Page 260 - La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament. Edition nouvelle, faite sur la version de Genêve, reveüe et corrigée, enrichie, outre les anciennes notes, de toutes celles de la Bible flamande, de la plus-part de celles de M. Diodati, & de beaucoup d'autres ; de plusieurs cartes curieuses, et de tables fort amples, pour le soulagement de ceux qui lisent l'Ecriture sainte. Le tout disposé en cet ordre, par les soins de Samuel Des Marets, docteur & premier professeur en theologie, en l'université provinciale de Groningue & d'Ommelande, & de Henry Des Marets son fils, ministre du S. Evangile, en l'eglise françoise de Delft
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Chap. X I l.                 II.    EPISTRE                  DE S.         PAUL

                                                      CHAP.       XII.                 8 Pourlaquelle chofej’ai prié ‘7 trois  r7 c. \buvant 8: ï”
                                                                                                                              ſiammcnt: C'eſi un nom
                                                                                    fois le Seigneur, afin ‘3 qu’icelui ſe de
                                            r L'adjoint, pour 'verifier Ie jHſte ſujet qu’il-:voit defigloriflerplw              bre certain pour l'incer—
                                                                                    partiſtde moi.                   ~                                 **d—Hana…
                                          que 1er lautre’, min comment [Il e't z'rar/ijufiju'nu troiſieme cie/,(7- qu’Il       tain , 5c ce nombre tet
                                          j a nu'tdtulmfêr que les homme: ne peur/tm‘ exprimer. 7 ,Qu'à cete ccm—             naire s’employe convena- ,
                                          fion, afin de l‘Immi/irr, un Vingt r1: Sata” lui avoit c'te donne'pour Ir ſauf—  9 Maisilm’adit, ‘9 Magraceteſuf blement pour finifier ce
                                          flmr.  8 quuoiildvoitfflneſiDim juſquerà rrouſoù , èoitelmpour
                                                                                                                              ?ui s’eſt fait pluſieurs
                                          nſiponſc que la grace de Ding/m" drm-it fioffire.  1° ?La donc il Ai fit : car ma vertu ²° s’accomplit ²‘ en ois, parce qu'il exprime
                                          me mieux [2 glorifier m [Inſulin-[lè Ô- en ſim humilin'.  1 r S‘ctcufi de  l’infirmité. Je me vantcrai donc tres  la premiere pluralité.
                                          ce qu’il doit [è vanter direchej' dermarrjuudcfôn .Aſa/Zola: mrr’cux,                18 Ou,quc cela.
                                          la. dantil: thym! manmoimflifl‘ifltmmmt éclaircis.  14. Dcrlure qu'il volontiers =² pluſtoſt en mes infirmitez,  19 A11: qui rte diminué-I
                                         'viendra à eux'paur la !rm/Jme fou, firm [mr wah-ir eſſm* il charge
                                                                                                                              en tien par eéte tiene :it:
                                                                                    afin que la vertu ²² de Chriſt ²‘- habite fliction &r par laquelle je
                                          aucunement.  16 Comme (”animent-07:3 par lui, niTIttme’mc, ne
                                                                                                                                                      …A—-A—...i—nu'w—:gnnv-s D-'Ành
                                                                                    en moi.
                                          leur awyrnr point c'te’ à (barge.  zo Le: :Almera dtrerbef i ror—                   t’y fortifie tellement , 8c
                                         iiger leur: deſir-rut!, defihyinuffldi\lardífinorgutihóa avant qu’il vint”               contre toutes tes autres
                                         afin qu’il ”iſn't point canrmínrſhfïn grand regrer,d'e>.~ercer contre le: cau  Io Etpartantje prens plaiſir en infir  infirmités, que tu en re
                                         paèlufis puy/ànttdpnflm'iquc.                                                          fics pleinement  victo
                                                                                    mitez , en injures , en neceflîtez, en per rieux. Voir Cor. to. 13.
                          1 Ou, cxpedient. D’au  1 C :Ertes il ne m’eſt point î con  ſecutions , en angoiſſes pour Chriſl: :car  zo C. ſe paracheve, &c
                         tres , ne me ſied PM bien,                                                                           ſe demontre complettc
                         aſiÎ pour le retenir foi—  venable de me vanter: car je ²5 quand je fuis foible , alors je fuis      ou parfaite , commejaq.
