Page 238 - La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament. Edition nouvelle, faite sur la version de Genêve, reveüe et corrigée, enrichie, outre les anciennes notes, de toutes celles de la Bible flamande, de la plus-part de celles de M. Diodati, & de beaucoup d'autres ; de plusieurs cartes curieuses, et de tables fort amples, pour le soulagement de ceux qui lisent l'Ecriture sainte. Le tout disposé en cet ordre, par les soins de Samuel Des Marets, docteur & premier professeur en theologie, en l'université provinciale de Groningue & d'Ommelande, & de Henry Des Marets son fils, ministre du S. Evangile, en l'eglise françoise de Delft
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Chap.XIII.                   I.    p p p S T R E            D E S.        P A U L
                                                                                      tient, *° elle fe montrebenigne: la 1 Le G. crevnai,
                          si c puisdoncqueles  29 *Tousfont-ilsApoftres ? tous             --A  -»     -      -               : finifie proprement qu'el
                          1iniftres de l'Eglife ne  -                      -i
                         *font-ils Prophetes ? tous font-ils Do charitén'eftpoint envieufe : la chari- * benignité; in
                                                                                       4            -    » *        -           clinant & difpofant 1
                          : &teurs tousfont-ilsayansdesvertus?                        té*n'ufepoint d'infolence: elle *ne :
                          pas raifonnable que ceux           -            d       -   s'enflepoint :                            plaifiràtous, mémeàfes
                          :: . 3o Tous ont-ils les dons degueri                                                    -            CI1nCIn1s,
                           ublimesfonctions , mé-             -
                          * fons?tousparlent-ilsdeslangages?tous                         5 * Elle nefe portepointdeshon- * o*sfa,.
                          moindres, nique ceux-ci s2 ;     ils ?                      neftement : * elle ne cherche point *::
                          : * interpretent-ils                          -
                          : 31 Maisfoyez * convoiteux*des                             *fonpropreprofit: * ellen'eftpoint *pointdediffimul
                                                                                                                                tion.D'autres comme Fna
                                                                                          •
                                                                                        r
                                                                                                                         -
                          tres, pour en venir à la                 -   9     -        dépiteufe: * elle ne penfe point à *
                          *e plusexcellensdons:&jem'envaisvous                            1                                     ou, licentieufement , ou,
                          : en montrer encore * un chemin qui                         Il12l.           -  --    -          . ..  perverfement, ou,inflem
                                                                                         6 Elle nes'éjoüitpoint*de l'inju-*:*itenparoles foit
                          : apaissar*-furpaffedebeaucoup.                               -         -      2 Al - ' l          *  enactionsle G.perpereve
                           CallOIl.
                           s2 C.font-ils la charge de truchemans , pour expliquer aux autres ce qui leur fe ftice:°mais elles'éjoüit de *7laverité. **
                                                                              -
                          roit dit ou écrit en langue non vulgaire ni entendue ? "voi fusy. 1o. ..  s3 G. *  7 * Ellecouvre * tout, elle secroit :
                          teurs,pourlesdefirerdelagracedeDieuavecvehemence,aulieudevouspiquerd'envie&de
                          c.encore quelesdonsfontdifferens,& lesunsplus excellensquelesautres, &quechacun fe tout, elle * efpere tout, elle ** fup- :
                          jaloufie les uns contre les autres pour les chargesplus relevées.
