l’Opus, celui-ci aura quatre ou cinq ministres, dont les
députés Juan Trillo, Loyola de Palacio et Isabel Tocino. En
outre, l’armée est commandée par plusieurs numéraires.
Bien que l’Opus ait
trouvé plus de résistance dans les pays non latins, surtout
anglo-saxons, il s’implante progressivement aux États-Unis
où l’on compte plus de 3 000 membres répartis dans
soixante-quatre centres, la plupart situés près des campus
universitaires. Plusieurs aumôniers universitaires se sont
plaints des «méthodes clandestines» utilisées par le
mouvement, ainsi que de son «comportement sectaire».
En Grande-Bretagne,
l’Opus maintient un profil bas depuis les révélations, en
1981, de M. John Roche, ancien directeur du mouvement,
aujourd’hui professeur à Oxford qui publia dans «The Times»
un sévère réquisitoire contre l’Opus, documents secrets à
l’appui. Qualifiant l’Œuvre d’«Église dans l’Église», et de
«psychologiquement dangereuse pour ses propres membres»,
il cite des articles de Cronica proclamant que «l’Église
catholique s’est écartée de son chemin originel, et que le
devoir de l’Opus Dei est de s’étendre dans le monde par tous
les moyens. Il n’existe pas d’autre voie de salut».
En France, le succès
de l’Opus est plus mitigé. Malgré les sympathies de
plusieurs hommes politiques, l’Œuvre n’a jamais réussi à
trouver un parti à sa dévotion, même s’il existe de nombreux
centres et associations qui lui sont liés.
Mais la nouvelle
stratégie de l’Œuvre est d’infiltrer les organisations
internationales, comme les Nations Unies, l’Unesco ou
l’OCDE. Le Parlement européen à Strasbourg et la Commission
à Bruxelles sont ses lieux de prédilection, et le nouveau
président de la Commission, M. Jacques Santer, un ami. Des
parlementaires européens, comme M. Ignacio Salafranca du
Parti populaire espagnol, sont membres de l’Opus, tout comme
le Portugais Fernando Perreau de Pininck, membre du cabinet
du très libéral Britannique Leon Brittan. A Bruxelles,
l’Opus agit clandestinement, comme à son habitude. Exemple:
le bulletin hebdomadaire Europe Today, en espagnol, français
et anglais, envoyé depuis Bruxelles dans le tiers-monde, et
notamment en Amérique latine, où il est distribué
gratuitement. Se présentant comme «une agence de presse
internationale, spécialisée dans la santé, les problèmes de
société et l’éducation», il défend les positions les plus
réactionnaires de la droite catholique. Le numéro 124, du 2
août 1994, par exemple, titre à la une: «Les méthodes
naturelles du contrôle des naissances sont efficaces à 99 %» tandis que les méthodes
«artificielles» ne sont sûres
qu’à 50 %. Le label Opus Dei n’apparaît nulle part sur cette
publication, qui reçoit une subvention de la Commission de
Bruxelles. Or le rédacteur en chef appartient à l’Opus tout
comme d’autres journalistes accrédités à la Commission.
Autres points
stratégiques en Belgique que l’Opus a tenté d’investir:
l’Institut Robert-Schuman et l’Université catholique de
Louvain. Le premier est une école de journalisme fondée par
l’homme d’affaires néerlandais Piet Derksen, proche de
l’extrême droite catholique, pour fournir des «journalistes
catholiques sûrs» à l’Europe de l’Est et au tiers-monde.
Parmi les professeurs on retrouve l’opusien Andres Garrigo,
directeur de Europe Today...
A Louvain, en
revanche, la bataille menée par l’Opus fut perdue grâce à la
ténacité du vice-recteur, le Père Gabriel Ringlet. Il a
refusé de renouveler le bail de deux résidences pour
étudiants ouvertes sur le campus par l’Opus, en interdisant
à celui-ci de distribuer sa littérature aux étudiants aussi
longtemps qu’il triche sur son identité. Cette décision a
été prise à l’unanimité par le conseil d’administration de
l’université. «L’Opus ne vise que l’élite de la société,
explique le Père Ringlet, ce qui est inacceptable pour notre
université. Je ne peux pas voir ma foi là-dedans. La quête
de la perfection a quelque chose de très orgueilleux et de
malsain. Je ne peux accepter une religion qui lave plus
blanc que blanc... la couleur des sépulcres ! Car, au bout
du chemin, on trouve toujours l’exclusion, le racisme. En
ces temps de montée de l’extrême droite, on ne se prémunit
peut-être pas assez contre les dictatures spirituelles.»
C’est bien d’une
dictature qu’il s’agit, qui risque de prendre la papauté en
otage. Cette «arme du Pape» est à double tranchant et
pourrait se retourner contre lui.
DIRECTION
SPIRITUELLE DANS L'OPUS DEI
Afin
de mieux appréhender ce sujet, il est important de préciser
que le gouvernement de cette institution, à tous les
niveaux, n’est pas individuel mais collégial: nul ne peut
gouverner seul, les décisions se prennent toujours en commun
au sein d’un conseil composé d’autres directeurs, nommés
eux-mêmes par des supérieurs hiérarchiques. Ce détail permet
de mieux comprendre que les informations obtenues dans la
direction spirituelle ne sont jamais traitées par une seule
personne. Cette direction spirituelle personnelle dans
l’Opus Dei comporte toute une série de caractéristiques que
nous allons exposer de façon synthétique.
Tâche propre au
gouvernement de l’institution, elle revient aux directeurs
eux-mêmes, qui ne font qu’exécuter une mission reçue de
leurs supérieurs. La direction spirituelle personnelle est
donc l’affaire de cette organisation collégiale, bien que
l’acte lui-même soit délégué à un seul membre, qui
communique - sans le consentement de l’intéressé - à ses
supérieurs hiérarchiques les informations reçues sur la
conscience de ce dernier. Ensuite, cette organisation
collégiale fait transmettre à l’intéressé les indications de
direction spirituelle qui lui semblent les plus appropriées.
Ainsi l’institution n’hésite pas à utiliser des éléments
extérieurs pour gérer l’intimité des personnes. La direction
spirituelle personnelle est obligatoire pour tous les
membres, ceux qui se sont engagés dans le célibat doivent
s’y soumettre chaque semaine. On impose à chacun, même
aux prêtres, un directeur spirituel laïc issu de la classe
dirigeante] et nommé par le gouvernent de l’Opus Dei. On
impose aussi à chaque membre un prêtre avec qui il doit se
confesser. Le conseil spirituel de celui-ci est soumis aux
décisions des directeurs et directrices laïcs avec lesquels
il ne peut être en désaccord. Hormis ce directeur laïc
et ce prêtre, tous les autres pasteurs de l’Église sont
considérés comme de mauvais pasteurs: il est interdit de se
confier à un prêtre non membre de l’institution, sous
prétexte de ne pas vivre le bon esprit. Personne ne peut
échapper à cette règle. Il n’y a donc aucune liberté dans le
choix de son propre directeur de conscience. Chacun doit
obligatoirement ouvrir son âme au directeur spirituel laïc
qui lui a été attribué, en lui dévoilant les détails les
plus intimes de sa vie (péchés et pensées inclus).
