Page 378 - La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament. Edition nouvelle, faite sur la version de Genêve, reveüe et corrigée, enrichie, outre les anciennes notes, de toutes celles de la Bible flamande, de la plus-part de celles de M. Diodati, & de beaucoup d'autres ; de plusieurs cartes curieuses, et de tables fort amples, pour le soulagement de ceux qui lisent l'Ecriture sainte. Le tout disposé en cet ordre, par les soins de Samuel Des Marets, docteur & premier professeur en theologie, en l'université provinciale de Groningue & d'Ommelande, & de Henry Des Marets son fils, ministre du S. Evangile, en l'eglise françoise de Delft
P. 378

S EC‘ONDE _'E’P‘I‘s TRE _


                                                                             DE'









                                        APO                                    S           T           R'           E.
                                                                       p


                                            ~                  ARGU               MENT.                                  ‘

                                        Ete Epítrÿó- la ſidi-vante ne flmt PM Propremem Catholique: , ( quoi que miſé: Parmi telle: que' leſhm) mais ellcrſènt écrite: à des-Per
                                       ' fimnupnrtimlicm , comme ilparoi! del'inflription. Antrmemmt quelques-um ont doute' de leur amat-jte’ , ou du moin: fi elles ézaſtm
                                        - de S-ÿ‘mn [Apôtre , comme ilſe 'voit dans Euſeóe Hiltor. lEcclcſ. liv. z. chap. 22.. Maris à loft; veu que de matiere ó- dc ſijle
                                        elle: conviemnt avec la premiere , qu'on n'a jam/tir doute' estrade Im'.  l Apres l'inſcription (jla fureur/'amd exhorte l'honorable
                                         Marron: ('9- ſcr enfant,  ç à ſa perle-venin” m la charité. (5- à l'obſervation des commande-mem de Dieu;  7 (5' le; Pre-muni;
                              contre le: fidræ'imn ,  S les exhortant de s'en Prom/re garde ., pour n'en par étre ſéduits .  to ('3- de n'avoir par de communion avec eux pour
                              ne PM participer à 1mn Peche-’5,  12. concluant par la declaration qu‘il n'a par 'voulu écrire PIM a” long , parce qu'il cffieroít de ’venir lui-méma
                              bien-tôt;  13 ó- ſàlnë téte femme d'honneur de la par: des enfans de fil ſæur.  ñ

                        r L’Apôtre &jean prend  1 l                               ſent point ²‘ quejeſus Chriſt eſt Venu zx G- ?Ier-a Chri/i ve—
                                                                                  en la chair: un tel eſt ſeducteur &&.jnbiabiectrïçſſondïiiſii'zi
                       ce nom , ou al’egatd de                                               .                             ”tint en  ii.v~  '
                       ſi charge , comme S. Piet                    à ² la Da
                       re t Pier. 5. r. Le S- Paul                                zz         '                             l  can4.a.
                                                                   ' me 3 éleuë,    Antechriſt.            \                 n- Ou 1.…WW ’ h
                       Phiicm. .0. 9. ou à l'égard
                       de ſim grand âge, comme                      & à ſes eu       8 ²² Prenez garde a vous-meſmes: qu'il di Prccurſeur du
                       s’il avoit dit le l'mctemi z                                                                        grand Antechriſt .& en :r
                                                                   ~Î~ ſans , 4 leſ  afin 1+ que nous nc perdions point CC le caractere 8e le genie.
                       Et on peut ptelùmer que.
                       ce titre d'honneur 8: de                    _ quels j’aime                    -  _   -              Voi t]can4. z.
                       reſpect fut alors attribue’                                que_ nous avons f'alt .     que nousArÇ-  13 C_ veillés à v5…"
                       ä S.jean , parce qu’il re               " -5 en veri       cevrons ²’ un plein “î ſalaire.          PPP“ÎP‘U‘- ‘1“c "W
                       floit ſeul des Apotres de                                            .                               rrlqncties et duquel vous
                        _
                       J. Chrifl 8: les avoit ſur                    té : 8: non      9 (Lyconque ²7 tranſgreſſe , 8: ne ſerres pour dechoir, a
                       VCCIIÎOUS.
