Page 176 - La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament. Edition nouvelle, faite sur la version de Genêve, reveüe et corrigée, enrichie, outre les anciennes notes, de toutes celles de la Bible flamande, de la plus-part de celles de M. Diodati, & de beaucoup d'autres ; de plusieurs cartes curieuses, et de tables fort amples, pour le soulagement de ceux qui lisent l'Ecriture sainte. Le tout disposé en cet ordre, par les soins de Samuel Des Marets, docteur & premier professeur en theologie, en l'université provinciale de Groningue & d'Ommelande, & de Henry Des Marets son fils, ministre du S. Evangile, en l'eglise françoise de Delft
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Cſiap.XIX.                              L E S           A     CTES
                                                                                           t
                       4: Artcomme ſaiſoyent M fait taire H la teſte 4+ à Cenchrée : h car     la Synagogue qu'en I’e'cole de Tjr-'nnl‘l-  :r confirmant fis doctrinepar
                                                                                  dive” ;mme/n, me‘me par/ê: mouchoirs.  r; Sept fil: de Sima, SA.
                      ceux qui avoyent gar—le'                                    enfimreur juif, exemjàm mr poſſcdeſiau mm d: jeſus 1 fiant maLmrne’r
                      pour un tems le voeu du  avc“: +5 .up vœu"  ‘
                                                                                  ó- blefſè'i de l’eſprit malin.  r 8 Tlnfieu” (”fd/h”: Im” actu , rama/l
                      “mm" “mb-6““        19 PUIS il arriva a Epheſe , 8c +5 les
                                                                                  ſent en un leu” livre: dtiflíeme: mme; , 6- le; Lriilmt.  zr 8. 'Tirol ſe
                      19, zo. voulant témoi—
                                                                                  rcfimd d’aller à Jen-fille”.  23 Demetnm , ouvrier en argtnrerte , qui  _
                      gner par cet acte extetieur.  47  Z mais citant entré en la Syna
                                                                                  s’entretenir àfaſre dupe/m temp/er de Diane , excite une [Edition contre  c"
                      indifierent en ſoi-nze'ine,  ,  ~  ~            ~
                      q,… …mon …Moun— 1, gogue , a“ 11 diſputa avec leSjUiſs.  p  lui.  zo SKF-ut veut ſbrrir 11m Ie peuple pmrt’appdiſer, man il M
                                                                                  eſt' diſlimde’.  3; .Alexandre riche de repondre, ma.” n’obtient point
                      religion de la nation.               '      ’ '
                       4; Ou_ ſa fè… ça, le  20 Leſquelsle prians qu il demeura L  d'audience, par” qu'il e'toit  35 Tomaſo” “il e'meu” eſt enfin
                                                                                  appdifiepdr le Greffier de la viſa.
                      mor G» ſe Peur num-bien encore +9 plus long-temps avec eux, il ne
                      rapponer à Aquile qu’a  ,     .        d                       1    L advint comme ï Apolloseſloit
                      Paul, a il n'eſt pasbien s Y voulut paintaccor er.                                                     a ram.”—
                      “W" “"ffl‘ïîî d“ “ffl’f  2 I Mais il prit congé d’eux , diſant s
                                                                                          à Corinthe , que Paul, apres a
                      ee vœu ſe dort entendre .                       _
                       Laalcalin; rpwäml'yt Il meſaut 5° abſolument 5 ‘ faire laſcſte  voir traverſé tous ' les quartiers d’en-  1 AſlÎ _ de l’Aſie, dont
                                                                                                                                    _
                       ten nt n en er.  or     .                   .  .                                                     es Provmccs ſe partagent'
                                       prochaine àjeruſalem : mais je retour      haut, vint à Epheſe , où ayant trouvé pu le. Geo ,9th m
                       Ac}. 2 1 . a4.
                                                                            .
                                                                 .
                                                              .
                                            .
                                                                      .