L’institution, dans la formation qu’elle inculque à ses
membres, affirme que cette exigence n’est que l’expression
d’une indispensable sincérité envers Dieu.
Le directeur
spirituel ne garde pas pour lui les secrets qui lui ont été
confiés. Par bon esprit, il doit faire un rapport oral et
écrit à ses supérieurs hiérarchiques sur les
confidences reçues de toutes les personnes dont il a la
charge. Ces confidences sont classées avec soin et
communiquées à d’autres si nécessaire. Seuls les directeurs
sont au courant de cette pratique, mais n’oublions pas que
la direction spirituelle est une tâche du gouvernement de
l’Œuvre. Ainsi, lorsque quelqu’un change de centre,
d’activité ou de pays, un rapport sur sa conscience est
envoyé aux directeurs du lieu de sa destination, accompagné
des indications sur le comportement à avoir avec lui. Cette
confusion abusive entre ce qui est intime et ce qui ne l’est
pas, atteint son paroxysme, lorsque par des subterfuges
soi-disant légaux, le secret de la confession est tout
simplement violé. Nous nous trouvons donc face à un
véritable régime légalisé d’administration et de violation
des consciences car de nombreuses personnes ont accès à
ces fiches de renseignements. Cette intrusion dans
l’intimité des membres (sous prétexte d’accomplir la volonté
de Dieu) ne sert en fait qu’à piloter leur vie et leur
travail dans des entreprises d’éducation, ou autres, qui
dépendent de l’Opus Dei. Le directeur spirituel laïc et le
prêtre, parce qu’ils suscitent en chaque membre une
soumission à leurs supérieurs, ne sont en fait que des
inspecteurs, de purs instruments exécutifs des directives du
gouvernement. Le contrôle sur les individus, sur leur
intimité est si absolu que comme dirait Kafka dans «Le
Procès»: «La chambre à coucher, notre plus grande intimité,
se transforme en tribunal.» Enfin, cette conception de la
direction spirituelle personnelle est considérée comme un
élément essentiel de l’esprit de l’Opus Dei et bien qu’elle
s’oppose à la législation de l’Église, l’institution
lui prête un fort caractère surnaturel, inspiré par Dieu au
fondateur.
La
volonté de Dieu ne se manifeste qu’à travers les directeurs
Les décisions du
gouvernement de l’Opus Dei sont donc imposées habituellement
aux consciences, comme étant une manifestation indiscutable
de la Volonté de Dieu. De ce fait, l’institution supprime
toute autonomie morale chez l’individu. La liberté de
conscience est alors niée, sous prétexte de devoir adhérer à
la volonté souveraine de Dieu, qui s’identifie sans nuances
à la volonté de ceux qui gouvernent . Toute divergence
d’un membre dans ce sens est jugée comme une manifestation
d’amour propre désordonné et d’orgueil.
Par conséquent la
relation avec Dieu est restreinte en quelque sorte, aux
indications des directeurs qui se proclament, en vertu de la
juridiction de l’Opus Dei, comme l’unique canal par lequel
doit passer la volonté de Dieu dans tous les aspects de la
vie intérieure des membres. Avoir recours à tout pasteur de
l’Église étranger à l’Opus Dei - même l’évêque du Diocèse - n’est qu’une marque de mauvais esprit. C’est ainsi
que les membres de l’Œuvre sont privés de toute
communication directe avec les pasteurs ordinaires de
l’Église, ils ne peuvent aller les trouver, ni recevoir leur
aide. L’affaire est grave si l’on considère l’ensemble de
ces limites imposées à la liberté personnelle, sans compter
toutes celles dont nous n’avons pas encore parlé. En effet,
les membres de l’Opus Dei sont isolés de l’Église et ils ne
peuvent être en communion avec elle, par respect pour une
pastorale absurde qui aurait reçu l’approbation Pontificale.
Les membres sont ainsi privés de manière illégitime de cette
force de l’Esprit du Christ. Il importe de mentionner
qu'il s'agit ici d'un faux Esprit et d'un faux Christ, issus
d'une contrefaçon élaborée qui a pour but la séduction.
Ces principes que
nous venons de dénoncer sont inculqués aux membres dès leur
première formation dans l’Opus Dei. Ils restent gravés au
fer rouge au plus profond du cœur de celui qui désire être
saint et fidèle à Dieu, c'est à dire à leur faux dieu. Et comme la jeune recrue a une
culture ecclésiale limitée, on lui affirme que ces principes
ne sont que pure doctrine de l’Église et ont été inspirés
par Dieu au fondateur. La voici donc conditionnée par tout
ce que l’on exigera désormais d’elle, comme conséquence d’un
don personnel à Dieu.
Contrôle de la culture
et de l’information
Les études
religieuses et les moyens de formation spirituelle
(causeries, retraites, rencontres, etc.) ne sont là que pour
confirmer cette doctrine et les pratiques que nous venons
d’évoquer. Spontanéité et créativité sont bannies: tout ce
qui doit être dit et enseigné a été prévu, planifié dans les
moindres détails.
On contrôle tout:
les livres de théologie et les ouvrages qui permettent de
les approfondir. Les causeries de formation spirituelle
doivent s’adapter à des guides bien précis. Toute tentative
de liberté dans la méthode d’enseignement est fortement
prohibée pour tout ce qui concerne la formation interne. Les
personnes chargées de cette formation sont nommées en
fonction de leur fidélité aux principes de l’institution et
non à ceux de l’Église, peu importe leur sagesse ou leur
compétence en matière théologique. Tout ouvrage qu’un membre
souhaite lire pour approfondir sa culture doctrinale doit
être soumis aux directeurs. Ceux-ci accordent ou refusent
leur permission selon leur convenance. On ne peut avoir
accès qu’aux livres de spiritualité et de méditation
figurant sur une liste conservée dans chaque centre et
élaborée par le Conseil Régional. Pour les livres de
spiritualité, on doit consulter le directeur qui doit
faire valider la demande au conseil local. Les bibliothèques
des centres ne peuvent contenir que des livres autorisés. Tous les ans, chaque centre doit envoyer aux
directeurs la liste des livres récemment acquis. Ceux qui
d’après leurs critères ne sont pas convenables, sont
retirés. L’accomplissement de ces normes est une obligation
grave pour tous les membres.
