Page 189 - La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament. Edition nouvelle, faite sur la version de Genêve, reveüe et corrigée, enrichie, outre les anciennes notes, de toutes celles de la Bible flamande, de la plus-part de celles de M. Diodati, & de beaucoup d'autres ; de plusieurs cartes curieuses, et de tables fort amples, pour le soulagement de ceux qui lisent l'Ecriture sainte. Le tout disposé en cet ordre, par les soins de Samuel Des Marets, docteur & premier professeur en theologie, en l'université provinciale de Groningue & d'Ommelande, & de Henry Des Marets son fils, ministre du S. Evangile, en l'eglise françoise de Delft
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Chap.XXVIII.                            D E S         APOSTRES.                                                   89

                      G
              :o C. leur avis. projet  4.2 Alors "leconſeil des ſoldats fut  7 Or en cet endroit-là eſtoyent les
               d ſſ~‘ . Ai  '  t—  ..      .     ,
             à: Îm‘fſmnc‘âçſiïiïf‘é, de tuer les priſonniers,de peur que quel. poſſeflions f‘ du principal de l’Ifle nom- [c GAM,,
             au; i,     S. Paul,  ’  ï             \          p,    .    me ‘7 Publius, lequel nous recueillir, 8: I7 c'est un nom au.
                           de <1" uns eſtamſauvéa \Tagedned enfum
              u'lsdevoycnr
                                                                                    ' s Jours nous logea fort--gra— on, …c‘i’fii‘î‘ſi‘uîïëîſiï
             Dieu, _1. conſervation de  Mais le Centenicr voulant ſauver  durant trOis  '                         main. d' ~  l
             ’WW‘ M"w’m Paul,les empeſcha d’executer ce conſeil,
     -—-_ñ—.._——ñ                                                                                                 Gouverneur de l'ifle au
             en ce faiſant nie d'une in                                  creuſement.
             58"* insnfflu‘ï* que &commanda que ceux qui pourroyent                                                 nom de l'Empereur. Toit
                                                                           8 Et il avint que le pere de Publius jours paraît-i1 que c'etoit
             leur chef plus humain    _                         I
             ”Fg“ “œ *WMP nager ſejettaſſent hors î‘ les premiers, 8c    d  .  .         l ‘                      un homme puifl'ammenr
                                                                          giſOit detenu    de fievre & de dyſen- MW… lx… 103mm
             'Ï’,” 5:1,… lmſn… ſe (auvaflënt en terre:                    terie , vers lequel Paul alla: 8c quand il ‘Α. ë‘ défi-.Yu d… “"5
                                                                               . ,     _       ,     ,       _    Ioutanie ſeize hommes é
             Ëtiicfait aux ſoldats, qui  44‘ Et le reſte a les uns ſur des  . als, ‘ 8C eutprie, &lui eut ‘ï impoſe les mains, murm- nois ions de
                                                                   ‘
                ce commandement
                                                                         .       .                                flirte en ſa maiſon .
             P“ ““1“ d‘ l‘ mil“? les autres ſur quelques pieces du navire. il le guerit.                           d Mm. s. in
             Romaine devoyent avou
             apris a nager: Erjuleà“ Et ainſi il avmt ‘3 que tous ſe ſauverent  9 Cela donc eſtant avenu, tous les "G:“fi‘”t":'“P’“'î°'
                                                                                         ,       _                 r9 Signe ulite parles A
             fait artir les remicrs u
             ML“, afin?elſe-mm à en terre.                                autres auſſi de l Iflequi eſtoyent mala- vôtres ſelonle comman—
                                                                               .             .               .    d    d .c.     .
             terre devant lesaurres , ils y recueilliſſcnt 8c arrétafl'ent les priſonniers , I meſure qu’ils y arrive  des , Vinrent vers lui , & furentgueris.  ,,"Ï’ÏÏLOÃJ ſédË'Î-ZËÎ,
             royent ſur les pieces du debris.  a a S'entend furent portesa terre.  83 Selon que  10 Leſquels auſſi nous firent de gg‘quiî‘c‘ll‘c‘ſfgſfbif‘lg:
             I'Apôtre l'avoir affiné &c promis de la part du Seigneur.
                                                                        grands honneurs,& au depart nous four- Pour montrer l'applica
                                                                                                                  vieil;
                                                                                                                          du. -
                                                                                               .
                                                                          . nir-ent ce qur ”ous eſtort ²° neceſſaire.  d effi iäcióuiigciïiid de
                                                                                     .
                                                                                                           .
                                       C ri A P.   XXVIII.
