Page 221 - La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament. Edition nouvelle, faite sur la version de Genêve, reveüe et corrigée, enrichie, outre les anciennes notes, de toutes celles de la Bible flamande, de la plus-part de celles de M. Diodati, & de beaucoup d'autres ; de plusieurs cartes curieuses, et de tables fort amples, pour le soulagement de ceux qui lisent l'Ecriture sainte. Le tout disposé en cet ordre, par les soins de Samuel Des Marets, docteur & premier professeur en theologie, en l'université provinciale de Groningue & d'Ommelande, & de Henry Des Marets son fils, ministre du S. Evangile, en l'eglise françoise de Delft
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Chap. II."                     AUX CORINTHIENS.                                                                  to;

                              beaucoup de forts , ni beaucoup de         ’ en la ſapiencc des hommes, ' mais ‘° en 9 C- m *ii-”WW- "r’—
                                                                                           _
                              nobles.                                    l  a pur ancc de DICU.                    ſonnemens c‘c _belles pa—
                                                                                                                   roles . que la ſagem; hu—
             et c. amené en ſon  27 MaisDieua ‘î choiſi ‘9 les choſes       6 f Ornous propoſons “ une ſapien— ’ɔΑÎ~ÎÎÎΓ7""‘"®
             .Egliſe , conſormement a
             {on ému, Mm…     foies de ce monde , pour 7° rendre con     ce entre 11 les parfaits, voireune ſapien- l "ſe" "Pjéingfdï
              " C- ‘m que “98°"— fuſcs les ſages : 8c Dieu a choiſi les choſes    _  u                     .       3   me, “nl IH  u
             ſe du ſiecle tient pour  _                                  ce, 8 non pornt ’3 dc ce monde, tu "r des \cirée en nos cœlîts ;ir
             @Fd—01T, cheats, forbles de ce monde, pour rendre confu     princes de ce ſicclc qur s en vont ’5 a ,_ m ù, j… …me
                                                                                                     ,
                                                                                              h
                                                                            -
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                                                                                                                 \ l'Elpritde Dieu. Act. 16.
             "ch d ;Jin :mma ſes lesfortes.                              ncant z                                  oppoiè aux ſrèles raiſons
              u’elles ne ſont d’aucune    *         -              -              _                           v   de l'art humain . l’iminci
             sonfidcration, mais pure  28 Et Dieu a Chou—I les ChOſCS Vllcs  7 Mars nous propoſons “î la ſapren- gl: ac pmflàme Penna—
             vanité devant Dieu dans d __                 ~ z      -        '-     o      .                   1       d  1‘     '
             les choſes du Elu: ôcde  e ce monçle ’  & les  “ſees,  You—e  ce 1de Dieu “gaze-ft en l7 myſterc, ”ſi .ËÎQUÎdËËÏ‘yÃiÏS
             hvie            celles 7‘ qur nefont pomt, afin 7‘ d :ibo    à dire , cachée: ‘î que Dieu avoit déja gg": LL“ËJË‘ËÆÉLL‘Ë;
               t C.  ui netiennenr  '       -
             ‘gwmg, minimum hr 73 cellesqurſont.                         ‘9 devant les fiecles detcrminée à noſtre de ſyllabes . à Pu une ſc
             rueffimees- ‘inf-elles  29 Afin que 7+ nulle chair ne ſeglo—    l  .                                    crete verité, qurn’elt ni
                                                                           Oiſe.                                  Hebraique, ni Greque, ni
             n’étoycnt point du tout,  .    .
             r Co. 3.3’. r_  A rifie devantlui.               i             8 1 Laquelle ²° nul des princes de ce ä‘ä‘ëañèfiîœî‘jfæjÿ
             ,,ZLfa'nifcñïË‘ÎHÎÎ-;flf’â  30 Or c’eſi: _7‘ de lui que vous eſtes  ſiecle n’aconnuë:m car s’ils l’euſſentcon- midis dclodge-111T ?que
             1°“ qu’Fuïs "WWW” 7‘ en Jeſus Chnſt , b qui vous a eſté fait  nue , Jamais ils n’cuſſenc crucrfic ²' le l'igangile, dinlÃÎ (ne:
                                                                            ..