De même, l’Opus Dei
n’hésite pas à manipuler intellectuellement les études et la
formation spécifique qu’elle inculque. Il n’y a pas non plus
de liberté, ni d’autonomie dans la recherche et
l’enseignement au sein des Facultés Ecclésiastiques promues
par l’Opus Dei, bien que l’Église les ait approuvées à
condition qu’elles soient de véritables centres de recherche
Universitaire.
L’endoctrinement des
membres ne cesse jamais et en parallèle l’Opus Dei a créé un
puissant système de propagande destiné à l’opinion publique
qui camoufle ce contrôle permanent que nous venons
d’évoquer, derrière la déclaration constante de ses grands
idéaux apostoliques soi-disant au service de l’Église.
Contrôle de la pensée
Toute divergence
avec la position officielle de l’Opus Dei sur son esprit ou
sur des sujets de théologie et d’histoire est fortement
réprimée. Il est impossible d’imaginer être en désaccord
avec les slogans officiels. Les objecteurs de conscience
dans ce domaine sont violemment corrigés, on leur retire
toute responsabilité de formation et de gouvernement. On
exerce sur eux une forte pression pour les pousser à quitter
l’institution. Et lorsqu’un membre est en désaccord parce
que l’institution va à l’encontre du magistère de l’Église
ou de ses saints canons, il subit le même sort.
Quand ils se
réunissent entre eux, les membres de l’Opus Dei ne peuvent
jamais exprimer une opinion différente de celle de la
doctrine officielle. La correction ne se fait pas attendre.
Il est interdit
aussi de formuler une critique saine et constructive sur les
pratiques de l’institution. L’opinion personnelle sur ces
sujets – et même la moindre pensée en désaccord avec eux –
est toujours considérée comme de la calomnie et représente
une faute grave contre l’unité. Le péché le plus grave dans
l’Opus Dei est en effet de critiquer les Directeur ainsi que
de manifester tout symptôme de manque d’unité envers eux,
car les directeurs représentent le Père ou le Prélat en
place et celui-ci représente Dieu. H. Arendt, dans un
ouvrage sur le totalitarisme écrivait: «Le fonctionnaire
n’est pas seulement nommé par le chef: il devient sa
vivante incarnation. Chacun de ses ordres émane finalement
de ce chef omniprésent.» (Les origines du totalitarisme, p.
462. Taurus, Madrid 1999).
Avant d’être
rattaché juridiquement et définitivement à l’Opus Dei, toute
personne doit s’engager devant témoins, à ne jamais
critiquer publiquement ou en privé les décisions des
directeurs ainsi qu’à interrompre sur le champ et à corriger
très sévèrement tout membre de l’Œuvre qui commettrait cette
faute. Cet engagement de conscience qui représente une
obligation grave, ne figure pas dans les Statuts accordés
par le Saint Siège.
Limitations de la
liberté dans les relations humaines
Selon l’esprit de
l’Opus Dei, il est formellement interdit de se confier
intimement à d’autres membres. Nul ne peut parler aux autres
de ce qu’il pense ou ressent. Seuls les Directeurs peuvent -
et doivent – recevoir les confidences intimes car comme nous
l’avons souligné précédemment, les pensées les plus intimes
doivent être livrées à un supérieur. Ainsi en manifestant un
bon esprit de torsion ou déformation d'un mouvement
irrationnel, illogique, et tourmenté, on prouve sa sincérité envers Dieu. Rien ne peut
être caché aux supérieurs, cela signifierait que, face
à Dieu, on mène une double vie. Les directeurs deviennent
alors maîtres et administrateurs de notre intimité. Un tel
esprit exige que toute amitié entre les membres soit
radicalement tranchée. La conséquence la plus grave de cette
pratique est l’isolement total des individus, leur
décomposition absolue. L’isolement, l’incommunicabilité
entre les membres est si radicale, qu’ils deviennent
incapables de se défendre contre l’institution et
inconscients des abus dont ils sont victimes.
A cela, il faut
ajouter la pratique d’un type particulier de correction
fraternelle, loin de celle prônée par l’évangile. L’Opus Dei
dans la formation qu’elle donne à ses membres, insiste en
permanence sur cette pratique. La correction fraternelle est
l’un des moyens de formation personnelle de l’Œuvre. Sa
pratique est une manifestation suprême d'un prétendu bon esprit, de
vibration et d’amour envers l’Œuvre et ses frères. Elle
représente l’un des piliers de l’Opus Dei que les Directeurs
utilisent habituellement comme moyen de répression, face à
tout symptôme de scission. Elle est en même temps une
excellente source d’information sur le comportement des
membres, car pour faire une correction fraternelle, il faut
d’abord consulter le directeur. Ainsi, on détruit toute
possibilité d’amitié en étouffant toute loyauté. On favorise
la délation entre les membres, les poussant à devenir de
véritables espions de leurs frères. Tout le monde espionne
tout le monde, même les Directeurs s’espionnent entre eux.
Grâce à cette
correction fraternelle, dans laquelle chacun joue à la fois
le rôle de brebis et de pasteur, l’Opus Dei parvient à avoir
un contrôle organisé sur chaque membre. Ainsi, cette
pratique qui serait née directement de l’esprit fondationnel,
scelle toute communication fraternelle. Il ne subsiste alors
entre les membres que les aspects les plus fades et
superficiels d’une relation.
Isolement de la
famille et limitation des relations sociales
Dès le début de sa
vocation et sous prétexte d’un don total à Dieu, tout membre
numéraire est séparé de sa famille, même si l’intéressé est
très jeune et qu’il dépend économiquement de ses parents.
Les visites s’espacent puis sont réduites au minimum, elles
sont aussi souvent qualifiées d’attachement aux liens du
sang. Les communications téléphoniques avec eux ont tendance
à être limitées. Toute correspondance épistolaire est relue
et censurée, surtout au cours des premières années dédiées à
une formation plus intense. On ne peut assister qu’à
certains événements familiaux et il est interdit de passer
des vacances avec les siens. Ceci engendre un certain nombre
de conflits avec la famille, car celle-ci a beaucoup de mal
à comprendre certaines situations, comme ne pas venir au
mariage de sa propre sœur ou encore à l’ordination
sacerdotale de son frère. Au fil du temps, un certain nombre
de membres de l’Opus Dei deviennent donc de parfaits
inconnus pour leur famille en raison d’un relâchement
affectif à leur égard et de conflits engendrés par une
inconditionnelle obéissance aux directeurs.