                                                                                                               '
                                                                                                                   ao ME
                                                                                   ar
                                                                                              '
                                                                                        ~
                                                                                                                                >
                               r S. Paul 0 ſom lu autre: qui e’royenr au mime maman , arrivent  I 1 Or trOis mors apres nous partiſ- cedenlflfc_ urnótre \'01—
                             en ſhui/”ee” l’i/le de Malte, où il: ſont humainement ”ſûr,  3 ‘Une vi  mesen un navire d’Alexandriequi avort rué U I'd* P‘äî‘gffl*
                             pere flirtant draft” , s'attache 'a la mi in de l'ulpârre, qui le [mur (7- re
                                                                                                                        ue S.
                                                                                                                                t
                                                                                            '
                                                                                                 .
                                                                                                                   ent oe
                                                                                                                .
                                                                                ,
                             jette ſn” en (tre endormi-ag!,  6 Dont lei mſi-lair” d'un”) lt preneur hyverne en l’Ifle , 8c avort n pour enſei- med-UIMMtrois mais",
                             pour un dieu.  7 S. 'I’aul game [eptre de Publim de lafie’r'n ('1- de la
                             .hj/inter”, 9 ó- plufieurt autre: hifi-[dires de Inc” mal-dm. io diſant gne  z,  Cal’torôcPollux. \  mg“ m Egpfi‘lcmf
                                                                                                                  mais ileficertain u'il
                             lit ete'bien ”ſi” l’eſpace de tra” mou , il: Mitigeur en Italie , ſtaff-'mt de
                                                                           12 Et eſtans arrivez a ²'* Syracuſe, tienne. qui fur chui
                             Sync-uſé Ie Rings , ó- de lit is Paul , d'où par le narrbt'a'Jppiw à- le:
                                                                                             ‘    . .             long-tems fort fioriflante
                             Trou [marquer ilr vinrent À Rome :  l 6 où S. Paul e'rimt livre au C4
                                                                        nous demeuraſmes la tſOlS}OurS.           ariesconſtanteen la ſoi,
                             pirainegmeral , ej) garde’ par turf-lil”.  i7 Il appelle ‘a ſoi luprinn
                                                                                                       r
                                                                                    \
                                                                                                                  comme l'hiûoire Ecclc
                                                                         _ 13 De la :S ayans tournoye,nousar- fiddwchoiw
                             pour   de 14 ville , ó- lïtn ditpurqwi il e'rai't amflamenc’prifàmií” 'a
     —                       Rame.  1.1 Ceux-ci n'en 414m eu nulle: nouvel“ , defirenr d'ou” ſim  rivaſmes a ²‘ Rhege. Et unJour apres, le ²². M1- ï“d‘.”"‘*°"²“
                             [it-time”: auf-lit dt la religion.  a.; que S. "l’oeil repreſente en unegvoffe
                                                                                   ,  ,                       .   derriere du vaifleau, qu!
     -——-                    affmblt’e de _‘Îuifr de ”u le matin infliu’d” [Bir, ”Hifi-nr pub-107]? à- par
                                                                        vent de Midi citant ſurvenu , nous Vinſ- en etoit ainſi nomme,
                             I” Prophet” que je ur {fait le Chriſt.  :4. Ce que quelqun-um croyant
                              ó- ler autres ”a”.  z; Le/îiuelr il tenſion Âprement pu la parole de mes ledeuxiémejourâ ²7 Puzol.  ÎÆTÏ‘, gm: ;ÏËÎÂÎ
                             Dieu , ó- leur dinonee qu'ilr [myrte rejette} (r le: Gentil: appt-He? en leur
                                                                                         *
                                                                                                                  ont leurs noms de villes,
                                                                           I4. Auquel heu ayant trouvé      al  des Muſeum Mim-ux’
                             place.  ;o S. Paul demeure li lux 4m ”mm j pre'ebaut librement o
                             eauragtufiment l'Evangile.                  freres, nous ſuſines priez de demeurer m par leſquels on les
                                                                         avec eux ſept  e Jours. Et ainſi nousVinſl Jung”  ks "n‘ d" ‘“ -
                                                                                                   d
                                                                                                              -
                                                                                                                   ' '
                                I l    Stans donc venus àſauveté ,ils
              a -ffl- 7-7-1‘î*           reconnurent alors ' que ' l’Iſle  mes à z, Rome                             :1 G ‘Didi-mm', c.en~
              r Outre qu’ils "FARM  ~     r  z                                          '                         ſans ou fils de Jupiter ,
             du daim…, que c'etoir eſtOit appellee Malte.                   I 7 Et quand 3° les freres î’ de là eu- u'äm frit-101,! ne;de L=~
             "fi“nf;uffififoffiïïf    2 Et 3 les Barbares uſerent d’une fin— rent oui de nos nouvelles , ils Vinrent au dÏzncſiſiËcPJÏſſcidoiËÎ’ÎiÎÎ
                                                                                                                           .C'
                                                                                                    .
