Page 210 - La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament. Edition nouvelle, faite sur la version de Genêve, reveüe et corrigée, enrichie, outre les anciennes notes, de toutes celles de la Bible flamande, de la plus-part de celles de M. Diodati, & de beaucoup d'autres ; de plusieurs cartes curieuses, et de tables fort amples, pour le soulagement de ceux qui lisent l'Ecriture sainte. Le tout disposé en cet ordre, par les soins de Samuel Des Marets, docteur & premier professeur en theologie, en l'université provinciale de Groningue & d'Ommelande, & de Henry Des Marets son fils, ministre du S. Evangile, en l'eglise françoise de Delft
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PN
                                                      EPISTRE                  DE       &PAUL
                     Chap. X I.                                                   ’ ‘9                  a eſ’c fait arti— !9 G-mtzn, eau lieu
                      $7Aſſlesjuitsqiiin'om pour 57 les 5’ provoquer à la jalouſie.  te  en leur Place 3  8C  S  é  P     d'elles & en leur place,  .Râ‘ntg—
                                                                                cipant 9° dela racine 8c de la graiſſe "î de aſſ. des branches retran<
                     P°*“”°?““î““²“°'   12 Or ſi 59 leur cheute ef’t ‘° la ri
                                                                                      ' '
                                                                                                                          chécs.
                                                                                                                                        -~
                      5 3 Ouzpom le: (muni/air                                  9‘ l’oliVier,                             mmduïl: 'ſom  lcs Juiis
                     “MW" "'"í'ï “fi” cheſſe ë‘ du monde, 8c leur “diminu           18 Ne te glorifie point “contreles 9° C- de h ſève qſiui         ç»
                     d’exciter ceux de ce peu                                                                                                       .a 5. a a SLR—“U ‘ALLEE
                     relâ.  ²PPäüclànemau tion la richeſſe des Gentils : combien                          _               procede de la racine, ô:
                     r e e ‘ele 'on egrace,       6                                brancheszque fi tu te glorifies,ce n’eſt pas s’epandaux branches; cc
                     par l’exemple des croyans Plus le ſera  3 _leur abondance  .                                         qui auſſi ſe nomme ici
                                                                                 toi 93 qui portes la racine, mais c’eſ’ſ la Tgm/Ïeitpar-làs’enten
                     d"“” “ml" ë "î   13 ‘4 Car Je parle a vous, Gentils:
                                                                                                                          désôr les promeegſles faites
                                                                                 racme qUI - ÎCPÛÎÎ-                      > ent les privil es accor
                                                                                    .
                      imiter , en admettant l'E-              _     _      ſt
                      Yansile &ſcpnveniffim l ‘5 entant certes que Je ſurs APO re
                      irioyenp‘iïxſitlirctngtîrîel.  .  .                           19 94 Or tu diras, Les branches ont auxjuifi.
                                    ce ‘ë des Gentils , ‘7Je rens honorable mon
                       . C.
                                 '
                                                                                 eſté retranchécs , afin quej’yfuſſe enté. L“, 75K:      3‘ de
                      Carlaialoufie eſiaufli u- 53 miniſtcre:
                                                                                            s
                                                                                                  °
                                                                                                       '
                                                                                                                          lanation judai' ue;
                      ne commotionen lame a          _                       .      20  95  C eſt bien dit. . 96  ellesonteſ’cé 92 ammœ‘lkfluifi
                      par laquelle quelqu’un  14. Pour -vozr fi en quelque façon Je
                                                                       h ir 7. à retranchées par incredulité , 8c toi tu Who pour ichd in           y
                      voyant un autrcpoſſeder  .       6’      d
                      quelqlue bien ‘qu’ildn‘ia PUIS provoquer  CCUX  C mac a                                                                       _a .4 .ſe—d na.” u il ä n A i‘tí‘î’ſ'
                                                                                                      '                '       !6,00
                                                                                 97 es debout par la for: 9² ne t’élevF point “me ,u WHQL :hj:
                                ’un air la Jaloufie, 8c en 7 ſauver
                      Eïdcmdl’miouwmuc_  *                x        73 quelques _
                            icque
                       s, c
                                                                                                                                .
                                                                                                                                       … __
                                                                                                   . 99 crain. .
