Page 355 - La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament. Edition nouvelle, faite sur la version de Genêve, reveüe et corrigée, enrichie, outre les anciennes notes, de toutes celles de la Bible flamande, de la plus-part de celles de M. Diodati, & de beaucoup d'autres ; de plusieurs cartes curieuses, et de tables fort amples, pour le soulagement de ceux qui lisent l'Ecriture sainte. Le tout disposé en cet ordre, par les soins de Samuel Des Marets, docteur & premier professeur en theologie, en l'université provinciale de Groningue & d'Ommelande, & de Henry Des Marets son fils, ministre du S. Evangile, en l'eglise françoise de Delft
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l
             Chap. V.                     EPISTR‘E p‘E S.J‘AQUES.                                                            17?.

              !Luc 11.18..   dites s ‘4’ Allons aujourd’hui & de        entré ï‘ aux oreilles du Seigneur ‘9 des 'xs Ced ſe doit enten—
              45 Ou,Nomrronr.&c.  .               _          6                                                   drede Dieu par une com
              46 e. nana”, ou, , main en une telle Ville , 8c " demeu   armees.                           i      paraiſon tirec des 'hom
          r
             ftromunun.      rons     un an’  &    +7
                                                                           5 “Vous avez ²° veſcu en delices ſur :3ng PËË‘ËŸ'Ë ?33;
              4.7 Sous cére ſorte de
             projet , de deſſein , ê: gnons_                            la terre, 8c “ vous vous eſtes débordez du membres humains
             d""WM" d°  des  hom-  14. (W1 . toutefors ne ſçavez pas ce                                          non pas proprement . car
                                                  .
                 '
             mes. s’entendent tou                                       ó- avez raſſaſié "vos coeurs comme au il eſt Eſprit 1.1.4.24,
                        Celle—ci
                les autres.
                                     -
                                *
             iïutefiiis eſt ſpecific'e, qu" ?Viendra le lendemain . .  m Car  '  a;      '                         mais figuremcnt: Carla
                                                                       jour     desſacriſices.                   mm de Dim M fi
             parce que c’eſt celle en +8 qu eſt_ce de von-ſc Vie?  ce n’eſt cer_  6 Vous avez condamné , à* avez pu'zflànccsſonœild'a'oon
             laqu elle ledefauricicotté tes *’ qu’une vapeur 5° qur apparorſ’c                                   naiſſance; ſon oreille, ſa
                                                          l
                                                                    .
                                                                        H' mis à mort "5 leUſtC) 169'118! ne VOUS rmſericorde a ourr le!
             eſt plus ordinaire.  '
                                                                                   ~
             ,ÎÎËLÏLÏLOÏ ?iii-î'. Pour un peu a & puiss’évanouit.)      :.6  reſiſte Poum'                        plaintes 5c les prieres des
                                                                                                                 miſerables z comme ici
             M4— \Jun-*T        1   Au lieu uevous 5‘ deviez dire,        7 Or donc, freres, ²7 attendez pa'- Îdeppiémes cf! Egnifiÿé
             4s C. quelle  a: de  _   .                             _    .            .       \         ..     .  ’or  eau.] . .  .  .
            combien eſt vôtre vie? “Sile Seigneur le veut, 8c ”fi nous vr—  tremment ‘î juſques a la venue du Ser— 1.”.    7    3
              mment eſt elle courte ,                ,
            cigcertttine 8c fragile!  vons 3 nops feſOſtS CCC). OU cela.                                          19 L'original a’ le mot
                                                                        gneur: Voicr, le laboureur attend le HM…,MOMMMJ_
             49. C' ‘1“ “î “mbk-  16 Mais   maintenant vous vous frurt precreux de la terre , ²9 uſant de "un"P" 1° F- qu"il"
             ble a une legere vapeur,                                      .       .   _   \       r       .      c. comme nous le tra
             qui ne rer… et; hg: 5’ vantez en vos fiertez: toute telle van  patience, juſques a ce qu il reçorve la duiſons, mm...” .11.
