LES TENTATIONS DE JÉSUS
par Jean leDuc Juillet 2018
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L'EXPÉRIENCE DE LA LUTTE DES CONFLITS INTÉRIEURS
QU'EST CE QUE LA TENTATION ? QUI EST LE TENTATEUR?
LES TENTATIONS DE JÉSUS ET LA FRAGILITÉ DE LA NATURE HUMAINE
NOUVELLE TRADUCTION SUR LES TENTATIONS DE JÉSUS
LA TENTATION EXPLIQUÉE DANS UN SENS GÉNÉRAL
LES ÉPREUVES DU CHRÉTIEN DANS LA TENTATION 4 - Les agents de la tentation 5 - Le Seigneur Jésus lui-même a été tenté
L'EXPÉRIENCE DE LA LUTTE DES CONFLITS INTÉRIEURS Demandez à quiconque se dit chrétien de vous expliquer les tentations de Jésus dans le désert et il vous répètera comme un perroquet la notion traditionnelle sur le sujet en citant quelques passages de la Bible qui s'y rapportent. On vous présentera des images textuelles comme on fait avec un enfant qui a l'imagination fertile en vous expliquant que le diable ou Satan est apparu à Jésus pour le tenter, en spécifiant que Satan est un ange déchue et que lui et ses démons sont la source de toutes tentations, mais qu'il nous faut y résister afin de demeurer dans la bonne voie et plaire à Dieu par notre obéissance à ses commandements. En bref ceci est l'enseignement qui est cru et enseigné dans le christianisme depuis de nombreuses générations. Or, ce qui vous surprendra probablement est qu'une telle approche ne détient aucune profondeur ni aucune vérité. Elle est conçue pour les tièdes et les indolents qui manifestent peu de vitalité, et évitent de se donner de la peine à rechercher la vérité et préfèrent se soumettre aux opinions populaires et traditionnelles sur le sujet. Mais la vérité est toute autre et c'est ce que nous allons voir pour la première fois.
Il était nécessaire que celui qui allait prendre en main notre salut commence son ministère de Souverain Sacrificateur par être éprouvé afin de vaincre le pouvoir de la tentation qui provient de notre nature humaine déchue. L’ancêtre de la race humaine, Adam, avait succombé devant la tentation du serpent et le second Adam reprenait l’avantage perdu lors de la première défaite(Rom. 5:19-21). Nous allons donc prendre une longue marche dans le désert. Il ne s’agit pas de s’y installer mais de le traverser comme une terre d’exode, de passage et de montée. Ce rendez-vous au désert n’est pas anodin. Le marcheur, comme le chercheur affronte la solitude et se confronte au dénuement qui le laisse sans défense. Les repères extérieurs s’estompent, les structures sécurisantes s’évanouissent: l’homme se retrouve face à lui-même, face à Dieu et face à la puissance de la séduction qui le tente. Il en fut semblable pour Jésus qui est Lui-même Dieu manifesté dans la chair (Jean 1:14; Phil. 2:5-11; 1 Tim. 3:16). Il entra au désert pour y vivre un grand moment de vérité. Car cette expérience remet face à soi-même: «Gagne le désert. Et celui que tu portes en toi deviendra oasis», disait Charles Juliet. Un des enfants l’a bien ressenti: «Quand je marche dans ce silence, c’est fou les bruits et les images qui s’agitent dans ma tête !» Ici, impossible de prendre la fuite. Ce qui importe n’est plus de se raconter des histoires ou de jouer la comédie, mais de s’accepter. Marcher dans le désert, c’est partir à l’exploration de soi-même jusque dans la part la plus obscure, c’est visiter son domaine intérieur, c’est atteindre «l’intime désert de l’oubli de soi» (Sylvie Germain). Un tel dépouillement déstabilise. Le désert devient alors le lieu de la rencontre de Dieu, le lieu d’une incroyable proximité avec Dieu. L’expérience des prophètes l’atteste: «C’est pourquoi je vais la séduire, je l’emmène au désert, je parle très près de son cœur» (Osée 2:14,15). Lieu de grande proximité avec Dieu, le désert est aussi le lieu de la plus grande tentation. Il sécrète le mirage, l'illusion des choses qui ne sont pas, la contrefaçon de la vérité. Qu’on n’y prenne garde, et l’avant-goût de Dieu laissera place au culte des idoles. Non, Dieu n’est pas un rêve et Dieu ne tente pas.
Pour en comprendre le sens, il faut réaliser que la tentation de Jésus se compare à la tentation d'Adam et Ève dans le Jardin d'Éden. Dès le IIe siècle, Irénée de Lyon analyse dans son traité «Contre les Hérésies» la résistance du Christ à la tentation comme la victoire finale contre le diable qui avait provoqué la chute d'Adam. Le Christ peut donc être considéré comme le Nouvel Adam, c'est à dire le Nouvel Homme («...de même que la mort avait triomphé de nous par un homme, de même à notre tour nous avons triomphé de la mort par un homme.»).
La tentation de Jésus que nous retrouvons dans une traduction classique ou traditionnelle de Matthieu 4:1-11, nous dit: «Alors Jésus fut emmené par l'Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur, s'étant approché, lui dit: Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. Jésus répondit: Il est écrit: L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple, et lui dit: Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas; car il est écrit: Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet; Et ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Jésus lui dit: Il est aussi écrit: Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu. Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire, et lui dit: Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m'adores. Jésus lui dit: Retire-toi, Satan ! Car il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent auprès de Jésus, et le servaient.». Ces passages semblent porter la signification qu'un être appelé le «diable» a tenté Jésus pour l’inciter à pécher en lui suggérant certaines choses et en le menant dans des situations de tentation. Or un regard attentif nous indique que le texte nous parle d'une lutte intérieure et cela est très significatif par rapport à la source de la tentation. Les mots clés ici sont «le diable ou Satan» deux termes qui sont reliés directement au serpent dans le chapitre 3 de la Genèse. Mais ne vous y trompez pas, il ne s'agit pas ici d'un serpent réel ou littéral, mais d'un style métaphorique qui est fondé sur une relation d'analogie ou de similarité afin d'expliquer le sens profond de la vérité par une image ou figure correspondante.
Or le mot «serpent» ou «nachash» dans l'Hébreu signifie proprement «sifflement» et détient aussi plusieurs autres nuances comme «esprit, brillance, illumination, intelligence, raisonnement», etc... Il est triste de voir que des chrétiens supposément intelligent y voient un serpent littéral qui marche comme un homme, avec les facultés de raisonner et de parler comme un homme. Si tel serait le cas où serait sa postérité de nos jours, car sa condamnation à ramper sur son ventre ne mentionne pas qu'il perd ces facultés. Il y aurait donc des serpents intelligents en ce monde avec des dragons à sept têtes et dix cornes qui volent dans notre ciel. Nous espérons que vous appréciez le sarcasme de la situation. Vrai que le mot «sifflement» signifie «son strident que produisent avec leur appareil respiratoire divers animaux (serpents, jars, etc.) en accompagnement d'une conduite agressive». Mais il signifie aussi «son ou série de sons aigus produits avec la bouche» dans le sens de lancer des cris de rage, des plaintes et des gémissements, c'est à dire «un mouvement ou agitation physique intérieure». Bref il signale un état de mécontentement. On nous dit en plus qu'il s'agit d'un grondement ou «sons indistincts prononcés entre les dents ou du fond de la gorge par une personne en colère; p. ext. paroles dites sur un ton irrité», «une menace, protestation, et révolte». Nous sommes donc en plein dans le contexte de la rébellion de l'homme contre Dieu dans le Jardin d'Éden lorsqu'il déclara son indépendance pour devenir maître de on destin en décidant par lui-même ce qui est bien et ce qui est mal pour sa vie. En d'autres mots l'homme se déclara dieu sur la terre en désirant avoir la maîtrise sur tout l'univers, incluant sur la vie et sur la mort.
Mais quelque chose a pousser l'homme à prendre une telle voie de perdition, quelque chose l'a irriter au plus haut point qu'il a littéralement craqué, s'effondrant en exposant sa faiblesse naturelle de créature et la défiance de son insoumission. Ce quelque chose est nul autre que la Loi d'interdiction que Dieu lui imposa sous peine de subir la mort physique, spirituelle, et éternelle (Gen. 2:16,17). La réalisation de la vie de la race adamique initiale fut séduite par son raisonnement charnel, ce qui occasionna la transgression du commandement d'interdiction qui l'irritait et offensait sa dignité (Gen. 3:1-25). Insatisfait de sa position de créature, l'homme voulait plus de la vie, il voulait être comme son Créateur, déterminant ce qui est bien et ce qui est mal par lui-même, se faisant ainsi maître de son destin. Ce fut une déclaration d'indépendance de Dieu, une rébellion contre la Souveraineté Suprême. Dans sa réflexion charnelle sur l'interdiction (Gen. 2:16,17), il choisit la mort au lieu de la vie. En d'autres mots, il estima qu'en se séparant de Dieu il deviendrai lui-même dieu et serait le seul souverain de l'univers, maître absolu de la vie et de la mort (Gen. 3:22). Il usurpa ainsi la puissance de Dieu en détruisant son efficacité sur sa vie, et pour cela il fut chasser du jardin de la Présence de Dieu, c'est à dire «de l'Enclos de la Grâce Souveraine» qui réserva ses bénédictions à ceux seuls qui demeuraient à l'intérieur de ses bornes.
