Page 204 - La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament. Edition nouvelle, faite sur la version de Genêve, reveüe et corrigée, enrichie, outre les anciennes notes, de toutes celles de la Bible flamande, de la plus-part de celles de M. Diodati, & de beaucoup d'autres ; de plusieurs cartes curieuses, et de tables fort amples, pour le soulagement de ceux qui lisent l'Ecriture sainte. Le tout disposé en cet ordre, par les soins de Samuel Des Marets, docteur & premier professeur en theologie, en l'université provinciale de Groningue & d'Ommelande, & de Henry Des Marets son fils, ministre du S. Evangile, en l'eglise françoise de Delft
P. 204
EPISTRE DE &PAUL
Chap. V I I I.
7+ des creatures , eſt en ce qu’elles atten- 74 °ï- d" MJ' cm’
49 D’autres moii;- 49 par ſon Eſprit habitant en vous.
G. de Id crut-ë” , c. du
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BA'Prxi‘r.llît‘cor:1|fieleI‘ïlc
actetet~ru eo” 12 Partant donc, mes freres, nous dent 75 que les enfans de Dieu foyent re— cid!“ “la “m = 0m
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l deſir &t céte attente com
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:if—:XYZ L‘Ëfîfÿſisſtf_ ſommes 5° detteurs , 5‘ non peint a la vc ez_ l me‘a tite leie': s’attribuë
WWW” "“5“ ‘W‘ chair, pour Vivre ſelon la chair. 4 zo Carles crcatures ſont ſuiettes ”à àï‘vijîÿ‘à‘fîmîgfmgj
ami““ï-,JW‘ ï' .“' ~ ~ ſl l l ~
anti lanzerrrcvenueqt- 13 Car ſi vous vrvcz e on ac tait, vanité, 77 non point deleur volonté, minime de Prolbtopéc
. . . m, _ _ _ _ ſmquente dans les ſaintes
ËËËËÂÏÃËÎÏËÏ‘JÏÂ; "vous mourrez: mais fi 53 par l’Elprit 7‘ mais àcauſe de celui qui les aaſſujet- mm, où maman.
"fastueux... vous 5+morcífiés v lesfairs s‘ducorps» tics , 7’ ſous eſperance qu’elles ſeront W" ’“m°’"²ä““>’°=
_ l _ _ forêts &c les rivieres , ſont'
,& tenus par lcſr condition Vous 57 Vivre's_ auſſi delivrees dela ſervrtude de corru- comices ~² s'ciouït avec
chant de tr'
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de reclidîiuaízdëſaiziæiccïi‘: 14. S Car tous ceux qui . 5 3 ſont con ptron, “POW óſtre en la liberte dela glor- i-ózaHiaëmÊÈÎ'PdiÎ .52:
‘tre etr' irituelz
* de Di:u 6e pour la deli
Dieu , &en reconnoillan mm de ‘on Peuple_
ce des …MW MW duits par l'Eſprit de Dieu,s 9 ſont enfans re des enfans de Dieu.
21 Car î” nous ſavons ue toutes ?ka-6:- ”,14- a 9:.
çùs &c que nous artm— de Dieu_ S
Y-I- Eſi.
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dons encore ci-aptes. , les creatures ſouſptrent &ſont h en tra— v. ,3,&c“~²’ _ à +9 ’
Si au. particule ſem- 1 5 h Car vous n’avez pornt receu un
ble marquer une ſecret ' ' ‘ ' 75 C- que lſe'tat hen
le m…,_tſc , Pou, d… ‘° Eſprit de ſervitude poura/Irc derecheſ Vail enſemblejuſques a maintenant. l "un“ adr/ks’ duquel
‘1“‘ m" EW.” FW…" en crainte 5 i mais vous avez receu ‘1 l’E— 2 2 Et non ſettlement elles, mais nous dcr-end 1c lerabliflcmem
de toutescholès,ſoi.t ma—
redevablCS a l Eſprit; Tou- , , , ‘z
tcloisonlapourmit prcn- ſp1‘lt d adoption 3 par lequel nous auſſr, qui avons ‘3 les premices del’E— nifelle', ra... zr. Hd,,
ſprit,nous~meſmes ſouſpirons **en nous- ” î' E' “fl “Mm“
dre pour ſimple negative s
comme li céte expteſl (Ir-ions a 63 PCI'C. ï de raiſon par laquelle les
qu1 6+ rend meſmes , en attendant ‘5 l’adoption, 545°.' ſm" “Wc" 3
fic”, nam ſir/mm detre-m I 6 k C’en: ce meſme
la patience.
