Page 66 - La Sainte Bible, qui contient le Vieux et le Nouveau Testament. Edition nouvelle, faite sur la version de Genêve, reveüe et corrigée, enrichie, outre les anciennes notes, de toutes celles de la Bible flamande, de la plus-part de celles de M. Diodati, & de beaucoup d'autres ; de plusieurs cartes curieuses, et de tables fort amples, pour le soulagement de ceux qui lisent l'Ecriture sainte. Le tout disposé en cet ordre, par les soins de Samuel Des Marets, docteur & premier professeur en theologie, en l'université provinciale de Groningue & d'Ommelande, & de Henry Des Marets son fils, ministre du S. Evangile, en l'eglise françoise de Delft
P. 66

G    I ſi L   E                     _
                                                             EVAN
                      Chap. XIV.

                                      que toutes ces choſes-là ſoyent faites.       9 En verité je vousdis, qu’en quel
                                                                                 que lieu que x²cet Evangileſera preſché '² Air‘1‘" 5"? infra“
                       u Pfl1°=-î7-Efl*~+°-'~  31 “Le ciel 8e la terre 5‘ paſſeront,
                                                                                                                          P'Ëſïm enfoiré 6c pré
                                                                                                                        .
                        ~ . , @LJ-,cepe- mais mes paroles 3‘ ne paſſeront pomt.
                      ÏÈ‘OSH . H  .  .  r.  .                             ,      en tout le monde , cela auſſi qu’elle a fait che -6cqui lcſſſcradam
                                                                                 fera recité en memoired’elle.            P"mkm…"
                      ‘°“‘ “WWW“ "‘°""    2 x Orquant àcejour—là 8c à l’heure,
                      quant ‘a l'ordre de leur  3  _
                      conſhgtigan-cſiînnç'… nulne le ſgait, non pas meſmes les Anges  Io .dAlors Judas Ifcariot, l’un des v“ «MM-1+LM:
                        s  '  eme        .         .        .,        .      .   douze, s’en alla vers les principaux Sa- ct"
                      qiie nou: venons de ma!- qu1/5m au C161, 37 nl. auſſi le F118 2 mais
                      quer , a: la negative mon- le Pere                         crificateurs , ‘ 3 afin qu’il le leur livrait.  U Q ‘$an“nm
                      tre que la Parole de Dieu  -           \        .               . I 1 Leſquels l’ayant oui s’éJouirent, lesplusſiursdenniÎiÎÎiiÏ
                                                                                                                   u_
                                                                                                                           tât avec eux les
                                                                                                                                        '
                                                                                                            __
                                                                                                                _
                      ”mgr“ “tu“ffiffi';     33 ?Prenezgarde 2. mm veillez, 8c
                       _  4tt.:4.z .  - - ~  _                                   & lui promirent de lui donner "- de l’ar- VT: Ainſi cru ilscon
                       :7 Mr q…. d u Pa— priez: car vous ne fgavez quand ſera ce
                      ture humaine ,  en l'ïm  là                                gent: 8c il chereliOit comment il le li- jkfſ‘g'eg_ dgcægæfâ
                      de ſon humiliation :_ Çar temps—  .
                      ë ”33‘“ d‘ r“mm“…   4. 3 ' C’eſi comme ſi un homme allant vreroit ‘5 commodément.                   Man- 26—”.
                      ſçait toutes choſes . jan   .  .        h         u d         12 ° Or le premier   . Jour fdes pains e.xc>‘ſzport1‘i,irg’nnênifpgcna::;
                      zi. :7- &aptes ſonml- de ors, laiſſOit vſa maiſon , 8c  on                      .                .      G.
                      tition & aſcenſion au ciel,                                ſans levain “qu’on ſacrifioit l’a neau b°®°ë°mm°dí‘ë
                      ilaledroit d’ouvrir le ii. noir authorité à ſes ſerviteurs, & àun
                                                                                                      _  _      _          e Man.26.i7.Lunz.
                        z f r ſeiux des con- chaqln ſî‘taſçhes 8C command01t au ‘7 de Pafque, fes difCiples 1m dirent, 11-7
                      liils &cpdela Providence                            .
                                                                                   ‘                        _              f End-!2. i .
                      chiïurAPW s- s- 7a 9- portier qu ilveillaſt.                Ou veux-tu que nous allions, afin de :6 c. auquel, ſelon la
                                   .
                               .Ô-
                         a .
