Page 379 - La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament. Edition nouvelle, faite sur la version de Genêve, reveüe et corrigée, enrichie, outre les anciennes notes, de toutes celles de la Bible flamande, de la plus-part de celles de M. Diodati, & de beaucoup d'autres ; de plusieurs cartes curieuses, et de tables fort amples, pour le soulagement de ceux qui lisent l'Ecriture sainte. Le tout disposé en cet ordre, par les soins de Samuel Des Marets, docteur & premier professeur en theologie, en l'université provinciale de Groningue & d'Ommelande, & de Henry Des Marets son fils, ministre du S. Evangile, en l'eglise françoise de Delft
P. 379

TROISſiIE‘M
                                                                        E     EPISTRE‘

                                                                     DE




                                          APOSTRE-ſſ






                                                        ARGU MENT.

                    @pas M! , ,Y 'Apôtre ”Pres [inſèription  lafiilumtion ,  z louè'fort la piece' ' de Caius à qui il Écrit cette Epine .  4. dont il ſe reſ'joù'zt auffi.
                    &il    Η~ s. recommandant fl” tout jb” hoſpitalité ”rue” le: freres qui à muſe de l'Evangile 'voyage-oſent par le: par: Étranger: .  6 (’9
                          "EEA l'ex/aorte d'y perſe-ver”.  9 Se plaint d'un Diotrephcs , qui ;rfi—“loir la primauté à: qui tranchait du maître en l’Eglijè . ”IM-imane
                             [Apém , @empêchant que tel: freres m' fit/faut ref-î:  rr Cormier Caius 21m.- pas flziere ce mana/.118 ”emple- .  u. (57- lui re—
                      ~~   < ' comnumde un Demetrius , auquel il rend bontcmolgnage.  ‘rz Conclu: en exprimant pom-qua)- il n’a pas 'WH/u lui écrire au long ,
                    lg ó- truc: des ſalutation: rm’praqner.

              l Voi 7. jean f. t. pour.                a_ ’ANcri-:N          9 “J’ai eſa-ic :s àl’Egliſe : mais Dio- ²+ _MF me”… ï‘
            'quoi l’Apotre a pris ce                                                                             le affarre,& pour y recom—
                                                             ² Gains trephes ²‘ qui aime d’eflre le premier mander ces memes ne
            nom.                                r'         le bien - ai
             a. il ne confie point                                       entr’eux , ²7 ne nous reçoit point.      "5‘ ’ë‘ ‘1”' ‘1”‘ “ë“
             d'ailleurs qui peut avoir                                                                           lettre de d. jcan ne ſe
             été ce (jam, li cen'eſt                        mé ’  3  le_    Io  Pour cette cauſe,   a:  je viens, trouve pas, on n'en peut
             que ce ſoit l'un de ceux à                         u I     .  z             _        .      ,_      pas infcrer que l'Ecrrrure
            qui ce meine nom eſt                           quel) aime je 9 ramentevrai 3° les actes qu 1l com— n… loitdcrcctucule.&
            d  ne Act. 19.29- &2-1.                              _  f
                                                                                     .
                                                                                                                 que rien mam ue a la
                                                                        met, 3.‘ habillant n de    _ nous 33 en de rection} prrcelquecefrc’é r—
                Rom. 1642.1. r (or.                        en velu“:
             r. 14.. Car depuis que les                      2  Bien_   mauvals dlſcours z   &c non  content de tort qu une [1”]le lettre
            Romains arbycntpccupé                           _  l    .   cela, non ſeulement 11 ne reçortpornt Pouxdesclrolſies purement
                                                                                                         .
