Page 361 - La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament. Edition nouvelle, faite sur la version de Genêve, reveüe et corrigée, enrichie, outre les anciennes notes, de toutes celles de la Bible flamande, de la plus-part de celles de M. Diodati, & de beaucoup d'autres ; de plusieurs cartes curieuses, et de tables fort amples, pour le soulagement de ceux qui lisent l'Ecriture sainte. Le tout disposé en cet ordre, par les soins de Samuel Des Marets, docteur & premier professeur en theologie, en l'université provinciale de Groningue & d'Ommelande, & de Henry Des Marets son fils, ministre du S. Evangile, en l'eglise françoise de Delft
P. 361

Chap. l II.                I.   EPISTRE                  DE'S.P1ERRE.'                                              '

                             '2 Ayans veu voſ’cre chaſtc conver 2+clics appellcz à cela, 8afin que vous ~=+ C-äſouffiirt-aríeín
          1 e. amrcſpea. m0- ſation , quicſt 3 avec crainte.          ²5 obteniez l’hcritagc de bencdictiou.   mentle: injures lx les af'
                                                                                                              flic“tions . or a \ous ab
           di . l  l ’5c une                                 .    .
          Élu: ùÎËÏÀÀÎÏie pour  bDeſquelles *le parement ne ſort        Io hcar :5 que celui ;7       venta; tiroir de toute thgcan
          1° Mi“ ‘1° W“ “de point celui de dehors , quiconſiſte en en          '          -    .      .        ce’particuli-:tc . ô( à ne
                                                                     mer ſa V16’ u 8( vou-f“ Jours blCfl-hcu- Point rendremal peur
          leurs maris.                                               reux, garde ſa langue de mal , 3c ſes [ua  l; l'ans que pou”…
          b',un...”nxez.a.tortillement de cheveux, ou en pa
                                                                     l                                        ceci interdiſc tout-.- legi
            0u,l'ornnmnt,c.que   z      .                      ’  _
                                                                              ’,
                                                                                                              time defenſe de loi-im:
                                                                      .
                                                                                                       '
          ;ſon u leur principal LE…? d Ol‘, ou en accouſtrenient d ha  cvres qu elles ne prononcent pOint de me, de ſes…, a de
          ornement.  Car S. Paul  its:                               fraude:                                    reputation.  D'autres
          inérïoênioiînpaux ſcm-  4— Mnls           _         ,         r1 ‘Œ’rl ſe deſtournc du mal , 8e ſuivantes; commerſil'A
                                    . 5 l’homme quicſt cache, aſí
                    ermetêc
                                                                                                              joignent ceci aux
                                                                                                                          atoles
                                                                                 .
                                                                           .
                               -     ~                         ,.
             Ch etienes de ſepï- Ævolr Cçlul du" cœur,
          :ISIN:  'bêtement  Lori.                . [anſi/‘lc  6 Cn l 1—n
                                                                     qu’il faire le bien : .qu’il cherche la paix , ËËËZÎ ÎÎΑPŸËËIŸ’CÏË‘Ë‘ÎË:
          M’te ôt convenablealeur Corrupuon d un eſprit doux 8C Palſi_  &qu’illzipourchaſic.                  “wc rax 1.2 confidffl
          condition: .Mais S.Picr-  .  ſt 7 d     I  d    _  d           ,  C    :9                .           rien de nôtre vocation .
