Page 220 - La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament. Edition nouvelle, faite sur la version de Genêve, reveüe et corrigée, enrichie, outre les anciennes notes, de toutes celles de la Bible flamande, de la plus-part de celles de M. Diodati, & de beaucoup d'autres ; de plusieurs cartes curieuses, et de tables fort amples, pour le soulagement de ceux qui lisent l'Ecriture sainte. Le tout disposé en cet ordre, par les soins de Samuel Des Marets, docteur & premier professeur en theologie, en l'université provinciale de Groningue & d'Ommelande, & de Henry Des Marets son fils, ministre du S. Evangile, en l'eglise françoise de Delft
P. 220
EPISTRE DE S. PAUL
Chap. I. I.
' 4,7, ' 41 C.de drole, oudíf—
+1 de' PaſOlCS- 3 afin que cron: de mm , aſſÏPque la ſageſſe
‘
1.4 Ou, exhorte. C'cſt Io or ' Jevous 2+ _Prle ’ frere-s ’ 2-5 Pa r
que l’APôuc comme** le Nom de noſlre SeigneurJeſus Chriſt, Chriſt ne _ſOit pornt +3 aneantlc humaine enleig’ne,i cor.
18 Cara ceux qui perifl'ent,“laparo: des, Rôles' cpjl‘fàç‘ip*:
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z. 4- ou la Rh
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mniËzeÎoÃÎnieïdm'cn- k que vous parliez tousun ²ë meſme lan
ce "dl elorterk . “:A h *FL*—
D' D ‘ ' 27 ſi _ le de la croix leur eſt +5 folie: rmais aggäſifiïe liga-:71$: «ä
ſions, en les avertiſliint de
ne point faire tellediſlin- gage 3 8C qu ‘ll n y alt Pou“: de Parma
nous qui obtenons le ſalut , elle eſt la doivefervirdesdiſciplines
ction entre les perſonnes htez encre vous z mals que vous ſOYCZ
_ humaines pour deiailler ‘UAE
des Annonciatcurs de l’E- , . 4" VCſfll,’ſſlC D1611. ſſ avec adreſſe la paiole de'
vangile, qu’ellcproduiſc H bien unis en un ²9 meſme ſens, &en
ſ’abolira’ila ſa les vaiſſeaux de: Le”:
_ I9 Car ' il eſ’c eſcrit, J ' ' _vic,&me’mecoſarer'
'
d: la deſunion, &de ne
s’attacher point plûrôtà un menue adVlS- . ’ p 'u a 'ur‘a!
r“ q“ſiî "î““ë P" 1‘ 11 Car, mes freres, il m’a eſ’te de pience +7 des ſages , 8c aneantirail intel- Ecrislau bâtimentdu m
. mac c , ’A ' luſ—
eonſideration des dons
exxeiieurs- Er admone’- claré touchant vous par ceux qui ſont de ligence des entendus. rrliîéme leur en traçant lè
9°“
\
;enceux ont charge / - ~ 20 1 Ou eft 4' 3 lie-ſage ~ ou ER 49 le ſcn '_ c eminparſonexemple;
t t les M' 'ſites mêmes chez 3° Chloe, qu’ily ades contentions
P
\
mais cela ſe doit ſaire,
be? où a"! 5° le diſputeur de ce ſiecle? ſans client-n'on- iànsaf—
d'cnſe guet , de ne point
pretendre d’orner de rele- entre vous* ‘ . ,. . ñ fectation , fins ’
ver l'Evangile par les emv ff 12 Or voici ce que je dis, c’eſt que Dieu n’a—til pas 5‘ affoli $² la ſapiencc a; E…, ſud , @STH
d l ſ
l m.
tre l'acceſſoire pour le
‘C emenseaaee ù .. ~.
ou de l'eloquencediſſie- chacun de vous dit , .1“ De mOiJeluis de CC monde? principal , .ſans corrom—
‘1°’ "î“ 5? i'm“fflïffl 3² de Paul: Et de mOi , m 33 d’Apollos: 2 1 “ Car dautant 53 qu’en la ſapien- Pic la doctrine rain-aire .