Les relations
sociales des membres célibataires deviennent quasi
impossibles pour bien des raisons: l’amitié est
instrumentalisée à des fins apostoliques, les fréquents
changements de domicile, les contraintes imposées pour
voyager, le contrôle des entrées et sorties du centre (lieu
où l’on habite), l’interdiction d’assister à des spectacles
culturels et de divertissement, ou encore le rappel constant
que le temps doit être mis à profit c’est à dire à l’entière
disposition de l’Opus Dei.
Déracinement
social, déracinement du monde
Comme chacun sait,
l’homme vit dans le monde. Quand on est appelé à se
sanctifier au milieu du monde, on est intégré dans la
société parce qu’on a une famille, une profession, des biens
à gérer, parce que l’on prend des décisions personnelles
dans tous les domaines, que l’on crée des liens affectifs,
que l’on construit sa propre personnalité et en général,
parce que l’on est autonome dans les différents domaines de
l’existence. Dans l’Opus Dei, tout ceci s’avère vraiment
difficile, voire impossible.
En effet, bien
qu’elle se présente comme un chemin destiné aux chrétiens
ordinaires au milieu du monde, tout en insistant sur le fait
qu’elle ne retire personne de sa place (c’est ce que l’on
croit quand on demande l’admission), la réalité est
cependant toute autre pour ceux qui s’engagent dans le
célibat. On peut constater aisément que le mode de vie et
d’obéissance est totalement plaqué sur celui des religieux:
les membres célibataires n’ont aucune indépendance
économique. En outre, ils sont la plupart du temps orientés
vers des tâches internes sans salaire, ou vers des postes
dans des entreprises apostoliques dépendantes de l’Opus Dei,
ce qui les prive de toute liberté professionnelle et
économique. Leur liberté de décision est également
sacrifiée parce qu’ils doivent obéir aux Directeurs et les
consulter pour la moindre dépense (téléphone,
déplacements, sorties, etc.). Leurs déménagements fréquents
les empêchent d’avoir un enracinement social et
professionnel normal. Tout repère matériel ou affectif avec
le monde est supprimé même dans les détails les plus
insoupçonnables.
C’est pourquoi,
beaucoup de ceux qui abandonnent l’Opus Dei, renient leur
passé, car ils n’en n’ont presque rien décidé. Tout ceci renforce
l’isolement des membres célibataires. Dans de nombreux cas,
il leur est difficile voire impossible de recommencer leur
vie à zéro après être sorti de l’Opus Dei.
Aliénation de la personne
Mais le contrôle de
l’information et des activités extérieures d’un individu
n’est pas ce qui le détruit le plus. Le plus grave
(caractéristique absente de bien des régimes totalitaires)
est la soumission de toute sa vie spirituelle qui l’empêche
de se construire et de bâtir sa propre relation avec Dieu:
- Perte de la
liberté de conscience: remplacement de la conscience
personnelle et de son autonomie par un régime d’obéissance
totale envers les directeurs.
- Manque de liberté
dans la construction de sa propre vie de relation avec Dieu: le directeur de conscience, le confesseur et les livres de
spiritualité ne sont pas librement choisis.
- Viol de l’intimité: obligation d’ouvrir son âme et de subir de fréquents
interrogatoires sur les sujets les plus intimes.
- Violation
légalisée de la direction spirituelle sensée être
confidentielle: stratagèmes utilisés pour que l’intéressé
reparle hors confession, avec le prêtre, de sujets qu’il
vient d’aborder dans sa confession.
- Contrôle des
individus: informations obtenues sur leur conscience par le
directeur spirituel.
- Substitution des
Directeurs à Dieu: gouvernement collégial dans le domaine
de la conscience. Exigence d’une
totale docilité aux décisions des Directeurs: les seuls
interprètes de la volonté de Dieu dans la vie intérieure, mais qui concerne en fait tous les aspects de la vie
car il faut se laisser façonner par eux, telle l’argile dans
les mains du potier.
- Obsession des
moyens de formation pour se soumettre totalement aux
Directeurs, cette soumission s’identifiant avec le don de
soi à Dieu.
Il est difficile
d’imaginer une plus grande mainmise sur l’intimité de la
personne, au nom de Dieu et de la sanctification
personnelle. Seul le respect de l’intimité de l’autre et de
sa liberté de choix peut l’aider à être lui-même, à
construire sa propre personnalité et à parvenir à maturité.
La violation de ce droit fondamental à la liberté entraîne
de sérieuses lésions dans le développement d’un être humain,
elle l’aliène.
Une telle
transgression de ces fameux droits fondamentaux proclamés
par Vatican II et protégés par le code en vigueur de Droit
Canon, ne s’était encore jamais produite dans l’histoire de
l’Église. Jamais de manière totale, systématique. Mais cela
a eu lieu car le fondateur et ses successeurs ont gouverné
délibérément l’institution en marge des Statuts accordés par
le Saint Siège, suivant des règlements ignorés par l’Église,
où abondent de graves atteintes aux droits fondamentaux de
l’individu.
Isolement affectif et
vulnérabilité psychologique
Revenons à cet
isolement affectif et sentimental des membres célibataires
pour insister sur leur vulnérabilité. Toute amitié sincère
entre les membres étant proscrite par l’esprit de l’Œuvre,
leurs relations deviennent superficielles et banales. Elles
se développent, comme nous l’avons dit, dans un climat de
méfiance cruelle où les membres craignent la délation,
suivie de la correction fraternelle pour toute déviance
envers cet esprit.
L’incommunicabilité
entre les membres est donc totale dans leur vie quotidienne: échanger des impressions de sa vie en général et de sa vie
dans l’Opus Dei, avoir une opinion sur les indications des
directeurs, ou sur des aspects de l’esprit de l’Œuvre.
Toute relation sincère et authentique avec les autres étant
impossible, l’individu se retrouve alors isolé et quand un
être est isolé, il devient vulnérable.
Cette vie de famille
tant revendiquée par l’Opus Dei n’est finalement qu’un
faux-semblant. Elle n’est en fait qu’une vie solitaire en
commun. Isolée et sans les relations affectives d’une
famille normale, l’existence devient insupportable pour
beaucoup de membres qui s’étaient aussi engagés dans l’Opus
Dei parce qu’on leur promettait l’affection d’une vraie
famille.
La vulnérabilité de
celui qui est ainsi isolé est colossale. Non seulement à
cause de cette impossibilité de relations sincères avec les
autres et de la pratique de la correction fraternelle, mais
surtout et cela est pire, parce que les membres ne peuvent
communiquer entre eux sur la formation qu’ils reçoivent
ensemble dans l’Œuvre. Ils finissent donc par
s’auto-culpabiliser lorsqu’ils perçoivent des erreurs dans
la pratique de l’esprit de l’Opus Dei. Et ce sentiment de
culpabilité est autant infondé que destructeur. Alors, en
vertu de l’esprit de l’Œuvre, chacun exerce un contrôle
idéologique sur lui-même et sur les autres car il considère
que l’esprit de l’Opus Dei a été révélé par Dieu et qu’il
contient l’essence même de sa relation avec Lui.
