Page 360 - La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament. Edition nouvelle, faite sur la version de Genêve, reveüe et corrigée, enrichie, outre les anciennes notes, de toutes celles de la Bible flamande, de la plus-part de celles de M. Diodati, & de beaucoup d'autres ; de plusieurs cartes curieuses, et de tables fort amples, pour le soulagement de ceux qui lisent l'Ecriture sainte. Le tout disposé en cet ordre, par les soins de Samuel Des Marets, docteur & premier professeur en theologie, en l'université provinciale de Groningue & d'Ommelande, & de Henry Des Marets son fils, ministre du S. Evangile, en l'eglise françoise de Delft
P. 360

——-—
                                                       EPISTſiRE                 DE       S.PIERRE.
                       Chap. III.                 I.

                        ;a D’au:res,fomim. c. que comme 3‘ eflrangers 8c 37 voya— leſt-ce ſ1 cflant “ſouffletez 59 pour a—      58 Ainſi ont quelques
                                                                                                                           exemplaires,  [Qd/..Vui
                       LÎQÏËLZ,‘Γ,"7‘ΰ““°”® geurs, nvous Vous abſtenicz des con  voir mal ſait, vous l’endurez P cmais    "mm 1 'ce qui marque
                                                                                                         _
                                                                                          .
                                                                                    6
                                                                                                                      .
                                                                                                .
                                                                                                                           un traitement ignomi—
                       ??7 eZ"“Ëcljjx fj‘gſſjî voitiſes  charnelles  qui guerroyent fi ° en bien falſant, eſlant tOutefors aſ- …m M“ …mm
                       du"  Ï  ſ      .                                          fligez, vous endurez, voila où Dieu k“'AÃJ'Î-iïïï-ç-cliâzicdou
                       Entre ces douze mots La- 38 contre Paine Z
                                                                                 Prend Plaiſir                             Pu… œ q“ 5"…" à
                       :LTS-iii: iÏ :JIM:  I~2 ° Ayansvoſ‘tre converſation hon      21 Car vous eſtes auſſi .6‘ appellez ſa” "ſi"“~"î‘""' °“ “î“
                                                                                                                           une meme choſe.
                       ÊI‘JMŒ 13W”,- “n’y“ ncſte envers les Gentils , P afin qu’en
                                                                                                                            ns mal ,  c. tranſgiel:
                        iſierence que dune let-  r                                                .          .     .   ~    .    , .
                                                                                 \
                       tre— Le voyage !TY-uml ce qu llS dctractent de vous comme a cel-a: veu aufli que Cllſlſt a louflcrt Ëÿnämÿnæü 0!—
                       de l'homme ſe ſait dela d  .   ‘  _      l  l
                                                                                 pour nous , 6 nous hill-.int ‘² un pa- niaitres,daulquelslal’ro
                       naiffiinψ  mon: Les  C            j  1 S  g
                                                                                                          a -  -           vid-nec e Dieu vous a
                       l'ansle ſont pied, &les  39  '       '    '   r           trou ,, afin quevous enſUiVicz ‘ï ſes tra- aſhſifflis_
                       me… mom, à les ‘1   au jour de la ’viſitanon   pour vos
                       uns 10m un Paz plus bonnes œuvres qu Ils auront veues.    Ces.         '                             e r l’ier. z. lq..  (1—4.
                                                                                                                           v. r4.
                                                                                                                                       .
                                                                                                  ’
                                                                                                        ,
                                                                                                                  ,
                       long—tems auchcmin que  {R  d         d      4° f .  4x \    22 eLequeln apornt commis dc         ~ se Èmæſfcrvammw
                       .les autres; mais ils ont  IS  Cl]  (DZ-VOUS  OIÎC  UJCËS  a
                                                                                    z    -  ~                              k  ;u  nt es eomnzau
                       ÑZÏVO‘Ã’; "ÈÏI‘ΑQH‘13“12: tout ordre humain += pour l’amour de che, nr fraude aucune *n’a eſté trouvée defi…,
                       Pulc'c- Mais ‘e musc Dieu: ſoit 4’ au Roi , comme à celui en ſa bouche.                     _  j  _ P1“; âfl'lfä'ggfi dèſffſ,
                       !Pititueldu fidele._quin’a  .  ſt  vd H.  1    .               23 f Lequel quand on lui diſOit @Haras—croix, :-tâche
                       pornt ici hasſ dg: uiâpflf— qu1 C  par  C US  CS autres .
