ORGUEIL ET DÉFIANCE

 

LES ANNALES DU GOUFFRE INFERNAL

 

par Jean leDuc

 

Orgueil et Défiance sont deux frères qui ont pour père le Mécontentement et pour mère la Déception.

format Word - format Pdf - format Virtuel

 

LA NATURE HUMAINE DÉCHUE

 

LE PÉCHÉ ORIGINAL

 

L'ORGUEIL ET L'ORIGINE DE LA CHUTE

 

L'ÉGAREMENT DE L'ORGUEIL

 

LE CULTE DE SOI-MÊME

 

LA CONTAMINATION DE L'ORGUEIL

 

UNE FAUSSE VOIE DE SALUT

 

UNE TRANSPLANTATION DE CŒUR

 

LE MANQUE D'INTELLIGENCE SPIRITUELLE

a) Le manque d’intelligence spirituelle est dû à un problème inhérent au cœur:

b) Différences entre croyants et faux-croyants:

c) L’inertie spirituelle:

d) L'apparition de Jésus facilite l’ouverture de leur esprit:

e) La mentalité de masse:

f) La condition «sine qua non» pour l’ouverture de l’esprit de l’homme:

 

L'INCRÉDULITÉ DÉFIANCE DES RÉPROUVÉS

 


 

LA NATURE HUMAINE DÉCHUE

Lorsque la Bible parle du cœur, elle ne parle aucunement de l'organe qui pompe le sang par des contractions rythmiques dans les vaisseaux sanguins. Le mot «cœur» signifie littéralement «le centre», c'est à dire le principe ou l'essence même de notre existence. Il s'agit ici de notre nature humaine, c'est à dire de l'âme, de la conscience de notre existence dans l'extension de ses perceptions charnelles et spirituelles. Dans un sens figuratif qui s'applique à la collectivité de la race humaine, la nature humaine est l'élément réceptif des impressions de son existence et dans ce sens elle est comme «la femme de l'homme» créée de son penchant naturel (Genèse 2:18-25). Parler de nature humaine, c'est parler d'une essence universelle de l'homme, c'est dire qu'il existe un certains nombre de caractéristiques communes à tous les hommes sans restriction. Un grand nombre de supposés chrétiens affirment que la nature humaine a été sérieusement affectée par la chute dans le Jardin d'Éden, mais que l’homme n’a pas été laissé dans un état de faiblesse spirituelle. Mais il s'agit ici que d'un principe philosophique excentrique et présomptueux qui ne détient aucune considération sérieuse face à la révélation biblique, ni à la cruelle réalité de l'histoire de la race humaine. Quoique ce principe subversif n'est pas supportée par les Saintes-Écritures, ces gens persistent à dire que Dieu dans sa miséricorde, aurait donné à chaque pécheur spirituellement mort dans ses péchés, la capacité de se repentir et de croire, et supposément il le ferait de manière à ne pas s’interposer dans la liberté idolâtre de l’homme. Selon cette hérésie classique, chaque pécheur possèderait apparemment une volonté libre et sa destinée éternelle dépendrait de l’usage qu’il en fait, il serait ainsi le maître absolu de son salut ou de sa perdition éternelle, et Dieu n'aurait aucun choix devant la décision de l'homme.

 

La liberté de l’homme consisterait donc, selon les réprouvés, en sa capacité de choisir le bien au lieu du mal dans les choses spirituelles, lorsqu'il ne peut même choisir de naître en ce monde, ni de respirer, ni du nombre de cheveux sur sa tête. Les partisans de ce principe du libre-choix négligent de comprendre que «choisir entre le bien et le mal» est clairement l'évidence de la chute de l'homme (Gen. 2:9,17; 3:1-24), et l'indication que sa volonté n'est pas libre mais esclave de la corruption de sa nature déchue et exclue de la grâce de Dieu. Néanmoins, d'après la théologie arminienne de ces déformateurs, la volonté de l'homme ne serait donc pas asservie à sa nature pécheresse, en d'autres mots, sa volonté (ses désirs, ses choix, ses agissements) ne serait pas esclave du péché et de la chair, sa corruption viendrait donc d'une source externe qui influencerait sa volonté et non de son cœur qu'il considère comme étant encore innocent, sain et vertueux. Le pécheur serait donc plus puissant que Dieu, car il aurait ainsi le pouvoir soit de coopérer avec l’Esprit de Dieu et être régénéré, soit de résister à la grâce de Dieu et périr, et cela toujours selon son choix d'une décision personnelle provenant de sa volonté prétendument libre. Dans les illusions de cette abomination doctrinale, le pécheur aurait besoin de l’assistance de l’Esprit, duquel il a été rejeté et séparé pour l'éternité à cause de sa rébellion, mais n’aurait pas besoin d’être régénéré par l’Esprit avant de pouvoir croire, car selon ces réprouvés la foi serait un acte naturel de l’homme, une capacité intellectuelle qui précèderait la nouvelle naissance lorsque la Bible dit clairement le contraire. Dans les délires de cette spiritualité dénaturée, la foi et la repentance seraient les dons du pécheur à Dieu; ils seraient la contribution de l’homme à son salut, car dans les rêveries de cette notion aberrante, Dieu serait impuissant d'agir sans la volonté suprême de l'homme souverain qui demeurerait toujours maître de son destin par l'exercice de son libre-choix. Le Saint-Esprit ne pourrait donc attirer à Christ que ceux qui le laissent agir en eux malgré qu'ils sont morts spirituellement, car de sa mort spirituelle le pécheur détiendrait quand même la responsabilité de répondre à son appel, ce qui est un non sens majeur. Or un mort ne détient aucun choix, il est mort, il n'a pas la capacité de laisser Christ agir en lui, son état naturel est d'être un cadavre inerte et de sentir la corruption. Tant que le pécheur n’a pas répondu, selon ces imposteurs insensés, l’Esprit ne pourrait donc donner la vie. La grâce de Dieu ne serait donc pas invincible d'après cette déviation de la vérité, elle pourrait être opposée et contrecarrée par l’homme, ce qui fait que le croyant pourrait perdre son salut puisqu'il en détient la responsabilité et non Christ. Mais la Parole de Dieu nous enseigne clairement que Christ est le seul responsable pour notre salut et qu'il maintient ses élus dans cette grâce jusqu'à son apparition finale, et cela sans l'aide ou contribution de personne. A lui seul revient toute la gloire.

 

Il va presque sans dire que la nature humaine est complètement égocentrique, égoïste, autolâtre, orgueilleuse et vaniteuse, et qu'elle se veut indépendante et autosuffisante comme Dieu, se croyant maître de ses choix et de son destin. En d'autres mots, selon les Saintes-Écritures, le cœur de l'homme est complètement dépravé et entièrement corrompu. La Bible affirme clairement que «Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin; qui le connaîtra? Moi, YEHOVAH, je sonde le cœur, et j'éprouve les reins; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions.» (Jer. 17:9,10). Le Seigneur Jésus déclare même: «Êtes-vous aussi sans intelligence? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui entre du dehors dans l'homme, ne peut le souiller? Parce que cela ne lui entre point dans le cœur, mais dans le ventre, et va dans les égouts, ce qui enlève tous les aliments. Il disait donc: Ce qui sort de l'homme, c'est ce qui souille l'homme. Car du dedans, c'est-à-dire, du cœur des hommes, sortent les mauvaises pensées, les adultères, les fornications, les meurtres, les larcins, la cupidité, les méchancetés, la fraude, l'impudicité, l'œil envieux, la médisance, la fierté, la folie. Tous ces vices sortent du dedans et souillent l'homme.» (Mc. 7:18-23). L'âme ou conscience de l'homme est clairement obscurcie et dénaturée par le péché qui empoisonne sa vie de tous les jours, et qui pervertie ses pensées, ses raisonnements, et ses agissements pour le troubler avec des sentiments d'impuissance, d'inefficacité, de futilité, de superficialité, et surtout de culpabilité. Aucun ne peut en échapper, on ne peut se sauver de ce qu'on est par nature, on ne peut se soustraire à nous-mêmes. Tout comme on ne peut vivre sans respirer, on ne peut vivre sans pécher à cause de la rébellion de notre nature qui se veut constamment maître de son destin depuis la révolte dans le Jardin d'Éden.

 

LE PÉCHÉ ORIGINAL

La doctrine biblique de la Chute de l’homme, tout comme celle de la Création, a une portée universelle et revêt une importance fondamentale. Toutes les deux ont, d’ailleurs, également été bafouées et écartées comme des légendes fantaisistes par des scientifiques et même par des théologiens. La doctrine de la Création a été attaquée par des biologistes, des chimistes et des géologues, c’est-à-dire par des spécialistes en sciences naturelles. La doctrine de la Chute a plutôt été discréditée par des psychologues, des sociologues et des philosophes qui étudient les sciences humaines. Rien de surprenant à cela, car l’origine de l’homme, si elle intéresse la doctrine de la Création, n’en constitue qu’un seul aspect. La Chute se rapporte essentiellement à la genèse de l'être humain créé comme une multitude dans la Création primordiale sur laquelle la race humaine devait dominer, et n’est pas sans conséquences sur le reste de l’ordre créé. La Chute n'est pas un accident imprévu comme si l'homme s'aurait cogné le gros orteil sur le coin d'une pierre puis prit une dégringolade par terre. Elle n'est pas non plus, comme quelques insensés se l'imaginent, que l'homme est tombé sur la terre de parmi les étoiles. La Chute de l'homme est plutôt l'abandon de sa position en Dieu, la capitulation à sa nature humaine, la démission de sa raison pour les délires de ses impulsions charnelles, la dégénérescence totale de tout son être. En d'autres mots, la Chute est une rébellion de l'homme contre Dieu, une guerre perpétuelle contre la loi de restriction divine «Mais, quant à l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras point; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras de dépérissement.» (Gen. 2:17). En d'autres mots, la Chute est UNE DÉCLARATION D'INDÉPENDANCE envers Dieu dans laquelle l'être humain se veut responsable de son existence, maître de son destin, libre de choisir par lui-même ce qu'il considère bien ou mal dans sa démarche de tous les jours, et il en est ainsi encore de nos temps modernes.

 

La Chute nous indique que Dieu n'avait pas donné le libre-choix à l'homme, comme plusieurs se l'imaginent faussement. L'homme a été créé comme serviteur (esclave) de Dieu, et non comme un être autonome libre d'agir selon ses choix. La Bible dit clairement qu'on est soit esclave de Dieu et de la vérité, ou esclave de la chair et de la duplicité du péché. Il est évident pour tous que par nature un esclave n'a aucun choix. L'imposition de «la loi de restriction» indique aussi que l'homme n'avait pas le libre-choix, il s'en est plutôt accaparé par ruse en raisonnant subtilement la Parole de Dieu pour en tirer avantage: «Quoi! Dieu aurait dit» (Gen. 3:1). Il est clair d'après les Saintes-Écritures que le libre-choix est le péché original, car le libre-choix engendre l'orgueil et l'indépendance, et l'autonomie engendre la mort car il ne peut y avoir deux souverains, Dieu et l'homme puisque le premier est le Créateur et le deuxième est la créature. En se détachant de la source de son existence, de son Créateur qui est la Vie même, la créature ne peut faire autre que mourir de dépérissement (Gen. 2:17), c'est à dire que l'être humain devint infecté d'un affaiblissement progressif du but de son état d'être primaire pour lequel il avait été créé, son sang devint contaminé d'une maladie incurable qui a altérée complètement sa physionomie, modifiant entièrement la qualité et la pureté de son existence en faisant cesser ses fonctions vitales spirituelles et conséquemment physique, ce qui se nomme «la mort», et cela pour tous les temps jusqu'à la fin des temps.

