Page 384 - La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament. Edition nouvelle, faite sur la version de Genêve, reveüe et corrigée, enrichie, outre les anciennes notes, de toutes celles de la Bible flamande, de la plus-part de celles de M. Diodati, & de beaucoup d'autres ; de plusieurs cartes curieuses, et de tables fort amples, pour le soulagement de ceux qui lisent l'Ecriture sainte. Le tout disposé en cet ordre, par les soins de Samuel Des Marets, docteur & premier professeur en theologie, en l'université provinciale de Groningue & d'Ommelande, & de Henry Des Marets son fils, ministre du S. Evangile, en l'eglise françoise de Delft
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APOCALYPSE
Chap. I I.
35 Ou, puni-…z Et tre , Eſcris 33 en un livre ce que tu 'bai à ſes pieds comme mort, 8c il mit
.de ce commandement vois’ 8C l’envch aux ſept ſa main droite ſur moi, me diſant,
ſait aS.Jeanilpa cirque \
du monts quelquesnrrs la”! en Aſle: ;Pliſſé-voir 39 à Ephcſc, 8: a Ne crains point, ‘ 58 je ſuis le premier d: Ela—4M. en 4:. s.
dis Apôrres ont cu du . 4s- 12.
SciS—ucur ordre _expres d»: Smyrne, Sc à Pergame , 8c à Thyati— 8c le dernier: 5$ \'ordcce;i ſus l"- ï
coucher par cent ce qut 8C Sarde, & Philadelphie, 8C 18 u 59 EE qur Vis, matSj’al cſtemortz 5‘535… M,
leur croit revelé. pour ſe a
èíflàlruttion de toutell'.- Laodlcec_ . 8: voici'je ſuis-Vivant aux ſiccles des” t T
59 D’autres , Er l: w'— r
_ . . un , ;a e e m” .
159 EPh'Êl—ï‘éml‘ ſh vil- 1 2 Alors 4° Je me retour—nat pour ſiecles , 6° Amen : MS: Je tiens ‘î‘ les _09, ?muſt-wa…, ó
e ca 'tal l’A ie nu- . . . . , \ . . cleſs de l’enſcrôzde la mort. "'°“ ”"’"' C“ J'Chfflî
“CUIS: aſſiſe ſur la mer V011' 4‘ la VOIX qlll &VOIE parle amor: 8C
étant mort ſelon la chart ,
Ionique , où l’Apótre a I ' ' .' 4:. X _ 19 Eſcris 6‘ les choſes que tu as gcmcurepOumnHium
&Launch Pre-chelonä_ m eſtant retourne, JC \IS ÏLPE chan .. . ,1 cgard de_ l’Eſprit ,
l"ä‘îâëîî‘a.‘ delicrsd’0" verres, 8c "3 celles qur ſont, 8c ‘4 celles c. dit-gard de ſa naru
j." l t p r ‘ i ~ . . qui doivent elite ſuites 'Ct—apres: ‘°d“"“°' °°““"°²“²’"'
-ſequ‘ilyavoitaffi-mbiîe, 13 Et au milieu des ſept chande terianril vit à l’egard de
céte celebre 5: excellente lters dor, n un +3 Perſonnage’ ſembla— 20 ‘S Le myſtere des ſept eſtoilesl’unckdcl’cmrcmure
Eyîuemdphfflquue
'
a
,_ . . crernellemenr.
nous "0n- mm ks ble *4a un homme, veſtu +5 d unelon que tu as veucs en ma main drOtte, do c.que ccd dt une
lieues. Les autres villes 0 5 . d, . 8c les ſept chandeliers d’or. Les ſept ""“‘ſſ“°‘"‘“°"l“î“”'
il:- ſpecifieeps etoycntäe e robbe, 8c + cetnt une ceinture cun doit recounoitre ôc
a meme rovmce. rr y \ ï ' . cſtmles 5‘ ſont Y les ‘7 Anges ë’ des ſept age-;3 u W Er z
ne m m 3…“… m d or al endrort des mammclles.
. . . a. z .
