Page 353 - La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament. Edition nouvelle, faite sur la version de Genêve, reveüe et corrigée, enrichie, outre les anciennes notes, de toutes celles de la Bible flamande, de la plus-part de celles de M. Diodati, & de beaucoup d'autres ; de plusieurs cartes curieuses, et de tables fort amples, pour le soulagement de ceux qui lisent l'Ecriture sainte. Le tout disposé en cet ordre, par les soins de Samuel Des Marets, docteur & premier professeur en theologie, en l'université provinciale de Groningue & d'Ommelande, & de Henry Des Marets son fils, ministre du S. Evangile, en l'eglise françoise de Delft
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              Chap. III.                  - E p I s T R E D E S. JA Q U E s.                                                   171 .
           ,
                                 -
               78 Voil'explication de fiée 72  parlesœuvres, quandelle 7°eut voire *°un monde d'iniquité: ainfi la zo c que comme le
              recifur le y.21. Et d'ici
              méme il paroît que  recueilli * les meffagers, & * les eut langue eft pofée entre nos membres, :
              n'ayant pû par ce feul
              bon œuvre étre juftifiée  misdehorsparun autre chemin? .   laquelle * foüille tout le corps, & ::
              &obtenir l'abfolution de  26 Car ainfi que le corps *fans * enflamme * tout le monde qui a produittoutefoie*
                     devant DM
              f    hés dcvant DMcu  -                --       -    -
              * * prendre m l'efprit eft mort, auffi** la foi qu1 eft    eftécrcé, & * eft enflammée *s de la :
                                                                         gehenne.
               roprement, aff quepar s4 far                                                                        1ances, lesbatteries, les
              ::*fanslesœuvreseftmorte.                                                                            meurtres,&c. C'eft une
              avoit faitparoîtreque fa                  -         -    -    7 Car *toute nature de beftes,      8c façon de parlerfigurée,
              foi étoit vraye & juftifiante; & que la foiparlaquelleclle avoit étéjuftifiée , étoit unefoi         pour finifier une grande
              operante&active, c.efficaceauxbonnesœuvres. VoiHeb.11.31. ou céteméme oeuvres'at d'oifeaux,&dereptiles,&depoiffons quantité, comme quidi
              tribueàfafoi, comme enétant procedce.  79 Aff. enpaix &feureté, fans les dece                        roit un Ocean, ou un
              ler, &en leurtémoignant toute afliftance & toutefaveur.  so G.lesarges, c.lesen  de mer, fe dompte, & *7 a eftédom abîme de maux: Et celui
              voyés par Jofué pour épier& reconnoitre le paisde Canaan.  s 1 Aff pourles mettre ptéeparlanature humaine.  là ne jugeoitpas malde
              hors duperil d'etrepris.VoiJof. chap. 2.  32 C.fans refpiration & fans mouvement»  -  3  -           la largue, quià l'égard
              quipuiffe nontrer que l'ameyeft, laquelleproduit au corps le mouvement & les opera  8 Mais * nul homme * ne peut ***
              tions de la vie; car l'efpritfe prend en cefensPfeau. 1o4.29. Efa.2.2.2.  83 C.cete                  abus , la prenoit  la
              feule connoiffancedesarticles delafoi, quinepaflepointaude-là del'affentimentgeneral& dompter lalangue, entantquec'eftun**
              theorique, &laprofeffion exterieure, deftituee par confequent de l'Efprit de regeneration»
              quifeuilapeutanimer&lavivifier, pours'appliquer J.Chiift&lesbenefices,&toutenfem  malqui nefepeut reprimer, &elleeft : .
              ble en produire les effetsen œuvres faintes.  s4 C. qui n'eft pointaccompagnéede *°pleinedevenin mortel.  :* : *
              bonnes œuvies,&cft deftituée de lavcrtu & del'efficace requifepour lesproduire.      -              chés quifouillent l'hom
                                                                            9 *Par elle nousbeniffons ** noftre***
                                                                         Dieu& Pere: &par ellenousmaudif*:,
                                                                         fons les hommes efaits à la femblance pour devoter &pourde
                                 1 L' Apôtre cenfre ceuxqui veulent cenfrer les autres en ma1tres, de Dieu        * , étant caufc de
                               coupablesfouventeux-memes d'affs grandesfaute. 2 Et enfeigne que  -  -               aucoup de maux& de
                               celui quipeut reprimer fa langue, pourra auffi biengeuverner lesautres
                               membres, 3 comme les chevaux avec un mords, 4 & les bateaux  1o D'une mefme boucheprocedela :*
                               avec un gouvernail. 5 Mais que la langue n'etant point reprimée ft benediction & la malcdiction. Mes : *
                               comme un feu, qui pour petit qu'ilfoir peut enflammer beaucoup de  -  -   -         ure. G. F. & autres, la
                               tou. 7 9a'it eft plus mal-aife de domterla languequ'unebéte fau freres, ** il ne faut pointque ces cho-rea d * *.