                                                                                                                     '
                                                                                _,
                                                                                                        .
                                                                                                                                '
                 SÀËUÔI’Ï" d‘— guliere humanité envers nous: car ils al
                                                                        devant de nous juſques au a’Marché ſumffijuſc "ou Plfct
                                                                                                                  Payens.
                                                                                                                         ue l'Aſholo ie
                                                                                           *
              a c. Melia. c'eſt une lumerent + un grand feu,8c nous recueil  d’Appius , 8c aux ’ï Trois boutiques: ſou-1……d" Gemme
             '  ſi     l'Af—ſi  '                          '
             Ë‘IËÎUËÎËWÆÎ lirent tous, pour la pluye qui nOus preſ                                    .          \ entre les douze ſigiicsdu
     ~—-—-—————————                                                     leſquels Paul voyant, rendit graces a Zodiaquezcomnielcme'
             ŒZËÉÏÏËLÆÎÏ ſoit, 8c pour le froid.                         Dieu , 8c 3+ prit courage.               me nom ſut auſſi donne' à
                                                                           -
                                                                                       ~
                                                                                                                 \ certains meieorcs ignée! .
             cizvcaueludehlïiode- d  3 Alors Paul ayant ramaſſé quelque    16 @and donc nous Fuſmes venus a p“,- Pffl‘ſiïffl WR!“
             mile; 'ctÏiu Ozïcſisſiâz le: quantité 5 de ſarmens , comme il les eut                                 ors ſur les navires,& d’où
                                                                        Rome, le Centenier livra les priſonniers quand imam doubles les
             Ë°ÏÀË"ËEËMËÏ‘ÏÏÇ mis au ſeu , ‘ une vipere ſortit hors à cau          .  .           _     -        \ matelots  reſa 'lent le
                                                                         au 3‘ Capitaine general. ° mais quanta humm? RHIN”…
                                                                                   .
                                                                                .
                                                                                                                         ,
                                                                                                                                 _
                                                                                              .
                                                                                                                 \
             Ëfiîirlcapdaisäsîizuâséàlä: ſe de la chaleur , & lui ſaiſit la main.  Paul , il hu fut permis de demeurer 3‘ a ‘1“‘ °F “"1“ “:ëmdm‘
                                                                                         _        _        _      portOit cete en-eignc Ge
                                4. Et quand les Barbares Virent 7 la
             mœurs incivilesſ, & de                                      part avec 3 7 un \oldat qui le gardOit.  s'appelloit der «Sim par
             lenrscoûtumes auvages,           \      -   -   .     ’               '   '        ~ -               une  ure  u  mon
             à &WWW:-U-ng“, belle pendante a_ ſa main , ils direntl un     1 7 Or il avmt 3‘ trorsJours apres,que comm*: Po…Jf…“el;
             ‘JW “'°“‘°“d°7°ml"²~ a lautre, Certainement cet homme-ci                                             la protection deces fauſſes
             Vor Rom. r- i4. r Cor.      .                              divinités , que le Paganiſme veneroit entre les dieux de la marine , ainli que fait la ſuper
             14…“. Et il ſemble étre ef’t meurtrier: lequelapres eſtre eſchap  flition d'aujourd'hui de S. Nicolas,de S.Clement,de S.Elrne,ou S.Erme.&c.& ielon qu'elle p-a—
              ocede' de u  u'encore  I     z                            tique de donner à ſes navires les noms des Saints trépaflës , pour les mettre en leur lauvegarde.
             gaie…,hui on‘Appelle M pe de lamer,_ lavengeance 9 ne permet
                                                                         :4 Ville capitale de la Sicile , fituee ſur la mer , ou ce navire aborda ſiiit pour y decharger
             Barbu", cete partie de POInt qu’llV1vc_                    quelque marchandiſe , ſoit pour y prendre quelques raſtaichifl'emens.  as Afll toute (ere
             l'Afri ue  ui  re aide  5 Mais lui '° ayant ſecoue la beſ’te  côte &t pointe de Sicile.qui regarde l’Italie.  26 C’efl une ville 6c un havre oelebre au Royau
             Malteqoesicile.
                         g
                                                           ._ ,
                                           .