                                                                                -
                                                                                                                    ul nous
                                                                                                                           m
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                                                                                                                              ‘5
             ſa ſigcfle 8: vente qui re-  .       .         .   .
                                                                         . .
                                                                                         ~
             luit en l’Evangile.  de par Dieu 77 ſaprence, 8c Juflice, 8c  Seigneur de 101re.                      contredit . Bt digne d’étre
                                                                                                                  can-ac…“reçu.
                 C. u'on ellime e’tre  -  -               ~
             ílàquc‘c’hoſc“un ſanctiſicatton, 8c 7’ redemption:    _       9 Mais ainſi qu’il eſt eſcric , n Cc {fléau}. m_
                                                                                              ' n’a pornc vcues, myfleres depla parollemdc
              jf“ä' nul homme   3 1 Afin que (comme il cſt eſcrit)         ſont les choſes qu’œrl        ~      ..  Il   es  us u‘  ce
               I            1      .   .         .           .
             comme Gal. z. ió— nm ‘"- celui qui 79 ſe glorrfie , ſe glorifie 8° au  ni oreille ouïes, &qui “ne ſontpoint 'Ê‘ÏJJËIÀÎÏÔÎÏÏ-ËOÏE
             comme ayant en ſoi & de S -
             ſoi quelque choſe, qui au—  Clgllcur                       montées au cœur de l’homme, que Dieu PW“ 1°’ …ks 6‘ 1c
             roire'meu Dieu a l'avan-  _                                            ‘         .  , .             infirmes _que de lait. Voi
                                                                        a preparées a ceux qui l aiment.         r Corint. 3- a. ch. s.
             rager de ce’te grace plûrôt qu’un autre.  7 s C. par ſa grace Gt par fi vertu. comme Roma t -
             r. ;6- Vor r Jean 4— r. 2.4.. 6.  7G C. unis, inſere's & incorporés ‘a J. Chriſt parla foi.  ro ° Mars Dieu ²3 nous les arevelécs ",Ï'c. ceux qui cnonc
             nom. s. r.  '  jar. 2.3- s. 7M” r7. r9.  77 C. cauſe , origine , object &t matiere
             fle   ,  milice . de ſainteté 6: d’une entiere redcmtion. Sageſſe pour nous illuminer ;  ²+ par ſon Eſprit. Car l’Eſprit: ” fonde “î ”nd“-œPïï-“kîP“ ',ï
                                                                                                                 Seigneur , 6: qui eloxgncs
                                                                                         .
             milice , pour otcr notre criminaute' St nous juſtifier devant Dieu; ſanctiſication , pour nous re  toutes choſes,vorre meſmes ²ë les choſes de u miam… de 1…:
             Luzger de nos ſoutllures 8; nous retormer ‘a ſon image 5 ôc redemtion pour nous delivrer de la
                                                                                         '
                                                                                                                  r0 re ſens aux choſes de
               itudc entiere du peche 8: de la mort. Ces quatre bienſrits , qui ſontcomme les quatre rivie  profondes de Dieu.  f“ïfi, y om Mp… de
             res derivees d'une métne ſource, qui arroletitl’Eden de Dieu , remedicnr aux quatre maux
             auſquels le peche nous avoit aſſujettis , qui {ont l’ignorance en nos entendemens, la criminauté    progres . & n'ont plus be
                                                                         ſbin qu’on [einen repeté lesrudimens 8e les principes. Voi Rom. r4. r, a. &c r s. r. Philg. r 5.
             ou l'obligation ‘a la peine 8c malcdiction eternelle devant Dieu , la corruption de nos volontés
             te de toutes nos affectionsſhe la corruptibilité,vanite’ ôe deſtruction de nos corps par la mort.).C.  Heb. 5. 14. Or ils ſont nommésparfum, ſeulement en comparaiſon des autres, de ce ſitmblc pal
             nous eſt fait ſageſſe, comme Prophete,qui diſſipe l’ignorance R les tenebres de nos entendemens  un terme emprunté des myfieres desPayens , dans leſquels ceux-la qui en étoyent faits cpi-pm.