                               vage , c- qu'une langue qui n'eft pas reprimée caufebeaucoup de mal. fes aillent ainfi  ou, de notre naiffance s
                               9 Que c'eft une chof mal convenable de vouloirpar une mémelangue  ·  -              Ou, le cours de notre vie
                               tenir Dieu &- maudire fnprochain; 11 comme unememe fontaine  11 Unefontainejette-t'elle *d'un :arité rar
                               ne jettepoint le doux &- l'amer, &qu'unmeme arbre neportepoint des   »             ce quele G. porte trochcn
                              fuits d'une differente condition. 13 En faire il exhorte a ladebon mefme trou * s lcdoux& l'amer?  tesgenefos , & qu'ily a
                               manreté, &- à quitter envie & la contention, 15 reprefentant les        -         -  d  -  -    i n'a
                              propriete &- la nature de lafageffeterricne & de la celefie, 18 & les  12 Mes freres, un figuier peut-il :
                              fruitsquien vienent.
                                                                         *produire des*7olives, ouunevigne : ***n
                                                                          8      -    2      -            --       terprctes l'ont traduit ,
                                  M * M Es freres , ne foyezpoint *desfigues? * Ainfinullefontainene ***
               a .Matt.23. 8.                                                                                      nant l'original commefi
                                                                               -           9,      r
               1 Il ne cenfure point      * plufieurs maiftres: * fça    pcut jetter de l'eau falée & de l'eau ***
              par ce difcours ceux qui                                   douce.                                   cours cntier de la crea
              defirent la charge d'en  chant que *nous en recevrons * une             -         -                 tion , qui s'appelle aufli
              feigner & qui y afpirent                                      13 *°Qui eft-ce qui eft fage & en-*io** **
              1 Tim. 3. 1. mais ceux  plusgrande * condamnation.             d        -     5 f  ) *        41   .pronon s'y ajoûtant ,
                                                                         tenduparmivous?*qu'ilmontre *par***
              qui entreprenent comme  2 Car nous * chopponstous enplu
              grands maîtres , de ju                                     une bonne converfation 42 fes oêuvres plaires !'ont» on ne le

              ger, de reprendre & de  fieurschofes: *Siquelqu'un nechoppe                     -             -     peut mieux traduire que
              cenfuter tenmerairement                                    * en douceurde fapience.                 :
              les autres , s'imaginant  point * en parole, 7il eft hommepar          -             -            -  ue le cours dc notre vie
              d'étre plus fages , plus  fait &peut mefmes * tenir en bride  I4 g Mais fi vous avez * de l'envie * comme *
              capables & plusfaints:
              Et plufieurs de tels maî * toutle corps.                   amere, & del'irritation envos cœurs,:*
              tres fe rencontrent or                                     nevous *glorifiezpoint,& * nemen-ques:**:
              dinairement; legenie de - 3 Voila, *°nous mettons auxche          -                  -               jeunefle jufqu'à la vici1
                                                                         tCZ point 17 contre laverité.            leffe, * la naiffan
              la plupart les portant  vauxdesmords en leurs bouches, afin
              à c*
                oblerver &à reprendre  o *     --                      ,
              aifement lesdefautsd'au qu ils nous obeiffent  & menons tr 9a  15 hCar ce n'eftpointlàlafapience:
              trui, &à ne point fentir *  \
              ni reconnoitre les leurs. ** là  I 2 tout leur corps.      * qui defcend d'enhaut : mais elle *:
                                                                                                               , _  conftances;ce que le Paga
                                                                                    -
                                                                         eft * terriene, s°fenfuelle, & *dia-***
              voi Matt 7 * Lue*  4,Voila auffi les navires, encore
              y.37                                                       bolique           -           -          larouëde lafortune..
