Page 394 - La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament. Edition nouvelle, faite sur la version de Genêve, reveüe et corrigée, enrichie, outre les anciennes notes, de toutes celles de la Bible flamande, de la plus-part de celles de M. Diodati, & de beaucoup d'autres ; de plusieurs cartes curieuses, et de tables fort amples, pour le soulagement de ceux qui lisent l'Ecriture sainte. Le tout disposé en cet ordre, par les soins de Samuel Des Marets, docteur & premier professeur en theologie, en l'université provinciale de Groningue & d'Ommelande, & de Henry Des Marets son fils, ministre du S. Evangile, en l'eglise françoise de Delft
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                                                                                                      -
                                                        A     P    O     C    A     L,   Y    p    S    E
                        Chap. IX.
                                         avoycntvic, mourut: & la troifiémc
                                                                                    laterre: & * laclef*dupuitsdel'abyf- s c la puiffnce dou
                                                                                            -      - - -                      vitr le puits ou la profon
                                         particdesnaviresperit.                     nc * luifutbaillée.                       ***
                                                                                                   --       -       »        . (Luc8.3 1.) pour en faite
                                      -     1o Etletroifiémc Angefonna de la           2 Etil ouvrit lepuits de l'abyfime: ::
                                                                                             -
                         21 rar là on peut en-trompette , * & il tomba du cielune   & *une fumée monta dupuits comme épite fumee. ruifiance
                        -tcndre  convenablement                                                                               qui luifutpermifepar un
                        *grande eftoile ardente commeunflam la fumée d'une grandefournaife: *& ***
                        :***beau, &elle cheuten la troifiéme par le foleil 7& l'air furent obfcurcisde la ***:
                        la precedente, & qui na- " .                                              -                           tude des hommes, telon
                        qui enviren l'an*s partie des flcuvcs, & és fontaines des   fuméc du puits.                           :
                        NeftoriusEvêque deCon-  -   -                                     D -  &   -- :    ---  --  -      .. » .4 cx 5. & que rApotr
                         flantinople, hommeelo-CallX.                                  3 Et *il fortit de la fumée dupuits :n :*
                                                                                                                                          : 2- 9,
                                                                                                                               le
                                                                                                                       --
                         uent & d'autorité, qui
                        * & feparantles ..- II Et lc nom de 1 eftoile   22  eft dit 9 -  dcs futerelles cn la terre : & il leur :s* *
                                                                »
                                                                     -
                                                                                -
                        deux natures en cint Abfynte: * & la troifiéme partie des fut baillé une puiflance femblable à la mytee quecée pui*
                        cn faifoit deuxperfonnes                                       ------     »               -           ce permife à l'Antechrift
                        diiinctes , l'ure humai-CauX devint abfynte  )  & plufieurs des
                                                                                    puiffance qu'ont les fcorpions de la s'apelledu nonde ci
                                                                                                                              parce  qu'effectivement
                        : hommes moururent par les eaux, à                          [CrrC.    -            -                  toute fonautorité preten
                         qu'on ne pût dire avec
                                                                          - -
                        *e quele : caufe qu'elles eftoyent devenuës ame                4 Et il leur fut dit * qu'elles » ne : :::
                        de gloire avoit eté cruci-  S
                        fie 1 Corint.2.8. & que ICS.                                nuififfentpoint àl'herbede laterrc, ni droitdes*. **
                         Dieu a racheté fon Egli-  : c 1A  - -- A                   \                   -                   -   L   . 3 I.  Apoc. 17,
                        fe par fon prote :,. 12 Puisle quatriéme Ange fonnade       ànullcvcrdure, nià nularbre: c mais,****** *****"
                         A:2, ostoris la trompette: & latroifiémepartie du
                         s'appelle ici une grande  -    '  .                •  •  -  feulement aux hommes qui n'ont : re
                                                                                                                               uelques-uns, qui la
                                                                                       -
                                                                                                                 -
                         étoile , ardente comme un Solcil fut frappée  ) 23 & la troifiéme
                                                                                                           -
                                                                                    point *° la marque de Dieu en leurs gut fous lafcietepermit
                         fiambeau , eu égard au partie de la Lune, & la troifiémc par f                                     -  1ion de Dieu, du Prince
                         rang qu'il tenoit CI1 l'E-  -  -                            I'OIltS.                                 des tenebres ; ou à cet
                                                                                                                              Ange felon d'autres,pout
                                                                                                             -
                                                                                                                       -
                         gie , a rele*: qui tie deseftoiles, tellement que la troi     5 Et il leurfutpermis nonpointde : *
                                                                                             -
                         l'y recommandoit & au - ,  -    » *                -
                         * qu'il y avoir Etfiéme partie d'iccuxfut obfcurcie, & les tuér , mais de * les tourmenter :*e,sce
                         bien qu'il femblât vou                                                                                1l CliC 1cIOIt.