                                                                                  parorgueil, mais        .              I  d. c333:33:13;; ‘mm‘
                                                                                           .
                      ment 8: travaille pouty uns_
                          ~ : E 'l :fait toits
                      &Tim-inner‘ ’qui   I 5 Carfi 7’ leur 74    . rejection eſt 75 la  21 CarſlDieu n’a ‘°° p’ornteſpargne 9; c. quececitepour—
                                                                    .
                                                                                                                        ,-1 rae‘tre reparti, ail. que tu
                      “““d'ëm‘ëlëîï‘îſſë’q“î reconciliation 7‘ du monde, quelleſe—  les branChCS x naturelles z  gard‘ qu 1 n'as point oomlion de te
                                                                                       -
                                                                                                                       '
                                                                                                                           glorifieraleur' ard, ar
                      ſe ſont convertis ‘a j.         _                _   ’     n-aflcjvrenne qu s' il 3 ne t aeſpargne pornt uque?n.“qîâunîllſm_
                      de tems enœmsiderF raleur 77 reception finon 7’ la me d en
                      l’e’rabliſſement du Chri                                   au L                                      ple gre e, qui eflioûte—
                      iiianili‘ne parmi les Gen- tre les morts ?                                                           nuë &a nourrie de la raci
                      ËÏÆL’ÇÆËÉÊËÆÏ      16 Or ſi 79 les premices ſont 8°ſain       22 3 Regarde donc la +‘benignité & ne. bien loindelanoux
                                                                                           .       .          ~        *  /  ~ &d la  .
                                                                                  la 5 ſeverrté de Dieu z aſſavo1r la ſeverite "in Cînggggmcmm
                      Ë”: .Pa‘Jfÿfilÿäj‘Ï tes, auſſi eſt '1 la'maſſe: &fi “la raci—
                                                                                 ſurceux qui ë ſont trebuchez :8c la beni- :loi-méme _d'avoine ſuie:
                      ont Jomtsa  e  -         ,
                      tiennepourétrîſàuvés- ne eſt ſainte, auſſi ſont “3 lesbranches.  . ,          .                        c tc glorifier a leur e_
                                                                                 gnite 7 envers tor, ï li tu perſeveres en gard.
                       s 9 C- l’incredulite' da      8 4 quelques unes des bran
                                         17 Æeſi                ..            ~         '  '                                  C. il eſt  ' -
                                                                               _
                      juifs 8c la reiection qu’ils
                                                    I
                                                                  I
                      °“î à"; d“ "EMP" ï ches ont eſte 35 retranchees , îë 8c tOi fla bemgnrté: autrement 9 tu feras aufii et“. ce q“ 1,1;;le:j:
                                                                                  ‘° retranché.                            pond cn accordantcere—
                      comme usÿdr.       _     .     ,  _               , n
                       ëo C- a été l’occaſion qur eſtors '7 th1er ſauvage as eſte  en                                       tranchement , mais en.
                      d'une riche ô: abondante                                      23 "Et quantà n ceux-là aUffi 3 S’ils niant   la conſequence
                      connoiſiancedej. Chriſi 8c de ſon Evangile dans le monde.  6 1 C. des Gentils répandus  -  -  *   *   n’ n   d ' '  .
                      par tout le monde , comme il efl expliqué en ſuite.  Ez. Ou r dub” -' connu que ce neperſeverent pornt en incredulité, ils 99;’ 51,2;?RFM
                      qu’il y en a eu ſi peu d'entt’eux qui ontadmis l’Evangile , a été l’occafion de le faire fi libera.  feront " entez: car Dieu eſt puiſſant'gmïagtïzççgääezcgfflî
                      lement adminiſlrer entre les Gentils.  6 z Ou, Irur plenitude, c. leur plein rétabliſſement,
                      quand les juiſs recevront l'Evangile , en foule 5c en grand nombre , 8c entreront en la commu  pour les xs enter derechef_  trancàiéîs éparà cete même
                      nion-de l'Eglile , tournera à une bien grande opulence des Gentils. On pourrait aulfi peur—é…
                      par leur plemiudz, G. pleromn , entendre non pasiant une grande Ze nombreuſe converſion, 8e  24. Car "ſitu as eſté ‘5 coupé de l’o- Efficfig‘ngm’îfi‘c’âäî‘f
                      comme de toute la nation , z l’Evangile, qui ſe doive encore attendre vers la fin du monde , que  livrer qui ‘6 denature eſton/ſauvÿge_ a_& inéqme ſe"peutMimi’. n
                                                                                     .