                                                                                                             '    '        in 33-  ' 16- 1+)  'c‘
                                 Il(
                                    e
                                                 '
                       manente,
                                      a
                               C
                       …mu c…, a: de m_   I4. Sort aux Gouverneurs , comme des outrages n’en rendort: pornt : 8c d 3…. i z. r 5. EMM.
                       gägſfcäzſigmdcähcï- à ceux qu1 ſont envoyez de par lui ,   quand on lui ſarſort du mal, n’uſort “'6‘; èZ‘flfi'Âîmpk &
                        n Rom.r;.14.G]aI.)-ſ.ï6- 44 pour exercer vengeance ſur les mal» pomt de menaces: mais 6-* ſc rcmettort un meule: c’cſt une
                       aÊi-Mîcfſipſiizſſiïi'cii Âiicſi Faiœllſs a 8c "5 àla louange de ceux qui  ‘  '  ‘ '  '              comparailon  emprunter:
                                                                                  acelurqur Juge juſtement.                dcspmms, aude,…g_
                                                                                                                     '
                                                                                                                           ttcsd’écolc , quibailient
                       dechoir Se la corrompre: ſont bien.                           24. s Lequel  65  mcſme a porte nos àICWWWM“ Pm—
                        ell donc autre choſe                         ’     .
                       Ru… dont pâle 3‘. Paul  1 5 Car telle eſt la volonte de Dieu ,  pechez en ſon corps ë‘ ſur le bors: h a- "airs-50W‘- ou “rur
                          .
                                                                             .
                       )‘.Olll;.7l0l:3qllſſig dccrirle . t qU’Cl] faiſant bien ,  VOUS 4G fCl‘mlCZ  a  6  \    z         . petits eeolrers des excm‘.
                                                  ñ
                                                         -
                            . '
                                 G. at.
                              .
                                                                                  fin qu cflant 7 morts a peche, nousV1- plesd'ecritureà;im-1….
                       combat dela c air con—      .\  V    ..                     '     \ *  *  .      sa                '  63 All: nen ſeulement
                       m MW, bien qu… la bouche a llgnomnce des hommes vrons a juſhce . par               la battue duquel en r“ ‘Mz-mm, m…
                       auſi] la conçoit“: de la ſols:        .                    meſme vous avez ‘9 elle gueſts. -        auſi-enſou …mum-*N
                        h ’  ’  ~ a la attie                .                .                .         .    o             en ſa patre:r_cc,œmmc cela
                       icÊÊLËxÈÏPÊc-Ëx en eËnpé—  I 6 u *7 Comme llbſCS ,  8C non POlnt  25 Car l vous cſhez 7 comme des ſiiit. cm. que les hour
                       ‘h" “P“'J‘îîë‘ w “l" comme a ans la liberté our couvertu        '         _     '    '              d'A‘Ïrique cffacenr dc leur
                       tenir le deſſus.                  _       P     _          brebis errances . mais maintenant vous que“: d… le ſa…? k,
                        o Rom- n- r7- :Car-s- re de malice, mais comme ſervrteurs de  elles convertis au Paſteur 8c 711Eveſque-víſhses _de leurs rité‘
                       11.7.; Philsipdärr.  ,6 Dieu                                                                        ahn quon ne les lune
                        p  irez.. .1 riri-.3.  .  .                               de VOS aimes.                            pas a la pille ; mais le
                        ?ſg 1‘33"15; ïj'gjſ_  I 7 ’î 43 Portez.honneur accus. Y _Ai                                    -   lion de la tribu de ju
                                                                                  da , veut au contraire que nous ſuivions ſes tracts , ſi diſlinctement exprimees en l’Evangile.