Clairement la source de la tentation est nulle autre que la Loi de Dieu qui met notre obéissance à l'épreuve et par laquelle nous flanchons dans la rébellion à cause de notre nature humaine déchue qui ne peut l'observer, car la Loi qui est la puissance du péché a été écrite dans le cœur de l'homme, elle a été donnée pour nous conduire à Christ afin que nous soyons racheté et restauré dans la grâce de son sacrifice sur la croix où il s'est offert comme notre Substitut pour le salut de notre âme.
QU'EST CE QUE LA TENTATION ? QUI EST LE TENTATEUR? Voici le témoignage d'un chrétien authentique sur le sujet que nous avons recueilli de sur l'Internet au site suivant: http://liondejuda777.skyrock.com/3267560138-QU-EST-CE-QUE-LA-TENTATION-QUI-EST-SATAN.html. Plusieurs pense que c'est un être invisible qui pousse les hommes à pécher que l'on nomme Satan ou le diable. Avant j'avais très peur de me poser la question sur la tentation de Jésus. Je m'imaginais que si je pensais que Satan était dans le corps de Jésus, dans sa chair, j'allais commettre un horrible blasphème. Je m'imaginais toute sorte de scénario par rapport à Jésus et ses tentations. Tout le monde se fait peur avec ça, se menaçant chacun son tour des pires condamnations si on remet ça en cause. Il est bien ancré dans les esprits que Jésus si il est tenté c'est qu'il résiste aux péchés. Qu'il y pense et que comme il est dans le corps d'un homme il est comme nous. Mais Jésus n'a jamais péché même pas en pensée, car il est Dieu. Donc qu'est ce que la tentation qui le tente ou plutôt qui l'éprouve ? On m'a souvent sorti cette phrase culte , qui est utilisé comme un mantra par tout le christianisme conventionnel: "La plus belle des ruses du diable, c'est de vous persuader qu'il n'existe pas " Savez vous que c'est une citation de Charles Baudelaire, ça n'a jamais été écrit dans le bible. Je dirai plutôt ceci moi: La plus belle ruse des ADVERSAIRES DE LA GRÂCE c'est de vous persuader que Satan existe, qu'il est un ange déchu très puissant afin de vous maintenir dans la peur du diable et plus du tout dans la crainte de Dieu.
Et puis il est écrit que Dieu ne peut être tenté par personne. Jacques 1:13: Que personne ne dise, lorsqu'il est tenté: C'est Dieu qui me tente; CAR DIEU NE PEUT ÊTRE TENTÉ PAR LE MAL, et lui-même ne tente personne. J'étais vraiment terrifié avant. Je me suis souvent demandé au début qui était Satan, qui était ce serpent. Un jour j'ai affronté cette peur. Car il faut se poser des questions. "Et Dieu nous dit ne crains pas car je suis avec toi... " Premièrement un être humain a été créé avec un corps et un esprit. Donc nous avons notre propre esprit. Et c'est cet esprit qui est mort après la chute. Il a décidé ce qui était bien ou mal pour lui même. C'est ça le péché originel. Et c'est certainement pas le péché sexuel car dans genèse 1 Dieu a créé ADAM (l'humanité) en leur disant allez et multipliez vous...... Donc un esprit mort n'est plus relié à l'Esprit des vivants l'arbre de vie, qui est Dieu, il choisit lui même, et il se nourrit de ses imperfections tous les jours de sa vie par ses faux raisonnements, ses choix et ses erreurs. (Le serpent était sur son ventre, mais au début il a été créé parfait il se tenait debout) L'esprit de ce monde c'est l'esprit d'erreur ce n'est que ça, pas besoin d'y ajouter de la superstition. Le fait que les êtres humains se réclament du libre arbitre et se sont même fait des symboles brandissant la flamme de la liberté, démontre au contraire leur état de perdition et leur condamnation. Mais l'homme a t'il réellement eu le libre arbitre en fin de compte en Éden? La réponse est non, car Dieu avait décidé que l'homme chuterait devant une loi, "tu ne mangeras pas le fruit de l'arbre du bien et du mal." Dieu avait un plan puisqu'il nous a élu AVANT LA FONDATION DU MONDE, et qu'il a élu un SAUVEUR lui même car personne ne peut se sauver soi même. et pour ceux qui se dise oui mais pourquoi Dieu ferait il une chose pareille, la réponse est dans romains 9. Il faut donc une régénération de la part de l'Esprit des vivants pour que quelqu'un soit sauvé. Exemple de Lazare. Un mort ne peut pas choisir de renaître. Il ne peut choisir Dieu c'est Dieu qui choisit. Si quelqu'un vous dit j'ai choisi Christ c'est un menteur et un imposteur.
DONC QUI TENTE JÉSUS ? Luc 4:12 - Mais Jésus lui répondit: Il est dit: Tu ne (TENTERAS )pas le Seigneur ton Dieu (EKPEIRAZO=ÉPROUVER, OU METTRE À L'ÉPREUVE) Matthieu 4:1 - Alors Jésus fut emmené par l'Esprit dans le désert pour être TENTÉ par le diable (PEIRAZO=ÉPROUVER) QUI MET NOTRE SEIGNEUR À L'ÉPREUVE ? Le tentateur est l'esprit de l'homme. Mais Jésus n'a pas l'esprit d'un homme, il est l'Esprit des vivants incarné, donc le tentateur est bien à l'extérieur. Jésus alla AU DÉSERT 40 JOURS. Moise alla au désert 40 ans. Et c'est pas un être invisible qui tenta Dieu avec Moise mais bien des gens. Chaque passage de la bible est interprète par un autre passage dans la bible. LES 3 TENTATIONS DE JÉSUS DANS LE DÉSERT Moise 40 ans / Jésus 40 jours. QUI EST LE SATAN ( l'adversaire). Dans le désert ce fut les hébreux qui tentèrent Dieu. Pour Jésus ce fut la même chose. ce fut les pharisiens, les disciples, les judéens.... L'Écriture s'interprète elle-même: 1ERE TENTATION: PIERRE EN PAIN Luc 4:3 - alors le diable lui dit: SI TU ES LE FILS DE DIEU, commande à cette pierre qu'elle devienne du PAIN. 4:4 et Jésus lui répondit: Il est écrit: L'homme ne vivra pas seulement de PAIN, mais de toute parole de Dieu. Jean 6:30 - Alors ils lui dirent: QUEL MIRACLE FAIS-TU DONC, QUE NOUS LE VOYIONS ET QUE NOUS CROYIONS EN TOI ? Quelle œuvre fais-tu? 6:31 nos pères ont mangé la MANNE dans le désert, selon qu'il est écrit; Il leur a donné à manger le PAIN du ciel (deut 8:3) 6:32 Et jésus leur dit: En vérité en vérité je vous le dis, Moise ne vous a point donné le PAIN du ciel, mais mon PÈRE VOUS DONNE LE VRAI PAIN du ciel. 2EME TENTATION: TOUS LES ROYAUMES Mat 4:8 Luc 4:5 - ensuite le diable le mena sur une haute montagne et lui fit voir en un moment TOUS LES ROYAUMES du monde. 4:6 Et le diable lui dit: Je te donnerai toute cette puissance et la gloire de ces royaumes, car elle m' a été donné, et je la donne à qui je veux. 4:7 SI DONC TU TE PROSTERNES DEVANT MOI, TOUTES CHOSES SERONT À TOI. 4:8 mais Jésus lui répondit: Arrière de moi, Satan, car il est écrit: Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Jean 6:15 - C'est pourquoi Jésus connaissait qu'ils allaient venir l'enlever, POUR LE FAIRE ROI, se retira encore seul sur la montagne. 3EME TENTATION: LE HAUT DU TEMPLE mat 4:5 Luc 4:9 - il mena aussi à Jérusalem, et il le mit sur le HAUT DU TEMPLE, et lui dit: SI TU ES FILS DE DIEU, JETTES-TOI D'ICI EN BAS. 4:10 CAR IL EST ÉCRIT, QU'IL ORDONNERA À SES ANGES D'AVOIR SOIN DE LUI, POUR TE GARDER. 4:11 Et qu'ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied, ne heurte contre quelque pierre (ps 91:11-12) 4:12 mais Jésus lui répondit: Il est dit: Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu. ( De 6:16; De 10:20) jean 7:3 - Et ses frères lui dirent: Pars d'ici, et VA EN JUDÉE, AFIN QUE TES DISCIPLES VOIENT AUSSI LES ŒUVRES QUE TU FAIS. 7:4 Car personne ne fait rien en cachette, quand il cherche à être connu. SI TU FAIS CES CHOSES, MONTRE-TOI TOI-MÊME AU MONDE. 7:5 CAR SES FRÈRES MÊME NE CROYAIENT PAS EN LUI. (marc 3:21) 7:6 Jésus leur dit: Mon temps n'est pas encore venu, mais votre temps est toujours venu.