                                                                                                                           8c ue
                                                                                                                                  conſe ue t le
                                                                                                             *
                                                                                           -
                                                                                   .
                                                                                                                       _
                      l'accompliſſement du nombre des elils parmi lesjuifs,qui reiiiiira a la grande opulonee des Gen.
                      tils,parce qu’alors ils ſeront tous recueillis enlcm le en la gloire 8c en la joye de leur Seigneuren  as ef’té '7 contre nature ente en] OliVier tu viensàfiirele ſembla
                                                                                                                           bleôtaiinitï‘
                      la conſommation des ſiecles.Voi ſous i. r s. étant d’ailleurs aiſés difficile de comprendre que] a  frane; ceux " qui ſi le font ſelon nature, Pla  1“mm _
                      vantage reviendra aux Gentils de céte grande converſion desjuifs qu’on attend/encore , puis
                      qu’on preſu poſe qu’elle ne ſe ſera que lors que la platitude des Gentils ſeraentree , ſous v. 1.5.  ‘  '  _'  rp  97 C—tues ente’enl’a.
                       64, ll s'adärefle ‘a oétepartie de l’Egliſe de Rome , qui avoitété appellée des Gentils , a: qui é  combien pluſ’coſt ſeront ils entez  en …ich &yœfles mua
                      toit bien apparemment la plus grande.  l Act. 9. rs ó- r 3. a. (:- za. at. Gal. x. r6.  '  '  P      maintenant.
                                                                                  leur Propre OhVJ'er '  .                  9 3' Le Grec): pfilaplm.
                      C— z. s. EFI). 3. s. r Timor. 2.7. 2. Tim”. r. rt.  6s Ou, veu; &ace ſujet mon mi
                      niſtere, 8: mon exhortation envers eux devant beaucoup valoir.  6 6 Aflï principalement :  2 j' Car, freres 3 ²° je ne veux pas que mm finifie penfér ou etoi
                      Car il e'toit auſſi ordonné pour evangeliſer auxjuiſs, comme il a fait ſouvent 6€ le fait encore ici.  .  . ,  re de ſoi des choſes hau
                                                                                  vous 1gnomes n ce myſtere ’     afin que tes 8c s’enorgueillir par:
                       67 G.jeglorifie . c. je l’orne de diligence &t de fidelite’ en l’exercant . pour amener beaucoup
                      de Gentils à]. Chrifi, qui feront l'honneur & la couronne de mon miniſiere, Phil.4. r . r Thcfll vous ne ſoyez pornt n ſages en vous- cete [mag-agua? ; telle—
                       2. r 9. Et en diſant que la chûte 8c le relevement desjuifs , en la converſion entiere du telle de  ,  , -  u  ment que lAporre par ce
                      l’élection de grace , tourneäl’avantage des Gentils , i’honote ceux auſquels mon Apoſlolat eſt meſmes : c eſt qu il eſ’c advenu un  en- mot veut oter aux Gen—
                      Particulierement defiiné , non pas pour les enorgueillir,  pour induire les juiſs à une ſainte        tils toute prelomtion , ou.
                      concurrence avec eux.  6 s AſII de l’Apoſlolat.  69 C. les juifs qui ſont de ma                      de leur propre valeur 6:
                       parenté. VoiGen. :.9- H. Eſa.5s.7. Rom. 9. 3.  70 Voice qui eſi remarqué 1h51.”.  dignité , en conſideration de laquelle ils auroyent été entés , ou de leur propre \force &r venu ,
                        7 r Ail'. en les amenant par mon miniſiere a la foi en j. Chriſt , par lequel ſeul le film ſe peut  pour ſubſiſter 8c perſevere: par elle : Et cet avertiſſement sîaddreſſe tellement a tout le corps .
                       obtenir . Act. 4.. r a. Voi r Corint. a. 6. 5: t Tim. 4. i 6. Le juliifier & le ſauver s’attribu'e'  que l'Eiprit de Dieu fèmble l’avoir particulierement dingeal Egliſe de Rome , comme pro.