                                                                                   e Ejà. 5;. g. z (mini. 5. zx. r :Je-:n a. 5.  f Maman. 39. ?un 8.4S,49.
                       gneur les viſitera par c1 mcz 49 la frateſnlſé.  5° Cralgnez Dieu.
                       grace. pour les _com-ct. ZH      .                          64 ou , nmmmflz cauſé ë: fcsintcrêts , en luien laiſiantla jullicc 5€ la Vengeance.
                       tir. Voi choſe ſembla—  OÛOl'CZ lC ROI.              î
                                                                                   g [if-.53. 4.. Man. :.17.  65 Ail: comme victime expiatoire pour nos pechés,
                       ble Lucr.6s. &19.44.  18  a Sçrvuîc‘hrs 3 ſoyez H ſuJeſS ‘z en  pour en ſoûtenir la punition R lc ſupplice en ſontorps 8e en ſon arue aulieu de nous . 8e
                                                    ~
                                                                       .
                                                       ‘
                       D'autres l'entendcnr‘du
                                                                                  ainſiles anemt'u: comme les victimes legales étoyent par ceux qui les offroyent chargées de
                       \cms auquel ,ks hdc- toute crainte aVOS maiſtres, non ſeule  leu” poches, pour mourir &r en porter la peine en leur place, et comme on chargeoit lc
                       les ſont Viſites ô: per—              _           _        bouc Hazazcl des peche: de tout le peuple Levit- 16. “mon auſſi qu’Eſaïel'aVOit pre-,dit
                       fleures par les incrcdu- ment aux bons 8c equrtables, mais auſſi  Ela.; 3.4. 8: que S. Paul l‘explique 2 Cor.5.zr.‘Et ceci nous montre que bien qu’ilnous fournit
                       les ;  atce qu'il arrive                                   auſſi un exemple coniirlernble depatience cu les ſouffrances . ce n’en pas pourtanrl‘uuique ni
                       foutent: que les Perſecu- sa aux íaä1eux*  I  ſt        l
                                                                                  mente la principale fin pour laquelle il s'y eſt aſiuicttiz Mais que ç’a ère principalement pour'
                       leurs conſiderans la pic.  I  ar“ceac a rea e, 1 ue        ſatisfaire pour nos peches 21 la milice d_t Dieu en foûrenantle ſupplice en nôtre place afin d’en
                       te, la probité & la ſor  u’riit 55 à cauſe de la Eionſcienceq u’il  ôter la irialedictiou. On pourroit aufli traduire au lieu de porte', a emparé, ou ,enfer/t'en
                       titudc patiente des per                             q      baux ſur ſoi, commeon enlevorten haut ſurl’auiel la vit-‘time expiatoire du peche , pour l'y
                       ſecuiés . en conçoivent                                    conſumer. Conſere Zach. s. 9- 8c Jean la. zz.  66 Ou, au (m'a, aſſ. de la croix :
                                        a envers Dieu, endure 5‘ de la faſche-—
                       de lalutaires anictc-pen                                   Car le peche commis au bois ou en l'arbre deſeudu, ſcdevoit reparer ou s'expier au bois ou
                       ſées, 6c commencent'à  rie , ſouffrant injuſtement.         enl'arbre de la croix.  h Rem. 6. r r.  67 G. apogmo'menai, comme qui diroit,
                                                                                  ſtpereſir , ou , deja… de nos peclic's ,' en vertu de la mort ô: dela ſatisfaction de). Chriſt.
