PRÉFACE
POURQUOI LES STRONGS?
La Bible de Machaira est
la première
Bible des Réformateurs français basée sur le Texte
Massorétique Hébreu et le Texte Reçu Grec à inclure les codes ou
numéros de la Concordance Strong en son texte même. Ce système
de codage fut créé spécifiquement pour la King James anglaise et
fonctionne avec toutes les versions de la Bible qui ont les
mêmes manuscrits qu'elle comme base de leurs traductions: la Bible d'Olivétan,
de Calvin, de Genève, de Martin, de l'Ostervald, de la Matter,
de l'Épée, et de la Machaira. Malheureusement, en
français, les codes Strongs sont apparus premièrement dans la Bible Segond
qui est basée sur différents manuscrits reconnus comme
défectueux et dénaturés.
A cause de cela, plus que souvent dans la Segond, les
codes ne s'accordent pas précisément avec les définitions des
termes originaux, considérant en plus qu'il y manque un grand
nombre de mots, de versets, et de paragraphes (voir:
Comparaison de
versions).
La Bible de Machaira corrige ces lacunes et nous vous la présentons ici avec
la King James anglaise en interligne et avec les codes originaux
de la Concordance Strong pour approfondir votre connaissance de
la Parole de Dieu. Il est même impératif de vous informez
davantage sur ce sujet avant de procéder plus loin.
Pour faciliter l'étude des textes bibliques,
James Strong, (1822-1894), professeur d'exégèse biblique, dirigea plus de 100 personnes pour publier, en 1890, sa
concordance des mots hébreux et grecs. Lui et sa femme y
travaillèrent pour au-dessus d'une trentaine d'années. Chaque mot racine (on ne
compte pas toutes les déclinaisons des verbes...) est numéroté,
pour l'hébreu de 1 à 8674 (Ancien Testament) et pour le grec de
1 à 5523 (Nouveau Testament). La concordance contient également
des précisions grammaticales et des informations
supplémentaires. Il est important de savoir que
la Concordance
de Strong n'est pas un Dictionnaire et il ne faut pas en abuser
comme tel, car il y aurait un danger réel d'interpréter un mot
en dehors de son contexte adjacent, linguistique et historique. Elle a été conçue pour donner simplement une courte
définition des mots hébreux et grecs sans entrer dans tous les
détails de la signification d'un mot. Elle n'est donc pas
l'autorité finale sur le sens d'un terme biblique, il faut se
référer à des dictionnaires spécialisés en linguistique qui se
rapportent directement au Hébreu et au Grec de la Bible pour
cela, comme le
Dictionnaire Hébreu-Français de Sander et Trenel, et le
Dictionnaire Grec-Français de J. Planche. Même qu'un bon
dictionnaire français sur les synonymes comme celui du
CRISCO est grandement utile dans ce domaine pour trouver
en notre langue les expressions justes qui se rapportent aux
originaux des Saintes-Écritures. Il nous faut aussi une
connaissance de base sur l'étymologie et une bonne compréhension
de l'histoire des anciens peuples. C'est un travail long et
pénible mais grandement enrichissant. Mais tout cela est sans
valeur réelle si on a pas l'Esprit de la Sainte Présence de
Christ en nous pour nous diriger, car nous arriverions à des
fausses conclusions et à des notions inexactes qui induiraient
en erreur les gens simples. N'est-ce pas cela que font
présentement les érudits académiques prétentieux, de même que les
faux docteurs et pasteurs astucieux qui sont à la base de toutes
les sectes dites chrétiennes et évangéliques qui dirigent leurs
troupeaux de sycophantes?
Pour chaque mot, la
concordance donne le mot dans la langue d'origine (hébreu,
chaldéen, araméen, grec), le mot translitéré (conversion en
alphabet latin), l'origine du mot (vient d'une autre langue,
formé à partir d'un mot plus court...), sa prononciation (en
phonétique), sa catégorie lexicale (nom, verbe, ...), ses
différentes traductions en français dans la Bible, et les définitions qu'il peut prendre selon les
contextes.
Certains passages de
l'Ancien Testament sont en Araméen et d'autres en Chaldéen, cette information est donnée
pour les mots en question mais ils demeurent classés dans le
lexique hébreu.
Comme nous l'avons déjà
mentionné, James Strong a construit
sa concordance à partir de la traduction anglaise King James (KJV)
qui fut publiée en 1611 au désespoir du catholicisme qui a tout
fait pour bloquer sa parution, mais sans succès évident car Dieu
protégeait sa Parole inspirée.