          xe en condamne ici pte-  _C z  qu. C  C gran  prix  evant     12    ar  les yeux du Seigneur-fin; delaquelle cegrandDieu
          mierement les excesôr le  cu             l
                                                                                                                            ue
                                                                                             ~
                                                                                                   ~
                                                                                                              nous
                                                                                                         v
                                                                            '
                                                                          <
                                                                                                                  a hcnorcs,
                                                                     ſur les juſtes, 8c ſes oreilles/ont amarres …nfl-w… Pom“…
          trop grand ſoin .‘ à quot  '  _      ç        ,  u      q
          œ ſe“ ”dinmfœffl     5 Car ainſi auſli autreſ'OiS ſe pa— à leurs prieres: mais 3° la face-du Sci- ‘W “5 i‘m" P“ “U.“
          nreſt que tmp porte;    .l 1  ſ .   f             _  ſ
                                                                           _  l .         _                   peches, ot dela bencdi—
          puis l'orgueil lôe iſa vant; \oyent  CS :untes emmes 3 qu1 C PC  gneur cſ. ſur ceux qui font les maux. '  (tion duquel nous ſom
          u’:  ui ſi: mée  ouven        ~              .     \          13 Et al qui cit-ce qui vous fera du :5222?“ ‘o‘Ïſſqſicſiſindi'
          w511i les …i'm à ks royent en Dieu , eſianc fiqettesaleurs
           meinens permis , com-  ro ſes mans:                       mal, fivous enſuivezle bien?              488M®=$~3+ ï 7""—
          ?ne on dit que leeheval P  p                 n  _
          d’Alexandre r.- uarroir  6 ° Comme Sara obeiſſOic à A         14. kMeſmcs encore que vous endu- 25 c.       & du…,
                                                           .
           ' ËÏÏÊdÛËËOÏL nion; bl‘ílham , l’appellant ſon Seigneur :  .      )                  -  -          [initie/14 mediction. k
                    agr ren
                                                                     riez quelque choſe pour jUfiElCC, vous «ne... m. …9…1
          tremble' ‘tu-"d“ëwſt de laquelle 9 vous 'cſtcs 1° filles en eſtcs bien-heureux : 1 3²n1ais ne etai-1° 9"°“’",‘°"ï- c0!“
          richement  euharnaché',  _  _                                 .    .                _     ,         me il paroi! du paflage
          que lors qu’il ſc ſcmnn bien faiſant', quand  meſme vous gnez pomt H pour la crainte d eux, 8: içi insane?    ,
          “Ïct'a l'homme inte- ‘î ne craignez aucun N eſpouvantc— n’m ſoyez point troublez :                   h P"…” à" 7""
                                                                                                              'v.:6.       r
          rieur , qui ſe renouvelle ment.                               15 m Mais 3+ ſanctifiez le Seigneur dja—fl: ?fifi Ÿſjz‘f
          de 'our en jour ‘a l’image v   .
          ‘eſ’iffl 1 Cm- 41- 'gc-1;."  Vous maris d ſemblablement ‘3 corn  en vos coeurs , " 8c ſoyez toûjours preſts !F ?Appt-c aſſùivi à" lc
           ’     ' ~  l-  e-    .           .                    .   ’5 à reſpondre avec douceur 3‘ & reve- ËÏÎËÏ Juiväſiïzſime il*:
          LÏÎÏÎÏEÈÏÏËÃOH de portez .vous diſcretement_ avec el
          "gëië‘âl‘îîàoîâ‘Ë-ZÏLÏÏ les. comme avec ²+ un vaiſſeau plus rence z à chacun 37 qui vous deman— LË‘ÃËZËËIŸZŸËËÈQËËZ
                                            .
                                                   ‘.
                                                      .