- , ~ 8c ſans attribuer l’efficacc
en la ſimpiiciie & efiica- _ .
ceduS-Eïrnr- Et de niOi, 3+ de Cephas : Et de mor, ce de D1eu,le monde 5+ n a peint connu de la Parole de Dieu au
Dieu S ï parla ſa'pience a le bon Plaífir de Îïuîgiiih‘äiiimcseiiîiſd
:5 C. en l'autorité de , ~ _
j. Chiiſt , Pour l’amour Ü de Chrlſt ~ l . . I , Dieu a ef’cé de ſauver les croyans par 5‘î la S-Eſprir
d"1“" 둲“‘²““!“°ſ°“ 1 5‘ Chriſt eſt-il diViſe ? Paul
_ . . 42. C. la parole &do
nom , duquel vous eics
dcnommcs chmiens. a-t’il eſté crucifié pour vous ? ou folie de la predication. ctrine de la croix, comme
il
.
d j
’
ï
22 Plus que x les JUlfs demandent ruivefi dcc are au verſet
vous doit étre precieux ô:
cum. avez- vous eſ’cé baptiſez 37 au nom de
4; C. de ouilléedeſbu
k Ram. ir.. 16. 6- r5. .Paul? 5 7 un figue I 8C que les Grecs Chchhent efficace 8: dſc ſagloire, ce
2v.;.7’bil.2. 2. (ii-3.16. \ . . , .
1 Pier. 3. s. r4. Je rends graces a Dieu que je n ai 5 ' la fap1ence. quà arrive quand onl’at—
. quantà nous,nous preſchons lngznœgœgzlgmg_ ë
2 3 Mais tr' "àlſàrſl'ôc‘l’.
26 C. que vous uſiés
i
n
g
'
de mêmes façon… Pu_ baptizc aucun d entre vous, ſinon Cri '_
44 C- la doctrine de
'
.
/
'
Chriſt crucrſie, Yqureſt 59 ſcandaleaux …mâle de I. CM’
1er pour exprimer les ?na- (pus, & ° Galus; _
tieres d’une méme oi , . . JUIFS, 8C 6° fOlIC aux Grecs. cruciſic pour nous, r Cor.
ſur to… aux choſes qui I 5 Afin que quelqu’un ne die pornt
1. 1.
lui ſont fondamentales ô: *1 * I 24. Mais à ceux qui ë' ſont appellCZ, i, C.qu'ilslareputent
eſſentielles, parce que de que] aye'bËPtlze en mor.] qom' _
-
pour folie, Bt qu'elle leur
‘ï difflfflé des "Wſ- . 16 j’ai bien auſſi baptize la famille de tant Juifs que Grecs , nom leur pre/dam: ?mon …le au jugement
ſions procede ſouvent ‘² Chriſt , la puiſſance de Dieu 8c zla ſa— {:Ëgæâæiäîmu de
- iadivaiirédes&mimi-.ns, P Stephanas : au ſurplus je ne ſçais fij’ai
en que pourle moins de ' I ï pience de Dieu.
vaines diſputes en naiſ- baptlze quelqu autre' , r Rom. r. 16.
’ l .. 46 C. le m0 en 1°.
25 Car dz la folie de Dieu eſi plus ſa que‘ …En dz JFM
ſent: Etç’ae’te’ pourmain— 17 Car Chnſt ne m’a 38 Pelnt en
tenir cete uniſotmite, , . - ge que les hommes: &z 6+ la foibleſſe de opirel qflicaclement c,,
?u’il a ?alu établir l:ſans VOYC pour baptizcr 3 mais pour evange—
Dieu eſ’c plus ſorte que les hommes_ nous a o …1… 'ilW
l s
*
esElieslesSmoles
~
s, …geant—cmoïspubu_ lizer : ‘1 non pOint 59 avec 4° ſageſſe ce 8c la regeneration à
'
26 Car, mes freres a ‘5 vous voyez ΟÏ-ÎWŸJ-WJCŒ-z»
ques tirées des ſaintes
Ecritures , dont il ne ſe voſtre vocation, ² que vous n’eſ’ces p'ornt ſzroó s. 12.- m. 29.