                       louer 8: a glorifier ce mé
                       mc Dieu duquel ils a-  20 Autrement ‘7 quel honneurvous     68 Ou, la ”muffin” ô: meurtrillurc. Le G. melti”, ſinific proprement lesfrangeeslivideï
                       voyent perſeciué 6e mal—                              .     &e ſanglantes que les Latins nomment 'w'c'rim, qui teſient ſur le corpsdcquelqu’unapres
                        mené les enſans. 1l y en a qui le rapportent au tems auquel le Seigneur exerce &grace ſur  qu'il a c'te ſuiligé &batu detcrges, ou d’écourge'es: Et ici ſe marqueurcelles que). Chriſt
                       ceux auſquels parlel'Apôtrc: 6e d’autres au tems auquel il convaincra les méchans cn ſon  aſoufſertes pour nous, ôt ſous ce nom tonte: la pailron ameteôc ſanglante àlaquelle il s’eſt
                        jugement: Maisil vaut mieux l'entendre du tems ô( de l'occaſion que Dieuprendra pour  ſoûiuis pour nôtre redemtion: l’Apôtre ayant expreſſément employé ce mot , ~a la conſo
                        ſaire connoitre ſa grace aux Gentils . quand il lui plaira de les en viſiter , ſe ſervant méme des  lation des povics eſclaves , qui ſouveutétoyent ainli mal-traites d~ctriviercs 8c d’e’cOurgées par
                        bonnesoeuvres des ſiens , pour les amener par cete lumiere de leur vertu , a celle dela ve  leurs maitres impitoyables , parce qu'ils 4.10)_th Chrétiens. Et quoique l'Apótre ſaſſeici une
                        rité.   r Man. 5.10.  ſ Rom. l z. r. Tite 3. t-  40 Aſſ. en tout ce qui  alluſion maniſelic ‘a ce qui ſe lit Ela- s 3. s. ſi ell-cc qu’il s’y eſt attache’ au tente H. 8e n’a point
                        vous eſi enjoint, poutveii que ce ne ſoit pas pour vous obliger) rien faire qui repugne a la  filivi la verlion Grchue du V. T.  69 Or nous ne pouvons e'tre gucris par les meurtriſſures
                        gloire de Dieu 6L à' ſes ordres. VoiAâ-q— 19.  d” D'autres , à tout (ral-11110M111* Im  8: par les ſouflianecsdej.Chriſl, qu’elles ne nous ſoyent imputéesôc appliquées en ſatisfaction,
                        mam , on , a tout r’iiirlzumam. o... ruurchumain: creation. Et ces mots ſe preneur par quel  en rançon, en merite St cu juſhcc devant Dieu.  i E14. 5;. a. Buch. 34.6. 1,145.15. 4..

                        ques-uns du Magiflrar même , parce que ce ſont des hommes qui en exercent l'authoritc' , R  70 AflIen vôtre ignorance ô: aveuglement: Et l'Apôtrc regarde ici aux paroles d'Eſa.ch.S 3.6.
                        que rguliercmcnt ils y ſont e’tablis par des hommes, pour la conduite & la conſervation  7x Le G. epifropor , linitieinlpetîteur;  ].Clrrifl , ce bon Parleur ,qui a misſa vie pour ſes
                        de la ſociete humaine. Mardi] yena d'autres qui le veulent expliquer chloix 6: des erlrts  brebis. s'appelle auſh l'Eté-que ou l’inlpcolcur de nos aines, parce qu‘ilen prend un ſoin
                        quele Magillrar publie ,  …maintenir laſocieté civile, 6e en procurer les avantages , le  tres particulier 8: de Jeux ſalut: Ce que l'Apotre ajoute Zi la conſolation des eſclaves, pour
                        repos St lalL-urcte. Toute ois il ſemble que le ſentiment des premiers s'accorde mieux au but  leur dire que le Sauveur pourvoïroit pleinementaulalut de leurs ames, en compenſation dû
                        del’Apótre R avec la ſuite de ſon diſcours.  4:. Car Dieu eſt l’auteur des polices ô:  mauvais traitement qu’ils foutfioyeut ſouventen leurs corpsacauſcdc lui.
                        des ordres publics , Se il commande qu'on obe’iſſe aux Magiſirats , comme a ſes Lieutenans ,

                        quiticncnt la place icibas, &parlclqucls llveutque nous ſoyons gouvernés. Voi Roma] ;.