                         méme dans les bornes de                                                                              a.. za.. Ce ſont les ombres
                         la modeſtic & pour pre viendrai juſques aux Vifions 8c aux re  1‘ fort.                               de nos mifercs qui re
                         venir toute calomnie de  velations ² du Seigneur.             1 I J’ai eſté imprudent en me van      hauſſeut ô: mettent en
                         vanterie et de vaine gloi                                                                           ſon jour le tableau defi
                         re: parce que la vanterie  2 aje connois un homme 3 en C liriſt,  tant : vous m’y avez contraint : car je  grace.
                         ſemble temr de l’arrogan                                                                             zi C. en la miſere 5c
                         ce,& de la bonne opinion +il y a quatorze ans paſſez, (5 f1 ce ſut devois eſtre recommandé, ‘7 par vous; calamiréfic par elle.
                         de ſoi-méme 5 tellement                                                                              aa, Il]: qu’en mes pre
   -—                                    en corps, je ne ſçaisz f1 ce futhors du    c veu que je n’ai eſ’té ²² moindre en
                         qu'il faut ici ſuppléer, n'e                                                                        rogativcs ſpirituelles; puis
                         toit que j'y ſuis conuaiut  corps, je ne ſçais: Dieu le ſçaitz) qui a nulle choſe que les plus excellens  que mes infirmités fer
                         pour l’honneur de mon                                                                               vent ätîgnaler l’excellente
   _——.—                 Apollolat.      eſté ë ravi juſques au 7 troifiefmc crel.    Apoſtres , ²² encore que je ne ſois grace de Dieu envers moi,
                          z C. que le Seigneur                                                                               quiet} le feul digne objet
   _.__                  m’a faites ô: adtlrcllxs.  3 Et je ſçais qu’un tel homme (ſi ce rien.                                e ma veritable gloire.
   .                                                                                  12 d Certes 3° les enſeignes 3‘ de      a; C’eſi doncJ-Chrifi
                         a .Afin 9. 3. (72.2.. 17.
                                         fut en corps , ou f1 ce Fut hors du corps,
                         1 (or. 1 5. 8.                                                                                      qu’il avoit invoqué &
                          3 C. qui eſt en la com je ne fçais: Dieu le ſçaitz) .     mon Apoſtolac ,     ²² ont elie’ accom   prié ardemment , comme
                         munion de  Chriſi ,                                                                                 ton Seigneur, 6: de qui
                         Chrctien &t fidele.” parle  4. A eſté ravi 3 en Paradis , 9 8: a ouï plies 3* entre vous avec toutcpaticn  la grace nous doit ſuſ
                        ainſi de loi-méme en tier                                                                            fire.
                                         des paroles inenarrables , lefquclles il ce , 3* avec figues ,       terveilles , 8c
                        ce performe par humilité,                                                                             :4 Ouſxrmoi. Lemoc
                        comme ſi cc fût une cho 1° n’eſt pas poſſible à l’homme d’expri— vertus.                             G. \initie couvrir quel.
                        ſe qui ne le regardoit                                                                               que chofc , ou l’onom
                        point. D’autres ptcncnt ce mer.                               1 3 Car en quoi avez-vous eſté moin     bre! , comme d'une fueil—
                         mot ”i Chriſt, pour par                                   dres que 3$ les autres Egliſes , cſinon lée, d’une hutte, ou d’une
                                            5 “Je me vantcraid’un tel homme;
                         Chriſt, comme ii c’etait                                                                            tente,où l'on eſt ‘al'ombrc
                        une eſpece de ſerment , mais de mOi-meſme je ne me vanterar 3‘ que je 37 ne ſuis point devenu laſche & àl’abri, 121545.... ll
                        ninſr que Rom. 9. t. dt ici                                au travail à voſ’cre dommage? ’î Pardon   e compoſe du méme verñ
                        ſous .9.19. Mais cela fem point, finon en ”mesinfirmitez.                                              beſleçnw, que nous avons
                        ble un peu trop forcé.                                                                               )can 1. r4.
                                           6 Car quand je me voudrai vanter, nez moi ” cetort.
                         4 Quelques-uns pen                                                                                   a; Ail: en moi-méme.
                        ſent que ce ſoit le terme je ne ferai point uimprudent : car je  14. Voici pour 4° la troiſième fois  par toutes ces angoiſſes
                        qui s’etoit écoulémon pas                                                                            &vcxations.
                        depuis ſon ravlſſenient au dirai la* verité: mais 'e m’en eſ ar ne, que je fuis 4‘ preſt d’aller vers vous: 8c  as C. victorieux 8:
                                                ,
                                                            , J.
                                                                      .