                         ~
                               '
                                        ‘
           u
          ‘irenentàtoutl'c’rat, ô: fra [lc ,  ,5 “7/0".  femlnln  H.  leur
          P                            ,                 ,           de raiſon 3’ de l’eſperance qui :ſl en forme d'intarosa‘iôn -
          lettres les Vertus 8c les                                                                           S. Pierre le  repreſente
          qualités bien aſlbities de portant  du reſpect ,  comme ceuxl .  VOUS:                              hifioriquement 6; par
          ŸaËËdiſſŸgÃËËÏL‘ËHÏË qu1 CÃÊS allffi “î enſemble heritiers      16 39 Ayans une bonne conſcience, ſi‘ïäïë "ë …Pk “m"
                ’
          n’apparoit pas aux ſens de la  grace de Vie : afin que vos °afin que ceux qui *° blaſinent voûte 17 H- à”? "h-'vm
             ~
                ,tx n\Foi Pſ. 45. PÏICÏCS ne foyent
                                                  ,
          ÏIÏËËÏÉÎC...  ’  connue  .  ,        pornt l7  _ 1nterſom_                                          qui veut La me (7 quis”
                                                                     bonne converſation ‘t‘ enChriſt,ſoyeut me, ou deſire, d. 1……
           Y. 14,. r Pier. 5. 5.  ~~  K                                                 ~                     1/'  .7
           6 C. duquel homme 'Pues-   .                         ’    confus, en ce u’ils detractent de vous ï", pc_ F_ z( dz…“
          interieur les proprietes  8  l 3 Et finalementeſoyez tous r9 d un comme de mal— auteurs.             ë* "““î'‘î‘"’1~°“”- c' *n°
               t s ontrarres aux
           ſ diluitlîilcecs qui paraiſſent conſentement 3  8€ 2° adonnez à une    ,          ,        4    b  ner une vre heureuſe 8c
                                                                        17 Car 11 vaut mieux que vous contente-dCarbemorc que
           au luxe 8c en l’exceſſi-  -     ñ                , .              .  ñ    .     .         -        1        '  ſ
           ve curioſité des femmes nlumene Compamon 3 VOUS CHU' aimant +2 ſouffriez en bien-faiſant , 4s ii telle cfl: ſËÎËÎſi‘Î affligé“?  :ZE
           mon-dames, dons lcpre- fraternellement ,  u miſericordieux , la volonté de Dieu , qU’en mal-Faiſant. “m“‘l’w‘m WW"
           mier eſt la laſervere 8c                                                             _              une bonne conſcience 6c
           l’impudicite', auquells’qp- ‘7' gracieux.                    18 PCar auſſi 44* Chriſt aſouffertu— acariens: t°ûi°hun unſc
            ſèl’ineorru tion; e c-  f  . ._      ., l,                     .                       . .           nc
           EZ., en Peigne“, un_ '9 Ne rendant pOinc mal pour-mal, ne ſois pour les pechez , lut juſte pour zſſfëdeiçnïïmÈÈ-*dï
           “î““œ *WWË‘ïðPP® ni outrage pour outrage: mais au con— les injuſtes : afin qu’il nous ’ï‘ ame— P°““Γ°“îîſ“°’°“ffl~'“‘
           ſel'eſprit dmx c:- parfait.  . _  u  _             n            \    ,                          _   méme en leurs affirmons,
            7 c. ngtc-'Àblc a bren tiaire  beniflànt : ſgachant que vous naſt a Dieu , ayant eſté 4‘ mortifié Rom- s- z- iaq- -ñ z— &c
            B. , e.                                                                                            i Pſ. ;7.27. EFI-r. i6.
            s MT. qui finit louées                                             4      -                         z Jean v. i t..  k
           au vieux Teſhmeut a cauſe de leurpieté, dc'lcur figeflë, &dc leur modeſtie ô: humilité,  :9 C- que le Seigneur les honore de &ſaveurôrde ſes ſoins.  30 C. lacolere, ,l’aver—
           comme Rebecca, Anne mere de Samuel , Abigail, Eſiher 8c ſemblables.  c Gm. is.  ſion ôt l’indignation du Seigneur: Ceſont descomparaiſonsriréesdel’hommeôc appliquées
           1/. ii..  9 C. vous ſerrés eflectivenient paraitre que vous étes telles . comme Jean 1 5.  a Dieu: car les yeux 2k les benins regards ſont en l'homme les marques de ſon affection ,
           9. s.   io G. :nf-:m, aſll ſelon l'Eſprit , comme Abraham efi le Pere de tous les  &c il ſemble comme couver de ſes yeux , ainſi qu'on dir que l’autruche couve ſes œufs,
           eroyans, Rom.4. r6.  rr D’autres, flimcmindrcumun cfïra]. G. Onermigmm au.  ceux qu’il aime &t dont il prend ſoin: Et d’ailleurs ſon viſage eſt comme la montre de l’hor7
           nm: frayeur. F. à' ne crm'gneſir pour aucun , ou , avec aucun t'pouvnnterhtnr.  [z Le C.
