Page 205 - La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament. Edition nouvelle, faite sur la version de Genêve, reveüe et corrigée, enrichie, outre les anciennes notes, de toutes celles de la Bible flamande, de la plus-part de celles de M. Diodati, & de beaucoup d'autres ; de plusieurs cartes curieuses, et de tables fort amples, pour le soulagement de ceux qui lisent l'Ecriture sainte. Le tout disposé en cet ordre, par les soins de Samuel Des Marets, docteur & premier professeur en theologie, en l'université provinciale de Groningue & d'Ommelande, & de Henry Des Marets son fils, ministre du S. Evangile, en l'eglise françoise de Delft
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            Chap. I X.                                                  MAINS.
                                                                                                                              '97
                        '  .       ‘
                     . . ,
            l y a“ d     À                                              I oppreflion, ou angoiſſe , ou perſcc‘u- *
             97 Ou. i4?mſn - 1'm- connOit quelle eſl: ’7 l’affection de l’E-
            e ”IL-"ï” .  .  es prieres  -  .  .  .       _   V
            que ton Eſprit formede- {prit . car il priepour les ſaints 9' ſelon  tion , ou famine, ou nudité , ou peril ,
            dans nous z car il connait Dieu‘                     '     ou cſpée?
            le lens de ces ſoûpir:
           muëts Br les eiaucexoſm'  27 99 Ornous @avons auſſi que …tou   3 f Ainſi qu’il cſt eſcrit , “ Nous u M44— z;— r ſor. 4
            me etant excités par On      -                      .   _
            Hi,… conſommez,,z.[à tes choſes aident enſemble en bien«à ſommes    n  livrez a la mort pourl amour K .. c, Nm...Mue.
                                                                                                                 p.9. 2(‘u.ç.lr.
                                                                                         \
                                                                                   -
                                                                                                        ,
                                     .  o        o         _   \      i
            volonte’.
             98 C ”Mon/né…” ceux qui aiment Dieu ;iſſu-ua” , a ceux de tOi ²9 tous lesjours, &ſommes eſti— ë“ “m“- "°.“‘ “W“?
            1. ſaintevolpntc de Diaz; qui ‘ ſont appellez ſelon ² ſon propos                 _               _   tuent meurtris . tante!
                                                                       mez comme des brebis de 1:1 boucherie. l'unnanrórl'auuc
            au il connait quelle croix
                                                                                         .                        2.9 Ou, tour/:jou-  c.
            Dieu nous veut impoſer arſeſté.                             ſ 36 Atſi contraire cn tou tes ces cho- (“aun.-rima... un;in.
            gf” longmm u W…    28 Car ceux qu il ï a connus aupar       es nous          zo          ,  '       œrrupuon 8e comme ‘a
             ur notre ſalut . com—
                                                I'
                                                                       n                   Plus     ‘ alnqueurs tout moment durant tout
            qu’elle dure . comment avant , il les a auſſi predeſtinez 4 à eſh-e
                                                                         par celur qui nous 3‘ a aimez.         lc cours dece-evie
            ce quand il nous en veut
                                                                                                  ,
                                                                                                         .
                                                                                          .
                                                                                     .
                                                                                                                  zo Car Li victoire ne
           dclivrer,s'il veutë…glo- conformes à l’image de ſon Fils : afin  37 Car 33 je ſms aſſcure que ni mort , confine pas ë ne point
            i'ifie par nôtre vie , ou par
            “memon) &c- u M P qu’il ſOit le premierné entre pluſieurs    .  .    . H          ~ 3‘  -  *        fiiuſiiit  ou à ne  int
                                                                       ni VIC , !il  Anges,ni    Pl'lnCIPautCZ z œmbw‘c; mais à “ESM
                                                                       ni 3‘ Puifiànces , ni choſes preſentes , «ſuſi-mmemäl’cnpcmi
           le quattieme_ fondement freres_
           de notre eonlolation.               , .         .-      .     . ni choſes à venir,                      t Écris?”&en ° 'cm‘
            ,9 C'eſt ici que com-  29 Et ceux qu il a predelhnez , il                 .                         le             ' -
           nienee le dernier raiſon
                                                             ’ ‘
           nemmmromühdm les a auſſi 5 appellez . 8c ceux qu il a ap      _38  37  Ni hauteſſe, ni profondeur, Di…" M; mous ,u
                                                0
                                                                                                                        Chrifl . ou
                                                                                                                 31 Ail:
                                                                                                 -
                                                                                   .