            ËËÃ, ZZ“Â-…ËPËLW ’°  terre eſt mauvaiſe.                    pluye 3° de la premiere 8c 3‘ Ê la der-l Îäï‘eſläuiëfzïfiâû‘g‘guä
            .SomOu, quiſïvoítl’oïr  O    Y  a       $4'        à        nieſe ſaiſon.                      ,     prètesàſon ſervice, pour
             il  n                .    ç    .        .              -                                            s’employer à combattre
             zi Gñ—AuliïudedirEP-lr 55 qui ſçart faire le bien 8c ne le fait  8  VOUS (1’07” auſſi 3 z attendez patiem- 5‘ à rurncr ſes ennemislí
            mue , c. que vous devrie’s                                                      a                    E          '
            dire. tant de coeur que P01nt*                              ment, Ô' 33aflf'ermrfl‘ez vos cœurs: car ,d‘uïîſiî‘a‘lflïbíî ?Hu
            de bouche, pour donner                             .        3+  la venue du Seigneur eſt     35  pro M. M“. m Rom.
                                                                                                     .
                                                                                                               _ dans le V.T. (voi Eſa. 1.
                                                                                   ‘~
                                                                                            '
            aiulia Connaitre que vous reconuoillës également 81 la Providence de Dieu , 3: la fragilité de
            vôtre vie.  n .Act- 18.2.1. r Connu-4,. 19. Hcó. 6. 3.  ſa. Ou, ſi noui mumu ó  chaine.              9.29.) 5.]aques l’a tete;
            ferfiim recto” cha.  $3 C. vous parles auſſi hardiment à inſolemmcnr , que ſi l'eve      -         .  :nu meme en chreu.
             nement des affaires & la durée de vôtre vie était ſous vôtre pouvoir Ze cn_ vôtre main.  9 Freres, ne vous 3“plaignez pornt comme mm fimilierc
             0 Luc 12.4.7.  S4 Ail: particulierement & plus grand, puis qu’entore que l'igno— les uns des autres , afin que vous ne “m" ë…“ ² “u" ‘“ſ'
            rance n’excufe point du tout , elle excuſe neanmoins du rant, au lieu quecelui-ci ne peut  _  _ .  _  quels il écrivait . pour
            pretexte: aucune excuſea ion peche'. VoiLuc 12.47. jean 9.4l. ôt 15.22..  55 C. qui ſoyez pornt condamnez: vorcr , 37 leju— cxypch la ſculvminc
             connoit ce qui eſt bon 8c permis,& ce qui eſt mauvais &t vicieux: ce quiſi: doit faire 6c ce qu'il  .  .  \  u l  -  ’  S "—
                                                                        ge 3 g .ſe tlent a la porte.             ÈntuÏËpuËſÂes :pprêſl
             faut laiſier; tellement que la connaiſſance ſans l'obeiſſance ne decharge point de peche' ,
            mais l’agrave devant Dieu.                                     IO Mes freres,prenez pour un exem- ä“äjsgjgïzâäfffl‘”

                                                                        ple 3’ d’affliction 8c de patience, 4° les d roi :-— 11- Luna
                                                                                      .                          v. 19, :5.
                                                                        Prophetes qui ont parlé ’t‘ au Nom du zo c. vous “espion
                                                      V.
                                                                          '                                      gue vos richeſſes . en
                                                                        selgneur' _ _                        _   luxe, enexce'siôt' en de'
                              1 L'dpiitre continué' d'exborter r‘r une ſauver/Sitio” ſhrt'tiene , mm'.
                                                                          1 1 Vorcr , ‘nous tenons pour bren- lunch“: “32““ “SPPT
                             quant le: miſère: qui flirt/rendront aux rirlier,  4. quiprivrnt [expat/”r
                             de leurſaluí” ,  5 abuſé” duticbejjèrcn volupte’r,  6 (roppnmenr  .       ,  f      vres perrr de farm. Vors
                             la gent de bien: 7 (ont/ie [Hopprtmriä [alonganimirt'óï i114 palim  heureux ceux qui ont endure:  vous en l’exemple Luc 16:
                                                                        avez +1 entendu la patience de Job: ’u un”: Eq… en
                             ce, [Jar la 'mm-ë‘ de  Chriſt (rpar l’exemple du laôoureur,  ro C*                   .19. 2°, ôte.
                             pur celui de: Prophet” (ode _‘Îob.  12, 'Di/ſuod: tour temeraim jure
                             mem.  13 Enfirgnt comment en [è doit conduire en l’udwr/r‘ie’é- en  8c avez veu 43 la fin du Seigneur: “i “.“Phyé "'1'. ”m“
                             la profpen‘re',  14. ó- ce que le: malade: doivent faire, ('2- comme”:              que vrvre en lalcrveté 6c
                                                                        4‘rear 81e Seigneur eſt 4‘ plein de coma en diſſolution; ſelon que
                             ilfout agir ”ce eux , c’efl à dire le: oindre (y-prr'er pour eux.  r7 Re
                                                                                   ‘
                             prefintunt par l'exemple d'Elie l’offre-n de la priere des fidele’.  paſſion 8C pltoyable.  le  lure & la luxure ſe
                             19 Et enfin il [cr exhorte de redreſſer un bon chemin (3-5 la repen—                 ſont ordinairement corn
                             tance ceux quififimt {que} ,  zo à' reprefinte l’excellence d'une telle  I 2 Or fur toutes choſes , mes freres,— rififi-{333333535
                             œuvre.