                                                                                                              _
                                                                                                                 de recommandation. de
                                                                                               '
            preſque-toute lima—:kes:                       ;11mg , 4 Je
            noi“  IOPIC qur C_  0                                 que "les freres, mais il 5‘ emPcſche 3‘ ceux P“1“"ka”q" ”11°
            main ,Psſintpolbitiont'euc                     defire
                                                                                                                 eut contenu quelque do
            Ï.‘gngî;‘;ê‘°g:‘;flff;;âäf‘ tu proſperes en toutes choſes, 8: que  qui les veulent recevoir, 8c 37 lesjettc a…”““P°“““'°²“…""
                                                                                 ’    I                          on ne peut pas preſurner
            ~ mc- que t'airc'té 0“ 11m tu ‘î ſois en ſanté, 7 ſelon que ton ame
                                                                         ors de 1 Eghſe.                         qlucç'aàt etequulque arti
             des Patients de l’Eglrle,  ſt  r  . ,
             ou quelçte perſonne de C  en pro pente.                       Il Bien-aimé, ² n’enſui point é" le Èäùiz tilËlÏſiÂieËÏ iÏiË
             ËÆS‘ËLÏË “w“m'     3 Car j’ai eſté fort éjoüi quand les mal, maisle bien: celui qui ’9 ſait bien, ‘n ‘°”‘—°’ '°’ E“ig‘”
                                                                        l          .         _      _       _  _  prophcttquesôcApoflolr
              s Voincanſ  r m freres ſont venus, 8c ont rendu témoi     11 eſt de Dleu :  mals cell“. 4° qu1 ſmc ques; 8c S. Jcan temoi
                                                 ,l
               O,~dtremou
            ..Iſa LT": ,Mg-em à- gnage î‘ de ta ſincertce, comme tu 9 che  mal, b n’a 4l point VCU. Dieu.        gne lui-meme d'avoir ſuſ
                                                                                                                 tilamnrent exprime en
            IOÏF-G-ſ-.mdmſthai’ Gym_ mines en vente. _                      12 'r² Tous rendent témorgnage à WWW** “W“ ë…“
                                                                                                                 les autres Ecritures pre
             Bremen: que tu aines  4. je n ai pomt de plus grande       Demetrius ’ 8C 43 la verité meſme: +4- 8( ccdenrcs.cequ'il nousim
             ien , ou que tu faſſes bon ,                                                                        porte de connoitreaiàlut
             vouge; parce que tourejOYC que celle-C1 , qui e/l d’enten— nous en rendons auſſt témoignage, 8c touchant J.Clirifl. deſa
             h V“ d“ “ë“ ë“ ““ dre que ‘° mes enfans cheminent en       45  vous {savez  45  que noſtre temorgna &deksmmdcs’jmm
              I
                                                                                                                _ Perſonne, de ſe doctrine
                                                                                                           '
                                                                                                       I
             acheminement perpetuel  l
             ’de la naiſſance a lamort vent-é.                          ge eſt veritable.                         ï “#1 0;!” gus *0"*- ce
                                                                                     , 47 pluſieurs choſes à eſcrr- Apotres
                                                                                                                          CISÔClËÎ
                                                                                                                        ro
    l       ſl   l  urs de la nil—   -     -                '              13 cj’avors                         .  que _esMVP…cavoir
             °°“ ° ‘°, à: dela terre au
             ture               5 Bien-aimé , tu " fais fidele
                       .
             . .
                            l
                                                               l
             "d kb" “h" de ament ‘² en tout ce que tu ſais en
    l        grace.     ,                                               re, mais je ne veux pomt t’ecrtre avec Ïâ’xfij‘gffÿuÿää":
                                                                              &        :            ct           que la Providence de Dieu
    }         6 Ou °°mm°d²“"°‘- vers les freres , 8c envers les ‘3 eſtran
                                                                                                       . en bref, (se pelpctué à] cete suivi.
                                                                                  , _
             ” pom: bien.                                                  14. MaisJ’ei'pei-e 4‘ de teVotr       en a Voulu erre conſe e
              7 AIT. parce que ſon a-  crs_
             me etoit ornée de la corr                                  8c nous parlerons +9 bouche à bouche.     °" ”55…“ E‘"°”‘^*’°‘
            ,oiſſmœde h …ca     6 Leſquels ont rendu témoignage                     ‘      .             _       tre qui comme le dernier
             Ë‘"!²i‘°d°ffiî"‘> ë…" “r de ta charité U en la preſence de l’E  1 5 5° Paix te fort. 5 l Les amis te ſa- 4° .‘ë. 1““ ‘WV‘ = \ï
             hchre de plulieuts belles                                   "        __         _                   cueilli, conclu , fermé Be
             vertus Chréucncsôému' gliſe: leſquels tu feras bien_ l‘ d’accom  luent. Salue ï² les amis 53 nom par nom. ſcene 1c me Canon du
             “Ñs'œ ed… que…” pagner ’7 dignement comme il eſt ſeant                                              N.T. y avant jorntion E
                                                                       vangile,ces lieues trois Epitrcs & ibn Apocalypſe, a juge' que cette lettre dont il parle ici. n’e’toit
             que en l'original le mot ſelon Dieu                        pas de meme condition. puis qu’il ne l'y a pas ajot'rte'e.  as Ail] de laquelle Gaiusétoit ou
             de verite' que les F. 8c   '                              l  aſieur, ou membre contitlerabzeMais il ne fi: trouve nulle-part quelle peut avoir été cette Egli—
             d'autres ont ’retebu- Voi  7 Car 1* ils ſont partis ‘9 pour ſon z e.& ou elle ſe recueilloitau heigucur.  2.6 G. luroproreuên, e. qui arme 8c affecte la primau
             1 Jean 3. 1 8.                                              l té . s'élevant par ambition au delius de ſeseon reres , tâchantàles dominer , 8c travaillant ä
              9 von)… z. 4.  Nom , ²° ne prenant rien des Gen'          s’attribuer alui ſeul tout le reſpect Be toute l’autorité.  :.7 C. n’a point d’égard ni a moi
              10 ll entend ſes cnſans cils                              ni à mes lettres, _ni ‘a mon inrerccflion , 6: ne donne aucune autorité a nôtre témorgnagc, le 1c.