                         loir contredire àl'opinion la troifiéme partie du jour * ne lui * par cinq mois, & leurs tourmens *** une doctrinefauf
                                                                                    font femblables *. au tourment que fe,fupcrftitieufe & ido
                        d*: foit point, ni femblablement de la
                         pourtant l'Anthropolatrie                                                                            latre,queS. Paulnomme
                         ou l'adoration : 1lll1f.          -                        donne le fcorpion quand il frappe de*e des ,demons
                         d'    h    & de la            -         -     * 3  ** * .. -  l lhomme.                              1 Tim.4. 1.confiftant en
                          **
                         creature,&ôtoitalapaf-  13 Alorsjeregardai, &j'oüis * un                                             tr'autres en la defenfe du
                                                                                 -
                                                                           -
                         fion de J. Chrift pour Ange volant par le milicu du cicl, di
                         ncus , la valeur infinie  o                                   6 * Et en cesjours-là les hommes: en
                                                                                                                              que Dieu a creéspour
                        qu'elle doit avoir pourfantà hautevoix, Mallheur, mal-heur, * chercheront la mort, & ne latrou- uter avec action de gta
                         nôtic redemtion , &qui                                                                               ces, comme au culte reli
                         ** * mal-heur aux liabitans de la terre , vcrontpoint: &defirerontde mourir,pieux des *ures , en
                                                                                                          X ,
                         de fa perfonne ; & ainfi pour les fons des trompcttes qui IG  & la mort s'enfuira d'eux.             l'adoration desidoles,&
                                                                                                     - -
                                                                                                                              en l'erection & la vcne
                         « toit-il en fa dectiime plus
                                                                                          (e Or  I 5 la forme des fauterclles ration des images, dont
                        amerque de l':5m,à ftcnt destrois Anges qui doiventfon
                         laquelle aufii eft accom-   -                                  -            w                        il eft parlé fousy.2o. Et
                         parée la doctrine erro-11Cr de la trompette.      -
                                                                                    eftoit femblable à deschevauxpreparez cet une orontien con
                         mée & qui tourne àfe-                      --
                         duction, Heb. 12. 15. Et céte fiene doctrines'épandit en diverslieux, comme l'eau a coû àla bataille: &furleursteftesily avoit :
                                                                                                                              laverité,entantque celle
                                                                                                                   --
                         tume de faire, jufquesà ce qu'ellefutcondamnceparlcpremier Concile d'Ephefe, ainfique 1* comme des couronncs 17 fenmblables ci etunevive &agreable
                         l'Arrianifme l'avoit étépar lepremierde Nicée, &leMacedonianifine,œufde meme couvée,  »              lumiere qui defcend du
                         par le premier deConfiantinople.  22 C.qu'elle étoit effiectivement autantamere que  àde l'or: & ** leursfaces eftoyent, com- ciel matelie etune
                         l'abfynte ; quoi que d'abord elle parût tout autre, infectant lafaine doctrine d'une amer            fumée noire& puante qui
                                                                                    me des faces d'hommes.                    :*a
                         tume vicieufe, & lui ôtantpar ce moyenfa vertunutritive,parcequ'iln'ya queleschofes
                         doucès qui nourriflent.  23 Ceci peutfort biens'entendre de laquatriéme capitalehe  -                 & C.J.Chrift &fado