                        ciel juſques a la datte de  afin qu aucun ne m eſhmepomt par def  “je nc vous ſerai point en charge: fcar  plein de gloire en J.Chrifl:
                        céte epitte; mais depuis                                                                             R en \à vertu, qui me
                        fi converſion ‘a j. Chriſt ſus ce qu’il me voit eflre, ou par ale/1m je ne 43 demande point 4+ le Voſ’tre,  fortifie &c me conſole
                        R ſon Clirifiianiline pro                                                                             puiflàmtnent eu tous ces
                       . feſſe juſques au tems que ce qu’il entend de moi.          mais 4‘ vous-meſmes: auſſi les enfans maux.
                        ce raviſlement lui arriva.                                                                            27 C. vous deviés vous
                         s C. qu’il ne pouvoir  7 Et de peur que je ne m’élevaſſe ne doivent point faire d’amas pour mcmcs         avoir pris ma
                        lui- même definir ſi ces  outre meſure , à cauſe de l’excellence leurs peres , mais les peres pour lcurs  cauſe en main ô: mc
                        revelations lui etoycnt                                                                              defendre contre les au
                        ſurvenues par une ſimple des revelations, il m’a eſté mis “t une  enfans.                             tres , ſans me reduire:
                        extaſc, ſans que ſon ame                                                                             à la nccellité de me de
                        fût détachée de ſon corps;  écharde en la chair, '5 un Ange de Sa  15 Et quant à moi , je 4‘ deſpen— fendre ôt jufliiier envers
                        ou ſi effectivement Bt ſub tan , bpour me 1‘ ſouffleter, afin que                                        vous.
                                                                                   ſerai tres-volontiers, 8c ſerai 47 deſ
                        fiantiellement fou cfprit,                                                                             c 1 Cor-[5.10. t'y- 2 Cor.
                        ſepare' du corps , avoit je ne m’elevaſſe point outremeſure.  penſé pour vos ames: Ê bien que vous 1 t. 5.
                        été enlevé ô: tranſporté                                                                              as AſlÏ par la grace de
                        au ciel, pour y ouir ces                                   aimant tant 8c plus , 4‘ je ſois moins Dieu , qui m’a appellé .
                        choſes. D’autres penſent que l’Apôtre ne ſiavoit pas s’il avoir été taxi au ciel en corps Gt en      conduit. loûtenu , 8c ac
                                                                                   arme.     I   O      .         .      _   compagne de ſa venu 8:
                        ame, ou ſi ç’avoit eté en eſprit ſeulement 5 mais la premiere explication a plus de probabilite'.
                         6 Voi Act.9.i 2. 8: 22.17. ô: 23.1 1.  7 C’eſi ainſi que ſe nomme le ciel des bien-heureux  I 6 Mals ſoít’queje ne vous aye Pelnt benediction particulierc
                       ' Bt le &jour des Anges , que les Docteurs de l’Ecôle ont appelle le ciel cmpyrée , où Dieu a mis     en tout le cours de mon
                        les marques les plusexpreſl'cs de \à majeflé 8c de ſ1 gloire. &t prepare' le lieu pour la ſelicite’ eter—  chargez , tOUIÏCfOiS "9 Citant rufé, je vous miniſiere. Voi 1 Cor. rs.
                        nelle de ſesenſans: Il s’appelle le troiliémc ciel , par diflinction de l’air qui cil le premier , et du ai 5° pris parfineſſe.  fanël‘ffs‘iu’ï‘î‘nnfflï
                        ciel étoilé qui eſt le ſecond 5 8c à ce triple ciel répondoycut les trois parties de l'ancien ta
                                                                                                             '
                                                                                                                              29 A112 de moi-méme,
                                                                                             ~-'
                        bernacle , ai]; le parvis , le lieu ſaint 8c le lieu tres-ſaint. Voi 1 Rois 8. 2.7.  8 Ce qu’il  17 A1 je donc  S l  fait mon profit hors du don de mma
                        a appelle le troiſieme ciel , il le nomme auſſi le Paradis , par une ſimilitude du Paradis tetreſlre,
                        Luc 1. 3.4.3. Apoc. a. 7.  9 Il u’eſl point dit qu'il vid rien; comme peut—étre Dieu vou             de ſa ſainte vocation 5
                        lant par la l‘inſhuirc que la revelation qui ſe ſait par l’ouie convient a l’etat de cete vie , 8: non  n’étant aucunement toniîderable quantàma perſonne , ayant été perſecuteur de l’Egliſe
                        pascellequi ſeſaitparla veuë, Exod. az. az. 7.3. &t 34. 6. 2 Cor. 5. 7.  ro D’autres 8:  V0i 1 Cor. 3. 7.  d 1 lor. 9. 2.  go G. le: ſign”, ou, ”Mi-que: d'un .AF-me,
                        F. n‘a/î PM permi! z ou parce que ce four choſes qui furmomcnt la capacite’ de l’homme en ce'te  ”rr opere’, ou , e’re’mió :n œuvre en vaut, c.lcs marques aufqucllcs un veritable Apôtre peut
                        vie , ou parce que Dieu le lui avoit defendu: cete levels-tion ne lui ayant point été faite pour  étre reconnu , ſe ſont toutes trouvées en moi avec efficace 5: fruit au milieu dc vous
                        l’inſhuction publique , mais ſeulement pour le fortifier en ſon particulier contre les difficultés  3 1 G. d’un Apôtre.  zz F. feſant dnmmlre'u. G. ontopcre'.  3; G. en ont.