                                                                        84 G. desmeilleurs ,
                                                                                       portCtOut.                               agit inutilement, de tra
                          contentant dufien,pourchetifqu'illuiparoiffe, ledoiveemployeràlaplusgrandeutilité &
                           edification de l'Eglife,toutefoisc'eftunechofeloüabledebuter toûjoursplusavant, & d'afpi
                           rerpardesbons&legitimes moyensàceuxquifontplusexquis&relevés  ss G. un che  8 La charité* ne dechet*jamais,*:,
                           minparexcellence, : qu'ilmarqueauchap.fuivant,&quiconfifteàrégler toutes nos actions  au lieuquequantaux*propheties, el- :
                           pariacharité; en quittant toute contention,touteprefomtion, & tout méprisdenospro
                           chains.                                                     les*ferontabolies &quantaux37lan- :antaume
                                                                                       gages, ils*cefferont: & quantà * la *****,
                                                       C H A P.   XI II.                      -                     -           fe peut prendre ou po
                                                                                       connoiffance, elleferaabolie.            ***
                                             1 L' Apôtrefait ici ce qu'il avoit promis à la fin du chap.pre  9 Car *°nousconnoiffons * enpar- convenablement & de
                                           cedent, de montrer aux Corinthiens le chemin le plus exquis auxplus  -  -  -         honnêtement , ou
                                           excellens dons, leur enfeignant que la charite eft le meilleurdon auquel  t1C » & prophetizons CIl partie.  diffamer autrui & :
                                           tou les chrétiens doivent afpirer; ce qu'il prouve parla comparaifon  -  2  -        faire honte. Or l'un &
                                           des autres dons relevés, comme font lesdons des langues, de prophetie,  1o Maisquand* laperfection * fe-:
                                           de fience, de miracles, de fubvention aux povres, de courage pour
                                           te martyre; affurant qu'ils ne font rien fans lacharite ; 4 laquelle  ra venuë, alors*cequieft en partie : * i vye d*
                                           illoue d celebre au fjer defès proprietés & de fs operations. 8 com  45fera aboli.  -  d 1 Cor.1o.24. Phil.2.4.
                                           me auff en cequ'elle duretojours, aulieuque les autresdonsceffront,  -  -     -       23 G. les chofs qui fone
                                                                                          11 *Quandj'eftois enfant,jepar- :
                                           9 veu qu'ils font imparfaits en cettevie. 1o Cequ'il explique par
                                           la fimilitude d'un enfant &- d'un homme fait, & dela veue dequel  loiscomme enfant, *7jejugeois com-dent on inte*panie
                                           cun dans un miroir, ouen face s 13 & enfin que la charitéfermon  -  -                 lier ; mais plûtôt celles
                                           temémel'efperance & la foi.                 meenfant,*jepenfoiscommeenfant: :
                                                                                          -        -    -                    * » . * I1tC Clc 10Il prOchaun
                           1 G.Si jeparleavecles  II  Uand bien jeparlerois * les      maisquandjefuisdevenuhomme *j'ai :" *
                                                                                                                                 24 Ou, elle ne s'aigrit,
                           l  J.-                                                  -                           -
                           *equelon-                  langages *des hommes,voi         ou, ne 'imitepoint, pours'échaufferdecolereprecipitée,& s'enflammeràlavengeance
                                                                                        2s Ou, ne prendrienenmal; foitparcequ'elle interpretetoûjourscequifefait ou ditparles
                           mes puiflent parler au
                           :*t p           re 3 des Anges , & queje n aye pont         autresaumeilleurfens&leprendparlameilleureance,fans enformerdefiniftresjugemens,
                                                                                 -
                                                                     -
                                                                                       & en concevoitdemauvaifespenfées ;foit parce qu'elle neforme pointenfoi-mémedescon
                            : LesAnges quifont de * charité, jefuis comme * l'airain   feils de nuifance contrefonprochain,paranimofité&pours'envenger. Onpoumoitauffile
                           des efprits , Heb. 1. 14  6  i ref           71      bal    traduire,ellen'impurepointlemal,foitparunfiniftrefoupçon, foitparundefirdevengeance.
                           n'ont pasproprementde °qui reionne » ou comme 7 la cymbale
                                                                                        26 Pourferéjouirdumalquequelqu'un fait&defeschutes, afinde luiinfiulter, oudumal
                           languescomme nous ; &  -  -                                 qu'ilfouffeinjuftement&defonadverfité,parcevice quifenomme desGrecs picharekakia.
