Page 216 - La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament. Edition nouvelle, faite sur la version de Genêve, reveüe et corrigée, enrichie, outre les anciennes notes, de toutes celles de la Bible flamande, de la plus-part de celles de M. Diodati, & de beaucoup d'autres ; de plusieurs cartes curieuses, et de tables fort amples, pour le soulagement de ceux qui lisent l'Ecriture sainte. Le tout disposé en cet ordre, par les soins de Samuel Des Marets, docteur & premier professeur en theologie, en l'université provinciale de Groningue & d'Ommelande, & de Henry Des Marets son fils, ministre du S. Evangile, en l'eglise françoise de Delft
P. 216

DE S. PAUL                                      .' _‘.Î>
                       Chap,XV_                           E P ’1 S"T R É'
                                                                                    conſolation 4 vous 'donne d’avoir un d Rm.rz.r€.rùr.r.
                               ‘      ' pe, ou ſe ſcandaliſe , ou ſoit infirme.
                                                                                                 .
                                                                                                                             . .Ph'. . . ² ë” 1‘
                                                                                   ²ï meſme ſentiment entre vous ï'- ſelon ÎpI-Ã,;,L’,²  _ _
                       .is AŒ'par laquelle tu  22 4As-tu la for : 5 aye-la en tOi—
                                                                                             .
                                                                                                                             z; C.rantenee u'ri’e
                       cQóËcÎÎSPZſÏî‘ËYËÏÎ meſme ë devant Dieu. Bien—heureux Jefus        hriſ’t.                           garde l’uniſormireqde la
                       de manner de tout. Voi  '   ' 7       'u e  oint ſoi—meſ—     6 -Afin   que ’ï tous d’un courage 8: «Hi-gedansles’chcfsdc
                       ſus il. ;Je r4- 1 Cor. s. eſt cell“ qu1  ’_ne ſe)  g  P
                                                                                                          *         '           une 1  ue a
                       y... D’autres , T,- M {a me 8 en ce qu il approuve.         d’une bouche vous glorifiyez leDieu“ 8c titude del’a caro-.TIC
                       f“"‘ffl‘°'“l‘b°“‘ch“~  23 Mais celui qui ’enfait ſcrupule,    Pere de noſtre SeigneurjeſusChriſ’t.      la cordialité reci o u .
                                                                                                    ‘
                                                                                                  ~
                                                                                                                      '
                                                                                                '
                                                                                                                            Vai Mm_ n_ “f" ‘1 =
                       tienne , dont il ne ſaut                 .
                       ä“ffi‘* ‘W‘ ‘1“ ‘dm' il eſt ‘° condamné , 1 1 s’il e” mange : car  7 C’eſt pourquor ²7 recevez—vous 2+ o conformément)
                                                                                   ²' l’un l’autre,” comme auſlî Chriſt      la  ſincere doctrin  de
                                                                                                                    . nous }. Chn'fl, onmémecä{on
                         l l a                          .        t
                        s C-CD œœſnſïiïnœó‘ ll n’en mange pomt parſon  P n' Ol' tout
                                                                                   3. 3° receusz‘iſoi_Il à lagloire de Dieu. I Ïîmg‘fe'fl œ que …ic
                       en ron cœur , .ins la l'aire  .  .        .        ,
                        aroître en dehors au ce qui n’eſl pomtde la for cſt peche.
                                                                                     8 ²² Or je dis que Jeſus Chriſt a eſte Hääïfflfffldffl, c.”
                         dale des freres faibles.
                                                                                                                                  ent,comme " :ne:
                                                                                                             .
                                                                                       .
                                                                                         .
                                                                                                       .
                       ' 6 AſlI qui connoît cc-               .                    33 miniſtre de la ClſCOflClſlOl’l , 3+ pour tant qu’un cœur a;
                       ' ndant la verite 8: la ſolidité de ta foi ; bien que tu n’en uſesppornt en‘unetelle occaſion : Ou
                                                                                                                                      _
                                                                                                                               . a. .