Il faut vraiment vous débarrasser de cette croyance qu'il y aurait un ange déchu qui plane autour de vous C'est de la superstition. Il n'existe aucun seigneur des ténèbres C'est de la pure mythologie, ce sont toujours les mêmes vieilles croyances de personnes privées de la vérité. C'est l'invention d'un être aussi puissant que Dieu qui aurait tous les pouvoirs sur vous. Dieu a dit qu'il est le seul être TOUT PUISSANT Il ne faut pas personnifier le mal. C'est quelque-chose DANS l'être humain. (le serpent ancien). Plusieurs utilisent toujours les mêmes passages pour conforter leurs théories: ÉZÉCHIEL 28 - LE ROI DE TYR il s'agit du roi HIRAM ÉSAIE 14 - LE ROI DE BABYLONE il s'agit du ROI BELCHATSAR et APOCALYPSE 12 - Le DRAGON IL s'agît du ROI HÉRODE A Christ Seul soit honneur et gloire amen
NOTE: Nous ne savons qui a écrit ce texte, quoique nous reconnaissons certains éléments qui proviennent de nos propres écrits; mais nous remercions le Seigneur Jésus pour cette personne qui a le cœur et le courage de combattre pour la vérité. Le texte que nous venons de voir est très bien, et quoiqu'il touche la source du problème il manque de précisions étant aussi à court de détails que nous chercherons à combler dans le chapitre suivant.
LES TENTATIONS DE JÉSUS ET LA FRAGILITÉ DE LA NATURE HUMAINE Comme nous avons vu, la Bible affirme clairement que la puissance de la tentation se trouve à l'intérieur de l'homme dans la Loi que Dieu a écrite dans nos cœurs (Rom. 2:14,15). Soulignons que ce n'est pas péché d'être tenté ou éprouvé, ce n'est qu'une expérience qui valorise nos qualités en s'opposant à nos faiblesses afin de nous aider à surmonter des difficultés auxquelles nous faisons face dans la vie de tous les jours, et surtout dans des cas particuliers. L'esprit de la nature humaine déchue est donc la source de la tentation qui nous éprouves de différentes façons. Toutefois il faut reconnaitre que la nature humaine de Christ était parfaite et sans péché et que dans un tel cas personne ne pouvait le tenter et le mettre à l'épreuve sauf Lui-même. Cela n'est pas étrange puisque le Seigneur Jésus étant l'Esprit des vivants manifesté dans la chair avait deux natures, une divine et l'autre humaine et en ce sens il était parfaitement Dieu et parfaitement homme. Le récit de ses tentations est donc la mise à l'épreuve de sa nature humaine face à sa nature divine. Les tentations de Jésus sont les préludes du drame de la croix. Il était nécessaire qu'il soit éprouvé au début de son ministère comme preuve de la qualité de sa soumission en préparation des souffrances de la croix qu'il devait subir. L'expérience des tentations servait à fortifier sa détermination de compléter son ministère de Souverain Sacrificateur pour le rachat de ses élus. Pour faire ainsi il devait remplir toutes les exigences de la Loi dans les moindres détails. Étant Lui-même la Loi incarnée cela engendra des conflits entre sa nature humaine et sa nature divine qui devaient être résolus au début de son ministère après qu'il fut consacré par Jean dans les eaux du Jourdain pour obéir aux principes de la Loi qui demandaient qu'un sacrificateur pour entrer dans ses fonctions au service du tabernacle devait premièrement avoir 30 ans (Luc 3:23; Nombres 4:3), puis deuxièmement être aspergé d'eau qui était versé sur sa tête en signe de consécration (Nombres 8:5-7; Luc 3:21,22). C'est à cause de l'accomplissement de ces exigences de la Loi que Jean le Consécrateur, en fonction de sacrificateur de droit qu'il avait hérité de son père Zacharie (Luc 1:8), avait dit: «C'est moi qui ai besoin d'être consacré par toi, et tu viens à moi! Et Jésus, répondant, lui dit: Ne t'y oppose pas pour le moment; car c'est ainsi qu'il nous convient d'accomplir tout ce qui est juste selon la loi. Alors il ne s'y opposa plus (Matt. 3:14,15).
Mais certains s'objecterons à une telle interprétation qui est complètement en règle avec les Saintes-Écritures, en disant: «Mais la Bible dit que Jésus a été tenté par le diable, tu dis donc que le diable était en Jésus». Or ces gens méchants et malfaisants tordre le sens de nos mots comme ils font avec toutes les autres doctrines de la Bible. Ils indiquent ainsi leur ignorance, leur arrogance et leur défiance à la vérité, car nous n'avons jamais dit ce qu'ils prétendent dans le sens qu'ils le comprennent. Le gros du problème est que la grande majorité des gens qui se disent chrétiens sont sous l'esclavage des mots d'une interprétation archi-littéraliste des Saintes-Écritures. Ce qui n'aide pas la situation est que le mot «diable» n'a jamais été traduit et qu'il est aussi associé à une chute des anges fantaisiste retrouvée dans la mythologie chrétienne depuis presque 2000 ans.
Il importe donc de regarder l'étymologie du mot diable afin d'en avoir le cœur net. Les caractéristiques du mot «diabolos» ou «diable» en Grec, tout en gardant leurs particularités, rejoignent souvent celles du mot Satan car ces deux mots sont des synonymes. Diabolos est un mot composé qui vient de «dia» dont la signification principale est «un travers»; et «ballo» qui signifie «jeter ou laisser tomber une chose sans se préoccuper de l'endroit de la chute; éparpiller, jeter, déborder, insérer, jeter sur ou à travers dans le sens de contredire, séduire, envoyer, diffamer, calomnier, accuser, dénoncer.»
Étymologiquement ce mot désigne essentiellement la «contrariété humaine» ou «faiblesse naturelle de la créature humaine» par opposition au Créateur Tout-Puissant. Ce terme porte aussi le sens de «adversité de la nature humaine déchue ou non»; en d'autres mots il s'agit de l'opposition de la nature humaine à la lumière de la vérité. Dans sa décomposition, ce terme porte aussi les notions de «concurrence séductrice» et de «contradiction complaisante», expressions qui s'appliquent à la Loi de Moïse qui agit en tant que concurrence de la grâce de Dieu, nous indiquant une attitude d'opposition à la révélation de la nature divine de la grâce souveraine. Nous y trouvons aussi le sens de rébellion d'une personne qui est obstinée contre la grâce de la délivrance en Christ en persistant à se justifier par les œuvres de la loi qu'aucun ne peut observer parfaitement, ce qui occasionne des dérèglements de conscience par le fait de la condamnation de la loi qui repose sur tous ceux qui la transgresse. Les mots «diable» et «Satan» sont employés dans la Bible comme de simples adjectifs ordinaires, décrivant des gens ordinaires et le cœur tortueux de l'homme. Ce fait rend donc impossible leurs descriptions comme étant des êtres surnaturels puissants et méchants en dehors de nous. Ainsi Jésus dit: «Vous aussi, êtes-vous encore sans intelligence? ...ce qui sort de la bouche vient du cœur; c'est là ce qui souille l'homme. Car c'est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les fornications, les larcins, les faux témoignages, les blasphèmes. Ce sont ces choses-là qui souillent l'homme» (Mat. 15:16-20).
La chute de l'homme mentionnée dans la Genèse, nous décrit l'esprit de la chair, son raisonnement rusé ou serpentin qui est enchanté par sa propre personne, provoquant ainsi la rébellion contre l'Esprit de Dieu pour atteindre son indépendance. Ceci correspond au terme "diable" ou "Diabolos" qui en Grec est un mot composé qui signifie aussi dans ses nuances primaires: "Dia" ou "Division" et "Bolos" ou "provocation". Le terme "diable" signifie donc «un raisonnement subtil, c'est à dire un esprit de provocation qui divise ou sépare l'homme de l'Esprit de Dieu». Dans ce sens très réel, le diable est nul autre que la «contrariété humaine», c'est à dire «un raisonnement d'adversité, de déception, d'irritation, et d'opposition» que nous retrouvons de nos jours surtout chez les sectes dites évangéliques.