ſant pas departir. :7 G. fibifmm , e. fèhifines, qui {ont proprement deſchireures,
ou diilſieiiſions qui ſi: forment en l’Egliſe, ſur quelque diverſité de ſentimens dans les choſes - — ‘ll- r4.
beaucoup 6‘ de ſages ‘7 ſelon la chair, ni 4, c_ des fig“ du
de la religion ou de la ſoi qui n'en ſont point fondamentales; ou memes ne concernent point
monde ô: qui s’attribuer-n:
tant la foi ou la doctrine que la charité ou l'ordre exterieur ſeulement. Scliiſines, qui auſſi
à eux-mêmes d’étre ſages. nel'e’tans effectivement qu’en leur opinion. lel‘mplicreaavance
bien que les hereſies, leſquelles regardent ô: choquent les articles capitaux Gt fondamen
ces paroles contre ceux qui me'priſoyeiit la paroledeDieu propoſee par les Prophetcs, St ſur
taux de la doctrine qui eſi à ſalut, ſe content entre les fruits dela chair , Gal. s. zo. bien
preferoyent les doctrines humaines. t 13125.33’. rs. _ 4R Aſl. le mondain.
que par ſois ce meme mot ſe prene encore en une ſinificatiou plus étendue.
Ces paroles ſemblent empruiitees d'Eſa. 3 z. r s. ou al exception de quelque Petit c’. :ingenieur,
28 Ou, bien ajuſte) cnfl‘mſó/e .- C'cfl une ſimilitude tire’e de quelque choſe. qui eſt faire de plu—
on rencontre les memes choſes: Ou ce ſont les paroles memesdel Apotre , qu ildedm- ej.;
ſieurs pieces, de la liaiſon Bt njuflement deſquelles par enſemble reſulte la perfection du tout.
témoignage precedent'. Mais le ſens en revient roûiours‘aun. 31.? C. lhOlllnÏc‘d‘M‘œ
a9 Ou , meine penſer. C’eſl ici l’autre moyen requis pour l’erittetenement d’une vraye union
& i'çavanr par lettres 6c l’étude: Tellement que ce mor ne ſe prend pas in comme en l luſiorrc
en l'Egliſe, aſſ. de garder ſous les memes expreſſions, les me'nics conceptionsôt les memes
de l’Evangile, mais en un ſens plus etcndu pourunhommedelettres, queles Grecsôt les
fintimens. 50 ll ſèrnble que ç’ait ete’ quelque matrone honorable ë! de conſideration
Latinsgppellent grammairien: Si nous ne voulons dire que lApOtte pardle ſſi/re entende
en l’Egliſe de Corinrhe. 1 i Con-3.4, 3] Ou, quant à moi'. G. ſimplement
le Philoſophe Gentil, 8: par le ſcribe le Docteur juif; luu Gt lautre or re setant tordu.
moi’. 32 C. je ſuis diſciple de Paul, 8c ai été converti par ſa predieationa lafoi de
ennemi de l'Evangile. 50 C. celui qui par beaucoup de_ conferenceôcpar lexcmcc
j. Chriſ’r -, ou bien je riens ſon parti, & l'eflime preferable aux autres : Et ainſi en la ſuite.
s'eſl acquis l'habitude de traitter les choſes hautes. D'autres traduiſent le difr’lmn‘ur, &d autres.
m Act. i s. 24.. r (or. i 6. 2. 3 3 Et qu’Apollos ait auſſi amene' pluſieurs Corinthiens
le rechmhmr, comme le. plus modeſſes PliilOſOphes .s’appelloyeut , entr autres les Soc—,nn—
ä la ſoi , on le recueille evidemment de ce qui ſe lit, Act. r s . 24., 27. 34. C. de Pierre.