                                                                                                                  '
                                                                                         '
                                                                                              'i
                                                                                                 ~
                       Tien dye—14 ainſi' , ou tellement que ſon uſage puiſſe plaiiea Dieu , a qui nous devons ren  la verité de Dieu , afin de ratifier 35 les "Ï: âmjujîqui en k
                       dre conte & que nous ne devons point offenſer.  7 C. rie ſe condamne pomt.  en abu
                                                                                                                            Pere de nôtre s ' L lime.“
                       ſant tellement de a liberté , qu’il merite d'en étre reprispar _ſes freres , ce puni  Dieu.  promeſſes  * faites auxPeres . ~  I. c…, EPL
                        8 C. en oc qu’il penſe ôt @ait lui étre permis 5e ſe pouvotr faire en bon'ne confluence , _quand
                       il ſe fait ſans aehoppement. G. ”i ce qu'ilejórouw ;l car les choſes ne Sapprouvent judiCieuſo  9 Etdefirire que ï‘ les Gentils 37 ho- ;7 Voilkom. 14.….
                       ment qu’apres qu’elles ont été ſonde'es &épiouvees.  . 9 Ou qui en doute , neranrpas  .  -   -         s AflÎ  1 f
                                                                                   norent Dieu 3‘ pour ſa miſerioorde: ,:ſhiblujggçoguzgggj
                       encore pleinement aſſure' que toutes ſortes de Viandes ſont maintenant nettes 8e permiſes.  _
                        r o AllI par le témoignage de c. propre conſcience , agiſſant confie ce qu elle lui dicte , 8e ain  39 ſelon qu’il eſt eſcrit, cPourcette cau- ”"- “mus mun-enc
                       ſi parle peche' s’obligeaut à la condamnation.  I r r Aſſ- quclqulune des Viandes defen  .  _  _  __  ment pourſreres , &vou;
                       duës ſous le V. T. C’eſl ainſi que celui ui diperſuade de la liberte' Chretrenne y Peut en bonne ſCJC te donnerai louange entre les Gen- Uailans l'un l’autre en
                                                                                                                                   pm' t_
                                                                                                        .
                                                                                                    .
                                                                                    .
                                                                                                                              ' zz
                       conſcience s’abſlenir des choſes qui lui ont permiſes , pour complaire ‘a ſon prochain z. mais oc—  tils, &pſalmodierai en ton Nom.  PTI cÏËÎ-cxc’iipic &i
                       lui qui n'en eſt pas perſuadé . ne peut s ſans bli-.fier ſa conſcience , uſer de choſcspermiſizs cn el—
                       les-mêmes , mais qu'il croit deffendu'e's , pourcomplaire aux autres.  p Tit. r . r 5.  IO Et derechef il dit, fGentils, é- mzîfîfí‘ffifflà
                        r 2. C. tout ce qut efl fait ſans que nous ſoyons entierement perſuadés , que l'txuvre quenous
                       faiſons ell agreable a Dieu par j. C. Ou tout ce qui n’efi point tait avec une certaine connmflan  jouïſſez-vous avec ſon peuple.  mcqu'ii aſoufl'citlamon:
                       ce que Dieu le veut , ét ne procede point d'une vraye & fincere foi 3 ſans laquelle ni nos per  I I Et derechef, 8Toutes nations, PTI’ËÎ'ËÎ;…,…S …bc
                       ſonnes ni nos actions ne peuvent plaire z Dieu . Heb. r r. 6. Car l’Apotre applique ici a ſon ſu
                       jet particulier cetc maxime generale . de laquelle reſulte qu‘il y a du peche en tout oe que ſont  loüez le Seigneur: &vous touspeuples, Pfflî‘îl’î‘î‘d‘ WW“
                       les iiifidelcs & les non—regeneres , & que toutes leurs pretenduës vertus1 qui ont de l’eclat aux     Dieu : Ou afin que la gloi
                       yeux des hommes , ne ſont au fond que des vices déguilcs , parce que s’ils ſont quelque choſe  cclcbreble.  te de Dieu ſe manifeflâc
                       de bon quant à la ſubſianee de l’oeuvre , ils le ſont toujours mal quant ‘a leur maniere d'y a  12 Et derecheFEſaie,  . dit, h Il y au- dſſËmzÎËËÏſſ  dc nm œ'
                                                                                                                                       ’
                                                                                                                               l’
                                                                                                         ..