                        2 G.  n'a, c.dnme ou     .     ~            PO'lnc  mOl demeure pornt en la doctrine de Chriſt, EEK-‘Z ÃZÏÏÏJ‘ÎJ"
                       mal“ï C p  (Comme  le            6                         23 n’a Peint Dieu 2   cchli qlu demeure   :4. C.afinqucnousau.
                       maſculin lqriadinific Sei-  _ ,                                                                      ttes Apôtres qui vous a
                       gneur Gt maitre) ô: dc nu 7 la verite:                     en la doctrine de Chriſt, ²9 a 8€ le Pere Vous amene a laconnoiſl
                       me'me au ÿ. s.Tellement                                            .                                ſance de la verite‘ , ne ſet—
                       queen-dz pan”...   2 ’3 A cauſe de la verité qui 9 de      8C le F118.                              diouspas le fruitde notre
                       "ffl" "n "m“ d° ‘m' meure en nous , 8c qui ſera avec nous       IO cSique‘lqu’un 3°vient vers vous, "m“- Ou-ïommcd’au
                       pour ſinifier ſimplement                                                        _                _    tres liſent , afin que voua,
                                                                                  8C a l n’apporte POlnt 3 z cette doctrine , qui aves une ſois admis
                       une femmezmaisunnom a amals,
                                                                                                                      .
                                                                                                                           l ſ‘ &i in ' d
                       d d'  't',  ute ri—                .  .             ,      33 ne le recevez pornt en voſ’rre maiſon , dimiióſſieóedienëPÏdÏÎeviÃ
                       nic- ‘ÊËËŸUËÏM d’iËnc  z 1° Grace, miſerrcorde, &paix de
                       ÏËÏÏIÏJÔHËÏÏËÎÏÃÏ ii: Par Die" le Perez &de par le Seigneur  8e 5+ ne le ſalüez point.              "“1” &S‘CS'W"ï Pad*es
                                                                                                  _   _      u             pas le fruit de votre pro
                       cc Pentavoixércqudqucjeſus Chtiſt le Fils du Pere, “ ſoit      I I Car CClUI qur le ſalue , 3‘ commu- ſaillie-3 ô: de c;éme con;
                       femme non moins hono—                                      nique à ſes 3‘ œuvres mauvaiſes.         v” m"PM “m" ‘1“‘
                       rable ſelon le mondeque avec VOUS u' en verité 8C en charité.
                                                                                                                           ell la vie eternelle , en
                        ſainte ô: devote devant  s '  I      /~              ., .          -       ï,      3              _ vous laiſſant en  t
                       Dicuyquimucmoiflœgm  4. j’ai eſte fort reJoui de coque j ai     1   Bien que J euſſe 7 pluſieurs Cho les ſèduéreurs zËÎÏiâÊiË
                        ſem \a maiſon &1- P50- trouve ‘3 dc tes enfans ‘4 cheminans en ſes a vous efcnre , Je ne les al pomt 8: honteuſe def-&ion;
                        tcgeoit par ſon autonte.  .  ,                                                                      veu que la couronne n’eſt
                         3 C.vrayefideleôtlmn- verite I ſelon que nous avons receu le  voulu CſCl‘ll‘C  38 avec du papier 8C de quelpourceux qui auront
                                                                                  l’encre :maisj’eſpcre de venir versvous, ÆW“ ’“ſ‘W‘î ë h
                        ne Chreuene; & il la commandcnlcnt U du Pere'
                        nomme elue . _par un iu-    _                  _      _
                        gement dechamc » filon  5 Et maintenant , Dame , Je te prie, ó— de parler 39 bouche à bouche, afin 25 &ſt-*abondam
                        lequel tous ceux qur pro-  .             , ,  .     6           °       .     l . .         .       26 AſſnousApotres,de
                        ſellent honnêtement le (“non POlnt comme t CCl'lvant 1  un que 4 noſ’crejoyc4 iortaccomplie.       nôtre travail. comme
                                                                                                                   /
                                                                                                                           n’ayant point été inutile à
                                                                                                                       --
                        nom Chrétien, doivent                                        _r3 Les enſans de ta ſoeur "î Cleue œ vôtre égard ni employé
                        énummpouœûs, mm nouveau commandement , mais celui
                        que 1° ”mm“ "ï P²~ que nous avons eu des le commence      ſaluent. +3 Amen.                        en vain. VoiPhilip.4. r.
