Page 183 - La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament. Edition nouvelle, faite sur la version de Genêve, reveüe et corrigée, enrichie, outre les anciennes notes, de toutes celles de la Bible flamande, de la plus-part de celles de M. Diodati, & de beaucoup d'autres ; de plusieurs cartes curieuses, et de tables fort amples, pour le soulagement de ceux qui lisent l'Ecriture sainte. Le tout disposé en cet ordre, par les soins de Samuel Des Marets, docteur & premier professeur en theologie, en l'université provinciale de Groningue & d'Ommelande, & de Henry Des Marets son fils, ministre du S. Evangile, en l'eglise françoise de Delft
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Chap.XXIII.                          DES APOST_RES.                                                                86

            s Veu que les ſouverains  ſ Et Paul dit, Freres, ² je ne ſçavois ſçavoir ²² au Capitaine ²9 par l’avis du :i Alt a un... d..
                                                                       Conſeil qu’il vous l’amene demain,com- 2321A";31T“ “m"
           ËËËËËË‘YËÏËÏÆI pas _qu’il fuit ſouverain Sacrificateur:
                                                                      l
           vent. oui mémetous _ les  car il eſt écrit, d Tu 9 ne meſdiras pOint me fi vous vouliez connoiſtre de lui 19.0“ “ï h Fm.“
           ans; jean 11.49. &que  _                                                                              Conſeil. CarPauletorta
           s l‘aul depuis long-tems du princede ton peuple.            quelque chofe 3° plus exactement: 8€ lors en}! ſculcimſhce
           n'avoir gucres ſrequente                                    nous ferqns tout prel’ts pour le tuërde* Il:ËÃËËÎÏ" ct m P”
           wlm…“ 11 ne r. ſ…  6 Et Paul ſçachant 1° qu’une partie
           PF“ "mn“ ‘1‘?“ "’ë‘* d’entr’mx eſtoit de Sadduc1ens, 8c l’au  vant  u’í a  roche'                       go Ou plus) pleimavu
           poriit connu le ſouverain  ‘  _     ’   _               _      ióqMaispllb fils de la ſoeur de Paul, ËÏÈÎËŒÏËÏÂÃW
           Samara-\cu- de "Edge s tre de Phariſiens, S eſcria dans le conſeil,
           veu même que le louve
           ram Satiificateur n’ÿoit Hommes freres) ej() ſUlS n Phariſien 3
                                                                       ayant entendu ces embuſches, vint 8c
              neecſlairement pr ent
                            fils de Pharifien : je fuis 1‘ tiréen cauſe entra en la fortereſſe, 8e le rapporta à
           géantes les aflernbrécs.ôe  ,                       .
                 _
                         .
           que routes choſes ſe trai  pour ‘3 l eſperance 8c la reſurrection des Paul.
            toyent tort lumulruarre—
            ment encelle ci_, pomme morts.                                I 7 Et Paul ayant appellé un des Cen
            “mm“ ‘1“‘ î’ “î ’ë  7 Et quand il eut dit cela, 11s’eſmeut
            demontre. Voi Jolephe                                      teniers, lui dit, Mcne ccjeune homme
            qu'g-Lv-m‘gô'rs' une l"diſſenſion entre les Phariſiens 8:   vers le Capitaine : caril aquelque chofe
               à'  .22.2  n             n                    ,
            9 D’autresôtF. mmtu- les Sadducrens: 8C U l’aſſembIce l‘ fut
                                                                        à lui rapporter.
            drm point. G. n’en dira:
            pomtmal, ou, n'en parle— lelſee~                               18 Il le prit donc , 8c le mena vers lc
            ut point ”MI , e. nel'inju  8 fCar les Sadduciens diſent qu’il  Capitaine, &dit, Paul qui eſt priſon
                                                    .
                                     .
            tiens  P0 int: Car encore  n’y a pornt de reſurrection , ni '7 d An
                                                                  .
                                                                ,
                                                           .
           que S.Paul n‘eut parle’ que                                  nier m’a appelle’, 8e m’a prié d’amener ce
            ’uſlement Sc avec railon  -  s  ,  - _   .          .
            L,… …chmm ge, ni ‘ d Eſprit. mais les Phariſiens jeune homme vers toi, dautant qu’il a
            “mme” “me mi": confeſſent ‘9 l’un &l’autre.                 quelquechofe à te dire.
            lente. \leſt-ce queoequ'il  _                 _
            avoit dit , ayant iîl’oteillc  9 Et il ſe fit un grand cri. Alors les  19 Et le Capitaine leprenant par la
            ËËÏÏËËÏË ?‘ÉÏ SII Scribes ²° de la partie des _Pharifiehrlis ſe  main , ſe retira à part, &lui demanda ,
            elare qu’il ſe ſeroit méme                        5   ous   Qu’eſt-ce que tu as à me rapporter?