             par la lumiere_ de ſa l’amie : juſtice comme Sacrificateur , qui a expié nos pechés par ſon Emg,  apres y avoir été prepare's par diverſes purification: , étoyent oenſe's parfaits ô: conſommés:
             oui qui a été fait peche pour nous , nos peche’s lui ayans été imputés pour e’rre punis en lui, afin  Car au relie ‘a parler abſolument , il n'y a perſonne en cete vie qui ſoit parfait , ſoit en mœurs.
             que nous [unions juſtice de Dieu en lui, 8c queſa ſitisfaction 8c ſa juſtice nous fût imputée  Jaq. 3. z. ſoit en connoiſhnce , r Cor. 1;. 9.  g qu. 3. rs.  r; C. inventee.
             pour e'tre couronnee en nous: ſanctifiœtion comme Roi. qui nous regenerc en une nouvelle vie  parl’induſtrie des hommes & de grand prixa leur ſens.  14 C. deceux qui tiennent les pre
             par ſon Eſprit; 6c redemtiou comme Prophete , Sacrificatcur & Roi tout enſemble, pouren  miers rangs entre les hommes , par la reputation de leur grand ſens, ou a cauſe de leur dignité,
             uite de ſes promeſſes, de ſon merite 8e de la communication de ſon Eſprit, nous racheter en ſon  & qui ſont au monde les plus ſçavans ou les plus ſorts,6e qui par leurs raiſons d'etat,ainſi lauflc—
             tems par une reſurteólion glorieuſe de la vanité 8c corruption , ‘a laquelle nous leſions encore  ment dites, s’oppoſent plus violemment au regne de J. Chrifl. Voi ſous v. 8.
                                                                         h 1 Cor. r s. 24.  r s C. quipetiſſent avec toute leur ſageſſe 8c tout leur pouvoir; parce
             aſſujettis , Rom. 8. az. Or d'ici il paroit u’il faut de neceſſite' diſiin uer entre nôtre juſtifica—
             tion, & nôtre fiuâification.  7 8 A . de tous les maux , les mi eresëc lesincommodités  que ces choſes ſont ſans uſage 8c ſans vertu hors de ce ſiecle , & méme relient fins efficace contre
             auſquclles nous \brumes ſujets en corps 8: en ame , qui ne s’achever—1 entierement qu’au dernier  Dieu 8c ſon Egliſe.  r 6 C. celle que Dieu nous a revelée en ſa Parole.
                                                                         i Rom. 16. as.  k r Cor. 4. r.  17 L’Apôtre appelle ainſi la doctrine de l’Evan
             jour , appelle' pour oeiale jour de la redemtion , Eph. 4. 30. Voi auſſi Luc zr. as. Rom. 8. za.
             c 813. 65.16. _7er, 9. zz, 24.. 2. Car. ro. r7.  79 C. uecelui qui veut avoir en verite’  gile , pour en repreſenter l'excellence, la ſainteté Gt la ſublimite’, &t qu'elle n’aete' ni inventée ni
             dequoi pteſumer avantageuſement de ſoi, 8c s’élever au de us de la condition naturelle des  decouverte par aucune ſageſſe humaine, maiscroit cachée, impeuetrable 8c inacceſſible z l’eſprit
                                                                        humain juſques ‘a ce que Dieu nous l’ait reveleſie par les Prophctes 8e par les Apôtres.
                                                                                                                             K
             hommes pecbeurs , n’en doit rechercher la cauſe ëc la maticre qu’en Dieu 8: en (à grace.
              So En lui attribuant uniquement la gloire de tout ce qu’il a , Bt lui en rendant de ſérieuſes  r 8 C. céte usure de  icu , par laquelle ſe doit entendre ou la perſonne meme de I. Chriſt.
                                                                        qui s'appelle auſſi la ſageſſe de Dieu par l'Apótre , r Cor. r . a4. ou le myfiere de nôtre
             actions de graccher. 9. az.
                                                                         alut à redemption en J. Chriſt , arréte’e de Dieu de toute eternite’ , 8: depuis manifefle’e en

                                                                        l’l-Zvangileanôtre gloire, Lun z. 32..  r9 Ainſi G. c. avant que le monde ſûr . Gt par.
