Page 373 - La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament. Edition nouvelle, faite sur la version de Genêve, reveüe et corrigée, enrichie, outre les anciennes notes, de toutes celles de la Bible flamande, de la plus-part de celles de M. Diodati, & de beaucoup d'autres ; de plusieurs cartes curieuses, et de tables fort amples, pour le soulagement de ceux qui lisent l'Ecriture sainte. Le tout disposé en cet ordre, par les soins de Samuel Des Marets, docteur & premier professeur en theologie, en l'université provinciale de Groningue & d'Ommelande, & de Henry Des Marets son fils, ministre du S. Evangile, en l'eglise françoise de Delft
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Chap,…                         I. EPISTRE                   DE                                                   !Il
           ï'Aff-rourfixbfifierm 'aſſcurance , & que nous ne ſo ons   Sè: il *5 n’y a point: dc pcclié cn lui. s EMM. :ad-M.
          jugement devant  lui.  .                                                                             11.2.1. tha-.2.2:
          perſuadés que nous n’y pomt 9 confus 1° dc ſa preſence, à ſa  6_ Quiconque “ï demeure cn lui, _ :3 D’où s'enliiir qu’il
          ſet/ans  pas condamnés, venu-—    ~                         27 ne pcchc pomt : quiconque peche, ”°"‘“îl’²’²"°“ d“ffl'
          mais abſous, comme ra-  C‘
                                                                      :a    ’     .                  ,     _   munion avec les_ ouvrier:
          ?huis P1“on ‘mg - 5‘  29 “ Si vous ſcavcz ”qu’il eſt JUflÏC:   nc la pomt veu , ni nc la pornt d'lfflqfflnï‘ludffllffll'i‘
          infimes par le mente dc            . -‘          .  .  .                      .            -          cil contraire an peche
          ſon obciilîmcc.  ſçachcz qUC quiconque U Fait jUſtlCC,
                                                                      connu.                                   HR que pour imiter jcluï
           9 Comme il enarrive-  14  4d  l  ~        ~‘                 7 Mes petits enſans, que nul ne vous CM ë" “m“ "ë “‘°“‘
          ra aux incrcdulcs bt aux e  nc'  c ul'         ~
                                                                                                               vemcns de  lon Llprit.
          impies.                                                     ²9 ſeduiſc : h cclui qui 3° fait juſticc, “ſe &utabflcnix ô‘ <1°i~ ~
           io G.dc!m‘ , ou, dcpnrlm'.  ri CèSin’cfl point de doute, mais d‘une affirmation  3‘ eſt jUſtC, 3‘ comme lur eſt julie.  gzë &Till a commu—
                                                                                                     .
                                                                                                                nerdn
                                                                                                .
                                                                                                                      le.
                                                                            .
          illative , pour dire Wu, 'ou . puilqur vom/:Midi: , &c.  ,z An', Dj… 1e peſe, ou …3
          ue Seigneur jeſus (.hiiſi qualiiïejufl: ſus ÿ. t. ôtduquel ilcſt Pme au y, Pour!,  - 3  .-  -  t  ~    riion avec lui  r une
                                                                        8 _Celur 3qui fait peche , il ’4’ eſt …xe a …c [gf, A. ,
           !z C.  ui vit laintemcnt ô: religieuſcment.  i4 Ou mgrndre’ de lui; c. qu'il cil
          leger-ere p’uituellcment , la regeneration ne \ê maniſefiant ni ne 12. mofltrantmicux que par du diable: car lc diable peche ï’ des le WWW-1“" ’5-4—5
          les bonnes , juſtes ét ſaintes ocuues quien precedent. Voi r jean z. 9.                               27 C. ne s'applique pas
                                                                      commencement. Or lc Fils dc Dieu d nnc vic criminelle ac
                                                                                             a‘                vicieuſe .Rue s'alluiettit
                                                                      36 Cſt appart! J  afin qu Il 37      n les pasaladominaricnôcàlà
                                        CHAP.      III.
