Page 393 - La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament. Edition nouvelle, faite sur la version de Genêve, reveüe et corrigée, enrichie, outre les anciennes notes, de toutes celles de la Bible flamande, de la plus-part de celles de M. Diodati, & de beaucoup d'autres ; de plusieurs cartes curieuses, et de tables fort amples, pour le soulagement de ceux qui lisent l'Ecriture sainte. Le tout disposé en cet ordre, par les soins de Samuel Des Marets, docteur & premier professeur en theologie, en l'université provinciale de Groningue & d'Ommelande, & de Henry Des Marets son fils, ministre du S. Evangile, en l'eglise françoise de Delft
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Chap. V I I I.“ D E ‘ S A I N 'T ' E A N ‘
J . , 191
:9 c. de celle qui s'cſt qui ſont venus ²9 de la grande tribula les prieres des Saints , ï° monta de la io AſillàlDÎeu 1e rm.
. . ſi ſſ l
ſoufferte ſous la tyrannie main de l’Ange devant Dieu. exîugilil: Ïoäſſſii-Ãiùiî
de l-Auœchſm, CUM tion: 8c ils ont lavé leurs longues rob
d” me’ M…“ ë" bes, 8c les ont 3° blanchics au ſang de 5 Puis l Ange prit u lencenforr, Km… de Dim-»Mme
vent ces cfiroyabl‘s iu
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Confeſſeurs qui avoyent
ſouffert ou qui ſouffxi~l’Agneau. 8; le rempht le du' feu de l’autel, decrironr enſuite. coni
.Io * ’m‘ °“î ë g 15 C’eſ’c pourquouls ſont “devant l . . me les ttuits Gt les eſ—
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1 l’a aniſme
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8c ſous l'Artianiſine, qu’il 8c 3 le jetta cn la terre : & “r il fe r… de ces pneres. &
ï“ Pu” î“ ““1" PW" lc trône' de Dieu, 8c 3² le ſcrventjour fit des toqncrres . 3 U 8" , des VOIX’ voyant etîcxaucetcsivoi
'
pour inar uc qu“ll's :t
dent.
3°, C- Purifiécs k vcï- 8: nuit 33 en fon temple: 8c celui qui 8c des cſclarrs, 8: un tremblement de MLM-4— v
royces 5 car le ſang de rt Le mot G. \initie
5.011er nous nettoyCde eſt aſſis ſur le trône 3+ habitera avec terre. proprement de I'mnu.
tout peche rjean r. 7. eux 6'16 Alors les ſept Anges a_mais la fuite montre
Et ce qui cit ici~ dit de ’ , _ qu‘il le faut ici prendre
l²“".ï°bb.°’*ſ=d°"l"ï"~ 16 Ils dn auront 35 plus dc faim , 8c voycnt les ſept trompettes , ſe pre—l’°"‘l‘cnœ"ſ°ùmïmc
du t""mmcmddc icms n’auront plus de ſoif ° 8c le ſoleil ne par metonynne du con
conſciences 5c e cuis , parerent pour ſonner des trompct- tenu Pour le comen-nc,
“n°5- frappera plus ſur eux, ni chaleur quel tes comme auſſi lits ÿ. z.
3 1 C. en la preſence du - ou l'ennui d'or cil mis
Seigneur 8c admis a la vi— conque_ 7 Et le premier Ange ſonna de la P°““’<"°°"ſ°ird'°r
fion de ſa face. . . . _ ra. Etparlalè peut en
zz c. le loûent, le glo— 17 Car l’Agneau , qui eſt au milieu trompette, ‘7 8: il fe fit “î de la orcflc rendre t'aide… delirque
“Îjn‘â‘ ffſi‘lÿfÿ; - du du tronc , î les 3‘ paiſtra 8c les con— le Seigneur témoigne en
A
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_8c du feu mélez de ſang , 8c ils urent ſ5… …Hamon PO…“
"d'fisfflélnfflmnfflnïm duira aux 37 Vives fontaines des eaux: jettez en la terre : & la trorſiéme par— "m" P°“‘ ”WMP"—
par le Temple materiel , . Ã , tcrinement de leurs re
defi jeruſaleipl: Carl au 8 8c Dieu 3‘ eſſuyera toute larme de tie des arbes fut brulee, &toute herbe quéngmfin qE-'mmſqû—
le ela etuaem cee e verte ſur brûlée' tenues par ion merite
n’a past’autre Temple leurs Yeux* elles puiſſent eue agrea—
que Dieu èc l’Agneau, 8 Et le fecond Ancre ſonna de la “F5 ² 9"“ ë* ‘WP'
Apoc. zi. 22.. 34 Ou, loge” avec mx; ou, [cm-fera ombrage.- F. Iuennmbma. G-ten— b trees favorablement. jean
dm fini tabernacle. ou, flra un ?nl/"mule ſi” tua', c. les couvrira ô: les protegera etcrnellement. trompette : '9 8c comme une grande Fr!”- 9- nous cil-.W
d L‘flz. 49 . ro. 35 C. qu’ils feront à toûjours exemts de douleur. d'incommodité tk - , eu c m comme Ela.6.