           le fidele s’atme contre
                            pellez , il les a auſſi ‘juſtifiez : 8c ceux  ni aucune autre creature , ne nous pour- ;JW ſ3*** m‘aimes -
           toutes ſes tentations ô:  .  _  _  ,               ,
                                                                                                                 un au - 34..
                                                                                            .
                                                                                                           .
                                                                                                 .
           Bcalamite's, qui ſe tire qu’il aJufiifiez , illes a auſli 7 glorifiez.  ra ſeparer 3 ‘ de la dilection de Dieu , r. za.  autre au -
                      d
           d a?ÏiÏnrÊn prop05 …à ,  3o î (Le  - dirons—nous done 9 à ces  s'                 z               '   3:. Comme il le mon
                ſ il eternel e Di -u
                                                                       qu il nous a montre en Jeſus Chriſt ne APM-m… m h
           Pour nous “mm" choſes? ‘1 Si Dieu eſt 1° pour nous, qui
                                                                       noſtſe Selgneuſ.                          vertu qu’il de'ploye enco—
           au travers de toutes nos  ,
           difficultésæu idmap-ms eſt-ce qui ſera l ‘ contre nous ?              ‘       f                         rc en nous.
                                                                        3; Ou , ;aſia-'d ;mſi-dde , an: par la promeſſe du S. Evangile faite aux croyatis , Jean t. 24. 8e
           &l‘î  d“ë“ q uienont  I ‘Lur - qui n’a u pornt eſpargné     par le temoignage du S. Eſprit en nos cuurs ,ſus i". 16. Car l'Apótre parle ici au nom des ſide.
                                           -
                                                       -
                   s
           ici marques.                     l      _       _           les &c par l’eſprit commun de la foi , 2 Cor. 4. i z. puis que les fondemens de céte ſienne aſſu
                                ‘3 propre Fils , mais "r l’a livre pour  rance nous [ont communs avec lui.  34. ME les malins de immondes; car les bons Angel
            too Meme enapparen- ſon
           eeles plus effroyablcs ou                                    ne cnereheront jamais de nous ſeparer de la dilcction dej. Chrifl; 6 ce n'eſi que nous enten
           les plus q‘flmiiblcs y œil“— U nous tous , v comment ne nous w don
                                                                       dions  d’une condition impoſlible , comme Gal. i. 8, 9. pour dire que poſe meme qu'ils
           me
                                                                   i_—
                                   .
                   telement es
           caumÎËaic-iffliaionsz nera—t’il auſli ‘7 toutes choſes l ² avec lu1.3%  entrepnſſent telle choſe , fi poſiible étoit qu'une telle penſïe leur \'inſi , ils n'en vicndroyent
                                                                       point a bout.  3; Bien qued’ailleuts ce nom s’atttibu'e indifferemment aux Anges, Col.
           C“ Dl“ ‘1“‘ “î” “m“  3 2 Wi eſt—ce qui ‘9 intentera _accu   t. t6. auquel cas ce ſetoit ici une maniere d’exaggeration . il vaut pourtant mieuxl'entcndre
           les trochifques de la vipe-  _                _       .     des puiſianoes ſeculieresècdes tyrans de ce ſiecle , qui prêtent ſouvent leurs comesà la bête
           xe. en laoomPoſ-tiondeſa ſation contre les éleus de Dieu? ‘Dieu  pour faire la guerre aux Saints.  36 Qiellesôcde qui qu'ellesſoyent. Tout ce denom
           thetizique. 8c qui fait nai—                                bienient ne ſervant qu’à l’exaggeration , pour dite choſe quelconque pour gande ô: puiſſante
           ne la lumierc des tene- Cſt CClUl qu1 “jufhfic.