                       quelque fois aux Miniſlres de l'Evangile , pource qu’ils en ſont les organes &t les inſtrumens ,  voyant le degré d’orgueil auquel elle le porterort avec le tems , ſur la penſée  ſespreroganves
                        at leur predication. Voi Rom. r. 16.  71. G. quelqun-um d’mx , aſlÎ desjuifs qui ſont  8c de ſon infaillibilite’, &r la preavertiffitnt de l’apoſtaſie en laquelle elle tombera” parce mnycn.
                       ma chair ê( mes os. 8: pour leſquels j’ai toute la tendreſſe &e l‘affection qu’exigent les loix de la  99 Ml: de tomber auſſi en incredulite’ , &d’étre par ce moyen retranche *. Etccrecrainte ,
                       conſànguinité. Or il ne parle que de quelqun—um , 8c comme de peu1 parce qu’il ſçavoit bien
                                                                                  mere de l‘humilité , eſi en chaque vrai fidele une ſainte ſolicitude & un deſir ardent de Puſeve
                       que le tems n’étoit point encore arrivé de les voir convertir en foule Bt en grand nombre : ou  rcr en la foi. qui s’accorde fort bien avec l'allimtance duialutJ’hil. 2- 12-  roo_ Mais
                       peut—étre ayant égard à ce qu'il n'y a depuis la premiere vocation desGentils qu’un petit nombre  les a retranchés de ſon alliance & de ſon Egliſe.  r G- qui fintftlon nature , c. lcs juifs na
                       d'élûs appartenant à ce peuple , le ſalut deſquels il eſſayait de procurer & de promouvoir , com  turellementprovigne's 8c défccndans des ſaints Peres , avec leſquels ôe leur ſemence Dieu avc.:
                       me ce lien effort continuera par ſa doctrine , juſques z ce que la plenitude rant des juifs que d”  établi" ſon alliance, Gen. r7. 7. &ne’s en l’Egliſèjurlaiqueñ_  2 Aſſ- tor, lejctton dc
                       Gentils ſoit entrée, 8c que le nombre des e'lûs en l‘un & en l’autre peuple ſoit accompli.  l’olivier ſauvage , 8c cnté comme une greffe étrangere en l’olmer franc ,  que pour la méme
                        7; C. de la plus grand’ part d'eux.  74 Ou , alijciîlion & repudiation . aſſ. pour le mé—  raiſon tu n’en ſois auſſi tronqué a retranché.  3 C. prens donc bien gardeen toute cerc
                       pris -Zc la reiection de l’Evangile , qui a été l'occaſion que Dieu a voulu prendre par ſon ineffi  affaire ‘a ces deux proprietes deDieu , qui s'y manifeſtent ſidairemcnt.  I 4. ’ou, ligne/fane.
                       ble providence de communiquer ſa grace aux Gentils.  7 s C. l’occaſion de ſaire publier  & douceur,c. miſéricorde 8c grace.  5 G. api-tamis ,t'eſſifion , ou , pmifiN_, e. exactitude
                       aux Gentils l’Evangile de grace, qui eſt le miniſtere de reconciliation , 'a Cor. s. r s. Act. r 3.  & rigueur ; comme on le couppe court acelui qui eſt pumflable . 8c On ne lui ſouffre point
                       ÿ. 46. 4.7.  76 C. des Gentils , qui poſſedent la plus grande partie de l’univers 8c ſont  faire de grands diſcours. C’eſl pour dire une iuſiice fort exacte , implacable  rigoureu
                       diſperſés partout le monde.  77 Ail] en l’Egliſe de j. Chrifl , quand ils ſe convertiront  6 C. les juifs tombés en inucduliteſi , & pour celaiuſietuent retranches & repudies par le
                       en foule ; ou , comme on le pourrait auſſi interpreter . quand tout le nombre de leurs élus ,  Seigneur , afin que par leur exemple tu ſufles inſhuit ôc averti de nc point tomber en pareilcn
                       qui doit continuër juſqu'à la fin du monde , ſera entré ë( accompli.  7s Ou , comme  me . pour n’etrc point aufli retranché comme eux.  7 MI} m es appelle pargtace d en
                        ’autres , un retour de mm à vic . C’eſl une façon de parler proverbiale 8c commune , pour ex  tre les Gentils , ſans que tu en foires digne ou que tu l'eufies mente; pour i'mſi-rurre par là de
                        rimer un grand changement en mieux , ô: comme li un mort teſſuſcitoit : Changement qui  ne te point enorgucillir contre les Juifs.  8 Cz ſi tudemeures 3c continues en l etat de
                       le fait par la predication de l’Evangile, par laquelle ceux qui e'toyent morts ſont vivifiés , Eph.  grace & de ſoi, auquel la benignité de Dieu t'a place , 8: en la reconnerflaqce telle (1‘111??