A ce propos, quand
un membre éveille des soupçons parce qu’il commence à penser
par lui-même, on le traque sans pitié jusqu’à ce qu’il soit
neutralisé. Il se produit une collision entre un
individu totalement isolé et un dispositif institutionnel
compact qui prétend en outre, détenir la vérité et être le
révélateur de la volonté de Dieu: Les directeurs ont
toujours raison, lui dira-t-on. Les effets de ces
perpétuelles attaques sont terribles pour le sujet. Il se
sent seul et on l’accuse d’orgueil, de refuser l’amour de
Dieu. S’il souffre et se décourage, on finit par le conduire
chez un psychiatre membre de l’Opus Dei. On le considère
alors comme malade, et on l’abrutit avec un traitement
médical de choc. Dans ce cas, la
seule solution est de partir. Mais la plupart du temps,
c’est une décision difficile car l’intéressé est persuadé
qu’il va ignoblement trahir Dieu. En effet, dans la
formation que l’on nous inculque, la réponse à la grâce
divine signifie fidélité à l’Opus Dei. En outre, pour la
plupart des membres, partir signifie se retrouver à la rue,
parce qu’ils sont sans ressources après toute une vie
consacrée à l’Opus Dei. Ils ne s’en
sortiront donc qu’à condition de pouvoir compter sur une
aide extérieure et s’ils sont parvenus eux-mêmes à acquérir
un esprit libre et sûr, qui les rend conscients de la
manipulation idéologique à laquelle ils ont été soumis. Ils
pourront alors échapper mentalement au contrôle des
directeurs et aux impostures de l’esprit.
Vulnérabilité et insécurité juridiques
L’Opus Dei, comme
elle sait si bien le faire, a prévu toute impossibilité pour
ses membres de se défendre devant un tribunal civil ou
Ecclésiastique. En effet, les membres ne reçoivent jamais de
documents écrits concernant leur relation avec l’Œuvre. Ils
ne possèdent aucune preuve écrite de leur appartenance
juridique à l’Opus Dei, ni de leur sortie de l’institution
au cas échéant. On ne leur délivre aucun Certificat après
des études ecclésiastiques. Il n’y a pas non plus de contrat
de travail pour ceux qui se consacrent à des tâches
internes. Une nomination à un poste n’arrive jamais par
écrit. A l’exception des prêtres, personne ne peut prouver
par écrit qu’il appartient ou qu’il a appartenu à l’Opus
Dei. Il en est de même pour ceux qui travaillent dans toutes
les charges de direction. Et c’est ainsi depuis la fondation
de l’Opus Dei.
Et le cas s’avère
particulièrement grave lorsque des membres ne peuvent se
défendre, après avoir été l’objet de condamnations ou
d’admonitions canoniques imposées par décret oral, sans
jugement et sans preuve écrite, comme il est de coutume dans
l’Opus Dei. En effet, cela va à l’encontre du droit établi
par l’Église. L’Opus Dei empêche donc ses membres
d’user de leurs droits légitimes à recourir aux Instances
compétentes, car ils ne peuvent prouver qu’ils ont été
condamnés, ni sur quels délits. Ce procédé est très utile
pour garder aux yeux du monde une image clean (propre): les
scandales ne transpirent pas à l’extérieur. En outre, il
arrive assez fréquemment que les autorités de l’Opus Dei
imposent des censures canoniques orales à un membre afin
d’obtenir de lui obéissance et soumission, bien que ce
dernier n’ait commis aucun des délits recensés dans le Droit
de l’Église. Ce n’est qu’une manifestation de plus du
comportement opaque et abusif de l’Opus Dei sur le plan
moral et juridique.
Sur ce même plan
juridique, une chose nous hante sur laquelle nous avons
envie de revenir: l’Opus Dei se targue de posséder un
esprit pleinement séculier prônant une union personnelle à
Dieu au milieu du monde qui consiste surtout à ne sortir
personne de là où il se trouve, c’est-à-dire à respecter la
vocation professionnelle et le milieu social de chacun. Ce
n’est qu’un slogan pour les potentielles recrues car ce
n’est un secret pour personne, l’Opus Dei est régi depuis
ses débuts, comme un ordre religieux strict. Pour les
numéraires et les agrégés supposés être des laïcs, il n’y a
pratiquement aucune différence avec la vie des religieux
dans leurs engagements de pauvreté et d’obéissance ni, la
plupart du temps, avec leur conception du travail dans les
entreprises apostoliques. Certes, l’Opus Dei est devenue une
Prélature Personnelle et elle dépend maintenant de la
Congrégation des Évêques mais cette particularité qui existe
depuis sa fondation n’a pas bougé d’un iota. D’après le Code
Juridique de Droit Canon (c.294-296), une Prélature est une
structure cléricale formée de prêtres et de diacres
séculiers sous l’autorité d’un Prélat, les laïcs coopèrent
au travail apostolique de la prélature selon des accords
entre les deux parties. Et pourtant les Statuts de l’Opus
Dei considèrent les laïcs comme des membres à part entière.
Mais retenons
surtout et n’hésitons pas à le répéter: les prêtres et les
membres célibataires doivent s’engager à un mode de vie très
particulier, clause absente des Statuts accordés par le
Saint Siège mais bien présente dans les règlements internes
de L’Opus Dei. Ces fameux Statuts
approuvés par l’Église, n’ont aucune incidence sur la vie
quotidienne des membres de l’Opus Dei, on ne leur donne
jamais à lire et leur contenu demeure vague. Par contre, ces
règlements internes secrets, ignorés du Saint Siège ne
cessent de régir leur vie. Elles sont doublement secrètes,
ces directives parallèles à celles accordées par l’Église et
que l’Église ignore: seuls les directeurs les connaissent
et y ont accès, et encore partiellement, selon leur
responsabilité. En bas de l’échelle, on ignore donc ce qui
nous régit. Les nouvelles
recrues sont à la même enseigne que leurs aînés, elles n’ont
aucune connaissance de cette double règlementation
juridique. Elles ignorent tout de ce qui officiellement a
été accordé par la hiérarchie de l’Église à l’Opus Dei. Et
la seule formation juridique que les membres reçoivent
consiste à leur répéter que la Prélature appartient à la
hiérarchie institutionnelle de l’Église], même si cela
n’apparait pas dans le Code de Droit Canon.