ques, que l'Apôtre ſiemble indirectement taxer , Zîſlm- z. 7. . 5ré C. maniſeſie pu—
Voi jean 1.4.3. Gal. 7.. 9. Sans qu’il s'eiiliiivc d'ici ue S.Pien-e ait perſonnellement prêche' à
bliquement qu’elle n’etoit u'une fine fleur de folie ïvant luiâ &5 rn me layantcornme
Corinthe; mais il ſe pouvoitſaire que quelques-unsde la circonciſion , dont iletoit l'Apôtre,
hebetee par la doctrine e ſon Evangile; 5e deplus ayant livre ſes ſectnteurs par ſon
convertis ailleurs par ſon Miuiſtere, ſe fuſſent depuis habitués ä Corinthc, et joints à
jugementiuſie ‘a‘ un eſprit depourveu de lumiere 8c de ſens , Rom. r. ar, 22. . I
l'Egliſe Chréticne que S Paul y avoit dreſſe; ou qu’il y en eut quelques—uns entre ceux qui y en
52 Aſſ. quand les hommes roulent meſurer a ſon aune les choſes oelefies &c divn-ier. I l
ſeignoyent Bt en troubloyent la paix , qui ſe glorifioyent de ſa doctrine &t de ſuivre ſa traditive :
u .Main rr. 25. Luc ro. ai. ;3 c. aux preuves ſenſibles de {ai/mu, bonte , puni:
Car qu’ils ayent ici abuſé des noms de Paul, del’ierre, d'Apollos, & non ſeulement des ſance 8c ſageſſe , qu'il propoſe aux hommes parla contemplation deſes creatures, tant ce.
noms de leurs autres Docteurs 8c Miniſlres, nous le recueillonsevidemment deoequi ſuit ſous
leſles que tetreſires , Rom. r. zo. leſquelles les auroyent amenesä la vraye ſageſſe . ſi abufmg
chap. 4. ÿ. 6. ;5 Ou, mais mor’ je ſi… de f}. Cim/Z. Ceci ſepeut entendreou de quel
de la raiſon 8c de l’intelligence qui leur eteit reſſce , ils ne ſ_e fuſſent perdus en [cms
ques-uns ,qui ne ſiiiſans aucun cas des paſſeursſedeuommoyent ſimplement dej. Chriſl,&
diſcours. 54. Ail. d’une connoiſſance convenable ſalutaire. Rpm. r. rs, zo,
ous ce nom ſe ſèparoyent de tous les autres ; Ou plûtót des vrais fideles 8c ſinceres Chré 5 5 C. par lalumiere naturelle & l'uſage legitime deleur raiſon de de leur .ens.'
tiens , qui ennemis de ces fictions, reconnoiſſoyent tellement le travail des fideles ſerviteurs,
56 Comme par la voye la plus eloipée du ſens humain «St meme qui ſur plus Fon_
qu’ils ne vouloyent pas pourtant s'en approprié: les noms, &donnoyent ‘a j. Cliriſi ſeul
traite ſelon ſa vanité , puis -que ç’a e’te’ par la predication de jeſus Chriſt muſic-,qui eſt
toute la gloire de leur converſion 6c de leur ſalut. 36 L’Apótrecommence ici de pro
folie aux hommesdu ſiecle, ſous i". 2.3. x Matt. r:- 38. ó- t6. 1. jan 4.43.,
duire diverſes raiſons contre telles partialites.Carpremierement il ſemble que par elles on veuille
57 C. des miracles. Voi Matt. i6. i. jean-1.. 48. . 5s C. desraiſous, quelenten
partager j. Clitiſi 8c deſchirer en pieces ſon ſaye ſacre' , qui eſt ſans couture: Et veu qu’ileſi dement humain puiſſe ap rouvet , comme ſubtiles, ingenieuſes’ôt bien fondees , pli-om
le chef unique de toute ſon Egliſe, toutes les parties de l’Egliſe ſe doivent reputet & deriornmer dées d’une profonde ſage e. Ce n'cſt pas que la doéîtrine de ”Evangile fort deûituee de
cle lui ſeul, non pas de Pierre, d’Apollos ou de Paul , Gt d'autres Docteurs 8c Minimes
ſignes illuſires , 8c de veritable ſageſſe; mais c’eſi quelle n a pas' ni le's ſignes dn ciel
de ”Evangile, Outre que j. Chtiſt étant le (cul Redemtcur de ſon Egliſe , ô: n’étaris les
des elemens , qui accompagnerent le Miniſſere de Iſſoyſè i dc jolue & d Elie , ſeuls admir
fideles bannes qu’en ſon nom, ils ne ſe doivent deuommer que de lui ſeul.