                       a. t. 8e s. r4.. jean 6. 6 s. Phil. z. r 6. Mais on pourroit auſſr le prendre proprement pour la  partient de ſa faveur. Voi une méme façon de parler ſous ÿ. gr .  9_ L Apôtre parle ici ä
                       derniere reſurreûion , qui eſt l'eſperance des Chrétiens , comme devant ſuivre immediate
                                                                                  tout le corps des Gentils appelles , par oppoſition à tout_ le corps de la nation Judaique r. com.
                       ment la derniere reception desjuiſs en l'Egliſe , c. le parachevcment de la converſion de leur  me ſus ÿ. r 7.  ro Aſſ. comme branche ſlerile 3c inutile , jean r 5. z, 6. c. reJette & ex—
                       relie & de leurs eus Ii). Chrii’t . leur plenitude 8: celle des Gentils , qui concOurent en méme  clus de l’alliance : Et l'accompliſſement de céte menace ſe votd _des long—tems en la plus grande
                       tem”.   7 9 C. Abraham 8c les autres Patriarches , ſouches ôc tiges de la nationjudaïqne ,  partie des nations qui par le miniflete des Apôtres nvoyent admis l’Evangile , le Mahumctifme
                       qu’il a pleuä Dieu ſe ſant-liſier: Ce qui efl dit par une alluſion metaphorique ‘a la premiere pâte ,
                                                                                   ayant inondé les unes , Gt la tyrannie idolatre de l'Amechriſt occupé les autres , z Theſiï z.: ro.
                       ou aux premiers pains 8: fruits nouveaux qu’on offrait äDieu ſelon la Loi , pour la ſanctificn  n a Cor. z. 16.  r r AilÎ lesjuifs, ou la nation Judaiquex .l  ra Crérntegres en
                       tion de tout le teſte ,Levit. zz. r4, r7. Nomb. i 5. 20. Or ceque l'Apôtre dit de la ſanctifica  l’alliance a: reaſſumés a l’Egliſe de Dieu ; ce qui ſe doit entendre a 1 egardde la nation en ge
                       tion des premices en faveur detoute la maſſe , ôt de la racine à l’égard de ſes branches , ſe peut  neral ou en commun , & non pas a l’égard de toutes les perſonnes particulier”.
                       appliquer par un ſens contraire ‘a leur pollution , pour inferet la corruption de tout le genre hu—  i 3 C. changer leur cœur endurci z les illumineren la-foi , les convertir a ſoi par la repentan—
                       main , de celle de nôtre premiere ſouche . Rom. 5. r z.  80 AIT. d’une ſainteté federale ,
                                                                                   ce , 8: par ce moyen comme les rehabiliter & les recevorr de nouveau en ſon alliance. Ã I
                       en appartenant à l’alliance Ie Dieu , I Cor. 7. 14. Toutefois ces ſimilitudes ne marquent pas  r4. Aſſ. toi Gentil appelle‘ à la foi.  i s Nou pas pouretre Jette au loin , nibrule au feu,
                       tant le fondement de ce privilege , qui n'eſt que le bon- laiſir de Dieu , que ſes effets , 5: pour  mais pour e'tre eme’ ſur un meilleur tronc.  i 6 C. d entre les Gentils , étrangers natu  ,L'UE—LH,—
                       dire que comme en la Loi l’uſage des fruits de la terre etoit benit 8c ſanctifie ‘a 'cauſe des pre  tellement des alliances & des promeſſes , Eplieſ. z. 1 2.  r 7 C. contre la condition de ton
                       mices , 8c qu’en l’ordre de la nature les branches ſuivent la ualité de leurs racines , ainfi Dieu ,
                                                                                   origine , enrant que tu e'tois un ſauvageon , 8L quepar une grace particuliere deDieu tu as eté
                       en ſe conſacrant Abraham &t les Patriarchcs , s’eſt auſſi con acre la poflerité , pour la maintenir
                                                                                   enté ſur un franc olivier: Carautreinent ceux qui ſe melent du Jardinage cntent les bonnes
                       en ſon alliance , ou peu ou beaucoup , ce qui efi un privilege particulier de la nation judaique,
                                                                                   greffes ſur les ſauvageonsz Eten la nature les greffes franches communiquent/leur eſ ce'au
                       en laquelle pourtant Dieu a toujours quelques élus qui participent a céte benediction.  tronc ſauvage qui les reçoit ; mais par la grace le franc olivier communique ſa ſeve 8e a grarſſc
                        il r Ou , la pâte , c. la poiierite' qui en procede 5 veu ue Dieu a contracté ſon alliance non                              la‘
                                                                                   auxenresſauvages qui lui font inferées.  l s Alf. les juifs originaires desPeres , avec lei:
                       ſeulement avec leurs perſonnes , mais auſſi avec leurs deſcendans , Gen. r 7. 7.