On constate donc
d’énormes incohérences: Entre un esprit que
l’Opus Dei prétend laïc et le comportement réel exigé de ses
membres. Entre ce qui est écrit dans le Code de Droit Canon
sur les Prélatures Personnelles et les Statuts accordés à
l’Opus Dei, surtout à propos des laïcs. Entre les Statuts
officiels et les règlements internes secrets, qui portent
non seulement gravement atteinte aux droits de l’homme et
aux pratiques pastorales de l’Église, mais qui fixent des
obligations strictes, absentes de ces dits Statuts.
Pour en finir avec
tous ces mensonges douteux, ces secrets et ces incohérences
juridiques, nous sommes intimement convaincus que la
hiérarchie de l’Église doit apporter un certain nombre
d’éclaircissements afin d’instaurer la légalité dans l’Opus
Dei et que celle-ci puisse avoir une conduite transparente
envers la hiérarchie de l’Église, tous les fidèles baptisés
et ses propres membres.
Les normes du Droit
Canon – générales et particulières – servent à garantir
l’authenticité de l’esprit chrétien, la liberté et les
droits inaliénables des fidèles qui sinon se retrouveraient
sans défense face aux abus de pouvoir et dans ce cas bien
précis: abus de pouvoir au nom de Dieu.
Conséquences de ces pratiques et dommages causés à la
personne
La plupart des
membres célibataires s’engagent très tôt dans l’Opus Dei.
Sans la maturité requise, ils le font alors moins par
discernement d’une authentique vocation que pour suivre un
processus de pression très défini de la part des directeurs. Ce même schéma s’applique aussi dans l’Opus Dei, aux
vocations sacerdotales par obéissance. Il n’est pas
difficile d’imaginer les conséquences de toute une existence
avec une vocation inventée, de toute une vie bâtie sur du
vent.
On assiste donc à
une détérioration intérieure de la personne, à sa
destruction systématique. Elle est noyée dans l’institution,
dévorée par elle car le bien de l’Opus Dei est supérieur à
celui de ses membres. Aliénation de soi et déracinement
existentiel. Perte de toute relation profonde avec la
réalité économique, professionnelle, sociale, affective… du
monde, qui finit par engendrer une longue et immense
souffrance complexe à définir chez un individu fidèle à sa
conscience. Ce qui explique le grand nombre de maladies
mentales de type émotionnel affectant plus de la moitié
des membres numéraires: dépression, anxiété, peur, phobies,
obsessions, dépréciation de soi, marginalisation, suicide,
épuisement chronique, perte d’identité, désespoir total,
perte de repères.
Mais nous avons
constaté des dégâts encore plus dévastateurs: ces nombreux
membres de l’Opus Dei, parfaitement modelés sur les
exigences de l’institution, annihilant leur conscience par
obéissance. Rien n’affecte leur psychologie, leurs émotions.
Ils souffrent d’un mal plus subtil et plus profond, ils sont
devenus des robots fanatisés, des machines à tuer
efficaces, des assassins habiles. Ils ont perdu toute
personnalité, toute capacité à ressentir et à décider par
eux-mêmes: ils jouissent du privilège (qui se matérialise
parfois par des détails) d’appartenir à la tête, avec le
respect qui leur est du. Ils ont soif de pouvoir, ils ont
tourné le dos à la vérité, ils exaltent l’institution et
répercutent les consignes et les mensonges du parti, ils
savent pertinemment que leur conduite est absurde, mais ils
assument leur rôle. Tels des cadavres, ils accomplissent
froidement la mission juste ou injuste de ceux qui
gouvernent. Leur seule excuse: l’obéissance.
La souffrance
engendrée par l’aliénation des individus dans l’Opus Dei est
un problème extrêmement grave qui touche l’Église et la
société civile. Le nombre de victimes s’élève aujourd’hui à
plusieurs dizaines de milliers de personnes. Et cette
affaire est d’autant plus grave, que ces pratiques immorales
sont tout à fait légalisées puisqu’elles constituent
l’esprit d’une organisation approuvée par l’Église.
Préjudices sur la vie spirituelle des membres
Les directeurs se
substituent à Dieu dans la vie spirituelle des membres. Leur
capacité à décider étant totalement annihilée, il arrive
tout naturellement que ces derniers n’aient plus aucune
authentique relation avec Dieu, c'est à dire le Dieu
Cerbère des cinglés. Leur vie intérieure finit
par s’obstruer, réduite à un accomplissement exact de tout
ce qui a été établi, à une soumission totale envers ceux qui
gouvernent dans une ascèse basée sur la volonté.
Cette vie intérieure
si axée sur la volonté et la perfection pousse de nombreux
membres écœurés par tant d’années de pratique de piété
rigide, à perdre la foi ou à s’éloigner de Dieu quand ils
quittent l’Œuvre et parfois avant. Certains d’entre eux
ressentent même une phobie à l’idée d’entrer dans une église
ou de parler à un prêtre. Beaucoup d’autres ne croient plus
en l’autorité de l’Église et sont choqués de son
impassibilité face aux abus de l’Opus Dei, pourtant si
souvent dénoncés ces dernières années.
Ceux
qui abandonnent l’Opus Dei
Ceux qui s’en vont,
après avoir vécu tant d’années ce qui aurait du être un don
à Dieu, sont dans un état assez lamentable. La plupart du
temps, ils partent parce qu’ils n’en peuvent plus, parce que
leur santé mentale s’est détériorée ou bien à force d’être
en conflit permanent avec leurs supérieurs. L’expérience
nous montre que la plupart des membres partent, non par une
attirance superficielle du monde ou pour s’éloigner de Dieu,
mais parce que leur capacité de résistance humaine à atteint
ses limites. Ils le font la mort dans l’âme, dans tous les
sens du terme. La plupart d’entre eux n’ont aucun métier à
leur actif, sont dans le dénuement économique le plus total
et ont peu d’espoir de trouver du travail. Ceux qui se sont
consacrés aux différentes tâches internes et c’est la
majorité, ne sont plus tout jeunes, ils ne possèdent ni
Sécurité Sociale, ni expérience professionnelle reconnue et
ils sont psychologiquement fragiles.
Refaire sa vie dans
ces circonstances est très difficile. Ils sont très souvent
si profondément affectés émotionnellement et
psychologiquement, qu’ils ont du mal à rencontrer quelqu’un
pour fonder une famille. Il leur est aussi parfois difficile
de trouver refuge dans leur propre famille après tant
d’années passées comme des étrangers à cause de ce don total
à l’Opus Dei. Il arrive souvent qu’ils perdent tout repère
dans la vie et qu’ils aient le terrible sentiment d’avoir
été trompés et d’avoir gâché les plus belles années de leur
vie: une vie qui leur est étrangère car elle s’est
construite sans eux.