montagne ardente de feu fut jettec y, 6. 4’: mm d“ …0.
de neceſſite. Voile ſemblable Eſa.49. to. ~ e Pfl r2.r. 6. f Pfl 2.3. r.
36 Ou , gout/emera- 37 C. la plenirnde de la fclicitéôcdesdousdu S. Eſprit. Voi ²° en la mer : 8c la trorſiemc partie de “Ml“.- ‘"1 “au“ l' Y‘
Jean 4. i4. ôt 7. 38. Apoc. zz. r. g Eflr. 15. s. .Apoc.ai.+. ;s C’eſi une v en avort toulours. pour
comparaiſon tirée d’une nourriſie ou d'une mere , qui appaiſe ibn enfant quand il crie,& tâche la mer devrnt ſang. _ ſmifigx que l'ardcnte in
de le reiou'ir. Et non ſeulement Dieu eſſuyera auciel toutes noslarnies, mais il les fera al:— _ , . tetceirion de eſus Clm'ſl:
9 Et la trorſiemc partie des creatu- pour les freins ſe deri
folumcnr tarir, nous eornblant d’une conſolation cternclle &d’une joye qui ne ſetaiarnais
'
ve de ſa ſatisfaction ou
interrompue de larmes. Voix-112i. :5. s. 8c ſous chap. ar. 4,. . res qui eſiqymt en la mer , leſquelles eux à du ſm…“ dl: ſi
mort. r3 Ail". ce feu de l’autel qu'il avoit mis en ſon cnoenlbir; comme ne ſouhai
tant pas davantage le bien & le falut detès fideles. que les ſeveres executions de laiullice
C H A p. VIII. de Dieu contre les ineclians impcnitensóc opptefleurs de ſon Egliſe. Voi Pſeau. :.- rz. comme
ce qui lùitle ſon des ſept trompettes. Conferc Luc 12.49. oùil ſedit e'tre venu mettre le ſeu
r Le fiptiemafieau eſt' ouvert , ſi” quoi fiu't ungrandflltnce au Ciel.
en la terre , ô: Ezcch. io. a.. r4— Ml: pour marqueque les prieres decet Ange del'al—
1. .Apm quoi appttroijſent [Ept .Allgcravec ſept rmmpmu. 3 Tou
liance avoyentéte’ ouïes, comme Dieu l’exauce toujours. Voi Jean r 1.-”, 42.. Bt r 2. :a, 2.9.
”ſau un au!” .Ange comparait premiertmrnt, qui' offre flirl'aultld'or
1; Ce ſont les ſons eclatans qui s'oyent aux grands orages. par leſquels Dieu faucon
pluſieur: parfum: avec le: [mem du Sain”. s Puu il remplit l'err noitre aux hommes ſi grande puiſſance & fa juſte iqdignation. r6 Comme ila
ccnfoir du feudel’autel, ù/ajette en terre. 7 .APN-1 quai' lepremrer
été remarqué fur le :7. 2,. du chap. 6. que quelques Interpretes appliquent lcsviſions des fix
.Ange firme de la trompette. 8 Er le fire-md auſfi , dontfluventde:
premiers ſceaux aux changemens ô( aux revolutions &diflicultés Politiques qui arriverO) cut
chofe: effroyable” ro Puit Ie troiſîe’me .Ange ſom” de la trompette,
au monde, ô: notamment en l’Empire Romain . a cauſi: des perſecutions du Chriſtianiſ—
ó— une ethnie nomme/e .Abfinthe, ”mſn dam Iertaux. !2. Enfin le me juſqu’au tems de l'Empereur (”m/lantin; auſſi yena-t—il quelques-uns quiexpliquent ces
qmnit'ma .Ange [Fume auſſi de la trompette, (ly—la troiſſrſime parti: du
trompettes. des defolations & des dillipations ſuivantes de l’Empire Romain , par les in
So/crl , de la Lune (2- de'x (toile: en fut ob/iurct'e. r 3 .Apm qui
vations le les inondations de pluſieurs peuples Barbares, qu’ilauroit a ſoutenir en divers
Im autre .Ange cri: mal/:eur, au fitjct dcr playerdu trautromp'etter
temsôc‘adtverſes fois, Gr par leſquelles l'Empire ſeroitenticremetit renverſe enl’Oecidcnt.
flair/unter.