                                                                      œuvres du diable.                        \munie Elu P=>Ê= m
                             r L'dfôtre montre quelle efl l’minmce dufia’tlfl , e” c: qu’ilifimt  .  .  ,  .       d aElIcurs il cil certain que
                           maintenant ”ſur” de Dieu , bien que [englobe mfl'mamfeflcm pm  9 'Wiconque ’9 eſt ne dc Dicu,4°ne les fidelbes ne to… pas
                           'a Pier” , qu’enl’ddvtmmcnt denim de ].Chriſi;  3 C* Ici exhorte faitpornt de pcché; l“car_‘H la ſemence ËŸÏËÃÆMŒJ‘JÎÈ‘_
                                                                                                                    4 l
                                                                                                               ~ .
                                                                        ~
                                                                                                                             'z
                                                                                                                       ,
                                                                             ~
                           äjèpunflcr,  5 il quelle ſi”  Cluiſt :ſl appim.  7 ,Qi-:parla Ier
                           enfant :le Dieufc diflmgucm d'avec Iercnjèundn Diable : 9 par tt 1M d’icelm 4‘ demeure en lui: 8: il ‘3 ne “mm“ '°“‘²‘B'~.“' "",Ã
                           la enfant de Dim ne ”appliquent pu au pacha'.  xr Il le; exhorte       ’_           pas tellement purifie qu il
                           ”I'll à s’entr’aimrr ,  n. d*- à eviter l’exemple n'a (un.  14. En. peut pecher , 4'- parce qu il eſt né de n'y rafle encor; Plou—
                           ſupra que la durite' :ſi [a way: ”ni-qu: qui montre que 'tardif-1mm”  Dieu     ,    coup  mime.  rs ne
                       l   !chi-:te) de le'. marc, (2—qu m'ai qui huit fini froc :fl mewtrier d:  '              peuvent porter  h  main
                                                                                                               en leur ſein ni la mer
                                                                                                      '
                                                                                    '
                           Îmnt Dim.  [6 Rrſ'eſrnte l'amour que J.Clirifl mm 4 porte’, ó  IO Par ceci les enfans de Dieu &les m à h MMM qu…
                           mm exhorte Il le ſun/re,  r7 mm [i'ulcmcnr de para/u, mai: d'a-n
                           -r/re c2- de vai-i”:  !9 Nom apprenant que ſarl): mm [nourrie plus en cnfans du diable ‘H ſont manrſeſtcz: ne la mme-Wu* Pleine
                           pl!” aſſure? d'il?! 1mm Clirc'liem.  2,1. Et que norprr'cruſèront (xan  .  .  .  .  .  dc lcpre; Gt il n'y en a
                                     2; Riga c’rſi [ile finnmairr du commandant”: de quiconque 4‘ ne fait pomt juſtice , 8e l… .…d… qui ne pcchc
                           du de Dieu.
                           j. Chriſi , que ”ce” ”nrj-0mm Im' , Ô-quz nom aimion:nôtnproehar’n. qui n’aime point ſon frere, n’cfl point ï* "c 4°"- demander
                           2.4- Ce que fui/?int nom aver” communion avec lui ó- Mfimmuaflàrû  ,                  à Dieu avec ſon pain
                           par/Bu S. Eſprit.                          47 de Dieu.                   k           uoridicn le pardon de
                                                                                   ,   . .  s                  ies‘ſautes quoridiencs,
            a Fund”.          I  a    \Oyez ' quelle charité le Pe       II Car c cſt 1er 4 ce que vous avez rRoiss. 46. ne… .9.
            1  Ou ,  combi—'rl grande
           p......a.c. combiengrands   re nous a donnée ²que nous oüi annoncer 49 dés le commencement, ;j 'zi‘ {32.31221’QQ-'jt'
               l    ntavcs  ur                                  _     laſſWUOir , (DE: nous nous aimions l’un Pomquox S- Jean en ce
           :3:5 [fj—…:11 Päœm‘êfl. ſoyons nommez ï enfans de Dieu :
                                                                       s                                       lien par le mot de ſn 1:” ,
           de ſon amour 6c de la- pour CC 4 lc monde ne nous 5 connoiſt  l autre.                               ou , faire pctln', entend cc.