                                                                                                                            e
                       gir 8c d‘y operer.  —
                                                                                                                                        lus
                                                                                                                     '
                                                                                                                             az lldedareic'
                                                                                              .
                                                                                   1’a une raCIIIe de Jeſſe D & un qu'ls w ele' long comment J1. (Pïhriſlu:
                                                                                   vera pour gouverner les Gentils :v les **5:13 gi \51m les [Hifi
                                                    C HA P.    XV.
                                                                                        . auront eſperance en lui.
                                                                                   Gentils                        -         ila…  s en s, PU" m —
                                         1 L’Jpät‘n exhorte de plut le: fermer en l.: flu‘ de i’accommrder à la                 ~ eainſi les uns et les'
                                       foiblrſſe de [tim frtrei.  3 parl'ea'rmple de  Cliriſt, qui n’a peint  13 Le Dieu 4° d’eſperance donc, “TF" "“ſſü‘ſ‘ dm"
                                       . cherche' ſu inſcrits, mais [cr mina; ce qu’iZſ-rouvr par l'Emru” du  *  .    _     au i entre-recevoir inu
                                        V. T. dort-ir? auſſi pour ”Etre conſolation.  5 à' qu'Il jlua de cam ”m  vous veuille remplir 4‘ de \Cure J°Y°’ ‘T‘Ë‘Ãſi J cum
                                       ſervir à Dmc ('7- .Ãi j. Chriſt. 7 Explique plu au long I‘exemplede
                                       J. Chrifl: , ó- eommr il a ſert/i mnt aux ?mſi ,  9 qu’aux Gentil,,  8c de  , 41 en croyant Z afin que VOUS quoiqueSeigneur de tous:
                                       arnflqu'rl lc prouve “ml: 'par ler mrſimtt Ecriture!,  r 3 joignant il cela  .  -       ’é bli       -
                                                                                  abondiez en eſperance 4’ parla pmſſan- ÎÃxsÎÎÃùmÊÎÏiËÎiÏÏÎ,
                                       ſa” fill-:Unit , qu’il: parjſznt accroître rn ruſe connuflànce ù- wmr Chr(
                                       rimnr.  14. En flute il commence le ”vic/nfl” de un Epine, exc”  ce du Saint Eſprit.   “1‘“. ‘ë ”mm“ 1“ë“
                                       fiznr [It Marcha come ,  l 7 (7,- racontant combien Puf/Zimmer” Die” 4—
                                                                                                           _    ,         ,  conciſion , parce qu'ils
                                       wit beni' ſon mimflm , ó- comlum fldtlemenr il J'fſl c’w‘r uqm‘n’.  I4. 4+ Or mes freres , jefuis auſſi mo - ſont drconcis , Rom. 4.
                                                                     a; (lv-ſait :nn-”dre meſme 45 perſuadé devous, quevous IQ,‘1Ë~JOÏÎËÏzkſÏirÎcſiË°-ï
                                       zz Prom” de venir Il Rome cri allant m Eſimgne.
                                       qu'il doit prtmincmem aller À Jerufillcm , par”) porter Ier muni”… de:
                                       .Egleu de Maud-imc (7 d'Atlanta.  go Demande d'eux qu’ils waiünir elles aufli pleins 4‘ de bonté, remplis ““‘f‘m‘ ſ°" WWF"
                                       prier pour lui Ù- pvur le fiuu'i defini mun/Im ,  3 3 é- [era-ſouhaite tout  _         parmi eux, Malt. rs. zç.