                         refie, aff l'Eutychicne , dont le prenier inventeurfutun EutychesArchinandrite, c. chef ctrine, comme fuschap.s. 12. &fouventailleurs. Etcefoleil eft dit iciobfcurci, nonpasà
                         d'un troupeau de 1noincsAnachoretes, quiprenant environ l'an45o lecontrepieddel'erreur  fon égard, mais à l'égarddeshommes,autqucls lalumiere enfut ôtée, comme lorsquepar
                         de Neftorius, changeoit l'union hypoftatique des deuxnaturesen uneprodigieufe confufion quelque épaiflevapeur ou broüillard quis'elevede laterre, nousreftonsprivésdelalumiere
                         de leurs proprietés, & une abfurde tranfinutation de l'une en l'autre, pour enfairerefulter  du foleil.  7 C. la religion, qui eftàl'Eglife, ce quel'aircft auxhommes,parceque
                         une troifiene nature mélée de divinite & d'humanité; deforte queparce moyen on 1avf l'Eglife refpire par elle, que fapurete rendl'Eglifegaye&faine, &quefon obfcurciffement
                         foità J. Chrift, Soleildejuftice, unebonne partie de fa lumiere &de fagloire, & la lune  derobe aux hommes la connoiûance de J. Chrift & de fon Eglife.  8 C.que cesfau
                         qui cft fon Eglife, &lesetoilesquienfont les Pafteurs, en reçurent beaucoup d'obfcurciflc terelles ont tire lcur origine de céte doctnine fupeiftitieufe &idolatrc. Carde l'interdiction
                         1ment ; & toute la doctrine de l'Evangile fouffrit uninfigne terniffementdefafplendeur &  du mariage & de certaincsviandes, & de la doctrineduPurgatoire, despropresmeritesdes
                         de fon luftre, jufques à ce qu'au Concilede Chalcedoine céte erreurfutcondamnéefelon la hommes, de la neceflhté de leurs propres fatisfactions, &c. eft née entre les Chrétiens
                         Parole de Dieu comme faufle&pernicieufe. Apres ces quatre capitalesherefics, beaucoup céte gande multitude & varieté de moines & d'ordres qu'on nomme 1eligieux, comme
                         de diffolution & de licence arrivaparinile Chtiftianifine, & notammententrelesEvêques chacun fait Et ces ordresmonachauxs'accomparent à des fauter les à caufe deleur multi
                         & les Conducteurs de l'Eglife, fe laiffant diverfement tranfporteràl'orgueil, àl'ambition tude, qu'ils broutent & mangent la fubftance du povre peuple coiffé de fuperftition , &
                         & à l'avarice; commc il paroit notamment par les contentions furvenues entre Rome & : bien que leurprofeffion femble leur donncr des ailes pourvoler auciel, elles ne leur
                         Conftantinopie au fujet de lapreflcance, oude laprinauté, quimit enfin lefchifme entre  ervent pourtant quc pour traverfer plus legerement de lieuà autre, &fecamperfur leplus
                         l'Orient & l'Occident, & qui produifitplufieursautres difficultésà l'Eglife Chrétiene,dont beau & le meilleur du pais. Ceciétant fi veritable qu'encore de nôtre tems il s'eft trou
                         il fera parlé au chap.fuivant.  24 C. que la clarté dujour quiprocede du foleil, & ve un Evêquc celcbre & eloquent en la communion de Rome, qui aappliquépublique
                         celle de la nuit quilui naît dela lune& desétoiles, étoit dininuée de latiercepartie, dont mentaux moins ce nom & cetepeinture desfautereiics de l'Apocalypfe. Et ce n'eftpoint
                         les jours & les nuits étoyent devenus plus fombres, comme ilarrive autems des ccclypfes fans caue, que l'on attribue à cesfauterellcsune nuifancepareille àcelle desfcorpions,parce
                         du foleil & de la lunc.  : 5 Quelquesexemplaires G. au lieu d'aggelots, qui finifie ange,  que comme le corpion eftunpetit animal, dont lavcue n'arien deterrible, maisquia tou
                         ont aétou,quifinifie aigle: Toutefoisquoi que laV.V. Latinefuive lefecond, ceux memes tefa nuiiance en fa queue, eft foit cole e, &jette un poifonenceuxqu'ilpique,quilesbouf
                         qui d'ailleurs font protetiionde luiplus deferer, retienent lepremieravec nous, commcau fit & les enfle ; autii les moinesn'ont riendont onfe doive effrayer àl'abord, maisilsfont
                         toife parles meilleurs& lesplusanciens exemplaires,& s'accordantmieuxàtout le ftyle de ce pourtant fort ccleres&fort orgueilleux,cachent fecrctement leuraiguillon,&jettent par leurs
                         livre,& àcelui de toute l'lciiture,qui ne donnepasmoinsdesailesauxAnges qu'auxaigles.  dogmes unpoifon qui enflc & enflamme de prefomtion lesefpritsquile reçoivent.
