MORT À CHRIST LA PLUS HORRIBLE DES MORTS
par Jean leDuc Avril 2018
ÉPANOUISSEMENT OU ALIÉNATION DE L'ÂME
CEUX QUI MEURENT DANS LE SEIGNEUR
Contrairement aux affirmations faites par les incrédules et les ignorants au travers des siècles, l’homme ne peut pas vivre sans Dieu. Il peut avoir une existence mortelle sans admettre l’existence de Dieu, mais pas sans sa présence car Dieu est le Souverain absolu sur toutes choses. Spécifions que l'existence de l'homme en ce monde est celle d'un mort vivant puisque mort dans le péché et mort éternellement par sa séparation d'avec Dieu dans sa rébellion d'indépendance depuis qu'il a brisé la loi d'interdiction en Éden: «Mais, quant à l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras point; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras de dépérissement.» (Genèse 2:17). La mort physique, spirituelle et éternelle est le lot de l'homme pour avoir voulu être maître de son destin, il ne peut échapper à cette condamnation de Dieu: «C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans cette disposition, et par le péché la mort; de même la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché.» (Romains 5:12); «Ô homme misérable que je suis! qui me délivrera du corps de cette mort?» (Romains 7:24). La mort est le grand niveleur, que les gens refusent d'y croire ou non elle finira par tous nous atteindre, aucune croyance ni technologie de l'homme ne peuvent l'empêcher, elle règne suprême sur tous les hommes. La mort est la preuve de l'existence de Dieu et de la perdition éternelle de toute la race humaine.
En tant que Créateur, Dieu est à l’origine de la vie humaine. Dire que l’homme peut exister sans Dieu revient à dire qu’une montre peut exister sans horloger, ou une histoire sans auteur. Nous devons notre existence à Dieu, qui nous a créés à son image (Genèse 1.27), image que nous avons perdue dans notre déchéance. Notre existence est contingente de la volonté de Dieu, que nous reconnaissions son existence ou non. En tant que sustentateur de l’univers, Dieu nous maintient continuellement en vie (Psaumes 104:10-32) malgré notre ignominie. C’est lui qui est la vie (Jean 14:6). Toute la création est maintenue en existence par la puissance de Christ (Colossiens 1:17). Notre Dieu, le Seigneur Jésus, soutient même ceux qui le rejettent: «En effet, il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.» (Matthieu 5.45). Penser que l’homme peut vivre sans Dieu revient à penser qu’un tournesol peut continuer à vivre sans lumière, ou une rose sans eau. L'homme n'est même pas le maître de son propre souffle que Dieu lui a donné (Genèse 2:7), s'il pense autrement qu'il cherche à le retenir pour trois jours et nous verrons la puissance de son orgueil s'évanouir dans la mort. Et s'il n'est pas maître de son souffle il n'est pas plus maître de son esprit, ce qui veut dire qu'il n'a aucun libre-choix en quoique ce soit puisque sa volonté est esclave de la chair et du péché. Au-dessus de cela, Dieu demeure Maître de tous ces agissements, bons ou mauvais, pour la réalisation de son décret de double-prédestination car rien n'arrive sans sa volonté souveraine: «JE SUIS L’ADMIRABLE, et il n'y en a point d'autre qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l'adversité; c'est moi, L’ADMIRABLE, qui fais toutes ces choses.» (Ésaïe 45:6,7). Il ne faut pas s'étonner du fait que toutes choses ont été prédestinées d'avance. et que Dieu est Maître Absolu sur tout ce qui est bien ou mal dans l'histoire de la race humaine, puisqu'il en a Lui-même déterminé la source: «Et L’ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS fit germer du sol toute sorte d'arbres agréables à la vue, et bons à manger, et l'arbre de vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.» (Genèse 2:9).
En tant que Sauveur, Dieu donne la vie éternelle non à ceux qui croient mais à ceux qui sont donné de croire (Actes 13:48; Philippiens 1:29). En Christ est la vie, qui est la lumière des hommes (Jean 1:4); cette lumière est celle qui réveil le raisonnement dans la conscience de l'homme à l'existence de Dieu manifesté dans la chair. Jésus est venu pour que nous ayons la vie « en abondance » (Jean 10:10), mais comprenons qu'il s'agit de l'abondance d'une vie spirituelle dans laquelle nous recevons toutes les bénédictions des merveilles de la grâce. Tous ceux qui ont reçu de Christ l'assurance de leur salut dans le sacrifice de la croix obtiennent, dans le présent actuel même, la vie éternelle auprès de lui: «Car L’ESPRIT DES VIVANTS s’est tant résigné pour cette disposition de la loi, qu'il s'est donné lui-même comme seul Fils engendré, afin que ceux qui ont cette certitude de lui ne périssent point, mais qu'ils possèdent la vie éternelle.» (Jean 3:16). Pour l’homme, la vie, la véritable vie, c’est de connaître Jésus comme étant le Messie délégué en tant que l'Esprit des vivants manifesté dans la chair comme Fils (Jean 1:14;17:3; 1 Timothée 3:16). En fait Jésus dit: «JE SUIS la résurrection et la vie; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. Et celui qui vit et croit en moi, ne mourra jamais...» (Jean 11:25,26). Celui qui a reçu l'assurance de Christ participera ainsi à la gloire éternelle (Jean 17:22-24).
Certaines de ceux qui rejettent Dieu mènent une vie remplie de plaisirs et divertissements. Leurs quêtes charnelles semblent leur procurer une existence dépourvue de tracas et qui les comble. La Bible affirme qu’il peut y avoir une certaine jouissance du péché (Hébreux 11:25). Le problème est qu’elle n’est que temporaire, car la vie en ce monde est courte (Psaumes 90:3-12). Tôt ou tard, l’hédoniste, comme le fils prodigue de la parabole, comprendra que les plaisirs de ce monde ne durent pas (Luc 15:13-15). Tout est éphémère en cette vie, autant de ce qui est bien de ce qui est mal, autant du bonheur que du malheur, rien n'est permanent, tout est dans un état de changement perpétuel, puis la mort vient et enlève tout à l'homme de son existence précaire.
Tous ceux qui rejettent Dieu ne sont cependant pas tous en quête de plaisirs vains. Il y a beaucoup de personnes qui ne sont pas sauvées, qui ne veulent pas de Christ, mais qui mènent des vies sobres et disciplinées, voire même heureuses et remplies, que la majorité des chrétiens n'ont pas. La Bible énonce certains principes moraux qui procurent le bien-être à quiconque les applique en ce monde: la fidélité, l’honnêteté, la maîtrise de soi, la compassion, la bienséance. Il n'est donc pas nécessaire d'être chrétien pour avoir une vie affluente bien ordonnée, qui plus que souvent fait honte à ceux qui se disent enfants de Dieu. Mais là encore, sans Dieu, l’homme ne jouit que du monde présent. Mener une vie douce et paisible ne garantit pas que nous sommes prêts pour la vie après la mort, en fait c'est tout le contraire. Considérons, par exemple, la vie du riche fermier en Luc 12:16-21 et la discussion entre Jésus et le jeune homme riche, mais d'une moralité exceptionnelle, que nous voyons en Matthieu 19:16-23.
Sans Dieu, l’homme est insatisfait, même pendant sa vie mortelle. L’homme n’est pas en paix avec son prochain parce qu’il n’est pas en paix avec lui-même, parce qu’il n’est pas en paix avec Dieu. La recherche du plaisir pour le plaisir est un signe de son mal-être intérieur. Tout au long de l’histoire, ceux qui recherchaient toujours plus de plaisirs ont découvert encore et encore que les distractions temporaires de la vie ne faisaient que les conduire à un désespoir plus profond. On se débarrasse bien difficilement du sentiment tenace que «quelque chose ne va pas». Le roi Salomon s’est lui-même livré à une poursuite effrénée de tout ce que le monde pouvait lui offrir et il a décrit le résultat de sa quête dans le livre de l’Ecclésiaste. Salomon a découvert que la connaissance est futile en elle-même (Ecclésiaste 1:12-18), de même que le plaisir et la richesse (2:1-11), que le matérialisme est une folie (2:12-23), et que les richesses sont vaines (chapitre 6). Il en conclut que la vie est un don de Dieu (3:12-13) et que la seule manière sage de vivre est de craindre Dieu. Écoutons la conclusion de tout ce discours: «crains Dieu et respecte ses commandements, car c’est ce que doit faire tout homme. En effet, Dieu amènera toute œuvre en jugement, et ce jugement portera sur tout ce qui est caché, que ce soit bon ou mauvais » (12: 5-16).
Autrement dit, la vie est bien plus que sa seule dimension physique. Jésus souligne ce point en disant: «L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.» (Matthieu 4:4). Ce n’est pas le pain (physique), mais la Parole de Dieu (spirituelle), qui nous maintient en vie. Il est inutile de chercher en nous-mêmes la solution à tous nos problèmes. L’homme ne trouve la vie et la plénitude qu’en notre Admirable Esprit des vivants.
La destinée de l’homme, de toute la race humaine du début jusqu'à la fin des temps, c’est l’enfer, l'isolement total dans une angoisse méprisante sans fin. L’homme sans Dieu est spirituellement mort: quand sa vie physique prend fin, il est éternellement séparé de Dieu. Dans l’histoire de l’homme riche et Lazare racontée par Jésus (Luc 16:19-31), l’homme riche avait vécu une vie agréable, dans le luxe, mais sans penser à Dieu, tandis que Lazare, qui souffrait terriblement, connaissait Dieu. Ce n’est qu’après leurs morts respectives que les deux hommes ont vraiment compris l’importance capitale des évènements de leurs vies. L’homme riche a pris conscience, trop tard, que la vie ne se résume pas à une quête de richesses, tandis que Lazare était consolé au paradis. Pour les deux hommes, la courte durée de leurs vies terrestres n’était rien par rapport à la destinée éternelle de leurs âmes.
La Bible dit clairement qu’il n’y a que deux façons de passer l’éternité: dans la vie éternelle réservée aux élus ou dans la perdition éternelle réservée aux réprouvés. C’est pourquoi la plus grande perte pour l’homme consiste à vivre sans Jésus-Christ et à mourir sans lui.
Il n’y a pas de réalité plus universelle que la mort. Nous devons faire face à la mort de personnes qui nous sont très chères, et chacun de nous doit faire face à la certitude de sa propre mort. Dans certaines cultures on évite à tout prix d’en parler ou d’y penser. C’est un sujet qui met beaucoup de gens mal à l’aise. La mort provoque souvent la peur, le désespoir, la tristesse profonde et un sens de futilité. Même ceux dont l’existence sur terre est devenue très pénible à cause de la douleur, la solitude, ou d’autres circonstances difficiles souhaitent rarement que la mort vienne plus vite. Ils s’accrochent à la vie de façon tenace. Et quand la mort frappe nos bien-aimés, on réagit tantôt avec des pleurs et d’autres manifestations de détresse émotionnelle, tantôt dans l’engourdissement, tantôt dans la colère ou l’indignation. Sur le plan émotionnel, le chrétien peut ressentir dans un premier temps les mêmes émotions que quiconque lorsque la mort le menace ou lui arrache, surtout de façon inattendue, une personne qu’il aime. Mais quand sa foi aura repris le dessus, quelle sera son attitude à l’égard de la mort ? Jésus-Christ a-t-il changé de façon fondamentale notre manière de penser et même de réagir émotionnellement à cette réalité universelle qu’est la mort ? Or sa résurrection a tout changé. L’apôtre Paul affirma que «notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l'immortalité par le message de la grâce» (2 Timothée 1:10). Le Christ a détruit, ou aboli, la mort, non en faisant que les hommes ne meurent plus en ce monde, mais en démontrant que la mort n’est pas l’état final de l’homme. Christ nous a délivré de la mort au niveau spirituel. Toutefois la mort physique elle-même sera détruite à la fin des temps, lors de la dernière apparition de Christ en ce monde, elle n'existera plus dans le Royaume éternel de sa gloire. La résurrection de Jésus garantit la nôtre (1 Corinthiens 15:20-22). Jésus s’est montré plus puissant que la mort, et il nous dit que «le jour vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement» (Jean 5.28,29).