                                                                       h 4‘ ne JurCZ pomt 47 par le Ciel , 1'11 par Ci: P0!" "l"œh“à “3
                                                                       la terre    "s  .         l              _ mauvais riches, que non
             a Prat/.11.7.8- .Amor 6.  I a OR ſu‘s maintenant’ r vous ri_       3    nl Pal' que que autre    cr“ ſeulement ils avoycnt ell
            1'. t. Luc 6. 24.. 1 Timor.                                                                          un   d ſoin du raſſa—
            5_ 9_                      ches, ² pleurez, heurlans pour  ſiement de la chair en ſes delirs, mais qu'ils y avoyent pris un plaiſir particulier en leur:
             ‘ A“: ‘1“‘…5 ““îſſ‘î vos miſeres , 3 leſquelles s’en vont tom—  cœurs,les y avoyent laiſſé fondre,& en avoycnt fait leur capital.  2; D’autres traduiſent,
            vos richeſſes par mauvai                                   deſc/Im. LcG.fphage' , linifie ſacrifice , ou méfie de bêtes; parce que dans les Fetes ſolem
            ſèspmttiques, ou qui en ber ſur vous,                      nelles, lors que l’on offtoitenfoul‘e les ſacrifices d'action de graces. lesJuifs avoyent coûtu
     ,_—..—ñ._.—__
            abuſés àiniquite’. Carles     -                      .     me de _faire grand’ chere, 1R de manger auxſeſtins ſolemnels les chairs de leurs ſicrifices;
                                2 4 Vos richeſſes 5 ſont pourries :
            richeſſes d’elles - memes                                  Er l'Apotre reproche aceux-ci qu’ils vivoyent chaque jour , commeſr ç’avoitere un jour de tels
            ‘î‘ ſm" P” ”î““ſſ‘î’ 5 vos veſtemens ſont devenus tout ron  ſiicrifices. Vail‘rav.7. r-j. 81 17.1. Eſa. zz. 1;.  2+ Ou, tue'. &meumi. quoique
            a: fe doivent conter en                                    ſouscouleur dejultice.  a; En perſecutant l'innocent avec autant de violence que de
            tre les beneditlions de gez de ſignes:                     cruauté: Ce qui G: doit donc entendre de tels riches, quiérant armés del’autorite‘ publiz
            Dieu . Prov. 10.21.. Tou-           .                       ue , 6c établis en la Magiſtrature , en ſont l’inſtrument de leur iniquité.  26 C. qu’il
                                  7 Voſtre or 8c voſtro argent ‘ eſt
            tefois on en abuſe facile—                                 ouffle d'etre apprimé, ſans s’y oppoſer aucunement. Vais-en un exemple en Naboth
            ïëſimjujfi'cn‘ï‘à’äïfâf enroriille, 8c leur rouille 9 vous ſera  1 Rois 2.1.13. a cn S. Etiene , Act- 7- S9, 6o.  27 C.ſupportés avec patience & avec
              'Î
                                                    ...
                5C
                                  ~ '
                                     r
                                                                       longanimité , la violence Bt l'injuſtice que vous ſont les puiŒins & les riches du ſiecle.
            à du ml“- î‘ ”mm w en teſmoignage, 8c ‘r‘ mangeravoſtre     as Aillen laquelle il apparaitra pour le jugement. Car alors il fera vengeance de l’injuſti—
            un homme qui ſe ſent                                       cefaiteaux gens de bien, il punira leurs oppreſſeurs ſelon leurs merircs :Theſſ- 1. 5, 6. 6c
            arme' eſt plus promt fl? chair comme le feu. l’Vous ayez amaſ
                                                                       delivrera entierement les liens, Lucar. 28.  29 Ou, patientanr apm, c. l’atten—
                      i . ’“ ' ſe ”un treſor ‘3 pour les derniersjours.