                                                                                     b  pcc.6.6.  9 Cqu'cllesn'endommageaffentpas lesvraisfidelesquicroiffent&quiver
                                                                                    diffent auchampduSeigneur,P. 1.3.& 92. 13. Et cecieftmarqué, comme auffiquecesfau
                                                      C H A p.   IX.                terelles ont lapumance desforpions, pournousapprendre,qu'elles nefe doiventpasiciprcn
                                                                                    dre en un feusproprc& literal, maismyftique&figuré, pourfinifier desgenshypocrites&
                                           1 Le cinquiéme JAnge fonne de la trompette, &- une étoile tcmbe  dommageables; comme aufii ladefcriptionfuivante ieverife evidemment.  c Ezech. 9.
                                         du ciel qui a la clef de l'at ne. 2 D'ou monte unc fumée comme  v.4. Apoc. 7.3.  1o Voi touchant céte fignature ou cete marque fus chap. 7.3,4.
                                         d'unefournaife, 3 & de la fumée frtent des fauterelles, qui nuifnt  Ainfi la nuifance de cesfauterelles nes'étendqu'auxreprouvés&auxincredules, & fur lef
                                                                                    quels Satan obtient efficaced'erieur, 2 Thefl. 2. 1 1.  1 1 Aff. en leurs confciences,
                                         aux hommes lefquels n'ont point la marque de Dieu en leur fonr.
                                         7 La forme & l'appareil de ces fautereet.  11 JAbaddon eft le  par l'incertitude de leur falut, par l'infuftifnce & la defeuofité de leurs merites & de
                                         nom de leur roy.  13 En fuite le fixieme cAnge fnne de la rrom  leurs fatisfactions, qu'ils requiercnt neanmoins en chacun, par la terreur des flammes du
                                         fette. 13 Surquoi font delics les quatre Anges de l'Euphrate, &  Purgatoire, par de longs & de penibles peerinages ,par deshaies&des macerations cor
                                         parc it un grand nombre de cavalerie, qui devoit tuer la tierce par  porelles,par l'extorficn de riches dotations, pour participerà leursmerites & leurs fureroga
                                         tie des hommer. 2o Et apres tout cela les hommes ne f convertif  tions, &c. Et de toutes ces chofes il n'y enapasunequipuiffe avoirdeprifefur la confcien
                                         fent pas encore de leur idolatrie & de leurs autrespcchc .  cc de ceuxquifontfcellésduS.Efprit de lapronefie, comme S.Paul nousl'apprendRom. 5.
                                                                                    W. 1, 2. & 8. 1.  12 Ceci eft ditparallution au temps que dure enl'annéela playe des
                                                                                    fauterelles, auxpaïs qui en font affigés, afi. depuislecommencementd'Avriljufques àla
                                            I A Lors lecinquiéme Angefon
                                                                                    fin d'Aouft. Ce quife dit pournontrerque cesfauterelles myftiques ne ferontpas comme
                         -     -
                         . 1 Ily en a quientcndent  na de la trompette : & * je celles qui ne font que paffer, ni comme cellesdupaisd'Egyptequifurentincontinent enle
                        céte prediction de Mia-  .    -        -            -       vées Exod. 1o. 19. maisqucleshommesenferont afligesauiiilong-temsqu'ellesretiendront
                         lonet & de fifuite, le-visune eftoile * quitomba du ciel en  leurvigueur, & que Dieu l'a arrétéen fonconfcilfecet.  13 G.aa tourment duforpion.