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             13136355323325.5022 dans'le feu, b n’en eutaucun mal :     creu , de oe qu’autrefois la Sicile étoit attachée par ce coin-l‘a au continent de l’italie 5 mais que
                                                                        cet angle ayant été rompu par tempête 8e débordement , & la Sicile detachee de la terre ferme .
             :gmgäſhſjÿgù153:5:  6 Au lieu qu’ils s’attendoyent qu’il   la ville qui s'y bâtit en ltalie fut appelle'e Ringo” , du mot rbegnyô Be rbeçnymi , qui ſinifie mm—
                                                                        pre ôt decliîrer. en memoire de etre rupture.  a7 Ou, Pmul, ville maritime de la Cam
             ier…,            deuſt ” s’enfler, ou ſubitement choir       pagne heureuſe ou terre de Labour, gueres éloignée de Naples . où ils firent voile en tenant toû
                                                                        jours la côte d'ltalie z Et de Puzol où ils débarquerent , il y avoit un chemin fort commode 6c
             LËÃÀËÎ’ËÃËËL’52‘s; tout mort: maisquand ils ‘² eurent long
                                                                        ſort hante' pour allera Rome.  al C. des Chrétiens.  a9 Ville bien connuë , de la,
             :ËZ godemnsvpä temps attendu, 8c qu’ils eurent veu que     quelle voi lkom. i. 7. Apoc— i7. ll.  ;o C. quelques-uns de l’Egliſe Chrétienne, qui
                                                                        déja étoit établie a Rome avant que S. Paul y vint , comme il paroi: de l'Epine qu’il avoit au
             a ſemblables menues '3 nul inconvenient nelui en advenoit,  paravant écrire aux Romains L'Hnture ne nous dit point par le ininillete de qui elle avoit com
                     " baſ tr
             b ùËiËmÏnËmſim ‘n "ils changeront a’e langage , cdiſans,   mence' , ſinon qu'elle remarque qu’au jour de la Pentecôte il y eut aufli entre les auditeurs des
                                                                 _
                                -
                h .
                                                                         Apôtres , quelques habitans de Rome, Act. a. i o.  zi A0. de Rome.  'a a C’etoit
              ë .c ‘à “n &FPU‘ËFŒ‘ Wileſ’c01t ‘5 Dieu.                   un certain lieu au territoire de Serin , ville de la Campagne, appellee aujourd'hui Seau, éloigne'
             venimeux , qui tue les                                     de Rome d’environ ſeize heures; il ſur ainſi nomme’ d'un certain Appius Claudius . dit l'aveu
             hommes non ſeulement dela morſure a: de ſa piqueure , mais ine'mequel ueſois de \bn ſoufie.  gle . qui en ſavie avoit fait pave: de belles pierres quatrees, le chemin de Rome z Capouë, ou ſe
             Voi Manga).  7 G. tha-ion , qui ell un mot duquel toutes les betes auvages s’expriment  lon d'auttes a Brandis , qui ſut pour cela nomme le chemin d'Appius: Et ce lieu s'appelle au
             en general . mais celles principalement qui épandent leur venin par la motſiire ou par la piqueu  G. mais d'un mot Latin .Appi‘ifnmm, eu égard a ce que l‘a il y avort une \latue' erige'e z l'honneur
             re, & ainſi tuënt les hommes, comme la vipere. Et del‘a a tiré ſon nom l'antidotc oclebre qu'on  decet Appius: Car les Romains appelloyentfomm , que nous traduiſons navrhe , de tel ou de
             nomme them-que ; ſoir parce que la chair de la vipete entre en ſuompoſition , ſoir parce qu'elle  tel , lc lieu où ily avoit des ſtatue’s dreſſe'es a la memoire des grands hommes, comme Forum
             refiſte au poiſhn des bêtes venimcuſes , 8c nommément de celle-ci.  s Ou , !dja-flu: .~ ni  j‘a-ln', appellé aujourd'hui Fri-di z Forum Smtp-”mt“, dit aujourd'hui Form-[mue 5 Forum Livii, ap.