Malheureusement ce fut complètement le contraire avec le
christianisme français qui sombra très tôt dans l'apostasie, et
regrettablement la version Louis Segond 1910 (LSG) a été utilisée pour traduire
la Concordance Strong en français. Les deux
traductions n'ont absolument rien en commun, la première, la
King James, fut basée sur les principes calvinistes de la
souveraineté de Dieu; tandis que la deuxième, la Segond, fut
basée sur les principes de l'arminianisme qui élève la
souveraineté de l'homme au même niveau que Dieu, préceptes qui
sont la base même du catholicisme. En fait, nous savons de nos jours
que Louis Segond ne croyait même pas en la divinité de Christ,
ce qui en dit gros pour la forme de christianisme qui utilise sa
version pour instruire les crédules dans les voies d'un faux
évangile qui dépend du choix de l'homme et non plus de la
souveraineté de Dieu comme nous retrouvons dans le calvinisme.
Tous les spécialistes en la matière reconnaissent que les textes originaux
sur lesquels sont basées ces deux traductions ne sont pas les
mêmes, ce qui peut mener évidemment à quelques différences. Pour
la première, la King James, il s'agit des textes authentiques,
scellé par le sang des martyrs et assurés par la providence de
Dieu à travers l'histoire; tandis que pour la deuxième, la
Segond, il s'agit de textes contrefaits compilés sous la science
des suppositions d'une Critique Textuelle nébuleuse qui donne
qu'une approximation de la vérité.
Les textes en grec ou
hébreu ne sont pas écrits directement dans l'alphabet de ces
langues mais sont translitérés. C'est à dire qu'on a transformé
les mots en caractères latins, ainsi « λογος » devient « logos
», terme grec qui est généralement traduit par « parole » et qui
porte le sens de «déclaration, de manifestation, de
proclamation». Mais aussi plusieurs
mots ne furent jamais traduits, ils furent simplement transposés
en notre langue sans en donner le sens réel et nous sommes
devenus accoutumés à les utiliser sans réaliser que nous n'en
connaissons vraiment pas la signification profonde. En voici
quelques exemples: pour l'Hébreu nous avons Adam, Ève, Éden,
serpent, Satan, Caïn, Abel, Cham, Cush, chérubins, séraphins,
etc; pour le Grec nous avons, baptême, église, ange, Satan,
diable, démons, possession, dragon, etc. Ils sont trop nombreux pour
tous les mentionner. La Bible de Machaira est la première et la
seule à traduire tous ces termes, ce qui donne inévitablement
plusieurs nouvelles traductions auxquelles les gens ne sont pas
encore habitués. En ce sens la Bible de Machaira est une version
protagoniste chargée d'une nouvelle orientation qui garde les
qualités ancestrales de ses prédécesseurs tout en exprimant
leurs concepts dans des termes nouveaux. Elle convient ainsi aux
pionniers de la vérité qui préservent en mémoire la saveur
succulente d'un repas immémorial élémentaire en exprimant le
goût et l'odeur dans des termes contemporains qui en amplifient
le piquant.
Dans la Concordance
Strong, les textes originaux ont
été utilisés pour créer les lexiques hébreu et grec contenant
tous les mots de la Bible. Qu'il soit clair pour tous que par «
textes originaux » nous signifions le Texte Massorétique Hébreu
pour l'Ancien Testament, et le Texte Reçu Grec pour le Nouveau
Testament. Aucuns autres textes ne peuvent prétendent détenir un
tel honneur, ni
la Septante Mythique ni les manuscrits de la Mer
Morte (comprenez qu'elle n'est pas morte pour rien). A chaque mot
dans les textes originaux a été attribué un numéro qui permet
d'obtenir dans le Lexique
Hébreu ou le Lexique Grec le sens qu'il détient, outil
très utile pour ceux qui n'ont aucune connaissance de ces deux
langues mais qui veulent approfondir leurs études sur la Parole
de Dieu. Ceci est le fruit de la technologie moderne qui permet
à tous de comprendre toutes les langues sans vraiment les
connaître. Vous pouvez aussi chercher un numéro ou un mot dans
le «
Moteur de recherches » qui vous donnera automatiquement
la signification et tous les endroits ou versets dans lequel ce
mot apparaît, même dans des dictionnaires bibliques qui vous
donnent plus de précisions. Si plusieurs mots
correspondent, ils sont listés pour que vous obteniez du
discernement sur les sens variés d'un même terme utilisé dans
différents contextes.
