Page 356 - La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament. Edition nouvelle, faite sur la version de Genêve, reveüe et corrigée, enrichie, outre les anciennes notes, de toutes celles de la Bible flamande, de la plus-part de celles de M. Diodati, & de beaucoup d'autres ; de plusieurs cartes curieuses, et de tables fort amples, pour le soulagement de ceux qui lisent l'Ecriture sainte. Le tout disposé en cet ordre, par les soins de Samuel Des Marets, docteur & premier professeur en theologie, en l'université provinciale de Groningue & d'Ommelande, & de Henry Des Marets son fils, ministre du S. Evangile, en l'eglise françoise de Delft
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E,Pi STÎR.E :D E S. ]\\(lIJIZS.
                       Chap» V.
                                                                                  chez , ils lui ſeront "- pardonnez. fl Aſſ—.F'ksëîêhffl'r
                        49 c. en ſorte que'mefit: mais 49 voſtrc Oi'u, ſort Oüi,
                                                                                                                            apres qu Il l’en aura tres
                      “’“î “P‘îmëë’ ”W" 8e voſtre Non , Non : afin que vous            16 “COnſeſſez vos fautes l’un 'en- i,…bicmmſhppué.
                       ment oc nettement la       _     _                  _        vers l’autre , 8c “î priez lun pour lau~ mid ”gd “NTM-1:: .
                                                                                                        '
                                                                                                                       ’
                                                                                                            ’
                                                                                                                             6
                                                                                                                               L’A Ôt
                       "“î'ë- Pïïl'”"7- ‘1‘”d 5° ne tombiez pornt en condamnation.
                       ilfaut affirmer, &par le      r          ’      .  s! r  ff   tre, afin que vous en ‘7 ſoyez guerrszlcs doivent‘ :evere- a.
                       F... quandil faut niet,  13 Y a-t ll quelqu un qur  ou re            .           .          .        confeſſe: leurs pcclie's 3
                             ~ "t r aucunier- entre vous? qu’ilprie..Y a-t 1l quelqu un car la priere ‘ï du jUſtC ‘9 faire avec leurs nazi…, pour zi.
                            ſi’JËÏ Îles diſcours  _    -   -       ,-        ,
                                                                                  vehemence eſt degrande efficace.            “m“ 1°WWW***
                       °‘d'.‘”?“°’* ë‘ f“ ‘°“' d’entre vous qu1 fort “en repos d e—                                       . ſolution, comme on l'o
                       verianon partira 1ere..  _  p  i  ’,  l                       17 1Elie eſtoit un homme ſujet à Pret-Fd mal à propos:
                        s°_,C- ch vol-ls nc",- fprit.  qu ilp .t mo ie.
                                                                                                          .            .    Car JlPJKlC cxprellement
                                                     _
                                    um—
                         i'
                           S
                                 a
                       ÏÀL'ÃiieŸÏÈiimcmäiie,  14. Y a-t-il quelqu’un d’entre vous de ſemblables 7° affections que nous, d'uneconfeſhon mutuel—
                                                                                  8c neantmoins il 7‘ 'requit en priant 1° ë“mſiPfflW’ 5“!“
                                            _
                                                      r
                                        3
                       naceccmi quiaurontptis‘ malade‘. qu ll appelle  5 4  les Ancrens                                     les fideles s'entredoivcnt
                       8c de la( nelle Dieu me-
                                                  9
                                                                                  qu rl ne plut pomt, &ilne plut pomt …Zem du cr… Et ä
                                                                                     s'
                                                                                                                          ~ Ier un: lux ”r er, ſ10
                                                                                                             "
                                                                                                                        '
                                                                                              A
                                                                                                   '
                                                                                                           '
                       ſ0" Nom en \Fini œ de l’Egliſe , &c qu ils 55 prient 5 pour
                         ~ ſ f't au inter re—  .    .       .        ,  .