8: partagé en pluſieurs royaumes &principauteM qui pourtant s’uniroyent aucunement en.
ſemble d’une nouvelle maniere, ſous la domination ſpirituelle de l’E\éque de Rome. Et
1 Aſſ- qui émit lcd**- I T quand il eut ouvert ï le ſe ce ſentiment ſe peut bien aiuflcr tant aux ſaçOns de parler ici employées, 'qu’à la confe—
nier du livre ſe’ellé de ſept rence de ſemblables predictions 8c expreflions au V. T. qui ſemblentl'appuyer, deſquelles
ſm…,qucmgmuzvozz ptieme ſceau, il fe fit ² ſilence voi Eſa. zs. 2.. Gr 30. 30. Jerem. rs. 9. Ezech. 32. 7. Toutefois , vcucequiae'té ci-dcvant
‘îgé‘fgiÿaffig‘gu‘îfxgÿſ au Cielenvn'on une demi heure. remarqué . que J. Chrifl ne ſeconſidere pasicicomme Dominateur &ſouverain des royau.
mes de la terre, mais comme le Roy ſpirituel dc ſon Egliſe. qui parſamediationôr ſon
uschap-s-7- 2 Et je VIS 3 les ſept Anges quiaflî interceſſion pour les ſiens en ce chapitre, 8c par leur ſignaturcëcmarque au cliap. preccd. t
2 C. qu'on ceſſa de par- . . 6: au ch. tuiv. ÿ. 4. garantit les vrais iideles desjugemens 8: des ſuppliccs qui doivent tomber
1er, a qu‘on n’y entcn- fient devant Dieu , aufquels furent bail ſur les me’ehans , ôt les maintient puiflàmment cn ſa gtaceôt en laverite , ainſi u’il avoir
dit lus les me'mes voix / prié pour S.Picrtc que fifoi ne dcfaillît point Luc za. zz. & qu’il aſſure tous ſes elûs qu'ils
?APM-m: Et Pa… lees ‘ſept trompettes. i _
ne ſeront point ièduits par les ſaint proplietcsMatt. 2.4.. 2.4.. quoi qu'ils ne ſoyent pas excmrs
“en“ quel‘lmf'm‘s en' Et ’ un autre Ange Vlnt 3 8( ſe tlnt de perſccurions 8c de calamités temporelles . il eſt plus vrai-ſemblable d’entendre toutceci
a,
tendent une treve 8c une , . , de l’Erar fpirituel de l’Egliſe , ô: dc ne l’étendre pas au pOlitique Sc au ſeculier qu'autanr que
intermiſſion de petſecu- dcvantl autel, ayant un encenſotr d or, l'exige la liaiſon du ſpirituelôt de l’Eccleſiaſtiqucavec lui. r7 Ceciſe peut fort bien
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3;? fſï‘â‘c'foiŸ—ËËIÏËPLÎ( 8c pluſieurs parfums lui furent ë bail entendre de la premiere hercſiecapitale quuommença d’infcctcrl’Egliſeôc d'en corromprc
la ſaine doctrine, apres le peu de repos, qu’elle avoir obtenu ſous Conſiantiri, aſiïl'Ar—
Pïu mms’ en ladefffl- lez , 7 pour Offrir avec a les î prieres de
A. ‘——
- =r~ v' a va rianiſtne; inipugnant la vraye &c l’ercrnelle Dc'ité du Fils . auquel ſe joiguit le Macedo
tc des I‘ayens perfecu- . , , . nianiſrne, qui reiettoir, celle du &Eſprit; impieté qui gagna fi avant en pen de tems, que tout
teurs, vaincus par l’Ein- tous 1C8 Saints, ſur] autel d Ol', qu1 cil: le monde s’cronna de fe voir devenu Arrien. rs Comme la laine doctrine en l’Ecri
Peteur Conllantin. D’au- A ture ſe compare a la pluye Eſa. 55. ro, tt. auſſi l’hcreſie ſe peut fort bien accomparer'ala
tres prenent ce ſileuce devant le tronc'
grele , qui brilè &t qui corromt les fruits de la terre . au lieu de les vegcter 6c de les arroſer. Et
P°uxun° menu” "‘L‘- 4. b Et la fumée des parfums 9 avec le fm ii: joint avec cete grele , comme autrefois en Egy te Exod. 9. 2 3. pour marquer les con
tration de tous les Eſptits tentions 6c les combuſiions que l’Arrianiſme produiltt entre les Chrétiens: li yaauflidu
celefles . fur ce que pro— rang mélé , à cauſe des perſccutions finglantesque ſonffiirentlcs Ortliodoxespar les Empe
!riri—LH' P n ‘r- ;K U ;duraz.