De façon plus
intéressante, les numéros Strong ont été incorporés dans la
Bible de Machaira qui vous indique où
chaque terme est suivit d'un ou plusieurs numéros Strong
rapportant aux termes originaux utilisés et parfois à leur
grammaire. Ainsi, vous pouvez savoir quel mot original a servit
pour traduire tel ou tel mot en français et ainsi connaître tous
les sens que peut revêtir le terme biblique. Vous remarquerez
qu'un seul mot porte souvent un grand nombres de nuances ou
synonymes qui sont adaptables à différents contextes. Ceci vous
donne la capacité de changer un mot dans une traduction pour un
autre qui en détient le même sens mais d'une manière plus
profonde et plus précise, ouvrant ainsi en votre esprit
différents niveaux de compréhension en la profondeur de la
révélation divine. Soyez sans crainte, vous n'altérez pas la
Parole de Dieu en agissant ainsi, vous approfondissez seulement
la compréhension du message qu'elle donne dans un contexte donné
et cela vous donne de réaliser pourquoi certaines traductions de
la Bible n'utilisent pas les mêmes mots pour exprimer un même
principe. Mais attention,
nous l'avons déjà mentionné, ce que vous apprenez sur le sens
des mots n'est aucunement l'autorité finale et aucun ne peut
prétendre qu'il en est ainsi sans se référer à des dictionnaires
spécialisés sur la matière. Sans connaissance réelle des langues
originales il est trop facile de s'égarer dans toutes sortes de
fausses notions. Une telle étude approfondie
permet d'élargir la compréhension du texte biblique qui, comme
pour toute traduction, peut perdre de sa profondeur en omettant
des compréhensions plus larges ou légèrement différentes.
L'outil de recherche des
lexiques Hébreu et Grec permettent la recherche d'un strong,
c'est-à-dire un numéro universel utilisé par tous les lexiques
bibliques de toutes les langues de la terre, d'un mot hébreu ou grec, ou d'un mot français de l'Ancien ou du
Nouveau
Testament, même que les textes originaux permettent de dire que le
Nouveau Testament fut transmit oralement de l'araméen puis traduit en grec
dans un style qui dégage les mœurs du temps. La
principale raison de cette traduction orale fut l'importante place de
la langue grecque comme langue universelle de l'époque, un peu
comme l'anglais de nos jours. Mais il ne faut jamais oublié que
le Seigneur Jésus et ses disciples ne parlaient pas le Grec mais
l'Araméen, une forme commune de l'Hébreu populaire parmi le
peuple de cette époque, le strict Hébreu étant réservé aux
élites de la société pour les fonctions cultuelles et
sacerdotales de la loi
mosaïque.
Il importe de remarquer que l'Hébreu était une langue
sacrée et que le Grec était une abomination pour eux, jamais ils
n'auraient considérer traduire les Saintes-Écritures en cette
langue, un tel blasphème aurait été la mort certaine de ceux qui
auraient tentés de le faire. La notion populaire d'une Septante
grecque ne tient pas devant ces faits, elle est un mythe (voir:
La Septante Mythique). Ceci garantissait la transmission
orale des textes puisque l'expression vocale était exclue de
cette restriction. Cela nous indique que le Grec commun de
l'époque, utilisé par l'apôtre Paul et ses assistants, était
teinté d'expressions hébraïques qui reflétaient les mœurs du
temps associés à la nation d'Israël et non à ceux de la nation
Grecque, et cette réalisation est essentielle dans la traduction
du Grec au français ou en n'importe quelle autre langue, car
nous ne pouvons pas comprendre le sens des termes grecs selon
les notions du peuple Grec traditionnel, mais selon les règles du
peuple Judéen de cette période de l'histoire.
Une telle réalisation complique beaucoup la
compréhension de la traduction des textes grecs du Nouveau
Testament, car la grande majorité des traducteurs ne prennent pas
cela en considération, ils en ignorent même la réalité. En fait,
la grande majorité des traducteurs ne sont même pas chrétiens,
plusieurs rejettent l'inspiration des Saintes-Écritures et
d'autres nient la divinité de Christ. Ils
interprètent les textes d'après les principes de l'éclectisme et selon les mœurs grecques, et non selon
les mœurs hébraïques, tout comme le font la majorité des
gens qui se disent chrétiens. Le résultat d'une telle approche
linguistique n'est pas sous la direction du Saint-Esprit et occasionne inévitablement des fausses conclusions
qui ne peuvent faire autre que d'occasionner des perturbations
dans l'enseignement qui en résulte. Il faut se le mettre dans la
tête une fois pour toutes, le Grec du Nouveau Testament n'est
pas le Grec de la nation de ce nom, mais une forme commune de
cette langue (le Koinè) qui rejoignait la forme commune du
peuple hébraïque ou l'araméen, Ceci veut dire que toutes
traductions des textes du Nouveau Testament doivent absolument
prendre cela en considération, si elles veulent demeurer fidèles
au sens réel des expressions des significations sur les termes
utilisés pour décrire la révélation de Dieu. Comment
pouvons-nous comprendre la Parole de Dieu autrement à moins
d'avoir un mandat pour la déformer et séduire les gens afin
d'obtenir le monopole de leur foi et de leur conscience? Voila
l'utilité essentielle des codes de la Concordance Strong, elle
donne au commun du peuple la capacité de connaître la vérité sur
la source de leur foi qui provient des Saintes-Écritures:
«La certitude vient donc de ce qu'on
entend; et de ce qu'on rapporte de la déclaration de Dieu.»
(Rom. 10:17; Bible de Machaira).
A Christ seul soit la
Gloire
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