Les délires extravagants de certains théologiens modernes nous disent que Satan apparut à Jésus sous la forme d'un serpent pour le tenter. Laissant de côté cette position insensée et aberrante qui n'a aucun soutient biblique, il en advient que la tentation de Jésus ne fut pas essentiellement différente de la stratégie déployée dans le Jardin d'Éden. Or l'Écriture nous informe que Dieu ne peut pas être tenté (Jc. 1:13); ainsi Jésus ayant pris un corps de chair semblable à nous, éprouva la tentation dans sa nature humaine pour lui arracher toute prétention d'autorité, car il vivait dans un état d'humiliation qui se soumettait à l'ordre du Père qui résidait en Lui comme nature divine. Comme nous voyons dans l'Épître aux Hébreux: «Il devait ainsi être tenté comme nous en toutes choses, sauf le péché; car parce qu'il a souffert la tentation, il est puissant aussi pour secourir ceux qui sont tentés» (Heb. 4:15; 2:18). D'après toutes les descriptions du diable ou de Satan que nous avons donné, il devient évident que la tentation de Jésus consiste d'un échange d'idées entre l'esprit de sa nature humaine et l'Esprit Saint qui est en lui et dont il est la forme visible dans la chair. L'esprit ou raisonnement de sa nature humaine qui, dans son cas, contrairement à nous, était d'un état pur et sans péché, le provoquait en lui proposant des champs d'actions qu'il refusait en se soumettant à l'Esprit de sa nature divine, impossible à l'homme pécheur mais possible à l'homme parfait sans péché. Son refus persista jusqu'à la croix où la volonté de sa chair fut crucifiée et il devint vainqueur de la mort, dernier ennemi de l'homme qui le tient sous la servitude de la Loi. Ainsi la contrariété humaine (le diable) et son esprit de concurrence (Satan) qui est en tous les hommes, fut crucifié sur la croix, la justification par les œuvres de la Loi fut retenue, en d'autres mots «Satan fut attaché et jeté dans l'abîme» (Apoc. 20:1-3).
K.R. Hagenbach, dans son «Histoire des Doctrines», nous dit que Christian Thomasius et Belthasar Bekker (1517 et 1720) combattirent contre les croyances générales du diable. Bekker disait, tout comme nous, que les passages sur le diable doivent être compris d'une manière figurative plutôt que littérale. Sa position sur la tentation de Jésus est décrite comme un échange de pensées entre sa nature Divine et sa nature humaine. Dans cet échange Jésus se présentait lui-même les options qu'un homme normal devait faire face pour s'identifier à nous et surmonter l'épreuve pour nous, afin de débuter son ministère par la puissance de l'Esprit de Dieu (Luc 4:14). Il était essentiel que le raisonnement charnel de la nature humaine soit soumis en toutes choses à l’Esprit de Dieu. Cela étant impossible à l’homme pécheur à cause de sa nature déchue, il fallut que Dieu s’incarne dans la chair pour l’accomplir à notre place, et nous savons que Jésus fut fidèle en cela jusqu’à sa mort sur la croix où il triompha du diable pour nous libérer de son emprise (Col. 2:14,15).
Bref, le diable est l'esprit de la chair, c'est à dire la volonté ou faculté de raisonner, l'intellect. En l'homme déchu cette faculté est corrompue par le péché et esclave des passions de la chair; mais en la nature humaine de Christ elle est pure et parfaite dans un corps charnel fragile exposé à toutes les faiblesses de l'homme, et là est toute la différence.
NOUVELLE TRADUCTION SUR LES TENTATIONS DE JÉSUS Nous vous présentons ici une nouvelle traduction de Matthieu 3:13 à Matthieu 4:11 qui touche exactement les tentations de Jésus dans le désert dans laquelle tous les mots sont reliés à la Concordance de Strong Française qui fut révisée avec le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche, édition 1814. Elle nous aidera davantage à comprendre ce sujet mystérieux incompris depuis de nombreuses générations à cause de l'attachement injustifié à une mythologie dite chrétienne qui voile la vérité des Saintes-Écritures, plongeant les fidèles dans un monde de superstition sans pareil digne des temps de ténèbres du moyen-âge. Cette nouvelle traduction de la Bible de Machaira 2018 confirme exactement tout ce que nous avons dit sur le sujet des tentations de Christ.
CHAPITRE 3 13 Alors 5119 Jésus 2424 vint1 3854 5736 de 0575 Galilée 1056 au 1909 Jourdain 2446, vers 4314 Jean 2491, pour être consacré1 0907 5683 par 5259 lui 0846. No. 8. 5-7; Mc. 1. 9; Lu. 3. 21; 14 Mais 1161 Jean 2491 s'y opposait1 1254 5707, en disant1 3004 5723: C'est moi 1473 qui ai1 2192 5719 besoin 5532 d'être consacré1 0907 5683 par 5259 toi 4675, et 2532 tu 4771 viens1 2064 5736 à 4314 moi 3165! 15 Et 1161 Jésus 2424, répondant1 0611 5679, lui 0846 dit1 2036 5627 personnellement 4314: Ne t'y oppose pas1 0863 5628 pour le moment 0737; car 1063 c'est ainsi 3779 qu'il nous 2254 convient1 2 3 4241 5723 2076 5748 d'accomplir1 4137 5658 tout 3956 ce qui est juste 1343 selon la loi. Alors 5119 il ne s'y 0846 opposa plus1 0863 5719. No. 4. 3; 16 Et 2532 quand Jésus 2424 eut été consacré1 0907 5685, il se retira1 0305 5627 aussitôt 2117 se distançant 0575 de l'eau 5204; et 2532 à l'instant1 2400 5628 le caractère de la divinité suprême 3772 se manifesta1 0455 5681 en lui 0846, et 2532 Jean vit1 1492 5627 la Sainte Présence 4151 de L’ESPRIT DES VIVANTS 2316 s'humilier1 2597 5723 comme 5616 une colombe 4058 qui s'incline et 2532 apparaissant1 2064 5740 sur 1909 lui 0846. És. 11. 2; És. 42. 1; Da. 9. 24; Jn. 1. 32; Hé. 1. 8,9; 17 Et 2532 voici1 2400 5628 une inspiration 5456 de 1537 l'essence de la divinité suprême 3772, qui affirme1 3004 5723 à Jean dans sa vision: Celui-ci 3778 est1 2076 5748 mon 3450 Fils 5207 agréablement résigné 0027, en 1722 qui 3739 JE SUIS pleinement satisfait1 2106 5656. És. 42. 1; Mt. 12. 18; Mt. 17. 5; Lu. 9. 35; Col. 1. 13; 2 Pi. 1. 17; CHAPITRE 4 1 Alors 5119 Jésus 2424 fut emmené1 0321 5681 par 5259 l'Esprit 4151 dans 1519 le désert 2048 pour être tenté1 3985 5683 par 5259 sa contrariété charnelle 1228. Mc. 1. 12; Lu. 4. 1; Héb. 4.15; 2 Et 2532 après qu'il eut jeûné1 3522 5660 quarante 5062 jours 2250 et 2532 quarante 5062 nuits 3571, il eut 5305 faim1 3983 5656. 3 Et 2532 quand la tentation1 3985 5723 lui 0846 vint14334 5631, il délibérait1 2036 5627 en lui-même: Puisque 1487 tu es1 1488 5748 le Fils 5207, L’ESPRIT DES VIVANTS 2316 même, ordonne 2036 5628 que 2443 ces 3778 pierres 3037 deviennent1 1096 5638 des pains 0740. 4 Mais 1161 il se répliqua1 0611 5679 en disant1 2036 5627: Il est écrit1 1125 5769: L'homme 0444 ne 3756 vivra1 2198 5695 pas de 1909 pain 0740 seulement 3441, mais 0235 de 1909 chaque 3956 parole 4487 qui provient1 1607 5740 de 1223 l'appréhension 4750 de L’ESPRIT DES VIVANTS 2316. De. 8. 3; 5 Alors 5119 sa contrariété charnelle 1228 le 0846 concevait1 3880 0000 exalté1 3880 5719 dans 1519 la ville 4172 sainte 0040, et 2532 le 0846 représenta1 2476 5719 comme 1909 le Dominateur 4419 du temple 2411; 6 Et 2532 il se 0846 dit1 3004 5719: Puisque 1487 tu es1 1488 5748 le Fils 5207, L’ESPRIT DES VIVANTS 2316 même, refuse1 0906 5628 toi-même 4572 le soutient 2736 qu'il te donne; car 1063 il est écrit 1125 qu'il ordonnera1 1781 0000 à ses 0848 administrateurs 0032, en ce qui te 4675 concerne 4012, de s'occuper1 1781 5699 de toi 4675; et 2532 ils te 4571 porteront1 0142 0000 dans 1909 leurs mains 5495, en te soulevant 0142 5692, de peur qu'à un moment donné 3379 tu ne heurtes1 4350 5661 ton 4675 pied 4228 contre 4314 quelque pierre 3037. Ps. 91. 11-12; 7 Jésus 2424 se 0846 répliqua1 5346 5713: Il est aussi 3825 écrit1 1125 5769: Tu ne1 1598 0000 tenteras1 1598 5692 point 3756 L'ADMIRABLE 2962 ton 4675 ESPRIT DES VIVANTS 2316. De. 6. 16; 8 Sa contrariété charnelle 1228 le concevait1 3880 0000 encore 3825 exalté1 3880 5719 comme dans 1519 la suprématie 3735 ultime 3029 d'un Monarque 5308, et 2532 lui 0846 dévoila1 1166 5719 tous 3956 les royaumes 0932 du monde 2889 et 2532 leur 0846 gloire 1391; 9 Et 2532 elle lui 0846 suggéra 3004 5719: Je te donnerai1 1325 5692 toutes 3956 ces choses 5023, si 1437, te prosternant1 4098 5631 en ma présence 3427 tu m'adores1 4352 5661. 10 Alors 5119 Jésus 2424 s'exprima1 3004 5719 sévèrement en lui-même 0846: Retire-toi1 5217 5720, concurrence 4567 charnelle; car 1063 il est écrit1 1125 5769: Tu adoreras1 4352 5692 L’ADMIRABLE 2962 ton 4675 ESPRIT DES VIVANTS 2316, et 2532 tu le serviras1 3000 5692 lui 0846 seul 3441. De. 6. 13; De. 10. 20; 11 Alors 5119 sa contrariété charnelle 1228 se dissipa1 0863 5719 de lui 0846; et 2532 voici1 2400 5628 des facteurs 0032 caractériels vinrent1 4334 5656 à lui 0846, et 2532 le confortèrent1 1247 5707.