            Men“ de in… de la leverent&debattoyent,diſans,
            ſon… s'il eût monnaie ne trouvons rien de mal en cet homme     20 Etil/ai dit, 3lLesjuifs l‘ont con- ar c. le Conſeil du
                                                                          . , de te prierque demain tu envoyes I…
                   s
                           ,
                              -
                                    .
                 '
                                                    .
                     'fi i
            ÈÈ‘ÎÏËLHËÎÀÃÏËŒ c1: mais _fl fi un Eſprit ou un Ange a        ſpire         .            .              “igde‘ſjfi, "ë-'2? î“
            “P‘W‘m‘m‘m W" parlé à lui , ne bataillons pomt contre Paul au Conſeil, comme s’ils vouloyent k °“‘V- “
            publique . bien que le Sa
            eerdoce fût aboli par la Dieu.                              s’enquerir de lui plus exactement de
            mon de J. C.
                               Io Et comme il fut advenu “une           quelque choſe.
             ro Voi de ces deux ſe—    _  . Q           .  I        .
            &es Matt. 3. 7. a: 12. 2;.                                     21 Mais "ne t’y accorde point: car ”cari-[Hainaut,
            joſcphe .Ant.liv.rs.cb.1.. grande  dlvulon ’  le Cale-mF J ,crab
                                                                                                                  ou. ne te lui/ſé uint
                                                                                                        9
            r‘.-..rig.....3.d.r...i...7. gnant que Paul ne ſuſi mis en pieces par plus de quarante hommes d entr’eux Mp…“ &LULU—œ
                                                                                                                              rſs-d—
             ë “‘ct' ²*²""²"" eux, commanda que lesſoldats deſcen       ſont en embuſches contre lui , 33 qui ont ?Pi-,n \km dem-nde. Er
            Phil. 5. 5.
                                                                          _                      .                ici il le void que ſouvent
             H S- Paul œ METS" diſſent, 8c qu’ils le raviſſent du milieu - fait un vœu avec execration de ſerment , Dieu employe de ſoibles
            Phariſien de pere enh .                                                     '   '   '       \     s'  inſiiumens  ,  ur de
            non pas pour briguer la d’eux, 8c l’amenaſſent en la fortereſſe.  de ne manger ni bOirejuſques a ce qu ils mdsouvrages {flapm_
            grace des Phariſiens, .m  I I h Et la nuit ſuivante, le Seigneur  l’ayent mis a mort: 8e maintenant ils Film-add“ &eps 6c con
            en approuver la doctrine
                                                                                                                  u Ol]  csmec ans.
            en tous ſes chefs; mais  ²² ſe preſenta à lui, Se dit , Aye bon cou  font tout preſ’cs, attendans “r ce que tu ,3 ç. q...f.fl........r..
            premierement pour redir
            guerſccretementees faux rage , Paul: car comme tu as 1+ rendu  leur promettras.                       :ZZ:"‘gc'jggjnfſ3;
            W"‘1“‘9mm”ç“”F teſmorgnage ²5 demoi àJei'uſalem, ainſi         22 Le Capitaine donc renvoya le ’~ H-             ,
            parente un grand zele     .            _     \
                                                                         .                  .                  ,.  ;4 Ou eommedautrcs.
            pour la Loi 5l'. hllFlÎgion  t’en faut-il auſſi teſmOigner a Rome.  jeune homme, lui commandant qu il q..mi.i....,..m....., ou
             uda‘i'que contre ur . con—  .          .                          _ diſt à perſonne qu’il lui cuit declaré äqſiäïdfÿ, ZPÎL‘ÊÎËÃ_ -
            lime... lâchement aux  1 2 1 Le 1‘ lendemain eſtant venu ,    ï5 ne                   .  -                   1   '     I
            damnables erreurs des                                        ces choſes_                              \iras ,äpour faire conduire
            mam—ms’ R les me- quelquesjuifs firent un complot ²7 8e un
                                                                                  .               ,            .  Paul  l’examen de leur
            "went en leur aſſcurblee: ſel-m       '      ~ ‘       ’ ‘
            MANU“… Pour lesdi_    ent avecexecration , diſans , Q1_ ils    23 Purs ayant appelle deux certains Conſen—
                                                                                                                   a; Car le filence en le
                                                                                 ‘
            viſer, non pas tant ‘a la ne mangeroyentni ne boiroyentjuſques  Centeniers, il dit, Tenez preſ’cs deux fœmdsbomœnfcus k
                                                                                      ‘
                                                                                          '
                ' d  ſa  erlonne.    -           ,
            :ÏŸÏ'avaiicage ge _l'Evan— à CC qu’ils euſſent tue Paul.     cens ſoldats , pour allerjuſques a 3‘ Ce- '1mï“ d’eux ”amd"
                                                                                    ñ
                                                                            ,
                                                                                                                   eſſences Gt des eſprits que
                                                                                               ñ
            zik- quiem"WP…“P“   1 3 Et ils eſtoyent plus de quarante      ſaree , 8c ſoixante 8c dix hommes de che— les chytnilles tirent, qui
            leur conſpiration. Or S
                                                                         ylal, &ddeuxépens 37 Archers, ï‘ à trois ä"ïïſiëäoflfll’ëfl;
             Paul r.- du iharifien. 8: qui avoyent fait cette conjuration avec
             pour avoir été nourri en  .