                                                ,
                      LHÏIÏL zÎÏ ÃÊ. .   35 Veillez donc: ( car vous ne ſça      t’appreſter à manger l’agneau de Paf- äcj‘î‘fflgäl‘jäfi
                       Tb .5.6.
                                                         '
                      ‘ZA en ſm ”ſi du vez quand le Seigneur de la_ maiſon        UC?                                      27-- 7- Cornu refle les
                                                                           '
                                                                                                                           uif éœjo-:ruglus Jtd.
                                                                                    13 Alors  . ilenvoya deux deſesdiſCi- Jen-Si…   ' -läl ri
                                                                                                                         .
                                                                                                                      .
                      rdsdel’homme-   Viendra , au ſon, ou a minuit , ou a
                         Ail]  voir l'ad-                                  -                    '                  '        ur la mon u' ’
                      Qin-\EXTſesbiens, l’heure que le coq chante , ou au matin.) ples, &leur dit, Allez "en la Ville, 8c 32…,, ,mom-j juif:
                      ËÃΑWM” d‘ l“ m’   36 De peur qu’arrivant ſoudaine
                                                                                 un homme vous viendraàla rencontre, “-1°
                                                                                                                           i7 Ce mot ſe trouve
                                      ment , il vous trouve dormans.             Portant une ‘9 cruche d’eau: fuivez-le. deuxfois en ce memeÿ.
                       ra _Mr a vous quatre-  37 Or les choſes que je *à vous dis,  I4. Et en quelque lieu qu’il entrera, ÉËË‘dËPÏZËÏËŒËÈ
                      ‘ÎTÏÎËËÏÃÏÏËLÃ'… ches dis fi àtous :-Veillez                dites au ²° maiſtre de la maiſon: Le ‘°-."²8"°²"9®ſc devoir
                                                                                                                           ſacrifier , preparerô: man.
                                                                                 maiſtre dit, Où eſt ï‘ le logis oùje man— au en cm ſole-mixe =
                      fe décharge dcſlus l'autre,
                      8e qu'un tout ſeul ne penſe point tout prendre äſoi . & que perſonne n’en pretexecauſe d’i  .   .  .  C' fi    '
                                                                                 gerai l’agneau de Paſque avecmes diſCi- inÎUPÏË‘Ï‘ÏJHÈË‘ÏÏÏI
                      guarante
                                                                                   les p                                   Pique, traduiſent ici h.
                                                                                      '                                   gruau de Pique.
                                                  C HA P.     XIV.                  I5 Et il vous montrera une grande ,U ME Jeruſalem, où
                                                                                                  î,                       lagneau paſclial ſi: devoir
                                        l Le: principaux Sarriſinmï” à* Ier Scrib” chercher” l’occaſion de chambre "omee 8c preparée: appreſ- nids.:- ô: manger. Voi.
                                      faire Mourir). Chtiſi.  z 'Um femme l’ai”: il Brthanù, de quiiljuflxfix  '             Deut. r6. 5.
                                      l’action.  i o Il 2/? vend” par 3.144» pour une fimme d’argent ”api-in  rez-nouslà l’agneau# Paſque,  .  U On’ M WW. d‘
                                      tip-imc Sarriflcatmr.  r z Fait apprit” 14 Pâque, (1-1- mange avec ſri
                                                                                    16 Ainſi les diſciples partirent, & "3- G pm x      H
                                      dlfilfl'h.  i 8 (r dr’cwwe [a rnb-jim de Jude”.  22 [ri/limi- [IS S. Cr—
                                                                                   .             .                             -   cment,  t
                                      ”. v2,7 Pndit à ſei difliplri Inu- duper/l'an immimmt, à): "l’un-cf};  Vinrent en la Ville, &trouveront com— paon/“1mm?“
                                      chine.  32. Commence ſe; fimffraneer aujardin (”grande angoíjſè, ó- pri:  me il leur avoit dit, &appreſterentl’a— “IHM-3:“… “(mm
                                      le Pc”.  37 lxbortant ſeidifriplu à wiüer.  4; El? trahidc _7144144 par
                                      ”nbaiſ'er.  4,6 ſui/î par lu Juiſi.  4.7 à l'un drf'qwli Pierre coupe l’a—  gneaude Pafque.  onda f5"- IxG-k-u/-ñ
                                      rrillr.  50 abandonne' de: fleur.  5 z ‘mon' devant le confit! du  .  .        .  ,   md, ſinifie proprement
                                      juifs.  S6 charged: fa”: tr’rruuu.  60 interroge' du fiat/zinzin Sam  17 GPUis le ſOir eſtant venu , il s en une hotelen'eo_ùic,voya—
                                      flcdteur.  6 z declare’ comme ”aſpirent-:teur digne de mon , à— fort mal.