duitoitl’ouvertute du ſeptième ſceau. Même quelques-uns ont penlë que ceci ſe rapporte par reuts &t les Rois Arriens, comme furent les Empereurs Conflamius Bt Valens , 8c les Rois des
alluſion à ce qui ſe prattiquoit au Temple de jeruſàlem, a l’heure de l’oraiſon, lors que le Gorhs 8: des Vandales. Il eſi bien vray qu’avantl'Arrianiſrnela verité avoite'té attaquée de
Sacrificateur entrait au Sanctuaire poury faire l’encenſecnent, comme l'Ange de l'alliance pluſieurs autres herelies; mais nulle d’elles n’avoit mis l'Egliſe en une fi grande combuilion ,
s'en alloit ici le faire; c’eſt que tout le peupleattendoit en ſilence au parvis , que le Sacrifica nulle d’elles ne s'etait établie par violence , nulle n’avoir ulc de perſécution ni répandu le ſang
teur reflortit du lieu ſaint, comme il ſe voit Lue r. lo. z il y en a qui entendent chretien pour ſe maintenir, 6c nulle n’avoitfait de ſigtands propres; puis qu’unetroiſre’
par ces (cpt Anges, toute la multitude de; ſaints Anges, quiaſſrſtent inccfl'ammentdevant me partie des ”bm , c.des Paſieuts 8c Evêques de l'Egliſe, &t autres perſonnes d'emmen
le trône de Dieu , parce que le nombre ſeptcnaire eſ’c le nombre de perfection: Mais il vaut te condition . en fut frappéeôtfcduite, Gt que l’herbe vc”: en fut brûlee , c. que pluſieurs
mieux prendre ceci de ſept Anges particuliers choiſis & ordonnés particulierement deDieu du commun , qui ſembloycnt verdoyer en l’Egliſ: , mais ſans racine , en furent corrompus ô:
d'entre toute la multitude pourla charge ici décrite: Et oféqu’ilyait quelque diſlinction gâtés. comme j. Chriſt ſemble parler de telles gens Matt. r 3. zo. :r . ll eſi encore conſidera
de degrés entre ces Eſprits bienheureux, ceux-ci peuvent ien en avoir ete' comme les prin ble que ces trois chofes, de chir, de fet-&de fling. ſont dites enſemble jette‘CSen la mrc,
cipaux oulesehefs d’ordre. Or ces Anges ſont dits afllflrr devant Dieu, ici 6c Luc r. r9. parce qu’elles accueillirent l'Egliſe militante en la terre, mais pour lors trop affectionnec
ét voirloùjnun la face du Pere au ciel Matt. [8. ro. parce qu’ils ont toujours l’accés libre 6: ô: trop attachée aux choſes terriencs. r9 Welqnes- uns veulent rapporter ceci aux
ſeut au trône de Dieu , &qu’ils yſont toujours prêts , comme officiers, huifliers &appari— groſſes armées des Goths, des Vandales, des Huns, du Gepides, &c. qui commencerent
teurs du grand Juge , à recevoir ſes ordres avec gayeté , 6c à les executer avec fidelité 8: avec environ l’an 37s. ſous le rcgnc de l’Empcreur Valens, àenvaliir l’Empire Romain, & (on
HL'UO‘U‘E‘ŸRÆRU
promtitude . Heb. r. 14.. 4. Aſſ. pour en publier l'un aptesl'autre lesjugcmens de tinuerent de le ravager patl’eſpace de plus de 200. ans , iufquesä ſon entiere deſiruction a
Dieu parmiles hommes , comme il fera rapporté depuis le 7. ÿ. de ce chapitre iuſques a la Mais il vaut mieux l’entendre dela ſeconde herelie capitale, qui aptes l’Atrianiſnie en quel.
fin du cliap.9. s Aſſ. d’autre nature, zx qui entretient ici, avant que les autres que ſorrereprimé . commença a patoitreenviron l'an 4,00 de). Chrifl , aſſ. le Ptr’azmmfmr,
commencent aſonner de leurs trompettes: Et par cet Ange nous devons entendre de ne qnia long-tems travaille& par diverſesrepiilesl’kgliſe de Dieu; d'autant plus nuiſiblement.