"E“îfflœ de Smïffl ‘5‘ 14. Et ſon chef 8c ſes cheveux "7 r]: Egliſes: 8c les ſept chandellcrs que tu ‘tl-za. on... 3.7. a,…
de Pergame , ni dc Sar— . ~ v. r.
des, ni dei’liiladelpliicztûjc’flt blancs P comme laine blanche, as veus, ſontles ſept Egliſes. 6, c_ rai …le Puma.
l' d Tl de"; comme neige, ‘1 8c ſes yeux ëſtoymt com
Ë‘IË’S‘JÊFËËË L.: ñ ~ ce abloluë ſur l’enfer k
~ ~
ſur la mort, tant pour en delivrer les miens. que pout y precipiter mes ennemis. Voi
2223522’212333.“ me *' flammedeſe… Marc. 10. zs. 61. Aſſ. en cete viſion: D’autres le preneur en un ſens plus étendu.
pour ce que S. jean avoit veu en la {oncle de j. Chrifl,iufques au tems de [on aſcenſion au ciel;
enét‘oitAct.th-t4-&‘de 15 Ec'ſcs pieds e/l’oymg ſemblables mais à cela repugnc le premier Ldece cliap. comme auſii le premier du chap. 4. I
L3 :J 'E l \ ï - ~ſſ t
63 C» l'état des ſept Egliſes tc] qu’ilefl' a prelènt , ê: ce que je te vais ordonner de leur ecri
cOÎoiiÎËÈSÏ'izp.-ÏÏÏÏ,ÎÏ a "9 de l’airam tres-lurſant, comme s’ils re: ce qui ſe fait aux deux cbapp. ſuiv. 64. All. celles qui ſe reprckntent depuis le
“MSNM"“PPWF- 9"“ cuſſcnt eſté embraſez en une ſournaiſc: chap. quatrième juſqu'a la fin du livre. 6S C. leur ſecretteék utyllerieuleſinification.
peu de tcms apres quel
La V. V. employe ici le mot dcflzrrrmrnr , parce que bien que tousles myfieres ne ioyent pas n
ques-unes de ces vrlles &ſa voix eſſojt \comme 5° le bruit 51 dc cremens, tous les ſacremens pourtant ſont des mylleres comme ceux ti, auſquels on ne
pair-ent & fuient abi. . H—d - conſidere pas tantee qu'ils ſont cn leur ſubſtance , que ce qu'ils ſont cn leur finificarion : C’efl;
n‘e'es par un tremble. glO LS eaux.
pourquoi l’Antiquite a nommé myſim: ce que nous appellons ficremcus , te'moinslcs Cdt—*cbr—
mentdcterrc. 16 Et avoit ”cn ſa main droite ſe; MJ/îagqgrquu de S. Cyrille dc jeruſaleru, le traître' de S. Ambroiſe touchant ceux quifonr ini—
40 AſlIen viſion. _ _ tia} aux myfltm , &c pluſieurs autres preuves qui s'en pourrpyenr allcguer. , 66 C. re
4x C-Fïluiduqud i'a- H ſept eſtorles: ſ8: de ſa bouche tl ſor
preſentant R ſinLficntlesAnges. comme Gen.“: :7. &iouvent ailleursenl’Ecrirure: ou
vois oui la voix , pour ~ r - -- \ les figues ſacrés Bt mylïerieux, comme le ſont les lacretnens , ſont dits etre les choſes qu'ils
corlnoîtrc qui c'était. tOlt 54’ une cſpce algue a dCUX tren
ſinifieut . non pas d'un etre ſubſtantiel . mais d‘un etre ſinificariſ ieulement: Et ccrtcs ces
'
42. Par la ſont iini—
fiecs les ſept Egliſeszplus Chans ’ ô‘ ,. s s _ſon ”gard, ‘3/201’ .ſembla ſept étoiles n’etoyent pas ces ſept Anges, par tranſiirbſiantiation nipar conſubſiantintion ,
mais ſeulement par limitation. Or quelle étoit la unification de ces ſept etoiles le de ces
PW"“lFS que l’or de; ble 5‘ au Soleil quand 11 reluit en ſa ſept chandeliers, voi—le ſus 9. ra. &16. y Munich. z.. 7. 67 C. les Evéqucs,
vant Dieu , comtne il les Parleurs & les principaux Minimes des leptEgliles , comme les Prophetes & les Saaifiea
eſtdeclare' ſous a. zo. Er force.