                                                                        conſequent de toute cternité : Parce que rien ne ſe peutconcevoir qu’un abimc d’erernite' avant
                                          CHAP.       Il.               la naiſlimce ôt l'ordre du tems . qui n'a commencé qu’avec lemonde , puis que c’eli la meſure
                                                                        du mouvement qui s’y ſait 8e de la durée ſucceſhve des choſes cree‘es. Or parce que les décrets
                               l .LK/!pitre montre par-ſii” exemple , comment on doit propo/Er l’E—
                                                                        Be les conſeils de Dieu ſont etcrnels, auſli ſont—ils immuables &t itrevocables.  l MMM r .2 s.
                             vangile deJ. Chriſt , 41]] nan par avec [a jhgrffr der hommes, ni avec [mr
                             'ſequence nſſeſite'z , ”mu tnflmpltcrte’t’ſr verluflórritutlle.  6 Declan: de  _7mn 7. 4s. .452. r z. 17. z Cor. 3. r4.  zo AGI par leur raiſon 5c intelligence naturelle,
                                                                        quelque ſubtile 6c penetrante qu’elle fût. Tels ont été Herodc , Pilate , Ca'iplze , 8c autres
                             PIM quelle fàgeflè tele/Ie j ej? contenue'.  ro (r comment il 4 r're're
                                                                        puiflans du ſiecle , comme auſſi les Philoſophes , les Scribcs & ſemblables , qui non ſeulement
                             11:]! par l’EflÛrit de Dieu , ('7- mn PM par le difl'orm m le ſi”: humain.
                                                                        n'ont rien connu de cete ſageſſe divine, mais même s'en \ont moqués ét l'ont impuguée. Car
                             1 z Repreflmte dertcbef en quel; termcr il ſe dm annoncer.  14 (7— com—
                             ment il efl drfcerne'àjugt’, nonpm par l’homme animal, ”mid par l’hom—  autrement Abraham par l'Eſprit de Dieu 8c par ſa rcvclation a veu le iourdu Seigneur , jean s.
                             mcjjdirilutl ó- regenrreſi.                í- $6 . Bt David s'en eſt réjoui , Pl] r 6. 9. avce beaucoup d'autres Rois devots 8e ſaints Prophe—
                                                                        tes , Luc 1°. 2433: memes quelques uns des Principaux d'entre lcsjuifs , Comme Nicodcmc
                                                                        &Joſephe d'Arimarhe'e l’ontconnu &t teçû : Mais ceux—ei furent peu en nombre, & ils ne con
                                I ET de moi, frères, quand je ſuis      ſentirtnt point a ſa mort; &t l'Apôtre ne parle que des princes du monde urcment mondains.
             a r CUT-r. 17. 1'724.    venu vers vous , ² je n’y ſuis    qui n’étoyent pas illuminés ni regencre’s par l'Eſprit de Dieu. Voi une emblablc expreſſion.
                                                                        jean 3.31-  m Jean 16.3. .4614-17» "rv- r;.7.7. [Tim-rd;-  ar Afl-qureſtla
              x Gmeümedeptrm» pomt venu avec ‘ excellence de bien       piece capitale de cete—ſageſſe de Dieu. Et J.Chriſt eſt ainſi nommé à l’égard de ſa nature divine,
             ou, de drflmnn, c. avec une                                 par laquelle il eſt eo’e’tcrncl Gt coëſſcntiel ‘aſon Pete , PE a4.. 7. Act. 7- a. Or bien qu’il n'ait
             façon derparler affe'te'côe parler ou de ſapiencc, cn vous annon  ſouffert les opprobrcs 3c la mort de la croix , qu’en ſa nature humaine , ſi eſke qu’en ſuite de
             äÿcfilfi  ,?jjh‘g‘äfofilj gant le -tcſmorgnagede Dieu. .      l’union inl'eparable des deux natures 8e de l’unite de la perſonne , ce qui nelui convient qu’à
                         ll ~
                                                        *
                                     r.
