Coutumes chrétiennes - LEVIGILANT.COM

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COUTUMES CHRÉTIENNES

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LE SYMBOLISME DU TABERNACLE, par Jean leDuc

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COUTUMES CHRÉTIENNES

Les coutumes chrétiennes sont conçues généralement comme des manières de se comporter, ordinaires et courantes, un ensemble des conduites ou pratiques habituelles qui implique souvent des comportements fréquents, répétitifs et attendus d'une personne, d'un groupe, d'une église ou dénomination qui les considèrent comme des quasi obligations. Il s'agit de mœurs, de croyances, de règles, d'habillements, de rituels, de cérémonies, de fêtes, et de traditions retrouvés au sein du christianisme traditionnel comme évangélique, dont la majorité se rapporte à l'observance d'un culte formel. Ce contexte renferme la pratique de donner sa dîme, le baptême d'eau, la cène ou repas du Seigneur, et le lavement des pieds dans certains groupes.

Une grande part se rapporte aussi au savoir-vivre, à l'éthique, à la courtoisie, à la décence, et à la bienséance dans la vie en société de tous les jours.

Toutefois comprenons que la manière d'envisager la réalité en tirant d'elle des valeurs normatives liées à l'appréciation personnelle est très relative, car elle se rapporte strictement à l'individuel qui est libre de l'interpréter selon son entendement et ses besoins, elle ne peut être imposée à personne et doit être respectée par tous, du temps qu'elle n'enfreigne pas sur les valeurs familiales et sociales pour mettre les gens en danger au niveau de leur santé et de leur vie.

Dès le début de la Réforme, plusieurs protestants ont défié la vision catholiques sur le syncrétisme culturel. Ils ont tenté de purger l'église de ce qu'ils considéraient comme compromis néfastes de l'église catholique romaine avec les coutumes païennes. Cette purge s'est effectuée à la fois dans les doctrines et les coutumes. Dans plusieurs esprits, l'église catholique n'était que la prostituée des mystères religieux babyloniens citée dans Apocalypse 11.

Parce qu'ils étaient incapables d'être en accord sur ce qui était doctrines et pratiques païennes, les protestants ne pouvaient non plus être en accord sur ce qui devait être rejeté. Certains croyaient que si le Nouveau Testament ne permettait pas certaines choses donc, elles ne devaient pas être faites. D'autres croyaient que si le Nouveau Testament ne l'interdisait pas, cela pouvait se faire. Par dessus tout, les calvinistes croyaient que les luthériens n'avaient pas assez fait pour purger l'église des influences romaines. De la même façon, les anabaptistes ont cru à tord que les calvinistes étaient trop compromettant. On comprend que la Réforme Protestante n'a malheureusement pas tout purgée du catholicisme, elle a gardée la doctrine infernale de la Trinité Ontologique, les rituels nocifs du baptême d'eau et de la sainte-cène, et a adaptée à ses besoins son formalisme et son cléricalisme.

En Angleterre, les gens étaient étiquetés " puritains " s'ils cherchaient à purifier l'église établie. Tout ce qui était d'origine romaine devait disparaître, pensaient-ils. Dans leur zèle, les puritains ont rejeté plusieurs coutumes chéries depuis longtemps, plus particulièrement la fête de Noël qui était interdit de célébrer sous peine de prison.

Au 16e et au 17e siècle, la religion était une activité mortelle. Catholiques et protestants se sont livrés bataille pour le contrôle de l'état. Les martyrs se chiffraient dans les deux camps. En Angleterre, le patriotisme s'entremêlait à la religion comme les protestants pressaient les anglais à résister à l'autorité d'un pape étranger. L'Espagne a essayé d'envahir l'Angleterre pour imposer à nouveau la foi catholique, mais fut repoussée victorieusement. Encore là, avec le secours de Dieu, l'armée anglaise a fait essuyer une défaite à l'Armada et le protestantisme triompha sur le catholicisme.