teurs s’appellent ſouvent des .Anger, non pas à l’égard de leur ſubfiance, maisal’c’gard de
cc’te peinture eſt tirée du ' r ' A leur charge, entant qu’ils !ont les Mefl'agers de Dieu; ils ont ce nom commun avec). Chiiſt qui
chandelier d’or a ſept I7 Et quand Je] eus veu ’ ”decom
s’appelle l'Ange dc l'alliance Mal. 3.7. Gt ſont envoyesdeſapart pourinfiruire ſon peuple,
lampes dans le lieu Saint
le cenſurer, l'exlrorter , le conſoler, &c. Voi Jug. 2. r. Eccleſ. 5.6. Agg. r. r;- Malach. z.
du Tabernacle, que les Sacrificatcurs devoyent continuëllcment fournir d'huile depuis le r. 7. 6 8 Elles ſont des chandeliers pour recevoir, ſoutenir 8c communiquer la lumierc
\bir-juſquesau matinLevir. 24.. a. ſelon que ce même portraitſe voit Zach. 4.. a.. Et parla fi:
de la Parole, comme elles ſe peuvent nommer descolomnes 8: des appuis de verite' . t Tim. 3.
tinifioycnt les dons Gt l'illumination du S. Elprir . &t la diligence des Sacriſicateursëedes
ÿ. rs. \’oiMatt. 5.15. Philip-2.15.
Minimes de l'Egliſe ‘a les lui procurer, par l’adminiilration de la Parolcôcdes Sacremcns,
dont le loin & l’honneur s'attribu’e‘ ici zycmm ièul , comme étant l'unique Sacrificatcur de
la nouvelle Alliance. n Eurh. r. 26. ‘Dan. 7. 1;. .Aſoc- 14» i4. 4,; ou 11m CHAP. II.
Pleurent,qmlqu'un. quuesexemplaircs liſent, Et a” milieu du clundrlim [a rrjfzmôlancr
r Jeſus Chriſi ordonne à S. Jean d'e'nín , à' fremicremmt  [KAN—
du Fil: de l'immme. 44— G. E. 8e d’autres , ſemblable .m Fill de l'homme , c. ajeſus Chriſi ,
g: de l’Lg/rſe tl’Epllrjî , 2. qu'il loué pour [à c'igzlrmrr , Ù- ”t ce
qui fort ſouvent s'appelle de ce nom en l'Ecriture; 8c celuiquiapparttticiaS.Jean , eſt dit
qu’il ne jbnffroit ſu” lu ”tribal”, (7- pluſícu” aut”: bell” 11cm“,
lui avoir c'te ſemblable , parce que le Sauveur n'y e'toit pas en pcrlonne , mais en viſion; &
4 mn” lc ”Fund de ce qu'r.’ n quinc'flrfnurur (J- fla clmritc’, 7 pro—
ceci non pas en la forme qui lui convient à l’égard de ſa nature , mais en celle quiexprime‘
metrnnt "un-fou qu’il donnera au vainqumràmangcr defarLrt de un.
ſymboliquement les operations &les qualités, auſquellcs ileûiciregarde; comme d’autre
8 Sernndemcm 'n celui de Smjme, qu'il [ouï pareiflrmrnt de plu. A
fois en ce livre il apparait tantôt comme un agneau . tantôt comme monte acheva]. à
fleurit-mur, ro ”la” I’M/”tit dc la perficuiion qui ſatan-tuer‘,
tantôt en une autre figure. Orilſc nomme le Fti’idel'hommt , non ſeulement parce qu’il eſt
arm: From-N de la couronne de vie au vrctortrux. n. Tiercrmmri
vrailiomme ſait de femme Galat. 4.. 4.. mais auſſi parce que c’eſtlui duquel Daniel a prophe.
celui de l'crgmne, qu’Il loué pourflë cort/Ian”: cn l'aerſiion, ”mule
liſe' ſouscc meme titre Dan-7.13. &e qui auſſi lut apparut en la meme forme. ll yen a pour.