re’s des !Hifi z ni la ſubtilité des Philoſophes ou leloquencc des Orateurs, queles gentil;
37 Aſſ- ſur la ſoi que vous ayésen lui, comme ſur l’auteur devôtre ſalut, &ponrvous
mettoyent à ſi haut prix. y Man. rr.6._ 7mn 6’760, 66. 59 Ail‘. au \inet de
denommer de lui a ce ſujet. Voi touchant cete façon de parler , Mamzs. i 9.
ſon e'tat abjet &t mépiiiàble au monde , au lieu qu ils attendoyent unpuiſſant Monar—
ri .Act-11.3. o Rom.r6.23. p rCar.i6.r5,47. 38 Crie m’a
que en terre , qui deût ſaire d'eux tout autant de petits tors, pour dominer ſurles autrels
point envoyé principalement pour cela:Car autrement les Apôtres étoyentenvoyés de j.C. pour
hommes , Lue z.. 34. 60 AſlÏ en ce que nous attendons larefiimtiori de nous me
evangclizer c‘c pour bâtizer, Matt. 28. i9. Et ſi l’Apôire abſolument ii’avoit oint eu com
mes apres la mort en la reſurrection , & eſpeions le ſalut, la glaire .5c la vie par les op
miſſion de bâtizer , il l‘aurait fait injuſtement & ſans vocation; maiscet o cede bâtizer,
probres & par la mort d’un crucifié. _6x Non ſeulement exteneiirement _par la pa
8c de. catechiſer perſonnellement ceux ui amenés par la predication de l’EvangileZila con—
role ; (mr ainſi ſont auſſi appelles ceux qur periſlent ſus ÿ. rs.) mais auſſi interieure.
noiſſance de j.Chriſſ: demandoyent d’2… incorpores a ſon Egliſc‘par le Barème , étoir
rement ê: efficacement par l’Eſprit de Dieu ô: ſelon ſon propos arreté, Rom. s. 2,7. 19.
ſouvent remis par les Apôtres , comme _ſimple acceſſoire de leur Apoſtolat ,. aux Mini—
3c ici ſous Y. 26 8c 7.7. 62 Par ceci on peut entendre ou la predication de lEvan
ſites inferieurs ô: ordinaires , Act. ro. 4.8. afin d’étre moins diſhaits de la principale fon gile de j. Chriſtnommeſie auſſi ſus ÿ. 18. la vertu de Dieu", ou j. Chriſt lui-meme , ap.
ction de leur charge Bt purement perſonnelle , qui conſiſloit en la predication de l’Evan
pelle' la puiſſance & la ſageſſe de Dieu , Parce quil limage engravec de la perſonne.
gde , telle qu’elle leur e'toit confiée, c. fondamentale 8c infaillible. Et on trouve de ſem
du Pere , par qui il a pleinement oc ſur tout manifefie ~8c exercé ſa pniſſance ô: ſa ſageſſe
lables lieux en l’Ectiture, 'anſquels la negation qui ſemble etre abſolnë 1 ne ſedoit pren
divine en la redemtion des hommes , ſons ÿ. zo. Voi Prov. 8. r. _Matt— ii. 1,9.Luc r r.
