Page 362 - La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament. Edition nouvelle, faite sur la version de Genêve, reveüe et corrigée, enrichie, outre les anciennes notes, de toutes celles de la Bible flamande, de la plus-part de celles de M. Diodati, & de beaucoup d'autres ; de plusieurs cartes curieuses, et de tables fort amples, pour le soulagement de ceux qui lisent l'Ecriture sainte. Le tout disposé en cet ordre, par les soins de Samuel Des Marets, docteur & premier professeur en theologie, en l'université provinciale de Groningue & d'Ommelande, & de Henry Des Marets son fils, ministre du S. Evangile, en l'eglise françoise de Delft
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Chap, 1V., t. E P r s T R E D E &PIERRE
* . ‘l non point celui par lequel les ordu- si c. que le même
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4-, Mi'. entanr que \leſ— en chair, mais 47 vrvrſrc 43 parlÆEſprrtl .
- qui eſt exterieur 8c qui
l'es a" de la chair ſont nettoyé—CS: mals pettoye par l'elemenr de
ſulcitt: des morts r i 3 5° ' 5 t , _
rerablr la vraye ſaintelé I9. 49 Par auſil ant a
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5‘ la i"… c" û "M"- lé 5 ² il a preſche 5 3 aux eſprits c1 5+ en 63 lattcſtatron + d une bonne conſcrcn défi pas Proprcmmgc_
re humaine 8€ par elle. ce devant Dien, ‘5 par la reſurrectron 1U- qui Buvez veu que
pourſtout le corps de ſon chartre 1
. pluſieurs hypocrites 8e
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1 !r e. 20 î Ayant _eſ’ce jadis clcſoberſſans , dCJCſUS Chl‘lſt: faux Chrétiens le reçoi—
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r“ “m“. “WW-.PF ‘î' ſquand la patience de Dieu 5 5 atten 22 "W1 eſt. 66 ‘ ala dextrc de Dieu, pm, à l… PIHSPW_
qucllc rl a reſiulcrte des _ _ , . l
mons ſa nature humai- dort une ſors esjours de N0e , lors que eſtant alle au Ciel : auquel ſont affiner— de condamnation; mais
que c’eſt la choſe ſini
ne, et a relevé au troi- , _ _
\ième jour ce templeab. l’Arehe s appreſ’cort , en laquellclun pc tis les Anges, 8c les Purſſances, &les fie’e de celui—là . c. le
Bítéme interieur , qui ſe
batu, ean a. r9. ſelon ‘ t * ‘ ' 56 les Vertus.
que ſeinblablenicnt en Ut nombre’ "W-va”: huit Per onl' communique à nos a
mes en l’application ſa
l’Ecriture l’Ellprit dejeſus furent ſauvées 57 par] eau.
lutaire du ſang 8e de l’Eſprit de Jeliis Chriſt. Et ainſi l’Apôtre nous apprend de bien diſirn—
-
.
Chrill o
e’ a la chair,
.
ou dinrÃËÏe'd'cire. fini- 2 r u $3 A quor auſli maintenant reſ guet ces deux clrolës en nos Sacrerncns , pour ne jamais attribuer au \im le ligne qui
fic ſa Dc'ize , comme \ i 59 , 6o ' s’applique au corps , &qui ſereeoit par les organes corporels , le veritable efier de la choſe
Rom. 1.4. Heb. 9. r4. Pond J a lOPPOſiſC-ï . lafiguœ (lul rinitice, quis’applique ‘al’ame par l'Eſprit de Dreuót ne ſe reçoit que par la ſoi.