”prend de {à nmirfulance ”me” ceux qui flirt/0]”: [a rloflnnr de
tant qui traduiſent ici. ſemé/able .im-fils d’homme , c. comme noslmerpretcs l’expriment in.
Bulaumïrdu Nicaldi't”, t7 rourrfaupromrr au victoria”: la md”
diſſcremment , ù mt homme. 45 Aſſ. qui étoit proprement une robe ſacerdotale , Exod.
ne «me t;- I: rai/1m “une. rit Pour le quartier”: à celui de
28.4,40. &t 39.27. o .Apoc- r s. 6. 46 Par cete ceinture e'toit fittifice ſa
le’varire, qu‘il rrnmmnndt pcmfinmrrarfiîmmr m bien, zo ”MH
promtitude {‘c ſon activite' en la fonction de ſa charge . comme auſſi la dignité N l'excel
Ie blâme de u qu'il [Luffy-t7” prorkcrlf” la fcmmrÿruôtl, 2.2. la
lence de céte ſonûion 5 parce que la ceinture etoit d’Or , lurmontant de beaucoup en va
qutllc rl ”mm” de ſun”- avec [2: parriflrm ó— ſeJ mfm”. 14. ,A
leur le ceinturon exquis du Sacrificatcur Lei'itique , pour marquer que le Sacerdoce de jeſus
wrm en ſur” ceux qui ne veulent p.” penctrer nr ru prafimdmn de
Chrill ſurmonte infiniment en efficace St cu prix la Sacrificature ceremoniele du V. T. ll n'a
Safari, de fè tenir [emma ce qu’il: ont , :6 ('1' promet à ”lui
pas ſa ceinture ſur ſes reins, parce qu‘iln'a pas de convoitifc;vicieultsarcprimer, maisil
qui vaincra , de lmdomurpulſſcnccfin le: ”Miam t'y- l'e'mle du matin.
l’a ſur ſon eſiomac ou ſur ſon cœur, qui cil le liege de l'amour; pour montrer qu’il de.
meure toujours etraint «k lèrré d'une grande &ardente charité envers nous. Voi zCorint. 5.
t C. l'Evêque ou Pa—
y. r4. 4,7 Cell pour (initier tant-la ſageſſe que l’ctemite' de )- Chriſt, comme auſſi I Scris à ‘ l’Ange de lïEgliſen dl l
pour la méme raiſonlc l'arc ſe nomme l’Ancien des jours, &eflde'critavcc une pareille clie x - -- eure’E'l,e0tne
Vclure Dan. 7. 9. p DM. 7.9. q .Al-oc. 19.11.. 48 Tous les traits ſui ² d’Epheſe, 3 (,_eltu qui tient n. …- “5qu aux:
vans de ce tableau ſemblent avoir été empruntés de Dan. 10.6. où le Prop‘nerc eut une vi les ſept eſtorlcs en ſa mam drorte, 1e— .’:²°' °‘,‘l "C“ PM“
fion preſque pareille ‘a celle ci. Dieu voulant par céte conformité ſe montrer ſemblable a . , _ ici que dun Ange-au
ſui-meine 8L continuer la verite’- de l'une des revclations par celle de l'autre. Et par tête quel + chemine au milieu des ſept ſingulier, oupoutltnrfier:
flamme cie ſeu ell ſmilie" que ſes yeux tour-voyait; éclairent & penetrent les plus épaiflès ' D ' tout le corps Gt le Col—
obîcuriie's . &c percentiuſques au fond des coeurs , comme il ſe recueille d’Apoc. z. rs, 19,13. chandeliers d or, dtt ces choſes: loge entier des Minillres
‘
5
,
ou des conducteurs de
Un philoſophe ancien tirant le portrait de la juilice . lui donuoitdcs yeux à peu prés ſem 2 Je c011n01s tes œux res, 8c a ton 1.591…, qui ou…“ de
blables :1 ceux—ci: Mais on peur dire de ceux de jeſus Chriſt , que la flamme quiybrille