                                                                                   quels Dieu avoit contracté ſon alliance , ô: qui par cete raiſon. en la grace faite aux Peres a
                         s 7. c’efl une autre comparaiſon tirée des arbres , pour declarer la méme choſe : Et parcéte  bloyent par l’ordre de leur naiilanceyétre naturellement compris.  i9 Ail: duquel ils  EFF-'JICÆ—ÆEI'Tlt;-a:-a
                        racine s’entendent aufli les Patriarches , de qui lcsjuifs étoyent deſcendus.  8 z C. les
                                                                                   ont été tronqués &t retranchés.  ao Ainſi G. F. 8c autres , c. comme d autres traduiſent,
                       Juifs , ſortis comme rameaux de céte racine.  84. C. quelquesjuiſs incredules : Et d’ici
                                                                                   je 'veux bien que 't/our ſſathr'c'r ce myflm : quoi que none expreſſion ſort plus emphatrque; car
                        l'Apórre exhorte les Gentils qui avoyent creu , de ne ſe point glorifier contre lesJuil's reiettés 5
                                                                                   ne vouloir point que nous ignorions, eſt plus que vouloir bien que nous ſçachrons quelque
                        mais de bien prendre garde par leur exemple de ne point tomber en une pareille increduliié ,
                                                                                   choſe : celui-là marque neceflité , 6: celui-ci ne denote qu une ſimple_ permiſſion.  À
                        pour ne point encourir une me'me rejet-‘tion 3 car ſi ces choſes ont été faitesau bois vetd , que ne
                                                                                    2 r Ou . n ſci-”r , c. céte choſè— ci , qui n’eſl encore guere connue , aſſÎ ou de la derniere
                        œ ſera—t—il point au ſec i  s 5 G. rampuè'i pour étre. jetrees n , aſſ- loin dela ſouçhe 8c de la
                                                                                   converſion des juifs , touchée obſcurement Eſa. i i . i i. Z'ch. r a. to. & plus’clartement ,
                        racine , c. de l’alliance & de ſès droits.  s 6 All: Gentil appellé & converti : Car l’Apô
                                                                                   ſelon quelques—uns , Matt. 7.3. 39. a Corinth. 3. i 6. ou dqceque Dieu aura touJours Gt Ju
                        tre parle ici a tout le corps du peuple Gentil appellé a l’alliance , 8: non pasa l’un ou a l’autre
                                                                                   ques z la fin du monde en cete nation quelques uns de ſes clus , qui de tems cn tems ſe conver—
                        particulier de ceux qui avoyent ereu. Aufli les particuliers croyans ne peuvent-ils point de‘  tiront à]. Chriſl 8c s’adjoindront a ſon Egliſe.  az Amſi' G. c. preſomtueux & entendus
                        ehoir ; mais bien la communauté en d’autres individus.  8 7 C. un reietton 1 0“ un
                                                                                   à vos yeux , pour avoir de vousmémes des penſées plus ſublimes qu il ne faut. Proverb. z .
                        greffe tiré d'un olivier ſauvage , aſſ— du corps des. Gentils , peuple incredule de ſoi 8c étran  r“. 7. Rom. u. to.  zz C. deſobc'iſl'ance ô: tcbclliou , comme ſousverſſ. zo, zz. Voi
                        gerde l'alliance.  s 8 Ou , infln', c- incorporé à l’Egliſe deDieu 8c amene' ä la commu—
                        nion deJ. Chrili.                                          ſus y. 7 .                                        .
                                                                                                                       dur
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