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non li la r l;.rrr,etoit equiva n affiwotr ï 6 la redemption de nol’tre 7a Çà une condition
lenteacellc—cimmmfàm- tcſmoígnage à noſtſe eſprit que nous
mr; plinrdcneuu À la chu” fâcheuſe 3c a une eſpece
5:. All'. de la mort é- ſommes enfans dC'DlCU. COI'PS. d’aneantiſſemem , con
23 Car ce que nous ſommes ſauvez, "W ² ”"1" d‘ 1°"
ternelle, commeilparort I7 Et ſl nous ſhmme; enfans ’ nous
de la vie ici promife. Or premiere inllitution 3 en
l’APôucncditwim-Tcd- ſommesdonc heritier‘ : heritiers dis c’eſt en cſperance: or '7 l’eſperance umqïlcmailmcmmcom—
‘8 qu’on vort, n’cfl: pornt eſperance: "m" ' ”ce l‘î “W“
poutmettrcles fidelesen . . - , -
doute de leurſalnt; …u je ‘5 de Dieu , 6° 8c coheritiers de Chriſt: vent aux hommes pc
39 ' ‘ D _ cheurs ée corrom s, 8c
en vcrifiera clairement la 1 ' 67 ' car Pourqu‘î! meſmes quelqu un eſpe en luire du pecllitez ſont
‘mi-.ch dé…, \em—ui_ vorreſi nous ſouffrons avec 11:1‘, afin
un: lul‘lu‘ 1- fin du que nous ſoyons auſhglorificz, avec retou-il ce qu il vort. "DE" Pour la Plus
chap. .Mais ilreut les at- . ~ M . r ſ qrandpartalacorruption,
mer &t animer davanta- 1111. 24. 3.15 anUSC PCTODS ce que nous ſous zr. de laquelle
.
,
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_ elles cront delivrécs au
dm, …mum-MK_ 18 mCar ‘9 tout bien conté j’eſti— 9° ne voyons point, c eſt que nous lat de”… jou‘, Act_ mx_
ge au combat contre la
&mm "me les "ms fi- me queles ſouffrances 7° du temps pre tendons parpatience. 2.1”?- ë~.‘°-ï²- "- E‘
dcles, & ceux qui n'en . \ \ . ’ . l rer lopmron de ceux—la
ont que le rom ſans ſent 7‘ ne ſont pornt a contrepeſer ”a 2 5 Pareillcmentauffi 1 Eſprit 9 ſOU- ne peut ſubſiſter qui par:
r.
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fl' , & 'r. ivn rt ' * ' ' I
20:; ,cu;:;;dg;; ,,-Î-Î la glorre à venir qur dort eſtre revelee en luge deſapart“ nos ſorbleſſcsz° car nous ÎÎËˑΑˑMÏC’ËËHÎ I:
tre pas encore regcnetes nous. ’3 ne ſçavons point ce que nous devons …chum des enfin! de
ar le S. Eſprit; les veu Dieu, entendent les hom
fant amencrparcéte gtiue I9 73 Car 1C grand &T ardent defir‘ Prier comme appartient: mais l’E" mes,comrneMarc ”la”.