            ”md" q“…          ,                             .   .      dant patiemment.  ;o C’eſt celle qui eſt neceſſaire a la terre apres les ſèmailles.
            un homme qui ſeſeut ri                                      ar Qpieſtneceſſaire avant la moiflon , pour groſſir le fruit , se pour en faciliter la matu—
            che 8c puiſſant eſt plus  4 Voici ï leſalaire'desouvriers "- qui  rite'. G. du matin (qu fiiir. Voi Deut. 11. r4.  ;z AIT. a l'exemple du laboureur, en'
            promt a l’iniquité &c à  ,     l                           vous reſignant Ta la volonté de Dieu: Et c’eſt pour cela que le mot donc s’inſereici parles In.
            !E diſſolucion :éftbylu ont morſſonne ‘5 vos champs (duquel  terptcrcs.  3; Les ſorrifiant par une ferme 81 une inébranlable confiance. que Dieu

                       t   - .         A                        .      cxccutera aſſure’ment en ſon propre temsles promeſſes qu’il a fairesa ſes fideles.
            hfſi’ïflïfläi’: n-,voy'ffït ils ont eſte fruſtrez par vous) 1‘ crie: &  34 AſiÎ pour le dernier jugement, comme ſus.  35 C. u’elle ne tardera pas long
                                                                 1
                                                          -
            f; pondu Voi Mm 7 les cris de ceuxquront morſſonne eſt     rems, pour vous delivrer desmains, de la violence ôt dela ſociete des mechans.
              int ére’ ſr heureux de r '
                                                  ‘
                                    ‘
                                                                        35 6.17.8; autres, negmiflïr point , ou , mfinäprrc’t Point, acc. c. ne donnés point d’occa'.‘
            1;. zz.  8c 19. 2;, :4.                                    ſion l’un à l'autre . par paroles ou par actions , de gemir 8c de ſoûpirer à Dieu . pourimplo
            Et ici ne s’entendent pas ſeulement les riches du commun , tant les avares que les prodigues ,  rer ſa vengeance 8c ſon ſecours. D’autres penſent, que l’Apôtre veutqu’onlcdonuc garde ,
            mais auſſi ceux qui ſont établis en autorité ublique , comme les Rois , les Princes , les Gou  ſous ombre de ce qu’il a dit de lacondamnation prochaine des mauvais riches. de ſe laiſſer'
            verneurs , les Magiſtrats , les Juges 51 l'em lables , qui abuſent de leur pouvait 8c de leur au  tranſporterà l’impatience . par imprecarion ou par ſouhait de vengeance contre quelqu’un.
            torité ‘al’oppreſiion des miſetables 61 des povres.  z ll décrit le jugement de Dieu ſur  37 Aſlïjeſus Chriſt , qui comme juſte juge de l'univers , punira tonte iniquité.
            les mauvais riches comme déja tout preſent, pour l'infaillibilite' de l’evenement.  3 Ou .  zx' C. eſt prêt à venir; comme celui qui étant arrive ‘ala porte, eſtprêtd’entrer dedans,
            [clip-ell” vous mandant. G. qui 'vi-mnt ſi” vom .~ ou, viendront ſur vous, tant en côte vie  ou qui eſtcomme ſur le ſeuil de la porte pour en ſortir. VoiMart. 2.4. ;3. & confere Gen.4.
            que principalement en celle qui eſt avenir. VoiLuc r6. zz. Et notés que ceci s’addreſſe me  j. 7. On pourrait auſſi prcſumcr que Sñjaques aurait ainſi parlé eu égard äccqu'autrefoie
            me aux riches, qui ſe nommant fideles montrent tout le contraire de leur profeſſion par  les juges & les Magiſtrats ſe tenoyent a la porte de leur ville , pour y exercer la judicaturc.  ï
            leur mauvaiſe vie.  4 C. celles que vous cuſliós dcu conſacrer au ſoulagement des po  39 G. dclafiufl'rancedumal, c. de la calamité 8e de l’oppreſſion.  4,0 jeſus Chriſt
            vres 5 mais vous ave's mieux aime laine: gâter vos biens amaſſes. que de les employer) u  propoſe le méme exemple pour la méme ſin Matt. 5. 1.2..  4: C. parla charge, par le
            ne honête liberalite'.  s C-vous ave's mieux aimé les laiſſer pourrir ches vous , que  commandement 8c par l’inſpiration du Seigneur. Vai aPi_er. 1.20, 21.  e Man. 5.