 

La Chute ou rébellion a été possible du fait que la créature, l'être humain, détenait une faiblesse particulière depuis sa création, à savoir que l'homme était une créature limitée et non le Créateur illimité. Lorsque dans son raisonnement primitif initial Dieu le fit parvenir à la prise de conscience de cette limitation par «la loi de restriction», l'être humain considéra cette loi comme un affront à sa dignité et se réclama la divinité (Gen. 3:5). La loi ne pouvant être observée (Rom. 8:7; Gal. 3:22-25), la Chute était assurée de se produire, et la rédemption des élus par le sacrifice de Christ qui avait été prédestiné depuis avant la fondation du monde (1 Pi. 1:18-21), devint certaines. L'homme avait été donné la maîtrise sur toute la création (Gen. 1:26; 2:19), mais il n'était pas satisfait, il avait goûté au pouvoir et il en voulait plus. Ce fut la révolte contre Dieu, l'homme réclama son indépendance afin d'être maître de son destin, mais il fut rejeté de la divinité et rabaissé dans la poussière de la terre de laquelle il fut créé, d'où il se débat encore comme le diable proverbial dans l'eau bénite, cherchant à remonter la pente pour retourner à Dieu et retrouver l'image perdue par ses propres moyens selon la puissance de sa propre volonté de croire. Son «choix de la foi» pour le salut de son âme se trouve être l'outil même de sa perdition éternelle. Il n'est pas question pour lui d'accepter sa défaite à cause de son orgueil démesuré, il refuse de reconnaître que sa nature humaine est complètement déchue et corrompue, s'attachant constamment à l'illusion d'une fausse espérance qu'il y a encore quelque chose de bien en lui, c'est à dire quelques capacités charnelles par lesquelles il peut plaire à Dieu et contribuer à son salut. Il préfère ainsi régner en enfer que de servir Dieu en le reconnaissant comme Souverain absolu, car l'être humain se veut responsable de son salut et même de sa perdition puisqu'il se veut le seul souverain et maître de son destin; et c'est exactement à ce point qu'on se retrouve tous présentement de nos jours.

 

L'ORGUEIL ET L'ORIGINE DE LA CHUTE

Dans les Saintes-Écritures il est clair que l’orgueil est l'origine de la chute de l'homme qui s'est déclaré «adversaire de Dieu». Cette caractéristique néfaste de l'être humain est définie comme étant: «Présomption, estime exagérée, amour excessif de soi-même, qui fait que l'on est persuadé de sa propre excellence, que l'on se juge supérieur aux autres». Associé à l'orgueil est la défiance, c'est à dire «l'endurcissement du cœur, puis vient l'arrogance, la condescendance, la gloire personnel, l'infatuation, l'égoïsme, la complaisance, l'ambition, l'insolence, l'ostension, la présomption, la prétention, la vanité, etc». Tels sont les démons ou dérèglements de conscience que nous retrouvons dans le gouffre infernal et ténébreux du cœur de l'homme. On entend souvent dire que l'orgueil est le péché de Satan, échappatoire préféré de l'homme déchu qui est lui-même l'adversaire de Dieu et de la grâce du salut en Jésus-Christ. Or le mot «Satan» signifie «adversaire» entre toute une gamme de synonymes, démontrant clairement que l'homme et Satan sont un seul et même être (voir: Imposture sur le Diable et les démons). Mais dans ses délires l'homme refuse de se reconnaitre comme «l'adversaire de Dieu», il se considère plutôt comme étant neutre, et même souvent comme l'allié et le compagnon de Dieu qui penche sur lui un regard favorable dans l'immensité de son amour. Cette notion aberrante et dégoûtante d'un amour sentimental de la part de Dieu envers tous les hommes, se retrouve surtout dans les sectes évangéliques, pentecôtistes et charismatiques où on entend la proclamation abominable suivante que «Dieu n'aime pas le péché mais il aime le pécheur», tout comme s'il serait possible de séparer les deux, mais la Bible dit le contraire dans Psaumes 5:4-6 (5-7):

4 (5-5) Car tu n'es pas un Dieu qui prenne plaisir à l'iniquité; le méchant n'habitera point avec toi.

5 (5-6) Les orgueilleux ne subsisteront pas devant tes yeux; tu hais tous les ouvriers d'iniquité.

6 (5-7) Tu feras périr ceux qui profèrent le mensonge; YEHOVAH a en abomination l'homme de sang et de fraude.

 

Clairement dans notre société déséquilibrée l'orgueil est surtout le péché des pasteurs et des politiciens, bref, de tous les salauds et escrocs qui se veulent nos dirigeants, et de tous les crédules, les cancres, les tarés, et les zigotos qui suivent dans la même voie. Le premier, celui qui se réclame le ministère de pasteur, cherche à voler nôtre âme de la grâce et des bénédictions de Dieu en tordant le sens des Écritures en faveur de sa dénomination particulière (voir: Pasteurs mythiques de la voie frauduleuse). Le deuxième, le politicien (poli-ti-chien), celui qui se réclame l'élu d'un peuple aveugle et séduit, cherche à voler notre argent afin de nous garder dans l'esclavage de la misère et de la pauvreté (voir: Le gouvernement, ennemi exécrable du chrétien). Le premier cherche à nous dérober de la liberté que nous avons en Christ et de l'assurance de la vie éternelle; le deuxième cherche à nous dérober de notre liberté sociale et du bien-être précaire de notre existence provisoire en ce monde. Rien n'est plus hypocrite qu'un pasteur, et rien n'est plus menteur qu'un politicien; ils ont un même père (Jean 8:44). Les deux, le pasteur et le politicien, ont un même sort et récolteront un même salaire au temps désigné. Toutes les ordures évangéliques se retrouvent dans cette même poubelle de duplicités. L'orgueil et la défiance sont les caractéristiques les plus frappantes de toute cette vermine insalubre qui se fera rôtir comme des porcs dans le feu éternel d'un enfer réel. Parlez avec ces canailles religieuses en vous opposant à leurs fausses doctrines comme le baptême par immersion, le parler en langues, la prophétie, les guérisons miraculeuses, le libre-choix, le grâce conditionnelle, l'observance des principes de la loi, ainsi que plusieurs autres déviations et déformations subtiles de la vérité, et vous réaliserez rapidement que vous êtes en présence de vrais démons qui désirent votre ruine (Jean 6:70,71) (voir: Les démons évangéliques).

 

Spécifions toutefois qu'il y a une différence entre la sorte d’orgueil que Dieu déteste (Proverbes 8:13) et la fierté que nous ressentons devant un travail bien fait (Jean 6:27-29). Néanmoins il nous faut apprendre que nous ne pouvons rien sans Christ (Jean 15:5) et que toute la gloire lui revient. L’orgueil qui vient de la propre–justice est un péché hautain, et Dieu hait ce péché qui pousse l'homme à rejeter Dieu en s'élevant lui-même comme maître de son destin: «Je hais l'orgueil et l'arrogance, la voie du mal et la bouche perverse». Le Psaume 10:4 explique que les orgueilleux se préoccupent tellement d’eux-mêmes que leurs pensées sont éloignées de Dieu, et cela est évident car l'orgueilleux est un égoïste arrogant qui dans sa défiance envers Dieu se permet tout, s'imaginant qu'il ne sera jamais découvert: «Le méchant dit avec arrogance: Il ne fera point d'enquête! Toutes ses pensées sont qu'il n'y a point de Dieu.» S'il ne faut jamais faire confiance en une personne qui ne croie pas en Dieu, encore moins en une personne qui, comme un évangélique, dit y croire. Le non croyant vous dirige vers les affaires du monde, tandis que l'évangélique vous dirige vers le faux dieu de son imagination et vous embrigade dans son interprétation particulière de ce que supposément la Bible dit. L'orgueil hautain est l’opposé de l’humilité qui nous abaisse dans la soumission à Christ comme Souverain Maître de notre vie: «Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux !» (Mathieu 5:3). Les pauvres en esprit sont ceux qui reconnaissent leur totale banqueroute spirituelle et leur incapacité à venir à Dieu en dehors de sa grâce divine qui attire ses élus d'une façon irrésistible. Les orgueilleux sont si aveuglés par leur estime de soi qu’ils pensent qu’ils n’ont aucun besoin de Dieu ni de sa vérité révélée dans les Saintes Écritures, ou, bien pire, ils pensent que Dieu devrait les accepter tels qu’ils sont, parce qu’ils ont suffisamment de mérites pour que Dieu les accepte. Il ne peut en être autrement lorsqu'une personne dit avoir le choix de croire et d'accepter Christ comme son Sauveur personnel, s'imaginant que sa décision la rend propice à la grâce de Dieu pour le salut de son âme. En réalité la foi de ces gens n'est que de la défiance, une fraude spirituelle conçue dans la duplicité d'une fausse croyance qui engendre une fausse espérance et qui est issue généralement de fausses doctrines. Cette dernière notion abominable se retrouve généralement chez les catholiques, les évangéliques, et particulièrement chez les pentecôtistes et les charismatiques qui enseignent un salut par les œuvres sous déguisement d'un salut par la grâce.

 

L'ÉGAREMENT DE L'ORGUEIL

A travers toutes les Écritures, il nous est parlé des conséquences de l’orgueil. Proverbe 16:18-19 nous dit que «L'orgueil va devant la destruction, et la fierté d'esprit devant la chute. Il vaut mieux être humble avec les débonnaires, que de partager le butin avec les orgueilleux.» Un très grand nombre s'imaginent faussement que leur ennemi imaginaire, Satan, fut jeté hors du ciel à cause de son orgueil. D'après la fausse notion populaire parmi les évangéliques, il avait eu l’audace égoïste de tenter de prendre la place de Dieu lui-même comme le souverain légitime de l’univers. Mais encore selon cette perversion de la vérité, Satan sera jeté en enfer lors du jugement final de Dieu. Cette description s'applique plutôt à la nature humaine déchue de l'être humain depuis sa chute en Éden. Les évangéliques qui disent croire en la Bible et pour qui elle est supposé être l'autorité suprême de leur foi, mentent atrocement sur ce sujet comme sur plusieurs autres. Leur notion sur Satan est construite sur les passages d'Ésaïe 14:12-22 qu'ils tordent à leur guise pour inventer un ennemi imaginaire afin de maintenir leurs membres dans la crainte pour mieux les contrôler, et aussi pour justifier leurs nombreuses fausses doctrines. Mais en vérité aucun Satan n'est mentionné dans ces passages, en fait tout ce chapitre se rapporte strictement au roi de Babylone: «Tu commenceras ce chant sur le roi de Babylone, et tu diras: Comment a fini le tyran, comment a fini l'oppression ?» (Ésaïe 14:4). Les passages particuliers 12, 13, et 14 qui décrivent le roi de Babylone comme «un astre brillant qui cherchait à monté aux cieux par-dessus les étoiles de Dieu» sont écrit dans un langage figuratif qui se rapporte à la construction de la Tour de Babel dans Genèse 11:1-9 et dont le sommet atteignait les cieux (v.4). Cet exploit historique majestueux était la gloire de Nimrod, empereur déifié du Culte du Soleil (ou Culte de l'Intelligence) et premier roi de Babylone (Genèse 10:8-10), gloire qui fut attribuée par après à toute la dynastie des rois de Babylone. Il n'y a aucun ange mythique nommé Satan dans ces passages d'Ésaïe, ce qui veut dire que les évangéliques sont des menteurs et des falsificateurs de la Parole de Dieu qui ne croient aucunement à l'autorité de la Bible sur leur foi, malgré toutes leurs prétentions. Déclarer que la Bible est l'autorité suprême de la foi, puis affirmer le contraire de ce qu'elle dit, est de l'hypocrisie la plus abjecte et un blasphème hautain contre la Parole de Dieu. La seule façon de voir Satan dans ces passages est de l'interpoler à partir de préjugés doctrinaux, c'est à dire de l'introduire dans le texte avec des suppositions ou conjectures sophistiquées qui font dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas, pratique très courante chez les évangéliques. Et si vous le voulez, voici une traduction plus précise d'Ésaïe 14:12 qui vous aidera à comprendre davantage: «Comment es-tu tombé de ton arrogance, roi orgueilleux, fils de la défiance? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui abattait les nations?». La leçon que nous apprenons du prophète Ésaïe est que tous ceux qui s'élèvent contre Dieu avec mépris en pervertissant la révélation de sa Parole, doivent s'attendent rien de moins que le désastre et la perdition éternelle.