Ceux qui vécurent sous l’Ancien Testament n’avaient pas cette conception claire et certaine de la vie après la mort. La souffrance de Job était aggravée par son ignorance sur ce point. Il dit: «Un arbre a de l’espérance: Quand on le coupe, il repousse, il produit encore des rejetons; quand sa racine a vieilli dans la terre, quand son tronc meurt dans la poussière, il reverdit à l’approche de l’eau, il pousse des branches comme une jeune plante. Mais l’homme meurt, et il perd sa force; l’homme expire, et où est-il? Les eaux des lacs s’évanouissent, les fleuves tarissent et se dessèchent; ainsi l’homme se couche et ne se relèvera plus, il ne se réveillera pas tant que les cieux subsisteront, il ne sortira pas de son sommeil… Si l’homme une fois mort pouvait revivre, j’aurais de l’espoir tout le temps de mes souffrances, jusqu’à ce que mon état vînt à changer.» (Job 14:10-12,14). Job dit que l’homme n’est pas comme l’arbre qu’on abat et qui peut éventuellement repousser. Il ne croyait ni à la résurrection ni à la réincarnation. Il ne croyait pas non plus que l’homme cesse d’exister lorsqu’il meurt, mais que son existence triste dans le séjour des morts, un monde d’ombres, ne permettrait pas la sorte d’activité qui glorifie Dieu (voir Ésaïe 38:18,19). Dieu n’avait pas clairement révélé au temps de Job l’idée de la résurrection, telle que nous la connaissons dans le Nouveau Testament. Sauf qu'Abraham semble en avoir connu la notion puisqu'il était sur de revenir avec son fils après l'avoir offert en sacrifice (Genèse 22:5; Hébreux 11:17-19). L’idée s’éclaircissait quand même au cours des siècles de l’histoire juive (Daniel 12:2,3), et au premier siècle beaucoup de Juifs, tels les pharisiens, croyaient fermement à la résurrection des morts (Actes 23:8; Jean 11:23,24). Les sadducéens contestaient cette idée (Luc 20:27-38), mais l’Évangile et la résurrection de Jésus lui-même ont mis fin à ce débat pour toujours.
Il est clair que le chrétien est très béni par la victoire de Jésus sur la mort. En parlant de notre résurrection future, l’apôtre Paul écrit en 1 Corinthiens 15.54-57: «Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la victoire. Ô mort, où est ta victoire? Ô mort, où est ton aiguillon? L’aiguillon de la mort, c’est le péché; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ!» Puisqu’il en est ainsi, il y a certaines réactions à la mort qui sont très répandues parmi les gens du monde, mais qui ne sont pas très raisonnables chez le chrétien, comme la crainte, l'affliction, et la colère.
La crainte: Or il est écrit que Jésus est venu dans le monde afin «qu’il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude» (Hébreux 2:14,15). La peur de mourir opprime les hommes car elle est la crainte de l'inconnu. L’inconnu, cette zone d’ombre que nous n’arrivons pas à cerner. Tout en sachant qu’elle existe, nous n’arrivons pas à déterminer quelle forme elle peut revêtir et, par conséquent, nous craignons celle-ci. Pourquoi avoir peur de quelque que nous ne connaissons pas ? Nous sommes effrayés par notre incapacité à déterminer clairement l’objet de nos craintes. De fait, nous nous retrouvons face à une perte totale de contrôle, nous ne maîtrisons rien et ce manque de visibilité engendre bien évidemment de la peur. La peur de l'inconnu vient du fait que nous ne connaissons pas sa limite et qu'il provoque un changement. Or la crainte nous fait aussi tomber dans de nombreux péchés. Parce qu’on a peur de mourir, on se tait quand il faudrait élever la voix pour s’opposer à l’injustice; on reste au loin quand la compassion devrait motiver à s’approcher pour servir les malades, les prisonniers, ou ceux qui se trouvent en divers dangers. Parce qu’on a peur de la mort, on a recours aux praticiens occultes – les sorciers et sorcières dits chrétiens qui chassent des démons imaginaires, les marabouts, les shamans, les charmeurs et hypnotiseurs, les médiums ou spirites, les diseurs de bonnes-aventures, les guérisseurs païens en divers pays – et l’on commet ainsi une grave infidélité contre Dieu. Par peur de la mort, on viole notre conscience en trahissant la vérité, on renie son Seigneur, comme l’apôtre Pierre l’a fait (Luc 22:54-62). Mais remarquez bien que toutes sortes de tentations perdent leur force quand l’homme n’a plus peur de la mort.
D’où vient cette crainte de la mort? Peut-être qu’on a peur de l’inconnu; peut-être qu’on a peur de perdre ce qu’on aime: ses conforts, ses proches, son activité dans le monde ou dans son église, les choses pour lesquelles on a tant lutté pendant sa vie; peut-être qu’on a peur de la condamnation au dernier jugement. Le chrétien fidèle sait que, grâce au Seigneur Jésus, il a la promesse de la vie éternelle avec Dieu: «Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ...» (Romains 8.1). Jésus dit: «En vérité, en vérité, je vous dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement (sous la condamnation), mais il est passé de la mort à la vie» (Jean 5.24). Si nous croyons vraiment au message de la grâce souveraine que nous prêchons, nous pourrons avoir l’attitude exprimée par l’apôtre Paul: «Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. Mais s’il est utile pour mon œuvre que je vive dans la chair, je ne saurais dire ce que je dois préférer. Je suis pressé des deux côtés; j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur; mais à cause de vous il est plus nécessaire que je demeure dans la chair» (Philippiens 1.21-24). Paul n’avait peur ni de ce que la vie lui réservait, ni de la mort. Mais à cause de sa foi aux promesses de Dieu, il était convaincu que la mort était préférable. Au lieu de l’éviter à tout prix, il était prêt à accueillir la mort avec joie quand le Seigneur déciderait que le moment était venu.
Dans un autre passage il exprime la même confiance, celle que tout chrétien fidèle devrait démontrer dans sa vie: «Nous savons, en effet, que, si cette tente ou nous habitons sur la terre (notre corps) est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été faite de main d’homme. Aussi nous gémissons dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste… Nous sommes donc toujours pleins de confiance, et nous savons qu’en demeurant dans ce corps nous demeurons loin du Seigneur. Car nous marchons par l'assurance de Christ, et non par la vue. » (2 Corinthiens 5:1,2,6,7).
L'affliction: Le chrétien ne doit pas s’affliger comme les autres qui ne connaissent point Christ. Quand une personne que nous avons aimée vient à mourir, il est normal de ressentir de la tristesse, car nous éprouvons une sorte de perte dans l'âme comme si nous perdions une partie de notre vie, et notre cœur se déchire de douleurs. Même si nous ne connaissions pas intimement le défunt, la douleur que nous lisons dans les visages de ses proches peut nous toucher et faire couler quelques larmes. Quand Jésus se trouvait devant le tombeau de son ami, Lazare, bien qu’il sache fort bien qu’il allait ressusciter Lazare quelques instants après, le Seigneur pleura (Jean 11:35). C’était normal: Jésus était plein de compassion. Quand Étienne, le premier martyr chrétien, fut lapidé à mort, la Bible dit que «Et des hommes pieux ensevelirent Étienne, et firent de grandes lamentations sur lui.» (Actes 8:2). C’était un homme de bien, et il avait été tué par une foule en furie pour avoir eu le courage de dire la vérité. Il était normal d’avoir un sentiment navré et amer devant une telle injustice, devant la mort gratuite d’un tel homme.
Malgré la tristesse naturelle que nous ne voulons pas rejeter, il devrait y avoir une différence profonde entre la réaction des chrétiens à l’égard de la mort de l’un des leurs, et la réaction des non-chrétiens face à la mort. Paul dit en 1 Thessaloniciens 4:13: «Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n’ont pas d’espérance.» Après avoir rassuré ses lecteurs qu’à la dernière apparition de Jésus-Christ en ses élus qui seront transformés en son image, les morts ressusciteront et que nous serons toujours avec le Seigneur, il ajoute: «Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles» (1 Thessaloniciens 4:18). La mort ne représente pour nous chrétiens qu’une séparation temporaire de nos bien-aimés en Christ en ce monde pour les retrouver instantanément dans l'autre, car le temps n'existe pas dans l'éternité. En plus, nous trouvons du réconfort dans la confiance que ceux qui nous ont devancés ne souffrent pas; au contraire, ils sont bénis: «Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent» (Apocalypse 14:13). Tout comme notre espérance chrétienne vainc la peur, elle adoucit la tristesse.
La colère: Une autre réaction à la mort qui ne devrait pas caractériser le chrétien, c’est la colère contre Dieu. Il est vrai qu’il y a des situations où Dieu fait ou permet des choses que nous ne comprenons pas, des choses qui suscitent en nous une forte douleur émotionnelle. Nous lui avons prié d’épargner la vie de notre enfant, mais l’enfant est quand même décédé. Un désastre, tel qu’une inondation ou un tremblement de terre, ou bien une guerre, a provoqué la mort de quelques dizaines de milliers de personnes, et nous nous demandons pourquoi Dieu n’est pas intervenu pour les sauver. Un conducteur soûl provoque un accident dans lequel un chrétien fidèle perd la vie, tandis que celui qui était en faute en sort indemne. Celui qui ne «mérite» pas la mort est fauché par elle; quant à celui qui ne mérite pas de vivre ou qui n’a plus vraiment envie de vivre, il survit. Certaines personnes qui sont touchées par ces situations qui nous semblent tellement injustes, se rebellent contre Dieu. Elles se fâchent contre lui et l’accusent. Mais une personne mature devrait reconnaître ce que dit le Créateur et le Souverain de l’univers: «Voyez maintenant que c'est moi, moi-même, et qu'il n'y a point d'autre ESPRIT DES VIVANTS que moi. Je fais mourir et je fais vivre, je blesse et je guéris, et il n'y a personne qui puisse délivrer de ma main.» (Deutéronome 32:39).
Gardons-nous de condamner les décisions de l’Omniscient. Nous ne savons pas ce qu’il sait. Qu’il condamne ou qu’il pardonne, qu’il bénisse ou qu’il envoie l’épreuve, nous ne sommes pas qualifiés pour lui dire qu’il a mal fait. Sa parole nous rappelle: «Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit L’ADMIRABLE. Car autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées.» (Ésaïe 55:8,9). Les voies de tous et chacun ont été tracées de toute éternité, le destin de l'homme n'est pas dans ses mains mais dans celles du Souverain Tout-puissant qui a déterminé toutes choses d'avance. Non seulement l'Esprit des vivants est omniscient, mais il est le Créateur de toutes choses et de plein droit le Maître incontesté de l’univers. Plus que quiconque, nous les chrétiens devrions accepter son autorité et nous soumettre humblement à ses décisions. La Bible dit en Actes 13:36: «David, après avoir en son temps servi au dessein de Dieu, est mort [et] a été réuni à ses pères.» C’est Dieu qui décide quand une personne a fini de servir à son dessein et peut s’en aller pour recevoir sa récompense éternelle, soit la béatitude soit la damnation. Dieu n'a pas à demander la permission à personne dans ses agissements envers ses créatures.
Mais ce n’est pas simplement parce que nous reconnaissons l’autorité de Dieu que nous pouvons accepter ses décisions concernant la vie et la mort; nous avons, en plus, l’assurance de sa justice et de son renoncement envers nous. En Romains 5.8 Paul dit: «Mais L’ESPRIT DES VIVANTS approuva son renoncement envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.» En fait, l'Esprit des vivants s'est résigné à prendre une forme de serviteur pour notre salut (Philippiens 2:5-11). Quoiqu’il arrive dans notre vie, nous pouvons être certains d’une chose: Dieu est en contrôle. Quand le malheur frappe, on est tenté de dire: «Pourquoi Dieu ne m’aime-t-il pas? S’il m’aimait, il ne permettrait pas une telle tragédie dans ma vie.» Mais l'amour de Dieu n'est pas un sentiment comme chez l'homme, mais une résignation à réaliser ses desseins éternels pour le salut de ses élus et la perdition des exclus. Littéralement l'amour de Dieu est comme un pressoir qui extrait le jus des raisins pour en faire du vin exquis, métaphore dans laquelle le sang du Christ est assimilé au vin, symbole de la vie éternelle (Jean 6:54). Il se peut que nous ne comprenions jamais pourquoi tel événement douloureux s’est produit, mais une chose est sûre: Si Dieu ne désirait pas se sacrifier pour ses élus, il n’aurait jamais prit un corps de chair comme Fils unique (Jean 1:14; 1 Timothée 3:16) pour qu’on le maltraite et l’humilie, pour qu’il souffre et meure sur une croix à notre place. Une telle résignation est insondable et indéniable. Le chrétien doit donc se garder de faire de l'amour de Dieu un sentiment, de créer Dieu à son image pour satisfaire ses caprices.
Notre Dieu, l'Admirable Esprit des vivants dont le Nom est JÉSUS, a le droit d’appeler en jugement n’importe qui à n’importe quel moment. Il n’agit pas injustement quand il le fait. Supposez que Dieu «fait mourir» un jeune chrétien, disciple du libre-choix, qui avait devant lui, aux yeux de tous les imposteurs, toute une vie de joie et de service à rendre dans sa prétendue Église. Nous pouvons être sûrs que ce jeune se lamentera dans l’au-delà de la séduction qu'il a encouru de la part de ministres réprouvés lorsqu'il était sur la terre. Mais pour le chrétien authentique abaissé dans la poussière de l'humilité, celui qui a été élu en Christ depuis avant la fondation du monde, Paul a dit: «J’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur» (Philippiens 1:23).