             ee'te ſecte , 8c pouren 0p execration de ferment.            cures  e  nu   .  '                      hir
                                                                                                                    36 AfIÏeelledelaPale
             poſition au Sadduceïſme .         ’             n     '
             mm mm a… eue-m _ 14. Leſquels s addreſſerent aux prin          24. Et qu ily ait des monturespreſ’ces m…, fituee fur r. me:
             l’aniclc de la {Cl—“mal“! crpaux Sacrificateurs 8C aux Anmens, 8C  afin qu’ayans fait monter Paul, ils le me- ÿgfjggj"‘::°;:“,‘fof;;;
             !St en quelques autres qui  .              .
             les divrfoyent des Saddu  leurdirent,Nous avons fait un vœu avec  nent en ſauvete au Gouverneur ’9 Felix. &M fi “fidînîc 9““
             eieiis. Et il dit ici la verite'.                                     .    .    .  .            ’     naire , ôt yadmimſlrou la
                             execration de ſerment , que nous ne            25 'Et il lui eſcriVit une lettred une juſlite, comme en… r.
             quoi qu'il ne la die point  _    _  _  _    \
             We ‘méme i c“ mû”! gOUſtCſlOſlS de rien juſques a CC que nous            .                              'lle la plus ſorte 8: la plus
                                                                         telle teneur '                            :bmmodement aſlilc de
             une partie , pour mettre a  ,
             les ennemis de Dieu & de ayons tue Paul.  ’                    26 Claude Lyfiasau 4° tres-eXCellent \ôuflcpaïz- Tadrcl-v- z_
                ~
                                                     ï
                                                                   -
             ‘Tt-“ſm ë °‘ ë     1 5 Vous donc maintenant, faites                          .                        hrfl. De la mi! depuis
                   d ſ dr .
              1 z, ou, rire'mjuſtíce.                                     Gouverneur Felix , Salut.                 qu'en l'ordreÃctleſiaſlí.
              r z Ceci ſe peut entendre connue ſi l’Apôtte parloir de l’elpemnee Bt de l’attente de la re  27 lComme cet homme empoigné ËËËLÊË‘Î‘Ë ILES;
             fimcction: l’ejfemnnt’r la ref—”tôle” ſe joignant pourdire la reliurection eſperée, ou l’cſpc.
             rance &t confiance dela reſurrection: Ou bien comme s'il voulait joindre ces deux ehofes di—  desJuiſs eſloit preſt d’eſ’tretué par eux ,  "3; “KZT
             flinctcs , r . l’eſperance du ſalut a de la felieite' eternelle , aſſermie parÀ'Evangile de j. C. 6c Paz
                                                                         je ſuis ſurvenu avec la garniſon, 8e leur ai recueillir du qi…? du
             laver-ire de ſa reſurrection 5 6: 2. la reſurrection des morts , attenduë au dernierjour 5 quiz’.
             toyent deux capitaux articles que les Sadduciens rejettoyeut , nians conjointement l'immorta.  oſ’cé, ayant connu—qu’ileſ’toitRomain. &Tm cm“ ° N"
             lire de l’ame Ze la reſurrection du corps.  14. C. vehemente contention ô: diſpute.
              i 5 G. Sel’. la mlïIſitndf , ail: de ceux qui fe trouverent n convoqués.  i6 G. fiat de'  28 Et voulant ſçavoir la cauſe pour- ſziófi G.