menace ‘a la repentance ſprit lui—meſme 9+ prie pour nous par "°“ ‘1‘“ ’ë’ mm"
R a la converſion. _ ri’orät aàucun deſir qui
~
.. ten el . 6: Mi lem
~
53 Mil qui habite en vous, 3c qui déja vous a fourni des forces pour cela . pourvcu que vous 9$ des ſouſpirs qui ne ſe peuvent exprr parlépmkuüflgmmd”
ayés ſoin d’en exciter les dons par la priere &les autres exercices de pietc, r Corint. r 5. to.
a. Tim. r. 6. 5+ En leurreliſiant , Bt lesſugptimant , en ſorte qu'ils ne viventôe ne re mer. fideles à ce ſujet ſou;
gnenr pas en vous. 5 5 C. les convoitiſes ô( les inclinations du peche' , qui relient encore . . . ,v. 2 .
26 Maiscelm P‘ qui fonde lescœurs, 7,‘ c, …m 1… m..
en vous. 56 C. du vieil homme tenant encore comme ſa garniſon au corps.
57 Aſſ en la ſelitite 8c en la gloire celelle. g Gal. 5. r s. 5 a Ou , 'pau/7:3 & mémes , ni ſelon l'ordre que Dieu a premierement établi en la creation ; parce que nu}
meus , c. illuminés parlni en lents entendemens, 5c regis 8c gouvernés en leurs volontés 5c le créature ne cherche ſa propre dellrnc'tion. Voi encore ſous i. 37 , 38.
affections, pour ſaire ce qui ell agreable a Dieu. 59 C. ont des marques animes de 7 t C. a cauſe du peche’ de l’homme , en ſuite duquel par un iufie jugement de Dien, la malc
leur adoption au nombre des enfans de Dieu par la ſoi en ]. Clirifl , jean r. x z. Eph. r. r 3. Cc diction ell tombée lut la terre , Gen. z. r7. 8c lut toutes les autres creatures qui doivent ſervir
qu’il verifie dans les deux ÿ. ſuiv. par les propres operations de l’Eſprit qu’ils ont reçu. à l’homme en cete lierre depravation , Matt. 5 . 45 . par laquelle il en abuſi: ſouvent contre lent
h 1 Cumul]. :. r z. 2. Tim. i. 7. 60 Ccmot d’eſprit avec appoſition ſeptend louvcnt naturelle inclination a: la gloire de Dieu. 7 9 lci F. 8: quelques autres commencent le
en l’Ecriture pour les mouvemens de l'ame «Sc leurs motifs , ſoit en bien . ſoir en mal. Et ici par si. 21. cequr faitqu'ils en content 39. Gt nous ſeulement 38. Welques—uns meme, joignent
l'Eſprit de ſervitude , on peut entendre ou ſimplcment les mouvement 8e les agitations de l'ame ces mots , jim :ſpi-mu , au a’. precedent, pour l’achever: 8c commencent ainſi une nouvelle
criminelle tous les menaces de la Loi , ou même les operations de l'Eſprit de Dieu par le mi— periode : Car auſſí la crtarurefl'm dem-rc" , etc. Or l’Apôtre nomme ici Eſſen-”cr , ce qu'il avoit
niflere de la Loi. aux cœurs des hommes , qu'il remplit de frayeur 8e de crainte par ſes menaces. nomme’ auparatantdeflr, ou, amnrr; car auſiil’eſperance n’eſt proprement que l'attente paticn.