                                       bien de la part de Dieu.                   de +7 toute connmſſance, 8c que vous &zo-ä. fi
                        a ice-.ML au…,    1 î     R ’ nous ²dcvons, nous qui       pouvez meſmes vous admoneſter l’un 513?; ÎËJˑΑÑ Il:
                        r L'Apôrreſecomprend
                                                                                   ,
                       iciavec les autres , .pour  _       a forts‘ z  4 ſupporter  l autre.  .           .         .     ,  Dieu “r tr uvé verita le
                                                                                                                            en \ès promïſſes.
                       donner Plus de ?mds ‘- les 5 infirmitez des ë ſOibles, 8; non  15 Mais , freres, je vous ai eſcrit as 6-m- lu Prom-1re
                                                                                                                 '          d    a       I  —
                       ſon exhonation , &faire  .                                 *î en quelque forte, +9 plus librement, zſÏrËÎI'Êz-.ÎóÎó ËËÃÏ‘ÎËX
                       voir qu'il n'exige lien des Pomt 7 comPlall'C à nous-meſmes.
                       autres ‘a  uoi il ne fi            3                         comme vous 5° remettant en memoire, g‘gjnffiok V- T- Wi:
                       ,cu-…caſſuflm       2 Partantque chacundenous9com
                       0:55:21: {ggffcs'mbï plaiſe ‘° ;‘iſon prochain ‘ï en bien," pour  ’l à cauſe de la grace qui m’a eſté don- a‘, ll prouve ici l’aune’
                                                                                    ,       .                               partie, au. que). Chriſl a
                       qÏcZÊ—îÿ'äîïl‘läï” ledlfiâîitſîiiſſi ’3 Chriſt n’a point voulu  nee de Dieu :                         aufli rcçû les Gentils à ſoi.
                                                                                     16 Afin quejeſois "miniſtre de Ie- W“ŒP‘ëdîfflWfflï‘
                                                                                          _                      _          promeſſes de Dieu au VIT.
                                       "c’omplaire àbſoi-meſme, U mais ainfi       ſus Chriſt , 5 3 envers les Gentils , 5+ vac- 37 Ç- qu’ammc’s à !a
                                                                                                                            connbiſſance du vrai Dieu
                       geqliqäeèwm’c. (“mm qu il eſtécrit , Les ï‘ reprochesde ceux
                                                                                  & à la foi , ils lui enrendent graees , le ſèrvenr & le gloriſient , 8c ſoycm auſſi enfin parricipans
                                                                                  de &gloire.   38 C. au ſujet Bt à cauſe de la iniſciicordc qu’il leur ademontre’e de
                       comme les déc)…zgc… qui tc font des reproches , ſont tombees  pure grace , comme auſli auxjuiſs , Deut. 7. 7, s.  39 En tous [cs paſſages ici rappor
                       È‘ÀËËLÎËËZÎÎËÉUÎËS‘ÏΑÃË ’7 ſurmOi—                        tés du Vieux Teſtament , il Faut principalement s’appuyer ſur le mot de Gentil: ô: de Mz
                                                                                  tim. Vois-en l’explication en leur propre lieu.  e a Sm. 22. 50. 'Pfi i s. 50.
                       qucnouspoquHSE-icseu  4. ï Car toutesles choſesqui ont eſté
                                                                                   fDexr.32..4z.  g Pfltr7.r.  h Eſt-11.10. \Allan-.5.5. (raz-!6.
                       ſoulager tx le leur rendre                                  40 C. qui ſeul doit étre l’appui 8c le fondement de nôtre e perance , r Tim. a. i 7. com
                       moiiispelant.V0iGal.6. ‘î auparavant écrites , ont cſté écrites
                                                                                  me c’efl lui qui l'excite & la produit en nous par ſa Parole ôt par ſon Eſprit , r Pier. r. 3.