                                                                        \
                       “ C’était le havre de nerai encore vers vous,lS’il plant a Dieu.  de certains diſCiples , il leur dit ,  ’mma‘ b' a celles-[ä
                       Corinthe _du côte' de l’Efl,  '  _                                                                    dn côte' du Nord, 6e celle
                       ou a l'olnſmdeg-lyük- Ainſi il 5² deſancra d’Epheſe.          2 Avez—vous receu ² le Saint Eſprit, ddl-Sud_ Er ici s’enten
                       comme C IIVIC  C  autre          -               \                                                   dent parttculierement la
                       côte' ſe nommait Le-  22 Et quand il fut deſcendu a 53 Ce  ’ quand vous avez creu? Mais ils lui ra]: Galatieôela Phrygie, qui
                       che’en , Strabon lw. 8.  l  '   \          _           '        '              1                     étoycnt Mediterrane’cs 6c
                        h MM 6_ x8.VM u, farce , il monta/z Iemſizlem. 8e apres avorr pondu-eut , “Nous n avons pas meſmes daigne-es de bm_ Wi
                                     L ſalué l’Egliſe il deſcendit à 5+ Antioche. our dire ‘t s il Y a un Saint Eſprit.     Act. l 1. a z.
                       ï”. 2 3 .
                        4.5 AſſÏ ou lcvœum       .            .     ,                                                        2 C. ces dons particu
                       rue du Nazarcat , decrit  23 Puis 55 ayant ſejournc là quelque  3 Alors il leur dit , 5 En quoi donc liers &extraordinaires du
                       ESR-‘213;ÏiÎ'ÎſiiÎiÎÈÏÏ temps,il S’en alla, traverſant 5‘ tout d’un  _   ’     '   p                 S. Eſprit, qui accompa
                                                                                  avez vous eſte baptizez. Leſquels nffion— guy… Fo… ,0" en h
                       n°5 Ph“ “s"“mm‘m ë train la contrée de Galatie 8c de Phry  dirent, ‘ Au Bapteſme dejean.             P1 m la ?reſcue-H dc
                                                                                                                                          l
                                                                                                                                      d
                                                                                                                            l 1P'
                       tems , connue celui-ci, ou                                                   _            .        .  I  Ol 5 comme  C PRI CI
                       du moins en approchant a gie , confirmant tous les diſciples.  4. Alors Pauldit ,äſean 7 a bien bapti- lcslangnese'tiangeres r…
                       car on recueille de l'hi-  —            *     '         ’ zé bdu Baptefine ' e repentance, 5’ di- ’ë‘î"°î“*"îſ°”d‘”Ph"
                       [loire judarque une ſorte  24v Mills k un CCI'FRln Jill-f nolînme
                                                                                                      _                   . liſt!, dc gueux les mala
                       de vœu , introduit par  S 7 Apollos, Alexandrin de nation, om ï' ſant au peuple qu’ils creuſſent en celui d‘5- &c- V0- ſous v. 6
                       commeonparaddition,
                                                                                                                            jean 7. 39-. Act. t. 15.
                       kqui avoit quelque reſſem me 5 î cloquent 8c 59 puiſſant és Ecritu  qUi venait apres lui : aſſavorr en Jeſus a 10.44,.7.
