Page 223 - Dictionnaire de la Bible J.A. Bost 1849
P. 223

________________________________________
— Voir: Flèches.
________________________________________
CARTES de géographie.
________________________________________
La première trace que l'on trouve, soit dans l'histoire profane, soit dans l'histoire sacrée, des cartes
géographiques, est dans ces mots de Josué 18:8-9: «Ces hommes-là donc s'en allèrent, et passèrent par le
pays, et en firent une ligure dans un livre (ou rouleau) selon les villes, en sept parties.»
________________________________________
CASIPHIA,
________________________________________
Esdras 8:17, ville ou contrée du royaume de Perse, dans laquelle se trouvaient, un assez grand nombre de
lévites, d'autres exilés juifs, et de Néthiniens. Il faut la chercher près des montagnes caspiennes, au nord-
est de la Médie.
________________________________________
CASSE.
________________________________________
La casse mentionnée, Exode 30:24; Psaumes 45:8; Ézéchiel 27:19, porte en hébreu différents noms. C'est
l'écorce d'une plante aromatique que Moïse fait entrer dans la composition de l'huile sainte, et qui devait
servir à la consécration des vases du tabernacle. On en compte trois espèces, qui croissent toutes en
Orient sans culture, et qui ont quelques rapports avec la cannelle, quoique plus foncées, moins odorantes,
et d'un goût moins agréable. Longtemps les naturalistes ont cru qu'il fallait chercher la vraie casse dans le
Laurus cassia de Linnée, qui croît aux Indes et au Malabar, mais des travaux plus modernes ont démontré
que cette espèce de Laurus cassia n'était autre que l'espèce ou primitive, ou dégénérée, du Cinnamomurn
zeylanicum; d'où il résulterait que la casse ne serait autre chose en effet, qu'une espèce de cannelle. Les
anciens en faisaient grand usage; Pline, Hérodote, Théophraste, Virgile, Perse, Diodore de Sicile, et
d'autres auteurs en parlent comme d'un parfum des Indes très estimé des Romains et des Grecs.
________________________________________
CASTOR et POLLUX, ou les Dioscures,
________________________________________
fils mythologiques de Jupiter et de Léda, s'étaient, dit la fable, rendus si recommandables par leur valeur,
et surtout par la guerre d'extermination qu'ils firent aux écumeurs de mer et aux pirates, qu'ils méritèrent
les honneurs divins, et furent choisis par les navigateurs comme leurs patrons et les protecteurs des
vaisseaux. Ils eurent une place dans les Gémeaux du firmament, et des autels sur les rivages des mers.

— Voir: Théocrite, 22, 17; Horace, Od. I. 3, 2. IV. 87, 31. Ovide, etc.

Les feux errants que les matelots apercevaient parfois pendant la tempête, leur étaient comme des
messagers de Castor et Pollux, et le présage d'une prochaine délivrance; et jusqu'à nos jours la même
superstition s'est encore propagée, même jusque sur les vaisseaux chrétiens ou turcs de la Méditerranée.
Le vaisseau que saint Paul prit à Malte pour se rendre en Italie, avait pour enseigne les Dioscures, soit
que ces figures fussent peintes ou gravées sur la proue, soit pour d'autres motifs à nous inconnus.
________________________________________
CATHOLIQUE.
________________________________________
Ce nom qui signifie universel, général, a été donné aux épîtres de Jacques, Pierre, Jean et Jude, parce
qu'elles étaient adressées, non point à une certaine congrégation particulière, mais à un grand nombre de
congrégations, ayant des besoins généraux.

— Voir: les différents articles.

                                  221
   218   219   220   221   222   223   224   225   226   227   228