                                                                          _
                                                                -
                       ÿ. r. a.                      x9  endoctrinement . afin      4l C- d'une joye ſpirituelle , veritable & continuelle , Phil. 4.. 4.. qui procede du ſentiment
                        S C_ œ qui le… “ne pour noſtre
                                                                                  de ſa paix St de ſon amour ; Et la joye &t la paix ſe joignent ici comme pour marquer une paix
                       ;tig-10$?Ê; d’erreuren que par patience 8c conſolation ²° des
                                                                                  joyeuſe ou une ioye pacifique.  42. C. pendant que vous croye's on eheminés parla ſoi
                        eur  i c e , noram—  ñ                                    durant le cours dc cete vic: Ou conjointementa vôtre ſoi , qui efl toujours accompagnée de
                       mentpour œquiregarde Eſcritures nous ayons ‘1 eſperance.   paix ét de joye.  4; G. en la mm. du Saint Eſprit , qui maintenant opere dans les hom
                       ce ‘PË_ du …PW/là…, c*  5 Or le Dieu  zz,  de patience & de  mes ces dons ſpirituels & ces vertus par ſon efficace, i Cor. 12.6, r t.  44. L’Apôtrc
                          ~ntded0ctiine.
                                                     '
                                                                    ‘
                                                                                   commence ici la concluſion de cete Epîtte , s'excnſant de ce qu’il leur avoit écrit fi au long 8c ſi
                       qui ſont foiblcs à infir                                     hardiment , veu que perſonnellement 8: de vive vnix il ne leur avoit point encore annonce' l’E—
                       mes en la foi. Voi Rom. i4. r.  7 C. ſuivre nôtre propre ſens ou nôtre caprice z ou cher  vangile , 6c leur promenant de les venir voir.  4s C. je m'en confie 8e aſſure ſerme
                       cher nôtre commodité ou nôtre profit particulier; ſans nous ſoucier de ce que les autres en  ment, par le jugement dela charité qui croit tout , i Cor. i3. 7. parte que vous le deniontre’s
                       penſent ouen diſent—  8 C. qui que ce ſoir , {ans exception de  nonne.  9 Par u  par effet.  46 Et ainſi que la diſſenſion lurvenuë entre vous touchant l'uſage des choſes
                       ne accommodation de prudence 8e de charité.  r o Et par con quent particulierement à  indiffcrentes . n'eſl point procede’e dc malice de l’un contre l’autre , mais de pure infirmité.
                       celui qui ell encore ſoible en la foi.  i r Ou . pour le bien; non pas certes dans les choſes  47 C. de toute ſorte de connoiſſance , aſſ. touchant les choſes ſpirituelles ôt neceſſaires au
                       mauvaiſes 5e vicieuſes , dans leſquelles la complaiſance (croit criminelle devant Dieu; 6c pour  ſalut: Car quoi qu’il y en eût plufieurs entr'eux qui étoyent encore tbibles Br ignorans , il y en,
                       une bonne fin , ui ell le bien 8: le ſalut du prochain.  i 2 Voi Rom. i4. 19.  avoit pourtant beaucoup ſort religieux , entendus & bien exercés en la doctrine Chrétienne ,
                       . i g L’exemple e Chriû doit être d'une grande conſideration aux Chrétiens . comme leur de  à l'égard deſquels il parle de ce'te ſorte , comme la dcnoniination du tout ſe ſait favorablement
                       vant ſervir de regle confiante dans les choſes de la voœtion commune pour route la conduite de  par la partie qui eflla meilleure 6c la plus ſaine. Voi le méme i Cor. i. 5.  48 G. tripar—
                       leur vie , Matt. ri. 29. Jean r s. 1;, 34. Phil. a.. 5. Et ce leur ſizroit unegrande honredefiiire  tie, comme s'il diſoit en que] ue Eicon.  49 G. plin hardiment, c. vous marquant pat-j
                       autrement qu'il n’a ſait oc enſeigne’.  i4 C. n’a rien moins recherche , que ſon honneur ,  ei par-là vos defauts , 8c les cen tirant , en apparence avec un peu plus d’autorité dt de vchcinen
                       \on profit ou ſon contentement particulier , Mart. ao. a a.  i s C. il s'eil ainſi comporté,  ce que peut-etre vous n’attendie’s d’un homme qui ne vous a jamais parlé ni veu.  ſo C.