                                                                       qu elle ſoit.  ;7 C. rien qui loir au ciel cnhaut , ou aux enfersembas.  3 l Ml) de
           bres , pouſſe les ſiens au  3; Wi ſera celui qui ²ï condamne  laquelle nous a aimés , quand il nous :conjoints , unis 8e incorporés a j’. Chtiſiparla foi ,
           pon parles vents conmi.  N  .      _  _                  _  comme lus i7. 34.. Car ce vrai amour que Dieu nous porteefl eternel 8: ne petit point , comme
           les, ô: change leurs ma ra ? Lhriſt eſt celUi qUi u eſt mort,&,qur  auſli celui qu'il allume au cœur des liens par le S. Eſprit, :il  z l Jean 1- 9
           ladies en reincdcs 3c leurs  .           .  ,           .
           poilonsenantidotes. Au plus eſt,qUi eſt ²² reſſuſcrte : lequel aufli
           “ë“‘1“‘u‘“î“hî’" î°“’ eſi: ²4 àla dextre de Dieu, ï 8c qui meſl
           tcs choſes tournent cn    _
                                                                                    CHAP.      IX.
           mal , meme les plus ſavo  mes u PHC pour nous.
           rables & les meilleures ,    ,          ,
                                                                        t L'Apt'ntn te'znoign: {En extrem: tnfleſſè au ficjtt de fendwriſſêmm
           comme le ſuc des meil-  26 W1 Cſt-CC qur nous ſCPal‘Cſa      du ?Hifi contre  Chiiſl d" la doctrine qu'ild propoſrryuj'zſiznn ici'.  4. à*
           leures viandes ſe change
           en Wmm“… z…,y_ ²7 dc la dilection de Chriſt .P Sem-cc’       rapporte [zi avantage; qu'il: naquit obtenu: ſou; le V. T. par dtfllu In
                                                                       aunupmplcr.  6 Demon!” que [npromtſſer deDieu mnnbflanr cria ne
           (topique.
                                                                       ſont point 1min” , entant qu’elle; ne flint PM faite: aux :nf-tm de I-ï
            r Aſſ. àla vraye fizi ouvrante par la charité , non ſeulement d’une vocation exterieure, qui  chair , mauproprmirnr à ceux de l.: prune/jé , t’eſ) irlire aux tſſli‘u .- c5
           finppe l’oreille ſans remue: le cœur , mais d'une vocation qui eſi auffi interieure 8c efficace , 5:
                                                                       qu'il prouve premieremenr par ſexempled’lſma ‘il (7- d’l/Idu ,  1 o ó
           qui eſi ſuivie d’une pronite à allcge obciflànce , Jean 6. 44, 6 5. t Cor. r. 14, 2.5.
                                                                       puu par celui d’EſÃzu (7- de Jacob.  1.1. Declan que Dieu , en ſelection
            z Allîpar lequel il a conclu & defiui en ſoi-meme de ſativa-gratuitement les hommes par
                                                                       d.- l'an é- en la rrjrctxon de l'autre , doit eirtrtconnu jte/Ie , par l’exemple
           j. C. Vor EPIÎ- I- 9» l l, &C-  3 C- qu'il a auparavant aimés d'un amour de bienveuillan
                                                                       de Moyſc (2- d: Pliante.  19 Refmequelqun déj-(hom de [4 chair , (2
           ce , comme liens . ainfi que Jean to. i4, 27. 6e pourtant qu’il a élus de toute eternite enj. C.