                       ÊTÀ-ÂÊÎH , quoi Inc lui, 1‘ &c qu’ils ‘7 l’orgnent d hurle 5‘ au  77' ſur  la.  terre  par  \1'018  ans  8C  11X entend par les perla: qui
                                                                                      .                                     ſe dorvent conſeiiet , ceux
                       non pas formellement,
                       quand on jure par_ les Nom du &ClgnCUlffi          _         mOlS-                                     que l’un des fideles peu:
                       creatures: En quor ſe  1’- Et  59 la priere  de  ſ01 Go flu_   18 mEtderecheſil requit cnpriant, =V°ü<°mmiswmrcl’au
                                                                                            .                               tre, en violant la chari
                       commet un double cri-                       ‘ _
                       me, &c d'idoiamc onde vera le malade, 8c ë‘ le Seigneur ‘² le & 7ï le crel donna de la pluye , 8c la re' a: la paix …œ les‘
                         : ~ l‘ 're  ndeferant  _      ,ñ          -                          .          -                  rochains: l‘Apotre vou
                       È‘ÎÏcſ'ſi'Ïàœ’Îcqu-i n-zp. relevera. 8c _s il a commis 63 des pe— terre produrſit ſon ſrurct.  ,     i… que celui qui en
                                                                                     19 Freres , n ſi quelqu’un d’entre Ëcäää’lâſäâfigmgffi
                       partienlg qu’au CrleateuZD     -
                            c ment il icire t
                       Ïrrliecrair: , quitournerenjoursal'oſiènſe du nom de Dieu i Exod. 7.0.7. Vor _ touchant ce ,  vous ſe fourvoye 7+ de la verité, 8c que ſatisfaire ai ſon_ _frere a:
                        te façon depa-.ler Matt. 2.;- 14. Luc :3.40.,R,om. 2.. 3. (x r z. a. r Cormt. r r.a.9. jaq. ;.  ueklujun 7’  radrcſſe,  pour le recancrlrer avec
                        ÿ. r. Unull-cs liſe…, nfl” que Wu: ne tomme: point. en hypocriſie ,  mettant les mots G. m           (lui , comme jeîirs Chriſt
                        hypokvifm . en la place de ces deux bjj-n !Tiſſu , qui imifient [om condamnation: Eten ce ſens ce  '  ' -  «  '  '  _ l’ordonne Matt. 5. zz.
                                                                                     20 Il dort figavou que celui qui au Ce qui é…" mon“
                        ſcroitpourdire, que tels ſermens reineraires, ou faits par lescreatures, precedent diiypo
                        “me, ou y menent les hommes, comme il parait des Phariſiens Matt. :.3— 19.  _  . 1 ra radreſſe un pecheur,dece qu 11 S eſtort necefiaite. rca Pina-pa.
                         s! Aſſ. quelqu: mal, comme lc porte le mot G. [ebp-rim.”  ~  5} Ou, qi” dir _a                     lement en la maladie,
                        cœurjuvmx.  i Eplufî s. [9. L'a/off: 3. rs.  s; AſII dtndpſpoſrtton 8: d'infirmi  fourvoyé, 7‘ ſauvera 77 une ame 7‘ de & 1.… qu’on ſe prepare
                        té corporelle.  H. C. les Pafieurs & les conducteurs de lEgliie , ou ceux dentreux  mort 3  8* ' o 79 Couvrlraune mulcltudc quelqu'un eſt tom ' en
                                                                                                         -
                                                                                                                      ‘
                                                                                                                            ?i la mort. Olttre ne ſi
                        qui avoyent obtenu de Dieu le don de gueriſon miraculeuſe , comme en ces tems-là la pluſ
                        part des Paſleurs de l'Egliſe a des Mmiſires de l'Evangile cn croyent’ordm'arreinent benefi  ²° de pechez.  quelque norable peche' .