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                                                                        l’égard de l’une des natures ,v ſe dit de toute (à perſonne, bts méme qu’clleeſi deſtgnéeôc
             zur-coup Plus ſage» Flu?  2 Car je n’ai rien ² propoſé 4 de {ça  exprimée par l’autre nature . ce que les Theologicns appellent communicdripn d’idinmer .- Sans
              oquent 6: plus releve  .                        ,         que par là les prOprictcs eſſentielles de l’une des natures le ſpuiſſent attribuer a l’autre , ou s’en
             ;que les auchs, ou pcq; VOir entrevous, finonjeſus Chriſ’t, 5 8c  affirmer ſub1eaii'cment à formellement 5 parce qu’elles ont à la verite' unies perſonellement
            forcepodu raiſonnement.  ‘ lcelul cruelfié'                  &t inſèparablement , mais toutefois inconſuſe’ment 8c incommuablcment. C'efi pourquoi
                                  '
                                        *
                 rte: ”VOUS par
             em
                                                                        la paſlibilite' de la chair ne ſe peut affirmer de la Divinité ; ni de l'humanité , la toute-preſence
             Voi r Cor. -. 19.    b   ‘ï. '  ’    '_
             z C.rmggüequinous     EtJ ar eſte mor meſme entre vous      8: la toute—ſcience de la nature divine. C'eſt par ſa Divinité qu’il :ſi le Seigneur de gloire .
            di mie deDieu. &z au- ï en “ ſoibleſſe , en crainte , 8c en grand  c’eſt e: \à chair qu’il a ſouffert 8e a été crucifié: Cependant l’Apôtre dit, que le seigneur de
                                                                        gloire a été crucifié , non certes que la Divinité ait été erucifiée, veu qu'elle eſt impaflrble. mais
            quel il nous declare «Sc at                                 parce que celui qui a été crucifié étoit une perſonnedivine , 6c Dieu 6c homme en unite per—
            En: œ qui dx de ſon tremblement.
                                                                        ſonnelle.Voi ſemblables expreflions,Luc r.; ;Jean 3. t z. Act. ;.t s. & 20.18.  n Eflj.64.4..
            conſeil ê: bon ſaiſir à nó-             r         '   '      2.: Ces paroles s'ajoutent par l’Apôtre au terre du Prophete,pour un plus grand éclaircillement.
            areſàlut, 1 CELLE. Et  ,4‘  EF  pal-Ole 8" ma' pred‘lcatlon
                                                                        afin de montrer que les myſiercs de l’Evangile St la grandeur de la gloire, qu’en ſuite des pro
            ainfi ſouvent au v.'r. la d n a pomt eric’ en paroles attrayantes de
                                                                        meſſes qui y ſont contenues , Dieu a prepare ‘a ſes fideles pouren jouir ci—apres , ſont des cho
            parole de Dieu ſe nomme                  -        ‘         ſes ſi precicuſes , que non ſeulement l'œil ou l'oreille de l'homme animal, mais non pas
            ſontémoignzge,1’ſ.19.s_ ſapicnce humaine: mais en 7 evrdencc  même \à penſée Je ſon entendement , n’y peuvent atteindre, 6e ne les ſçauroycnt penctter.

            Ê‘ſif‘j‘lzz’g' 4" 5“' d’eſprit &de puiſſance: .   _   .     voi rPier.r.ro,”,ra.  o Matr.r;.rt. :Cat—.3.18.  a; Aſſ- a noustousque
                                                                        Dieu aime. Car que S. Paul ne parle pas ſèulement des Apôtres , mais auſſi de ceux qui par leur
             3 G.ing". Car quoi que  5 Afin que vol’cre foi 3 ne ſort pornc  predication avoyent cteu en]. Chrilida ſuite de lon diſcours le montre ſans difficulte.  '
            l‘Apôtre fit ſort bien ver—                                   2.4 Ail: qui parla parole précitée & avec elle agit en nous avec effiœoe , pour nous rendre plei
            ſë dans les diſciplines humaines . il n’avoir pourtant pas juge' convenable de rien proPoſer aux  nement perſuadés dc la verite' 8e divinité de ce'te doctrine. Voi a Cor. 3. s. t Jean z. 17.