                                                                      loge deſcn cotur , qui en marque diverſenient ou l‘affection ou l'avetſion.  3x C. ou
           procfi: , finific une frayeur ſqudaine 8e impreveu'e' , comme un oiſeau ou quelque animal  que perſonne ne vous voudra faire du mal , quand vous vous appliquerés uniquement au
           s'cffraye 6e s’etſarouche tout a coup en oyant ou voyant quelquechoſe qui luiparoîtdange  bic" r ou que fi quelqu'un nonobſiantcela vous offenſeôc vousoutrage , ceci ne pourra pas
           reuſe ô: nuiſible. Et l'Apôtre declare aux femmes Cliterienes , qu’elles ſeront au ſervice de  nuirea vôtre ſelicite’, veu qu'en cecas vous ſouffrires pourjuſhce; &que cemalqu'on vous
           leurs maris, ‘a l'abri de telles frayeurs, anſquelles leur ſexe par n ſoibleſſe naturelle efi  fera , ceſſera d'e'tre mal à votre égard , Le ſera uneépreuvcêt un exercice de diſcipline , qui
           plus expoſe , cn s’appliquant à bien faire  à retenir une bonne conſcience devant Dieu ,  tourneraàvótre bien , a vôtre honneur &‘avôtrelàlut.  le Matt. 5. io. i Pier. z. zo.
           & que par ce moyen elles s’aſſurero’nt d’etre divinement preiervées de toutes les fâche  (2'4- r4.  l .Efà. I. n. Jerem. r. s.  32. F. ó- ne craignez peint. D’autres, onu
           ries &e 'de tous les dangers , qu’elles 'pourroycnt redouter dela part de leurs maris infideles.  craigne’i point.  3; C. ne enligne: point leur crainte , c. ou pour la crainte qu’ils vous
            d Ephefl 5. 7.5. Col. 3. 19.  r 3 G.finorl'\ounterkz_1m grief-‘n , e. leur cohabitans , &fde  voudro'yent donner , ou d’une crainte ôt d’une perturbation ſemblable 'a la leur , deſlitue’e de
           menrans en méme maiſon 1 outenans ménage enſemble , en _un mot vivons avec elles œco  ſoi & de conſeil, parce qu’ils ont une mamaiſe conſcience, comme il ſe voit Ela. lt. ta.
           nomiquement . avec diſcretion , ou , ſelon ennui/lima: uſZ-.ns de l'autorité 8: puiſſance ma—  d’où l’Apôtre S. Pierre a rite' ces paroles pour les appliqueràſon but.  m Job i. ar‘.
           ritale modere’uicnt ô: prudemment.  r4. ll y en aqui joignent autrement les mots,  Eſä. 8. r z.  ~ 34. cloués-le &t le gloriſie’s par une vraye confiance de cœur en ſa grace . en
           &mduifem, portamhonncurau Wiſlêaufcminin, comme au plus faible: Ainſi F. &d’autres;  ſa puiſſance & en ſes promeſſes , deſeiide's uniquement de lui, ôcne vous allures que ſur
           mais le ſens revient preſque a un: Et ce mot de ring/"mu eſi ici employedel’Apôtre par He  lui, comme Job 33.4. Ela. 8. r ;— Rom-1. zo. Car trous rendons àDieu l'honneur qui lui
           braïſme , ſelon lequel, tout outil, tout ulienſilc 8e tout organe dont o‘n ſe ſert , ſoit re’el ,  efl deu . quand nous eclebrons convenablement c1 grace , ſa ſageſſe , ſa fidelité , &ſi toute.