                        roît pas: Voi choſe parerl—    b            _  i     ,                                              r Thefiï 2. 19. Ou voui
                        k !bus Y- 13-‘I'hil- 4_- J— ment z) que  nous nous aimions l un  fidelcs . en petſeverant conflammcnt en la pureté del’Evangile, ſans vous en laiſſer diſtrai—
                        r’l’heſſ L4. zThcſl. 2. l,                                te par les ieductcurs.  27 D’autres , qmſerevalre; mais le G. comme nous, c qui
                        ÿ. ra. r Pier. r. 1.. D'au-  ancre                        ne pertifle point en la pureté de la fui , mais qui apoſiaſie de la verite’ 8; l’abandonne en
                        "ÊSPîn‘ëm q“ ‘ï PW"  6 ï Et ’7 c’eſt ici la charité , que nous  quelque facon que ceioit; comme les mots ſui\'ansl’expliqueiitaſſes , qui montrent que le
                        toit etre pour la nommer                                  terme del’Apótre, autrement general, ſe doit ici reſircindte a l’apoſiaſie de la foi Chre'.
                        ?jme d‘a—Lire, en _venu cheminions ſelon ſes commandemens:  tiene.  28 C. n’a aucune communion avec Dicu , 8: ne ſe peut rien promettre dc
                                                                                  fa bienveillance Gt de ſa grace . parce qu'elle ne ſe demontre qu’en j. Chriſl: , auquel
                         SES... h me…” 8c le commandement eſt , ſelon que          celui-là renonce. qui renonce ‘ala doctrine de ſon Evangile.  29 C. qu’il aoommunion
                        “îfflſ‘î‘î' ”mm“ “P4" vous avez entendu ‘î‘ des le commen   avec tous les deux , avec le Péreparle merite du Fils , &St avec le Fils parla grace du l’ete &t par
                        roîtdutexre G.                              _  _          la communication du S. Eſprit. Voi r jean r. g.  e Rom. 16. t7. 2 Tim. 3. g. Tire z. to.
                         s C— finccrcmcm &cement , que vous chemmiez ’9 en          zo Aſlï en vôtre maiſon ou ailleurs , comme a deſſein de vous enſeignerôt de vous in
                        cordialement ,  comme  .                                  ſpirer ſes erreurs.  ar C. n'cnſcigne à ne propoſe pas cette doctrine ;  mais une
                        r jean z. r 8.  .i                                        autre bâtarde & étrangere.  32. Aſſ. que j. Chriſi cſi venu en chair ſus ÿ. 7. 8c
                         ë ‘ff' ‘1“‘ “mm“   7 d Carpluſieurs ſeducteurs ſont en    ce que nous autres Apôtres vous avons enſeigne'.  3; C. n'ayés point de com—
                        n Bt vous connoiſſent.                                    munion de religion , 6L u’entre's pas me'me en une trop familiere converſation avec lui.
                         7 C- la vraie_ doctri- trez au monde , leſquels ²° ne confeſ  34. Aſſ. comme pour lui donner quelque témoignage de fraternité ô: d’une communi
                        ne du S. Evangile. Voi                                    cation trop privee. G. ne Il” dite: point elmirtin , c. ſois joyeux, bon jour , ou bien te ſoit.