             Ipiriruels, c. les fidelesôt  '                _     y  .   ierrantôë mépriſant entierement.  z s Afiï vers vous, comme i'cſ ere de le faire en bref.
             lesdſſcirlesqu’ilavoiten- ' 8 Nous devOns donc u recevon   ſous ÿ. 14.  ay (Lie les lui reprocherai publiquement 5c à la face e toute l’Egliſe. en lor
             gendte's_~aj. Chriſi par la  . r  n  l     fi              I ſe qu’il s'en ſhuvicndra.  zo Aſſ. tels qu’ils le repreſentent ici.  «3 t C. allegant des
             predrcanon de l’Evangi- CCUX qu1  ont  te S 3  a [1 que nous  chofes de num.  32. F. contre nm, e. contre moi, a peur-étre contre les autres Apôtres
             le . comme S. Paul parle z;  '  '  ~ /                     ſemblablement : Et il ſemble que l’Apotre parlantici de ſoi &e au r". pteced. en termes de plu.
             tles Corinthiens t Cor. 4,.  aldlons à la Ven ſe'
                                                                        riel . comprene avec loi ou tous les autres Apôtres , ou les conducteurs de l’Egliſe d’Epheſè.
             1. rs. Voiauſſt t Tim. 1.                                  comme ayant écrit en leur nom commun.  ;z C. offenſiſs 5c injurieux.  ,  54 Aſl'.
             1'/- z. I‘hiicmon ÿ. to.                                   ceux dont il :ii parle' ſus v. 7.  3 S Ou deftnd‘de le ſaire. ‘a ceux qui en ont la volonté.
             x Pier. 5. r g.  r t C. comme un bon Bt fidele diſpenſateur des biens que Dieu t’a  36 C. ceux quiveulcnr recevoir ces freres , 8: leur montrer leur charité.  37 A”: par
             departis pour cela. Voi Luc u.. 4:. l Corint. 4.. 2.  ' r: Ail? les recevant ches toi, i centiare ô( par exeommunication Eccleſiaſiique , ainſi qu’il ſe prattiquoit entre les jniſs de |ct
             les logeant _8e les entretenant.  r3  ſont de plus freres ôt fidelcs . ô( qui  ter hors de la synagogue , ceux deſquels les principaux de la Synagogue n’e‘toycnt pas bien ſa
             au ſujet de l’Evangile , ſont obligés de voyager dans les pais étrangers.  14. C. de  tisfaits.  a~Pſè1u.;7. 7.7- Efii. r. rs. t Pm- 3. r r .  q 58 C. tant generalement quel
             la liberalité que tu as exercée envers eux par un ſaint mouvement de charité.  que mal que ce ſoit, que particulierement ce mauvaisôc cepernicieux exemple de Diotrephes,
              r 5 C. publiquement , en l’aſſemble’c de l’Egliſe où i’ay ma demeure : Ce que plu  preparant le cheminàl'Antechrifl par ce deſtr inlblent de rimauté au gouvernement del'E—
             fieurs Docteurs anciens ont entendu de l’Egliſe d’Epheſc.  rr» Ou. de convoyer : il  gliſe , & s'armant du foudre del’excommunieation poura ermirſa tyrannie.  39 ceci
             marque certains fideles r qui allant trouver S. jean avoyent paſſé clics Caius , 6L en  1e peut auſſi entendre tant en general dc tout ce qui eſt bon &t juſte , que particulierement de
             avoyent été ſort bien accueillis : 8c maintenant à leur retour il les lui recommande  la beneficence &c de la liberalité envers les ſreres , pour laquelle Caius eſt tant efiimé parl'A
             dereeheſ, &e qu'il ait ſoin non ſeulement de les conduire civilement hors de ches  pótre.  40 C. qui (hit metier ê: profeſſion de mal ſaire , 64 en ſait ſon propre ouvrage:
             ſoi , & d’aller avec eux une  artie du chemin , mais auſſt de pourvoir ?tee qui ſera  Car autrement les fideles à les rcgenere's ne ſont pas ſans peche' , ô: ſont quelquefois mal
             de leur ſcurete 8e de leur nece tte en leur voyage. Voi Act. 7.7. a. 6: 28. ro.  infirmité ; mais ils ne pechent pas à main élevée , A' ne ſont pas le métier d'iniquité.