                           les Doâeursde l'Ecolefe qu1tinte.  * --  2  -
                                                                                       e 2 Jeanv.4.  27 G. f conjouit avec laverité; fe rejouïffant quand les autres font,
                           :nt anésempechésà  2 *Etquandbienj'aurois ledon * de        ouqu'onleurfaitcequieftlegitime&convenable; &d'ailleurs nefeplaifantqu'enlacom
                           expliquer en quelle ma                                      pagniedelaverité,Eph.4. 15.  28 Oucommed'autres, elle endure oufouffre tout: Carle
                           nieressentreonmu* Prophetie, & °connoitroistous lesfe
                                                                                       mot G. flegeifinifiel'un&l'autre; maisparcequ'ileftditdelacharitéàlafin dece y.qu'elle
                           quent leursconceptions;         -     -  (y*      *     -   fupporte tout, c.qu'elle l'endure enpatience, lemotdecouvrirefticiplusconvenablequecelui
                           *: crets&toutefcience: &quandj'aurois
                                                                                       d'endurertantpoureviteruneinutilerepetition queparcequelepremiereft lapremierefinifica
                           : pour fini-*°toute lafoi,*tellementqueje * tranf           tion du mot original, & que c'eftauffi lepropre de lacharitédecouvrir multitudedepechés,
                           fier l'excellence ou lava-                        -- -- 7   comme Sem&JaphetcouvrirentlavergognedeleurpereGen923.Prov.10.12. 1Piers.s.&
                           netédes*es, queles portaffelesmontagnes, &quejen'aye        queprenantletoutenlameilleurepart,elle encouvre& diffimule lesdefauts.  29 Ce tcr
                           Anges mémes peuvent                                         me univerfel entoutceverfet,fedoitreftreindreàtoutcequieftdes devoirsdelavrayecharité
                           * pointdecharité, *jenefuisrien.
                                                                                       felon Dicu.  3o Aff touchant le prochain, &fes actions, ence: s'enpeutdireou
                          avecleshommes.                             13 ie diflrihines
                            :,                3 Etquand mefmes * je diftribuë          prejuger vraifemblablement de bien , fi long-tens que le contraire n'eft pas evident , &
                           * : roistout mon bien à la nourriture des                   autant que lepeutporterl'edification,fansfedéfierdeperfonnemalàpropos,ouenfoupçon
                                                                                       ner & jugermal, temerairement &à lavolée.  3 I  proprementdefon prochain,
                           * pauvres, & quand mefmes jelivrerois                       pourefperermémesenfesplusgrandes chûtes, *Dieuluiferalagracedes'enrelever; efpc
                                                                                       rerqu'ilappartientà l'electiondeDieu&aux rachetésdeJ.Chrift, quelque ennemi qu'ilpa
                           * mon corps * pour eftre bruflé, s&                         roiffe pour un tems de laverité; efpereren cequ'ila dit oufait, qu'il n'aurapaseufimau
                           ment&fincerement , &
                                                                                       vais deffein, ou ne l'aura pasfi mal entendu, &c. Auffi l'homme Chrétien & charitable
                           : queje n'ayepoint decharité, * cela                        efperetoutdefonDieu,pourenattendrelefecours, ladelivrance&lefalut,Job 13. 15. quoi
                           tres dons qu'on afe rap-
                                                              -
                           *** nemeprofiteenrien.                                      que céteattente enDieu&de Dieufoitproprementunacted'efperance&nonpasdecharité.
                                                                                        32 C. qu'elle endure en filence & enpatience lesmauxqu'onluifait, &fanss'en vouloir
                           gloirede Dieu& à l'cdifi-  C  I   -A. 1 3           -   -
                           cationdefonEglife.  4 °La *7charité*eft d'un efpritpa       venger,pour l'amour delapaix.  33 AinfiG. c.ne s'abolit pointni enfonétrenien
                                                                                       fon exercice, pour en defifter toutàfait, quoiqu'encétevie elleyfouffefesrelâches&fes
                            s Ouuninftrumentd'airain, duquelonpeutproduireungrandfon, maisfansharmonie&  intemuptions. Voi de ce mot Rom.9.6.  34 C. Ni en cétevie ; ne defiftantgueres
                             s fens.  6 G.refnnant,ou,fonnant. Ilfemblevouloirdire queparlantplufieurs lan
                                                                                       de produire fes fruits,tantôtplus, tantôt moins, tantôtlesuns&tantôt lesautrer; &ne
                           gages, ons'acquiertbiendubruit&delareputationparmileshommes, mais quecela profite  s'éteignantjamaisquant à l'habitude au cœur de l'hommefidele, où l'Efpritde Dieul'aune
                           auffi peufanslacharité, quefaitàl'airainlefonqu'ilrend, ouàlacymbaleleretentifiement
                                                                                       fois allumé, Rom. 1 1.29. C'eft comme la pierre asbefte , & un aftreirextinguible; &le
                           qu'elle donnc.  7 AppionleGrammairien, contre lequelJofepheaécrit, hommefort  vraiamourneperitpoint,Cant.8. 6,7. Nienlavie quieftàvenir,oùellenousuniraeternelle
                           vain, & qui en effetfaifoitbeaucoupplusdebruitquedefuit,futfurnomméla cymbaledu  mentavecDieu,feratoûjoursdansfesplusfublimesoperations,&fetrouveraaccompliedetous
                           monde,commePline leremarqueH.Nat.praf  a Matt.7.22. Rom. 12.7.  8 Voi
                                                                                        points.  35 Voi 1 Cor. 12.1o.  36 C. perdront leur ufage : Et parce que ces
                           decedon,Rom. 12.7.& 1 Cor.12.1o.  9 Voiauffi dece don, 1 Cor. 12. 3, 1o.