n'eclaire pas ſeulement . mais anſſi qu’elle échauffe a: embraſe les cœurs de l’amour de pluſieurs individus , comme on le peut recueillir des 37. ro, rg, :4. de cc méme chapi
Dieu. 49 Ou , de l’aim'n rm-fin. Le G. rhrtilqtlíbdncr, que quelques'lnterpretes ont ici tre, de que par le même nom d’a-:gc au ſingulier s'exprime pareillement .ont le cOrps
retenu . ell un met-.rl qui ſe tire du mont .Liban . Gt qui cil comme de l'airain fin: Etce mot ſe des Sacrificateurs Levitiqnes en general, & chacun d’eux en particulier , Mal. a. 7. Ou pour
pourrait rapporter au mot HJmſpn-l Ezech. r. 4. quifinitie de l’ambre ſelon quelques-uns , oe qu’entre les Paileurs de ces Egliſes-là il y en avoit un qui e'toir le premier en ordre de
mais ſelon d'autres de I'M-tin :ru—fin , qui menuiſe' & fort chie’ &c jette cn la ſournaiſe y rend prcleance, en la perſonne duquel les autres e'toyent compris &ſous-entendus; comme tout
une ſplendeur bien éclairante &c bien vive. Conſere cete viſion avec Ezech. r. 7. 8c Dan. ro. le corps de l'Eglile eſi entendu ſous le nom de ſon Ange, en ce que le College de ſes Mi
ÿ. 6. Et ceci eſt pour ſiniñer la fermeté inébranlable, &la force invincible dej. Chnſt, de nifires y ſailoit l’Egliſe repreſentative , de laquelle vor Matt. r8. r7. Car d‘ailleurs il eſt 4.- I.- ‘—-Pſi— i"~—-I-.—.-...—...
la pureté exacte de ſes conſeils 8e de ſes voyes: Tellement que nul neſe peutoppoleràlui confiant qu’en l’Egliſe d'Epheſc il y avoir pluſieurs Paſteur: ét Amiens , auſquels l’Apô—
qu’à ſa perte, qu’il peut s’aſſuiettirtoutes choſes ſous ſespieds, &qu’illesaaſſe’s puiflans 8c tre S. Paul en s’en ſeparant recotnniandoit de prendre garde) eux-me’mesôe atout le trou
alles fermes pour briſer la téte du ſerpent, Genefi z. ts. r .Apec 14.. 7.. peau auquel le S. Eſprit les avoit rétablis Evêque: pour paître 8c poutgouvemet l'Egliſe,
So G.]- Wix. si Aſſ. qui coulentdtt haut d'un rocher z &ne ſepeuventarrêter ni Act. ao. r7, n. Tellement que ceux-là lont mal fondés qui veulent ici chercher dequoi
detourner. C’eſt pour repreſenter l'efficace de la voix de].Chrifl, qui penetre parmitoutes ſoûtenir laſuperiorite Epilcopale d’un ſeul en puiſſance & en iuriſdiction pardeſſus lesau
langues 8: nations, ſelon que l’Ange explique les groſſes eaux des nations 8e des peuples, trcs Paflcurs (‘c Miniflrcs avec lui de la Parole de Dieu. Et certes.ceci ne ſe peut entendre d’une
Apec-17.”. 52. ll eſt dit ci—dcſſous .t‘- :.o. que ces étoiles ſont les Anges, c. les ſeule perſonne , puis que ce qui s’écrit ici à chaque Ange de ces Egliſes, s’écrit pour l’in—
Conducteurs, Pafleurs 8c Evêques de ces Egliſes—là, qui ſontcomparéaa des etoiles, parce \lruction des Egliſes cnticres (comme il ſe voit ſous i. 7. St ſuschap. r. r r.) àlaquelle tous