                        ,7. r. r Timot. z. a..  4; Et parce nom , comme ſous v. t7. s’entendnit alotsl'Empe.
                        teur Romain, ſous la domination duquelétoyent toutes les Frovincesſpccitiéesſus ch. r. r.
                                                                                               CHAP'.      III.
                        Cà! encore qu‘a Rome on ne lui dormir point le titre de Roi, cependant les Grecs le
                        qualifiuyent ordinairement de ce nom: Mais il le ſaut appliquerparchaquc fideleàl’auto  r L'Jpâr” exhorte lnfunmh dea'aſſïftrrñàlrrdri maris,  a ‘ó- Il
                        rite’ ſouveraine ſous laquelle il vit, quelle qu’elle ſoit , ou Polyarchiquede pluſieurs , ou
                                                                                   l’omement mm PM exterieur, mande l’homme du dedamqui tj? cache'.
                        Monarcliiquc d’un ſeul.  44- Ç’cſilà proprement la charge des Magiſlrats ſubalternes,  5 Lmr propoſé à :c'te fin l'exemple der Faim” femme: fin; le V. T. é—
                        établis par les puiſlances ſouveraines pour l'aihniuiſtration de la iuſtice crimineleëe ciiile.  nstnmmmr de Sans.  7 Il taller-n auffi l” marirdt/Êcompwtcipm.
                        G. k la vengeance, ou . à la punition, des mal/aucun. Car 1:1 Vengeance publique leurefi
                                                                                   demmcnt avec ell”.  8 PaJ-ÎE tir-là ant' namomtiomàſa :IM/ire mu
                        commiſe , comme dela part de celui qnia dit . .A mie/214 vengeance Ô-jc le ”mimi,  rueüe,  9 ó- pm-timlimmm: '4 la parier-”b- à la concude, avec
                         +5 Voi Rom. rz. z. Ceux qui ſom protege's & maintenus en lcurinnocencc ô( en leur bon  From-(ff: de la blntdicticn de Dim, rirtſirdu Pfiaume 34.  1; Illon!”

                        droit , reçoivent par ce moyen une publique approbation de leur probité.  t Tire z. 8.  qu'ils n’ont PM 'A ”dir-.lit r” ſimſſrant injuflemrnl , ("y- qu'ils dort/eric
                         45 C. en telle ſorte qu’ils demeurent comme bâillonnés. &t n’ayant aucun juſte ſuíetde
                                                                                   et” toùjourr prit: a refondre rle l’eflmance qurefl en env.  18 Leur
                        vou: blâmer. C'eſt une comparaiſon empruntée des chevaux, des rnulcrstk des taureaux.
                                                                                   mer devant les yeux l'extmp/rdrrfliuffmncci de  Chrill, Éde/:ur
                        qu’on bride, ouqu'ou emmulèle , pour les-empêcher de nuire. Voi Matt. 2:. ;4. r Cor. 9.  fin,  19 de. l’exemple contraire de: ”bean du pri—rm” momie , au
                        ÿ. 9.   u 7mn s. za.. Ramtí. rs. Gal. s. r.  4.7 C. comme affranchis en effet
                                                                                   ”mr de NM', (r a'r ſi‘ dtlí vmnce P417 l'tArë'br ben de l‘eau ,  2 t h qua"
                        par). Chriſt , de la domination du diable 8c du peche', mais non pas pour , ſous pretexte de
                                                                                   ”ſand mit” Bàrt'me , que: nom addrtfft à le rtjùrrectwn t'y- ÈI [ag/vin: :la
                        cete liberte' ſpirituels, vous ſouſtraire a l’obcuünee dûe aux Magillrats , tant ſouverains
                                                                                   J. Cliriſi.
                        que ſubalicrncs, ouvous licentier ‘a l’iniquité: veu qu'au contraire cetaſſrlnchiſſemcut en
                        jeſus Chriſi vous oblige de ſervira Dieu de d’obtit‘aſesloix.  x Rom. r a. ro. r Pier. g.