62. Ainſi G. c. du corps. 63 D’autres, l'interrogation, &’- d'autſeS, lsrſlípulzrion.
rTimot. 3. 16. D’autres no“s ſauve , flffiwo” le Bapteſme:
Le mot G.eper5mna , ſiniſie une demande ou flipulationjointcàunpreflanr &ſerieux de
traduiſenticiJêlonl'Eſpr-r, _ _ ’ l
ô: voudroyent bien l’entendre de l'ame raiſonnable del. Clrnſi, quierant ſepare: du corps en ſir de ce qui eſt demande‘, comme lors qu’on demande àquelqu’un ſon eonſeilou ſon ſe
ſa mort demeura vivante 5e immortelle. Mais en ce lens S. Pierre ll'dlllêll\lcl rien _drt de cours, ôc qu’on l’en recherche. . 6.3 C. d’une conſcience purifiée par le ſang 6c par
j. Chriſt qui ne conviene à tous les fideles, Matt. to. as. Et'ccia repugne'auſlr a‘ la proprrete'du l’Elprit de J. Chriſt , Heb. 9. r4. Et on entend par ceci un libre R un franc accés du fidele à
mot G. :oopor’etbeir , qui ne {initie pas celui qui ell demeure en vrc ', mais celui qui a ere mon_ Dieu commeäſon Pere , enſit confiance 5e en (es prieres . (voi Rom- 8- I s- Galat. 4.. 6.) qui
fie', ou , fart vivant z vivîſication qui eſt une œuvre prOpte 8c_ partrculrerc de la Divmite. &or elf le fruit 6e l’effet inſéparable de la temiilion de ſes peches y &dcſircgcneration ſpirituelle
Jean 5. ar. Rom. 4,. i7. r Timot. 6. r3. Et ce qurell drten ſurrc de cet hjprlt de J. Cl… . ou renovation de ſon ame. Mais d'autres penſent que l'Apôtre regarde ici au Barcme des
que parlui ilapre'ciré au tems de Noé aux clprits qui Iont en cliarrre, ne le peut entendre Catechumcnesôr des perſonnes âgées en l’Egliſe Apofloliqueër primitive, ſiqui on deman
tri dire de ſon ame raiſonnable , qui n'étoit pas avant ſa conception au ventre de ln S. Vier doit s’ils croyoyent en Dieu le l‘ere , le Filsëele S.Eſprir, &s’ils renouçoyent audiable,
ge. En un mot il ne s’agit pas ici de l'Eſprit vivifié , mais du vrvinant . qui rr eſt autre que au monde &t à ſes vanités, &promettoyentde vivre deſormais d'une vie toute nouvelle,&
la Divinité. 49 G. 6: F. duquel, C.qu'en ce même Elptitvtvrhanr , ôr par cetemeuie de converſer en toute bonne conſcience devant Dieu; ſur quoi ils répondoyentqu’oüi : tel.
vertu Divine , J. Chriſt s’eſt autrefois manifeflé au premier monde. 50 C. lur anſh s lement que ce’re demande ou interrogation , &c cete réponſe, qui contenoyent une flipu—
aſlI ]. Chriſt , duquel S. Pierre parle ici. 5 t Ou_, e’tant venu, (6c non pas comme quel lation 6e une rellipulation ſolennelle, s’expriment par le mot G.zpnâuma , duquel nous
ques—uns voudroyent traduire. aprm'en ("Muti ce _qurn'a pointde ſem.) c. etant comme dc avons deja parle’ 5 en ſorte que la réponſe s’y faiſant ſincerement , de grand cœur à en bon
icendu du ciel en terre , aſſ. par ſa rcvelation 8c par ſon operation; comme il diloit lui-memea ne 8c pureconſcience devant Dieu , efloit une preuveinfaillible quele Bâteme interieur émit
Abraham lors qu’il e'toit venu pour delivrer Lorh , 8c detruirepar le feu Sodome ë: Gomorte , joint à l'exterieur , & que le bêtiſe' obtenoit avec le figue la choſe ſinifiée.