 

L'orgueilleux s'égare de Dieu, de la vérité, et de la source de la vie, il refuse de reconnaître le Seigneur Jésus comme le Dieu Souverain et Maître absolu sur sa vie, car en toutes situations il se veut lui-même maître de son destin ou du moins d'y garder un certain contrôle afin de maintenir sa dignité intact. Du temps que ses efforts au niveaux physique, mental, et spirituel sont admirés et approuvés, l'orgueilleux s'imagine être en sécurité et dans la bonne voie. Il est défiant et obstiné et personne ne peut lui dire le contraire, lui seul a raison et il va dévaloriser ceux qui s'opposent à ses fausses notions, discréditer leurs activités, diffamer leur caractère, et semer le doute sur leurs intentions en déformant leurs propos avec des exagérations. Une telle attitude néfaste et infernale se retrouve surtout chez les évangéliques, et particulièrement dans les nids de vipères pentecôtistes et charismatiques où le commérage est à son apogée et pratiqué à cœur de joie sous déguisement d'exhortation et de dénonciation. Plusieurs ont même une sale réputation dans ce domaine de duplicités diaboliques, notamment Michelle d'Astier de la Vigerie, Christian Becquet du Cameroun, Patrice Garriga en Aquitaine, et plusieurs autres in-sectes nuisibles trop nombreuses pour mentionner ici. Ces sbires du Satan Évangélique de la mouvance pentecôtiste et charismatique exercent tous leur sale besogne sous couverture biblique dite chrétienne, afin d'en séduire le plus grand nombre avec leurs prétentions qu'ils présentent comme étant la vérité même aux yeux des crédules et des cancres qui les gobent comme des friandises. Le faux évangile de ces larves sataniques qui sortent du cul du diable n'est qu'une contrefaçon qui élève la dignité humaine dans ses choix de croire d'après un libre-arbitre illusoire, lorsque la volonté de l'homme est clairement esclave du péché et de la chair (voir: La doctrine du libre-arbitre).

 

Le caractère général de l’incrédulité de nos jours n’est pas de nier formellement le christianisme, comme c’était le cas autrefois; on ne rejette pas ouvertement Christ, on est plus subtile, on l'accepte par un choix supposément libre comme une personne qu’on dit même divine, comme un Sauveur personnel venu pour supposément sauver tous les hommes de leurs péchés, et qui rétablit l’homme dans sa position d’enfant de Dieu. Les Évangéliques, surtout ceux des sectes Pentecôtistes et Charismatiques, proclament ce message dénaturé; cela leur fait sentir que sans Christ, ils sont perdus, mais pour eux ce n'est qu'une question sentimentale qui leur indique la nécessité du salut, elle n'est pas un appel de Dieu mais un appel psychologique qui est une contrefaçon de la vérité, en d'autres mots un faux évangile. Leur répugnance à l’égard de la grâce toute pure, grâce inconditionnelle ou hypergrâce (grâce souveraine), les porte à la déformer avec une contrefaçon que l'on peut nommer l'hypogrâce (grâce assujettie), une grâce qui est conditionnelle aux efforts d'un choix personnel et aux caprices de tous et chacun. Ainsi leur désir de gagner les hommes est un mélange émotionnel de charité et de l’esprit ou raisonnement charnel de l’homme; en un mot, la confiance en leur propre force, jette la confusion dans leur enseignement et les amène, comme les autres, à ne pas reconnaître la chute totale de l’homme, ce qui fait que le salut par la grâce leur devient impossible, ils en sont déchus par leur persistance à se justifier par le choix d'une décision personnelle, ce que les Écritures nomment «la justification par les œuvres» et «la Grande Apostasie». Les évangéliques ne réalisent pas que la justification par le choix est la doctrine de l'Antichrist, nommée aussi dans l'Apocalypse comme étant «la marque de la bête», et qu'ils en portent tous le sceau.

 

LE CULTE DE SOI-MÊME

Réaliser être complètement corrompu et perdu, admettre notre péché et reconnaître que nos propres efforts, nos capacités ou facultés sont insuffisants pour nous aider à hériter la vie éternelle, et que nous ne pouvons absolument rien contribuer dans notre salut et sanctification, est une occasion de chute constante pour les évangéliques orgueilleux, arrogants, et agressifs. Nous ne devons jamais nous vanter de nous-mêmes, comme font les évangéliques en donnant des témoignages émotifs et exagérés de leur supposé conversion qui glorifient leurs péchés et la contribution de leurs efforts dans la grâce d'un salut qu'ils n'obtiendrons jamais. Ce que nous proclamons sur nous-mêmes n’a aucune valeur dans l’œuvre de Dieu. C’est ce que Dieu dit de nous qui fait toute la différence (1 Corinthiens 1:26-31), tout comme ce n'est pas ce que nous faisons qui compte mais ce que Christ a fait pour nous, et cela nous ne devons jamais l'oublier. Pourquoi l’orgueil est-il un si grand péché ? L’orgueil nous accorde du crédit pour quelque chose que Dieu a accompli. L’orgueil prend la gloire qui appartient à Dieu seul, elle le lui dérobe et nous la donne à nous. L’orgueil est essentiellement le culte de soi-même qui inclue aussi, évidemment, «le culte de l'intelligence» très populaire chez les sectes baptistes et surtout chez les sectes réformées où les gens adorent leur nombril, car dépourvus de matière grise entre leurs deux oreilles. Néanmoins plusieurs adorent la faculté du raisonnement vil et excrémentiel de leur nature humaine déchue, et cherchent à imposer leurs doctrines merdiques à d'autres. L'odeur nauséabonde de leurs enseignements répugnants est possiblement ce qui paralyse leurs victimes afin de les séduire plus aisément. Les évangéliques sont tellement orgueilleux qu'ils ne peuvent reconnaître la vérité même si elle leur tomberai sur la tête comme l'enclume d'un forgeron. La vérité qu'ils disent proclamer n'est que duplicité et présomption, et ils interprètent toujours les Saintes Écritures à la lumière de leur entêtement et de leur démence, s'imaginant être des personnes respectables et vertueuses lorsqu'ils sont en réalité les pires scélérats sur la face de la terre. Le pire est que cette fripouille agit toujours perfidement au nom de Jésus-Christ qu'elle abaisse dans les monticules de ses prostitutions.

 

Les évangéliques de nos jours deviennent de plus en plus égoïstes, telle est la tendance générale dans le christianisme contrefait moderne. Centrés sur eux même, leurs ambitions, leurs projets, leurs rêves, leur monde a pour centre leur tout petit nombril. Le comble de l'insolence est qu'ils le savent pertinemment et certains d’entre eux comme Michelle d'Astier, nommée aussi «la sorcière de la Vigerie, et le démon Christian Becquet, gourou de la secte messianique évangélique du Cameroun, l’assument plus que bien et ne s’excuseront certainement pas d’être ce qu’ils sont tellement ils ont le cœur endurcit par l'orgueil et la défiance. Les évangéliques ne voient pas en quoi s’aimer un peu trop, faire passer ses propres intérêts avant ceux des autres peut être considéré comme un crime ou un pêché. Le fait que la Bible dise que «Dieu est amour» et «qu'il faut aimer son prochain comme soi-même» leur convient très bien, car se disent-ils: «ne faut-il pas s'aimer soi-même avant d'aimer les autres», et assurément ces petits dieux ne manquent pas d'amour envers eux-mêmes. L’expression qui dit “Après moi le déluge” n’est pas vaine pour eux, c’est leur SLOGAN leur leitmotiv même. Les deux sexes sont concernés, les évangéliques égoïstes portent des jupes et des pantalons, des talons-haut et des chaussures de sport, se déguisent en loup et en agneau, vendent leur âme au diable si nécessaire, rien ne les effraie rien ne les arrête. Ils s’aiment, et ne vous aimes qu’à travers ce que vous pouvez leur apporter de bon dans leur vie. Sachez qu'ils ne vous laissent l’opportunité de faire intrusion dans leur monde que si ils sont sûrs que vous leur serez bénéfique en quelque chose. Ça peut être du réconfort moral quand ils sont au plus sombre de leur humeur, du support pour démolir un ennemi qui les gênes, pour récolter des ragots afin de les utiliser contre certaines personnes, ou une passe pour intégrer un monde qui leur était fermé ou inaccessible sans votre aide (une ascension sociale ou professionnelle). Ils peuvent vous fréquenter parce que à vos côtés ils brillent plus, paraissent plus beaux ou encore plus intelligents car ils faut le savoir, les égoïstes adorent s’entourer de “faire- valoir“ et si à côté de vous le meilleurs d’eux même transparait, alors ils vous garderont précieusement à portée de main jusqu’à ce qu’ils jugent qu’ils n’ont plus besoins de vos services, là ils vous jetteront comme un vieux kleenex et cela sans vergogne ou une once de scrupule.

 

Pour être un parfait évangélique égocentrique, un pharisien moderne, il faut avoir certains critères:

- Choisir soi-même de croire en Christ, prendre une décision personnelle d'être sauvé.

- Faire de sa personne sa seule et unique passion, son seul centre d’intérêt tout en s'imaginant servir Christ.

- Être fier à profusion et exagération de sa situation ou de sa position: il est évangélique, il parle en langues, il fait des prophéties et des guérisons, il est pasteur, apôtre, prophète, docteurs, théologien, etc. Certains pasteurs cherchent toujours à se donner de l'importance aux yeux des ignorants et des crédules afin de les manipuler et les attirer dans leurs voies frauduleuses, tandis que le reste de ces vipères (comme les baptistes) sont satisfait d'être de simples instruments de déformations scripturaires dans leur prétendu ministère, désirant ne pas trop remuer l'eau des circonstances et des évènements.

- Se dire meilleur que les autres dans ses pensées, ses paroles, ses agissements. Celui qui le condamne est considéré comme étant diabolique et un faux chrétien, surtout s'il utilise des paroles rudes pour le reprendre dans ses déviations et déformations de la vérité qu'il s'imagine détenir.

- Simuler l'amour et la douceur tout en ayant un cœur remplit de haine et de mépris envers ceux qui s'opposent à ses croyances.

- Être habile pour déformer les propos de tous et chacun lorsque cela advient nécessaire pour protéger sa dignité.

- N’avoir d’yeux que pour son reflet dans le miroir et les yeux des autres qui l'admire, surtout lors de réunions d'église et du culte d'adoration.

- Être addict de soi même, car le meilleur ami de l’évangélique égocentrique c’est “LUI MÊME”.

- N’écouter que sa voix intérieure, les avis des autres ne valent pas grand chose, seulement à semer le doute, et il faut les faire taire absolument de crainte de se faire exposer.

- Ne faire confiance à personne car tout le monde jalouse et envie l’évangélique égocentrique (il en est totalement persuadé), il est indéniablement un modèle pour les autres, tout le monde veut être à sa place donc pas de confiance qui tienne.

- Faire de belles prières et chanter de beaux cantiques de louange qui élèvent sa propre personne dans des sentiments de gloire personnelle.