                        ciés. Voi Marers. rs. L‘c r Corint. ra. 9.  _U Certes Elizee pria a loccaſiqn du fils                qui lui peſe particulie
                        de la vcuve z Rois. 4. z 3. j. Chriſt au ſujet du'LazareJt—an r r. 4r. S. Paul a cauſed Lutyche,  rement fur la conſcience , ſans qu'il puiſſe de foi-même y trouver ſon entiere conſola
                        Act. ao. to. Mais ces pri-:res ne ſe ſaiſoyent peint tant peur eux, que touchant eux: au lieu 1 tion . il peut bien s'en découvrir, ſoit à quelque Parleur dc l’Egiſe, \bit à quelque ami
                        que celles qui ſont ici preſcrites ſe doivent faire non'lculement touchant les malades 8c a leur  confident , pot-u y étre conſeille' 8e conſole par la Parole de Dieu, 3€ pour obtenir l'ad
                        occaſion , mais auſſi peureux , à ce que Dieu leur veuille pardonner leurs peches ,\ 8c leur ren  jonction de ſes prieres, pour en demander a Dieu le pardon avec lui . comme les paro—
                        dre leur premiere ſauté.  56 Ou , Infini. Et ainſi ce terme aurort egard ala cereruo  les ſuivantes le marquent aſi'es.  66 AſlI pour obtenir la rcmiliion des peche‘s que
                        nie de ſairela piiere en tenant les mains ſurla tete du malade. ..Marc r6. riz.~  '  l vous vous ſere's entteconſeflès, &auſſi lagueriſon corporelle de celui qui eſt malade, dont
                         k .Mim 6. rz-  57 Alſ- {clan la pratrique des diſciples , qu'tvavopent reçu de J. Chrrfi ‘ il eſt parle’ au ipreced.  67 AilÏ de corps 8e d’ame.  68 C. d'un vrai fidele.
                        le don de guerir miraculeuſement les malades ,' a quoy.s’eniployorr i onction Marc 6. r 3. non  69 G. Et F. l.: pri”: efficace du jul-‘t mr beaucmp: Or ef‘. elle efficace quand elle eſt zelee .,
                        pas par forme de medicament, ni que-cete huilecomint quelque vertu ſecrete pourla ;guerr— l ou vehernente, ſincere 6e perſcvcrante.  l r Ruiz r7. r. Lm: 4. 25.  7° Le c,

                        Ibn des malades , mais par forme de [rime 8( de ſymbole'cxtraordrnatre du miracle qui s y fai  bam-”path” , peut ſlnlfiï’ ou ſuper a de ſemblables paflions 6c affections naturelles , ou ex.
                        loirparleurminiflcre 8c en confirmation de leur doctrine; Comme nous voyons quejeius  poſe ‘a de pareilles ſouffrances 8e memes afflittions. Voi Act. r4. t s. Et ceci ſe remarque
                        Chriſt 8c ſes Apôtres en la guerilon miraculeuſe des malades, ont quelqueforsemploye du  par l’Apôtre, afin qu'on ne creût pas que le Prophete en conſequence de ſon zeleôtde ſa
                        crachat 8e de la boue' , quelquefois leur attouclrcrrtepp, llnlpOltthh de leurs mains, leur  grande giclé , eût obtenu par ſes merites l’enucement de ſes pneus; veu qu'ilavoit auſſl
                        ombre . leurs linges, &c. Or veu que ce don de_ guerilon a celle depuis pluſieurs ſiecles en  ſon foi le ôt n’avoir e're' errance’ que dela pure grace du Seigneur.  7 r Ou , ſupplid "ar
                        l’Egliſe, &que ce'te continuation de miracles neſt plus neceſlane , depursl entrer affermir  uneprie-re. C'eſt un Hebraïiine , pour témoigner par ce redoublement, qu’il pria avec ardeur
                        &ment-R la pleine propagation de l'Evangile , c'eſt une choſe ſuperflu'e' 5c ridicule apres que ~ ô: ſort inſtamment; Auſſi celui  uiprie froidement &lichemcnt , témoigne parlà ne von—
                               'fit—e ’a lus de lieu , de vouloir encore ſe ſervir du ſigne exterieur de l'onâion ſur  loir ase’rre exaucé.  7:. C. ur le pais des lſraëlitesz eu la ſechereſſe ne fut point uni—
                        leasciiroalîdieîl, coliurrpie d'un ſacrement ordinaire de l’Egliſe , &delai attribué! de plus ſuper