                        lante avec celui du Na—  -                                  h .                                      3 Et en fiiite été bâti
                       ment, par lequel on s’ob  res , Vint à Epheſe.             C nſt.                                     œ
                       ligeoit en cas de maladie           '  ‘o             ' _                                            4- Ce‘n’eſt pas qu'ils i—
                       ou de perilÀ s’abſtenir de  25  Lequel  eſto‘lt  auçunement m  5 5° Ayans ouï ces choſes , ’1 ils fu
                                                                                            _                       ._      gnoraflent l'exiſtence du
                       l'ansedu vin rompue}; ſtrun: ‘5 en la voye du Seigneur: 8c eſ  rent baptizez 1² au Nom du Seigneur    S. Eſprit , qui n'e’toit nul
                       que tems 8e à ſera  er-               .  .      .            ſ                                       lement méconnue‘ en l’é—
                       téte , pour une purifita- tant en ferveur d’eſprit z 11 par101t 3 8( en  JC US.                       cole deJeai-t , meme tous
                       “°” °“ P“P"²"°“°“°' ſeignoic diligemment les choſes qui ſont  6 ï 53 Et apres que Paul leureut ‘4im— "51W ‘n él… M'—
                       monielle à l'accompliſ-                  _                            .           .       .   .      fimmem inſtruits parles
                       [émeut du principal voeu du Seigneur, ë‘ connaiſſant ſeulement  poſéles mains , ’5 le Saint Eſprit Vint ſur Ecritures; mais in ne
                       qui conſiſtoit en offran                                    eux, &ainſiils parloyent 5‘ des langages, W"… P” ‘1‘… ſc fit
                        es ô: ſacrifices. On nelit le Bapteſme dCJean.                                                       une telle diſtribution du
                       PW" ‘1“‘ s‘ ”“1 “m“  26, Il commença donc àparler fran     & '7 prophetiſoyent.                      S'y?“ ë‘ ‘î‘ BW‘
                       ce dernier acte; mais il                                                                             dont S. Paul leur avait:
                       ſemble qu’il laiſſait cc'te chcm'enc en la S  nagogue. Et quand  Et tousces   rſonna eS-làeſlo ent parlé
                       opinion en l'eſuit des  .  .    .             .. .            7-            Pe       g         y      5 C. quelle doctrine
                       ſpectateurs qu'il's-cn ac- Pnſcrlleôc Aqmle l’eurentour, ils le pri—  CDVlI‘on douze.                vous a été annoncée, 6:
                       qu‘m‘…‘J‘mſ‘km ’ °“ rent avec eux , 8c lui ‘5 declarerent plus     -  -                              dequoi avez- vou; fait
                       auſſi ces offrandes le de                                      8 Puis il entra en la Synagogue, & Promo", [onquevou_
                       voyent ſaire 8: non pas  64     _     '              '     parloit franchement l’eſpace de trois ave’sété bêtiſes?
                       ailleurs: Ce qui ment avant  la' voye  Dieu' ,      ‘
                                                                                      .   .           . _  . .        - .    6 Soitqu’ilseuſſent été
                       l'Apótr: , a en uſer ainſi, ſe  27 Et comme il voulOit paſſer 5 en mors , diſputant 8c indtuſant ace qu1 eſt en jude‘e lors que jean
                       peut vou Act. 21. zz, 24..  Achaïe , les freres l’ayant ‘î‘ exhorté à  1 g du royaume de Dieu.       bâtiſoit, ſoit qu’ils enſ
                       8: 1 Cor. 9.20. d'où pa                                               _                         ’    ſent été bâtiſes par quel—
                                                 .  .        .  .       ,  .
                       toit qu’il ne dirigeait pas
                       formellement œ vœu—au :ela , eſcriVirent aux diſCiplesqu ils le re  9 d Mais comme quelques-uns S en— auundeſes diſciples, 6c
                                                                                  durciſſoyent , 8c eſtoycnt 59 rebelles , legerement …W ‘ou‘
                       ſervicedc Dieu» mais 1m- ceuſſcnt: lequel eſta-nt arrive la ,1‘7 pro
                                                                                                                            chant la venue du Meflie;
                                                                                                                                    "lî
                       lement a l’cdifitation Sc        \         -                médiſans ²° de la voye du           ~ Seigneur î‘ ll‘mm‘ ‘1'“ “W“
                                                                                       '
                       ſupport charitable  des fita beaucoup a ceux qu1 avoyent creu                                         ete’ bâtiſes , en la confeſ—
                       Juifs infirmes , 8e pour 6| par la  race                    devant la multitude , lui S eſtant de que Im mit enſeigné
                                                                                                   '
                                                                                                                ’
                                                                                                                          _ fion & profeflion de ee
                                                                                                             '
                       leur faire  comprendre ,
                       qu’il ne me’iniióir Point  28  ar il convainquoit publique  parti d’avec eux, ‘5 ſepara les diſciples, touchant5. c. atr…quoi
                       m les ceremonics de la                                                                               il bâtiſoit ſes diſeiples.\’oi
                       ici, ni lesfaçonsde faire men t les Juifs ‘9 en Grande vchemence,
                                                                                  Act. 1 I. 25. Or en cebâtéme , les dons 8c graces extraordinaires du S. Eſprit ne ſe cont'eroyent
                       de \à nation.                            '                 point , parce que j. C. n’étoit point encore glorifié ,jean 7. 3 9-  7 D’autres expliquent
                        46 Mr_ Aqua: à m_ demontrant par les Eſcriturcs queJeſus
                                                                                  aete particule par une ſimple affirmation, Jean mm a bâtifz'. Sec.  b Matt. z. 11.