                        aTimot. 2. 25. l jean. 1.                                  Voi jaq. r. t.  as C. qu’il écoute la fauſſe doctrine par laquelle il ſeduit les hom
                        y. 2r. ô: 3. r 9.  s C’cſi marquer la cauſe de l’affection qu’il leur portoir, aſſparee  mes , &t ſe met ſoi-méme en petil d’c'tre ſeduit: 8e eſt en ſcandale a ſes freres . com
                        qu'ils avoyent reçû la verite’ i la ptofelloyent , 8e lui obcïſloyent.  9 Aſſ- parla grace  me s‘il approuvoit ces fauſſetés en familiariſant plus qu’il ne doit avec ceux qui les de
                        Gt ſelon la promeſſe de Dieu , qu’il nous y conſervera etcrnellement. Voi Matt. ‘24.. 2.4.  bitent.  ;6 _Aſſ— qu’il exerce en ſeduiſimt les hommes & les débauchant de la ve
                       jean to. 28. l’hil. t. 6. r Pier. r. s. tjean. 5.4, ;-  ro Voi une ſemblable ſalu  tite'.  37 Afl. touchant ce fait . &c plus perſonnelles que dogmatiques : afin que
                        tation r Timor. r. 2.  r r G. fin.  12 C. en confirmation 6c en accroiſſement  d’ici on n’inſere pas que l’Ectitute eſt deſectueuſè ô: ne contient pas tout ce qui eſi ne—
                       de la connoiſlance que vous aves de la verité , ê: auſſi de vôtre charité. Ou avec vente’ c— tlm  ceſſaite au ſalut.  38 C. par une Epitre de papier écrite d'encre. Ce qu’il ne dit
                        rire'.  ‘  1; C. quelques-unsd'cux.  14. C. proſeſſant purement ZX' franchement la  pas , comme s'ilyavoit eu quelque myſlcte neceſſaire à leur ſalut , qu’il n'autoit pas vou—
                        doctrine de l'Evangile , nommément touchant la verite' dela perſonne de j. Chriſi, 8c hono  lu coucher par ecrit ni confier a la plume ; veu qu’il prateiie ailleurs d'en avoir écrit
                        rant cerc ſalutaire profeſſion d'une ſainte converſation , en ſe conformant en leur conduite  pour l’inſtruction en la foi des enfans de Dieu, jean zo. ;1. Mais parce qu’il eſperoit
   'Im—‘mw—            aux commandemcns de Dieu.  r 5 Ail. parla bouche de ſon propre Fils , jean. 1 5 . r ſ  de venir bien—tôt a eux 8e dc leur propoſer de bouche ce qu’il avoit de plus a leur dire
                        a t juin 2. 7.  16 Vol ce qui eſt remarqué rjean. a.. 7. 8.  b 7M” 13- 34  au ſujet de ces ſcducteurs.  39 C. étant preſent avec vous. Voi le méme l Cor. rg.
                        c'a' l;- ta. pr. 3.2. t Theſſï 4. 9. r ‘Tin-4. s. r JM” z. az.ó~'4.zt.  efiean 15.10.  il. rz.  40 Ail? qui reſultcra de nôtre abbouchement 8e de ma vcnuë vers vous.
                         t7 C.qu'en ceci coniiſle le vrai amour de Dieu 8c du prochain, ou que par ceci il ſe denwntrc  D'autres , ”être joye.  4.x G. fiſt pleine , c. grande & abondante.  4.2. Voi
                        à ſe manifcfle.  18 Aſſ. que l’Evangile vousa été premierementannonce' , 1 Jean 2. 7.  fus y. r. Et on pourrait penſer que ç’auroit été comme un ſurnom commun à ces
                        t 9 C. inilituant ainſi vôtre vie , R maintenant la profeſſion du commandement qu'il vousa  deux notables ſœuts en l‘Egliſe , a cauſe de leur piere exemplaire.  4; Ce mot
                        donne', aſlÏ la doctrine de verite qui vousae'te' addreſlee.  d .Matt, 24. 5,14. z. Pier. z. t.  ferme ôt ſcelle non ſeulement la ſalutation , mais aulli toutes les exhonations de
                        l 7M'- 4. r.  ao Voi Dequi en annoté ;jean a. 2.2.8”:      l'EpÎtte.
   --rrI~'"                                                      Fi” de lez/écoem’cv Epítre de S. j’m”.
                                                                                                                   TROI
                                                           .
   373   374   375   376   377   378   379   380   381   382   383