dre que comparativement , comme r Sam. 8. 7. Or il ne s’enſuit pas que les Miniſhes
1.49. Tant y a qu’en j. Chriſl & en ſon Evangile ſe trouvedequOi ſatisfaire egalement,
ordinaires aujourd’huy puiſſent remettre a d’autres qui ne ſeroyent point Miniſires l'ad
ô: le juif qui demande ſigne, puis qu’il cil la pmſſſ-mre de Dieu, 8c le Grec quicherchc
miniſiration du bâteme , ſous preteirte que les Apôtres n’en faiſoyent point leur preciput,
!ſageſſe , puis qu’il eſt la fîzgtflè de Dieu en ni… a !ont croyant. l Ë Clg/.12.. z.
6c la confioyent le plus ſouvent à'd'autres qui leur e’toyent inſerieurs en dons 8c en
63 C. que ce qui au …gement corrompu de lhomme animal &I en ne , 1. Cor. 2:_14. rie
degrés, mais pourtant Miniſlres ordinaires de la Parole r Car les Apôtres avoyent droit
paſſe que pour ſolie,contient neantmoins plus de ſageſſe en immarcete ſeu e raiſhn qu il ,eſt dq
d’établir pour la parole ô: pour les Sacremens de; Miuiſires qui leur fuſſentinferieurs,
Dieu, qu’il n’y en a en la plus raffinée de plusſublime ſageſſe de tous les‘hommes. Ccfliu
ce qui‘apres eux 8e l’établiſſement 8c diſlribution des charges que j. Chriſt veut etre une eſpece d'hyperbole, ſervant ii recommander l‘excellence .de la ſageſſe ô: dela vertu du .nnæn__...__i.U
perpetuclles en ſon E~liſè , n’eſl plus permis a perſonne. 1 car. z. r, 4.. z Pi”. i.
Seigneur. 64. C. ce que les hommes repulent .pourrfoiblc &t ineflicacc au ſalut,a par
~U. i6. 39 L’Aporre commence ici de découvrir' la vraye ſburce de la diſcorde en
l'inſtitution Bt l’ordre de Dieu plus de vertu 8c de pouvmr qu ils n’en ont tous avec toute leur
.l’Egliſe de Corimhe, aſſ. de ce que quelques-uns qui y enſeignoyent vouloyent relever
ſourcilleuſe eloquence, 8c _leur vaine oſientation: C’eſl prcſqucnneſemblable façon de parler
à leur âvis la ſimplicité de l’Evangile par les diſcours pompeux de l’eloqueuce humai
a celle quiſelit, quoi qu’en un ſujet bien dirlereiit, r Romita.. io. A 65 Qu.prmes
ne, ou l’alterer par le mélange des ſu itilite's de lapliiloſophie, par oùles oreilles de quel garde k 1mm qui e'rerappclle’r , comme mm ”veux pom: .- ou , "voyer wtr'e poumon , c. qui Bt quels
ques-uns des auditeurs devenoyent chatouilleuſes , qui etoyent portés ar cela-meme a
vous rivés été appelles Zi la foi de j. Chrifi : ou , de aux qui flint apps-ſtim”: vous , aſſ. a lacom:
mépriſe: ceux qui ſans s’attacher à cet apparat ſe contentoyent de propo cr ſimplement 8c
munion de Chriſt 8c de ſon Egliſe a JIM] 7. 4.8. Jaq. 7.. 5. 66 C. de ceux qui
ſolidement la verite' : Ce que l'Apôtre improuve par ſon exemple , 8c par des raiſons
ſont en reputation de grand ſçavoir ou de grand ſens dans le monde. 67 C. quanta la
ſans contredit. 4o Ou , m Papin-:ë dcp-:role , c. en termes de ſcience philoſophique ou
de l’air oratoire. condition exterieure 8e en l'eſtime des hommes.
beaucoup
v-—-~