               b itt.7.1. Lac s. qu'ilsfoyentfigrands, &qu'ilsfoyent             -                                 24 C. excitée & attifée
              *tv. 37.           -                                   -
               2 Sur tout fi nous nous  agitez de rudesvents, fi eft-ce qu'ils  16 Car oùily a de l'envie & de : * s
                 7
              trouvons entachés des                   w    ,              25 Ou, dufeud'enfer, c.de la malice infernale defatan, qui eft l'efprit de médifance &
                               font menezpar toutçà &làavecun pe
              fautes que nous repre-        -          -                 de detraction, &qui a l'enferpour fon domicile &lelieu de festourmens. Voitouchant la
              nonsauxautres, ou que t1tgouvernail  felon que porte I 3 la VO
                                                                         gehenne, & l'origine de cemotMatt. 5.22.  26 C. toute efpcce outoute forte debêtes
              voyans une paille en  -       -   -                        fauvages, quelque feroces qu'elles foyent de leur nature.  27 C. s'apprivoifent &fe
                               lontédeccluiquigouverne.                  peuventteliementmaitrifer qu'elles ne font malàperfonne.  28 Quelque faint qu'il
              1eur œil nous ne fentions
              pointune poutredans le                                     foit, &quelquefoin&peine qu'ilyprene.  29 Affentelle forte, quejamaiselle ne
              nôtre.             5 *Ainfi la    - langue eft **un petit  faffe de mal, commeles mots fuivansl'expliquent. C'eftpourquoiil fautemployerd'autant
                                                                   -
               : Ainfi c c for i-membre , & elle *fe vante de gran       plusgrandediligenceàlareprimer, & prier d'autant plusardemment leSeigneturqu'il nous
              goureufe &fortgrande.           : 1 , 16     -             affiftedefagracepourempécherce mal.  3o Aff.quilui eftinfpirépar leferpentancien.
               4 G.& d'autres,juge  deschofes: voila * un petitfeu, com  Carla langue s'emportant contre fondevoir, femblecracher uninfane poifon, d'invectives,
              ment, c.punition &fup                                      d'injures, de medifances, de blafphémes , de difcours fales, &c. qui empoifonnent &
              plice; parce que le fup- bienallume-t'il 7degrandbois?  f  quiprecipitentà la mortcelui-là mémequilesprofere,(aulieu que levenin desferpensneleur
                                                      fl
                                      La l
              ment de condamnation.
                                                               ll
                                                          ?
              plice fuit apres le juge  G  1 8  2l  12lIlgue  2lUl111 ft  I  9 un  Cll )  nuitjamaisà eux-memes,) s'ilneprevientfajufte condamnationparunefalutaire repentance,
                                                     --
                                                                         Pf. 14o.4. Rom. 1.3o. 1 Corint. 6.1o.  3 1 G.en elle. L'Apôtre montremaintenant,
              voi 1 Cor.11.3 1. CétepunitioneftexpriméeMatt.7.2. & elleeftd'auttplusjute, que quele mauvaisufagede la langue eft une chofe monftrueufe, &fort mal affortie, lorsqu'on
              telles gens condamnant les autrespourdes chofes defquellesilsfonteux-mémescoupables,  s'enveutfervirtoutd'un temsàlouer &àbenirDieu, &àdiffamer& maudire leprochainfait
              prononcentparce moyen fentence condamnatoire contre eux.  5 Ou, trebuchons, &  à l'image de Dieu, &ainfi l'employeràdesactionscontraires & oppofées.  32 G. Dieu
              manquons, commefuschap.2. 1o. c. nouspechons , &commettonsfouvent ou lesmémes  c- Pere, c.ceDieu qui eft nôtre Pere, comme fuschap. 1.27. Et nos lnterpretes ont eurai
              fautes ou de plus grandesquecelles quenous reprenonsauxautres, Gal. 6. 1.  fon defuppléer lepronomnotre, quoiqu'il nefoitpas exprimé en l'original.  c Gen. 1.
               c Pf 34. 14. Jaq. 1.26..  6 G.enlaparole, c. en difcourant & en parlant.  v. 27.  33 C.il ne fautpasque ce mauvaisufagefufdit de la langue aitlavogue paimi
               7 C.il eftdouéd'unevrayefageffe&d'uneprudence exquife: Car que l'Apôtre nefedoive  nOllS.  34 Ainfi G.c. d'une mémeveine, ou d'une mémcfource.  35 Ou, de
              pas entendre de céte entiere perfectionquelaLoiexige, ilparoïtde ceque l'hommepeutpe  l'eau douce &-amere.  36 G.faire.  37 C. des figues& desolives,des fiiuits doux&
              cherinterieurement en fon cœur, par desaffectionsvicieufes, &exterieurementpar lesau  des amers tout enfemble.  38 C. des raifins &des figuesà lafois.  39 Voi lcy .
              tresmembresdefoncorpsende mauvaifesactions, encore qu'il reprime fa langue, & ne la preced.Pareillenent donc auffilalangue nedoitpointporter lefeu&l'eau,nis'employertout
              fouffre point s'échappermalàpropos. Etveuqu'il n'yaperfonnequireprimefa langue conn enfemble aubien&au mal,&àdesactionsoppofées,contrel'ordrequela nature mémegarde
              meildoitfous y. 8. tellement queceuxquifepourroyentpretendre innocensd'autrespechés  al1X 3ultreS CICatulICS.  4o C. s'il y a quelqu'un entre vousquiprefume d'étrefage&
              exterieurs, comme peut-étreces cenfeurs, nepcuvent nier niéviterceux de la langue, pen  bien-avifé, & quiveüillcpafferpourtel, qu'ilfaffe paroître fafageffe par,&c. Ainfil'Apô
              due en un lieufigliflantqu'elle s'échappeaifement, cela mémeeft unepreuvemanifeftede trepafle auxremedesquife doivent employer contre les temerairesprejugés de ceuxquifont
              l'imperfection de tous.  8 C. le contraindre de ne fepoint efforerhors lesbornes du  les maîtrescenfeurs, &lesabusde lalangue, qu'iladeduitsjufqu'ici.  f Ephef 5. s.