                                                                       fait Wir que Dit” ſm! ”I uſer amfiffldr Infini/inuit duparm.  24. En
           à la vie etemcllc . Rom.: r. 7..Eph.t.4. i Pier.i.7.. 8e ici ſous ÿ. zz. Car ceci ne ſe doit point en
                                                                       fiigm en outre , que [ri ï'líude Dieu ſont appelle} efficacement , rant du
           tendre de la preconnoiſſancc ou pteviſion des bonnes ualite's desperſonnes , veu que c’eli a ces
                                                                       JMfi queprincipalement de: Gentilt.  15 Ct qu'il prouve [mr dit/m re’.
           bonnes qualites qu’il a ptedeûine’ les liens par leur conformité a). C. mais de la predileótion des
                                                                       maigmgu de: Prophet”.  zo Conc/”4 enfin , en ”pre/Enfin” la cauſe
           perſonnes. non feulement affective, mais auſſi effective, par laquelle il les a fait ſiens . les
                                                                       prochaine pour laquelle le: Gentil; ont obtenu IaJuflJHPN Il Mrflil , I‘
           tirant de la maſſe corrompue de tout le genre humain , pour les rendre participans de ſa grace
                                                                       pluſpart du juif: en riant alterné à* derbi”.
           ét de ſa gloire. Voi touchantce mot de cunnaiircExod.;;.2,i7. Pſ.t.6. jer.i.s. Matt.7.zz.
           l Cor. r z. ta. 2Tim. z. r9.  4 Non ſeulement al’égatd des ſouffrances, mais auſlia  I *  E dis verité x en Chriſt, “je . x... 1.9. 2C”. z.
           l'égard dela ſainteté 8c dela gloire qui s'en doit iiiivre , 1 Cor. t z. r2. ô: i 5.48. 8c 2 Cor. 3.
           ÿ. r s. La predeſiiuation ne trouve point les hommes conformes à). Chriſt , parla ſoi ô( par  '  '    v.23.ó~ii.3r. Gain.
                                                                                ne mens pomt , ma conſcience v. n M_ L ,_ ‘ WE
           les bonnes œuvres. mais elleles fait tels ; «Sc cete conformité n’eſt pas une condition prerequi—
                                                                       3                   l      4          '  2. 5. ó- 5. 21.
           ſe en la perſonne du predeffine' , mais le but du prédeflinant & l'effet qu'il y produit.  merendant témOignage par le Saint l CW CM’ mon
            p Celïſſ: t. il.  5 Ail: a la foi de a l’cbeiſſance , par une vocation efficace, comme ſus
           y. 27.  6 C. qu’en vertu dela ſatisfaction ô( du merite de j. C. embraſſe par la foi , il les  Efprit ,  que cete papricule m cſt
           abfout R les declare juſies, comme ce mot ſe prend conflamment en cete Epitte , 8c ſelon que œ  'z '  ,  *  riſe en ce en: Matt. 5.
                                                                          2 (Lie j ai une grande - triſteſſe 8c 54……6. mm…,
           ſem répond au but de l'Apótte: Car cete iuſhfication gratuite eſt le plus prochain degre' a la glo
           rifimion.   7 Aſſ- cn commençant durant ce'te vie . par leur {anCtification ô; par leur ad.  un continucltourment en mon cœur.  que de“ "ne formul
           Option; comme ils ſeront entierement glorifiés en la vie qui efl avenir, où il les mettra en           d'aſlèrtionpu de ſerment.
           l’entieie pofleflion de ſa gloire , ſus ÿ. i7, 2x. a Cor. 3. is.  x Ail]  ur nous reſoudre  5 Car je. ‘ deſirerois moi— meſme que l’Ecriture employc en
           en la vraye paix du Seigneur contre toute forte de difficultés : Et ici l'Apotrc conclud tout ce       une choſe de grande im
           qu'il a enſeigne’ en cete Epître juſques ici . par une ſainte conſolation & vantance en j. C. con  d’eſ’tre 7 ſeparé ' de Chriſt pour mes  portance— Ou bien . nl
           tre toutes lesaecufitions Bt les oppreflions que le diable Bt le monde peuvent ſuſciter aux vrais  freres, qui ſont mes parens 9 ſelon la  (bn/Z , pour dire , d'un
           fideles.  9 Aſſ. que nous avons iuſques ici declare'es & enſeignées.  q Nami. x4.                     mouvement qui  n’eÃ
           y. 1.   to C. s’il nouscfl reconcilié par j. C. s'il nous a auſſi e'lûs au &lut , appelles à la chair :  pointdcharnel . mais qui
           grace , íuſtifiés Gt ablbus de nos pechés , 8c ébauche' nôtre glorification ici bas , pour l’aehever au  -- -  roue e de l'Eſ ritde .C.