                       “me-             eſtoitlc Chriſt.
                                                                                  Marc 1.4.Lur 3. ”.70”- 1. 26. Act. 1. 5. ('7- 11.16.  8 Encantqu’ilconvioit 8e obli—
                        47 Ail: äEpheſe, pour
                                                                                  geoit ceux qu‘il bâtiſoit , a la repentance 8c a en produire les fruits ; Et par n, comme par ce qui
                       confirmer les Ephcſicns en la foi.  4.! Ou traita avec eux de la parole.  49 G. pour
                                                                                  ſuit , il ſait voir que le Bâte'me dejan en ſoi Gt quant a ſa ſubſiance . croit le meme que celui
                       1m plus de mm, c. plus longuement.  50 G. tua/(ment . c. neccil'airement 6.: en toute
                                                                                  que les Apôtres adminiſhoyent; mais avec cete difference que jean par ſa doctrine 8€ par ſon
                       ſorte.  5 1 Il vouloir étre ä céte i'ete,non pas par acte de religion”: qu’il crû: que les Fetes
                                                                                  Barème conduiſait z j. C. qui venait apres lui , 6c devoir tout accomplit; mais les Apotrcs en
                       Judaïques dcnſſent encore étre garde-cs , contre ce qu‘il entèigne lui—méme , Gal. 4,. io. Col. 2.
                                                                                  lenrdactrine 8e en leur Bâteme , nous meneur à j. C. venu &c manifeſie , 8c qui a accompli' plei
                       Y. 1 6. niais parce qu'il aurait alors l'occaſion de prêcher l'Evangile a pluſieurs qui ſe ttouveroyent
                                                                                  nement tout ce qui était requis pour nôtre ſalut 8e tedemtion.  9 Pour montrer que le
                       à cete ſolennite , 8c ainſi d'avancer davantage l’œuvre du Seigneur. llpeut auſſi avoir chorſi ce
                                                                                  Bâte’me de jean ne les devait nullement arréter à ſa perſonne , comme il en avoit lui-meme ſuf—
                       tems . ou par une rcvclation particulier: , ou comme pour l'execution de ſon voeu , en tems de
                                                                                  fiſamment inflmit ſes auditeurs.  io On le rraduiroit mieux , Ceux donc qu1 l’er‘a’venr.
                       fête , pour gagner mieux les cœurs des juifs . effarouches contre lui.  i r Car-4.19. H:b.6.
                                                                                  Ou, Or ceux qui l'autre”: , ou , ceux quil’om ouï , all. jean Bâtific , furent bàtíſei , ou , ont r'n'b-i
                       2'. z. ÿdq. 4. 15.  52 Ou ,fit vai/e. 6.th porte'en haut , c. ſur la haute Sc profonde mer.
                                                                                  ti‘fei , &c. Car ce ne ſont pas ici les paroles hilioriqucs de S. Loc , recitant ce qui ait ete‘ ſait en
                        5 3 Située en la l’aleſiinc, Act. io. 1.  54. All'. de Syrie.  5 5 G. .ay-miſer: quelque
                                                                                  ces douze dilèiples apres qu'ils eurent ouï ce que S. Paul diſoit du Bât-Smc de S.jean,comme plu
                       ſm”. Voi Act. 1 5. z J. 8c 1.0. z. 2 Cor. tl. 25.jaq. 4.. 13.  56 Ou . lourde/Zaire. D’autres,
                                                                                  ſieurs l‘ont crcu 5 car en ce ſens il faudrait deviner que ceux-ei n'euſlent point eté legitimcment
                       rrrcu‘xflimt de [i’m en lie”, c.qu’ilp.1lloir de l’une Egliſe àl'autre our le; viſiter.  le 1 far. 1 .