ÉPANOUISSEMENT OU ALIÉNATION DE L'ÂME Il y a des circonstances ou des temps qui font que nous réfléchissons davantage à certaines choses: une naissance, un mariage, un enterrement, les fêtes, les anniversaires, et le temps des impôts. Nos pensées se portent aussi vers ceux qui ont quitté ce monde, particulièrement de nos proches. Mais où sont-ils ? La pensée de la mort est toujours présente à notre esprit, moins dans la jeunesse mais en surcroit dans la vieillesse, ce qui est une chose très normale. Cependant il y a beaucoup de gens qui sont tourmentés par cette pensée. Les humains ont toujours cherché des réponses pour apaiser leur angoisse devant ce fait inéluctable: mourir. Pour certains la mort est la fin de toute existence, pour d'autres elle est le passage dans un monde différent: réincarnation, enfer, purgatoire, paradis ou simplement un espace inconnu, un trou noir incompréhensible qui ne vaut pas la peine de se préoccuper: nous vivons nous mourrons, un point c'est tout.
La Bible, Écriture actuellement inspirée de Dieu, donne la seule réponse valable. Faut-il encore ne pas lui faire dire n'importe quoi comme c'est l'habitude avec les évangéliques et les religions dites chrétiennes. On extrapole beaucoup. Les croyances culturelles et religieuses se chevauchent créant la confusion. Des gens ont des visions de l'enfer ou du ciel et les descriptions qu'ils en donnent sont toujours contraires à ce qui en est dit dans la Bible. Certains affirment qu'ils y ont vu telle ou telle autre personne ! Soyons prudents avec ce genre de choses et examinons si elles sont conformes aux Écritures. La Bible contient le témoignage de quelques uns qui ont été ravis au ciel comme l'apôtre Jean et l'apôtre Paul. Si l'apôtre Jean donne dans l'Apocalypse une description glorieuse de ce qu'il a vu, l'apôtre Paul est très sobre dans ses épîtres: «Je connais un homme en Christ, qui fut, il y a quatorze ans, ravi jusqu’au troisième ciel (si ce fut dans son corps je ne sais, si ce fut hors de son corps je ne sais, Dieu le sait). Et je sais que cet homme (si ce fut dans son corps ou sans son corps je ne sais, Dieu le sait) fut enlevé dans le paradis, et qu’il entendit des paroles ineffables qu’il n’est pas permis à un homme d’exprimer.» (2 Corinthiens 12:2-4).
Que devient-on après la mort ? C'est la question qui est présente dans le cœur de tout être humain, qu'il l'avoue ou non. Elle engendre beaucoup de suppositions et donne naissance à des théories parfois très étranges. Toutes sortes de réponses sont proposées, chacune étant plus insensée l'une que l'autre. Les textes bibliques affirment clairement qu'il y a une survie après la mort pour les justes comme pour les injustes. Jésus a dit que les patriarches disparus depuis si longtemps étaient encore tous vivants (Luc 20:37,38). Ces passages sont très importants et nous indiquent pourquoi le mot «Dieu» signifie littéralement «l'Esprit des vivants» et non «l'Esprit des morts»: «Et, que les morts ressuscitent, c'est ce que montre aussi Moïse quand il nomme L’ADMIRABLE, au buisson ardent, L’ESPRIT DES VIVANTS d'Abraham, L’ESPRIT DES VIVANTS d'Isaac et L’ESPRIT DES VIVANTS de Jacob. Or, L’ESPRIT DES VIVANTS n'est point L’ESPRIT DES VIVANTS des morts, mais de ceux qui existent; car tous vivent devant lui.» La mort physique n'est pas la fin de tout. Lorsque nous mourrons physiquement notre âme ne cesse pas d'exister. Elle quitte sa demeure terrestre et s'en va dans un autre lieu. Il y a une vie consciente après la mort du corps. En d'autres mots l'âme est la conscience de notre existence, c’est ce qui nous permet d’être lucide sur le moment présent, en ayant une idée claire de la situation dans laquelle on se trouve. A la mort, la conscience de l'existence physique se renferme sur elle-même comme la chenille dans son cocon pour subir une métamorphose, afin de pénétrer dans un état d'épanouissement ou d'aliénation dans la conscience d'une nouvelle existence purement spirituelle d'une joie éternelle ou d'une angoisse éternelle, d'après le décret de Dieu qui l'a formé et en a déterminé le destin. La conscience est la perception de notre existence en ce monde qui contient dans son essence notre identité, notre connaissance, et nos expériences, choses sur lesquelles nous serons tous jugés devant le trône de Dieu. Elle correspond à l'âme, c'est à dire au cœur qui est le centre de notre existence charnelle et mondaine. Or nous savons que le cœur de l'homme est méchant et malicieux «Le cœur est rusé, et désespérément malin par dessus toutes choses...» (Jérémie 17:9; Bible Martin); ainsi dit le Seigneur Jésus Lui-même: «Car du dedans, c'est-à-dire, du cœur des hommes, sortent les mauvaises pensées, les adultères, les fornications, les meurtres, les larcins, la cupidité, les méchancetés, la fraude, l'impudicité, l'œil envieux, la médisance, la fierté, la folie. Tous ces vices sortent du dedans et souillent l'homme.» (Marc 7:21-23). En d'autres mots, la conscience de l'homme est complètement dénaturée, immorale et perverse. Il n'y a donc aucune espérance pour l'homme, sauf en Christ. Ceux qui meurent sans Christ sont perdu pour l'éternité.
Il importe maintenant de dire quelques mots concernant l'existence après la mort dont la signification est voilée pour un grand nombre, sujet qui est grandement déplaisant pour plusieurs et que les gens préfèrent éviter. Néanmoins il est nécessaire d'affronter cette matière incontournable afin d'en obtenir des éclaircissements:
L'épanouissement de la conscience: Comme nous venons de le décrire plus haut, il s'agit ici d'un état de perfection, de satisfaction, de jubilation, et d'exubérance divine en expansion éternelle de la gloire de Christ attribuée à ses élus. Elle est comme le déploiement de la corolle d'une fleur qui s'ouvre à l'infini dans toute sa beauté et dans toutes les dimensions de l'existence suprême de l'Esprit des vivants qui ne connait aucune borne. Son efflorescence d'abondance luxuriante d'allégresse, de bonheur, de jouissance, de ravissement et de contentement se maintient dans un perpétuel épanouissement qui ne détient aucune limite et qui surpasse toutes imaginations. La gloire en est tellement éclatante, magnifique et retentissante qu'aucun mortel en ce monde ne peut la voir sans mourir sur le coup. Tel est l'héritage des saints en Jésus-Christ et encore plus car les mots n'existent pas pour en décrire l'immensité et la puissance. Le nom glorieux de JÉSUS suffit pour en révéler la grandeur et la majesté: «C'est pourquoi aussi, comme ESPRIT DES VIVANTS exalté à la suprématie, il lui a été donné un Nom qui est au-dessus de tout nom; afin qu'au nom de JÉSUS, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse Jésus-Christ comme étant L’ADMIRABLE, le Père de gloire, et L’ESPRIT DES VIVANTS éternel.» (Philippiens 2:9-11; Bible de Machaira 2016).
L'aliénation de la conscience: Contrairement à ce que nous venons de voir, il s'agit ici d'un état d'angoisse, d'aversion, de dégoût d'un mépris sans fin dans l'isolement le plus total d'une existence déplorable, misérable et malheureuse sans borne, sans entourage ni présence de personne d'autre. Cette forme d'existence est comparable à la défleuraison d'une fleur qui subit les flétrissures de sa dégradation et de son déshonneur dans des lamentations horribles d'une obscurité qui ne détient aucune limite pour apaiser ses souffrances, qui seront comme un feu rugissant qui les dévore dans le plus profond d'eux-mêmes. Le Seigneur Jésus l'a exprimé en ces paroles: «Jetez donc le serviteur inutile dans les ténèbres de dehors; là seront les pleurs et les grincements de dents.» (Matthieu 25:30); «dehors seront les indécents, les enchanteurs, les licencieux, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge.» (Apocalypse 22:15). Si vous vous voyez dans cette liste vous avez raison de trembler, car aucun n'échappera au juste jugement de l'Esprit des vivants. Dans la loi divine, dire un simple mensonge est l'équivalent d'être un meurtrier et un pervers, car la loi est comme une chaîne, celui qui brise un simple maillon est coupable d'avoir brisé tous les principes de la loi et en subira le plein châtiment pour l'éternité. Pour ceux qui périssent, Dieu est injuste, mais l'apôtre Paul dit: «Que dirons-nous donc? Y a-t-il en Dieu de l'injustice? Loin de là!» (Romains 9:14); «Le potier n'a-t-il pas le pouvoir de faire, d'une même masse de glaise, un vase pour l'honneur, et un autre pour la disgrâce? Et que dire, si L’ESPRIT DES VIVANTS, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec beaucoup d'endurance les vases de colère, préparés dans son décret pour la perdition? Afin de manifester aussi la richesse de sa gloire sur les vases de miséricorde, qu'il a préparés pour la gloire.» (Romains 9:21-23). De même les Proverbes nous disent: «L’ADMIRABLE a fait toutes choses en sorte qu'elles répondent l'une à l'autre, et même le méchant pour le jour de la calamité.» (Proverbes 16:4).
L'apôtre Paul parle de notre corps comme une tente, une demeure provisoire, qui se détruit jusqu'à cesser de vivre et s'en retourne à la terre. Lorsqu'il meurt l'âme ou conscience est relâchée de son existence charnelle pour pénétrer dans une sphère spirituelle déterminée depuis avant la fondation du monde pour l'accomplissement du décret divin. La foi dans la Parole écrite et actuellement inspirée de Dieu, la Bible, intègre cette certitude enseignée par Jésus-Christ, répétée par ses apôtres et perpétuée par les textes évangéliques de génération en génération. Il n'y a donc aucun doute qu'après la mort le sort de chacun est scellé, comme il est écrit: «Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement...» (Hébreux 9:27). Dieu connait les cœurs et juge selon sa justice parfaite. Depuis la résurrection de Jésus-Christ et son ascension au ciel tous ceux qui meurent dans la foi en lui vont directement auprès de Lui, le pourquoi et l'assurance de cela est que la Sainte Présence de Christ habite déjà dans le cœur de ses élus pour les transformer en son image lors de sa dernière apparition en ce monde. Mais soit dans le moment même ou lors de notre transformation, en un instant, en un clin d'œil, «nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Christ afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu'il aura fait, étant en son corps» (2 Corinthiens 5:10). Mais Christ notre Juge est aussi notre Avocat et nous serons libéré de la condamnation qui nous revient, puisqu'il est aussi notre Substitut et qu'il a payé à notre place, sur la croix, le châtiment éternel qui nous était réservé pour nos péchés. En d'autres mots, le jugement des élus a déjà eu lieu à la croix lorsque le temps a touché à l'éternité, et il n'y a plus maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ (Romains 8:1). A sa mort, le chrétien authentique est transporté instantanément en la présence de Christ puisque sa Sainte Présence est déjà en lui. Lorsqu'il ouvrira ses yeux en ce nouveau monde, tous ses proches et tous ceux qu'il a connu en qui aussi habite la Sainte Présence se trouveront autour de lui à sa rencontre, même s'ils étaient encore vivant lors de sa mort, car dans l'éternité le temps n'existe pas. Comme exemple, si la femme d'un chrétien est auprès de lui lorsqu'il ferme les yeux à ce monde, il l'a retrouvera encore auprès de lui lorsqu'il ouvrira les yeux en le nouveau monde, car en Christ qui est l'Alpha et l'Omega (Apocalypse 22:13), nous nous retrouvons tous au début et à la fin des temps, aucun ne pénètre avant l'autre dans l'éternité, nous traversons tous le Jourdain en même temps pour nous retrouver tous dans la terre promise de la gloire de Christ. Cela peut nous paraître étrange de ce côté du voile de la chair, mais en réalité le temps n'existe pas dans l'éternité de l'Esprit des vivants, en qui nous sommes, par qui nous sommes, et pour qui nous sommes éternellement. Toute son existence divine et sublime s'ouvrira à chacun de nous dans une communion intime dans laquelle nous goûterons à toutes les merveilles de sa grâce, ce que la Bible appelle «le festin des noces de l'Agneau» (Apocalypse 19:7-9).
Il y a trois catégories distinctives de personnes dans la race humaine: 1. Ceux qui sont morts en Christ; 2. Ceux qui sont morts sans Christ; 3. Ceux qui sont morts à Christ. Nous avons déjà amplement discuter de la première, mais il y a encore beaucoup à dire sur son sujet. Or, au niveau des gens du monde, la mort signifie la cessation de l'existence, ou comme le dit le «Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales»: «Arrêt complet et définitif des fonctions d'un organisme vivant, avec disparition de sa cohérence fonctionnelle et destruction progressive de ses unités tissulaires et cellulaires... Diminution de la force, de l'activité, des pouvoirs.» En d'autres mots: la destruction de l'être, la décomposition de son corps physique, ou plus précisément «la perte de la conscience en ce monde» qui nous transforme en des cadavres destinés à la corruption. Vous feriez bien de garder en mémoire ces définitions dans la progression de notre étude.