           ſoitperſonnel , ſe nomme un wifi-i”: titre qui ſe donne iciitla femme , parce qtie Dieul’a  puiſſance , les prenons pour appuy de nôtre ſoi , &_ les reconnoiſlons en ſcsauvres.  .
           creee pour l’uſage ô( pour le ſervice de l’homme . 8e afin qu’elle lui ſoit une aide ſem.  n Fſa”. [19.46. «NL-us.  35 C. a ſaire une publique &une franche œnſeſſron
           blable à lui , Geneſ. a. r s. Voi touchant ce mot 1 Theſſ. 4.. 4. a’l‘iinot. 2. zo.  de vôtre ſoi 6e de vôtre cſpcrancc , &ila dcſendreôt maintenir parla Parole deDicu. ſe.
            r5 Pour aviſer prudemment ‘a ne les pas offenſer, mépriſetoutebuterä muſe deleursin  lon la meſure du don de \à grace que vous ave's reçu , ſans jamais diſſimuler ni diſſcier par une
           firmirés naturelles: Le mari ne doitpas tenir ſa femme ni pour ſuperieure 6e pour dame,  lâchetimidite.  36 G. (mime, c. &avecle reſpect deu aux choſes ſaintes, &avec une
           ni pour inſerieure & pour ſervante , puis qu’cllc n'a pas e’re’ tirée ni de là tête , ni de ſes  cireonſpecte &r prudente ſolicitudc , que rien ne vous échapp; , qui ſeroit prcjudi'ciable à l'E
            ieds; mais pourcollaterale, aſſociée ô: jointe avec lui (Et apres lui ſur le relie de la mai.  gliſe de Dieu Be ‘ala doctrine de l’Evangile. Vois-enunexemple en). Chriſt , devant le juge
           ſon; étant porte' d’une honnête amour, d’une douce complaiſance ô: d'une tendreſſe afñ  inique , jean rs. r9, :0.  37 C. qui vous en interroge parautorité publique , ou qui
           ſectueuſc envers elle, 8: pour elle, comme le mot de reſpect ou d’honneur ſemble auſſi  a pour but d’étre inſhuit par vous, ou lots qu’ileû beſoin de deſcndrela_vciire‘: Car au
           le demander Matt. rs. 4. rTimor. 5. r7. & ſelon que l'amitié conjugale le requiert, & la  trement il ne ſaut pas que le Chrétien ſe preſente indiſlcreniment z chaque particulier pour
           recannoifiàncedu ſoin qu’elleprend pour la maiſon. Voi ?ſcan-H. io, &c- l’rov. zi. 27, zs.  luideclarer ce qu'il penſe. 8e j.Cliriſi nous deſctid de donner leschoſcs ſaintesaux chiens
           Epheſï 5. 7.5, &c—  r6 Aſſ. de la vie erernelle. Wclquesexemplaires portent, com  &dcietrer nos perles devant les pourceaux , .de peur qu'ils les foulent à leurs pieds & que
           mullerſzujſi e'mm lierítineravec WM: Mais le ſens revient a un.  r7 Aſl- par des con  ſe retournant ils nous déchirent, ,Matt-7.6.  38 C. du fond 6e du fondement de
           tentions »Je des diſlenſions domefliques. Cat les prieres , ôr tous les autres exercices de  vôtre ſoi , ët par conſequent auſſi de l'eſperance que vous concevés dc-la.  3 9 Ou , tc;
           pieté, tant ordinaires qu’extraordinaires, qui ſecomprenentieilbusce nom , dont les ma  ”nam, ail: en toutes vos actions , ô( en cete revercnce , circonſpcction Bt crainte que je vous
           n's comme cheſs de famille ont la principale charge , ſe doivent ſaire avec tranquillité  recommande , pour ſous ce pretexte ne vous point abſienir de profeſſetpubliquenient ce que
           d’eſprit ôt tpquictent lc conſentement des coeurs ax le pardon mutuel , Matt. 5. 2.3, 24..  Dieu vous ordonne en ſa Parole . ou ce qui doit ſervir a ſa gloire.  o Tirez. a. r I'ícr. a..