 

L’évangélique égocentrique est non seulement l’idole de lui même, mais il est persuadé qu’il est celle des autres aussi (ben oui forcément, être aussi formidable et exceptionnel ne peut que susciter l’admiration du reste de la planète). Il est fasciné par ce qu’il croit représenter et se surestime facilement, il aime être regardé, admiré, il vit certes pour lui même mais seulement à travers les regards des autres, c'est à dire de ceux qui sont indispensables à son épanouissement, ils sont là pour servir ses intérêt et le rendre encore mieux que ce qu’il pense déjà être. Il vit dans un monde à part et il est le seul à le peupler ce monde. De temps en temps il a des “GUEST”, des invités occasionnels, temporaires à qui ils donnent le droit d’entrer dans son petit royaume (où il est évidemment le roi suprême) mais pour un laps de temps bien défini car l’évangélique égocentrique se sent très vite à l’étroit quand y a du monde dans son monde. Au final être évangélique égocentrique c’est tout un concept, se consacrer entièrement à l’épanouissement du “SOI”, en faire sa priorité “number ONE” est un travail de tous les jours de tous les instants où la vigilance est de mise et “le don de soi rien que pour soi” plus que de rigueur. L'évangélique orgueilleux, égocentrique et défiant est une bestiole nuisible qui sera complètement anéantie par le feu du ciel lors de la dernière apparition de Christ en ce monde de ténèbres, et cela est pour bientôt.

 

LA CONTAMINATION DE L'ORGUEIL

Il n'y a personne de plus séduit au monde que celui qui se séduit lui-même. Si quelqu'un d'autre vous séduit et que vous le découvrez, après cette séduction, vous ne vous ferez plus jamais prendre de la même manière, vous serez sur vos gardes. Mais nous vous disons que si vous vous êtes séduits vous-mêmes, vous ne serez pas sur vos gardes car vous demeurerez dans vos illusions de la vérité, et votre orgueil vous empêchera de voir votre égarement. En Hollande, un homme avait écrit un article où il confessait sa lutte avec l'orgueil, et il a demandé à 20000 personnes qui recevaient la revue qu'il avait écrit de le contacter, si c'était leur cas aussi. Seulement 10 personnes lui ont répondu, le reste étaient trop orgueilleux pour l'admettre. L'orgueil a contaminé toute la nature humaine, l'amour de soi est tellement entrelacé dans notre cœur depuis notre rébellion en Éden que seul le Saint-Esprit peut nous l'exposer et l'éradiquer. C'est ce qui est le plus difficile à diagnostiquer et à composer avec, c'est le plus grand ennemi de l'homme et du christianisme en général. Le Saint-Esprit doit abaisser les élus dans la boue de leurs excréments et les traîner dans la poussière de l'humilité jusqu'à la croix, afin que leur volonté soit brisés et qu'ils reçoivent une nouvelle vie libre d'orgueil et de défiance à Dieu. Aucun ne veut s'abaisser volontairement devant la croix de Christ, aucun ne veut se soumettre à Dieu dans son sacrifice suprême, une personne doit être contrainte, elle doit être forcée contrairement à sa volonté et elle résistera de toutes ses forces avant de plier le genou. En d'autres mots l'humilité n'est pas de la douceur comme plusieurs se l'imaginent faussement, l'humilité est un combat plein de résistance de la part du pécheur car il se sait perdant et il cherche à l'éviter à tous prix. Seuls les exclus de la grâce ou disciples du libre-choix affirment venir à Christ volontairement, ce sont des imposteurs et des prétentieux qui s'imaginent êtres chrétiens. Or l'humilité est le seul moyen de s'éveiller de la séduction dans notre propre cœur et dans le cœur de tous, particulièrement des pasteurs et de toute la vermine évangélique avec ses présomptions. Si l'Esprit de Dieu ne leur a pas arraché le tapis sous leurs pieds c'est qu'ils ne sont pas des siens, mais des réprouvés destinés à la perdition éternelle.

 

Nous ne reconnaissions pas l'orgueil pour ce qu'il est vraiment à cause de sa nature séductrice. Par orgueil, l'homme se prend pour Dieu, c'est pourquoi il oublie le seul vrai Dieu. L'esprit de l'orgueil est en opposition avec l'esprit de la foi. L'orgueil ruine des familles, des relations d'amitié, de travail. L'orgueil se déguise très efficacement en convictions, estime de soi, respect de soi. En réalité, ce n'est que de l'égocentrisme entêté. Souvent où vous trouverez des querelles, l'orgueil en sera la cause. Par exemple, le pasteur qui domine sournoisement sur ses membres, les membres qui imposent leurs opinions à d'autres, le mari entêté qui doit avoir les choses faites à sa façon, parfois une épouse qui dit «je mérite mieux que ça», parfois un enfant qui dit «personne ne va me dire quoi faire», ou des parents qui ne voudront pas admettre qu'ils ont eu tort. Derrière tout mariage brisé, il y a quelqu'un qui dit: «j'ai mes droits!» L'orgueil montre son horrible tête partout et les croyants n'en sont pas exempté. Le célèbre C.S. Lewis déclare: «L'orgueil conduit à tous les autres vices, c'est la mère de tous les vices. C'est la subtile et envahissante influence derrière plusieurs des œuvres de la chair. Quand l'orgueil est humilié, il produit alors de l'envie et de l'amertume.» Notre orgueil tend à voir notre propre justice, nos bonnes œuvres, nos opinions, et nos propres plans comme étant dignes de piété. Jonathan Edwards nous dit: «C'est par orgueil que la pensée se défend elle-même dans d'autres erreurs et se garde de la lumière par laquelle elle pourrait être corrigée et réclamée.».

 

L'esprit d'orgueil est fondamentalement un complexe de Dieu (Ge.3:5), car l'homme se veut à la place du Créateur lorsqu'il n'est qu'une créature. Qu'est-ce que cela veut dire en réalité ? L'orgueil nous consume si nous ne lui faisons pas face. L'esprit d'orgueil est si naturel que l'homme y est retourné directement juste après que Dieu ait détruit le monde par le déluge à cause de ce péché. L'orgueil déifie l'homme, elle en fait un dieu qui adore sa propre image. Tel est le résultat de notre rébellion pour obtenir notre indépendance de Dieu en nous déclarant maître de notre destin. Puisque nous sommes idolâtres, nous devons adorer quelque chose ou quelqu'un, alors nous élevons des hommes ou nous-mêmes au statut de Dieu. Alors si nous détrônons le Dieu de l'univers, nous devons nous élever nous-mêmes au-dessus du trône de Dieu (Ésaïe 14:13,14). L'homme devient son propre dieu. Quand cela arrive, le résultat naturel est que nous minimisons alors le péché. Ainsi, il n'y a plus d'absolu, chacun décide ce qui est bien à ses propres yeux. L'orgueil est un affront contre le caractère même de Dieu. C'est ce qui produit tous les autres péchés dans notre vie. L'esprit d'indépendance est aussi un esprit idolâtre. Un esprit idolâtre pensera: «Je deviens mon propre dieu. Le Moi est mon idole, je rends un culte au Moi». L'adoration du Moi est à la base même de l'auto-préservation, comment nous faisons n'importe quoi pour nous préserver, pour garder notre dignité intact. La première loi de la vie est l'auto-préservation, la première loi de la vie chrétienne est le renoncement à soi, exactement à l'opposé ! L'auto-préservation n'a aucun sentiment de sacrifier son temps, son énergie, ses biens pour un autre qui est en besoin. Dieu merci qu'il existe encore des chrétiens authentiques pour lesquels ce n'est pas le cas.

 

L'orgueilleux est sujet à l'auto-gratification, la satisfaction dans ses propres exploits sans l'aide de Dieu. Se gratifier soi-même de toutes les manières possibles. Les autres sont là pour me servir, car j'ai raison et l'autre a toujours tort, il doit se soumettre à mes opinions ou je le condamnerai et le rejetterai comme une ordure. Nous voyons cela surtout chez la vermine évangéliques, pentecôtistes et charismatiques, puis après ils viennent se plaindre de récolter ce qu'ils ont semés en prétendant êtres de pauvres victimes innocentes. D'entre les sectes évangéliques, il n'existe pas de plus orgueilleux que les nègres vaniteux et fastidieux, tellement que l'Afrique est devenue le point de gestation centrale de la contamination de l'orgueil et de l'apostasie qui se propage dans le monde entier par le moyen insidieux de l'immigration. Partout dans le monde où il y a des assemblées de nègres évangéliques, vous pouvez être assuré d'y trouver l'orgueil dans toute sa gloire et avec toutes ses prétentions qui dégagent la puanteur répugnante de leurs fausses doctrines. Certains de ces insensés enseignent même que Jésus était un noir, de même aussi l'apôtre Paul, tellement ils sont épris d'eux-mêmes. Lorsqu'ils sont repris dans leurs fausses voies de perdition, l'orgueil les pousse à crier au racisme pour cacher leurs aberrations et pour préserver leur dignité vaniteuse, car ils ne peuvent tolérer d'être corrigé et ils s'imaginent que le monde entier leur doit respect et doit plier le genou devant eux pour leur embrasser le cul. En réalité rien n'est plus raciste que les noirs, ils en ont inventé eux-mêmes le principe dans une vaine tentative de s'affranchir de l'image d'esclave qui s'est attachée à eux depuis des siècles, voir même des millénaires. Il n'y a aucun doute que les nègres évangéliques sont centrés sur eux-mêmes, ce qui est la preuve qu'ils sont tous des égocentriques et des narcissistes qui s'imaginent que Dieu leur doit la grâce du salut. Ce n'est pas pour rien que le pentecôtisme, à ses origines, était une religion strictement pour les nègres extatiques surexcités d'Amérique qui, comme des babouins africains, sautent de branche en branche dans l'arbre de leurs abominations doctrinales. Issu du méthodisme et du spiritisme, la contagion pentecôtiste ne tarda pas à se répandre dans toutes les dénominations comme un fléau de déséquilibre psychique et spirite. La cause étant que les évangéliques viennent à Dieu comme des petits dieux avec leur indépendance, leur dignité, et leur libre-choix illusoire, s'imaginant pouvoir contribuer à leur salut et sanctification par une décision personnelle de leur volonté qui est esclave du péché et de la chair, alors comment peuvent-ils être en communion avec le vrai Dieu qui ne partage pas sa gloire avec un autre ? Ils furent donc tous des proies faciles pour cette mouvance infernale d'un christianisme contrefait moderne. Les églises traditionnelles et réformées comme évangéliques sont en fait pleines de petits dieux défiants les droits de Dieu, et déformant la vérité révélée dans les Saintes-Écritures avec des interprétations particulières qui supportent leurs points de vues doctrinaux et leurs agissements méprisables et malicieux. Ce n'est donc pas surprenant que ce sont tous des hypocrites et des imposteurs destinés à la perdition éternelle.

 

UNE FAUSSE VOIE DE SALUT

Le cœur de l’homme est incurable dans le sens où il est tortueux dans ses relations charnelles et spirituelles, et capable des pires atrocités et faussetés pour arriver à ses fins. Et il n’est pas nécessaire d’aller bien loin pour s’en rendre compte, nous n’avons qu’à regarder dans nos propres cœurs et d'être honnête envers soi pour réaliser que tout est là et que nous sommes tous des adversaires de l'Esprit de Dieu. L'homme peut faire aussi de bonnes choses, considérées comme telles aux yeux des autres, car n'oublions pas, il a mangé le fruit de la connaissance du bien et du mal. Mais ce qui est bien aux yeux de l'homme n'est pas nécessairement bien aux yeux de Dieu. En fait, tout ce que l'homme peut produire de son imagination, de ses désires, de ses choix, de ses œuvres, ne valent absolument rien, il ne peut racheter le prix de sa chute qui le retient dans la mort: «Ils se confient en leurs biens, ils se glorifient de l'abondance de leurs richesses. Mais l'homme ne saurait racheter son frère, ni payer à Dieu sa rançon. Car le rachat de leur âme est trop cher, et il ne se fera jamais, pour qu'ils continuent de vivre à perpétuité, et qu'ils ne voient point le tombeau.» (Psm. 49:6-9). De toute façon, qu’on le veuille ou non, les faits sont là: nous sommes, au sens biblique du terme, tous des pécheurs perdus pour l'éternité, sauf que de toute éternité Dieu en a choisi quelques-uns pour le salut éternel et délaissé le reste pour la perdition éternelle. En d'autres mots, Dieu est celui qui détermine qui va être sauvé et qui va être perdu, certains sont inclus dans la grâce souveraine et d'autres en sont exclus, ce qui veut dire que Dieu est le Souverain absolu sur toutes choses. Est-ce donc une chose si terrible que de l’admettre, mais le cœur est tellement endurci que nous ne pouvons le voir. Or il n'y a pas de salut possible sans la reconnaissance de ce fait, il nous faut donc absolument une intervention divine: «Et ceux qui l'entendaient dirent: Et qui peut être sauvé? Et Jésus leur dit: Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu.» (Luc 18:26,27).