Pour le chrétien authentique, par rapport aux imposteurs, il y a deux aspects de la mort en Christ qui doivent être considérés. Le premier et le plus important est que la Bible dit clairement qu'un chrétien est déjà mort en Christ. Le deuxième est que le chrétien mort en Christ subira la mort physiquement comme tous les autres, il ne peut en échapper. Selon le premier aspect, la mort en Christ est spirituelle mais aussi très réelle: «Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.» (Romains 6:8). Il est évident que «la mort» dont il est question ici n'est pas «la cessation de notre existence en ce monde, elle n'est pas la décomposition de notre corps physique ni la perte de la conscience», en d'autres mots elle ne rencontre pas les définitions d'une mort normale comme il est mentionné plus haut. Le chrétien est mort en Christ mais il est encore vivant en ce monde. Il s'agit donc d'une mort spirituelle dans laquelle nous entrons par la foi dans celle de Christ. Nous sommes identifiés avec Lui en sa mort car il est notre Substitut En d'autres mots, par la puissance de l'Esprit de Dieu qui l'a déterminé ainsi depuis avant la fondation du monde, nous sommes engagés, intégrés, assimilés ou incorporés en sa mort, «nous avons été faits une même plante avec lui par la conformité à sa mort» (Romains 6:3-8). Cette phase essentielle de la vie chrétienne se nomme «la conversion». Pour éviter un malentendu sur le sens des mots, référons-nous de nouveau au Dictionnaire Crisco du «Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales» qui nous donne la signification du mot «conversion» comme étant: «Changement, par retournement du sens d'un mouvement en cours. Transformation d'un objet ou d'une personne dans sa nature ou sa fonction.» Ce terme implique «une métamorphose, une modification, un retournement, un virement, un volte-face, une adoption, une admission, une assimilation.» Tous ces termes se rapportent au sens de la conversion d'une personne à Christ. Nous voyons même que le mot «conversion» porte le sens de «retournement» c'est à dire de «repentance» dont la signification réelle est «reconsidération». La conversion et la repentance, quoique deux mots différents, signifient une seule et même chose. L'essentiel de ces deux termes est un changement de nature engendré par une reconsidération face à Christ. Mais cette puissance est impossible à l'homme, c'est l'Esprit de Christ seul qui en détient la puissance et qui peut changer la nature de l'homme, seul l'Esprit peut engendrer une reconsidération dans le cœur de l'homme pour qu'il puisse reconnaître Christ comme son Sauveur et son Seigneur. La conversion est notre adoption comme enfant de Dieu. Aucun homme par un choix délibéré de sa volonté ne peut accomplir une telle chose. La science de l'homme peut transformer beaucoup de choses, mais ne peut et ne pourra jamais transformer le cœur de l'homme. La psychologie (littéralement la science de l'âme) qui fait partie de l'éducation et de la formation des pasteurs, ne peut en reproduire qu'une contrefaçon avec laquelle ils séduisent les gens.
Quelque précieux que soient les privilèges dans lesquels nous sommes ainsi introduits en Christ, le fait d’être morts et ressuscités avec Lui est la grande doctrine qui reste toujours la base et la racine de toutes ces choses. La croix est le cœur de la vie chrétienne. La vraie condition de chaque personne qui est donnée de croire en Christ par la puissance de son Esprit, celle que cette doctrine enseigne particulièrement, est un jugement complet de notre vieille nature que la Bible appelle le vieil homme. La sentence de mort, une condamnation entière, est prononcé contre lui à la croix. La chair ne peut être ni reconnue, ni excusée, ni acceptée dans le Nouvel Homme (1 Corinthiens 15:50) en lequel tous les élus se retrouvent. Vous êtes morts avec Christ, cela est un fait irrévocable; un homme mort ne vit plus, mais soyons conscient qu'il s’agit d’être morts au péché et vivants à Dieu par la Sainte Présence de Christ qui nous habite. La puissance du péché c'est la loi (1 Corinthiens 15:56), mais nous sommes sous la grâce du sang de Christ, le péché n'a donc plus aucun pouvoir de condamnation sur nous. Le problème est que nous vivons encore dans la chair et que nous traînons encore notre vieil homme avec nous jusqu'à la fin de nos jours. Évidemment que cela occasionne des conflits entre l'Esprit et la chair, mais l'apôtre Paul montre comment faire face à ce problème: «Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n'est plus moi, mais c'est Christ qui vit en moi; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi du Fils, L’ESPRIT DES VIVANTS même qui s'est sacrifié pour moi, et qui s'est donné lui-même pour moi.» (Galates 2:20). C'est un fait reconnu que nous sommes morts en Christ à notre ancienne vie, mais puisque nous sommes encore dans la chair nous aurons des problèmes et des conflits de tous genres, nous devons donc vivre par la foi ou assurance que Christ en nous est la puissance de notre nouvelle vie et qu'il nous gardera et dirigera fidèlement dans la réalisation constante de cette vérité essentielle.
L'aspect principale du sacrifice de la croix est la Nouvelle Alliance dans le sang de Christ pour le rachat de ses élus. Ce qui est intéressant est que le mot «Alliance» signifie aussi «mariage», ce qui veut dire que tous les chrétiens authentiques sont mariés à Christ dans une union indissociable pour l'éternité. Le Corps des élus est ainsi l'Épouse de Christ dans lequel aucune séparation ou divorce n'est possible. Tout ce qui est dit par rapport aux devoirs de l'homme envers sa femme et de la femme envers son mari, s'applique dans notre relation avec Christ. L'essence du mariage est l'union dans laquelle deux parties en forment une seule. Ainsi le Seigneur Jésus dit: «Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un, comme nous sommes un, moi en eux, et toi en moi, afin qu'ils soient parfaitement un, et que cette disposition connaisse que tu m'as délégué, et que tu te donnes à eux, comme tu t'es donné à moi. Père, je désire que ceux que tu m'as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu'ils contemplent la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'étais résigné avant la fondation de cette disposition. Père juste, cette disposition ne t'a point connu; mais moi, je t'ai connu, et ceux-ci ont connu que c'est toi qui m'as délégué. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que le renoncement à lequel tu m'as résigné soit en eux, et que moi-même je sois en eux.» (Jean 17:22-26). Notre participation à la gloire éternelle est ainsi assurée par le fait que nous sommes morts en Christ devenant ainsi membre de son Corps pour l'éternité. Notre vie charnelle ici-bas est, en ce sens, terminée, elle a perdu sa puissance de rébellion contre Dieu et l'orgueil de son autojustification. Elle ne recherche plus son indépendance car maintenant elle est complètement dépendante de Christ qui en est le Maître. Elle a laissée sa dignité dans la poussière de l'humilité pour la noblesse et la majesté de Christ. Il n'y a pas de plus grande grâce ni de plus grande bénédiction, nous sommes devenus un avec Christ pour l'éternité dans l'épanouissement de sa gloire, et nous seront attribués en Lui tous les aspects de la divinité. De quoi voudriez-vous de plus, car tout, absolument tout ce qui est de Dieu vous sera disponible éternellement, car Christ est Dieu et vous êtes en Lui et Lui en vous et vous serez transformez en son image, devenant complètement identique à Lui en toutes choses.
CEUX QUI MEURENT DANS LE SEIGNEUR Maintenant nous devons toucher le deuxième aspect de ceux qui sont morts en Christ, à savoir la mort physique de ceux qui sont réellement chrétiens. Nous en avons déjà donné une brève description dans un chapitre précédent. Ceux qui meurent dans le Seigneur sont instantanément présent avec Lui dans le Royaume de sa gloire avec tous ceux qui s'y trouvent: «Et j'entendis du ciel une voix qui disait: Écris: Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur! Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent.» (Apocalypse 14:13); «Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité de L’ESPRIT DES VIVANTS, le seul Vivant, de la Jérusalem céleste, et de la compagnie d'anges innombrables, De l'assemblée des convoqués à renaître, des premiers-nés inscrits dans les cieux, d'un juge qui est L’ESPRIT DES VIVANTS de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, Et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance...» (Hébreux 12:22-24).
Mourir dans le Seigneur est la conclusion normale d'une vie de foi qui a commencé lors d'un premier contact avec l'Évangile de Jésus-Christ qui annonce le pardon des péchés, le salut de l'âme et une nouvelle vie dans la communion avec Lui. C'est l'objectif final et la raison de vivre de ceux qui lui sont attachés, qui lui sont résignés et qui ont reçu le témoignage de la vérité: «Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la Parole de vie; Car la vie a été manifestée, et nous l'avons vu, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était l'expression du Père même, manifestée à nous. Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est envers le Père, à savoir JÉSUS LE MESSIE, le Fils lui-même. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit complète. Alors, ceci est le message que nous avons entendu de lui, et que nous vous annonçons, c'est que L’ESPRIT DES VIVANTS est lumière, et qu'en lui il n'y a point de ténèbres.» (1 Jean 1:1-5).
Tout d’abord il faut comprendre que les chrétiens sont aussi des humains même s’ils sont remplis du Saint-Esprit de la Présence de Christ. Nous pouvons mourir, n’importe quand et n’importe comment. Le chrétien peut mourir paisiblement, tout comme il peut mourir violement. Etienne fut lapidé (Actes 8), dans Hébreux 11:37, en parlant des héros de la foi, on nous apprend que des enfants de Dieu furent «furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l'épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités». Élisée mourut de maladie (2 Rois 13:14). En plus, l'histoire du christianisme nous indique qu'un très grand nombre de chrétiens périrent atrocement par les mains des papistes sous l'ordre de l'Antichrist qui siège à Rome, particulièrement les Vaudois et les Huguenots. Les chrétiens peuvent donc mourir parfois de manière tragique et brusque. Certes nous prions souvent pour la protection, mais Dieu peut permettre certaines choses qui nous sembles étranges, les enfants de Job furent tués par accident (Job 1). Parfois les chrétiens sont scandalisés lorsque les frères et sœurs dans le Seigneur meurent de manière violente et certains même souvent poussent les réflexions plus loin et commencent à spéculer. Ce qu’il y a à savoir c’est que tous vont un jour mourir et que cette mort peut arriver soit par accident, soit par maladie, soit par la persécution, etc. Les voies de Dieu ne sont pas les nôtres. Il est écrit dans Luc 12:4 «Je vous dis, à vous qui êtes mes amis: Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui, après cela, ne peuvent rien faire de plus.» La mort du chrétien n’est qu’une destruction du corps, quelque soit la façon dont Dieu permet le décès de ses élus, ce ne sera que le corps qui sera détruit et cette mort lui donne accès au repos eternel.
Le verset cité plus haut nous enseigne que la mort d’un chrétien authentique l’introduit dans le repos, autrement dit c’est une chose à prendre du bon coté. Il part dans un endroit où il n’aura plus besoin de travail, plus de maladie, plus de fatigue, plus de crises ni de conflits, c’est la joie et le repos véritable. Voilà pourquoi les obsèques d’un chrétien ne sont pas en réalité un deuil mais plutôt un moment de louange. C’est dans ce sens que Paul écrit aux chrétiens en leur disant dans 1 Thessaloniciens 4:13 «Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n'ont point d'espérance.». Alors la bible nous dit ici que la mort des chrétiens n’est pas une occasion pour s’affliger, Paul ajoute en disant que l’affliction c’est pour des gens qui n’ont point d’espérance. Ce qui doit donc nous consoler et nous réjouir c’est de savoir que ceux qui sont chrétiens comme nous, notre femme, enfant, frère, père, ami est au ciel avec le Seigneur. Notons que la Bible précise, ceux qui meurent dans le Seigneur, autrement dit, il faut être dans la grâce du salut depuis le commencement jusqu’ à la fin sans compromission pour espérer se reposer après la mort. Le chrétien ne devrait pas avoir peur de la mourir. Le Seigneur a dit qu’IL est allé nous préparer une place, c’est pour cette raison que l’apôtre Paul pouvait dire: «Car Christ est ma vie, et la mort m'est un gain.» (Philippiens 1:21). En fait Jésus dit: «JE SUIS le Chemin, la Vérité et la Vie; personne ne vient au Père que par moi.» (Jean 14:6). Or puisque le Seigneur Jésus est Lui-même «la Vie» et qu'Il habite en nous par l'Esprit de sa Sainte Présence, il est notre vie, c'est à dire que nous sommes attribués Sa Vie éternelle comme étant la nôtre, et par le passage de la mort nous obtenons ainsi toutes les merveilles de l'essence de l'Esprit des vivants, le Père Éternel, qui est Lui-même le Seigneur Jésus dans la gloire de sa Majesté divine.