              t7 G. Muti” to” Theo” , comme qui dirait dignement ou convenablement à Dieu, c.‘  b r 3mn 3. 5.  4x AſiÏ des yeux de la vraye ſoi, ô( nelc connoit pas bien ; car il n’efl pas
             comme Dieu l'ordonne , &c félon que ſes enſans doivent ſaire.  Voi Coloſſ i. ro.  ici queſtion d’une vetie corporelle 8c ſenſitive Jean r. l 8. mais intellectuelle & mentale, r jean
             I Theſſ z. [2..  !8 D'autres traduiſent, iIr [But flirrir d'entre le: Grmrlr , paru l'amour  a. 6.  4a Ouwl Damn-nu :/1 rendu tc'mozgnngt par rn-u , aíſ d'une particuliere picto'. d’une
             defi”- Nom , flzmpnndu rien.  Mais nôtre traduction ſuit mieux le G. 8c le P. s'y accor  charité ardente 8c d’une grande fidclité: (Ari &quel a été ce Dcmctrius . nous n’en trouvons
             de.    r9 Ceci ſe peut. prendre en deux façons : Ou pour dire qu’ils ont deu for  rien en l'Ecriture. Mais ce bon ô‘ cet honorable témoignage lui etoit rendu de rem, e. de tous
             tir de leur pais, tout abandonner. ſans rien emporter avec eux , Gt s’enfuir en des pais  les fideles qui le connoifioyent.  4; C. que ce témoignage public efl toutà fait veritable.
             étrangers a cauſe de la proſefiion du Chrifiianiſine : Ou . ce qui eſt plus vrai-ſemblable  entant qu’il le confiture lui- méme tous les jours par ſa bonne conduite ôt par ſes ſaintes
             8c s’accorde mieux avec la ſuite , qu‘ils étoycnt ſortis de ches eux , Gt peut-étre de la  actions.  44. C. moi Jean & toute cette Egliſe d’Epheſe : ou l'Apôtre a parlé de ſoi au pine
             Paleſtine , pourannoncer l’Evangile dans les pais étrangers , 8: y faire la charge d’Evan  riel , eequieſt moins ſrequenten l'Ecriture. Voi ſui v. 9 6c to.  45 All: toiGainsôc
             gcliſtes.  zo Aſſ.. pour leur miniſtere & ſervice . ô: prêchant & enſeignant pourrien  les autres fideles de delà. qui le connoifiës.  46 C. que nous nc ſommes pas accoûtumes de
             entre les Gentils, afin de mieux avancer le cours de l’Evangile, &c n'en point retarder le rien témoigner qui ne loir vrai. Voi touchant le témoignage veritable de S. Jean .Jean r 9. ;5.
             progres . comme S. Paul en avoir uſe' r Corint. 9. 12.  et Aſſ. en nos maiſbns . pour  c 2. Jun il. 1 z.  47 AflÏ qui concernent ces  rlonnes-l‘a &c ce ſuch particulier. Voi
             les loger,ôc pour ſubvenir a leurs neceffire’s corporelles.v  _  27. AIT. qu’ils ſont décrits au I.  z jean ÿ.t z.  - 4.8 C. d’etre bien—tôt prés de toi, ou etc venir bien-tôt viiitcr.  49 Voi
             preced.  a; G. ſi)… ”operateurs à la write', c que nous purflions contribuët parce  ce qui eſt annoté 2 Jean ÿ. t z.  50 C’etoit la façon de ſaluër prattique'e parmi les Juifs ou_
             moyen tout ce qui ſera de nous pour faciliter la propagation' 8c l’avancement de lavraye  les Hebreux. Voi de ceciJean 20.19.  5' r C. les fideles ui ſontici.  57. C. les fide
             doctrine de l’Evangile.                                   les qui ſont n avec 8: prés de toi.  53 0. chacun d’eux  émeut ô: en particulier.
                                                      fin de M ”MM-e Epítre de S. 7m.                                      .
   374   375   376   377   378   379   380   381   382   383   384