                                                                                      '                  "    '    r     SJ‘  l
           grace. gel! pour mai-  _              r         ’     .
                                                                         1 2 _Non point comme m Cam qui ‘PLË‘ÎËÆËË,, ſ33,, ff;
           quer par ce moyen la P01nt ’  dautant  qu ll 6 ne la  Pou“:
           premiere 8: la ſouverat-                   _               5° Cſi'Olt du mahn ’  8: Si tua SZ ſon frere. du” Remis. r. R ‘l’rl
           ne cauſe de nôtre ſeli— conſul                                                          ,.           firf de pcchc Rom.6. i7.
           cire. Voi i jean 4. io.  .  _ ,    b                   _ _ Et pour quelle cauſe le tua-t il? ‘î 5’ Par- Voiauffijean 3-14- D'au
            2 C_ que nous (ayons  2 Bien aimez, nous ſommes (mam
                                                                                                                tres prenent ceci. coni
           faits; recevant a.ec le tenant enfang de Dieu ,  c s nuls 9 ce cc que ſes oeuvres eſtoyent mauvaiſes , me o,, ?me d… le,
           nomôt laqualité la realiñ               ,      _           8c celles de ſon frere eſtoyent jUſtCS.     Fc“ks- “W" ſms”…—
           le de la choſe denom- que nous ſerons, 1° n eſt point encore                                          pote , pour dire que ce—
           mc'e, ſous ita. Voi u    .  d                      ’y         13 ° Mes freres , 54 ne vous eflon- lui qui demeure en Jdus
           ne choſe pareille Luc t- apparu '  or  nous ſçavons  qu apres
                                                                                                                Cluiſi , entant qu‘il y
           Hz.              “ u’ilſeraa  pparu, nous ſerons   n  ſem -  demeure , bc eſt uni ſiviritucllemcntaveclui , ne peche pas: mais que comme ce'te union n‘efl:
            3 ME Pu une Ido_
                              q
                                                                      pas encore parfaite ni accomplie en tout 5e par tout‘, auſſt les fideles nc ſontpascn tout Sc pac
           priongnruircen].Chrill, blables à lui : ‘3 car nous le verrons  tout exemts de pcchc 2 Toutefois la premiere explication cil plus naturelle . bc S’aocorde micnic
           pour être les heiiriers du r4ainſi qu’il eſt                au ſens del'Apótre.  as Aflldt-s yeux dela vraye ſoi, c. n’en a point de vive , vraye
           km 8: les (chent-ich du      _                             &c efficace connoiíliince , 6c n'a pas compris à bon clcicnt quelle efi ſa ſorce ô: ſa venu ,
           :gtx-remit*:;3353335135  3 Et quiconque a ‘5 cette eſperan  comme la ſuitele montre.  29 Afllvous perſuadantqu’une vraycôt une ſalutaire ſor peut
           heriticrs de la gchcnnc. ce ‘ë en lur, l7 ſe purifie ”comme auflî  ſubſifler avec une vie proſaneôe abandonnée au peche'.  li i jean 2. 2.9.
                                                                       au C. qui ayant rcçû le don de la regeneration . prend plaiflra vivre ſelon Dieu. Etce moe
           Voi Oſie 1.10. Rom. s.  '                                  s’oppoſe a celui de faire pubs', pour dire mener une vie iuile ô: ſainte, &s'appliquer ſoi
            ÿ.i4.,rs,i6,i7. Ephcllt. hue“: Pur'                       gnculſiemcnt a toute ſorte de bonnes oeuvres.  ;r C. efi homme de bien 6: crai
            ts-CôcÉ-àummde des  4. (Æiconque ”faitpeché, faitauſſl    gnant Dieu , (commece mot ſe prend ſort louvent en l'Eeriture. Voi 1 Pier. a. H.. &4. rs.