Grâce au Christ, la mort chrétienne a un sens positif «C’est là une parole certaine: si nous mourons avec lui, nous vivrons avec lui.» (2 Tmothée 2:11). La nouveauté essentielle de la mort chrétienne est là en Christ. Éliminons donc la fausse doctrine des sectes évangéliques que par le Baptême, le chrétien est déjà sacramentellement ou symboliquement «mort avec le Christ» pour vivre une vie nouvelle. En aucune façon le baptême d'eau détient-il un tel pouvoir qui lui est faussement attribué dans le but de donner quelque crédibilité à une doctrine sectaire particulière, à savoir «le baptême par immersion». Le seul vrai baptême est «l'engagement d'une bonne conscience» par rapport à la résurrection de Jésus-Christ (1 Pierre 3:21), et non envers un symbole ou rituel de purification vain et inutile qui n'a aucun pouvoir de nous identifier à Christ dans sa mort et sa résurrection, mais qui déforme la vérité de notre union avec Christ par son Saint Esprit et non par un baptême d'eau qui contribue à laver la conscience des crédules et des ignorants avec des notions tordues. Le baptême d'eau est complètement inefficace sous la grâce, il sert plutôt aux vanités et aux présomptions des religions dites chrétiennes qui s'en servent comme un outil de pression et d'intimidation (voir: Le seul vrai baptême).
Dans la mort, l'Esprit des vivants appelle l’homme à comparaître devant Lui, c’est pourquoi le chrétien peut éprouver envers la mort un désir semblable à celui de l'apôtre Paul: «Car je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d'être avec Christ, ce qui me serait de loin bien meilleur;» (Philippiens 1:23); «Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m'est un gain.» (Philippiens 1:21). Ce type de langage est tout à fait étranger à notre vocabulaire spirituel moderne. Nous sommes devenus de tels adorateurs de la vie charnelle et mondaine que nous désirons peu la quitter pour aller rejoindre le Seigneur. Paul était-il morbide ? Faisait-il une fixation malsaine sur la mort ? Faisait-il preuve d’un manque de respect pour la vie dont Dieu l’avait béni ? Pas du tout ! Paul vivait pleinement sa vie. Pour lui, la vie était un don et il l’a utilisé pour combattre le bon combat. Il avait vaincu la peur de «l’aiguillon (provocation) de la mort» et pouvait dire: «il m’est préférable de mourir et d’être avec le Seigneur que de rester dans la chair».
Les chrétiens authentiques qui meurent dans le Seigneur sont des vainqueurs, les autres sont perdants. La dernière guérison n’est pas la mort, c’est la résurrection. La mort n’est que le passage. Parfois, ce passage peut être douloureux. Mais peu importe la peine et la souffrance qui ravagent les corps, elles ne sont rien en comparaison de la gloire indescriptible qui attend ceux qui doivent endurer ce passage. Les messages qui concernent la mort nous dérangent. Nous essayons de ne pas y penser. Nous taxons ceux qui en parlent d’être morbides, de temps en temps nous parlons de ce à quoi peut ressembler le paradis, mais la plupart du temps, le sujet de la mort est tabou. Comme les premiers chrétiens étaient différents ! Paul parlait beaucoup de la mort. Notre résurrection d’entre les morts est d’ailleurs invoquée dans le Nouveau Testament comme étant «notre espérance bénie». Mais de nos jours, la mort est considérée comme un intrus qui nous sépare de la bonne vieille vie à laquelle nous somme habitués. Nous avons tellement rempli nos vies de choses matérielles que nous nous sommes enlisés dans cette vie. Le monde nous a piégé avec le matérialisme. Nous ne pouvons plus supporter la pensée de quitter nos belles maisons, les choses qu’on aime et auxquelles nous nous sommes attachées. Nous semblons penser: «Mourir maintenant serait une trop grande perte. J’aime le Seigneur mais j’ai besoin de temps pour jouir de mon état actuel. Je suis marié. Je dois encore prouver ma valeur. J’ai besoin de plus de temps». Avez vous remarqué qu’on parle très peu, de nos jours, du paradis ou du fait de quitter ce vieux monde ? A la place, nous sommes bombardés par les évangéliques de message nous expliquant comment utiliser notre foi pour obtenir plus de choses. Quelle vision tronquée des projets éternels de Dieu ! Il n’est pas étonnant que tant de chrétiens soient effrayés à la pensée de la mort. La vérité est que nous sommes loin de comprendre l’appel de Christ à rejeter le monde et tout ce qu’il implique. Il nous a appelé à venir et à mourir. Mourir sans nous construire de mémorial, sans nous soucier de ce que nous laisserons derrière nous ou de la manière dont on se souviendra de nous. Jésus n’a pas laissé d’autobiographie, ni de quartier général, d’université ou d’institut biblique. Il n’a rien laissé pour perpétuer sa mémoire, si ce n’est sa mort et sa résurrection.
Pour le chrétien, la mort n'est pas la fin de toute vie, mais un passage vers une autre vie. Dans une société où la vie et la réussite sont mises en avant, la mort est l'échec absolu sur lequel tout vient buter. La conviction du croyant n'est-elle pas un peu trop idyllique: «celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort.» (Jean 11:25) ? Quand nous sommes touchés par la mort de nos proches ou par des morts innocentes (quoique personne n'est innocent devant Dieu), notre foi suffit-elle ? Est-il possible de croire en la vie malgré tout ? Si votre foi est une faculté intellectuelle ou un sentiment de bien-être, elle ne sera pas suffisante et vous serez voué à l'échec et à la ruine éternelle. Mais si votre foi est celle de Christ qu'il vous a octroyé dans les mérites de son sacrifice sur la croix, la mort a déjà été vaincue pour vous et vous traverserez son passage avec assurance de pénétrer dans la gloire éternelle.
La mort d'une personne aimée provoque douleur et angoisse, car nous sommes encore dans la chair. Elle met fin à une relation qui nous construisait, qui faisait partie de notre vie, elle révèle également notre impuissance à arracher nos proche aux griffes de la mort, et donc notre fragilité. Cette peur de mourir est exacerbée dans nos sociétés occidentales, parce que les valeurs prônées – pouvoir de la science, mythe de l'éternelle jeunesse, aspiration au succès et au bien-être - nient la mort. Tout est fait pour nous faire oublier que nous sommes mortels. Elle est chassée de la vie publique comme un personnage indésirable. S'il y a une ligne de partage, elle n'est plus entre croyants et incroyants, parce que les réactions devant la mort effraient ou à tout le moins questionnent les uns comme les autres. Serait-ce que le message chrétien n'a plus suffisamment de force ou qu'il serait inactuel ? Serait-ce à cause qu'il est faux et déformé pour convenir au christianisme contrefait moderne avec sa multitude de sectes et de fausses doctrines ?
Parler d'une vie après la mort relève de la foi ou assurance que nous recevons de Christ, d'une perception du Dieu des vivants qui agit dans l'existence présente. La mort n'est plus un lieu sans Dieu, la fin de toute vie, mais un passage vers une autre vie que nous possédons déjà par la Sainte Présence de Christ en nous, l'espérance de la gloire (Colossiens 1:27). Sur cela repose notre assurance car Christ était mort sur une croix, il est ressuscité et il est vivant éternellement, il a vaincu la mort et nous sommes en Lui dans cette victoire. Le dernier mot de l'évangile n'est pas le corps défunt de Jésus dans le tombeau, mais le tombeau vide, et la parole de l'ange, parole pour la foi: «Pourquoi cherchez-vous le vivant parmi les morts ? Il n'est pas ici, mais il est ressuscité.» (Luc 24:5-6). Si vous demandez «Où se trouve-t-il ?Vous ne le connaissez pas et vous n'êtes pas des siens, car Christ est ressuscité dans le cœur de ses élus pour nous transformer en son image lors de sa dernière apparition en ce monde.
Cette deuxième catégorie se rapporte à tous les êtres humains, sauf ceux qui ont été élus d'entre la race humaine. Il n'y a peut-être dans toute la vie d'un homme qu'un seul instant qui importe et qui compte: celui de sa mort, puisqu'elle est inévitable et que c'est l'instant où il tombe dans l'éternité de Dieu. Est-il, en effet, pour chacun de nous, une heure plus grave, plus émouvante, plus redoutable que celle où va s'accomplir et se fixer d'une façon définitive, irrévocable le destin de notre âme ? C'est bien l'heure dernière, celle qui n'aura jamais une seconde fois sa pareille, parce qu'il n'y a pas de retour en arrière, celle qu'il n'est pas possible d'éluder ou de reculer et qui pourtant n'est pas un terme, un achèvement, puisqu'elle a un lendemain. Oh ! ce lendemain de la mort ! Quelles visions de cauchemar ne fait-il pas surgir dans l'imagination des vivants qui tentent de s'en faire une idée ! La seule pensée de notre fin sur cette terre suffit à remplir notre cœur d'une telle angoisse que pour en écarter l'horreur, nous nous jetons dans les «divertissements» les plus insensés et, parfois, les plus coupables.
Pascal a bien marqué cette poursuite effrénée du divertissement chez les hommes pour qui «la mort est plus aisée à supporter sans y penser»; car« les hommes n'ayant pu guérir la mort, la misère, l'ignorance, ils se sont avisés, pour se rendre heureux, de n'y point y penser». Comme si le «divertissement» qui devait leur apporter le bonheur et la joie, n'était pas bien plutôt la cause de «mille accidents qui font les afflictions inévitables» ! «La seule chose, continue Pascal, qui nous console de nos misères, est le divertissement et cependant c'est la plus grande de nos misères. Car c'est cela qui nous empêche principalement de songer à nous, et qui nous fait perdre insensiblement. Sans cela nous serions dans l'ennui et cet ennui nous pousserait à chercher un moyen plus solide d'en sortir. Mais le divertissement nous amuse et nous fait arriver insensiblement à la mort». Sans doute «c'est une chose horrible de sentir s'écrouler tout ce qu'on possède; mais n'est-ce pas aussi s'abuser dangereusement soi-même que de fermer les yeux à la. vérité ? Entre nous et l'Enfer et le Ciel, il n'y a que la vie, qui est la chose du monde la plus fragile », et «le dernier acte est sanglant, quelle que belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête et en voilà pour jamais.» N'oublions point que «misérables comme nous, impuissants comme nous, nos semblables ne nous aideront pas: on mourra seul.».
Solitude amère et sombre de ceux qui meurent loin de toute présence amie ou secourable, dans un abandon d'autant plus douloureux qu'à ce moment tout s'effondre, autour de soi, que la nuit devient plus épaisse et que l'âme agonisante a perdu toute raison d'espérer ! Détresse morne et muette de ceux qui s'éteignent lentement sur un lit d'hôpital, dans l'indifférence de toute une salle, où chacun, obsédé par le sentiment de sa propre misère, n'a plus le courage. de compatir aux souffrances des autres: lorsque le corps s'est raidi dans un dernier spasme, une infirmière arrive et relève le drap sur la tête; c'est fini ! Destin cruel de ceux qui s'acheminent doucement vers la mort, avec la fausse espérance qu'ils vont guérir, parce que les parents qui les entourent se refusent, pour ne pas troubler leur quiétude, à leur dire la vérité et les entretiennent dans la mensongère assurance qu'aucun événement grave ne les menace ! Comme si, à l'heure où un être humain va quitter la terre, où, par conséquent, il a besoin de savoir si ses derniers moments sont venus, afin de préparer son âme à subir, avec courage et dans la paix, la plus terrible des épreuves, ce n'était pas, sous le fallacieux prétexte de l'affection et de la tendresse, commettre la plus coupable des actions que de le laisser dans l'ignorance de son état et de le priver ainsi des secours auxquels il a droit en cet instant tragique ! Qu'elle est dangereuse et condamnable cette vaine sollicitude des parents ou des amis qui ne s'empressent autour du malade que pour le tromper ! Il n'est pourtant plus, entre leurs mains, qu'un enfant docile et confiant, sans défense et sans volonté, dont ils disposent à leur guise, puisqu'il ne peut plus rien par lui-même.
Dès les premières pages de l’Écriture, Dieu annonce que, selon son juste jugement, le péché entraînera la mort. Cette vérité est illustrée, développée et précisée tout au long de la révélation divine. Adam reçoit l’avertissement que s’il mange du fruit défendu, il mourra certainement (Genèse. 2:17). Il s'agit ici du premier commandement donné à l'homme que l'on nomme «la loi d'interdiction». Son but était d'irriter l'esprit de l'homme afin de le faire réagir à la réalisation qu'il n'était qu'une simple créature et non le Créateur et qu'il n'était pas le maître de son destin. Cette situation ne convenait pas à l'homme qui, dans son raisonnement subtil, désirait plus de son existence, car son ambition était d'être comme Dieu et de décider par lui-même ce qui est bien et ce qui est mal, se déclarant ainsi indépendant en se faisant maître de son propre destin (Genèse 3:5). Ici est la source même du péché, car le péché est la transgression de la loi qui engendre une séparation d'avec Dieu. À son origine l'homme viola la loi d'interdiction. Or briser la loi porte toujours des conséquences désastreuses et ici la répercussion fut dès plus terribles pour toute la race humaine: la mort spirituelle, physique, et éternelle. Après que le péché a été consommé, la sentence est confirmée: «tu retourneras à la poussière» (Genèse 3:19); «Par un seul homme, le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et… ainsi la mort a passé à tous les hommes (Rom. 5:12). Nous apprenons ainsi que la mort est le relâchement forcé du contrôle de l'homme sur sa vie afin qu'il subisse le jugement et la condamnation de ses actes de rebellons devant le trône de Dieu qui seul est en contrôle de toutes choses, même sur les agissements les plus monstrueux et inqualifiables de l'homme. Comme un sage a déjà dit: «Dieu est Dieu sur toutes choses ou il n'est pas Dieu du tout, il est l'Alpha et l'Omega, le commencement et la fin de toutes choses, rien n'échappe à sa volonté souveraine et absolue».