 

Le problème de nos jours est que les prétendus chrétiens ont tous été séduits dans une fausse voie de salut et s'imaginent que la nature humaine n'est pas si corrompue que cela, et qu'elle détient encore des bonnes qualités et capacités pour plaire à Dieu, qu'elle peut même contribuer à son salut et sa sanctification par ses choix, ses efforts, ou ses œuvres, et renaître par une décision personnelle de sa volonté qui est esclave de la chair et du péché. En fait, selon ces déformateurs, dire autrement serait un affront à la dignité humaine. Une telle notion est une déviation sérieuse par rapport à la vérité des Saintes-Écritures, c'est le même vieux jeu qui se produisit dans le Jardin d'Éden.

 

La définition que nous venons de voir ne vous convient peut-être pas, vous préférez dire qu’il n’y a personne de parfait. Mais à quoi bon masquer la réalité des faits? Plusieurs sont passés maîtres dans l’art de redéfinir les concepts dans le but de soulager notre sens de responsabilité. Par exemple, une sexologue bien connue, a déclaré dernièrement à la télévision, que la notion d’adultère était dépassée. Pour elle, la fidélité dans le couple ne consiste pas à ne jamais tromper l’autre, mais plutôt à être assez transparent pour le lui dire. Ainsi, selon elle, l’amour et le mariage n’exigent pas nécessairement l’exclusivité sexuelle, mais que la fidélité s’exprime par la transparence des conjoints qui permet d’admettre à l’autre ses activités secrètes. Très séduisant n’est-ce pas. Mais il y a un problème avec un tel raisonnement en ce qu’il ne tient pas compte des blessures occasionnées aux victimes. Il sert plutôt à justifier le libertinage de ceux qui ont perdu le contrôle de leur sexualité. Ainsi, voulant ignorer le vrai problème, on renvoie la balle dans le camp des victimes en tentant de leur faire croire que c’est leur attachement au concept de l’exclusivité sexuelle qui est au centre du litige. Donc, l’adultère est normal, il n’a rien à voir avec l’amour, et ce sont les victimes qui se font eux-mêmes du mal en refusant d’évoluer en ce sens. C’est ainsi que l’on parvient à masquer habilement les faits.

 

Voilà le drame de l’homme: son cœur est tortueux par-dessus tout. Nous arrivons trop facilement à justifier nos errances et trouvons aisément des paroles pour expliquer nos comportements les plus fous. Bien qu’il soit facile de se perdre dans ce genre de raisonnement, il arrivera tôt ou tard un moment où la réalité de notre condition nous rebondira en pleine figure. Notre travail nous permet d’être continuellement en contact avec des gens qui, après avoir volontairement adopté ce type de raisonnement, se réveillent tout à coup et constatent les dommages parfois irréparables que leurs choix ont produits. Nous avons vu des torrents de larmes couler sur le visage de gens qui ont maintenant le mal de l’âme. Il est terrible le jour où l’on prend conscience de l’effroyable douleur que nous avons causée aux gens qui pourtant nous aiment. Encore plus terrible est le jour où l’on réalise que l’unique héritage qu’on en tire est la solitude et le désespoir.

 

Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi, après s'être repenti des péchés que nous avons commis, c'est-à-dire les péchés dus à nos actions et à nos paroles, que nous avons cependant encore des problèmes spirituels avec le péché. En fait, nous cherchons toujours du coté de ce que nous avons fait ou pas, mais nous pensons peu à ce que nous sommes, c'est-à-dire à notre être intérieur, celui que Dieu regarde avec attention.

 

Nous n'avons pas besoin de commettre un seul péché pour que Dieu nous considère comme pécheur, car le péché est l'état normal de notre nature humaine déchue, nous sommes le péché vivant, il est notre héritage et nous le dorlotons avec soins. En effet, l'apôtre Jacques considère que ce qui sortira de notre bouche (notre langue en Jacques 3:5-12) va révéler l'état de notre cœur: il est souillé par ce qui s'y trouve. Par exemple, l'absence de réjouissance quand de bonnes choses arrivent aux autres révèle qu'une iniquité nous ferme la bouche (Psm. 107:42). Jésus dit que ce sont surtout nos dialogues intérieurs qui nous souillent. Bien qu'ils soient la conséquence de ce que les autres nous ont fait ou dit, cela reste bien le mauvais fruit de notre cœur. Car ce ne sont pas les autres qui rendent notre cœur mauvais, mais nos propres choix issus de nos raisonnements intérieurs. Cela ne signifie pas que nous ne devons condamner et exposer les fausses doctrines, le mal et les malfaisants évangéliques, au contraire, tous les vrais chrétiens, peux qu'ils soient, sont appelé à cela.

 

Nous en venons à un fait irréductible, à savoir que la mouvance évangélique avec toutes ses nombreuses sectes de vipères infernales: baptistes, darbystes, adventistes, pentecôtistes, messianiques, charismatiques, etc., proclame un faux évangile. Il est indéniable que les évangéliques proclament «l'évangile du pharisien orgueilleux» et non celui de l'humble péager ou publicain: «Il (Jésus) dit aussi cette parabole, au sujet des gens persuadés en eux-mêmes qu'ils étaient justes, et qui méprisaient les autres: Deux hommes montèrent au temple pour prier; l'un était pharisien, et l'autre péager. Le pharisien se tenant debout, priait ainsi en lui-même: Ô Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ni aussi comme ce péager; Je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tout ce que je possède. Mais le péager, se tenant éloigné, n'osait pas même lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant: Ô Dieu, sois apaisé envers moi qui suis pécheur! Je vous le dis, celui-ci redescendit justifié dans sa maison préférablement à l'autre; car quiconque s'élève sera abaissé, et quiconque s'abaisse sera élevé.» (Luc 18:9-14). La fausse notion du «choix de croire» nommée aussi «justification par le choix» est l'élément principal qui fait basculer les gens dans un évangile qui glorifie l'orgueil en les poussant à prendre une décision personnelle de croire en Christ pour être sauvé. Toute décision ou choix est une œuvre de la volonté dans l'expression de ses désirs, et la volonté, nous le savons d'après les Saintes-Écritures, est complètement corrompue au niveau spirituel, elle est esclave de la chair et du péché. En d'autres mots, un évangile basé sur ces principes est un faux évangile, un message de disgrâce qui mène à la ruine de l'âme pour l'éternité. L'évangile de l'orgueil évangélique qui exalte les efforts ou œuvres du croyant dans l'application de sa foi, de sa repentance, et de sa persévérance est l'évangile du salut par les œuvres déguisé sous la couverture du salut par la grâce. Cet évangile de l'orgueil qui aveugle les ignorants et les crédules, et qui maintient sournoisement la dignité humaine intact, n'est pas une bonne nouvelle mais une méchante nouvelle pour tous et doit être exposé et condamné ouvertement et fortement sans douceur et sans aucune pitié par tous les vrais chrétiens. Ne pas agir est d'être en sa faveur et d'être coupable pour la perte de millions d'âmes.

 

UNE TRANSPLANTATION DE CŒUR

L’homme acceptera d’accomplir les rites d’une religion, de se soumettre à toutes sortes de cérémonies, mais il n’aime pas qu’on lui dévoile l’état de son cœur. À plus forte raison ne peut-il accepter de reconnaître que son cœur est mauvais et «incurable» ! S’il veut bien convenir, généralement, que tout n’est pas parfait en lui, il est convaincu cependant qu’il y a de bonnes choses dans son cœur et il déploie souvent des efforts méritoires pour essayer de les mettre en valeur, pour améliorer sa vie ou celle des autres.

 

Dieu s’adresse à celui qui est ainsi aveuglé quant à son état, mais désire pourtant bien se conduire. Il parle à la conscience de ceux qui ne connaissent pas encore les merveilles de la grâce du salut: «Rejetez loin de vous toutes les transgressions dont vous vous êtes rendus coupables, et faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau; car pourquoi mourriez-vous, ô maison d'Israël?» (Ézéch. 18:31). Ce n’est pas encore l’appel de la grâce réservée au Nouveau Israël, c'est à dire à l'Église dont le sens particulier du terme est «l'appel à renaître», indiquant clairement que l'Église n'est pas une assemblée mais une convocation à répondre à l'appel de la grâce. Dieu déclare, en quelque sorte, à celui qui espère devenir meilleur, que son cœur étant mauvais et incurable, il ne pourra faire le bien qu’avec un cœur nouveau et le Seigneur le met à l’épreuve en lui disant «fais-toi un cœur nouveau», sachant que cela est impossible à l'homme. Celui qui serait assez stupide pour prendre la décision de tenter une telle chose par sa volonté, son obéissance, ses choix, ses efforts, ses œuvres, indiquerait son ignorance et sa défiance, et récolterait la malédiction de Dieu. Même que la chose est impossible à l’homme le plus honnête et le plus décidé à plaire à Dieu. Il faut une œuvre divine, il faut la transplantation d'un nouveau cœur, et seul Dieu peut occasionner un tel miracle. Cette œuvre majestueuse de la grâce souveraine est ainsi accomplie par la Parole et l’Esprit de Dieu: «et je répandrai sur vous des eaux pures... Et je vous donnerai un cœur nouveau... et je mettrai mon Esprit au dedans de vous» (Ézéch. 36:25 à 27; cf. Jean 3:5: «Si quelqu’un n’est né de l'eau de l’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu», voir aussi Ézéch. 11:19). Signalons que l'expression «nouvelle naissance» signifie proprement «être d'une différente origine» et que cela est un fait accomplit en Christ depuis avant la fondation du monde (voir: Nouvelle Naissance ou Différente Origine?). Avec ce cœur nouveau, Dieu est véritablement connu: «Et je leur donnerai un cœur pour me connaître...» — et craint: «et je leur donnerai un seul cœur, et une seule voie, pour me craindre tous les jours...» (Jér. 24:7; 32:39); et ce cœur nouveau est Christ lui-même qui vient habiter en ses élus par l'Esprit de sa Sainte Présence. Comme nous savons, le cœur est le centre de notre vie, l'essence ou nature même de notre existence. Lors de notre conversion par la puissance de Dieu, Christ devient le nouveau centre de notre vie et nous recevons une nouvelle nature, celle de Christ. Par Christ l'image de Dieu est restaurée en nous pour sa gloire éternelle.

 

Toute la vie du croyant montrera si les affections du cœur sont dirigées vers Christ ou vers d’autres objets. Combien donc est essentielle l’exhortation si souvent rappelée: «Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie» (Prov. 4:23). Puisque Christ lui-même est notre nouveau cœur, il est évident que «garder son cœur» signifie lui faire confiance pour nous garder dans ses voies et nous instruire dans la vérité. Notre nouveau cœur est ainsi gardé par Christ puisqu'il s'agit de sa présence en nous, nos affections seront donc concentrées sur sa Personne et les «issues» ou les «résultats» de notre vie seront à sa gloire. Une vie ruinée, des «résultats» désastreux, ne sont-ils pas la conséquence du fait que le cœur n’a pas été gardé par Christ mais par l'esprit de la chair qui est en opposition à sa gloire, ce qui fait qu'une telle personne n'est réellement pas chrétienne ? Les versets qui suivent celui que nous venons de citer, dans le chapitre 4 du Livre des Proverbes, se rapportent à la marche. Certes, pour marcher fidèlement, le croyant a besoin d’être attentif à ces exhortations: «que tes yeux regardent droit en avant, et que tes paupières se dirigent droit devant toi. Pèse le chemin de tes pieds, et que toutes tes voies soient bien réglées. N’incline ni à droite ni à gauche; éloigne ton pied du mal» (v. 25 à 27). Mais n’est-il pas remarquable qu’en premier lieu la Sagesse dise au fils qu’elle a engendré: «Garde ton cœur...» ? Avant de regarder à nos pieds, il est nécessaire de regarder à notre cœur, et si du moins notre cœur est réellement Christ, nous serons sans inquiétudes. Toutefois il faut se garder de l'idole du Christ évangélique conçu dans l'imagination des membres de ces sectes, car le faux Jésus des évangéliques et une disgrâce qui mène à la ruine.