                                                                                   ver ellepattoute la terre.  m r Ran 18.45.  7; D‘où paraît que la priere eſt
                        ſhtieuſi-.ment la vertu d’effacer les pecliés 8c d'avoir un grand 8c‘ un ſaint uſage pour le ſalut  commela clef du ciel , qui l’ouvre a: qui le ferme.  n Matt. t s. r s.  74, c. de
                        des ames. Er certes de l'onâion dont S.Jaques parle en ce lien ,\ a ce pretendu ſacrement de  la doctrine dc l’Evangile, a s'en détournant , ſoit en ſes ſentimens pour ſuivre l'erreur a
                        l’extrême onction , la diſtance eſt auſſi grande que de la guerrſon a la mort : ,Car celle-la s em  ſoit en ſa converſation &t en ſes mœurs pour s’égarer aux vices.  l  75 FJ: convenir:
                        ployait pour la convaleſcence miraculeuſe du- patient ; _mais celle—cr ne s appliqueque lors  D’autres , le ramene au droit chemin , all: par ſes bonnes infimctions etr la doctrine . ou par
                         ue le malade eſt delèſperé 8e qu’on n’y attend plus tien 5 8c fi on clperort humainement  ſes preſſantes exhortations a la repentance &t d'amendement; car ce ſont lesmoyens deſ
                        qu’il dcr"rt puent, on ne le luiapplitpieron pas.  _ 58  en rnvoquantlenom du Sei  quels Dieu ſe ſert pour la converſion des peeheurs: Et a ces moyens s’artribuë la conver
                        gneur , .comme étantl’auteur tout-puiſſant de cete guenſon miraculeuſe.  _  59 Aſſ. tant  ſion me'rne ; qui eſt ainſi l’oeuvre propre dc Dieu, parce qu’ils’euſert avec efficace pour
                        des Anciens que du malade preſenter: :1 Dieu par une vtayeôt une Vive ſor.  _  _60 C. le  cela.  76 Aſſ comme l’inſtrument de la grace Bt de laſaveur de Dieu enversoepovrc
                          crin k le delivrera de ſa maladie . moyennant la grace du Seigneur: Et ainſi le prend le  égaré.  77 All'. celle du pecheur égaré, lucie i’. az.  7s All: de la mort ſpiri
                        mot de l'original Matt. 9.2.1, zz. 8c ailleurs..  6r Çomnic etant le ſouvprain Medecm  tuelle & eternelle.  o "Prou- ro. ra. r Pim4. s.  79 C. qu'il ſera queDieu.
                        a; le principal auteur de ce'te miraculeuſe gueriſon. ce qurcſt expreſſement moule afin qu’on  couvrira les peche's deeelui qui s’e'toite’garé, 8c qu’ilnelesluiimputerapas; 8c me'me qu’ils
                         ne penlſiât pas que l’lflrile on les mots dela priere-continllelnt. une telle vertu.  _ 62 Aſſ. de  s’oublietont parmi les hommes , Bt que ceux qui en amyent été offeniës les lui pardonneront :
                         ſa maladie , changeant ſon lit d’infirmite enlun lrt de ſante.  63 Aſſ. pour le chatiment deſ—  Mais en un autre ſens la charité eſt dite couvrir une multitude de poches , quand elle diſſi—
                         ucls Dieu l'ait viſité particulierement fle_ cete maladie , comme Jean. 5. r4. r Connu 1.30.  mule &t qu’elle cache les fautes , les l'oibleflës Gt lesinflrmités du prochain.  80 MI de
                         Car lcjídont l’Apêuc r: ſert , ſe doit plutot prendre pour une affirmation que pour un doute.  celui qui s'étoir égaré.
                                                           Fin de l'Epîtrc Catholique de l’Apôtre s. Faq-m.
                                                                                                                        ſ li
                                                                                                                        "lilili-'


                                                                                                                      EPIs
                                                                                                                                                    Pis-*bna‘1.—...M—ñ,.i…







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