Le Nouveau Testament nous conduit plus loin. Il nous apprend qu'après la mort il y a un "jugement: «il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, et après cela vient le jugement» (Hébreux 9:27). Mais celui qui a reçu ou plutôt qui a été reçu de Jésus de toute éternité y échappe: «qui croit au Fils a la vie éternelle»; «il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie»; «il ne verra point la mort, à jamais» (Jean 3:31; 5:24; 8:51). Il est clair que dans ces passages, «la mort» a un sens qui dépasse de beaucoup celui de la mort physique. On peut y discerner deux pensées: La mort: état moral de l’homme naturel D’une part, la mort est le symbole de l’état moral de l’homme naturel: un état de corruption, d’éloignement complet et définitif de Dieu: «Vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés » (Éphésiens 2:1). C’est un état dans lequel il n’y a aucun espoir, à moins que Dieu n'intervienne pour vivifier l'âme d'après son décret d'élection. La mort, jugement de Dieu à l’égard du péché D’autre part, la mort est le symbole du jugement qui la suit, pour ceux qui n’ont pas cru. La mort et le jugement sont liés ensemble dans l’expression «la mort», et mis en contraste avec «la vie éternelle»: «Car les gages du péché, c’est la mort; mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus» (Romains 6:23). Le chapitre 5 de l’épître aux Romains montre explicitement que, pour toute la descendance d’Adam, les conséquences de la faute sont «mort» et «condamnation» (v.15 à 18). À la fin de la révélation divine, le juste jugement de Dieu à l’égard de ceux qui n’ont pas reçu Jésus, l’étang de feu, est appelé : « la seconde mort » (Apoc. 20:14). Aujourd’hui encore, à tous « ceux qui périssent » — c’est-à-dire à tous ceux qui sont dans cet état de mort et marchent vers la mort et le jugement — s’adresse la voix du Sauveur, «afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle» (Jean 3:15,16).
Quelles que soient nos opinions, nos convictions, notre âge ou notre situation, quelles que soient la route suivie, la direction prise, il faudra, à plus ou moins bref délai, rencontrer l’infatigable moissonneuse. Pour tous, la mort est inévitable et son ombre plane sur chacune de nos vies. Ni l’excellente santé, ni la jeunesse dont nous jouissons aujourd’hui encore, ne nous promettent un lendemain sous le soleil, rien ne nous assure que l’heure dernière ne va pas sonner pour nous, et qu’à côté de notre date de naissance ne s’ajoutera pas une seconde et dernière date, celle de notre mort. Sans nous consulter, désirée ou haïe, la mort accomplit sa mission. Depuis que l’homme existe, la mort, toujours à la page, a suivi les progrès de la civilisation. Dès l’apparition de la vie, commence la peur de la mort. L’homme sait qu’il doit mourir, mais ignorant le jour et l’heure de ce terrible rendez-vous, sa mort, la mort des autres, il les vit à l’avance. Nous mourons en vivant, nous vivons en mourant. Dès notre premier souffle, nous sommes déjà sur la ligne d’horizon et nous longeons à tout instant les rives de l’Éternité. Jeunes ou âgés, malades ou bien portants, tous peuvent dire avec le roi DAVID: «En vérité, il n’y a qu’un pas entre moi et la mort» (1Samuel 20:3). Vérité atroce ! Thème poignant ! lieu commun sans doute, mais qui nous atteint tous au vif de l’âme. On voudrait oublier ce destin tragique, pour ne plus penser qu’à la vie ! Et c’est justement la vie qui chaque jour ramène à la mort !
C’est ainsi que la mort installe le règne de la peur jusque dans nos demeures. Et tout cela, parce que la multitude des hommes ne connaît pas Jésus-Christ, qui, par Sa mort, a anéanti celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable. Seul le Christ, nous dit l’Écriture, délivre tous ceux qui par crainte de la mort, sont toute leur vie retenus dans la servitude (Hébreux 2:5). Un examen sérieux nous ferait remarquer qu’en dehors de la Révélation biblique, la mort n’a pas été comprise et est restée une inconnue. C’est pourquoi jamais peut-être nous ne pouvons mieux apprécier la Révélation divine que lorsque nous entendons Dieu Lui-même nous expliquer ce redoutable mystère dans Sa Parole. Amis incroyants, laissez là vos préjugés, vos a priori, et, avec nous, retournez à la Bible, car il en vaut la peine. Vous savez que la mort est certaine et que vous ne pouvez y échapper. Pourquoi seriez-vous donc de ceux qui meurent sans Christ ? Pourquoi voudriez-vous souffrir pour l'éternité des peines les plus atroces ?
Cette dernière catégorie est la pire de tous, aucune mort n'est plus horrible. Être mort à quelqu'un signifie que vous n'existez plus pour lui, il a effacé votre nom et votre visage de sa mémoire, il ne veut plus rien savoir de vous car il vous tient comme un être indésirable qui n'est d'aucune valeur que ce soit. À ces yeux vous êtes une vraie abomination monstrueuse et répugnante et vous méritez tous les malheurs qui puissent s'abattre sur vous. Vrai que cela s'applique aux gens de la deuxième catégorie, mais ici cette condition affreuse particulière est celle de ceux qui se disent chrétiens mais ne le sont pas. Dieu est amour, disent-ils, et en aucune façon pensent-ils qu'ils puissent agir de la sorte envers eux, après-tout n'ont-ils pas acceptés Jésus comme leur Sauveur personnel, ne sont-ils pas né-de-nouveau ! Ceci est exactement la situation de tous les évangéliques sur la face de la terre, de toute cette vermine insalubre qui déforment la Parole de Dieu à leur guise pour supporter leurs opinions sectaires. Ne vous y trompez pas, ces gens sont tous des imposteurs sans exception. Ils se disent être mort en Christ lorsqu'en réalité ils sont morts à Christ, leurs noms étant effacés du Livre de Vie (Apoc. 3:5; 13:8; 17:8; 20:12; 21:27); c'est à dire que leurs identités sont rayés ou supprimés de la conscience éternelle du Dieu vivant, ils ne se retrouvent plus dans sa mémoire car ils ont été créés pour l'oubli sans fin de la perdition éternelle à laquelle ils sont destinés. Ces sont ceux «dont les noms ne sont pas écrits dès la création du monde dans le livre de vie de l'Agneau...» (Apoc. 13:8), ce n'est pas nous qui le disons, la Bible l'affirme très clairement à maintes reprises. Évidemment que les réprouvés ou exclus de la grâce ont érigés plusieurs hypothèses pour défaire cette vérité scripturaire qui les irrite au plus haut point, car ils sont envenimés par une telle révélation qui les expose pour ce qu'ils sont réellement. En fait, ils ont même reçu de Dieu un esprit d'égarement pour qu'ils croient au mensonge et soit condamnés (2 Thes. 2:11,12).
Pourquoi en est-il ainsi ? Il y a de nombreuses raisons de le penser, les deux principales étant 1) ils reçoivent et proclament un faux Jésus, 2) leur salut dépend d'une décision personnelle de leur libre-choix d'accepter Christ. Nous pourrions en ajouter plusieurs autres, mais cela n'est aucunement nécessaire ici car toutes leurs fausses doctrines découlent de ces deux principes.
1) Recevoir et proclamer un faux Jésus: Il est impératif d'être conscient du fait que la Bible enseigne clairement qu'il existe un faux Jésus et conséquemment un faux évangile, un faux dieu et une fausse église. Ce qui est triste d'avantage est que plusieurs lisent la Bible et y comprennent seulement ce qu'ils veulent comprendre, puisque généralement ils sont conditionnés par leurs pasteurs et les gens de leurs églises à penser d'une telle façon, ce qui les portent à ne pas faire attention à ce qu'ils lisent. Lire un texte nécessite de s'arrêter sur le sens des mots et leurs contextes puis de se poser des questions si ont veut comprendre ce que nous lisons. Combien de fois, par exemple, ont-ils lu le passage de Jean 8:24 tout en considérant sérieusement son contexte: «C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas que JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés.». Généralement les gens s'imaginent ici que Jésus dit simplement aux Juifs qu'il est le Messie ou le Fils de Dieu, mais ce n'est pas le cas. Nous faisons face ici à un réveil brusque et inattendu des Saintes-Écriture dont la rudesse saisit notre conscience d'étonnement, et qui devrait susciter votre attention à moins que vous ayez la conscience cautérisée au fer rouge (1 Timothée 4:1,2). Dans un tel cas vous seriez sans espérance et destiné à la perdition éternelle comme la majorité des évangéliques. Soyons clair sur un point, il y a des élus parmi les évangéliques, mais lorsqu'ils sont réveillés à la vérité ils ne demeurent point parmi eux, ils s'enfuient de ces endroits comme s'ils s'enfuiraient d'une soue à cochons. Il n'y a aucun doute que les églises dites évangéliques sont de vraies porcheries où les pourceaux supposément chrétiens pataugent dans leurs excréments doctrinaux, s'imaginant être propre au Seigneur.
Dans le passage de Jean 8:24 Jésus indique clairement dans ce contexte qu'il parle du Père (v.27) à lequel il s'identifie comme étant un seul et même Être divin et non deux personnes distinctes l'une de l'autre. Jésus déclare même dans Jean 10:30 que «Moi et le Père nous sommes Un», nous montrant que le Père et le Fils ne sont qu’une seule et même Personne. Remarquez bien, Jésus ne dit pas «Moi et le Père sommes unis», mais bien: «Moi et le Père ne sommes un». Certains peuvent objecter que c’est comme un accord entre deux personnes ou encore comme dans le mariage, quand il est écrit: «les deux deviendront une seule chair». Dans ce cas, nous pouvons dire que l’homme et la femme sont véritablement un. Mais l’homme est une personne en soi, et la femme est aussi une personne en soi. Ceci ne peut cependant pas être dit du Père et du Fils qui consiste dans le fait indéniable que le Père est Esprit tandis que le Fils est chair, ce qui signifie que le Fils est l'enveloppe visible du Dieu invisible qui demeure en Lui comme nature divine. En d'autres mots le Fils est l'incarnation du Père dans la chair. L’union entre l’homme et sa femme est une chose tout à fait différente de l’unité entre le Père et le Fils. Nous pouvons le démontrer par un exemple. Pourrions-nous trouver dans le monde entier un mari qui puisse dire: «Celui qui me voit, voit ma femme»? ou une femme qui puisse dire: «Celui qui me voit, voit mon mari»? — Mais Jésus dit, dans Jean 14.9: «Celui qui m’a vu a vu le Père!». — Un homme et une femme sont deux individus distincts, d’origine différente, qui s’unissent sur cette terre en vue du mariage. Père et Fils, par contre, sont la révélation du Dieu unique qui s'est formé un corps de chair dans le sein d'une vierge. C’est pour cela que Jésus peut aussi dire: «Celui qui m’a vu a vu le Père!».
Examinons donc Jean 14 de plus près, car le Seigneur fait précisément allusion à ce mystère dans ce chapitre. Il s’est souvent servi d’images et de paraboles pour parler aux hommes. Cependant, un de ses disciples voulut aller au fond des choses. Il savait que la réalité devait être cachée derrière les paraboles et les images employées par le Seigneur Jésus. Philippe s’adressa à Jésus pour obtenir quelque clarté à ce sujet, et il reçut cette merveilleuse réponse. Toi aussi, cher lecteur, tu recevras la même réponse, si tu questionnes Jésus. Dans Jean 14:6, le Sauveur dit à Thomas ce qui suit: «JE SUIS le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi». Quelle merveilleuse réponse! Jésus ajoute ensuite, au verset 7: «Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez et vous l’avez vu.». — Oui, cher lecteur, c’est bien cela! Celui qui connaît réellement Jésus, voit en Lui le Père. Ici, le Sauveur ne parle plus en paraboles, mais par des mots sans équivoque. Jésus donne à ses disciples une réponse claire à une question précise. Celui qui cherche à être éclairé au sujet de ce grand mystère, et s’adresse au même Sauveur que Thomas, recevra aussi la même réponse. Jésus devait dire: «Si vous me connaissiez!» car c’est là que se trouvait la difficulté. La plupart ne connaissent Jésus que selon la chair, mais non selon l’Esprit. Seuls leurs yeux terrestres sont ouverts et ils font des parallèles absurdes et imprudents selon leur logique humaine à propos de choses qui ne peuvent être révélées que par l’Esprit de Dieu. Ce qui est terrestre peut être expliqué par le raisonnement humain, mais les choses spirituelles doivent être jugées spirituellement (1 Cor. 2:9-16). Dans Luc 10:21, il est écrit: «Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants». Nous voyons par ces paroles que toutes ces choses demeurent cachées à ceux qui se croient sages et assez forts pour sonder les mystères divins par le moyen de leur intelligence, ce qui n'est que de l'orgueil et de la présomption. Mais le Seigneur a caché ces choses aux obstinés et aux rusés et les as révélées à ceux qui sont discrets. L'intelligence ou plutôt la folie de l'homme divise Dieu en trois personnes ou subsistances distinctes, mais l'Esprit de Dieu préserve son unité dans la révélation scripturaire d'une seule Personne, merveille que les tarés ne peuvent tolérer.