           &6. r4., l 5. 8: rs. r9.  rs L’Apôtre revient maintenant aux exhorrations genera  v. ra, r 5.  40 Ou , calomnimr.  r  4j Ç. Çhrttieuc, enla communion dela grace
           les Ge communes, qui concernent chaque fidele.  e Ram. n. 16. é- 15.5. i Car. r.  de J. Chriſt & en la profeſſion de ſaverité , conformant vôtre conduiteä les commandemens
           v. ro. Phil. 2.. a. à- 3.16.  19 Ou, d'un accord.  zo G. Burſt-:their, c. compa  ê( ‘a ſadoctrine.  4a. Aſlïpourl'cprcuve de vôtre ſoi, laq. r. z, a, 4-  43 G. 6c l’.
           tiffins les uns aux autres. 8c ainſi [clichés reciproquemeut du ſentiment de vos afflictions  [ila volonte'de Dien le vaut.  P Rom. 5. 6. Hrb. 9. I s, :8.  44.  cfll’cxernplaire
           mutuelles, pour vous y entr’aider ô: enrreconſoler.  zi Le G. ”fj-!45mn , ſini—  parfait, en la conformité duquel conſiſte égalementôr la vraye venufje la ſour'erainelclicite.
           fie une vciru par laquelle les entrailles, c. les affections de le cœur. ſont facilement  r Pier. 2.2.1.  45 C. nous reconciliât a lui . & nous donnât entree en ſa gloire , !ſeb-.2.
           émeuës ſur la miſere Sr la neceſſite’ d’autrui pour l’y ſecourir.  zi. F. Guerres, amia  ÿ. io.  .46 C. abatudc maux , 6: enfin reellement mort ſelon la chair, c.cnlanature
           lzla. Le mot pli-laphrdnu ſinifie proprement ceux qui penſentôc pourvoyeur volontiers aux  humaine 8: ſelon elle , comme ce mot de dmxr touchant ]. Chrifl ſe prend toujours en ec ſens .
           choſes qu’ils eſiiment devoir étre utiles &e agreables aux autres.  f Levir. ”t”.  Voijcan 1.14.. Rom. r. 3. 5: 9. 5. r Timor. 3. 16. Carbien qucceux qui 'tuënt lecorps ne
           “Tro”. zo. z.:- (2- 2+. :9. Mart. 5. 39. Ram. ra. i7. r (Him. 5. 7. r Tízqſjl 5. r 5.  Peuvent pas ru'e't l'ame Matt. ip. :8. toutefois on dirdctout l'homme qu’ileſttué , quand
            a; C. qu'ilſaut prier 8c ſaire du bien pour ceux-là &r à ceux-l‘a qui nous ſont mal & qui nous  par une mort violente l’ame efl ſepare'e du corps, connueilarrivaen laiiaiure humaine de
           outragenr, comme). Chriſt l'ordonnc Matt. 5.44.. Mais il ſaut :IUP-1 remarquer que ui n j. Chriſi, ſans pourtant qu’aucune violence ait pû ſeparer ſa Divnuté , m de ſon corps_ ni
           J. Chriſt, nil’Apótre ici neparlent que du devoir des particuliers les uns enversles autres ,  de ſon ame, quoi que cesdeux 'eces ſuflèntactuellement ſepare’es parla mort: Or l’Aporre
           6c qu’ainſi ceci ne ſe doit pas étendre à ceux qui ſont établis en autorité publique &ar  ſaitici mention de la mort de fêſus Clirifl pour nous amener a Dieu, parce qu‘ilaabolioc
           me'sdlde l’épce de la juſiicc, pour la punition des malfaiteurs , comme ſi cela leur fût amorti la force du peche Bt de nôtre corruption en (à nature humaine, par l’cffiæce de'
           nier  la                                                  ſämort.                                 ~
                                                                                     Gg      ’   ‘           en
   356   357   358   359   360   361   362   363   364   365   366