                                                                                  bâtiſe’s du Bâte’me dcjein , ou tomber d’accord quele Bâte’me de jean aurait den erre re'iteré
                       'u. 1 2.  57 l‘hilonjuif Alcxmdrjn fleuiilloir en ce n-.enie tems , de qui les œuvres ſe li
                                                                                  comme invalide; mais ceſontles paroles de S. Paul continuant ſon diſcours 8c repreſentant,  -ÆjA*:S155…LJ—ià'1.1.4.
                       ſènt encore aujourd’hui: Car Alexandrie abondait en Juifs &c en l‘étude des bonnes lettres :
                                                                                  que ceux qui prèterent l'oreille ajcan Bâtiſle , les exhortant de croire en cclui qui venait apres
                       Et là S'étoit faire des avant la naiflanœ de I. C. la traduction Greque du V. T. vulgairement dite
                                                                                  lui . aſſ. ]. C. furent parcela meme bâtilës au Nomdu Seigneur Jeſus; ô: ainſi montrant à
                       des Septantc, de laquelle les Juifs Hellenilles ſe ſervoyent en leurs Synagognes ;- tellement qu'il
                                                                                  ceux—ci que bâtiſés par Jean ils e'toyent coni'equemmem bêtiſes auNom de j. C. Ceci paraît du
                       ne ſe fiiut pas étonner que de n ſût anſſt ſorti Apollos , done des belles qualites qui lui ſont ici
                                                                                  texte G. ou les deux particules , men du 5'. preted. que nous intcrprctons ici , bien , eu , mm, 6:
                       données.  5 8 C. Facond 3c bien parlant.  5 9 C. fort exerce dans les ſaintes Lettres,
                                                                                  de , decc r‘- qu’on doit interpreter . or , ou . Ô- , on , donc , ou , m-iu , (quoi que nôtre verſión
                       8e capable de les bien expliquer,“ ô: appliquer convenablement 'a ſon ſujet.  60 G. Car:
                                                                                  l'ait omiſe) crans relatives, l’une 8c l’autre appartiennent ala ſuite d’un meme diſcours, &r man
                       them”… , comme qui dirait catcchile , c. enièigné de vive voix , dans les principes de la religion
                                                                                  trent que les choſes qui le diſent ſont liees l’une a l’autre ô: proſertes par une meme perſonne.
                       Chre'ticnne.  6 1 C. en ladoctrine de J. C. qui nous marque la voye an ſalut 8c a la vic ,
                                                                                  Ce qui étant bien remarque ſait voir clairement que ceux-ci ne furent point rebâtiſespat S.
                       Matt. 22. 1 6. Act. 9. a. 6: 22. 4.. 8c 24.. r4..  62 C. n'avoir point paſlè l‘école dcjcan Ba
                                                                                  Paul z mais que les ayant inflruits de la nature du Bite'iue qu'ils avoycnt deja regû . il leur im—
                       tifle s 8e ne connaiſſait de l’Evangile qu’autant quejcau avoit enſeigné ‘a ſes diſciples de la venue'
                                                                                  poià les mains pour recevoir les graces du S. Efprit.  1 1 F. Et ceux qui’ t’aiment ( aſi. jean )
                       du Meſſie , leur ſe'ellant la doctrine par le Bâtéme , cotnme pour les ſaire Praſelytes de l'alliance
                                                                                  jui-:nr Initife'i du nm , &c. Cé qui s’accorde fort bien avec l'original.  1 2 C. avonansjeſus
                       de grace : auquel Bâte'me pourtant les graces extraordinaires du S. Eſ rit ne ſc difiribnoyent pas,
                                                                                  pour le ſeul Seigneur Ze Sauveur. Voi Aót. r. t6. 6e ro. 4s.  e .At‘l. s. 17. ù- r 1. 15.