            de les diſtribuër aux povrcs.  6 Ail: deſquels vous deviés avoir revêtu ceux qui é—  1’. r 1.  f Job 1. ar, zz.  4:. Aſlll'ayant apptiſe ar l'Ecriture, & ainſi l'y ayant'
            royent nuds, Eſa. 58.7.  7 Afiï qu‘ vous euſſre's deu contacter àl’entretenement du  vcu'e'.  4.; C.l'heureufe iſſu'e’ 8c lc bon ſucces queje a obtenu du Seigneuren ſesaf
            prochain , comme ſus.  s Aſſ. en vos cabincrsôt en vos coffres . où vousles avesgar  fiictions apres les avoir patiemment endure’es.  44 F. que le Seigneur, ôte.
            des avere'ment , ſans en rien departir aux indigens.  9 C. ſèra contre vous , aſſ. au jour du  g Nomb. 14.. 1 s. Pfiuu. raz. 8.  4.5 Le G. polj/plagrbnoi, ou comme d’autresliſènt.
            jngement.Voi une &mblable façon de parler Matt.s.4. Et r o. 1 s . 8c z 3 . 3 1 .  to C. pour  poljeufplngebnoi , ſinifie celui qui n beaucoup d’ennui/1er, qui e]? beaucoup (7- bien en firentmil.
            vous convaincre de vôtre avarice & de vôtre juſte condamnation. Voi Matt. ro. 1 3. Marc 1 .  lu 5 8c par les entraiüei s’entend en l'Ecriture la commotion intcricure de l’ame‘ala miſe
            ÿ. 4.4..  1 t C. vous ſera une eſpece de feu qui fervitaà vous geſner.  b Mart. 6.  ricorde Bt àla compaſſion, qu’y excite un triſte objet & un mifcrablc ſpectacle.
            v. r 9. Rom. a. 5.  r z Aſſ. de la colere de Dieu qui tombera à l’impoutvcu ſur les avares  h Mart. 5. 34. z. Count. 1. 17, 18.  46 Ail: legerement, temerairement 5c à la vu—
            au dernier jour , pour ne les abandonner jamais: Et c’eſt ce treſor dont S. Paul parle Rom. a.  lc’e, Ou bien par déplaiſrr &t par douleur, comme ſouvent il arrive aux hommes en l'ad—
            ÿ. 5. on le peut auſſi entendre du treſor des biens temporels, àl’accumularionduqucl les  verlité , 8c principalement par les crcatures , cc qui eſt ablblument interdit. Voi Matt. 5.
            avares font uni uement ô: continuellement occupés. Voi Matt. 6.19.  1; G. aux  1?. 34.. ë( 1.3. 16, 1 8. Car d’ailleurs ileſt certain que le ſerment neceſſaire ë( legitime au nom
            demie” jou”, a . du monde. oude vôtre vie, c.juſques àla fin de vosjours, &étant ar  de Dieu , aurheur de la verite' 5L vengeur du parjure , n’eſt pas entierement deſendu , Heb. o'.
            rivés a vôtre blanche vieilleſſe, vous ne diſcontinués pas de theſauriſer avarement 8c inſa  ÿ. 16.  47 C. qu‘il ne faut jurer par aucune creature , comme quelques-uns ont
            tiablement , multipliant vos proviſions pour le voyage quand vous etes au bout du chemin.  coûtume , qui penſent mal à propos , qu’en ne melant point le nom de Dieu en leurs diſtants
            Voi Luc 12.. 19. Ou , contre leidemienjaun.  c Let/it. 19. 1 z. ’Deur. :4.14.  le en leurs ſermens, ils ne ſont pointcoupablcs de l'avoir profane ô: pris en vain ; ce'
             r4 Sous cére ſorte d’injuſtice on doit entendre les autres de méme nature.  que les Phariſiens enſeignoyent auſſi. Voi Maths. 34.8”.  48 Ail. qui ſe ſerait
             r 5 Ou, mitonne}: , voicmpagner.  16 AIII :‘r Dieu. qu’il en veiiille faire la ven  par d’autres creator-es, ou temeraircmentótſans unejuſte neceſſite. Car il ſaut ſaire des
            geance; & c’eſt l‘a un des pechés crians dont l’Ecriture parle. VoiGeneſ. 4. ro. Heb. la.  ſermens legitimcsï ce qui ſe fait aux grandes maiſons des vaſes precieux d’or-‘bt d'a!"
            y. 24.  r7 G. [mn voix , e. les plaintes qu'ontjette' vos onvriersôt vos mercenairesau gent, qu’on n'y met point à tous les jours, 8e qui ſe reſetvenr pour les folemniteï
           fier de vôtre injuſtice                                      extraordinaires.   .
                                                                                          F f 4.          ment :
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