Dans Luc 10:22, il est dit: «Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n’est le Père, ni qui est le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.». Ne passons pas trop hâtivement sur de telles paroles, car s’il est écrit clairement que personne ne connait ni le Fils ni le Père à moins que Christ en donne la révélation à qui il veut et selon son bon plaisir. Donc nul ne peut connaître le mystère de Dieu par ses propres moyens, il faut qu’il le lui soit révélé. Celui même qui lit ces lignes ne peux voir le Père en Jésus-Christ, à moins de recevoir la révélation de ce mystère par le Saint-Esprit. Il appartient donc à Jésus de juger s’il peut nous communiquer cette révélation. C’est Lui qui sonde nos cœurs. Il connaît notre aspiration de connaître la profondeur de la vérité révélée. Ceux qui ne sont pas donné de connaître cette vérité glorieuse, connaissent seulement un faux Jésus, un Jésus contrefait par les spéculations et conjectures sophistiqués d'hypothèses philosophiques d'une orthodoxie stagnante et d'une odeur répugnante tolérée seulement par les réprouvés et les traitres.
Le passage de Jean 8:24 que nous étudions nous parle de la divinité et de l'identité de Jésus-Christ, c'est à dire de l'essence de son existence éternelle comme Dieu Suprême et Créateur de toutes choses, l'Admirable Esprit des vivants manifesté dans la chair comme Fils. Ce n'est donc pas un simple point de spéculation furtive, ce n'est pas une chose indifférente que vous y croyez ou non; mais de ce qui concerne votre salut éternel, car si vous ne croyez pas que Jésus est le Grand JE SUIS, le Jéhovah de Gloire, le Père Éternel (Jean 8:27; 14:8,9; Ésaïe 9:5,6), vous mourrez dans vos péchés, et vous devrez comparaître devant le tribunal de Dieu pour recevoir votre condamnation et votre isolement dans une solitude sans fin. Ce sujet devrait donc vous intéressez puisqu'il vous concerne directement, vous qui ne croyez pas que Jésus est le Père Éternel manifesté dans la chair comme Fils, et non le faux Jésus d'une trinité hautement spéculative du dieu des philosophes d'une pseudo-orthodoxie. Il ne s'agit pas du Fils de Dieu qui s'est manifesté dans la chair, ce n'est pas ce que la Bible dit, mais de Dieu Lui-même qui s'est manifesté dans la chair comme Fils (Philippiens 2:5-11; 1 Timothée 3:16; Jean 1:1,14), la différence est capitale pour le salut de votre âme. N'est pas que chacun de nous est concerné par ce qui va nous arriver après la mort. Le Seigneur Jésus nous donne un sérieux avertissement à propos de ceux qui nient sa divinité en déformant la vérité avec des spéculations, suppositions, ou opinions qui proviennent de la nature humaine déchue. Ils mourront dans leurs péchés et porterons sur leur dos tous les péchés du monde entier dans des souffrances sans fin, isolés dans leur malheur éternellement. C'est pour cela que Jésus le répète deux fois dans le texte, afin de plus fortement impressionner ses paroles sur leurs souvenirs. Et qu'est-ce donc mourir dans leurs péchés ? Est-ce peu une question tellement insignifiante qu'elle ne vaut pas la peine pour vous de l'examiner soigneusement ?
Mourir au milieu de la corruption d'une vie de péché, être pris avec toutes la culpabilité de celle-ci sur vos têtes, et d'être trouver après la mort sans expiation, avec l'absence d'un Médiateur qui veut vous protéger de la juste indignation du très saint Dieu qui vous tiendra responsable de toutes les conséquences de vos iniquités, n'est certainement pas une chose à désirer. Mais pourtant plusieurs refusent d'examiner les circonstances d'une telle profondeur de la misère qu'ils devront subir. Le péché et la misère sont inséparablement liés, et aucun ne peut vous délivrer du péché et de son fardeau insupportable qui vous écrase de plus en plus dans l'abîme vertigineux de vos doléances. Mais celui qui est venu ôter les péchés de cette disposition mondaine; et qui peut vous délivrer en tant qu'homme, doit être Dieu Lui-même qui peut avoir suffisamment de mérite dans son sacrifice sur la croix pour vous racheter de tous vos péchés et vous libérez de son fardeau et de sa condamnation une fois pour toutes, à moins que vous soyez des réprouvés. Par conséquent si vous refuser de reconnaître en Lui le Père Éternel, vos péchés demeurent, et la misère la plus grande doit être votre lot. Vous aurez donc à souffrir parmi les esprits condamnés en enfer pour toujours et à jamais.
Malheureusement l'Église Chrétienne qui est en réalité l'Église Antichrétienne, a depuis sa formation au Concile de Nicée en l'an 325, toujours reconnu un faux Jésus pour être un dieu Co-égal et Coéternel avec un être divin qui serait supposément «le père» (mais le père des dieux des religions à mystères) comme étant une différente personne d'un fils imaginaire, et d'un Saint-Esprit mystique comme représentation de la déesse babylonienne, puis a offerte des prières et des louanges à l'idole abominable de leurs imaginations philosophiques platonicienne et l'a servi avec chaque acte de culte. Puis l'église d'Angleterre qui a suivi dans les détournements de sa mère «ivre du sang des saints», lui a donné l'honneur divin de la même manière pleine et entière. Ce qui a donné pour résultat que tous honorent le pseudo-fils, deuxième personne du dieu chimérique, comme ils honorent le père fantasmagorique de cette abomination trinitaire du Cerbère mythologique. Pour ceux qui ne le savent pas, le Cerbère était le chien à trois têtes qui gardait les portes de l'enfer et qu'Hercule a tué dans un de ses douze travaux, afin de pénétrer dans le Hadès pour sauver une âme et la ramener avec lui à la surface de la terre. Tout cela est figuratif pour indiquer l'enseignement des religions à mystères que l'homme détient lui-même la puissance de la régénération pour revenir à la vie par son propre pouvoir. En d'autres mots il s'agit du salut par les œuvres du désir de la volonté humaine. Ainsi les théoriciens ecclésiastiques, catholiques et protestants, ont descendu le vrai Dieu dans le bourbier de l'homme impur, l'ont traîné dans leur soue à cochon ecclésiale puis l'ont recréé à leur image, le forçant à accepter leur définition de son existence éternelle; comme si le seul vrai Dieu avait besoin de théoriciens ecclésiastiques réprouvés, des lâches, des traîtres, des hypocrites, des pervers, des escrocs, et des meurtriers pour valider sa divinité et décrire l'essence de son Existence. Ces chrétiens imposteurs ont souillé le sang de l'Alliance et ont crucifié Christ de nouveau sur l'autel de leurs spéculations philosophiques, s'érigeant ainsi comme des petits dieux sur une foi prétendument chrétienne et biblique qu'ils ont déformés à leur guise.
Or dans Jean 8:24 l'existence de Jésus Christ est déclaré substantiellement en ces termes: «Croire que JE SUIS, que JE SUIS même l'existence de toutes choses et que j'existe par moi-même. J'ai fait toutes choses, et sans moi rien n'existe de ce que j'ai fait. JE SUIS le Créateur et vous êtes mes créatures. Et le Créateur doit essentiellement exister d'une manière différente de ses créatures. Toutes les choses dépendent de moi, et n'ont qu'une existence dérivés de ce que j'ai fait, et ils continuent tant que je les approuve selon le bon plaisir de ma volonté souveraine. Jamais aucune créature est entrée en vie sans mon pouvoir, et quand j'enlève leur souffle, ils meurent, et retournent de nouveau à leur poussière. JE SUIS mon Nom incommunicable et je vie en mon Nom que je révèle seulement à ceux que je désire, car je l'ai déterminé ainsi de toute éternité.»
Ainsi, notre Sauveur béni est le grand JE SUIS, le Souverain absolu sur toutes choses, LE PÈRE ÉTERNEL et SOURCE de notre salut. Il existe en dehors du temps d'une manière différente de tous les êtres humains et de toutes les choses, ayant ni commencement ni fin, ne détenant aucune forme ni contour, il est notre ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS, l'Être des êtres dont l'Existence est insondable. Les écrivains réellement chrétiens, tant peux ils sont, demeurent unanimes dans leur interprétation du nom divin «JE SUIS»; ils sont tous d'accord qu'il est en rapport à l'existence de l'essence divine, et est descriptif de cette propriété indépendante parce que l'ADMIRABLE JE SUIS a l'existence en lui-même, alors que tous les autres êtres et choses tirent leur existence de lui. Le peuple hébraïque et les Juifs reconnaissaient que ce Nom signifie l'essence qui existe nécessairement. Maintenant, notre Sauveur et Seigneur, Jésus est souvent appelé l'Admirable (YHWH) ou l'Esprit des vivants (ELOHIM) dans l'Ancien Testament, et ainsi l'auto-existence de la nature divine lui est attribué, car il est Lui-même l'ESPRIT DES VIVANTS manifesté corporellement dans la chair comme Fils unique. Ainsi le prophète Ésaïe déclare par l'Esprit de Dieu: «C'est moi, c'est moi qui suis L’ADMIRABLE, et il n'y a point de Sauveur que moi. C'est moi qui ai annoncé la délivrance, qui l'ai donnée, et qui l'ai fait connaître; et ce n'a point été parmi vous un être divin étranger; vous êtes mes témoins, dit L’ADMIRABLE, que JE SUIS L’ESPRIT DES VIVANTS.» (És. 43:11,12). Ces textes disent clairement que Jésus et l'ADMIRABLE, connu comme le Père Éternel par l'ancien Israël, sont un et le même. Il n'y a pas deux sauveurs ici, un qui serait le Père et l'autre qui serait le Fils, ni même trois, mais un seul. Le dieu cerbère de trois personnes adoré par les zigotos ecclésiastiques, n'est donc pas un sauveur mais un fossoyeur et un destructeur (Jean 10:10) dont le désir est votre ruine et votre perdition éternelle. Cet argument est très clair et complet, et sa force peut être résumée ainsi: Jésus Christ est YHWH Lui-même, l'Admirable JE SUIS.
Or les traducteurs, dont tous supportent la prétendue orthodoxie des théoriciens ecclésiastique qui érigèrent la doctrine insidieuse du Cerbère Nicéen d'origine babylonienne, ont fait beaucoup de dommage sensible à ce passage des Écritures (Jean 8:24) en mettant les mots «je suis» en lettres minuscules, comme nous voyons dans la Bible tendancieuse de Segond; ou encore «c'est moi» comme nous trouvons dans la Bible dénaturée de Darby, qui ne reflètent aucunement le sens de l'original détruisant ainsi le principe de l'adoption, et aussi la force de l'argument de Jésus avec les pharisiens qui est de leur parler du Père (Jean 8:27) dont il est la forme corporelle ou enveloppe visible. Ce détournement ou déformation de la vérité s'oppose catégoriquement à ce qui est dit à Moïse dans le livre de l'Exode pour la délivrance du peuple d'Israël, ce qui s'applique à nous aussi concernant notre salut en Christ: «Dieu lui dit: JE SUIS CE QUE JE SUIS, et tu diras aux enfants d'Israël, JE SUIS m'a envoyé vers vous.» Ne serait-il pas absurde et abominables de lire les paroles de Jésus autrement que dans le sens: «JE SUIS CELUI QUE JE SUIS, et JE SUIS venu pour votre délivrance de l'esclavage du péché, tout comme il était venu pour délivrer Israël de l'esclavage de l'Égypte. Il s'agit du même Dieu et non d'une deuxième personne imaginaire dans un dieu chimérique à trois têtes. Quand le seul vrai Dieu s'est révélé à Moïse et aux Israélites comme Père Éternel, il était pur Esprit et donc invisible aux yeux de la chair; mais lorsqu'il s'est révélé à nous il avait prit une forme corporelle, se manifestant ainsi comme Fils, engendrement de l'Esprit dans le sein d'une vierge, Dieu même enveloppé de chair humaine et donc visible aux yeux de tous à cette époque de l'histoire. JE SUIS s'était manifesté dans la chair sous le Nom de JÉSUS dont la signification littérale en notre langue est: «JE SUIS SAUVEUR». JÉSUS est le NOM de Dieu de toute éternité, Christ ou Messie est le NOM qu'Il porte dans son ministère de délivrance envers ses élus depuis le début et jusqu'à la fin des temps. Le premier est son identité, le deuxième est sa fonction; un seul Dieu, une seule Personne en Dieu à savoir Jésus-Christ retourné à sa gloire première, en qui nous sommes, par qui nous sommes, et pour qui nous sommes éternellement: «Si vous ne croyez pas que JE SUIS dit le Christ, vous mourrez dans vos péchés».