Gen. r8. ar. &comme ilvint depuis pour retirer le peuple_d’lſia~eldu pars dîEgypte &pu— 65 AſIZ comme e’tant une entiere &t une certaine preuVe de l'entiere ſatisfaction fournie par
nirles Egyptiens, Exod. 3. 8. Et]. Clrtiſl eſt ici dit alle'pqt [on Elprrt pour preclrer au tems jeſus Chriſt, pour nos peehés en ſa mort, la caulè exemplaire &t mouvante toute enſem—
de Noé , comme il dir ſouvent aux Prophetes s’etre leve de bon matin , pour envoyer les blc de notre reſurrection ſpiritrielle ck de la vivification du nouvel homme, ée un gang
infaillible de notre glorieuſe reſurrection corporelle au dernier jour. Voi Rom. a. z, au, a
ſerviteurs Prophetes ‘aſon peuple afin de le conviera la repentance. Ce n’eſl~ pas que la Dmnue
change de place, mais elle ſe fait ſentir venue ou preſente en quelquelreu, par desopcra x LFI-:fi t. :o. 66 Voi de tout ceci Epheſ. r.1o.&c. Coloflî 3. r.
tians particulieres qui n'y e'toyent pas 8c ne le voyoycnt pas auparavant.\ 51.0“' , il
pre’cba , aſſ. par le Miniſtere de Noé auquel il s’ctoir revele , ôr qu’il inſpira a téte predrcatroní
d'où vient que Noé cſl appelle' le predicateuroule heraut deiullieezl’ret. 2. s: Et celui-la
CHAP. IV.
eſt cenſé faire quelque choſe , qui la fait faire par un autre , en ſon nom de de ſon ordre.
5 z Ce pallage a quelque difficulre , c’cſi pourq uor tous les lnterpretes ne l’expliquer” pas de l De l’affirmation du fluffraneer de Chriſt , I'Jſârre infere
meme : lly enaqui parces e/pnu , entendent les Gentils, couches en lombre de mort—?e unaverrrjſèrntn! aux für/tr, it m: plu: mon/elo” le: cent/omfl'r de la
chair, ”mu [Zion la vol-'Hteſide ‘Dr.u, 4. dal-:rant que ceux quiſe
comme dans les tcnebres de l’enfer , quand j. Chriſt leur a fait pre'clier l’Evangile par les Apo
tres: Mais les Gentils ne s’appellent eſpnrrnulle-patt: & la circonſtance du tems_ auquel il tant le contraire’ nu y ”rtlmronl’ Iciamm, en rendront conter" Dre” ,
a été prêché à ces eſprits, ne convient pas z ce’te explication , veu_que les Aporres u ont 6 qu’il acie'paur ”la ”ange/!ſlam mam. 7 Le: exhorte à [a [à—
point annoncé l’Evangile au tems de Noe , mais ſeulement apresla reſurreſhon du Seigneur. brr’ne’, aux prier” , 1.1.. :ba-rire‘ ('7- aux autre: der/at”, ro com.
D'autres entendent par ces eſprit: , les ames damuees dans les enſe‘rs,_auſquellcs j. Chrrſi me l ”ne [cpt/1m: admimflmrton du don: ”ſi”, à' dcr ſharp” qui
apres ſa mort ſe ſeroit repreſente extraordinairement pour y publier ſa vrctorre a leur terreur , ln” fiant commtflt: r2. .Enſeigne dun/'rf que l’afllrctinn eſl la [vor
les convaincre «l'ingratitude k de la jullice de leur condamnation. Mars l'Ecrrture ne fait rion dufldeln, ó- qu’ecte leureſtſiz/Hrar”. 15 M,… [eravtrrrr que
nulle-part mention de cete extraordinaire comparition de j. Chriſt dans les enfers . nul ne dort ſouffrir comme malfaitmr, mais Lun comme U”:'tren ,
elle u’étoitpoint neeeflaire pour y faire ſentir ſa victorre , 8: le mot de pn'chniciemploye . 1 7 part: que bjr-gement de Dmc commence parflt nui/En , r 8 mai;
ne ſe prend jamais en une telle unification. ll y en a d‘autres qui entendent par lales amcs de; que le: aux”: doivent attendre ci—nprrr un bien plus mdr trai—
fideles decedes ſous le V. T. qui ayent e'té detenu'e's en quelque caehOtſoutlerrarn, &com tement.