qu’ils doivent eclairer l‘Egliſe par leur ſaine doctrine ce par leur ſainte converſation , com leurs Miniſtres e’toycnt appelles 8c obligés. a. Voitonchantcelicu ce qui eſi annoté
me lesétoiles éclairent les voyageurs , de leur marquent leurchemin pareau 8c parterre. chap. r. r r. 3 Aſſ.}eſus Chriſt, ~a qui ces proprietes ont été attribuées chap. r. 1 z
s 3 Ces etoiles intelligibles ſont en la main droite de]. Cliriſi . parce qu’il les fait lever &c (St 16. où elles ont auſſi été expliquées. ll cil dit tenir les ſept étoiles en ſa main. par—
qu'il les envoye , qu’il les gouverne , qu’il les protege t Ix qu‘il eſi par elles efficace au cœur ce qu’il eil le ſiauverain Paflcur 8( le Maitre de tous les Patients ordinaires, qui n’ont
des hommes; mais il eſt auſſi puiſſant pourlcspunir , _ſi elles ſe detournent de leur cours , d'autorité que de lui, qui ſeulles établit &qui les depoſe ſelon leurs œuvres.
c. iiellcs vicnent a ncgliger ce quieſi de leur vocation B; de leur charge , commeil ſc voit 4 C-cà toùionrs preſent &t agiſſant enſon Egliſe, pour en pourvoirlesmvfiîqnes chande
ſouscliap. z. t, 5. { Efls.4.9.a.. ENI-6.17. H:b.4. 1:. .Apt-c. 2. r6. ('2- 19.15. lit-rs, d'huile, d’ornement-'kde lumiere, &prendre garde a leur gouvernement & àleur "EEA-I…'E' '
54 C’eſt l’cpcc de ſa Parole , qui tranche d’un côte par ſes promeſiesſour la conſolation de conduire , comme les Sacrificateurs ſous la Loi avoyent \bin des ſept lampes du chandelier.
ceux qui obei'ſſcnt, & de l’autre par ſes menaces pour la punition des rebelles, commeil d'or. Cc n'ell pas qu'il ſoittoûiours preſent en l’Egliſeàl‘égard de ſon corps, qu’ila aueon—
eſt dœlartſſ: ſous chap. z. 16. 8c chap. r9. r 5. Et la lärolc de Dieu s'appelle ainſi Eplieſ- 6. r 7.
traire enleve cle la terre en ſon Sanctuaire celefle Act. z. ar. mais parce u’ilydemcure , l'il—
ch. 4. r a . y; Ou , Fm uiflxgz , ou . A le ”garder il c’te/t ſemblable 4” Snleil. 3 lumine & la gouverne toûjours par ſon Eſprit &parla Parole, telonapromeſſe Matt. r8.
56 l‘ar là cil ſinifiee la grande gloire de ].Chriſl, puis que memecelle que les fideles attendent 1 ÿ. zo. Gr 7.8. zo. Voile meme Levit. 7.6. n.. 5 C. tout ce que tu Fais bien ou mal,
en la vie eternelle, ſ: decrit par la meme comparaiſon Matt. 13.43. eux qui pourtant ne re— l comme la ſuite lc montre. Or]- Chriſt ne parle pasici d'une nuë Gt ſimple connoiſſancc , mais
ccvront de gloire que dc j. Chrill &t par lui. S7 Aſſ. en partie par reverencc 8c par ado d’une connoiílîmce vigilante , efficace , L*: judiciaire, pour recompenſer le bien 6c punir
ration . en partie par Frayeur 8c par confiernation , comme Dan. s. rs. .St ro. s, Re. LL ſe_ le mal , comme il ell declare en toutes t'es ſept Epîtres. 6 All: que tn pteus affiduemenl
lon qu'il en eſt arzivc encore ä d’autres. pourl’inſhuction 6c pourl'exhonatiou. Voi r Theſi'. s. ra. r ‘ſi-mot. 5. 17.
travail ,