Page 262 - La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament. Edition nouvelle, faite sur la version de Genêve, reveüe et corrigée, enrichie, outre les anciennes notes, de toutes celles de la Bible flamande, de la plus-part de celles de M. Diodati, & de beaucoup d'autres ; de plusieurs cartes curieuses, et de tables fort amples, pour le soulagement de ceux qui lisent l'Ecriture sainte. Le tout disposé en cet ordre, par les soins de Samuel Des Marets, docteur & premier professeur en theologie, en l'université provinciale de Groningue & d'Ommelande, & de Henry Des Marets son fils, ministre du S. Evangile, en l'eglise françoise de Delft
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II. EPISTRE DE S. PAUL AU'X CORINTHIENS.
Chap. X Ill.
4° C- qui en eſt l’an‘ Dieu ‘° de dilection &depaix ſera avec 4+ la communication du Saint Eſpritfiit n44 MF Pn laquelle
teur , l’approbateur, le ro ous ſoyons de plus en
munerateur a; le conſa- VOUS. ’ ’ avec vous tous. Amen. älusrîcxté‘fiés en lagrace
"m" I 2 "Saluëz—vous l’un lautre +1 d un u l s en la dilection
f Rom.16.l6. r Cmrë- _ _ _ La *ſeconde Epiflre aux Corinthiens a ejZe'eſèri- duPere, ô: affinespleine
ment de l’une 8cde l'autre
- ~
1'40-1T"'Iſ-S-=“-“"”-ſaunt baiſer. Tous les Samts vous ſa— te de Philippe: de Macedone,par Tite T Ü‘ Luc. Rom_ 8_ l5' Tellement
5. H. ..
4x Mr. ſelon lacoûflb luent. que cére communication du s. Eſprit ne ſe doit pas prendrepaflivement,c0mmc ſi nous la deman.
m‘ d‘ 1°“°“"°“'°’ 13 4‘ La grace du Seigneur Jeſus dions du Pere ou duFils, mais actir emcnt,pour celle que le S.Eſptit nous donne de' ſoi—méme 5c
hommes ſe filiioyent de d 8c de ſes graces: Et comme c’eſt demander ici au Fils les ſentimens de ſa grace,& au Pere les aſſuran.
cts 8: les effets de ſon amour, auſli eflñce demander au S. Eſprit qu'il ſe veuille ſalutairemcnc
la ſbrtc en \émoi nage ' 4,3 ' ‘
ümm ’ …go a Chriſt , 8c la dilection e reu, communiquer a nous, 8L nous diſiribuër ſes dons. Cc paſſage nous étant une preuve œidentc 6c
d’honneur reciproque. de la S. Trinité , quoi que les trois perſonnes n’y ſoyent pas recite’es en méme ordre que
Voi Gen. 4x. 4c. ?1.2. . Matr.as.r9. ô; Apec-14,5. ë( de l’invocation diſtincte des trois, en l'unité de leur majeflé Ze dc
ÿ. ra. ô: ce qui s’efl remarque' Rem. !6. rÇ. 42. AſII celle par laquelle il nous a leur eſſence. ' Ceci montre que l’Antiquité n’en a point connu une troiſième. t Cu
reconcilie's a Dieu 8c rachetés de nos pechés, Rom. S. ro. 43 Afl. de laquelle le on a cteu que c’efi celui de qui il eſt parlé a. Cor. s. r s. Mais cela n'eſi point infailliblmparce que
Pere nous aime cn I. Chriſï, ôtparlaquclleilnous adopteôt nous protege commeſescnfims, ets ſouſcriptions ſe trouvent quelquefoisſaûtives , comme il a été remarqué ſuxl’Epiue prece
dente, ét ne ſont point canoniques.
Mm- ï~ J 8.
Fin de laficmdeEpine deS. Paulaux Corinthiens.
#lili-‘h
EP'I S
PDD-«cpd—nu...