comme l’exemple s’en void aux 1ſra'clites lors que Dieu leur publia le Eecalogue du haut dela te de quelque choſe. Er ainſi s’appelle-belle en ce lieu , parce que Dieu a promis de delivrcx
montagne de Sinai , Exod. zo. r 9. Et c'eſi ici ou regarde l'Apôtre , comme au… l-lebt- r a.. r 8, r 9. generalement ces creatures de leur corruption 8e de l’abus qu’en ſont les hommes , que les An_
Orl'Eſpr:t de ſervitude ſe peut entendre ou abſolument de ceux qui ſunt ſous la Loi.er op— ges 8c les eſprits bien-heureux l'attendent tort ardemment, Apoc. 6. to. & que les autres crea—
polition de l'Evangile . ou comparativement de cerur qui eſtoyeut ſous l’ceconomie de l'ancien rures ſemblent y tendue par une ſecrete & naturelle inclination 5 ce qui s’exprime au ÿ. ſuivant
Tellamcnt, Gal. 4. t. par oppoſition aux fideles vivans ſous les bencſices du Nouveau. par la ſimilitude desfiùpm 5e du rut/4|! , tel que celuides femmes qui ſont pour s’aceauchet ,
i liſa. 56. 5. Gal. 3. :6. (14.5, 6. 6r Par lequel s’entend l'operation gracieuſe ô: iniquoi elles attendent d'érre delivrées. 80 All. commeil plaira à Dieu de les en rendre
favorable de l’Eſprit de Dieu, par la ptedication de l'Evangile , qui conſole lcscocuts des fidelcs participantes. Et la liberte’ de la glaire lèmble erre ici mile par Hebraiſme pour une liberte glo
& les aſſeurc de leur :-doprion gratuite . a quoi ſcttent aulli les operations detrites aux r’. ſuiv. ricuſe , telle que ſera le dernier affranchiſiement des enfans de Dieu. Apoc. 2L4.
Voi Gal. 4. 6. Epheſ4. 30. 61. lnvoquans en une ſainte hardieſſc dcucement ê( tendre s r C. nous le reconnoiilons par le difcours de la raiſon , éclaire: de la lumiere dela ſoi.
ment nôtre l‘erc celefle , comme ſous les tems du NJ‘. nous ſommes particulierement init. uits xa C’cfl proprement le travail d’une ſomme grofle , quand elle doit enfanter , dont l'Ecxí.
de lui dire cn confiante , Nèrn "Pe” qui n aux cieux. 63 Ce mot .Abba en la langue Sy— ture ſe ſert d’ordinaire pour liuifier une douleur pretlante oc violente. 83 Ceci s‘attribue
riaque linifie Pm , ü: l’Apôtre l'a ici rezenu, parce que c’cfl un mot de tendreſſe 8c d’affection , aux regcneres, parce qu’ils ont reçu les premieres graces de l'Eſpritde Dieu, &attendent;
dont ſe ſervent d'ordinaire les petits enfans preſque en toute ſorte delangues: Et ilyjoint le que lts autres qui leur ſont promiſes iuivent , comme les pruniccs ou les premiers ſinicts etant
mot de P”: , non ſeulement pour l’explication du premier , mais auſli pour mieux exprimer offerts a Dieu lanctifioyent toute la malle . Rom. r r. r 6. 84. C. en l’interieur dcnos
la t'erteur 8c l'affection particuliere des rid—'les en cete invocation du Seigneur : comme auſli caursñ- VeiRom. 7- 24. s 5 C. ſon accompliſſement parfait 3; ſon plein effet, en
j. Chriſt s’efi ſervi de ce méme redoublement du nom de Pm en ſes plus grandesangorſſes ., l’entier: pofleflion de l’heritage qui nous eſt promis par elle: Carnous ſommm en effet en.