Il y a beaucoup dans cette nouvelle traduction que nous pourrions regarder et approfondir, mais nous allons nous concentrer strictement sur les tentations de Christ. Notons le pourquoi que Christ fut emmené dans le désert. Le texte indique, dans son contexte, que la raison est qu'il fut consacré par Jean comme Souverain Sacrificateur. La fonction d'un sacrificateur était d'offrir des sacrifices dans le tabernacle pour le pardon des péchés du peuple. Mais ici il n'y a aucun tabernacle littéral construit par la main d'hommes, car le Tabernacle est Christ Lui-même, la lumière du monde et le pain de vie qui s'offre en sacrifice pour les péchés de ses élus. Le tabernacle et le temple se rapportent à une seule et même chose à la différence que le tabernacle était amovible et le temple était stationnaire. A l'image du tabernacle Jésus pouvait se déplacer parmi le peuple pour les enseigner et les guérir de leurs infirmités; à l'image du temple Jésus était stable, il ne changeait pas dans l'accomplissement de son ministère en notre faveur qu'il était résolu à voir jusqu'au bout sans lâcher prise. Dans l'Évangile de Jean, Jésus est décrit comme étant Lui-même le Temple de Dieu (Jean 2:18-21), car étant Dieu Lui-même manifesté dans un corps de chair (Jean 1:14). Ainsi Jésus fut emmené dans le désert comme préparation à l'accomplissement de son ministère de Souverain Sacrificateur, et pour cela il fallait qu'il soit éprouvé par une contestationt entre sa nature humaine et sa nature divine. Sa nature humaine étant pure et sans péché était néanmoins limité par la chair et sujette à toutes les faiblesses naturelles de la créature humaine.
Il est à remarquer, comme nous l'avons déjà mentionné brièvement, que Jean le Consécrateur était un sacrificateur de droit ayant hérité la charge de son père Zacharie selon La loi. Mais au lieu d'exercer son ministère dans le temple à Jérusalem, il va parmi le peuple pour le préparer à la venu du Messie, nous indiquant par cela qu'une nouvelle voie était ouverte pour le service dans un Temple vivant dans l'administration de sa grâce souveraine envers les élus parmi le peuple, jusqu'à s'étendre parmi toutes les nations de la terre. Il s'agissait du début d'une nouvelle Création, le commencement de la formation d'une nouvelle race humaine qui existera éternellement dans une gloire sans fin avec Christ.
On voit aussi que Jésus a été tenté par la contrariété de sa nature charnelle ou humaine et que la discussion est interne et non avec un entité externe imaginaire comme un ange, un serpent, un babouin, un insecte ou un reptilien qui viendrait d'une autre planète. Or le terme «contrariété» signifie l'opposition radicale entre deux éléments contraires ou deux natures différentes qui s'opposent l'une à l'autre dans une tirade emphatique constante jusqu'à la dissolution ou la transformation de l'une ou de l'autre. La vieille nature nommée aussi le vieil homme doit disparaître pour faire place au Nouvel Homme qui est Christ en nous l'espérance de la gloire. Le vieil homme doit être crucifié sur la croix, il n'a pas de guérison ou restauration possible pour lui, il doit périr à cause des transgressions de la Loi dont les malédiction s'abattent sur Lui. Ainsi Christ est mort sur la croix et nous sommes mort avec Lui et en Lui pour renaître avec Lui et en Lui à une nouvelle vie éternelle et glorieuse. Mais du temps que nous sommes encore en ce monde, le vieil homme demeure attaché à nous comme un corps mort en décomposition dégagent l'odeur de la corruption du péché, on en sera libéré seulement à notre dernier jour en ce monde. Cela est l'épreuve que nous devons subir. Entre temps nous vivons par l'assurance de la foi de Christ et en Christ qui habite en nous par sa Sainte Présence, et cela afin de nous transformer en son image parfaite lors de sa dernière apparition en ce monde à travers ses élus qui seront réunis en un seul Corps de gloire, et tout œil le verra, puis viendra la fin de cette disposition charnelle.
La première tentation (v. 3,4): Il s'agit d'une épreuve qui se rapporte aux nécessités de la vie en ce monde et en l'autre. Elle est légitime en ce que l'être humains ne peut exister sans nourriture et sans les moyens de se la procurer. Le Seigneur Jésus est pleinement conscient de cela, ayant vécu en travaillant comme un charpentier avec Joseph, son père adoptif. Son désir n'est pas que ses enfants ou disciple vivent dans la misère et la famine et il pourvoit à tous nos besoins essentiels, ce qui est parfois difficile à comprendre dans notre monde moderne matérialiste et complexe qui exige plus pour l'existence que le monde du temps de Jésus et ses apôtres. Il demande de l'argent pour y survivre et nous procurer des choses qui sont nécessaire à la vie et qui sont plus que souvent au-dessus de nos moyens de rencontrer car nous sommes de plus en plus exploiter par nos gouvernement crapuleux. Néanmoins ses pensées sont au-dessus de nos pensées et ses voies sont au-dessus de nos voies, et toutes choses concourent à notre bien puisqu'il est le Souverain absolu sur tout ce qui existe tant en bien qu'en mal, rien n'échappe à sa volonté. Mais ici Jésus met l'emphase sur la nourriture céleste, le pain de vie de l'Esprit des vivants, la Parole de Dieu de laquelle nous devons nous nourrir, sans négliger nos besoins terrestres. Il est tenté de répondre à tous nos besoins immédiatement par la puissance prodigieuse de sa divinité qui aurait aboli sur le coup la misère humaine, car il était plein de compassion envers les pauvres ayant connu leurs misères dans sa vie; mais cela aurait soumis sa divinité à son humanité et aurait été contraire à l'accomplissement de son ministère qui consistait de mettre à mort les raisonnements humains, de rendre inefficace leurs agissements, de tenir impuissant les expressions et les désirs de la volonté charnelle qui est esclave de la chair et du péché par son sang versé sur la croix.
La deuxième tentation (v. 5-7): La nature humaine de Christ le voyait comme le dominateur du temple puisqu'il était au-dessus de sa structure charnelle, étant Lui-même en son propre corps le Temple du Dieu vivant. Son esprit charnel envisageait qu'il devait refuser sa position de dominateur et de laisser ses administrateur s'en occuper en le soulevant dans l'admiration de sa personne devant les hommes, car il avait surement d'autres choses plus importantes à faire. Il s'agissait d'une tentation de renier la gloire de sa divinité comme Esprit des vivants manifesté en chair, pour une gloire charnelle et mondaine, ce que Jésus refusa en rendant gloire à sa nature divine plutôt qu'à sa nature humaine. L'épreuve était très subtile mas il a su reconnaître en elle les faiblesses naturelles de l'homme et leurs attractions pour les choses de ce monde et il a pu résister à leurs influences. Il faut comprendre que comme Dieu il expérimenta pour la première foi les attraits de la chair communes à tous les hommes qu'il avait créé, et était ainsi dans une meilleure position pour accomplir son ministère en faveur de ses élus qui connaissaient les séductions de ce monde, les ayant éprouvées dans leur vie et y ayant même participer activement. Christ connaissait très bien les faiblesses naturelles de ses créatures humaines rationnelles, il en est le Créateur. Il était pleinement conscient que la nature humaine est entièrement corrompue et rebelle depuis la chute de l'homme en Éden, mais il devait absolument y participer pour accomplir son plan de rédemption. Il était aussi conscient qu'en prenant cette nature sur Lui qui est hostile naturellement à l'essence de son existence divine qu'il était pour avoir des conflits et serait fortement éprouvé afin de résister à ses attraits. Mais il savait aussi qu'il était déterminé à la vaincre en demeurant pur du péché commun à tous les hommes, et c'est ce qu'il fit en lui résistant jusqu'à sa mort sur la croix qui détruisit sa puissance de séduction en faveur de ceux qu'il avait choisi en Lui-même depuis avant la fondation du monde, afin de les libérer du joug de l'esclavage et de la condamnation de la Loi qui pesait sur eux. On comprend donc pourquoi son Nom est Merveilleux car il est l'Admirable Esprit des vivants, le Grand JE SUIS en qui nous sommes, par qui nous sommes, et pour qui nous sommes éternellement.