                        -u, 5.  48 C. rcnile’s ‘a chacun l’honneur qui lui eſi deu en ſon degré de ſelon fi  I ² SEmblablement que les ſemd  :1 CM. 3-16. t Con”.
                                                                                                                            v, 34_ Eplreflg.::. Col.;
                        condition.  y 'Kym— 12.10. Ephtfl 4,. 3. Hió. 1;. r. r Pur. r. zz.  49 C. les
                                                                                            mes ſc rendent ſujettes à leurs
                        {retes , 8e leur aſſemblec Clirétieue , comme ſous chap. 5. 9.  50 Ces deux comman                  v. s. Tite a. 5.
                        demens de craindre Dieu &d'honorer le Roi ſont inſeparables: Mais le premierqui nous ob—
                                                                                   propres maris , afin que meſmes S’il
                        lige auſecond ſert auflialelimiter.  z Matt. za. 2r.  a Eſb. 6. 5. Co’oſſJ 3. 22.
                        x Timor. 6.1. Ti” 1.. 9.  51 ^ſſ. au Signer-r , comme parle S. Paul EpheſÎ 5. 1.  en a qui n’obeiſſent point ‘ àla parole,  t Aſſ- de l’Evangile,
                         52. C. non ſeulementcclle delapunition. ou du châtiment, mais auſſi ë: principalement              vivans encore en incre
                       celle de la coulpe Je de la tranſgrellion de leurs ordres; 3: avec uneinquictudecirconfi-ectc ils ſoyent 1 gagnez ſans parole par la  dulité.
                        pourrie les point offenſèt ni les irritet. tant que faire ſe peut.  53 Ou , r'q'quct; diffi             a C. convertis & ame
                                                                                   converſation des ſemmes :
                        ciles , dyskolcs 34.’ rabarbatiſs. G. ſight” , c. aux toma , m'mm , 8€ parut”.  b dll-111.5.        nés à Jeſus Chrifl; cor!—
                        v. lo.   54 Ou , en nlarnnfifl: , ou , ſe mon… [.1 gran , ail: de Diet' , ouenvers Dieu ,  )           me ce motgagnnfi: [Dread
                        comme cela ſeioin ſous ÿ. zo. Etc’efitoûiouts pour dire. &quec’ell un effetdela grace de  en méme ſens Matt. r s. r s. r Corint.9.19'. 8: ailleurs. Ce n‘efl pas que la bonne Gt la ſain.
                        Dieu en un ſervit ur Chrétien, quand il ſcait ainſi ſervir. &qu’en ſervant dela ſorte, il  tc vie ſuffiſe abſolument ſans lal’atole , ala converſion des hommesôc pour les amenera [a
                        ſe rend agreable à Dieu, qui le reputc comme un acte d‘obeïflance envers ſoi &d’unclmm  ſoi; ear le &Eſprit n’opere ordinairement la convertionôc la foi , que par le miniſlerc de
                        ble patience ſousſa main.  55 G. pour Id confl-icnre de Dieu , c.à cauſe de la veneration  la Parole de Dieu . Pſi'au. 19. s. Rom. r. 16. le ro. r7. Mais e’eſt qrte les maris remarquant
                        &del’obe'iliancc . dont il ſeſimt ſur tout obligé en conſcience envers Dieu.  $6 G. du  la bonne Bt la ſage conduite de leurs femmes fidelcs, conçoivent par n une bonneop'niou
                        tél-lfläfiÿ  57 Ou comme F. qutüe lorinngt :ſl—ce? all'. devant Dieu, ainſi que le porte n  de la Parole k de la religion qu’elles profeſſeur. dclircnt de la connaître, 5L ſont mieuxpxpatéa
                         n  u .                                                    a l‘écouter , le rendus plus dociles a ſes iufituctions.
                                                                                                                  2 Ayans
   355   356   357   358   359   360   361   362   363   364   365