2) Sauvé par décision personnelle: Il s'agit donc ici d'une contrefaçon de la vérité, une imposture subtile et raffinée qui pourrait séduire les élus, si cela serait possible, tandis que les réprouvés ou exclus de la grâce sont rendus captifs de ce faux évangile du libre-choix pour leur perdition éternelle (2 Thes. 2:3-12). Demeurer maître de son destin devant la croix est un affront à Christ, une moquerie de la grâce souveraine, un blasphème impardonnable contre le Saint-Esprit. Les passages de Philippiens 3:18,19 dans la Bible de Machaira 2016 vous aideront davantage dans la compréhension de ce sujet: 18 Car plusieurs réglementent leur destin, je vous l'ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, qu'ils sont des ennemis de la croix de Christ; 19 Leur fin sera la perdition; leur être divin est leur propre sein, leur gloire est dans leur imposture, et leurs affections sont aux choses de la terre.
Le faux peuple de Dieu des sectes dites évangéliques ont transformés la justification par la foi en une justification par le choix, et en cela ils détiennent des rapports étroits avec les juifs et les pharisiens qui enseignent la justification par les œuvres. Ne vous y trompez pas, faire un choix ou «règlementer son destin» est une œuvre de la volonté et celle-ci est esclave de la chair et du péché. La justification par les œuvres et la justification par le choix sont deux expressions qui signifient une seule et même chose. Les deux s'opposent au principe du renoncement divin afin de maintenir la dignité humaine dans son indépendance et ses présomptions, en d'autres mots «leur gloire est dans leur imposture», c'est à dire «dans leur contrefaçons de la vérité». Même que l'apôtre Paul dit aux Thessaloniciens à propos des frères en Judée, concernant les juifs ou Judéens (1 Thes. 2:14-16): 14 ...vous avez souffert, de la part de ceux de votre propre nation, les mêmes choses qu'eux de la part des Judéens; 15 Qui ont même mis à mort L’ADMIRABLE Jésus, et leurs propres prophètes, qui nous ont persécutés, qui ne plaisent point à L’ESPRIT DES VIVANTS, et qui sont ennemis de tous les hommes; 16 Qui nous empêchent de parler aux Gentils pour qu'ils soient sauvés, comblant ainsi toujours plus la mesure de leurs péchés; mais la colère de L’ESPRIT DES VIVANTS est venue sur eux à l'extrême.
Ce que Paul dit des juifs peut très bien être dit aussi des évangéliques dans un sens analogique et prophétique (Apoc. 20:7-10), surtout du fait que le mot «Satan» signifie littéralement «adversaire», c'est à dire «ennemi». Il n'y a donc aucun doute que le mouvement évangélique est un mouvement de contrefaçons sataniques et que sa destruction est assurée: «mais un feu venant de L’ESPRIT DES VIVANTS descendit du ciel et les dévora.» (Apoc. 20:9). On se retrouve présentement dans une guerre spirituelle entre les fils de la lumière et les fils des ténèbres, dans laquelle les doctrines de la foi et de la grâce sont déformées par les disciples du libre-choix.
Les réprouvés évangéliques agissent selon leur volonté et leurs désirs dans leur revendication d'une gloire personnelle. Par leur choix de croire ils contribuent inévitablement à leur salut pour se réserver quelques prestiges afin d'être estimés de Dieu et des hommes. Ils se refusent la poussière de l'humilité car ils se disent dignes d'obtenir la grâce du salut par l'exercice de leur libre-choix qu'ils considèrent comme étant de Dieu. Mais Jésus Lui-même refusa d'agir selon sa volonté et selon ses désirs: «Père, si tu voulais éloigner cette coupe de moi! toutefois, que ma volonté ne se fasse point, mais la tienne.» (Luc 22:42). Ces paroles du Seigneur Jésus sont clairement et définitivement une désapprobation du libre-choix. Devant les souffrances de la croix qui l'attendaient, Jésus, plutôt que de s'affirmer et se réclamer quelque dignité, se prosterna dans un esprit d'humilité pour se soumettre à la volonté du Père qui était en Lui et dont il était l'enveloppe visible et corporel. L'apôtre Paul dit même que «Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs (Gal. 5:24).». Cela n'est pas une expérience à rechercher, mais un fait déjà accomplit en Christ. Or désirer est l'équivalent de choisir, et la capacité de choisir est purement charnelle, elle est centrée sur elle-même, sur ce qu'elle veut afin d'assouvir ses besoins. Elle est le contraire de l'humilité, elle se refuse l'abnégation et préfère s'affirmer pour maintenir sa dignité. En d'autres mots, elle est totalement égocentrique et non christocentrique. Mais il est clairement écrit que «le salut est par la grâce par le moyen de la foi» (Éph. 2:8,9), et non «par la volonté par le moyen du choix».
Pour les évangéliques la foi est considérée comme étant une faculté intellectuelle et pour d'autres un sentiment de bien-être qui soulage leurs angoisses. Or la Bible dit clairement que la vraie foi est un don de Dieu (Éph. 2:8; Phil. 1:29), elle est elle-même la grâce de l'assurance du salut en Christ (Héb. 11:1). Aucune faculté intellectuelle ni aucun sentiment ne donnent une telle assurance, car rien dans la chair et le sang de l'homme ne peut contribuer à la gloire éternelle, comme le dit si bien l'apôtre Paul: «Ce que je dis, frères, c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n'hérite pas l'incorruptibilité.» (1 Cor. 15:50). Tous les aspects et facultés de la nature humaine sont tellement corrompus qu'il est impossible à l'homme d'être sauvé par leurs moyens. La foi des évangéliques est une fausse foi, une foi qui n'est que présomption et pressentiment. Mais les chrétiens authentiques, ceux qui sont destinés à la vie éternelle, vont inévitablement croire (Ac. 13:48), les autres vont que présumer avoir la foi, une foi qui n'est qu'une supposition basée sur des apparences, une contrefaçon satanique. Il n'y a aucun doute que «le salut par décision personnelle» est un faux salut qui a séduit de grandes multitudes.
De nos jours nous faisons face à un sérieux problème. La majorité des chrétiens, traditionnels comme évangéliques, détiennent la croyance que Jésus est mort sur une croix, c'est ce qui les qualifient de chrétiens aux yeux du monde. Mais une telle croyance ne fait pas le chrétien. Pour le plus grand nombre, Jésus est venu sauvé l'humanité, il est mort pour les péchés du monde, il est venu sauvé les hommes des ténèbres et leur donner l'espérance d'une vie meilleure. Or, si vraiment vous croyez cette fascination populaire, vous êtres vraiment sans espérance.
On ne peut blâmer le croyant simple d'esprit, sauf de dire qu'il est indolent et crédule. Cela va surement en étonner un grand nombre, plusieurs vont être bouleversés par ce que nous allons dire, mais il n'y a aucun «Fils de Dieu» mentionné dans le Nouveau Testament, l'expression ne se trouve pas dans le Grec original. Avant que vous ne criez «hérétique» et «doctrine diabolique», signalons qu'il est extrêmement important de comprendre qu'il ne s'agit pas du Fils qui est devenu un homme, mais de Dieu lui-même qui est devenu son propre Fils par son incarnation dans la chair, non comme une partie de Dieu, mais pleinement Dieu et pleinement homme. Le texte grec du Nouveau Testament ne mentionne aucunement l'expression «Fils de Dieu» comme on le voit dans ses traductions. L'expression qui s'y trouve est plutôt «υιου του θεου» c'est à dire littéralement «le Fils, LE Dieu» qui doit se traduire par «le Fils, Dieu même». L'article του dans le Grec, traduit à tort par « de » est utilisé pour mettre l'emphase sur le sujet. Ainsi nous comprenons mieux que la revendication d’être «le Fils, Dieu même, le Dieu unique» était considérée comme un blasphème et digne de la peine de mort. Les chefs du peuple comprenaient exactement ce que Jésus voulait dire par cette expression. Être le «Fils» c’est être le Messie de la lignée de David qui est de la même nature que Dieu, c'est Dieu même dans un corps humain. Cette revendication était blasphématoire pour les autorités juives qui ne voulaient pas d'un Dieu fait homme qui vienne usurper leur pouvoir, qu'ils prétendaient détenir de la loi de Moïse. Comme des hypocrites et des séducteurs, ils trahirent et déformèrent la révélation de Dieu donnée à Moïse, et ils demandèrent la mort de Jésus en déclarant que César était leur seul roi (Jn 19:15), acceptant même que son sang retombe sur eux et leurs enfants (Mt 27:25) pour toutes les générations à venir. En d'autres mots, ils rejetèrent la Souveraineté de Dieu pour la souveraineté de l'homme et furent maudit ou damné éternellement, tout comme le font de nos jours les Évangéliques avec leur fausse doctrine du libre-choix.
Soulignons qu'il faut toujours se baser sur le sens de l'article grec « tou », et jamais sur le sens de la préposition française « de » qui cause une distinction entre le Fils et Dieu lorsqu'il n'en existe aucune dans l'original. L'expression bien connue de « Fils de Dieu » est un cas particulier qui reflète le principe dont nous discutons. Dans cette expression les traducteurs ont utilisé la préposition française « de » pour traduire l'article grec « tou », ce qui cause une déviation de la signification grecque. En français, le « de » est une préposition de distinction, un article partitif qui exprime le point de départ et marque une distinction ou une condition. Il marque ainsi le lieu d'où l'on vient, le point de départ d'un mouvement, la séparation, la privation, l'origine, et la provenance. Cette préposition marque aussi la distinction, la différenciation d'une chose d'avec une autre ou d'un être. Mais il en est pas ainsi avec l'article dans le Grec, car celui-ci détermine le nom et précise le genre et le nombre. En français il y a l'article défini (le, la, les), l'article indéfini (un, une, des), et l'article partitif (du, de, la). En grec il n'y a que l'article défini, ce qui complique les choses c'est l'interprétation de sa présence ou de son absence. Il est utilisé aussi dans des sens inconnus dans le français, et à cause de cela les traducteurs refusent généralement de le traduire, ce qui n'aide pas la situation. L'article grec sert à préciser le nom qu'il détermine, réalité identifiée ou identifiable par le contexte. Il se traduit en français par l'article défini le, la: ὁ ἄνθρωπος l'homme - ἄνθρωπος un homme. Or dans le Grec, l'article « le » met l'emphase sur le sujet donné et porte la signification de « l'un, le seul, l'unique, le même », nous indiquant que le sujet est le seul de son genre. Parfois, la traduction doit recourir à un autre déterminatif, par exemple un possessif. Pronom démonstratif à l'origine, l'article équivaut parfois aussi à un pronom démonstratif: ὁ μέν... ὁ δέ (ὃ μέν... ὃ δέ) celui-ci... celui-là, l'un... l'autre; ὁ δέ, ἡ δέ, τὸ δέ (ὃ μέν... ἣ δέ) celui-ci, celle-ci, ceci... Le grec utilise parfois l'article avec les noms propres désignant des personnes ou des villes, célèbres ou déjà citées dans le texte. Par ailleurs, des noms communs, suffisamment déterminés par eux-mêmes, tels le soleil, la terre, etc., ou des termes désignant des abstractions, tels la vertu, la justice, etc., se rencontrent sans article. À la différence du français, le grec emploie l'article avec les adjectifs déterminatifs et possessifs. Comme exemple, si un texte mentionne « la grâce de Dieu », cela ne signifie pas que la grâce vient de Dieu mais qu'elle appartient à Dieu ou plus précisément que « Dieu est grâce ».
Nous avons donc l'évidence que les traducteurs ont falsifiés la Parole de Dieu avec la préposition française « de » afin d'établir des distinctions en Dieu dans le but de valider leur fausse doctrine de trois personnes distinctes dans la divinité. Le texte Grec n'indique aucunement « le Fils de Dieu » mais « le Fils, le Dieu unique » ou encore « le Fils, Dieu même ». Nous réalisons ainsi que le terme « Fils » est une désignation messianique qui se rapporte au Dieu unique manifesté dans la chair comme « Fils de David », le Messie promit pour la rédemption de son peuple. Il n'existe donc aucun Fils de Dieu dans tout le Nouveau Testament, son existence est une illusion grammaticale basée sur une préposition française qui usurpe la désignation de l'article grec pour nous présenter un faux Jésus, deuxième personne d'une trinité chimérique. Par contre nous avons le Dieu unique véritable et Tout-Puissant qui se révèle à nous en tant que Jésus-Christ, c'est à dire Jésus le Messie, notre Admirable Esprit des vivants.
A Christ seul soit la Gloire
|