La troisième tentation (8-11): Le pouvoir de domination mondiale a toujours été l'attrait principale de la nature humaine depuis le début des temps, et Jésus devait être éprouvé à ce niveau avant d'entrer pleinement dans son ministère. Sa nature humaine le concevait dans la suprématie ultime d'un Monarque qui détenait la domination mondiale et toutes les puissances et royaumes de la terre avec tous leurs sujets et possessions. Cela est en fait le rêve utopique des tous les papes qui se réclament une telle monarchies dans leur idéologie diabolique, l'imposant par la ruse, la violence, la torture et les massacres de peuples entier afin d'atteindre leur but infernal d'une domination mondiale. La subtilité de cette tentation demandait que Jésus, devant la reconnaissance d'une telle puissance, l'admire comme une chose qui lui est due. Mais Jésus réprima sévèrement ces pensées qui venaient à son esprit et les chassa complètement dans la reconnaissance que l'adoration d'une telle puissance était strictement réservé à sa nature divine et non à sa nature humaine, confirmant qu'il est Lui-même l'Esprit des vivant Tout-Puissant. Ainsi la contrariété charnelle de sa nature humaine se dissipa, elle ne détenait plus la priorité et il fut conforté dans les facteurs envoyés de sa nature divine qui apaisèrent son esprit, pleinement préparé pour affronté les combats à venir qu'il devait traversé avec courage et assurance dans son ministère qui exigeait la souffrance.
LA TENTATION EXPLIQUÉE DANS UN SENS GÉNÉRAL D'une manière générale. on nous dit que la tentation est perçue comme l'attrait vers quelque chose de défendu par une loi morale ou religieuse, comme l'incitation au péché ou à la révolte contre Dieu et ses lois. D'abord, être tenté ce n'est pas pécher mais le début d'un processus qui peut nous y conduire. Lorsque nous sommes tentés, ce sont les mauvais désirs que nous portons en nous qui nous attirent et nous séduisent, puis le mauvais désir conçoit et donne naissance au péché. Et le péché, une fois parvenu à son plein développement, engendre la mort (Jacques 1:14). La tentation sollicite notre nature charnelle par la convoitise des yeux, la convoitise de la chair et l'orgueil de la vie, les choses qui sont dans le monde (1 Jean 2:16). Elle peut aussi concerner des choses légitimes utilisées dans un but qui n'est pas le bon.
D'où provient la tentation exactement et c'est quoi qui l'a déclenchée en l'homme au début des temps? Nous apprenons qu'elle est l'effet d'une provocation, quelque chose ou quelqu'un à excité le cœur de l'homme pour le pousser par un défi lancé ou par des outrances d'attitude ou de langage, à une action souvent violente et appelant elle-même une riposte. Le christianisme traditionnel appelle ce quelque chose ou quelqu'un du nom de Satan ou encore le diable. Néanmoins le texte source du chapitre trois de la Genèse ne mentionne ni Satan ni diable, mais un serpent. Il est clairement mentionné au début de ce texte que la tentation originelle est de mettre en doute la Parole de Dieu: «Quoi ! Dieu aurait dit: Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin !» (Genèse 3:1). La tentation provient donc du commandement d'interdiction: «Et l'Éternel Dieu commanda à l'homme, en disant: Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras point; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras.» (Genèse 2:16,17). La loi de Dieu, la première en effet, est l'élément primaire qui provoqua l'homme à la rébellion, et cela avait été déterminé d'avance pour l'accomplissement du plan de rédemption.
Dans la démonologie médiévale on a présenté Satan comme le Tentateur par excellence. Et les théologiens de l’époque ont pris un malin plaisir à décrire le Démon sous les traits de la luxure la plus délirante. On n’a pas eu besoin d’attendre Freud pour attribuer ce déchaînement fantasmatique à une projection de l’inconscient refoulé du clergé médiéval ! Si la tentation sexuelle est une réalité indéniable, il est en revanche très discutable d’évoquer le démonique à son propos. Pour l’Église antichrétienne, c’est la tentation en général qui est démoniaque en ce sens que la tentation est déjà le péché.
Sur le plan philosophique c’est probablement le philosophe danois Sören Kierkegaard qui a le mieux posé le problème de la tentation dans sa dimension démoniaque. Pour Kierkegaard, la tentation est un phénomène comparable au vertige, une sorte de vertige métaphysique. Que se passe t-il quand on a le vertige ? On est à la fois terrifié et fasciné par le vide d’où le danger accru de la chute fatale ! Or, dans le vertige métaphysique de la tentation, c’est le vide du possible qui nous fascine et terrifie à la fois. Kierkegaard a parfaitement relevé que la tentation était la mise à l’épreuve de notre liberté, car la tentation nous place toujours dans l’alternative de céder ou de résister au désir qu’elle amplifie. Ce «ou bien…ou bien…» pour reprendre le célèbre titre du livre de Kierkegaard est source d’angoisse, car rien ne justifie vraiment un choix au détriment de l’autre. Dans le cas de la tentation sexuelle, l’option de céder appartient à la sphère de l’esthétique tandis que celle de résister appartient à la sphère de l’éthique. Mais pour Kierkegaard, la tentation n’est pas démoniaque en tant que telle, car la vie esthétique n’est pas le Mal par opposition à l’éthique qui serait le Bien. Ce serait même au contraire l’absence de tentation qui serait démoniaque pour le philosophe danois, car une telle absence serait le signe de la perte de la liberté. Ce qui est proprement démoniaque pour Kierkegaard, c’est le désespoir. Le désespéré est démoniaque parce qu’il abandonne totalement sa liberté de choix pour se complaire dans son sentiment de damnation. Mais le contraire est plutôt vrai, car la liberté de choix est ce qui est vraiment diabolique puisqu'elle engendre l'indépendance de Dieu dans le fait que l'homme se déclare maître de son destin.
Le verbe Tenter est emprunté au latin classique temptare «toucher, tâter», d'où «faire l'épreuve ou l'essai», «essayer de» et «attaquer, assaillir»,. Le mot latin, quelquefois note «tentare» probablement d'après la prononciation populaire, est sans étymologie connue; cependant, il a été confondu avec «agiter, inquiéter», fréquentatif de «tendere», au point que la distinction entre ce qui appartient proprement à l'un où à l'autre verbe est difficile. En français, le verbe est d'abord employé dans l'expression tenter Dieu «l'éprouver, lui demander des effets de sa toute-puissance», valeur aujourd'hui archaïque ou littéraire, et par extension «se mettre dans une situation périlleuse» (1656). Avec la même idée, on dit plus souvent tenter le diable. Dès le XII° s. (1125), le mot est employé, toujours dans un contexte chrétien, avec le sens de «mettre à l'épreuve la résistance de quelqu'un au péché», le sujet désignant Dieu, et plus tard une chose. «constituer une tentation». Cette valeur l'emporte dans tentateur et tentation. Depuis le XIIIie siècle, tenter est courant avec son sens laïc de «donner envie», spécialement dans la construction du sens passif se laisser tenter à quelque chose, disparu, puis par quelque chose. Le verbe signifie également «essayer, expérimenter», absolument ou avec un complément, d'où tenter la fortune puis tenter fortune, et tenter la chance, sa chance. La construction «tenter de» et infinitif n'était pas encore généralisée en langue classique, à côté de l'ancienne construction sans préposition. Ce sémantisme de l'essai domine dans tentative. Le sens très ancien de «sonder (une plaie)» (tanter) est sorti d'usage au XVI° siècle. Celui de «s'engager dans (un lieu, une route)» a lui aussi disparu. Tenter n'a plus aujourd'hui d'autre dérivé que Tentant, ante, adj., son participe présent autrefois substantive pour designer celui qui induit en tentation et utilisé de nos jours comme adjectif au sens de «qui cause une envie, un desir» et par extension «qui semble agréable».
Tentation .n f. est emprunté d'abord sous la forme «temptacion», au latin «temptatio» dérivé de «temptare», signifiant «attaque de maladie» et «essai, expérience», spécialisé en latin ecclésiastique dans son sens religieux. Dans un contexte chrétien, le mot désigne le mouvement intérieur portant l'homme au mal. Par extension, il se dit de ce qui incite a une action en éveillant le désir. Il a été employé (comme en latin) au sens d'«essai» jusqu'au XVIIie siècle, en concurrence avec tentative. Tentateur, «Trice» n. et adj. est emprunté, sous la forme «temptateur», au dérivé latin «temptator» qui désignait en latin classique «le séducteur» avant de prendre en latin ecclésiastique 1e sens de «démon». Tentateur a supplanté la forme ancienne dérivée du verbe «temptere» puis tenteur»; il désigne le démon et plus généralement celui qui induit en tentation. Tentative n. f. est emprunté au latin scolastique «tentativa» «épreuve universitaire» chez Thomas d'Aquin, dérivé de «tentatum», supin de «tentare».