                                                                       Bt z l‘ier. z. 7. s.) encore que téte juſtice habituelle , par laquelle l’image de Dieu commen
            hommes mondains. pro. 2° contre la  Z c 8C le peChé CR 7" CC
                                                                      ce à ſe remblai en lui. ôt qui ſans doute lui dl agreable en ].Cbriſt, neſoit pascellcqui
            fanes ôt incredules , &t                                  le juſirfic , ‘a cauſe qu’elle el’t deſectueule eh beaucoup de cheſs , ô( entrecouppce de pluſieurs
            dc w… c… qui ſo… qu1 eſt contre la Loi.
                                                                      peclies.  3: Ce n‘cfi pas un .mme d’egalite’, veu que nul entre les mortels ne peut
            hors de j.Chriſt, enco-  5- fOr vous {savez zz qu’il eſt u ap_  étre égal à  Chiill en inllicc a en ſainteté , mairc'cfi un comme de reſſemblance 8c d'imita—
            le que  luſicurs d’eux          .                         tion . telle quelle peut cite curreiin patron 8c original parfait 8c uncſoible copie qui s'en
            s'attribuëîtſaullcment le paru , afin qu’il 1* oſtaſt nos pechez:  ſait par des apprcnut's.  33 C. quien ſait le mctierôc s’yabandonneentieiemenr8c a
            line de peuple de Dieu.  ’                                pleines voiles , ſans tcſrfianceä les mauvaiſes convoitiſes ;St ſans repentance. Voi ce qui cſt
             s Aſſ pourenſans de Dieu . ni l’excellence & la prerogative d: ee’teilluſirc condition.  aunote ſur le c. 6.  34. C.qii'il tefiemble au diable & tient de lon naturel. comme
             6 Air. Dieuquicſi nôtre l"cre, jean 16. 3.  b Era. $6. s. 7mn r. rz. 'IQ-m. s. rs.  font les milans à leur perc. Voi jean 8.4.4..  35 C.qne comme le diable s’tſë revolié
            Gn!ar.;.16. C74.. 6.  7 C. que des cc'te vie nous avons le droitôcle titre d'enſans de Dieu &a détourne’ de ſon obciflanceincontinentapreslacrcation, en laquelleil avoit été
            de Dieu, ë: les aſliiranccs dc l’hercdite' qui en dépend , Jean r. ra..  c Ma”. g. ri..  ſait bon, R orne ile iuſhce à( de lumiere, Ô( depuis ce tems—lè S’cſi tellement applique' :ru
            .Rom, s. rs. z Corianç. i7.  - 8 G. RRO, c. mais, ou, rounfvù.  9 C.de com  mal, qu'il y continue .x pencvcrc d'une malice nonmoins volontaire qu’incuiable, aufli
            bien grande gloire nous lL-rons revêtus & environnés.  to C. que ce're gloire preparec  les hommes irrtgcn—.res od lcd: impies ne ſont que pccher R dci'obe'ir a Dieu.  36 ^flÎ cn
                                                                       d‘ail'- V0i 9- S.  37 G. “flaſh-f, ou y anmmîr , ét renverlſiât: ce qu'ila ſait en \outc—
            aux enfans de Dieu , ne nous cil pas encore donnee a connaître pleinement , bien que l’on en
            trouve pat-ci par là quelque crayon &c quelque deſcription dansles Saintesf-critutes.  nant pour ſes elûs & fid.les le ſupplice qui lcur e'tort dcu a cauſe des peclie's , afin de les en in*
             d Pipi. 3. u. Col-ff z. 4..  tr All; jeſusChriſi . commeilparoît du chap. a. as. &  demniicr Heb. z. r4, ig. & ce qu'il ſait encore les regenerant par ſon S.Eſprit, pour les de
            Colon. z. 4. D’autres rapportent ceci a ce que ”um feront.  n. C. en gloire 5€ en bea  livrer de la domination fx' de la ſtrvitude du peche, &s'cnhire un peuple peculieraddon
            titude ſelon 'le corps :k cho” l’ame , ſau( touteſoisla difference qui doir toûiours obtenir en  ne' aux bonnes oeuvres, Tirez. r4.  38 C. les pechés, dont le dlablc eſt lepremiet
            tre le chef 8c ſes membres, étant bien railonnable, qu’il yair une reſſemblance de gloire auteurau monde.  ~’ i r ‘jun 5. r8.  39 C. qui efl rcgenete’ parla Parole &par
            cntr'eux, mais non pas une égalité. Voi ce quicſi annoté Phil. z. 2.] .  r z C. parce qu’a  l’Eſprit de Dieu. Voi jean r . i;.  40 Voice qui cfi remarque au ÿ. 6.  k r Pin.] .