Pourquoi l’Opus Dei
n’assumerait-t-elle pas sa responsabilité envers la
situation économique de membres qui ont donné leur vie
entière au service de l’Église, dans une institution
reconnue par l’Église ?
Beaucoup s’en vont,
donc. Mais très peu le font par conscience d’avoir été
abusés sur le plan doctrinal et théologique, ce qui est
pourtant inacceptable pour une conscience droite.
La plupart, déformés
par la formation qu’ils ont reçue, sont incapables de
percevoir ces abus institutionnels, encore moins d’en
attribuer la cause à leur situation. Lorsqu’ils abandonnent
l’Opus Dei, parce qu’ils n’en peuvent plus, ils ressentent
plutôt l’impression de trahir Dieu car persévérer dans
l’Œuvre, c’est être fidèle à Dieu.
Ceux qui s’en vont
sont généralement considérés comme des traîtres. On leur
interdit tout travail en rapport avec l’institution de près
ou de loin, ils ne peuvent plus entrer dans un centre de
l’Opus Dei, car ils pourraient représenter une cause de
scandale.
On traite sévèrement
ces dissidents qui pourraient ternir l’image irréprochable
de l’Œuvre. Ils sont discrédités devant les autorités de
l’Église et les membres de l’Opus Dei, ils sont l’objet de
calomnies et de médisances à leur insu, donc sans pouvoir se
défendre. De très nombreux témoignages le prouvent.
Ne nous étendons pas
davantage, nous avons été suffisamment clairs pour donner au
lecteur une vision d’ensemble des torts causés par l’Opus
Dei aux individus. Mais ces torts, et c’est là le plus
grave, touchent aussi ceux qui restent dans l’institution,
car ils sont nombreux à souffrir profondément d’une manière
ou d’une autre, d’une soumission dégradante à ce pouvoir.
Oui, nombreuses sont ces victimes qui restent dans l’Opus
Dei par fidélité à Dieu ou parce qu’elles ne veulent pas se
retrouver à la rue, sans rien.
Il est bien
difficile pour quelqu’un d’étranger à l’Opus Dei de réaliser
la portée de tous ces abus et leurs conséquences, ainsi que
ces graves préjudices causés aux individus. L’opinion
publique ne connaît rien dans les détails. Mais tout cela
existe bel et bien ainsi que nous avons tenté de le
dénoncer. Dieu merci, nous nous appuyons sur des preuves.
LES MILLIARDS DU
VATICAN
Ce qui suit est un extrait du chapitre 26 du livre "Les
milliards du Vatican" (The Vatican Billions) écrit par Avro Manhattan. L’accumulation spectaculaire de richesses de l’église
catholique est un phénomène relativement récent. Il a
commencé lorsque le saint siège a été privé des États
Pontificaux par les italiens en 1870. Ces états incluaient
Rome elle-même et comptaient près du tiers de la péninsule
italienne. C’est alors que l’église catholique a commencé à
accumuler des richesses selon la formule de réussite du
monde moderne, industriel et financier. Ses fondements
principaux furent toutefois posés par le Pape Benoît XV
(1914-1922) pendant et après la Première Guerre Mondiale
(1914-18).
C’est l’origine de la politique actuelle du Vatican, pour
qui les investissements des papes et de l’église et ne
devraient pas être limités par des considérations politiques
ou religieuses mais devraient plutôt être traités uniquement
sur la base d’une bonne entreprise, concrète et profitable.
Le Vatican à cette époque n’avait pas les ressources en
espèce qu’il reçut du fascisme italien une décade plus tard,
mais il avait suffisamment de millions pour investir dans
les marchés mondiaux. Benoît XV, pour prouver qu’il ne
plaisantait pas quand il a promulgué la nouvelle politique à
bref délai, a investi la majeure partie de l’argent du
Vatican. Où ? A l’ombre des croisades pontificales ! Dans
l’immobilier de l’Empire Turc ! Ce fut le début d’une route
qui allait élever l’église catholique dans les hauts rangs
des sociétés milliardaires du vingtième siècle.
En 1929, au moment du Traité du Latran, le trésor de
l’État du Vatican est devenu un fonds officiel. La même
année, Mussolini a remis plus de 1750 millions de Lires
(l’équivalent de 100 millions de Dollars) au Vatican comme
un règlement définitif de la question romaine.
Le Pape Paul XI, pas moins bon commerçant que Benoît,
investit une grande somme aux États-Unis immédiatement après
la chute des marchés. Ce mouvement fut profitable car après
la grosse dépression des années 30, l’église en tira des
profits colossaux lorsque l’économie américaine s’est
ressaisie. Mais, tout en investissant largement aux
États-Unis, le
Vatican a été suffisamment astucieux pour investir une bonne
partie de l’indemnité du Latran en Italie elle-même. Les
résultats, comparés aux normes, furent stupéfiants. On
estime que le Saint Siège détenait à ce moment-là entre 10
et 15 pour cent de toutes les actions et les parts inscrites
à la bourse italienne.
Le périodique anglais, "L’Economiste" a dit: "Il
pourrait théoriquement jeter l’économie italienne dans une
grande confusion s’il se déchargeait soudainement de toutes
ses parts pour les déverser sur le marché." Ceci fut confirmé quelques années plus tard par le
ministre italien des finances lorsqu’en février 1968, il
déclara que le Vatican détenait des parts pour un montant
approximatif de 100 milliards de lires.
La richesse de l’église, en plus de devenir une source
d’embarras moral croissant, était devenue un dilemme
financier. L’église se trouva alourdie par sa richesse, non
seulement à cause de la collecte laborieuse de l’argent
provenant de milliers d’organisations de religieux,
d’ecclésiastes et de laïcs, mais également en raison de
l’habileté des cerveaux financiers qui, depuis la Deuxième
Guerre Mondiale ont investi les milliards du Vatican partout
dans le monde avec une dextérité sans pareille. Leur
compétence, avec l’aide de l’intelligence globale à leur
disposition, a véritablement transformé les millions du
Vatican en milliards.
Création spéciale d’un bureau
d’investissements
L’accumulation de telles richesses colossales a rendu les
méthodes aléatoires du passé obsolètes et même dangereuses.
Le Pape a été contraint de mettre en place une préfecture
spéciale des Affaires Économiques.
La préfecture, principalement dirigée par des américains,
des français, des allemands et d’autres cerveaux, opérait
surtout en dehors de l’Italie puisque les investissements
avaient été répartis au niveau mondial. La célèbre maison
juive des Rothschild – qui d’ailleurs a prêté de l’argent au
Vatican à partir de 1831 – s’est démarquée par l’achat, la
vente et la fusion de millions de parts et d’autres
investissements au nom du Vatican.