                                                                                       dons extraordinaires & miraculeux devoyent ceffer apres lamort desApôtres&lepleinéta
                            1o C.toutelavertuquifepuiffecommuniqueràquelqu'unpourfairetoutefortedemiracles,  bliffement de l'Eglifeaumonde, apreslequelceluiquidemanderoitencoredesprodigespour
                           &desplusgrands, 1 Cor. 12.9, 1o. Carce: de lafoidesmiracles étoitencertainesperfon  croire devroit étre tenu luiméme pour ungrandprodige; &parceprincipalementqu'enla
                           neslimitéàcertainesoperations.Orbienquelafoidesmiraclesoudesfignesfoitfeparabledela  vie àvenir lespropheties ne ferontplusduge, n'yayantpluslieuauxpredictionsdel'ave
                           charité iln'enfautpointconclurelemémedelafoijuftifiante,quin'eftnifalutaire,nivraye.fi  nir pour ceux quiferonten laprefente&pleinejouiffancedetoutefelicite.  37 G. lan
                           ellen'eftvive,&n'eftpointvivefiellen'eftouvranteparlacharité,Gal.5.6.Jaq.2.17,26.  gues. Voi 1 Cor.12.1o.  38 Aff commelespropheties: Cesdonsmiraculeuxayant deu
                            b Matt.17.2o.& 21.21.Marc 11.23. Luc 17.6.  11 C.quejefiffeun desplusgrands  ferviràamenerleshommesàlafoi,auffileurufage a deucefferapres l'établiffement au monde
                           miracles, commeferoitceluideremuerenunmoment&àmafeuleparoleunemontagnede  de la foi&del'Evangile ; &ils n'auront plus de lieu enlabeatitudeduCiel;parcequele
                           fonlieu,pourlatranfporterailleurs.  12 C.toutcela meferoitinutile devant Dieu, &
                                                                                        bâtimentétantachevé,onôte leshourds& lesefchaffaudagesquiavoyentferviàl'élever.
                           ne me profiteroitpointaufalut; carjeneferoispaspourtantvraimembredel'Eglife, quieft  39 C. céte connoiffance obfcure & imparfaite que nousavonsen lavoyede cétevicpar la
                           lecorpsduSeigneur,qu'ilarachetéparfonfang&qu'ilvivifieparfonEfprit.voi Matt.7.22.  predication de la Parole de Dieu, comme il eft declaréauverfetfuivant: Caron éteint les
                            13 Affparoftentationpharifaïqueouautreaffectionvicieufe, Matt.6.1,2. LeG.n'aqu'un  chandeles quand le foleil eft levé.  - 4o Aff maintenant en cétevie, dont laconnoif
                           motpfmif.pourdirejediftribueroi àlanourrituredespovre ;&lemotpfmizeinfinifieproprement  fance eft la connoiffance du foir, au lieu que celle que nous obtiendronsen lavieàvenir
                           noumirquelqu'unparbouchéesouparmorceaux;maisici,pfomizein tahyparchonta,finifieem
                                                                                        fera la connoiffance du matin.  4r Ce n'eft pas quenous ne fachionsici-bas tout ce
                           ployeroudépenferenbouchées oumorceauxtoutcequ'ona: Carc'eftainfi quefediftribuent
                                                                                        qui nouseft neceffaireaufalut, Jean 16. 13. 1 Cor. 1.5. 2Tim. 3.15. Maisl'Apôtre par
                           lesaumônes, parbouchées& morceaux,pourenfairepartàplufieurs.  14 Aff pour  le ainfi en comparaifon de la pleine connoiffance que nous aurons des chofes divines en
                           lenomdeJ.Chrift&faveritéquieftl'acteleplusfublimedelafortitudeChrétiene: Etencore
                                                                                        la vie qui eftà venir; à l'égard de laquelle ce que nous connoiffonsmaintenant , n'en
                           que leveritable martyre ne puiffepas étrefanslacharité,fipeut-ilamiver neanmoinsqu'un
                                                                                        peut étre tenu quepour un leger ebauchement & une moindre partie , & comme une
                            homme fouffelesmémespeinesquelesmartyrs&pourlamémecaufequ'eux,fans qu'il les