                       comme ſouvent en celui qui s'adminiſb oit par les Apôtres de j. Chril depuis ſon aſlomtion en
                                                                                    1 z G. Et Paul leur njdnr impafi'lu main: , on , Ici-r imp/;ant Itimaim. Ce mot .i'm , ſemble ici
                       gloire , Act. s. 1 5. 8c 19. z.  63 C. l’inſlrniſirent plus exactement, plus diſiinctement 8c
                                                                                  abonder. F. Etlorr qui l’au] leur eut impoſe la mini. lciſe repreſente ce que “Apôtre ſil ares
                       plus abondamment en tous les articles 8e cheſs dela foi.  64 Vai ſus ÿ.: 5.  6 5 C. ‘a
                                                                                  douze , apres qu’il leureut expliqué la nature du Bâtenie de jean qu'ilsavoyent deja reçu.: Ainſi  AIME-IE"IJ—fifi'
                       Corinthe ville capitale de l'Achaie , comme il paroitde 1 Cor. 3. 6.  66 Tant a faire ce
                                                                                  Pierre &jean venus en Samarie . impolercnt les mains Pour la communication du S. Eſprit, à
                       Voyage , qu‘a s’y porterconragcuſèment 5e franchement en la doctrine dc l’Evangile.
                                                                                  ceux qui auparavant avoyenteté bâiiſis par Philippe , Att. 8. 17.  14. Voi Act. 8. l 7.
                        l 1 Car. z. 6.  67 C. contribua grandement ‘a fortifier les fldeles.  6s Ceci ſe
                                                                                   1 5 C. les graces extraordinaires 8c miraculeulcs du S. Eſprit , qui dés auſſi-tôt ſe maniſclle.
                       peut rapporter tantau profit , qu’Apollos avoit fait par ſon miniſlere envers les fideles,qu'a la ſoi
                                                                                  rent en eux.  1 6 G. du Ianguu, aſſ. e'trangcres. ô: qu'ils n’avoyent pas apriſcs auparavant,
                       meme dc ceux qui avoyentc:u : Car & celle-ci 8c celui-la ne [tordent que de la grace de Dieu,à
                                                                                  Act. 2. 4. 8e to. 46.  1 7 C. ou prediſaycnr les choſes avenir 5 ou par une inſpiration ſur—
                       laquelle ſc doit le e0mmencement,le progres &t l’accompliſicment du làlut en tous les croyans.
                                                                                  naturelle & d'une façon exquiſe . propoſoyent les myſieres de la religion , parloyent excellem.
                        69 Le mot G. [initie proprement , convaincre puyflimmnr R avec vigueur 8; efficace , ce qu’A  ment des choſes divines , Gt expliquoyent fort bien les écrits des Pi'Ophetes . 1 Cor. 1 4.. 3 .
                       pollos faiſait auſſi publiquement 8e ſans crainte.
                                                                                   1 s C. des choſes qui concernent le ſalut eternel 8c tout ce qui eſld: l’Evangile. par lequel Dieu
                                                                                  s’aquiett un peuple nouveau , 8c tcgne d'une façon nouvelle ſur lui par l’Eſprit delà grace.
                                                                                   d a. Tin-.1.x 5.  1 9 Ou, imperfimfiblei 8c inflexrbles a la voix de Dieu.  ao Ail: dn
                                                                                                                                                  … ,ÉTÉ-’EXE
                                                   Crran       XIX.               Seigneur , comme nous le ſuppleons ici : ou. de Die”, comme il y a en quelques exemplaires G.
                                                                                  Et parla voye s'entend la doctrine. Voi Act. i 8. 7.5.  21 Ainſi toute ſéparation n'eſt pas
                                         r S. Paul vient-'1 Epliefè C* trouve !à douze difiipler qui ‘voyent c'te' ſchiſme : 8: S. Paul était bien fonde’ a quiter la Synagogue & les aſſemblc'csjndaiqnes , Bt den
                                        Lin/‘1'} du Bate'me de Jean.  6 aufizzelx il ”21'”on !er main; , (9-111 re  ſeparer les Chrétiens , puis que la verite’ n’y croit plus tu admiſe ni tolcrce. Et ainſi de tous tema
                                        pivmtla domdu .HE/prit.  s 11y eufigneplmdcdmx am, tant m  les Orthodoxcs ſe tout ſeparcs des heietiques mm. 1 8.
                                                                                                                        Pu'
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