Marc it.. 36. ainſi qu'en la croix il rcdoubla le nom de Mon Dieu, Marc r 5. 3+. Voi ions ÿ. as. finis de Dieu, mais ce que nous lèrons ti’eſt point encore apparu , r jean 3. r, 1.. veu qucſi
IE‘I—flñrguar*11‘—..A
k a. Corintb. r. zz. à- 5. 5. EFI). r. r z. (r 4.. zo. 64 Ou ,tr'moignunſzmb/c i nôtre longtems que nous roulons en céte vallée de miſeres , nous reſions encore en partie ſujets à
[ſpi-ir. Car le mot Grec fimmarryzm ſmilie proprement re'mcigner avec un au!" , bien la Loi du peche , 8c par elle aux calamités de céte vie , ô: aux douleurs de la mort , ac n'en
que ſouvent il s'ernp‘oye pour le témoignage d'un ſeul, comme Rom. 9. r. Heb. 1.4. ſerons delivre's abſolument que par la relutrection. n Luc zr. zs. 86 Par la
Apoc— :2.. r 8. Etici l’ApÔtre veut dire que nou ſeulement le S Eſprit nous porte efficacement quelle il ſera delivré de corruption 8L de vanité , r Corint. 15. 45, H. Et c‘efi le troifiéme ar
a invoquer Dieu pour Pere, mais auſſi témoigne interieurement a nos eſprits que nous ſommes gument que l’Apoire allegue de conſolation ſous la croix. 87 C. la choſe qui eſt
les enfans de Dieu: Ou en porte témcignageawc nus eſprits, qui auflr nous en affluent de eſpere'e. s s C. que l’eſperance n’a plus de lieu , quand on a la preſence 8: la ionrlſan
leur part en reflechiſl'ant ſur eux mémes ê( y trouvans les marques de notte adoption gratuite. ce de ce qui étoit elpere. 19 G. car u que quelcun void pourquoi l'eſpm-r—il .7
que l'Eſprit de Dieu y a produites. Et bien que ce témoignage ne ſe face pas roûjours également 90 C. que nous ne poſſedons pas encore pleinement , bien qu’il nous ſoit promisde Dieu ,
relièntir che's les fidelcs , ſi ell-ce que ſouvent il s‘y manifelle , principalement au tems de leur ét ſuivra en ſon propre tems. Er ceci concerne encore le troiliéme fondement de nôtre con
angoiſſe &e de leur opprefflon. 6 5 MI comme de nôtre Pere , qui nous veut ſaire part ſolation. 9] Le mot G. finantilumbanetai , ſmilie proprement le ſecours par lequel
avec ſoi de ſes biens celeſies , en vertu de l'alliance Teſlamentaire qu'il a contractée avec celui qui efi le plus ſort, aide le plus ſoible à porter ſon fardeau, 8c ioiiitſonepaulqa ln
nous. 66 All: de nôtre frere aine’ , aqui l'hetedité appartient de nature. Heb. r. a. ſienne pour l’appuyet 6: lui rendre le ſaix moins pelànt. 9 a AIT. auſquclles nous tom
& qui nous en rend particrpans de pure grace. Voi [ous v. :9. Luc 2.2.. 29. l z Trmut. 2.. mes aſiujettis en tems de croix 8c d'affliction , rant en nos eſprits , qui ſouventplient , ſe
11. r r, [2.- 67 C.PMIlClPOn—i volontairement ales ſouffrances, ſoit par conformité de plaignent & mnmrurent ſous le [aix, comme les exemples dejobôt de David en ſont foi ,
nôtre état exterieur, en ſouffrant patiemment pour ſon nom, quand il plait Ir Dieu de nous y ap qu'auſſl en nos corps , affoiblis , briſés 8c accablé; par la douleur. o Matth. zo. za.
peller , Act. 5. 4r- aTitn. 2. rz. ſoit par un reſſentiment interieur que nous portions conti qu. 4. 3. 9 3 All‘. de nous memes , quand nous trempous dans l’affliction , & ne pou
nuellement en nos cœurs de lès ſouffrances pour nous , zTimJ. tz. Etici ſe commeneela vons ou recourir qu'a Dieu par nos prieres 5 incapables nœtrtmoins que nous lommes de les
ſeconde partie de ce chap. ou l'Apótre propoſe diverſes conſolations ſolides & bien fondues bien former , ſi nous n’y ſommes addreſlès par l‘Elpiit de priercs , Zach. [2.10.