 

Ne nous fions donc pas aux apparences ! Nous nous en contentons trop souvent. Elles en trompent un grand nombre qui s'imaginent être chrétiens mais ne tromperont jamais Celui qui regarde au cœur. Le vrai christianisme n’est pas fait d’apparences et ne s’en satisfait pas: «L’homme regarde à l’apparence extérieure, et l’Éternel regarde au cœur» (1 Sam. 16:7). C’est à Dieu que nous avons affaire et, avant tout, c’est devant Lui qu’il faut marcher avec un cœur droit, et cela se fait par la puissance et la direction de l'Esprit de Dieu qui habite en ses élus. Un chrétien fidèle hait ce que Dieu hait et aime ce qu’Il aime. Pour le réaliser pratiquement, il rencontre deux obstacles, l’un extérieur, l’autre intérieur: le monde et son propre cœur. Le monde n’est pas toujours hostile, il présente ce que le cœur convoite et désire; il offre parfois un caractère attirant; mais celui dont le cœur est attaché à Jésus le considérera — quel que soit l’aspect qu’il revête — comme le monde qui a rejeté Christ et l’a crucifié. Notre cœur naturel est toujours le même, car la chair est toujours en nous et son caractère n’a jamais changé et ne changera jamais. Aussi avons-nous besoin de demander sans cesse: «Sonde-moi, Ô Dieu, et connais mon cœur...» (Ps. 139:23-24). Dieu seul connaît notre cœur, nos pensées les plus secrètes, les mobiles de nos actes, et peut nous arrêter s’il y a en nous «quelque voie de chagrin» et nous conduire «dans la voie éternelle».

 

Pour le faire, Il nous discipline. Alors qu’Israël allait atteindre le pays de la promesse. Moïse lui déclara: «Et tu te souviendras de tout le chemin par lequel l’Éternel, ton Dieu, t’a fait marcher ces quarante ans, dans le désert, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour connaître ce qui était dans ton cœur, si tu garderais ses commandements ou non.» (Deut. 8:2). Non pas que nous devons nous soumettre à la loi et obéir aux commandements, car nous ne sommes plus sous la loi mais sous la grâce, mais que nous devons apprendre à faire confiance à Christ pour toutes choses dans notre vie. Dans un désert, il n’y a ni chemin ni ressources. Ce monde est tel pour le croyant. Mais sa conscience est éveillée par l'Esprit de Christ et il réalise que Dieu y a pour lui un chemin et des ressources mises à sa disposition. Ce sont les soins variés de sa grâce ! — La discipline en fait partie. Elle est dispensée pour manifester l’état de notre cœur ! La discipline que Dieu nous envoie a donc un autre résultat: elle nous conduit à nous confier à Christ, elle nous le fait désirer de tout notre cœur et nous donne l'amour de la vérité.

 

LE MANQUE D'INTELLIGENCE SPIRITUELLE

Nous lisons dans l'Évangile de Luc: «Alors Jésus leur dit: O hommes sans intelligence, et dont le cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes!» (Luc 24:25). Ces paroles ont été dites par Jésus, après sa résurrection, aux deux disciples qui allaient à un village nommé Emmaüs. Ils s’entretenaient de tout ce qui s’était passé. Quel beau récit Luc nous donne dans le chapitre 24, versets 13 à 51 de son Évangile qui porte notre cœur à s’humilier dans la crainte et la conscience de la présence du Seigneur ! Ce merveilleux récit nous aide à tirer certaines leçons et à comprendre quelques principes spirituels:

 

a) Le manque d’intelligence spirituelle est dû à un problème inhérent au cœur:

Jésus reproche à ces deux disciples et ensuite aux onze apôtres leur manque d’intelligence spirituelle, parce qu’ils étaient lents à recevoir ce qui avait été annoncé par les prophètes et par Jésus Lui-même lorsqu’il était encore avec eux. Il attribue leur manque d’intelligence spirituelle à leur cœur qui était lent à croire. Il ne les appelle pas incroyants – car ils étaient déjà ses disciples qui étaient encore sous la loi de l'Ancienne Alliance – il leur dit qu’ils sont lents à croire, et nous savons par le contexte historique que la cause de cela était que l'orgueil de l'obéissance à la loi aveuglait encore leur cœur. Ce n'est qu'au jour de la Pentecôte que les disciples furent délivrés de cet aveuglement par l'Esprit de la Sainte Présence de Christ qui vint habiter en leur cœur. Le manque d’intelligence spirituelle (autrement dit dans la Bible, la folie) n’est pas dû à une incapacité ou insuffisance mentale, mais bien à un problème inhérent au cœur, c'est à dire à la nature humaine corrompue et déchue de la grâce divine par laquelle l'homme se veut maître de son destin. Le cœur qui se soumet par l'Esprit de Dieu aux instructions d’une conscience illuminée par la lumière de la Bible sera béni par le Seigneur d’un entendement spirituel pour comprendre et pour croire.

 

Les versets de Marc 8:17-18 sont vraiment révélateurs de cette grande vérité: «Jésus, l’ayant connu, leur dit (attention: à ses disciples sous la loi): Pourquoi raisonnez-vous sur ce que vous n’avez pas de pains? Êtes-vous encore sans intelligence, et ne comprenez-vous pas? Avez-vous le cœur endurci? Ayant des yeux, ne voyez-vous pas? Ayant des oreilles, n’entendez-vous pas? Et n’avez-vous point de mémoire?» La vérité est souvent douloureuse. Quand l’homme n’utilise pas les yeux et les oreilles de son être intérieur, sa mémoire ne fonctionne pas bien, et il ne peut les utiliser car il est mort spirituellement. Sans la Présence de Christ en lui, il n’arrive pas à retenir dans sa mémoire les paroles de Dieu et discerner les interventions de Dieu dans sa vie. En outre, il ne peut pas utiliser les paroles du Seigneur efficacement suivant les cas et les circonstances ni pour lui-même ni pour les autres. Spécifions que sans l'Esprit de Christ pour diriger non pensées et nos agissements que l'intelligence spirituelle est complètement impossible, elle est en fait ce qu'elle dit être «l'intelligence de l'Esprit de Dieu» qui est accordée à ses élus seulement dans les mérites du sacrifice de la croix en notre faveur. En d'autres mots «l'intelligence spirituelle» n'est pas du domaine des évangéliques prétentieux et imposteurs, aucun faux chrétien ne peut en bénéficier.

 

b) Différences entre croyants et faux-croyants:

Quant aux croyants, cette situation peut être attribuée soit à une lenteur intellectuelle pour en saisir la profondeur du à diverses épreuves ou circonstances, soit à un problème de conscience à cause de quelque culpabilité négligée qui bouleverse leur vie, ou encore à un état charnel ou nostalgie qui peut égarer le fidèle temporairement dans quelques désordres. Malgré ses failles, le croyant authentique sera toujours relevé et restauré, car la Sainte Présence de Christ ne l'abandonnera jamais. Quant aux faux-croyants, le problème est beaucoup plus grave: en général il s'agit d'un problème de mauvaise conscience, mais plus souvent d’un manque d’amour pour la vérité qu'ils déforment à leur guise afin de masquer leurs intentions ou de cacher la condamnation de Dieu sous laquelle ils sont. La falsification et la prétention est le domaine du faux-croyants, qu'il soit évangélique ou traditionnel. Si le protestantisme a été engendré par les Réformateurs du 16ie siècle, l'apostasie est engendrée par les Déformateurs évangéliques du dernier siècle. Ainsi nous dit la Parole de Dieu: «Et la cause de cette condamnation, c'est que la lumière de ce raisonnement est venue dans cette disposition, et que les hommes préfèrent les ténèbres de l'ignorance plutôt que la lumière de ce raisonnement, parce que leurs agissements sont grandement déréglés. Car quiconque agit en dérèglement hait la lumière de ce raisonnement, et ne vient point à la lumière de cette observation, de peur que ses agissements ne soient rejetés. Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière de ce raisonnement, afin que ses agissements soient manifestées, parce qu'ils sont produits par Dieu.» (Jean 3:19-21; Bible de Machaira). Il suffit de nous rappeler aussi les versets Marc 7:20-22: «Il disait donc: Ce qui sort de l'homme, c'est ce qui souille l'homme. Car du dedans, c'est-à-dire, du cœur des hommes, sortent les mauvaises pensées, les adultères, les fornications, les meurtres, les larcins, la cupidité, les méchancetés, la fraude, l'impudicité, l'œil envieux, la médisance, la fierté, la folie. Tous ces vices sortent du dedans et souillent l'homme.». Cette même vérité revient aux versets 17-19 du 4e chapitre de l’épître aux Éphésiens. Ce passage du NT rapporte que l’intelligence des faux-croyants est comme l'intelligence obscurcie d'une personne défiante ou non-croyante, l'enseignement que nous en recevons par l'Esprit de la Sainte Présence est que les sectes évangéliques, pentecôtistes, messianiques, et charismatiques sont étrangères à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, et à cause de l’endurcissement de leur cœur qui résiste à la lumière de la vérité. Pourquoi ? Simplement à cause qu'ils marchent selon la vanité de leurs pensées, ayant perdu toute sensibilité, etc. Les évangéliques sont et restent, sans intelligence spirituelle parce qu’ils ont le cœur endurci et défiant. Et pourquoi ont‑ils le cœur endurci ? A cause qu'ils ont fermé les yeux et ils ont bouché les oreilles pour ne pas entendre et comprendre, s'imaginant que leur conversion qui est plutôt une abjuration, est du à leur libre-choix de croire et de prendre une décision personnelle pour le salut de leur âme. Une telle notion est de l'orgueil tout pur, de l'insolence arrogante envers le Seigneur Jésus, Dieu Tout-Puissant et Souverain absolu, notre Roi et notre Sauveur.

 

Indépendamment de cette différence de base entre les croyants et les non-croyants ainsi que d’autres différences particulières, le principe est le même et produit le même résultat: la vérité (dans le sens large) ne se révèle qu’à ceux qui aiment de tout cœur la vérité ! La Bible exprime ce principe en d’autres mots: «Il conduit les humbles dans la justice, il enseigne aux humbles sa voie. Tous les sentiers de l’Eternel sont miséricorde et fidélité, pour ceux qui gardent son alliance et ses commandements… Quel est l’homme qui craint l’Eternel? L’Eternel lui montre la voie qu’il doit choisir… L’amitié (le secret) de l’Eternel est pour ceux qui le craignent, et son alliance leur donne instruction.» (Ps.25:9-14). De plus, le vrai disciple de Christ a le Saint Esprit ou Sainte Présence de Christ, le Consolateur, qui l’illumine, le conduit dans toute la vérité, intercède en sa faveur et l’aide de toute manière dans sa vie: «Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie.» (1Jean 5:12). Quand on voit des personnes qui comme les évangéliques, pentecôtistes, messianiques, et charismatiques, sont dépourvues d’intelligence spirituelle, qui ne comprennent pas l’Esprit de la Bible mais ne font que prétendre comprendre dans leur séduction par l'orgueil de leur nature humaine, ne cherchons pas la raison ailleurs. Nous comprenons mieux que ces gens sont des faux chrétiens, des réprouvés et des imposteurs exclus de la grâce du salut depuis avant la fondation du monde, des imbéciles qui jouent au chrétien et à l'église, mais ils en payeront le coût éternellement. Leur esprit est fermé, leur conscience est cautérisée au fer rouge, la crainte de Dieu n'est pas dans leur cœur, ils ignorent la Souveraineté de Dieu et déforment sa vérité, ils refusent catégoriquement de changer, ils sont obstinés dans leurs pensées, il refusent d'abandonner tout ce qui est faux ou erroné, car ils sont aveuglés par une puissance d'égarement venant de Dieu et pour eux le mensonge est la vérité et la vérité est le mensonge. Ce sont des gens sans espérance qui vivent dans l'illusion de leurs délires d'êtres des chrétiens, et ils refusent d'embrasser ce qui est vrai et juste car ils sont dans un esprit de déviation perpétuelle. Ces gens, en réalité, n’obéissent pas, Ils ne font que prétendre, ils ne recherchent pas la justice pour eux‑mêmes, vis-à-vis des autres et de Dieu. Combien révélateurs sont les versets de 2 Co.3:14‑16 qui contribuent à la compréhension de cette vérité !