             ehr‘re’: , ou partagez: Bt miſe en ſchiſme.  f Mart. 1.2. 23. Mare r 2. r 8. Lue :0. 27.  . a  -  d   I“  e  l’
                                                                         quor ils l’accuſoyent ,je le menai en leur ui pxÏnelÎz de la main
              i7 Tellement qu’ils prenoyent les Anges . dont les Ecritures parlent fi ſouvent , qu’ils ſei—
             znoyent de recevoir , non pas pour desnatures ſubſiſiantes ôt permanentes en leur étre , mais  ſ      droite, all) leurs dards ou'
                                                                         COD Cl .    \ I  I     I   r      _       javelotr,oubaliſi_es, pour
             pour des emanations ê: productions tranſitoires de la Divinité, qui ceſſoyent d'étre, des qu'elles
             ceſſoyenr de pamitre.  r 8 C. qu’ils ne aoioyent point l’immortalité des ames , ni qu’el.  29 Là ou j’ai trouVe qu il effort accu- ks im" °“ F“"î“W"
             les reſtent en étre ô: capables de leurs fonctions intellectuelles , hors des corps 8c apres la mort ;  ,  -  .  trclesennemis. On peut
             leurscſprits étans tellement enſevclis en la matiere , qu’ils ne pouvoyent concevoir de ſubſlau  ſe touchant 4‘ des queſtions de leurLor, preſumer que ce fuflène‘
                                                                                         ~        e       ~               G     .  ’
             ces ſpirituelles , exiſlantes , operantes , intelligentes . & détachées de la matiere.  i 9 All‘.  n’ayant commis nul crime digne de ä‘fjflïflgÿ‘ïÿä
             tant la reſiſſirrection des morts , que l'immortalité des natures ſpirituelles , tant pour les Anges
                                                                         mort ou d’empriſonnement.                 327’323;1“ n°1“—
             que pour les ames‘.  ao Ainſi G. c. qui étoyent de leur côté quan'. ‘a la ſecte , 8c docteurs
             oelebres en elle.  g .AB, 7.5. 2.5 . à' as. 3 r.  ar Ces deux mots d'eſprit 8e d'ange ,
             li: joignent detechefici , non pas comme ſimplement ſynonymes , mais le prenu'er ſe prenant  ; 8 Ou, fur la troifie'me heu”, afl'. ſèlon quelques-uns. comme la troiſieme heure avant lc jour.
             pour l'ame raiſonnable ſeparée du corps . ſclon que l'erreur eſt ancien entre les hOmmes , du re  GMP-m 14 rnxfie’mc bme,aſ11comme Eapres le ſoleil couché,& environ ſur la ſeconde veille de la
             tour 81 de l’apparition des ames 8e des eſprits des treſpaflîts , &t le ſecond pour ees ſubſlances im  nuit , afin de le pouvoir emmener en ſureté 6e ſansperil a la faveur des ren-:bres:  r  3 9 Ce
             materielles 8L eſpritsadtniniſirareurs,qui s’expriment ordinairement ſous le nom d'Anges:Car il  Felix croit frere d’un certain Pallas , qui étant auparavant eſclave ſut affranchi par l Empereur
             eſt vrai que tous les Anges ſont eſprits , mais tous les eſprits ne ſont point Anges.  :.2 Ou  Claude, ô( qui eut avec un aurre nomme Narcifl'e,qui e’toit auſli un ſerſatl’rauchi,une ſort grande
             diſſenſion ik contention , comme ſus ÿ. 7. car c‘eſt au G. le même mot.  h Act. i s. r 9.  part au maniement des affaires en tout l'Empire , ſous cet Empereur -, Tellement ue ce Pallas
                                                                         fit ſon frere Felix Gouverneur de la Judée. Voi Suetone _m Claude chap. as. jo ephe .Anti-7.
              2; Aſſ. en viſion , ou en ſonge , ou en extaſe 8c taviſſement d'eſprit , 2 Corinth. i 2. r.
                                                                         lr'v. zo. cha”. 5. 6. & Tacite .Am-dl. IW. i z.  40 Voi touchant ce motvLuc t. 3.. Act. 2 4.
              2,4 Ou ,ta'morknr'.  zz' Ou,der rboferqnime concernent.  i diff. 2,3. 2 r, 19, go.
              a6 G. 1-18: d’autres , Or quand ilſurjour.  27 G. en un ſeul mot aneibemanflm , c. fe de  ÿ- ;— i‘k 26- z s. Le G. a [qufſſtos , qu’on peut auſſi traduire comme F. rm-purJF-nr . 6c il ſemble
             voiierent , & jurcrent de vouloir e'tre anatbeme à: rnalediction devant Dieu, au cas qu’ils man_  que c'e'roit le titre d'honneur qui ſe donrioit alors aux Gouverneurs des Provrnces-  l
             geaſſerit ou beuſl'cnr quoi ſque ce ſïit , avant que d’avoir tue’ Paul. Voi ſous s‘. zr . Matt. :6. 74..  l Act. 2 i. 33.  4.x ll parle ici en Pay—..1 . comme li la choſe_ ne valait pas lapcine de
             km. 9. 3. Gal. r . s. Et ans doute c’e’roycnt des gens de la ſecte dc ees furieux Zelotes , qui fi  me’ler ou ſoucier des controverſeS de religion trairees entre lesjUiſs. Toutefois Dieu ſe ſtrvn
             unt depuis tant de dcſordre a Icruſälem a devant &Sc—durant le ſiege.  de ce ſien ſentiment pour delivrer S. Paul des malus iniqiies 8e vrolentes de luxation.
                                                                                      P2                   30 Et
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