                                                                                 Vint avec les douze.                      ?11“:;RTK-?13:33:
                                      nent'.  66 renie' de Pimrpar ”ouf-m.  72. quiplcweſn chi-ſr.
                                         I ï O R la ſelle 1 de Paſque, 8c ² des     18 Et comme ils eſ’coyent à table, & ‘ſm “‘Ë‘î Meaux' Pour
                       a Matt-2.6.1. La: 22.. r.
                                                                                                         .          _ ,  _  erepouôc prendre leur
                      ’0M11.55.C~ra.r.   '          .            .      .        mangeoyent, Jeſus dit, En verite Je :cpi-_s ;ſims ici u \inifie
                       r Voi dececi Mm. m.        pains ſans levain , eſtOitdeux
                                                                                 vous dis, que hl’un de vous qui mange EÏΑLÏEŒÃÀZŸËË;
                      "j'mſiſenommchñ_ Jours apres: 8: les prinCipaux Sacrifica
                                                                                 avec moi me trahira                       "Shô‘ïî- °“ 1°‘WW"
                      "d‘l’î‘luF- Pme qu'en teurs 8c/ les Scribes cherchoyent com—
                                                                                               .      '.   \         .     PPR! les finira, œqui
                      elle,ſept jours durant,il                                     19 Alors ils ſe prirent a ſe contriſter : “vp/ellewu en Lacan ca—
                      n'e'toitpaspermisdeman- nientils lepourroyent ſaiſir par fineſſe:
                        d  'nleve, Exoddz.        \                              &luidirent ²² l’unapresl’autre, Eſt-ce "IT &meme-»Mz
                      ï"5‘33“…2z_ G   8clemettrea mort.                 _
                                                                                 mOi? &l’autre, Eſt-ce mOi?                jlf‘î'-²ë*²°~“‘²=~
                                         2 Mais ils difoyent, Non peint du
                                      rant la feſtc , depeur qu'ilſe face tumul      zo Mais il reſpondit, 8c leur dit, h minium. 1. ,7.
                                                                                      z   s                                 a; Ou,ïnparun.G.n
                       3 G. dupes-plc.  te 3 entre le peuple.                  ~  2+C eſt lun des douze, lequel trempe V…”
                                         3 b Et comme il eſtoit àBethanie en      avec moi au plat.                          ²‘ WW" ‘ë' "
                       b .Mm.26.6.Luc7.37.
                      7mn ii.:— t'y-12. 3                                           2 I Certes le Fils de l’homme s’en va,
                                      la maiſon de Simon, dit lelepreux, 8c
                       4 An”. Marie ſoeur de qu’il efloit à table, il vint là *une fem— ſelon qu’il eſt écritde lui : mais mal-heur
                      Ltzaredean iz. z.      .    .         .    ,           ,   à cet homme-là par lequel le Fils de
                                      me qur aVOit une bOite d onguent d a
                       s LÊG-    ‘Wi- ſpic 5 liquide precieux: 8: elle rompit la l’homme eſ’c trahi: il euſteſte’ bonàcet
                      vant du nom pflu , c'eſi à  _      _
                      direfoi‘, finlſicſfflt/t,fin~ boue’ 8( eſpandlc fougue”, ſur la tefle  homme-là de n’eſtrepoint né.
                      cete, non ſalſifié. D'autres d,-  l  .                         2 2 î Et comme ils mangeoyent ,Jeſus î MW =‘~ “‘- L" >
                      pourtant s qui le derivent  ICC Ul.