 

c) L’inertie spirituelle:

Les disciples avaient une grande difficulté à changer ou modifier leurs anciennes pensées. Celles-ci étaient figées par les traditions de leurs dirigeants spirituels qui espéraient que leur Messie délivrerait Israël de leurs ennemis. La mort de Jésus était contraire à leurs attentes et sa résurrection d’entre les morts était trop difficile à croire. La résurrection de Jésus passait, à leurs yeux, pour une histoire extraterrestre! Pourquoi leur cœur était-il sans intelligence et lent à croire? Est-ce parce que leur cœur était endurci par le péché ou par un manque de repentance? L'esprit de la chair et de la loi en était surement la cause, car à cette période les juifs avaient tendance à se justifier par les œuvres de la loi, tout comme de nos jours les évangéliques se justifient par leur choix de la foi. Et non seulement cela! Leur lenteur à croire était aussi probablement due au fait qu’ils n’avaient pas pris très au sérieux ce que le Seigneur leur disait lorsqu’il était encore avec eux. Il leur avait dit: «Pour vous, écoutez bien ceci: Le Fils de l’homme doit être livré entre les mains des hommes.» (Luc 9:44). Eux n’écoutaient pas bien car «…une pensée leur vint à l’esprit, savoir lequel d’entre eux était le plus grand.» (Luc 9:46). Il leur montra que, malgré leur amour pour le Seigneur, leurs idées étaient incompatibles avec les Écritures. L’ensemble de leurs croyances reposait sur le produit des doctrines et traditions talmudiques, ce qui les retenait captifs aux principes de la loi. Spirituellement l'esclavage de la loi se termina à la croix, mais charnellement et au niveau historique ce fut en l'an 70 lorsque Jérusalem et le temple furent détruits par les armées romaines.

 

d) L'apparition de Jésus facilite l’ouverture de leur esprit:

Quand les deux disciples eurent rejoint les onze apôtres et qu’ils s’entretenaient, Jésus lui-même se présenta au milieu d’eux et leur dit: «La paix soit avec vous! Saisis de frayeur et d’épouvante, ils croyaient voir un esprit. Mais il leur dit: Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi pareilles pensées s’élèvent-elles dans vos cœurs?» (Luc 24:36-38). Cette apparition était à la fois soudaine et inattendue. Tandis qu’ils étaient dans la joie, l’étonnement et dans la perplexité, Jésus a fait un acte de prévenance. Il a voulu les aider à se convaincre: Il leur montra ses mains et ses pieds et mangea devant eux! «Car il sait de quoi nous sommes formés, Il se souvient que nous sommes poussière.» (Ps.103:14). Puis il leur dit: «C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait que s’accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la Loi de Moïse, dans les Prophètes et dans les Psaumes». Quand Il leur eut dit ces paroles, ils eurent le cœur vivement touché par cette douce exhortation. C’était ALORS le moment de leur ouvrir l’esprit, afin qu’ils puissent comprendre les Écritures. Et il leur dit: «Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu’il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations. Vous êtes témoins de ces choses.» (Luc 24:13-48). La proclamation du message de la croix était l'élément central qui ouvrit l'esprit à ceux qui étaient esclave de la loi et de ses ordonnances, et la Sainte Présence de Christ en nous le confirme en le rendant actif dans nos vies. L'Ancienne Alliance de la loi se termina à la croix et débuta en même temps la Nouvelle Alliance de la grâce dans le sang de Christ par la puissance de sa résurrection. Désormais tous les élus héritèrent de la grâce du salut, mais les exclus demeuraient sous la condamnation tel que Dieu l'avait décrété de toute éternité.

 

e) La mentalité de masse:

L’histoire se répète! Que se passe-t-il de nos jours? Les grandes masses de supposés «croyants» ou plutôt de «crédules» de toutes confessions religieuses avalent les sottises doctrinales de ce que leur religion ou dénomination «croit», ou tout ce que leurs écoles théologiques ou prétendus pasteurs leur enseignent. Ces crédules acceptent aveuglément les traditions, les constitutions et les règlements des fausses églises dont ils deviennent des membres. Cette situation est due au fait qu’ils ont négligé d’examiner toutes choses à la lumière des paroles de Christ, ils n’ont pas accepté ses réprimandes, ils n’ont pas fait attention à ses avertissements et ils n’ont pas cru à la promesse de Dieu selon laquelle le Saint-Esprit les conduirait dans toute la vérité. Ils «vivent» avec la mentalité de masse: ce n’est ni facile, ni profitable d’aller à «contre-courant»… D’ailleurs leur dénomination est héréditaire! Ils n’ont aucune relation personnelle avec Christ, ils ne font qu'imaginer en avoir une selon le conditionnement doctrinal qu'ils ont reçus. Le manque d’intérêt à examiner les traditions et les constitutions de chaque fausse église à la lumière de la Bible et des textes originaux Hébreu et Grec, qu’il s’agisse de toutes les fausses églises suivantes: de l’Église Catholique, de l'Église dite Réformée, de l'Église Presbytérienne, de l'Église Luthérienne, de l’Église Orthodoxe, de l'Église Méthodiste, ou de l’Église Protestante avec toutes ses diverses dénominations faussement évangéliques, ne préoccupe pas les responsables des églises puisqu'ils sont tous des faux ministres sans exception (voir: Pasteurs mythiques de la voie frauduleuse). Ils ont simplement peur de ceux qui sont réellement éveillés à la vérité par l'Esprit de Christ car ils peuvent les exposer pour ce qu'ils sont, des imposteurs et des réprouvés. De nombreux dirigeants religieux profitent de cette situation pour manipuler leurs membres crédules qu'ils traitent comme des pantins selon leurs propres intérêts et à leur gré, et les guignols prétendument chrétiens font des girouettes, baragouinent, raillent et dansent pour ceux qui tirent les ficelles.

 

f) La condition «sine qua non» pour l’ouverture de l’esprit de l’homme:

Le témoignage des femmes au sujet du tombeau vide et les preuves invoquées par certains témoins oculaires qui sont allés au sépulcre n’étaient pas suffisants pour réveiller l'esprit des disciples pour comprendre et croire tout ce que Jésus leur avait annoncé d’avance. Spécifions qu'il faut croire pour comprendre et non comprendre pour croire, même que la foi qui nous donne la connaissance de Christ ne vient pas de nous, elle n'est pas la nôtre mais celle de Christ qui est donnée gratuitement à ses élus dans les mérites de son sacrifice sur la croix. Les disciples étaient troublés et de nombreuses pensées assaillaient leur cœur. Les deux disciples ont probablement observé les marques sur ses mains pendant qu’Il leur donnait du pain et ils ont vu comment il a disparu devant leur yeux. Leurs doutes, aussi, ont aussitôt disparu. Ils se sont rappelés comment ses paroles avaient touché leur cœur et ils ont compris qu’il était le Messie promis et longtemps attendu. Le résultat n’a pas tardé à se manifester: «Notre cœur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures?» (Lu.24:32). Tant que leur cœur n’était pas ouvert pour accepter et comprendre la vérité «leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître». Aussitôt que leurs cœurs eurent été prêts à admettre leur «lenteur» et leur manque d’intelligence spirituelle, aussitôt que leurs cœurs furent poussés à s’humilier par cette révélation de Christ, ALORS leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent. Seule une intervention divine de la part de Christ peut ouvrir l'esprit de l'homme et seuls les élus en bénéficient pour l'éternité.

 

Oh, que le Seigneur nous aide à comprendre l’importance du verset en Proverbes 1:23: «Tournez‑vous pour écouter mes réprimandes! Voici, je répandrai sur vous mon Esprit, je vous ferai connaître mes paroles.». Il les a rendu capables de comprendre les prophéties et toute la profondeur des implications concernant sa mort et sa résurrection. Leurs préjugés ont été enlevés et ils ont été scellés de l'Esprit au jour de la Pentecôte lorsque Christ revint comme promis pour habiter le cœur de ses disciples. Depuis tous les élus entrent dans cette habitation sacrée par la foi qu'ils sont donné d'avoir en Christ qui est digne de toute confiance pour toutes choses en nos vies. Dieu seul peut ouvrir l’esprit pour comprendre les Écritures, pour nous aider à se débarrasser de nos préjugés, et pour ouvrir notre cœur afin de recevoir ses paroles en toute humilité devant lui, et que sa vérité nous remplisse et nous éblouisse jusque dans la gloire éternelle.

 

L'INCRÉDULITÉ DÉFIANCE DES RÉPROUVÉS

Dans un monde parfait, chaque croyant devrait consciencieusement étudier la Bible (2 Timothée 2:15), sans préjugés doctrinaux ou interprétations particulières comme font les évangéliques, mais dans un esprit de dépendance à Christ qui habite en nous, et par l'illumination de son Esprit Saint qui nous instruit dans les révélations de sa vérité. Comme on le voit bien, ce n'est pas un monde parfait. Ce n’est pas tout le monde qui possède l'Esprit Saint, et ceux qui prétendent l'avoir reçu ne l'écoutent pas réellement et rejettent ses instructions, préférant demeurer dans l'ignorance et l'aveuglement de leurs opinions car ils s'imaginent toujours avoir raison et malheur à ceux qui leurs disent le contraire. Demandez à tout éducateur, même le meilleure enseignant, et il vous dira qu’il a sa part d’étudiants égarés qui semblent résister à l'apprentissage, quelle que soit l'enseignant. Ainsi, l'une des raisons pour laquelle différentes personnes ont des interprétations différentes de la Bible est tout simplement que certains n'ont pas la Sainte Présence de Christ en eux et ne peuvent donc écouter ses enseignements. Voici quelques autres raisons qui expliquent la divergence d'opinions parmi ceux qui enseignent la Bible:

1) L'incrédulité: Généralement conçue comme «un manque de foi» l'incrédulité serait plutôt «l'absence ou le refus de la foi», caractéristique qui reflète un état d'incroyance, d'indifférence, de doute, de scepticisme, et d'impiété, mais le synonyme qui lui convient le mieux est celui de «défiance». Incrédulité et défiance sont une seule et même chose. Une personne incrédule est une personne défiante, jalouse, craintive, défavorisée, qui s'oppose à la vérité révélée dans les Saintes-Écritures et soupçonne tout, et dont les accusations ne sont que des affirmations gratuites basées sur des ragots en provenances de personnes malfaisantes et malicieuses, comme c'est le cas avec plusieurs pasteurs. Contrairement au crédule qui gobe tout sans vraiment réfléchir, mêmes les abominations les plus puériles et les stupidités les plus absurdes, l'incrédule rejette tout car il attribut tout à des causes suspectes, ce qui le porte à ne faire confiance en personne. A vrai dire, considérant l'état du monde de nos jours et particulièrement du christianisme, il a raison d'être méfiant mais l'incrédule rejette la vérité sans cause, il la déteste et la déforme au gré de ses opinions et de ses prétentions. Bref, un incrédule est une personne disgraciée et réprouvée qui n'est d'aucune utilité sauf pour éprouver les élus et alimenter le feu de l'enfer. Si un incrédule serait converti par l'Esprit de Dieu c'est qu'il ne faisait pas parti des incrédules mais des élus, car aucun incrédule ne peut être sauvé puisqu'ils sont tous exclus de la grâce depuis avant la fondation du monde. Et si un incrédule en viendrait à être converti par sa décision personnelle de croire, il ferait parti des disgraciés et des faux chrétiens dont la conscience est cautérisée au fer rouge pour l'éternité, et donnerait l'évidence de son exclusion de la grâce du salut. Les sectes évangéliques sont pleines de crédules et d'incrédules dirigées par des bouffons qu'on nomme des pasteurs, des polichinelles intellectuels avec des accréditations académiques qui s'imaginent détenir la vérité et qui séduisent leurs pantins avec la pédanterie de leur grand savoir inepte plein de balourdes.