              devoir. C'eftune metaforetirée deschevaux,qu'on retientpar labridedansle droitchemin,  41 C.parfa conduite entreleshommes, tant enl'Eglife, qu'en laPolice, en l'œconomie,
              &qu'on empéchepar elled'enfortir. Tellement que celui quipeut contenirfalangue, ce qui  & en particulier avec chacun.  42 C. qu'il ne fe vante pas defafageffe ; mais qu'il
              cft leplusdifficile,pourra plusaif mentrefrener fes autres membres, comme il eft declare la montre effectivement parfes actions &par fa conduite, depofant cétehumeuraltiere&
              auy.fuiv.   9 C. lesactions & les mouvemensdetouslesautres membresducorps.  cenfurante, & reprimant foigneufement fa propre langue.  43 Ou, en debcnnairete de
                1 o G.nousjettons, c. comme nousbridons leschevaux,&c.  1 1 C. où nous voulons.  fpience; ainfiG.c enunefageffe, quifoitacconpagneededebonnaireté&dedouceur.
               12 Aff quelque fort ou puiflant qu'ilfoit. Semblablement la languedel'homme engou  g Rom. 1 3.1 3.  44 Ou, delajaloufie, conme Rom. 1o.2. Carc'eftlafource laplus
              vernetout le corps & touteslesactions, foitau bien foit au mal.  13 G. l'impetuof ordinaire despechés fufnommés. C'eft pourquoi l'Apôtre tâchede laboucher.
              sé. G.bormé, c. l'inclination & le mouvcnent defonefprit.  d Prov. 12. 18. c'- 1 5.  45 Affenvous attribuantfauffement letitrede bonsChrétiers, defages, de docteurs &
                      14 Afl.comme eftle mords en comparaifon du cheval, &legouvernailauprix cenfeurs des autres, Rom.2. 17,23.  46 Afi. par une telle fauffe jactance & vaine
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              de tout le navire.  15 C. alagloire& l'avantage defaire de grandescholes: Ou , s'éle  prcfcmtion.  47 Aff de l'Evangile , qui nous enfeigne conftamment que de telspe
              vegrandement: C'eftune comparaifontirée deschevaux, qui haufient lecol& quipiaffent,  chés ne s'accordent nullement avec la vocation Chrétiene. Ou contre la veritéde la chofe mé
               Ifeau. 12.4.  n 6 C. unbienpeu defeu, nefut cemémequ'une étincelle.  me, en ce qu'étant tels, vcus n'etes veritablenent ni fages, ni bien entendus, nibons
                17 Oufimplement, combien de bou alume-t-il ? G.hylen : mot quiengeneralfeprendpour  Chréticns.  h 1 Corint.2. 6,7.  48 C.duciel, & de la part du Pere des lumie
              toutcfortedematiere, maisprincipalement pour celle qui eft combuftible &fe brûle: De res, (fiuschap. 1. 17.) de quiprocede & d'eù fe doit recevoirlavraye&lafalutairefagefle.
              1àvent aufii que ce méme mothylefinifieune forêt; parce quelesforétsfourniflentla ma Voiaufii Jean 3.5.  49 C. mondaine,telle qu'ont les hommesde laterre &du monde. .
              tiere debeaucoupde chofes, & particulierement celle qui eft tequife pour l'entretenement  5o G. pfychike, c. animalc, comme 1 Corint.2.14. F. naturele, c.quiprocede de l'ame de
               du feu.  1s Aff quandellen'eftpasreprimée,&lorsqu'on enabufe.  1 9 C. en  l'homme tcile qu'elle eft de fauature, qui n'eftpasencoreregenerée, mais corrompue &
               core qu'elle foit un petit membre, neanmoins quand on enabufe elle allumefouventun dcttituée d'intelligence pour les chofesfpirituelles, & beaucoupplusgouvernée par lesfens
               grand feu de querelle, de fcdition, deguerre,&c. par lequel les Eglifes, lesvilles & les quepar ladroiteraifon.  s1 G.demoniaque, c.femblableacelledudiable,&tellcqu'it
               provinces, font comnereduites encendie,& foûmifesàuneextremedslolation.  l'infpire à fes efclaves-  i 1 Corint.3.3. Gal.5.2o.  -
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