me aux ſauxbourgs de l’enfer, qu'ils nomment les erbn, juiques ‘a la mort de jelus
Chriſt . durant laquelle ſon ame loir venue' vers elles pour leur annoncetleur delrvrarroe de
I OR donc , puis que Chriſt a
cete priſon , & les mener en ſuite au ciel avec ſoi. Mais outre que cete explication \repugne ï
à ce que le Seigneur diſOit au brigand converti en la croix, qu’il ſeroit ee jour-la menue ‘ſouffert pour nous ² en la r Aſſï comme chef 8c
avec lui en Paradis Luc 2.3. 4;. 8c a ce que nous avons remarqué ci~deſius qrre l’Eſprit de en faveur des membres
chair-z "vous auſſi Jſoyez armezde cet
jeſus Chriſt dont il eſt ici parlé n’eſi pas ſon ame humaine, mais ſon etemelle Drvrnrre s de ſon corps , pour l'ex
elle combat le vrai ſalut des ames des Peres, reçues en la gloire du cielincoutinent aptes te meſme penſée , b c’tſt que * celui qui flfigïejféÿmfflœ 4°
leur ſeparation d’avec leurs corps, ët beaucoup devant la mort 6: la reſumé-tion du Scr
gneur, comme il aétéremarqué ſur Heb. chap. rr. 5, rs , 4c. &chap 12.123. Bt plu a ſouffert en la chair , 5 a deſrſié de LFS-cn ſa nature hu
1ieurs autres lieux. Outre que jamais le lieu auquel quelqu’un eſt garde pour le faire plus heu Peché z pialuste. oommelus eh. 3.
reux ne s'appelle cham-e, ou, pnfim, mais bien celui ou il cil detenu pourlur ſaire ſon pro
ces ou pour ſa punition. Er auſli le mot depui—Im en l’Ecrirure le prend toujours pour une 2 cAfin que ‘le temps qui reſte en Z gf-,*²;;,;,,,,_W
invitation des pcclreurs a la foi & àla repentance , qui n’a pû avoirlieu envers les ames des
iuſies 8c fideles decedes fous le V.T. comme on ne peut leur appliquer ce qui cſl ici drtque la chair, vous ne viviez plus ſelon les ?lſ°‘ïfflëî"’°"‘,d° .mc,
Jeſus Clrriſi par ſon Eſprit etetnel auroit prêche’ aux eſprits ou aux ames de ceux qui furent convoitiſes 7 des hommes, mais ſelon Écurie]? Ïifiiiâïnîai:
rebeüer au Mm de Noa’. C'eſt pourquoi il eſt bien meilleur a plusleurde dire‘que parces
:ſpy-'u on doit entendre les ames de ceux auſquels le Fils eternelde Dieu.enlon Eſprit ou
en ſa Divinité , ſit autrefois, lots qu‘ils vivoycnt encore, preclicr la repentance par Not: , la volonté dc Dieu. ÑΑËËÎÃ ä ‘ËJÏËË
appellé pour cela le préclreur ou le hetaut deiuſhce 2. Pierre.” Mais qui nonobſtant cete predrca— 3 dCar ² le temps paſſé nous doit du???
tiun de Noé, ôc la patience ôr la longanimité de Dieu enverseux, demeurerent rebelles.
impenirens & méclians, eommeil eſt auſli declare a. I’ier. a. 5. Et lesarnes de ceux-ci , qur avoir ſuffi pour avoir accompli la vo— 4 C.celui7qui clin-tort
furent rebelles au tems de Noé à la predication qui leur fut faite, ôt petiteutpar le delu lonté 9 des Gentils, quand nous con- :"J’LÎËÈÈ’ J”…ÏJËLZ‘Ë
ge. étoyent confinées. quand &Pierre ecrivoit, &t ce en punitionôc en ſupplice eternel
de leur rebellion de de leur inipiete, dans la cliartre ou dans la priſon infernale, dont on verſions en inſolenccs , convoitiſes, chair ôr ſa nature cor—
ne ſort jamais Matt. 5. 7.6. ſelon que l'enfer eſt auſli nomme’ une priſon Apoc. zo. 7. en la— rompuë: tellement que
quelle ſont gardes les eſprits malheureux qui y ſont , juſqu'au jour dujugement , 2. Pier. 2. yvrogneries, gourmandiſes , beuveries, le mot defi-‘ſm , ôr ce.