Aujourd'hui, pour la plupart du monde occidental, ces coutumes religieuses font parti de l'histoire du passé.. À l'exception des plus conservateurs parmi les descendants du mouvement puritain de même que leur famille, le sentiment anti-Noël a disparu. Les coutumes prohibées autrefois sont maintenant pratiquées. Une transition similaire s'est produite dans toutes les assemblées ou dénominations dites chrétiennes. L'observance de Noël, interdite dans le passé, est maintenant acceptée universellement par presque toutes les églises. Les membres peuvent décider pour eux-mêmes s'ils l'observent ou non.

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Ethique

L'ÉTHIQUE CHRÉTIENNE

Si la Parole de Dieu ne couvre pas chacune des situations auxquelles nous devons faire face dans nos vies, elle est largement suffisante pour que nous puissions vivre une vie considérée comme étant chrétienne, quoiqu'une telle notion est libre d'interprétation. La plupart du temps, nous pouvons nous contenter de chercher ce que dit la Bible et d’y adapter notre conduite.

Pour les questions éthiques où l’Écriture ne donne pas d’instructions précises, nous devons alors rechercher les principes qui peuvent s’appliquer à cette situation. Dans ce domaine ce qui est bon pour l'un n'est pas nécessairement bon pour l'autre. Agir d'une certaine façon dans un certain contexte peut aller à l'encontre des principes d'un autre qui ne voit pas les choses de la même manière, et pourtant les deux marchent selon des règles de morales similaires. Les situations sont parfois difficile à trancher, tout n'est pas toujours noir sur blanc, en agissant selon notre conscience on peut souvent offenser celle d'un autre ou aller à l'encontre des principes d'une société, même si nous ne sommes pas dans l'erreur.

Souvent nous pourrions même avoir à choisir le moindre entre deux maux. Face à une situation délicate, à un problème difficile, les gens vont généralement opter pour la solution la moins pénible. Autrement dit, face à une alternative où chaque issue est douloureuse, il faut quand même se résigner à faire un choix raisonné. Choisir le moindre mal, cela demeure choisir le mal, fusse-t-il apparemment moindre ne changeant rien au fait que ce soit un mal objectif. Choisir un mal, quel qu’il soit, c’est s’engager dans une voie dangereuse, un premier pas effectué dans cette direction pouvant en entraîner un second, puis d’autres encore. Or la Parole de Dieu dit: «Confie-toi en YEHOVAH, et fais le bien; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en YEHOVAH, et il t'accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à YEHOVAH et confie-toi en lui, et il agira.» (Psm. 37:3-5)

Nous devons donc prier, rechercher la Parole, et nous ouvrir à l’Esprit de Dieu qui nous guidera et nous enseignera au travers de la Bible. Il nous aidera à trouver les principes sur lesquels nous devons nous appuyer pour pouvoir mener une vie telle que les chrétiens sont sensés la vivre dans des contextes différents. En cas de doute s'abstenir, car «celui qui n'agit pas avec conviction a péché» (Rom. 14:23). Quoiqu'il faut guetter pour ne pas blesser les consciences faibles (1 Cor. 8:12), notre liberté d'agir n'a pas à être condamnée par la conscience d'un autre (1 Cor. 10:29) et nous n'avons à tolérer aucun abus de cette règle. En d'autres mots, le respect mutuel est d'ordre, autrement c'est la guerre et ce principe s'applique à tous les niveaux, spirituel ou non. Il faut donc chercher à éviter les conflits dans la mesure du possible et rechercher la paix avec tous, quoique cela dépend entièrement de nous et des situations dans lesquelles nous nous retrouvons (Rom. 12:18). Si le combat est inévitable, veillons à ne point combattre contre Dieu (Ac. 23:9), mais pour la foi et l'amour de la vérité sans craindre les adversaires (Phil. 1:27).

’éthique répond à la question : que dois-je faire ? Dérivée d’un mot grec elle se distingue peu de la morale, mot qui vient du latin. La morale s’intéresse plutôt aux cas concrets, l’éthique aux principes. Dans le christianisme, l’éthique éclaire le croyant qui veut, de façon concrète, conformer sa vie à la Parole de Dieu. Elle lui donne des règles de discernement. L’éthique chrétienne est bien résumée dans Colossiens 3:1-6: «Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en-haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Attachez-vous aux choses d’en-haut, et non à celles qui sont sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Quand Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec Lui dans la gloire. Faites-donc mourir ce qui, dans vos membres, est terrestre, la débauche, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. C’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion».