ceffitéJeſus Chriſt nôtre {cul mediatcur, l'Ange del’alliance &de la face de Dieu, Eſa. 63. que les Pelagiens ſe ſont toujours tenus en la ſociete' 8c en la communion extericure du
3'. 9. & Malach. 3. r. quieſi l’unique Sacrificateur 8c conjointement le ſeul autel du ciel ,_ corps de l’Egliſe , ſans s'en ſeparer entierement. Or le Pelagianiſme cfl a bon droit decrit com
lequel ſanctifie, offre & reicnte nos prieres à Dieu, & lesluirend agreablesôtde bonne me un: grande montagne …dans deſc” , parce qu’il éleveôt ſurhauſſc de beaucoup le franc ar
bitte deſſl'homme contre la grace, ô: enfle tellement les hommes d’orgœuil 8: de preſom—
odeur', parle parftim de on mcriteôt de ſon ititerccilion , comme il cil declaré Rom. s. 3 3.
Eplzeſ. 5. 2. Heb. 4. 14. Bt 9. 14.. &'r 3. ro, 15. r _lean z. r. 6 Ou , donné, air. par tion par l’opinion ſourcilleuſe des forces deleur nature pour les choſes ſpirituelles 8e celefles .
Dieu ſon Pere , qui l’a établi pour Mediateur & Sacrificateur eternel , Pſeau. r to. 4.. de leurs propres merites ôt de leur ptetendué perfection , que ce ſont com-me des mon
B 7 G. mot à mot , afin qu’il [admin-:t aux priſm de tour ler Sainnſin l’autel d’or; tellement tagnes en arrogance, enflammées 8c brûlant (l’ingratitude contre le ciel; ſelon auſli que
que céte prepoſition avec eſt ici lupplcée par nos Interpretes pour éclaircir le ſens: Carau l'Ecriture a coutume de comparer de ſemblables orgceuilleux, àdes grandes montagnes .
fond domi” par jeſus Chriſt les parfums aux prietes des ſaints, n’eſi autre choſe que ſancti Eſh. z. r4, 15. Zach. 4. 7. :o Ceci ſemble aioûte , parce que l’hcteſie de Pelagius
fier ces prieres & les rendre agreables a Dieu , par le parfum de ſon merite dit de ſon inteteeſï gagna particulierement en pluſieurs Iſles ôt lieux maritimes, comme l’lrlande , l’Angleter
fion. On pourroitaufiîtraduire. afin qu'illerjaígnîr aux Prier”. a .APM, s. s. _ tcôcl’Ecoſſc, (car Pelagius lui-méme ſut originaire de l’une de ces trois) Rhode. Sicile.
s Welques—uns l'entendent des prieres de tous les fideles , qtii ſont ſur la terre, leſquels Marſeille, &c. ainſi qu'on le recueille de l'hiſloite. Outre que frequemment en ce livre,
ſoûpirent, voire crient inceſſamment à Dieu pour lui demander que ſon regne viene &t qu’il les les peuples font ſinifies parla mcr & par lcsgmtles eaux r Apoc. i7. r 5. Er par les navires
delivre du malin. D'autres le reſireignent aux prieres que les ames des Martyrs preſenteni qui] ſontſc doivent entendre les Egliſes particulieres, dont pluſieurs furent corrompues
à Dieu exprimées ſus chap. 6. ro. Mais il eſt plus {car de l‘étendre generalement a toutes les &r infectées de ec mauvais levain z en ſorte toutefois que jeſus Chrifl en prcfcrvales deux
prieres des enfans de Dieu . qui ne lui {ont ni agreables niadmiſlibles, que lors qu’ellesſc tiers, par le _miniſlere de leurs bons & fidelcs docteurs, genereux defenfcurs de la neceſ
ſont au nom de J. Chriſt &qu’elles ſont ſanctifie’es & recommandées par ſon interceſiion. ſite' 8e de l’efficacc de ſa grace, pour attribnèr à l’homme la coulpe 5c la cauſe de tout ſon
b P/èau. r4-r. z. ' 9 ll y a ſimplement au G. [ufr-mt" derpdvfums aux priemder Saint: , mal, &à Dieu ſeit] la ſouteeôt la gloire de tout ſon bien, & que le tout ſoit a la loiian
c.des parfums donnés, ou joints s ou me’lésàces prietes, pour lestendre de ſoiievc odeur . gc de la gloire de ſa grace, de laquelle il nous a tendus agreables en ſon bien-aimé]
devant Dieu. Ephcll r. 6.
avoyent