                         quel environ l'an deJefus                                  Le tourment qui donne lapiqueure dufcorpion eftd'abord petit&peufenfible, maisfion n'y
                         Chrift 2o. 1mit cn avant                                   remediepromtement, iiaugmentetoûjoursde malenpis,&devientfortdouloureux&mor
                        enfonAlcoran ta doctiincplcine d'impieté,&vrayementfortiedupuitsde l'abîme,comme un  tel: Tels font lestourmens quefouffrent lesconfciencespar la doctrine decesfauterelles, qui
                        ramasindigefte de diverfeserreurs, & un corpsconftantde picces heterogenées, cetimpofteur paffentincontinent depetitsfrupules,àdegrandcsinquietudes,&decelles-ciau defefpoir.
                         ayant empruntépourlefabriquerquelque chofeduJudaitme,quelque chofe duPaganifine &  d Efa.z. 19. jer.8.3. Ofe 1o. s. Luc 23.3o. Apoc. 6. 16.  14 Aff. par le trouble
                         quelque chofe du Chrifiantine; &l'ayant enfuiteparle moyen defesArabes&defesSarra  de leurs confciences, étant deftituésdesvraislinimensde l'Evangile& de la gracede Dieu en
                        zins,ainfiquepar desfauteeiles armées,femé&fait recevoirparmiunegrandepartiedu mon  J.Chrift, feuls capables de l'appaifer&delaguerir.  e Exod. 1o.4.  1 5 Le G.a
                        de, en partie par finefie & parfeduction, &enpartieparviolence&àforceouverte; felon  le pluriel homoiômata, qui finifie reffemblances. Et cétedefcriptionverifie qu'iln'eft iciparlé
                         qu'auflitelles armeesfe comparenten l'EcritureàdesfauterellesJug.7.12.Ef.33.4.Joel 1.4.  que de gens dangereux& nuifibles, quifont toûjours prétsa perfecuter lesvaisChretiens
                        &2.4.& qu'en effetla defcription que nousavonsen celui-cicft tiree decespaffages-là; nean  &à leur livrer uneguerre fpirituelle, & commedeschevais :, appareillésau combat Job39
                         moins parce que conftamment en celivrepar lesétoilcs,s'entendentlesEvéques, les Docteurs  V.24,2s. hardis à choquer qui quc ccfoit, fansavoir égardàaucune qualité, &fanscrain
                         & lesConducteurs de l'EglifcChrétiene,felon l'expofition quis'envoitfusch. 1.2o. (ce que  te d'aucun pcril.  16 On fçait que cesgens appcllent leur tonfure , leur couronne,
                         Malhomet nefutjamais,) iletplus convenable d'entendreici l'Evèque deRomeavecceuxde par laquelle ilsvculcnt finifier leur royauté & leurperfection, exerçantune affésviolente
                        f faction, qui environle memetemsque nousavonscotté, s'erigeaen EvêqueUniverfelde  domination fous leur Chet atrois coutonncs, duquel ful ilsveulent immcdiatement re
                        toute l'Eglile:& apres la decadence & la ruine de l'Empire Romain, s'etant beaucoupplusap  lever.  17 Aff à l'égard de l'apparence , nais non pas à l'égard du prix & de la
                        pliqueauxchofesterricnes & mondaines, qu'auxfpirituelles& celeftes,abâtifur les ruines de valeur. Car cesgens n'ont en effet que l'apparence & la forme exterieure de lapieté& de la
                        celui-la une nouvcllcdominationpretextéedefpiritualité, maiscependentpurement terriene  fainteté, & en renient toute la force.  1s C qu'ilsparoiflèntàl'abordfortdoux, fort
                         & mondatae :voila pourquoiil eft icidécrit tombant duciclcntcire.  2 Ou, qui ctcir afiables&fortbenins,&fçavent parbeau femblantgagner lescours & lesconfiences, pourfa
                        fvnvtc,        -                         --                 les affrir.
                                                                                                                         8 Et
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