Pour dire «tentation» et «épreuve», le grec utilise un seul et même terme: «peirasmos». Sans faire des distinctions trop catégoriques entre les deux significations, nous considérons plutôt que le même mot englobe deux réalités qui se recouvrent largement: toute épreuve est en quelque sorte l'occasion d'une tentation. C'est ainsi que toute mise à l'épreuve par des pharisiens ou autres a été pour Jésus le moment d'une tentation. A l'instar de tout homme, Jésus a bien été tenté; sinon, son humanité s'en serait trouvée altérée. Comme le dit l'Épître aux Hébreux, «il a été éprouvé en tous points, mais sans pécher» (4,15). Le texte biblique aborde ici, mais aussi dans le récit des tentations au désert, un point qui, pour être évident, n'en demande pas moins à être souligné: la tentation n'est pas le péché. Jésus est précisément l'illustration de la différence entre les deux réalités: lui qui est sans péché a connu la tentation. Il semble qu'aujourd'hui trop de sentiment de culpabilité naît dans le cœur des hommes faute de différencier les deux termes. Accepter la réalité est une leçon qui n'est pas seulement donnée par la tradition chrétienne. Elle vient de l'Écriture: Jésus a été affronté à la faim, à l'orgueil, au désir de pouvoir et d'immédiateté. C'est justement au cœur même de la tentation qu'il a pu expérimenter que le désert est parfois le seul environnement possible, que la faim et la solitude sont parfois des épreuves purificatrices. C'est l'expérience qu'a faite le Fils, Dieu même au plus profond de son humanité. Jésus est présenté non seulement comme le modèle face à la tentation, mais comme celui qui, par sa victoire au désert, anticipe celle des chrétiens affrontés eux aussi à la tentation. Témoigne encore Origène: «Toutes les tentations que les hommes devaient subir, le Seigneur les a subies le premier dans la chair qu'il a assumée. Mais, s'il est tenté, c'est pour que, nous aussi, nous puissions vaincre par sa victoire». C'est bien parce que lui-même a assumé l'épreuve de la tentation que Jésus apprend à ses disciples à dire au Père qui est en Lui comme nature divine, à condition de bien comprendre la formule: «Ne nous soumets pas à la tentation.»
Et puis dans l’Évangile de Matthieu, Jésus s'est soumis à la tentation de Lui-même. Jésus tenté dans le désert, lieu de solitude; dans la faim, temps de souffrance; par le travers de sa nature humaine qu'on nomme «le diable», terme qui signifie proprement «contrariété charnelle» cette faiblesse de l'être humain hostile à la nature divine qui ne lâche pas prise en sa nature humaine et qu'il a vaincu. Jésus est tenté comme nous, dans nos temps de solitude et de faiblesse, de souffrance et de fragilité, à la différence que notre nature humaine est complètement déchue. Un récit où le voilà si proche de nous, dans cette bonne nouvelle réconfortante d’un Dieu qui sait ce que nous traversons. Un Dieu tout proche, qui nous aide à réaliser ce que nous vivons, pour nous aider à avancer.
L'esprit de la chair va utiliser trois techniques pour faire tomber Jésus. La première consiste à diviser l’unité qui existe entre les deux natures, lui qui est vrai Dieu et vrai homme. Il lui propose d’utiliser sa divinité pour pallier à la faim humaine, à la faiblesse humaine. Mais si Jésus utilise sa «divinité» comme une carte maîtresse pour se sortir de cette situation périlleuse, il manifeste qu’il est impossible d’être un homme comme tous les autres. On le sait, il refusera. «L’homme ne se nourrit pas seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu». La seconde technique consiste à pervertir le sens de l’Écriture, à utiliser l’Écriture contre le projet même de Dieu. Comme quoi, citer la Bible n’est pas une garantie suffisante. Même le diable de la nature humaine peut citer l’Écriture. Mais Christ la connaît bien et il la cite encore dans une perspective de fidélité. «Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu», indiquant par cela qu'il est Lui-même Dieu. La troisième technique consiste à entraîner Jésus dans le péché en le convainquant de se faire le centre de tous ses intérêts en se déclarant le Maître du monde, ce qu'il est en réalité dans sa nature divine mais non en sa nature humaine.
De plus, céder à la tentation de transformer des pierres en pain aurait manifesté que le souci son corps est plus important que son unité intérieure - unité des deux natures, mais aussi unité de la nature humaine que l’on peut considérer comme un corps, un esprit et une âme habités par la présence de l'Esprit des vivants; – Céder à la tentation de sauter du temple, c'est à dire de délaisser sa position de Dominateur du Temple de Dieu qu'il est Lui-même en son propre corps. aurait manifesté une coupure d'avec sa nature divine; – Céder à la tentation de capter tous les pouvoirs et toutes les richesses d'une domination mondiale de Monarchie Suprême aurait manifesté une coupure entre Jésus et tous les hommes, en plus d'une séparation totale et irrémédiable d'avec sa nature divine. Les trois tentations sont des tentations de repli sur soi et ce faisant de déstructuration interne de l'essence de son existence.
LES ÉPREUVES DU CHRÉTIEN DANS LA TENTATION Chacun affronte la tentation. Il importe peu que vous suiviez Christ depuis longtemps ou que vous soyez proche de lui à chaque instant, vous avez été tenté. Parfois, la voix du tentateur est douce et, d’autres fois, elle est impérative! D’une manière ou d’une autre, vous la reconnaissez. Pourtant, si quelqu’un vous demandait de définir la tentation, en seriez-vous capable?
Être tenté, c’est vouloir combler un désir que Dieu nous a donné en ne respectant pas les limites qu’il a établies. De nombreuses personnes rejettent cette idée. Pensez-y toutefois: dans quel domaine êtes-vous le plus souvent tenté? Celui des biens matériels, de l’intimité, de l’amitié, de la nourriture? Toutes ces choses, Dieu les a non seulement créées, mais il s’en sert pour bénir son peuple. Elles deviennent problématiques quand nous (qui avons encore en nous la vieille nature) utilisons ces tendances humaines pour dépasser les limites saines que Dieu nous a imposées.
Par exemple, Dieu a conçu la sexualité pour que deux personnes en jouissent dans le cadre du mariage. Néanmoins, quand des gens se livrent à l’activité sexuelle en dehors du contexte que le Créateur a prévu pour accomplir ses propres desseins, celle-ci se transforme en source de culpabilité et de honte. Ce n’est pas ainsi que Dieu l’a voulu quoiqu'il demeure le Maître absolu sur toutes choses. L’une des meilleures stratégies de l’ennemi consiste à déformer un désir qui nous vient de Dieu pour l’utiliser en mal. Il est possible de couper court à son assaut: rappelons-nous qui nous inspire notre désir, puis demandons à Dieu la force de résister à la tentation, pour sa gloire. Jacques 1:2 à 3:12 paraît en contradiction avec les versets 13 à 15. En effet, tout d’abord, Jacques présente les «diverses tentations» comme une parfaite joie, une épreuve de la foi qui produit la patience. Il ajoute même: «Bienheureux est l’homme qui endure la tentation». Par contre, plus loin, il souligne que Dieu ne peut être tenté par le mal et qu’il ne tente personne, mais que «chacun est tenté, étant attiré et amorcé par sa propre convoitise». Le premier cas a en vue les épreuves extérieures, telle la persécution, qui cherchent à contraindre un homme à pécher; dans le deuxième, la tentation offre un objet à la convoitise intérieure qui pousse quelqu’un au mal.
Qu’est-ce que la tentation ? C’est l’incitation à pécher. Or pécher, est fondamentalement «faire sa volonté, contraire à celle connue de Dieu», mais plus précisément le péché est la transgression de la Loi, la Loi étant la puissance du péché (1 Cor. 15:56). Cette «volonté de Dieu» est résumée par le Seigneur lui-même: «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée, et de toute ta force», et «Tu aimeras ton prochain comme toi-même» (Marc 12:30-31), ce qui est le plus grand commandement de la Loi. Bref, la volonté de Dieu est que nous soumettions notre volonté à la sienne, que nous acceptions le fait qu'il est le Souverain absolu sur nos vies et sur toutes choses. Quand la volonté de Dieu est plus ou moins connue, et qu’on ne s’en soucie pas, on pratique «l’iniquité»: une «marche sans Loi, sans frein» (1 Jean 3:4): se laisser aller à ses impulsions, à ses désirs, à sa convoitise, sans se préoccuper de Dieu.
Le péché revêt deux aspects essentiels. La transgression: manquer le but, outrepasser une ligne de défense. «Tu ne déroberas pas», dit la loi, et… on prend ce qui appartient à autrui ! On franchit ainsi la clôture établie par Dieu. C’est la culpabilité, l’aspect «dette» du péché, principe que le Seigneur introduit par exemple dans diverses paraboles (Luc 7:41-42; Matt. 18:23-35). L’autre aspect du péché est la souillure, qui interrompt la communion de l’âme avec Dieu qui a les yeux trop purs pour voir le mal. En type, la lèpre représente ce péché-souillure: le lépreux devait être mis hors du camp (Nomb. 5:7); personne ne devait le toucher; lui-même, lorsque quelqu’un s’approchait de lui, devait crier: impur, impur. — Dans Zacharie 3, quand Joshua, le grand sacrificateur, se présente dans la lumière divine, il est vu revêtu de vêtements sales. La lumière mettait en évidence cette souillure. Dieu intervient et dit: «J’ai fait passer de dessus toi ton iniquité et je te revêts d’habits de fête». Joshua peut alors répondre à sa fonction de grand sacrificateur. Le code pénal réprime les fautes commises en actes, parfois en paroles, secondairement par omission, quand on n’a pas rempli une obligation. Seule la Parole de Dieu condamne les pensées, la convoitise (Ex. 20:17).