                        ôc les mvctlès qu’il avoit a eſſuyer cn ſon miniſtere: Car d'ailleurs rl protefle Act. zo. :7.  34. G. enfiqzm.  a; MI: qui ont c‘te plantées 6c drcflees parles autres Apotres, avec
                        de ne s’étre cn rien retenu qu’il n'ait inaniſcſté a l'Egliſe toutce qu’il counoiſſoit du conſeil de  leſquels il s'en: deu comparer ici , pour maintenir l’honneur de ſoncaractere ;parce qu’on le de
                        Dieu , touchant le ſalut des hommes.  1 1 C. je me puis bien vanter avec verité que cela  primort inaliciculement, 8: qu’on le tavaloit ignominicufernent au defious d'eux.
                        m’eſt arrivé , mais je m’en deportc ; parce que céte lumiere glorieuſe, ne convenant pas bien z  e r Cor. 9. 12. a. Cor. 11.9.  36 G. que moi—meine, ou, que celui—la moi , comme]:
                        l'état de cete vie prefente,jc ſerai mieux de m’y glorifier ſeulement de mes foibleflcs 8c inſirmitcs.  Ponte Latin qui a dit, III: :So , c. moi qui ſiris cet Apôtre que Dieu a fr hautement autoriſe.
                         1 a. C.dans les oppreſſions ôt difficultés qui me ſont ſurvenuës,commc il cfl declaré fus ch.r1.aa.  3 7 Ou , que je ne 'vom ai paint z’n’ m :bm-ge. C'eſt en l’original le méme mor karenarkrfli que
                        & ſuiv. 8: ici fous ÿ.9.  1 3 C.vniu 8c temeraire.  14. G. fialupx,qui ſînifie proprement un  ſus chap. 1 r. 3*. 9. ô: ici ſous v. 14.. nos interptctcs ont traduit , (ne m charge : L’Apôn-c vou—
                         ieu accré , ou un petit éclat de bois piquant. ou le bout &c la pointe d’une épine, qui entre" dans  lant dire qu'il n’a point ceſſe’ ni manqué de travailler de ſes propres mains étant ‘aCorinthe.
                         cs mains. ou dans les jambes, quand on paſſe dans des hailliers ou par des hayes,y caufe une fort  pour n’etre point cn charge à l'Egliſe , 6c n’en point tirer lon entretenement 8c de ceux
                        ſenſible douleur- ll ſinifie auſli quelquefois des doux ‘a trappe femés au chemin des chevaux ou  qui l’accompagnoyent en ſon niiniſlere.  38 C'eſi une eſpece d’ironie , qui s'em
                        des hommes,pour les empêcher de marcher & pour les arrêter-L’un ôc l'autre ſèns peut convenir  ployc d: bonne grace, pour couvrir un julie reproehe. Voi chofc ſemblable 3 Cor. r 1 . r 9.
                        au but de l’Apôtre. Voi Nombſi z z. 55. Ezech. 2.8. :4. Or ce pouvoir etre ou quelque combat  39 Ou , ci'r: injure, ou, cercinju/licc.  40 Voide ceci ſous ch. r3. 1.  4x Il avoit
                        ſpirituel , par lequel il plailoit au Seigneur de l'exercer & humilier extraordinairement, ou quel—  pris par deux ſois reſolution d’y retourner apres ſon premier voyage ; mais il y avoit eu du re—
                       , que vcxation ou tourment corporel , cauſe par l’eſprit malin: Oîu’elques-uns l’ont voulu enten  tardement.  4.1. Voi de ce mot ce qui vient d'etre annoté lur le ÿ. preccd. annot. 37.