Bien plus qu’une liste de « faire » et « ne pas faire », la Bible nous donne des instructions précises sur la manière dont nous sommes appelés à vivre. La Bible contient tout ce que nous devons savoir sur la vie chrétienne. Mais la Bible ne recouvre pas chacune des situations auxquelles nous serons peut-être confrontés dans nos vies. Comment alors la Bible peut-elle suffire face à tous les dilemmes qui peuvent se présenter dans nos vies ? C’est précisément là qu’intervient l’éthique chrétienne.

a science définit l’éthique comme «un ensemble de principes moraux, l’étude de la moralité». Par conséquent, l’éthique chrétienne serait l’ensemble des principes de la foi chrétienne à partir desquels nous agissons. Alors que la Parole de Dieu ne couvre pas chacune des situations que nous pouvons rencontrer dans nos vies, ses principes nous donnent cependant des repères standards sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour nous-mêmes, tout particulièrement dans les situations où la Bible ne fournit aucune instruction précise.

Par exemple, nous savons tous que notre habit reflète généralement ce que nous sommes, mais cela n'est pas une règle absolue, car il arrive que la façon dont nous nous percevons ou l’image que nous voulons donner de nous aux autres n'est pas toujours la représentation de ce qu'on est réellement. Soyez sages car les apparences sont souvent trompeuses. Ce n'est pas à cause qu'une personne est habillée richement qu'elle est riche, et ce n'est pas à cause qu'une personne est habillée pauvrement qu'elle est pauvre. Celui qui est vêtu convenablement n'est pas nécessairement doux, et celui qui est vêtu en motard n'est pas nécessairement violent. Il y a un grand danger à juger les gens selon les apparences, l'habit ne fait pas le moine comme en entend souvent dire.

En utilisant donc les principes qui se trouvent dans l’Écriture, les chrétiens peuvent discerner la direction éthique à suivre pour chaque situation donnée. Dans certains cas ce sera simple: c’est le cas des règles de la vie chrétienne qui sont énoncées par le Chapitre 3 de l’Épître aux Colossiens. Dans d’autres cas, cependant, cela peut se révéler plus difficile et il faudra alors chercher un peu plus. Le meilleur moyen pour cela, c’est de prier et de rechercher la Parole de Dieu. Le Saint Esprit habite en chaque croyant réel, et une partie de son rôle consiste à nous enseigner comment vivre: «Mais le consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.» (Jean 14 : 26). «Pour vous, l’onction que vous avez reçue de Lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en Lui selon les enseignements qu’elle vous a donnés.» (1 Jean 2 : 27). Ainsi, lorsque nous prions avec l’Écriture, l’Esprit de Dieu nous guide et nous enseigne. Il nous montrera les principes dont nous avons besoin pour faire face à toute situation. Soulignons que les principes qui nous y sont révélés sont pour nous personnellement, nous n'avons pas à les imposer aux autres. Seul les pharisiens se mesurent aux autres car ils se considèrent mieux que tous, et Dieu sait qu'ils sont nombreux de nos jours au sein de la mouvance évangélique, pentecôtistes, et charismatiques. Gardons-nous d'agir comme cette race de vipères et d'hypocrites dont la condamnation est scellée de toute éternité. Ainsi dit l'apôtre Jude: «Très-dévoués, lorsque je me suis appliqué avec toute diligence pour vous écrire de notre salut commun, il était nécessaire pour moi de vous informer et vous encourager à vous affirmer avec ferveur pour la foi réelle qui a été accordée irrévocablement aux saints. Car, il s'est glissé secrètement et par négligence parmi vous, un certain genre d'hommes, qui étaient auparavant et de toute éternité, désignés par écrit à être condamnés; des imposteurs impies, qui transforment la grâce de notre Dieu en sujet d'insolence, et qui renient le seul Souverain, JÉSUS Le MESSIE, notre Dieu et Seigneur.» (Jude 3,4)