                                                                                    .      .               .  l.           1/.19. !CW-II.2.3
                                                                          -
                                                             _
                      du verbe  ' , ou I iſa),  4‘ Dont  6- quelques uns @rent lndl .— prit le pain: 8c apres aVO1r ~5 rendu gra- 2$ Ou, Mz.
                      c.jr bot-,leptli'aduiſerprtpcom-
                                                                                       .         .     .           .          T “du“      .
                      menottelgxchndÈ qu’il gnez en eux-meſmes, & difoyent, A ces, il le rompit: pms le leur bailla, 8c lgfpw‘gwçffſäæ
                      avo t etc  m e t  na—  .      ,
                      1,,, Puffin)“, 1L…, qUOiſert ledegaſtdecetonguent .P          dit, Prenez, mangez, “ceCi eſt mon 1112335?? jy
                      eiens m lo ent I'd-ſpit, ou                 ~              CO rp S.  -          ~           ~      -  rom udn ain  urledi
                                                                                                                           flribiiëra ifs diËples, il
                      nani-u, ave); leur bruvage.  5 Car cet ”XM”, Pouvo-lt eſire vendu
                      D'auucsmcluiſïzu» 11---- plus de trois cent 7 deniers, &ef’cre dOn—  2 z PUiS ayant pris la coupe , ilrendit 1……MM ?nec-é_
                                                                                                                 ‘
                                                                                                      ' . .
                                                                                                                                         a:
                                                                                                                                   ,ele
                                                                                                                            ~ ſ
                      de ſprm—:mrngOljnn Iz—  ,            a   ~   8         -   graces, &la leur bailla. 8c ‘7 ils en bu- ;:Ëcfjméſſfflon‘äz‘
                                       ne aux pauvres. Ainſi ils en fremiſ
                      F- z.
                       6 Deſqirels letraîtreju—                                  rent tous.                                comme l'agneau ſe nonli
                                                                                                   .
                                                                                                                              1 r‘
                                                                                                           .
                                                                                                                                          a
                                                                                                                                   , &
                      das ſutbien le principal,  ſoyent contr’clle.                 24. Et  . il leurdit, CeCi eſt monſang, {22“: Yuan-,VLM
                      1:7 an®-”MMA”   6 Mais           '      '   -la, pour -
                                                ' Jeſus dit, Laiſſez
                           .
                             '
                      en décrite Mm. rus. quoi lui donnez-vous de la faſcherie?   le ſang ²² du nouveau Teſtament, lequel ËËÊ'ËLŸ‘ËËË’ËUË:
                                                                                  eſl: reſpandu pourpluſieurs.              27 Aflï Pomme 1-019
                      ËËÃËÎË2:3;{32:32; elle a fait un bon acte envers moi.
                                                                                                - / ~        -        ï    leur avait  commande
                      "le 4° “mm. Mn’.-  7 cParce que vous aurez toujours les       25 En verite Je vous dis, que Je ne M… 1…,,
                      ou  quatre  Vingt dix        ,                              boirai plus du fruitde la vigne, juſques "jj“f’“'ë"“”WM"
                      francs , fi on l’evalüoit‘a pauvres aVCC VOUS 3 8C VOUS leur pourrez
                      nôtre monnoye.                                              àce jour-là que je le boirai nouveau au
                       9 Ou, m m,,,,,,,,_,,,,, bien faire , toutes les fois que vous vou
                      ffl‘ “/"Wmd‘ämmm drez: mais vous 9 ne m’aurezpOint tou        royaume de Dieu.
                       e Drsr.15.ir..  .
   'ÏI'                9 Aflî quant a la pre- Jours.                                 26 Et quand ils eurent chantéle can
                         .. w" WP‘ A‘
                      ETL“        ,  t_  8 Elle a    . fait 1° ce qur eſ’tort en elle:  tique, ils S’en allerent en la montagne
                                                                     .
                                                                .
   :—ere-c
                       ‘° G-"““ſ"~““l""”' elle a anticipé "d’oindre mon corps des Oliviers.                   ~
                      tri/ail' , e. ce qui e'toit en  ’  _                          27 kAlorsJefus leur dit, 'Vous ſerez k Mm. 26. ,x. 5...
                      lunApouvoir,ouccqu’elle pour l appareil de ma ſepulture.
   'd à               a PI ï                                                      tous ²9 ſcandaliſez en mOi cette nuit- ‘j‘jë vousſhuſhésdc
   . _TY—A_            x i Ou. d'cméaumn; comme on fouloit faire les corps morts des perſbnnes de conditi0n . qui
                      s’embaumoyent avec des drogues aromatiques, avant que de les mettre en leurs ſepulctes , pour         l'achoppcment en vôtre
                      les yconſcrver pluslong—tems, &4 les garantir de corruption. VoiGen. sa. aï                    foi , parles choſes qui m'arriveronr.
                                                                                                                       ICI 2
   ITW—W"T'~i
                                                                                                                                                 _-.—__
   61   62   63   64   65   66   67   68   69   70   71