geur fortifier les fidele: en leurs ſouffrances 6c les allure: par ſion exemple d’une derniere vi 94 Le mot G.linifie prier ou interccder pour quelcun , 5c ſe dit ſous il. 3; de}. Chriſt ,
oire. 63 Ali'. avec j. Chriſt, Phil-3.20,”. m MEN.;— ia. a. Cor-int. 4.10. r7. qui ell nôtre Avocat 6c lnterceſſent envers Dieu , i Jean 2. r. oc qui proprement ne ic peut
P/III. 3. zo. r Pier. 4. r 3. r Jean 3. 1, 7.. 69 Ou, jrſaù eſilnt . 8c tiens pourocrtain:
dire du S. Eſprit , qui n’eſt pas Mediateut entre Dieu 8: nous 3 Mais ceciluy convient entant:
Car le G. log-uma" , ſinifie , conter , conclure . ô: penſer ou dlimet en ſoi—méme pour que par des gemiſſemens ſecrets 8c inenarrables , il nous excite à prier . nous dicte nos prieres, A Iſs‘lí "I—FLÆUÆË -
choſe arrêtée. 70 G. du mm de maintenant. 7r C. ne ſimt point condignes 8c forme les placer: 8c les requêtes que nous devons preſeuttrà Dieu: en un mot , nous
ni proportionnées àce'te gloire & n'ont rien qui la merite , ni qui en valeur 5: en prix lui ſoit inflruit ‘a prier 5c nous inſpire en nos de’tnztles des maiſons ardentesô: devOtes . Lue r2.
aucunementcommt‘nl'u'able ; ſoit àl’égard dela grandeur, ſoit a l’égard de ſon eternelle du ÿ. rr. ra. jean r6. 13. Gal.4. 5. Et ‘comme le prier ou l’interceder pour nous convient au
ree: parce que nos afflzctions ſont courtes , 8c ne ſurmontent point nôtre portée , a. Cor. 4. 17. trement a J. Chriſt, qu'au S. Eſprit, anlli le nom de paru/H. qui ſe lit en l’Eeriture de l’un
Et c’cſl la premiere raiſon qui nous doit porter ‘a la patience. Eſtant ſort remarquable que c’eſt ô: de l'autre , ne s'attribuc pas en méme ſens à tous les deux: Car li on le peuta'mli dire ,
ici le ſeul eudtort ou en la v.\’.ſc rencontre le mot de condigníteÿèc icclui negatifdes tribulations j. Chriſi eſ’c nôtre Avocat plaidant, qui preſente nos requêtes ‘a Dieu, &les fanaific par
humaines . Ge par conſequent beaucoup plus de nos meilleures actions à l’égard de Dieu ;ce qui ſon interceſiion , mais le S. Elpriteſtnôtrc Avocat conſultant y qui nous dicte nos ſupplica—
ſuffit a la dellruction de tous les pretendus merites de condignité , que les hommes voudroyenr tions , 8e nous ‘les inſpire par ſes mouvemens. . 9 5 Le Saint Eſprit apparut au BÂ
s’attribuer devant lui. 7 1 Ainſi G. D’autres ù la _gloire qui fini rar/:IE: en nom. 7 3 G. C” teme en forme de colombe , dont le propre ell dc gemir: ce n'eſt pas qu’il gc mille 51 ſoupir:
l’arme” , ou le ſoul…” à râie z’lrvs’c du rrmtmu , nir.-mi &e C’eſt une metaphoreemprunte’e de liibicfiivement; maiscelaluiconvient efieclivcment. entant qu'il excite en nous des ſoupir:
(Eux qui attendons quelcun avec deſir & paffion , hauſl'ent ô: avancent ſouvent la téte pour voir &t des gemiſſcmens ſecrets qui remettent juſques a Dieu. 5 G C. Die-.r qui connait le:
ni ne vient pas ; Vor Lue. ar. zs. Phil. r. :0. cœurs de tous les hommes z r Rois s. 39. Apcc. a. :3.
C011"