                       cuil luiciieſl arrive , commeilavoit etéptedit.  b 'TF 69. io. Efli. 5;. 4, s.  afin que vous penfiés mieux 8c plus attentivement ‘a ces choſes que vous ſçave’s vous-mêmes .>
                        r 6 C. [cs poches , par leſquels les hommes oiſe—oſent Dieu 8: l'outragcnt; ou tous les mépris .  mais que vous n’ave's pas bien pratiquées juſques ici , a cc que vous vous employie's à les faire(
                       les outrages 8c les uanſgreſlions des impies.  r7 C. je les ai priſes ſur moi, ou m’ont c’te  Si Ou , par/agace , aſſ. de l'Apoſiolat , Rom. i. 5. c. parce que je ſuis appelle ?x établi de'
                       jmpuſccs , pour en porter la peine ôt la folle enchere. David  le ici comme type ik figure du  Dieu 5 cela . ,8c que je me dois acquitter fidelcmcnt de ma charge : Et ce’te addition montre que
                       Meſiie 1 Gt prephetilant de lui comme ayant chargé nos peches ſur ſoi , afin de ſatisfaire de payer  la civilité 8e la douceur , dont l’Apôtre uſe en cet endroit envers les Romains , ne ſe doit point'
                       pour eux , Eſii. sa. 4, 5. 2 Cor. s. z r. Puis donc qu’il paroît de-lä , que I. Chriſt n’a point re  oonſereravec l'excuic qui ſe lit 2 Macc. r s. z 9, 40. 5c en la preſace de l’Eccleſ. ÿ. 5 ô: 9. qui fait'
                       cherche' a commodité ni ſon avantage , mais ſeulement nôtre bien & nôtre ſalut , & a tant fait  notoirement voir que ces Auteurs ne ſe ſont point ſèntis inſpirés ni appelles divinement à ecrire‘
                       pour nous , il ell bien raiſonnable que nous recherchions 8c procurions auſli le bien de no:pro  leurs livres , Bt que par conſequent on ne doit pas leur dcſcrer l’autorité Canonique.  ‘
                       chains , &faſſions tout ce qui peut tourner ô: ſervir à l'avancement de leur ſalut. Voi Phil. a..  zz G. linourgor. Voi dece mot ACM 3.1. Roma 3.6. Heb.r.r4. oc s.:.  53 Voi Act.9.~‘
                       ÿ. 5, 6, 7, B. r _jan 3. 16.  c Rom. 4.. 23, 24..  rs Ail: dans les livres du Vieux  !.1 S. &t i 3.1.. Roma 1.1 ;-  54. G-híerourgwma. F-admíniſtr-wr,ou ſacrifiant,ou officiant;
                       Teſtamenr , ce qui ſe peut dire aufli maintenant de ceux du Nouveau.  i 9 Ou , in  c. comme exerçant une ſainte fonction en la predication de l’Evangile, telle qu’e’toitoelle des Sa"
                       flTi-ctian, aſſ. dans les choſes qui concernent le ſalut eterncl. Voi jean 3.39. a Tim.;. i g.  crificateursſous la Loi : L’Apôtre exprime par ce mot ſon emploi cn la predicatibn de l'Evangile;
                        i 6.   an C. que nous pouvons tirer 6c recevoir de la lecture , l’ouïe et l’explication des  comme pour dire que par le moyen de lonminiſlere les nations étoyenr offertes en ſacrifice à:
                       Ecritures. a: que ce grand Dieu nous _v fournirpat ügrace.  z i AIT. d’obtenir aſſurément  Dieu, par l’obéiſſance de la foi; tellement que c’eſl une alluſion aux façons de parler de l’ancien—»
                       le ſalut par). Chriſt.  aa. C. qui eſt la ſource de tome patience 3c de toute conſolation ,  ne Alliance: Et on ne peut, fins pervertit viſiblement les paroles. 8; le but de l'Apótre, tire;
                       &t qui l'OL-cr: 8c la produit cn nous parl'Eciirure, ſus ÿ. 4..  ceci a la cclebratiori du pretendu ſacrifice de ce tems pour les vivnns .Je pour lumens.  ~
                                         ~ ’
                                                                                                                     quant
                                          *ï
   211   212   213   214   215   216   217   218   219   220   221