ÿ. 4. Jude y. 6. q r Pier. 4.. 6. 54 Ou , qui ſont en marne , on . c” pnflm: Car lui de chair, ſe prenent ici
qu’il faille ici ſuppléer le verbe ou le participe ſubſiantiſau preſent , lachoſe le montreevi— & '° idolatries abominables. en un autre ſens qu’aux
dcurmcnt , &E que ceux qui l'ontvouluſirpplecr au paſſe' , traduiſant, qui etoyent ”dla guer 4. En quor ’‘ ils ſc trouvent eſtran- Fm“ WWW- P“!‘"9
n, ou, en Iagumn , n'ontpointpenetre’ au ſens de l'Apótre. r Gen. 6. 5. açon de parler ſig-tree qut
ſ Gent]? a. 3, r4.. Mart. 24. 37. Lu: i7. 2.6. Rom. 2,. 4.. 55 C’efl ainſi que nos ln ges , '² en 'vans blaſmant , quand Vous ne ſe nomme des Grecs anta—
terprerestraduiſcnt , parceque la plus-part des exemplaires G. ont apr-x extderbeto; maisil nne/aſk, dont les exem
yenad’autrcs , qui ontſrmplement apexedecbeta , qui ne ſiniſie autre choſe qu'atrendoic. COUſCZ pomt avec CUX en un meſme a ples ſont ſrequens en
Et il faut rapporter ce mot Meſa”, au terme de ſix vingts ans quifur arrêtéôc determine bandon de diſſolution. l'Ecriture: Et le but eſt
'
'
de dire que quiconque
de Dieu a ſon attente, GenelÎQS. z. Car durant tout ce terme Dieuattendoit ſi les hom.
mes fewnvertiroyent avant qu'il procedât a l’execution des ſupplices &des punitions qu’il eſt vrai membre du corps
leur avoit denoncées. Voi encore touchant cete attente St ce’te patience de Dieuenvers les re de ]. Chrifi , doit ſentir dans ſoi parle S.Eſpritl’amortiſſement du peche , en participant à la
belles pour leurcombler la meſure 64 les rendre inexeuſirblcs Rom. a. 4. ôr 9. 2.-.. vertu de la croix du Seigneur. 5 Ml] pour ne lui plus ſervir a l'avenir avec plaiſir & ha
t Gen. 8.18. 2. Pin-.2.. 5. 56 G. de F. ”nu, c.perſonnes, comme Aa. 2.4L & bitude, quoi qu’il ne fort pas entierement quitte de ſon habitation. Voi de ceci plus au
ſouvent ailleurs. 57 Ou, ml’uu. D'autres, parmi l’eau, 8c au beau milieu d’elle, long Rom. 6. 3, ôte. ſelon qu'rlſe declare auſli au ÿ. ſuiv. c Ram. r4. 7. a. Corint. 5.