Le fait est que beaucoup de ceux qui prétendent être chrétiens ne sont pas d'une différente origine (né de nouveau) depuis avant la fondation du monde, et cela est la cause principale de toutes les déviations doctrinales sordides qui se propagent dans le christianisme contrefait moderne (voir: Nouvelle naissance ou différente origine?). Ils portent l'étiquette «chrétienne», mais il n'y a pas eu de véritable changement dans leur cœur, quoique plusieurs ont subis des bouleversements psychologiques programmés d'avance par les maîtres en manipulations qui dirigent des églises, et ayant traversé une telle expérience de programmations subtiles et raffinées ces gens s'imaginent être des chrétiens nés de nouveaux lorsqu'ils sont en réalité que des imposteurs. Beaucoup de ceux la ne croient même pas que la Bible est vraie et présument l'enseigner. Ils prétendent parler au nom de Dieu, mais vivent dans un état d'incrédulité. La plupart des fausses interprétations de l'Écriture proviennent de ces sources. Il est impossible pour un non-croyant d’interpréter correctement l'Écriture: «L'homme sans l'Esprit ne peut pas accepter les choses qui viennent de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les comprendre, parce que c'est spirituellement qu'on en juge» (1 Corinthiens 2:14). Un homme non sauvé ne peut pas comprendre la vérité de la Bible, il ne peut qu'en donner des approximations qui contribuent à égarer les gens d'avantage. Il n'a pas d'éclairage car il n'a pas l'Esprit de la vérité en lui mais un esprit de duplicité et de prétention.

2) Le manque de formation: L'apôtre Pierre met en garde contre ceux qui interprètent mal les Écritures. Il attribue leurs enseignements faux en partie au fait qu'ils sont «ignorants et mal assurés» de la vérité (2 Pierre 3:16). Dans Timothée il est dit: «Mais toi, étudie soigneusement pour te montrer approuvé de Dieu, comme un ouvrier sans honte qui explique adroitement la Parole de la vérité.» (2 Timothée 2:15). Il n'y a pas de raccourci pour la bonne interprétation biblique, nous sommes contraints d'étudier les Saintes-Écritures, non seulement dans leurs traductions mais aussi, si cela vous est possible, dans les Originaux Hébreu et Grec dans lesquels chaque mot détient toute une gamme de nuances pour ouvrir notre esprit d'avantage à la lumière de la vérité. Ce n'est pas à cause qu'un texte est traduit d'une certaine façon dans votre Bible que le sujet est clos et que vous détenez l'autorité suprême sur son interprétation, car il y a un grand nombre de différentes façons de traduire un texte, et certaines ne sont pas si précises comme on voudrait qu'elles le soient pour refléter le sens réel des originaux. Il faut vraiment étudier un texte à fond pour en comprendre toutes les implications, et cela demande du temps, de la patience, et de la persévérance, ce qu'un grand nombre n'ont pas surtout parmi les évangéliques et particulièrement parmi les pentecôtistes et les charismatiques où l'ignorance biblique et historique règne à profusion.

3) Une interprétation non appropriée: beaucoup d’erreurs ont été promues du fait d’un échec dans la façon d'appliquer une bonne interprétation de l'Écriture. Prendre un verset hors de son contexte immédiat peut faire beaucoup de dégâts car un tel principe contribue à élaborer de nombreuses fausses doctrines. Ignorer le contexte immédiat et plus large de ce chapitre et le livre, ou, à défaut de comprendre le contexte historico-culturel et cultuel mènera également l’interprète à rencontrer des problèmes. L'Esprit de Christ doit absolument nous diriger à interpréter un texte correctement, ce qui est un sérieux problème pour ceux en qui il n'habite pas. Il y a beaucoup de prétentions et d'exagérations dans le domaine de l'interprétation, c'est un terrain où vous marchez sur des écailles d'œuf, donc soyez vigilant car nos ennemis sont nombreux et plusieurs déforment la vérité dans une tentative malicieuse de ruiner les élus de Dieu. Donc soyez sur vos gardes et apprenez à faire confiance à Christ pour toutes choses dans vos vies, car il en est digne et il vous dirigera, vous gardera, et vous instruira lui-même dans toutes ses voies.

4) L'ignorance de toute la Parole de Dieu: Apollos était un prédicateur puissant et éloquent, mais il ne connaissait que le baptême de Jean. Il ignorait Jésus et sa provision de salut et sa prédication touchait surtout les points de la loi et les prophéties concernant le Messie. Son message était donc incomplet puisqu'il ignorait complètement la grâce de Dieu. Aquilas et Priscille l’ont prit à part et «lui ont expliqué la façon de Dieu de manière plus adéquate» (Actes 18:24-28). Après cela, Apollos a prêché Jésus-Christ. Plusieurs groupes et individus ont aujourd'hui un message incomplet, car ils se concentrent sur certains passages à l'exclusion des autres pour prêcher leur paroisse. Ils n'arrivent pas à comparer l'Écriture avec l'Écriture car ils n'ont pas l'Esprit de Christ en eux pour les diriger et les instruire. Ils ignorent tout de la Parole de Dieu et y prennent seulement ce qui leur plaît pour supporter leurs fausses doctrines.

5) L'égoïsme et l'orgueil: C'est triste à dire, de nombreuses interprétations de la Bible sont basées sur les préjugés personnels propres d'un individu et les doctrines de compagnie. Toutes les églises, dénominations, et groupes dissidents enseignent des fausses doctrines tout en prétendant être dans la vérité. Nous faisons face à un christianisme mondain égoïste et orgueilleux à l'extrême qui tord le sens de la Parole de Dieu pour plaire à ses caprices et se glorifier sur les vies ruinées par ses enseignements erronés. La contagion de cette maladie infernale est universelle, elle n'épargne personne sauf les élus qui se tiennent à part de tous ces nids de vipères. Évidemment que la majorité des élus en faisaient tous parti à un certain moment donné, mais quand la voix du Divin Berger les a appelé et éveillé ils ne tardèrent pas à en sortir. Il est impossible aux élus de demeurer sous le même joug avec les exclus, ils vont s'en séparer pour suivre uniquement le Seigneur Jésus.

6) Le défaut de maturité: Quand les chrétiens ne sont pas assez matures, leur compréhension de la parole de Dieu est affectée. «Pour moi, frères, je n'ai pu vous parler comme si vous étiez spirituels; mais comme si vous étiez charnels, comme des gens superficiels en Christ. Je vous ai donné du lait à boire, et non de la viande, car vous n'étiez pas en état de la supporter; maintenant même, vous ne le pouvez pas, parce que vous êtes encore charnels.» (1 Corinthiens 3:1,2). Celui qui mange de la viande lorsqu'il est au lait va être malade, il risque de faire une indigestion spirituelle qui va le porter au découragement et à se séparer des autres car il ne veut pas être indisposé une autre fois. Un jeune chrétien doit apprendre à reconnaître ses limites et admettre qu'il est restreint dans la connaissance de la Parole de Dieu jusqu'à ce qu'il parvienne à la maturité. Le problème de nos jours est que les jeunes chrétiens ne respectent aucunement ces choses et se croient en mesure de reprendre d'autres personnes pour rectifier leurs agissements et leurs doctrines. Tous s'imaginent être des maîtres dans la Parole de Dieu lorsqu'ils ignorent toutes les implications de ses principes et le contexte historique duquel elle provient. Inévitablement ces gens produisent des fausses interprétations des Saintes-Écritures et arrivent à des fausses conclusions qui occasionnent de nombreux conflits.

 

Aujourd’hui quand nous avons besoin d’apprendre sur un sujet, nous nous tournons naturellement vers les experts en la matière et bien souvent nous avons recours à des manuels. Celui et celle qui veulent apprendre à cuisiner de bons plats n’hésitent pas à se rapprocher de ceux qui sont reconnus pour leur talent en la matière ou encore à se procurer des livres contenant des recettes de cuisine. Ces apprentis cuisiniers suivent minutieusement les recettes à la lettre dans la mesure où ils ne connaissent pas grand chose à la cuisine ou du moins reconnaissent les limite de leur connaissance: pas de place pour l’improvisation, les dosages sont respectés au milligramme près dans le souci d’atteindre le résultat promis par la recette écrite par ceux qui s’y connaissent. Quand celui qui voudrait apprendre une langue étrangère se rapprochera des personnes natives de cette langue ou encore se procurera des manuels proposant une méthodologie à suivre. Celui qui souhaite apprendre un métier suivra une formation professionnelle pour laquelle il faudra respecter toutes les étapes et enseignements faute de quoi cette personne ne pourra pas être qualifiée pour ce métier.

 

Face à ces exemples nous n’avons pas de mal à reconnaître la nécessité des manuels et des méthodes d’apprentissage, et nous nous y soumettons volontiers parce que chacun réalise et reconnaît qu’il a besoin d’apprendre de celui qui a la connaissance nécessaire dans le domaine concerné. La logique voudrait que nous ayons la même approche des choses, la même logique quand il s’agit de la foi en JÉSUS CHRIST. Mais dans le domaine spirituel de la foi chrétienne les choses ne vont pas exactement comme dans le monde, car Dieu est celui qui détermine la voie de chaque personne qu'il appelle à sa grâce. Les élus sont attirés aux Saintes-Écritures de façon irrésistible et l'Esprit de Dieu en prend charge pour les instruire dans ses voies, et cela implique d'utilisez aussi des païens ou gens du monde, des personnes réprouvés ou imposteurs, des épreuves, et des conflits de tout genre pour former leur caractère afin de s'en servir à la gloire de son nom pour l'accomplissement de ses dessins. Mais il s'agit plutôt du contraire parmi les sectes évangéliques où les gens se soumettre premièrement à l'autorité d'un homme désigné comme pasteur pour les diriger et les instruire dans les voies de Dieu et dans les Saintes-Écritures, le résultat étant que ces prétendus dirigeants spirituels leur bourre le crâne avec toutes sortes d'approximations bibliques et de préconceptions doctrinales qui les éloignent encore plus de la vérité, et dont le but est d'en faire des clones pour renforcir leur rang et surtout pour remplir leurs coffres.

 

Il est par conséquent urgent pour chacun d’entre nous d’avoir la foi basée strictement sur les Saintes-Écritures et d'avoir une confiance certaine en Christ, si nous ne voulons pas être esclaves des hommes avec toutes leurs prétentions et séductions impies. Vous confiez en des pasteurs pour votre instruction et formation dans la vérité des Saintes-Écritures ne vous sera pas avantageux, au contraire cela vous sera très nocif et vous en subirez des conséquences désastreuses.

 

«Or, à celui qui peut vous préserver lui-même de chuter, et vous établir sans imperfection devant la présence de sa gloire, dans une joie extrême, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et majesté, force et puissance, maintenant et pour toujours envers chacun de nous! Amen.» (Jude 24,25).

 

A Christ seul soit la Gloire