                                                                         4. ï *° Leſquels ſont “ Iſraehtes, deſ- 2..comme do}:…Ju
           de] , ſus ÿ. :s, 29.  r r Aſiï pour nous pouvoir accuſer ou endommager , Pſ- 56. [z, ,5;
           tts. s.  r GM. 7.2.”.- Efië. 53. 5. Jean3.16.  n. L’aflîiictriflànt en ſa colere  A  p                  homme qui eſi en j. C.
           atur peines deuës à nos peche’s , qu’il a punis en \à perſonne a toute rigueur , pour nous les par.  c. qui eflmembre de ſon corps. Voi Gen. ai. 16. 2 Cor. n.. 1..  a VoiJean r. zo.
           donner , ô( nous donnant en cela un temoignage infaillible d’étre pour nous,l\om. 5. s.  z Ail". que je tire mes paroles du fond de mon ame . ôt ue ic parle & écris , comme je le pen.
            x z C. qui dl tel d'eſſence 6: de nature , 8e non feulement par adaption ce par grace.  ſe 8c le ſensen mon cœur . 2 Cor. i. i a.  4 Ceci  ajoute' par l’Apôtrc, pour montrer
            u. Aſſ. 'a la mort , &t a tout ce qu’elle a de plus douloureux 8e de plus amer , Rom. 4.. 2;.  que ce qu'il va din: ne procede point d'aucune inconſidetaticn pteapitee , ou de quelque mou-t
            is Ail'. qui croyonsen lui , qui l’aimons , & qui ſommes appelles ſelon ſon propos arrete’.  vement charnel, mais d’un ſentiment ſincere & d'une confluence illuminée de conduite inſail.
            Î 6 AſlÏ de pure grace , comme le mot Grec le porte , & qui par conſequent exclud tous les  liblement par le s. Eſprit.  5 AIT. de ee que le peuple des juifs, parle mépris , la rejcctiori
           merites des hommes.  t 7 C. tout ce qui nous eſi neceſſaire pour lc ſalut de l'ame: Car la  Bt la petieeution de la doctrine Evangelique , donne taut de ſignes evidens de ſa teprobation .
           foi, l'eſprit de grace , la perfèvernuce , &c. le conferent gratuitement de Dieu a ceux , pour la  comme la ſuite le montre.  b Exod. zz. 3 a. Rom. io. r .  6 ABI ſi cela ſe pouvoir
           iedemtion deſquels il a livre' ſon propre Fils , afin qu’il n’ait point ſouffert eu vain , comme ſes  ſaire , 8: que Dieu l'eût pour agreable; comme]. C. même aioûte cete condition a un ſembla-r
           ſouffrances pour eux auroyent eſte' inutiles , \i elles ne leur e'toyent efficacement appliquées.  ble ſouhait qui ne ſe pouvoir point cxecutcr , Matt. ;6. ;9.  7 G. andrbmm, e. interdit .
            t t Ail'. j. C. le don le plus precieux. c du Pere. en qui ſont cat-.he's tous les treſors de ſiipience  ou,malcdi6ti0n,telle qu'eſi la condition de ceux qui n'ont point de communion ‘aJ.C. Voi Gal.
           8c de ſciencectlold. z.  t 9 MIT de ctiminauté ou de peche qui nous doive ſoumettre à la  l. s. 5: ce qui eſi remarqué Act. 2;. t a. Ce n'eû pas que l'Apôtre ait ſouhaite' d’étre endurci
           peine: Car il efl bien vrai que nous pouvons être accuſés de peche devant Dieu, parla Loi ,  en ſon cœur contrej. C. comme l’ctoyent lesJuifs par leur malicieuſe incredulite' ; veu qu’un
           Jean 5.4.5. par nôtre propre conſcience, Rom. 2. ts. par Satan me'me, l'accuſateur de nos  tel ſouhait ne peut tomber en l'eſprit d'un homme fidele a: craignant Dieu ; mais c'di que par
           freres , Apoc- rz. io. mais toutes ces accuſations ſont ſans efficace 8: ne peuvent prevaloitcon  le mouvement heto'ique d’un zcle tres-ardent ôt d'une charité extraordinaire pour la gloire de
           tre l'arreû de nôtre iuſhfimtion au ſang dej. Chril’t , qui nous nettoye de tout poché , r jean r.  Dieu 6: le ſalut de ceux de \a nation , ſoûmis neantmoins toujours a la volonte du Seigneur ,.