comme le mot C.dië, ſe prend auſſi en ce ſens Rom-4- rr. r Timor. 2. r5. Ainſi l’eau v. r 5. Ga/ar. z. ao. prefl 4. 2.4.. r The/fl 5. ro. ”26.9. r4.. 6 MI apres nôtre Bâ—
qui noyoit le reſte du monde , fluvoit Noé & la famille en l’Arche , pour nous apprendre rémc 8c nôtre converſion. 7 C. des hommes mondains. irregenerés & ſenſuels. Voi
que les calamités qui tournent en ruine aux méchans, rei'rſliſſent par la grace de Dieu au Ephelï a.. 3. d Ephefîq.. r7. 8 C.eeluide nótreignorance 8c quiaprccede' nô
bien 5c au ſalut des bons: Et (buveur les memes cauſes ſous la direction de Dieu produiſent tre converſiou; & l'Apôrre diſant que cc temsdoit avoirſnfſr, ce n'eſt pas pour approuver
des effers contraires , comme les memes lettres tranſpoſèes par anagramme forment des mots ce qui s’etoit mal fait durant ce tems-là , mais pour obliger ecuxa qui il écrit , de mieux faire
d'une unification oppoſée. u Ephefl 5. 2.6. 58 Ceci, ſelon que pluſieurs eſli al'avenir. 9 C. quoi que nous ſuſſrons Iuiſs d’extraction , nous vivions pourtant ſe—
ment, regardeàl’Arche ee ‘a l’entree de Noé en elle . par laquelle il demeura conſervé ſain lon la coûtume de les voluptés des Payens , entre lefquelsuous demeurions. Ce n'eſt pas que
êr ſauf ſur l’eau du deluge , qui noya tous les autres: Mais on pourroit auſli le rapporter l'Apôtre lui-meme ait perſonnellement vécu de la ſorte, mais il en parle ainſi figure'ment,
à l'eau z 5( traduire PM Iaqueüe, eau , nom ſàuve auſſi maintenant la figure , Ou lc Saucmgm par eere façon de parler qu’on nomme communication , ô: comme ſe comprenant au corps de la
du Baſite’mï. Ou comme Eden! la figure oppoſe’c, I: Bàteſime noiufltuvc maintenant.
nation , ainli que fait S.Paul'l'ite 3. z. ro Ou, ide/unie: illicite” Ce n'eſt pas qu’il y
59 Gantitypon. Ainſi s’appelle le Bâte‘me , parce que c’eſt le Sacrement de nôtre ſalutôc ait quelque idolatrie qui ſoit permiſe , on qui ne ſoit point abominable; mais l’Apótre le ſert
de nôtre dclivrancc ſpirituelle de la commune perdition 8c corruption des hommes du de (c’te epithete pour une plus grande detcſiation de ce crime , auquel quelques uns desjuiſs
monde, comme l’Arche fut à Noékaux ſiensl'inſtrumentôe le moyen , par lequel ils fu ui habitoyent entre les l’ayens ſe laiſſoycnt quelquefois emporter pour leur plaire: Etplu—
rent corporellement prcſirrve's de la ſubmerſion du premier monde: Et ainſi on peut bien leurs autres . ſe contentant de s’abficnir des actes formels de l'idolatrie , ne laiſſoycrrt pas de
dire que le Bàtéme en effet répond à l’Arche; mais qu’au fond il n’en dl point rant ici s'en foiiiller indirectement , en communiquant aux de'bordemens 8c aux débauchesquia—
nommé l’antitype ou la contrefigure , qu'abſolument la figure , c. le Sacrement de nô voyentcoûtume del’aocornpagner. r r AfiÎ lesjuifs qui n’etoyent pas convertis ‘aJefuJ
tre ſirlur. Voi touchant ce mot ceqne nous avons remarqué Heb. 9. :4. 60 Le Sa Clrriſi , 8c les Gentils. rz Ou, en (rl-tſflnmunt qudnràmx. D'autres traduiſent , dont
crement du Bâte’me eſt dit nous ſauver- , non pas effectivement , comme s’il nouspro— rlrtnmwnr etrange , que marne caricature', point au mime abandon de {li/filiation; à' en Mafia/2eme“;
duiſbit le ſalut d’a-uv” ouvre', mais ſacramentelement , c. par ſiniſication & par obſi par irriſion & de vous St de l'Evangile , (parce que vous ne les voule's point imiter) comme d’u—
agitation r parce qu‘il nous en le ſigne ôt le ſceau de nôtre juſtification 6c dc nôtre ſalut, ne doctrine ennemie du plaiſir &dela raiſon, quicombatlcs moeurscouununesêrlc relie
orn- 4. rr. ,gionsreçûe's, Act. ”.4”. 8c 18.5.
5 Ceux