            lors il ſc communiquera tout a plein à nous , &nous rendra capables par lalumiere de la 1/. 2.3.  4l C. la ſemence de Dieu , parlaquclle il eſt regenere' , afll \I1 Parole reçûë par la
            gloire , d’etre transformés cn la même image de gloire en gloire , en ſorte qu’unetellc veuë foi en ſon cœur R accompagnée de la grace interieure &habituelle du S. Eſprit i Pier. r.
            ſpirituelle nous rendra conformes à lui ſelon nôtre portee, R nous ſerons cn ſa preſence  ites. jean a. 5, 6. par laquelle étant affranchi de l’eſclavage du peche', il combat conti
            comme des miroirs expolës aux rayons du ſoleil, lut leſquels il ſe peint ſoi-méme tres-fi  nuellement les relies de la corruption qui lui eſt inherente.  4:. C. ne s'y perd &ne
            delement.  i4. Aſſ. en ſa pleine maicfiëÿt en ſa ſouveraine gloire . ô: ſeant à la droite de  s'y éteint jamais entierement, maisyconrinuë ſes ſeaetesôc lès favorables operations de la
            ſon Pete: ce qui ſera une des piceesimpomntes de nôtre eternelle ſelicitË au ciel , Pſeau. i6.  regeneration commencée, Phil. i. 6.  4; C. qu'il ne peut retorubet_abſolument tous
            ÿ. i l. Apoc. 22.4.  Is Aſſ. d'obtenit la gloire des cni'ansdc Dieu.  16 MT. cn le tegne bt ſous la domination abſoluë du peché.& déchoirentierement de la grace de Dieuôc de
            J. Cliriſi , & qu’il lui deparrira ce'te gloire en ſon dernier advencmcnr . comme la lui lavie de ſon Eſprit, pour s'abandonnerôts‘appliquer toutäſait au metierd'iniquitc, com
            ayant acquiſe &t metitee par ſes ſouffrances.  r7 C. qu'il n'abuſe pas de cete ſiene eſpe  me ſus ÿ. 6 Bt S. Ce n'efl pas pourtant qucle fidele regeneté ne puiſſe tomber en des actes dc
            rance , Pour ſe liceutier plus librement au peche' , mais tâche de pailbïcr en pureté ë( en peche’ par infirmité humaine r jean 2. r. mais il eſi garanti de l'abandon entier 6: d’une
            honneur ſon corps &t ſon ame, par ce'te conſideration que ſon amc â: ſon corps ſerontrevê  pernicieuſi: petſeverance au pcchc: En un mot il ne peut pocher du peelié ”rn-nt, quoi
            tus un jour d'une gloire ſiquuiſe.  i R All‘. J. Chriſt. Voi \bus i. s. C. que le vrai fide  qu’il ne ſoirpoint cxcmtdu peché lia/arum, qu'il impugne tant qu'il peut. bien que l'ou
            le ſe propoſe devant ſoi l’exemple de].Chriſt , comme unpatron parfait de pureté , pour vent en ce combat cet ennemi interieur ſaſſc des ſorties 8: des attaques dangereuſes.