                        dre de la loi des membres . 8: des reſtes de la convoitiſe, dont il e plaint, Rom. chap. 7. Mais  f .Aſh zo. 33.  4.; G. cherche.  44. G. les clznfir qui fin! à max, c. vos biens
                        comme il ne s'en explique point davantage , il ne le ſaut pas inutilement 8c curieuſement te  temporels , pour en proffiter ; mais vôtre utilité ſpirituelle &vôtre ſalut.  N
                        chercher.  1 5 Ou, un ange Satan, ui fut l’inflrument de céte vention deſiine’e parla I‘ro  45 Aſſ. pour vous gagner à Dieu, vous aſſerviràſa parole, &vous conduire a ſon filutk
                        videuce de Dieu à le tenir dans l’humilité , comme nous voyons en l’hifloire dejob que Dieu fe  ?i ſa gloire.  4.6 C. je foûticudrai moi mémc les frais de mon eutretenement , &de
                        ſervit de ce mémc inſtrument pour l’exercice 8c l’épreuve de ſon ſerviteur: L’intention de ce de  ceux qui ſont avec moi, ſans qu’il vous en coûte rien.  47 C. je mettrai volontiers, non
                                                                                                                                                     HL‘:‘—EHW'Ü~ML'IJu-ñ1-1.-——
                        mon n’e’toit que de vexerôt d’inquiéter l’Apôtrc , ô: méme de le troubler eu l'exercice de l'on  ſeulement mon travail 8: mes biens, mais méme mon ſang 8c ma vic,pour vôtre cdxfi
                        miniſtere z mais Dieu s’en fervoit à une autre En , :k pour avancer le ſalut de fon Serviteur:  cation & le ſalut de vos ames.  g 2. Cor. 6. 1:.  4s Fort injuſtement; puis que
                        le but dés ſangſu‘e’s appliquées a un patient n’eſt que de ſc gorger de ſon ſang; mais l'inten  l'amour doit etre le prix ac la recompenſi: del'amour. On pourrait auſſi prendre le diſcours
                        tion du medecin qui les appliqu~~ eſt la purgntion du malade ë( ſa guerifon.  b :fel: a. G.  de l’Apôtre comparativement, comme s'il diſoit,plee vom aime, maint ſim—je aime'de mm.
                         1 6 C. pour le vexer 8: l’outrager ignominieufcmcnt. Or quelle fut cétc vention l’ApÔtre ne  49 Car c’eſt ce qu’obiectoycnt ſes adverſaires, qu’il n'avoir point en effet pris d'entretcnc:
                        l’exprime pas : Welqucs-uns penfi‘nt qu: ce furent les pcrſecutious ô: les oppreſſions qu’il ſouſ  ment direct des Corinthiens , mais qu’obliquement &t par des voyes indirectes il en avoir tire
                        froit de toutes parts. D'autres que ce furent quelques douleurs aiguës 8c infirmités au corps.qui  davantage ;8c il rcſute ce'te calomnie dans les paroles ſuivantes.  50 ou, dnmpe’, de ciſ_
                        le furptenoyent fouvcnt. D'autres que ce fiuerit des troubles & des tentations en l’ame: quoi  convenu par fraude. Car le G. a le mot dol , qui finifie fraude & tromperie: comme ſi l'Apo—
                        que ce dernier ſoit moins vrai-ſemblable , veu la fermeté de ſii foi 8c l'afi'urance confiante qu’il  tre avoit artificiellement refuſe' de prendre entretcncment des Corinthiens , pour les faire ainſi
                        témoigne par tout de ſon ſalut. Même lc tout cſi incertain , ſinon que des ÿ. 9 8l io. on peut  entrer doucement en ſes files. afin d’en profiter plus libemlcment enſuite.
                       recueillirquc ce fut une infirmité particulier-:Abit du corps loir de l’eſprit-Et ceux qui l’ont voulu  5| Ou . vom [li—jc circonwnu St butine' 2 Ou, ai-je tiré quelque choſe de vous. comme
                        rapporter aux tentations & aux amorces de la convoitiſe charnellc , qui le travailloycnt par la  l’arrachant par avance & rapatité P Car c’eli ce que marque le G. pleuncktcin , derive’de
                       preſence 8c beaute’ extraordinaire de Tliecla, qui le firvoit , fe refute cvidemment de ce qui ſe lit  plconexia, qui finiſie l’avarice , 5; un deſir inſatiable d'avoir toûjours plus que l on n'a Jr qu OI
                        .1 Cor-9.5. & de (à continence, 1 Cor. 7. _7.              ne doit avoir.                                      '
                                                                                                                   -     de
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