                                                                                        étoile de la derniere grandeur en comparaifon du folcil.  42 C. la parfaite con
                           ,fouffe aveclesmémesmouvemensdezele, *pieté&decharité,quelesfinceresmartyrsdu
                                                                                        noiffance deschofesdivines,autantquel'homme enpeutobtenir,&qu'ilen eftrequisàfa plei
                            Scigneur: Si ce n'eft quenousdifionsquel'Apôtreparleconditionellement,&poféqu'ilfe
                                                                                        ne fatisfaction & à fon entiere felicité.  43 C. qui fera feulement au fiecle à
                            peutfairequ'unhommes'expofâtaumartyrepourJ. Chriftfanscharité,fansdefinirficelapeut
                                                                                        venir.   44 C. céte connoiffance defectueufe , ébauchée & imparfaite. Voi fus»
                            arriver ou non.  1s C.que je ne le fiffepointparamourdelagloiredeDieu&del'e  45 Aff comme l'enfance s'abolit par la virilité qui la perfeâionne plutôt
                                                                                        y'. 8.
                            dification del'Eglife,pourlaconfirmerenlaverité, maisparambition, ouquelqueautretel
                                                                                        qu'elle nela détruit.  46 L'Apôtre compare la connoiffance que nous avons en céte
                            motifde lachair& du monde.  16 C.ne m'apporteaucuneutilité,&nemefaitpasétre  vie des chofs celeftes, eu égard à celle que nous en obtiendrons au Ciel, avec la con
                            membre vivant au corps duSeigneur.  c Prov. 1o. 12. 1 Pier.4.8.  n7 Cen'eft  noiffance que nous avons en l'enfance des chofes de céte vie, à l'egard de cellequenous
                            pasici une profopopée, en laquelle on attribuëà une vertudes actionsperfonnelles;veu  en acquerrons étans hommesfaits.  47 C. que toutes les operations de mon intel
                            qu'auftyledel'Ecriture,cesprofopopéesn'ontproprementlieuquelorsque desactionsd'intel  ligence étoyent proportionnéesà mon âge &à ma condition.  4s Ou, raifnnois,
                            ligencé s'attribuentà desfubftances ouinanimées, oudeftituéesderaifon,comme Ef 1.2.
                                                                                        autant que je pouvois mediter des chofs qui me furvenoyent , à la portée de mon
                            Maisc'eftunefimplemetonymie enlaquellel'adjoint feprendpourfonfujet,oul'aifiraitpour
                                                                                        efprit.  49 D'autres , en s'éloignant davantage du texte G. ce qui étoit d'enfance
                            leconcret, commeonparledanslesEcoles; carparlacharité,entouslesélogesquiluifontici  s'en eftallé. Proprement,j'aiquitté, ou, abandonnécequiétoit de l'enfance, commeétant de
                            donnés, ilfautentendre l'hommepieux®eneréquicftdoüé&revétudecharité.
                                                                                        formais inutile & de nul ufage; comme autrefois la robevirile à Rome, quand unjeu
                             13 C. queparlavertu&fouslaconduitedel'EfpritdeDieu, l'hommedoüédecharitéfup  ne hommelaprenoit, luirendoitinutile l'habitquis'appelloitpretexta,quelesjeunesgurçons
                            Poitepatiemmentlesinjures&lesoutragesqu'on luifait,reprimanrfacolcre&éteignanttout
                            defirdevengeance.                                           portoycRt.                              -
                                                                                                                           aboli
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