            s’y conformer z, bien qu'en cete vie il ne pnifie pas atteindre a la plcnirude & a la perfection dc  4.4. Ou, pam qu’il :/l mgmdn’ de Dieu. Car parla grace de la regeneration l’empire du
            cete conſormite.  t9 0- s'applique à une vic criminelleëc vicieuſe, &s’aſſervit a la  peche eſt aboli en lui, & il ne lc conſidere plus comme ſon Prince legiiimcmuqucl il obe'iſſe
            domination du poché z comme auſlr ſous v. 3. 8e en quelques autresſuivans: Et ceci s’entend  liberalement, mais comme un tyran depolê, auquel il reſrfie courageuſement: Tellement
     -vïñk—-v—.ñ—_ñ—ñ  de quelque peche’ que ce ſoit, 8e quelque leger on peu conſiderable qu’il ſoit :Rime des  que ce ſont des choſes incompatibles d'etre regenerc' & d'obe'ir encore leinement au  ché
            hommes.    ao C.  u'il viole la Loi , & ſerend coupable detranlgrcffion, &par con  en ſes convoitilès, pour s’y abandonner entierement.  4g C. ont reconnoiſſa les,
            ſequent de l’offcnce du onverain chillareur, qui ncla ſouffrira pasimpunie. Et ceci ſcrtà  pour diſcerner les uns d’avec les autres: Et notés que touslcs hommes ſe partagent en ces
            montrer l'uſage excellent—‘k perpetuel de la Loi cnl'Egliſe, afin de diſcerner par elle le bien  deux bandes, comme il n'y en I point de condition mitoyene apres cétevie. ne pouvant
            d’avec le mal, contre les hcrcriques & les hypocrites.  e r Jean 5. 17.  qu'c'tre condamnés avec les demons en la gehenne tous ceux qui ne regnerontpasen gloire
             ar G.mmm'n , ce qui finiſre tout ce qui repugne àlaLoi, ce qui nes'y accorde pas, 8: ce  dans le ciel avec J. Chrifl'.  4.6 Voi ſus r‘. 7.  47 \C rcgenere' , ou engendré delui ,
            qui la viole: Tellement quele peche', comme le montre même I'd/plin privatif par lequel  pour e'tre de ſes enſans. VON-9.  4% G. le mrſſî-.ge, on, l‘annonciamn que vom ami
            cc mot commence , n'eſi antre choſe que le défaut & ln privation de la dtoiture . de la pureté  ouïe. Voiſuschap. i. 5.  4.9 All: de la predication del’Evangilc.  l JM” 13.
            &de la ſainteté que la Loi exige de nous , cn nos facultés , en nos habitudes . en nos pen
                                                                       11.34.. ó- 15.”. 1 Jun 3. 23.  m Gr”:ſ. 4. s.  ;o C. enfant dudiable. Voi
            ſées , en nos paroles &en nos actions.  f Efli. 53. r z. 1 Tim. r. r5.  za Aflîjcfiis  ſus ÿ. ro. &jean 8.4.4..  ſi G. eſzorgm.  5:. Ail. Abel.  n Hrb. ”.4,
            Chrill.  23 AllÎ par ſon prcmieradvenement en chair. Voi liischap. r. a..  53 C. par une pure envieê: malignité , nc pouvant ſouffrir qu'Abel , quivivoitſaimcmem
             24. Ou, mpmâr; ou, qu’zlluprirfidrſoí pom-lu ôter. Voi ce qui cil annoté jean r. :9.  Gr religieuiement. eût obtenu un ſolennel témoignage'de Dieu d'e lui étre agreable , &que
            Et certes I. Chrill ôte nos pecliés en deux façons; prcmieteruent cn expiantlacoulpc par ſon  l'offrande de Ca'in lui déplaifoit , parce qu’il etoit profane & menait une mauvaiſe vie. Voi
            ſang 8e en alliant l’obligation; ſecondcment en aboliſlI-rnt laforccëcl’cmpirc par' lon Eſprit,  Heb.i r- 4.  o ?ca-:15.11.  54. All'. comme fic'c'toit unechoſe étrange R inoure.
            Rom. 6. 6. Tellemenrqnccclniqui s'appli ue encore au peche' 8; en ſaitlcmelier, \cao-’acc  Caril ena été ainli des le commencemeutdu monde, comme cet mmple de Cain &d'A.
            au beneficc deJ. Cluifl , qui conlillc en ces deux parties entierement inlèpazables.  bel le verifie clairement.
                                                                                            H h              nez
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