           y. 7.   ſ- Efli. yo. 8.  zo C. qui nous ablout de nos pechés ô; nous declare exemts  il s’oublie \Iii-meme juſqueS—la , que de vouloir bien ſoûtenir . ſi polliblc etoit , au lieu d’eux i.
           de toute obligation ‘a la peine , & ainfi affoiblit, méme provient, toute accuſation qui ſe forme  le ſupplice qu’ils doiventattendre au jugement de Dieu ſur leur incrcdulité , afin qu'ils fuſſent
                                                                      retires de cet cndurciſſemcnt 8: garantis de cete malcdiction 3 comme Moyſc ſe porta ann pa—ſi
           !oitdevant lui contre nous.  :t C. executeia 8e verſent ſur nos têtes la malediction ë; le
           iiipplice deu au peche'.  2.2 Aſſ. pour nous affranchir de la malediction & du (iipplice que  reilſouhaitpourlesIfi-aëlites,Exod. zi.. 32. Voiaufli 1 Jean z. ts.  s c. deſa Preſence
           le peche merite , Gal. 3. i z.  2; Ail'. pournôue juflification , en nous appliquant z ce'te  te'iou'iſſantc ô: glorieuſe.  9 C. ſelon l'extraction naturelle Gt exterieure , Gen. :9. [4.
           fin les merites de \Zi mort victorieuſe , Rom. 4.. 25.  2.4 Ail. pourde-la nous delivrei de  c Dur. 7. 6. Rom. 2. r7. ó- 3. 2.  io En ces deux verſets il repreſente les prerngati.
           tous nos ennemis,& nous en aſſurer par la communication de ſon S. Eſprit.]ean 16.7.Act.2.33.  ves ch Juifs fous le V.T. par deſſus les autres nations , pour verifier que le ſouhait qu'il lai
           t Heb. 7. 2 t.  2; MY. pour nous en appliquer les fruits , c. ſa iuſhce , ſon merite Bt ſa  ſoit croit fondé en grande raiſon , à que ce qu’il s'en va dire touchant leur rejection , ne pro
           âiísûction , par ſes fprieres 8e lareprcſentation continuelle du ſacrificede fia mort , Jean 1 7.20.  ccdoit d’aucune malveuillance qu'il leur porn—‘tt , ni d'aucun mépris qu'il en lit z mais unique_
          Et en ces quatre che conſiûc toute nôtre reconciliation avec Dieu.  :.6 Les ſaintes in  ment d'un ſaint ule pour la defenſe de l’honneur de Dieu . de ſa verite 8e de \à fidelite’ cn l'c.
          ſultes precedentes ſe ſont faites contre le peche' &t la peine qui le fuit ; celles-ci {ont contre la  xecution de ſes promeſſes.  i r C'eſi le premier titre d'honneur qui ſe donne ici aux Juifs .
          violence de la perſeeution 8e de l'opprcflion du monde 8e tout ce qui nous y pourroit arriver.  ail: qu’ils font originaires dejaeob , que Dieu lui me'mc nomma llrael , quand il lûta avce lui
           , :,7 AGI delaquelle il nousaime li tendrement , ainſi que ſous i‘. ;6,3 s. &fils ch. s. s. k du  pour la bencdiaion , pour dire qu’il avoit c'te' victorieux de Dieu méme , mais par ſa faveur 3
          &aliment de laquelle nait auſſicelle qui nous joint à lui z comme l'effet de notre foi.  p;.xl'agrace,Gen.3z.zs.  -  ‘
                                                                                                        quels
                           .—  )
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