             tendons par là la iuſiice ſecrete de Dieu . qui pourſuit ſouvent les malfaiteurs , Rom. i. r t. &  pelle' maintenant Forli; & il ſemble que là-me’me ſe tenovent des marchés 5e des foires ſolen
             quelques—uns tellement partout, qu'ils ne peuvent trouver de ſureté nulle part,Amos 549.  nelles , qui auſſi ſemblent en avoit receu leur nom parmi nous; tellement que nos inrerprctes
             C’eſt ainſi que quelque Barbares que fiiſſent ees inſulaires. ils avoycnt pourtant encore quelque  ont raiſon de traduire ici le Marche’duppiu  ;z C’e’toit un bourg ou une petite ville ſur
             ſentiment dela Providence ôt de la iuflice de Dieu. Et le mot duits’ , qui eſt au G. ſemble ſinifier  le même chemin d'Appius , appelle aujourd'hui ſelon quelquesuna (511ème , éloigné de Rome
             ce'te deite' a qui les Payens attribuoyent la juſte vengeance des crimes qui'échapoycnt celle des  de cinq ou ſix heures de chemin : En (une que quelques-uns desfreres attendirent l'a l'Apôtre .
             hommes , 8c qui fiat ap liée auſii Nemeſis , qu'ils avoyent coutume de placer prés de leurjupi  8e les autres avancerent juſqu’au marche' d’Appius pOur le rencontrer.  ’  ;4 Voyantun fi
             tenpour ſinifier que c'e un acte de la divinité.  9 Et en ceux-ci nous avons un exemple des  ben zele en tant de Chreticns , deſquelsil ſe trouverait conſole ot affifie en ſa priſon.
             jugemens humains , temeraircs & precipites , pour preſumer celui-la coupable qui cfi malheu  3 S D’autres &t G. Geneva! de l'armre. il ſemble que ç’ait été le Capitaine des gardes de l’Empe
             reux. Vois—en un autre exemple aux amis de job, 8e conſere Pſ. ar . a, 9.  io veu qu'au.  reur , nomme en Latin Fuſeau; Prcrm’o, qui non ſeulement commandoit lagarde dansle palais
             iourd’hul on ne trouve plus de vi res ni d'autres bêtes venimeuſes en l'lſlc de Malte , &c que  de l'Empereur , mais méme avoit quelques miliers de ſoldats , logés dans un lieu fortifié ‘a l'un
             mem” on en apporte la terre igillee qui remedie au venin . on a creu que l'Apótre en ſe  des cótcs de la ville , pour etre toujours prets au beſoin pour le ſi'rvice de ſon maitre.
             coiiant celle-ci dans le ſeu , en avoit repurge' divinement route l’iíle , en reconnaiſſance de  e ..461.244 g . (2- 1.7.3.  3 6 C. en ſon propre louage , ſous ÿ. ao. &t ainſi e'toit-il mis en
             !hoſpitalité &t de l’humanité qui s'y e'to'it exercée envers lui & ſes compagnons de naufiage.  céte ſorte de priſon qui e’toit appelle'e des Latins [ibm (Id/hdi‘. ll ſemble avoir obtenu cétc li
              b Marc i 6. i s. Luc ro. r 9.  r 1 Ou, t’enflammer , 8e s'allumer tout acoup, d'une cha  berté du Meſhe de Camp ou Colonel desgardes , ſur le bon rapport que le Centenietjule lui en
             leur cuiſante 8e mortelle par la violence du poiſon.  r a. Ils euſſenr du attendre l’evcne  avoit ſait; mais pour certain par une parriculiere Providence de Dieu , ‘a ce que par ſon mini—
             ment avant que de juger, 8: celui qui ſe hâte au jugement . ſe hâte aufli au repentir.  ſiere l’Evangile fût davantage previgne‘ , &que chacun pût avoir accés z lui. Voi ſous i. 30. a r.
              i z G, n'en :fi-Murda , ou mal convenable.  14 C’e’toit paſſer d'une extremire' à l'autre ,  37 F. Ieſoldar. Portant ainſi une chaine attachée in main droite, qui l'environnoit &t ceignoit
             &t nous apprendre par leur exemple que les mouvemens de l’homme animal ſo… toujours ec  a traversle corps dans la maiſon pour agir avec plus de liberté z mais quand il ſortoit dehors, elle
             çmuiqucs, 8c qu'il ne tient point de milieu ni en ſes iugemens ni en lès actions.  c da.  s’attaclioit de l'autre bout a la main gauche du ſoldat qui le gardait. Voi ſous ÿ. ao. de AQ. i:
             r4.. r i.  r 5 Qui en forme humaine e'toit venu vers eux. Voi un autre exemple d'un ju—  ). 6. 6e 26. 29. Eph. 6. zo.  za Car fatigue’ du voyage . ilavoit pnsces trou jours de re
             gement auſſi inconſlant, formé touchant Paul de Barnabas, parles Payens , Act. i 4. r i, r9.  pos, pour ſe délafl'er unpeu..
                                                                                                             Paul
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