Les opérations financières du Vatican peuvent par moments
empiéter sur la semi-légalité en raison de leur diversité et
de leur secret. Des scandales ont éclaté dans les années
quatre-vingts à l’étonnement de millions de catholiques et
au chagrin de beaucoup qui pensaient sincèrement que le
Vatican était engagé seulement dans des opérations
charitables.
Dans l’ensemble, cependant, ses investissements sont bien
surveillés par des experts financiers, dont l’expérience est
sans égale ! Les opérateurs financiers traditionnels sont
majoritairement d’une fraternité non catholique de
protestants, d’agnostiques, de non-chrétiens, de juifs et
même d’athées. Ses transactions financières traditionnelles ont été
gérées pendant des années par la grande banque de J.P.
Morgan de New-York (principalement pour les investissements
américains), Ambros de Londres pour les investissements
anglais et le Crédit Suisse de Zurich pour les
investissements européens – sans oublier les affaires du
Vatican, comme la Banco di Roma, la Banco Commerciale, et la
Banco Santo Spirito. Or, il ne faut pas oublier que de tout ce qui précède,
seulement les "espèces" sont comptées comme les actifs
financiers du Saint Siège. Nous avons exclu les propriétés
foncières, l’immobilier, les terrains, les entreprises
industrielles et commerciales détenues et contrôlées par
l’église catholique en Italie, en Espagne, en Allemagne, en
Angleterre, en Amérique du Nord, du Centre et du Sud. Il est
impossible d’estimer la valeur réelle et actuelle des
immenses possessions et des propriétés immobilières de
l’église.
Rappelons que le Vatican – ou plutôt, l’église catholique
possède des milliers et des milliers d’églises, de
cathédrales, de monastères, de couvents et d’autres édifices
dans le monde occidental. Quelle est la valeur, en monnaie courante, du terrain sur
lequel se dressent ces bâtiments ? Quelle est la valeur
réelle des bâtiments eux-mêmes ? Si l’on donne des prix
modestes pour les églises humbles et les salles
paroissiales, à quel montant un agent immobilier
estimerait-il, par exemple pour la Cathédrale St. Patrick de
New-York, ou Notre Dame de Paris et St. Pierre de Rome, pour
n’en citer que quelques-unes ? Affirmer que ces biens ne sont pas la propriété de
l’église catholique, revient à dire que la dictature
communiste ne possède rien car tous les biens sont détenus
par le peuple.
Quand l’église catholique vend une parcelle de terre ou
en achète une, l’évêque en fonction signe l’acte, ce qui
signifie que son siège en devient le propriétaire ou reçoit
l’argent de sa vente. Si l’opération est localisée dans le
diocèse ou supplée par la hiérarchie nationale ou par le
Vatican, cette dernière n’est en fait pas concernée, puisque
cela concerne en fait directement la propriété de l’église
catholique. Le gouvernement collecte des millions pour
Vatican.
Dans certains pays, non seulement l’église élude l’impôt
mais l’État lui-même perçoit l’impôt en son nom. Cette
absurdité a été l’une des particularités les plus
extraordinaires de l’Allemagne qui "oblige" les citoyens
allemands à payer un " Kirchensteuer " (denier de l’église). Il a d’abord été inspiré par la Constitution de Weimer en
1919 et confirmé par le pacte entre Hitler et le Vatican
dans leur Concordat de 1933. Le Kirchensteuer a été
constitutionnalisé en 1949 après la Deuxième Guerre
Mondiale. Le gouvernement catholique – ce sont des démocrates
chrétiens – n’a pas seulement imposé la taxe de l’église à
une population réticente mais a mis la machinerie de l’État
à la disposition de l’église. Ce gouvernement encaisse
l’impôt, impose son paiement et remet l’argent ainsi
collecté à l’église.
Avant la Seconde Guerre Mondiale, les citoyens allemands
payaient en moyenne deux ou trois marks par année, En 1972,
le montant a atteint entre cinquante-cinq et soixante marks.
Par conséquent, en Allemagne, en plus de jouir des
avantages financiers dus à son infiltration habile de géants
de l’industrie (ainsi qu’en Italie et aux États Unis), les
coffres du Vatican ont été reconstitués avec les millions
supplémentaires de la Kirchensteuer, à hauteur de quelques
350 millions de dollars par an. Le régime est le résultat du
catholicisme politique qui a dominé la vie d’après-guerre
pendant si longtemps.
Le plus gros courtier du monde
Par conséquent, une fois que les avoirs de l’église
catholique ont été rassemblés, elle devient l’agent de
change le plus redoutable du monde. Le "Wall Street Journal" disait que les opérations financières du Vatican aux USA
ont été si importantes que très souvent, il a vendu ou
acheté en une seule fois de l’or d’une valeur d’un million
de dollars, ou plus.
C’est pourquoi le Vatican a été, et est encore
l’accumulateur de richesses et le propriétaire de biens le
plus redoutable qui soit. Personne ne sait avec certitude
combien pesa ou pèse l’église catholique, ni sa valeur en
terme de dollars ou en d’autres monnaies, pas même le Pape
lui-même. Telle est la véritable situation confirmée par un
officiel du Vatican qui lorsqu’on lui a demandé de faire une
estimation de la fortune du Vatican d’aujourd’hui, a répondu
de façon très révélatrice "Dieu Seul le sait."
(voir aussi:
Le Vatican, l'argent, et le pouvoir).
1 À vous, riches, maintenant!
pleurez et jetez des cris, à cause des malheurs qui vont
tomber sur vous. Pr. 11. 28; Am. 6. 1; Lu. 6. 24; 1 Ti. 6.
9;
2 Vos richesses sont
pourries, et vos vêtements sont rongés des vers.
3 Votre or et votre argent se
sont rouillés, et leur rouille s'élèvera en témoignage
contre vous et dévorera votre chair comme un feu. Vous avez
amassé un trésor pour les derniers jours. Mt. 6. 19; Ro. 2.
5;
4 Voici, le salaire des
ouvriers qui ont moissonné vos champs, et dont vous les avez
frustrés, crie; et les cris des moissonneurs sont parvenus
aux oreilles de L’ADMIRABLE des armées.
(Jacques 5:1-4)
«L'Esprit dit expressément que dans les derniers temps
quelques-uns inverserons la foi, s'attachant à des esprits
séducteurs, et à des doctrines de dérèglements de
conscience; par l'hypocrisie de faux docteurs, dont la
conscience sera marquée au fer rouge» (1 Tim. 4:1,2)
A Christ seul soit la Gloire
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