            Corinthiens , que ce qui leur étoit neceſſaire au ſalut, 8c n'avoir voulu ni profeſſer, ni enſeigner  as Ce n’eſt pas que l‘Apôtre veuille attribuer a l'Eſprit de Dieu habitant cn nous quelque
            autreſcience que celle-ci.  4. C. de vous parler ni entretenir d’autre ſcience.  ignorance des choſes divines , pour dire qu’il s'efforce de les ſonder afin de les connoitre ; mais
             s C. qui par ſa mort , ſuivie d’une glorieuſe reſurrection , nous a delivré de nos pechés 8c fait  il en parle ainſi pour ſinifier que leschoſes les plus profondes de la nature 8c du conſeil de Dieu
            participansdufiluteternel,1\om.4..as. &ro.9,ro.  b Actus…  c Act. rs.  ſont clairement connuës au S. Eſprit,comme étant un {cul &t méme Dieu en eflence avec le l’ete
            ‘V- 3. a. Car. ro. to.  6 Et ces choſes ſe peuvent entendre ou de l’état mépril'a  8c le Fils : Tellement que ce n’eſi pas ici unfinir!” d’enquête , d'étude 5c de recherche , comrne
            ble 8e convenable a la predication de la croix, auquel ſe contenait l’Apôtre étantà Corinthe,  nous ſommes obligés de fonder les Ecritures, _lea-u S— 3 9. maisde penetration 6c deconnoiſlan—
            comme e'loi né & defiitué de toute confiance humaine, afin que ſa ſeule doctrine, & non pas à  ce,commeDieu ef! dit ſonder les cœurs 6: les reins,parœ qu’ils ſont nuds &t découverts :1 ſès yeux.
            perſonne , ut en conſideration aux Corinthiens ; ce qu‘il oppoſe au une &t à l’orgueil de oeux  Rom-8.2.7 . Apoc.z.z 3 . Or céte action de ſonder, étant perlbnelle,elle verifie  diſtinction pur.
            qui exciroyent des diſſenſions parmi eux ; ou de la precantion. ſollicitude ôt crainte. qu’il avoit  formelle du S. Eſprit d'avec le Pere &t le Fils: Et on ne peut dire que le S. Eſprit ſoit dit ſonder
            apporteen la predication de l’Evangile, pour n’y rien méler du lien, de peut que l’cfficace ne s'en  les choſesde Dieu, parce que nous les ſondons par \on inſiinct, veu qu'il nous eſt deſendu de les
            attribuît à n ſageſſe ou ‘a ſon bien-dire , 8: afin qu’elle fût recounuë uniquement proceder dela  fonder , & que nous ne le pouvons pas faire , job r r. 7, 8, Ste. Prov. 2 s. 17. Àlkorn. lt .
            nature de la doctrine méme qu'il propoſoit , ôt de la vertu du S. Eſprit qui l’accompagnoit. Ce  ÿ. 3 z, 34. Dieu a mis des bornes autour de n montagne , il habite en l’obſcurité) norte égard.
            qui ſemble s’accorder mieux avec cc qui ſuit.  d r Car.r.r7. ó- 2. r. a Pier,… 6.,  7 Ou,  & nous ne devons pas entreprendre de regarder au fond de ſon Arche.  26 C. le con
            dtmnſlrdrr’on, e. preuve evidente dela venu ſpirituelle qui s’y demontroit 3e l'accompagnoit,ex~  ſci] le plus ſèctet 8c le plus caché de l’Eternel , Eſa. 4.0. r 3. duquel l‘Eſprit qui le ſonde nour
            tcncurernent par divers miracles de gueriſons, 84 intérieurement par l'operation efficace du S. E  revelc ce que nous ſommes capablesd’en connaitre par ſa grace , ë( autant qu’il efl neceſſArre z
            ſprit au coeur des auditeurs, z. Cor.3 .3.  z C. qu'elle n'ait pointſon fondementzni ſi cauſe.  uôtrcſälut.  -
     w.._—_r
                                                                                      S 3               11 Car
                                                :FP:
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