Elle comporte avant tout une contrainte qui cherche à forcer quelqu’un à agir contrairement à la pensée de Dieu. Elle revêt aussi le caractère d’une mise à l’épreuve, d’un test de la foi. Paul craignait que les Thessaloniciens, nouveaux convertis, n’aient été ébranlés par l’épreuve, et désirait «connaître ce qu’il en était de leur foi, de peur que le tentateur ne les eût tentés». La persécution avait-elle refroidi leur zèle ? Quel soulagement d’apprendre qu’il n’en était rien (1 Thess. 3:5). Résister à la tentation extérieure implique la souffrance. De Christ il nous est dit: «Il a souffert lui-même, étant tenté» (Hébr. 2:18). Et sous sa forme de mise à l’épreuve, ou de discipline, «aucune discipline pour le présent, ne semble être un sujet de joie, mais de tristesse; mais plus tard, elle rend le fruit paisible de la justice à ceux qui sont exercés par elle». Ainsi la «tentation extérieure» revêt divers caractères.
Elle peut être ouverte, comme dans les premiers siècles du christianisme, ou lors de la Réforme en Europe; elle l’est de plus en plus de nos jours, dans bien des pays où les chrétiens sont maltraités, emprisonnés, déportés, et ont à souffrir de tant de manières diverses. Mais dans la majorité des cas il s'agit de chrétiens catholiques donc de faux chrétiens, quoique cela ne justifie pas la persécution dépendant de la signification qui est donné à ce terme. Dans nos régions, elle prend une forme moins accentuée, comme la moquerie, les désavantages que peut subir un croyant dans son avancement professionnel, les chicanes, les injustices, la majorité provenant d'autres gens qui se disent chrétiens. Les efforts de notre nature humaine déchue pour ébranler la foi, refroidir le zèle chrétien, amener à voiler le témoignage, si possible jusqu’au reniement, sont tous qualifiés de persécution. Mais souvent aussi le terme est exagéré car plusieurs aiment se plaindre pour un rien afin d'obtenir de l'attention des autres, ce qui les fait sentir important puisqu'à l'intérieur ils sont des lâches et des traîtres.
«Bienheureux est l’homme qui endure la tentation; car, quand il aura été manifesté fidèle par l’épreuve, il recevra la couronne de vie» (Jacq. 1:12). Cette «tentation» a pour but de faire apparaître, par une épreuve, les qualités ou les défauts, la réalité de la foi de quelqu’un ou sa présomption. Elle peut être permise par Dieu «si cela est nécessaire» (1 Pierre 1:6). Elle peut même être voulue de Dieu: «Dieu éprouva Abraham» (Gen. 22:1). Plus que souvent elle est nécessaire pour la croissance de la foi, une foi qui n'est pas éprouvée ne peut être considérée comme une vraie foi. Dieu agit aussi en discipline envers les siens, pour leur éducation, «afin que nous participions à sa sainteté» d’une manière pratique (Hébr. 12:7, 10).
4 - Les agents de la tentation Avant tout les hommes, qui haïssent foncièrement Dieu et les siens: «Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous… Parce que vous n’êtes pas du monde… à cause de cela le monde vous hait». Cette haine pourra être dissimulée sous les bonnes manières de la politesse et de l’éducation; mais fondamentalement elle demeure. Faut-il s’en étonner ? Les circonstances peuvent devenir une tentation extérieure, un test de la foi, comme le ver qui détruisit le kikajon de Jonas, mettant sa patience à l’épreuve (Jonas 4). Qui était derrière le ver, sinon Dieu lui-même ? Il peut permettre, même «préparer» l’épreuve, parce qu’il le juge bon. D’autres fois c’est l'esprit de la nature humaine déchue qui incite les hommes contre les enfants de Dieu, ou influence leurs circonstances. Le mot «monde» que nous rencontrons souvent dans la Bible, particulièrement dans le Nouveau Testament, signifie littéralement «la disposition ou agencement naturelle des choses» et en ce qui concerne l'homme il s'agit d'une disposition de corruption issue des transgressions de la Loi d'interdiction.
5 - Le Seigneur Jésus lui-même a été tenté Comme nous le dit Hébreux 4:15: «Il a été tenté en toutes choses comme nous, à part le péché». Pensons aux efforts de la nature humaine tentatrice dans le désert; à l’opposition constante des pharisiens et autres chefs du peuple; à l’incitation d’un disciple, Pierre, qui voulait l’empêcher d’affronter la croix. En toutes choses, il a «enduré la contradiction des pécheurs contre lui-même». Mais chez lui la convoitise charnelle n’existait pas. Rien en lui ne l’attirait vers le mal. Toutes ces tentations n’ont fait que mettre en évidence sa perfection: «Il n’a pas commis de péché… Il n’a pas connu le péché… Il n’y a point de péché en lui» (1 Pierre 2:22; 2 Cor. 5:21; 1 Jean 3:5). C’est pourquoi Hébreux 4:15 ajoute avec emphase: «… à part le péché».
Nous avons conservé — pour simplifier — l’expression utilisée par d’autres de «tentation intérieure», tentation qui a été celle de Jésus dans le désert dans le conflit entre sa nature humaine et sa nature divine. Mais dans le cas de l'homme naturel, ce qui est différent de celui de Jésus qui est sans péché, «à proprement parler, la convoitise préexiste à l’incitation à pécher; la tentation offre un objet, vers lequel la vieille nature, amorcée, se porte, parce qu’elle était prête à cela. La convoitise est ainsi comme le point d’impact de la tentation; elle est génératrice de péchés effectifs sous l’effet de tentations». Ce n’est plus une contrainte extérieure à faire le mal, mais comme le dit Jacques: «Chacun est tenté, étant attiré et amorcé par sa propre convoitise» (1:14). La nature pécheresse subsiste inchangée dans le croyant, quoiqu’il ait reçu la nouvelle nature, la vie divine. La «chair» trouve son plaisir dans la tentation excitant la convoitise, tandis que l’épreuve extérieure amène de la souffrance chez celui qui résiste. 1 Jean 2:15-17 met l’accent sur «aimer», c'est à dire «se résigner»: «N’aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde: si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui». Cet amour ou résignation aux choses du monde se traduit par «la convoitise de la chair» (le désir pousse au mal), «la convoitise des yeux» (le cœur est attiré par l’objet souhaité), «l’orgueil de la vie» (qui veut s’élever, alors que l’humilité s’abaisse). Les circonstances extérieures peuvent attiser la convoitise intérieure. L'esprit de la nature humaine vient tenter Ève et jeter le doute dans son cœur car elle raisonnait la Parole de Dieu pour en tordre le sens en sa faveur; plus tard, il tentera Jésus et cherchera à le faire tomber. Chez Ève seule, cependant, répond la convoitise intérieure: «La femme vit que l’arbre était bon à manger, et qu’il était un plaisir pour les yeux, et que l’arbre était désirable pour rendre intelligent» (Gen. 3). L’ennemi utilise les choses extérieures pour amorcer la convoitise intérieure. Mais Dieu lui-même ne tente pas, et personne ne peut dire «je suis tenté par Dieu» (Jacq. 1:13) (Il peut cependant se servir de la nature humaine elle-même et de ses tentations pour mettre les siens à l’épreuve comme dans le cas de Job.)
Nous l’avons déjà relevé: «Dieu est fidèle… avec la tentation il fera l’issue» (1 Cor. 10:13) - Dans la tentation extérieure il s’agit de tenir ferme, de résister aux attraits de la nature humaine déchue qui cherche qui elle pourra dévorer (1 Pierre 5:8-9). Pour cela la puissance de Dieu est à disposition de la foi (1 Pierre 1:5); le Seigneur Jésus est à même de «secourir ceux qui sont tentés» (Hébr. 2:18). Les psaumes 144:1-2 le souligne. À travers toutes les circonstances adverses de sa vie, que de fois David a fait cette expérience: «L’Éternel, mon rocher… ma bonté et mon lieu fort, ma haute retraite et celui qui me délivre, mon bouclier et celui en qui je me réfugie». Mais quand il a suivi l’impulsion de son propre cœur, il s’est réfugié à Gath chez Akish (1 Sam. 27:1-2). Plus tard, alors qu’il se promenait sur le toit de sa maison, un regard de convoitise l’a entraîné dans un mal douloureux (2 Sam. 11). Par contre, aussi longtemps qu’il marchait avec Dieu, malgré les nombreux assauts de l’ennemi, — dans sa jeunesse lorsqu’il était poursuivi par Saül; durant son règne, assailli par bien des adversaires, — il a fait l’expérience de cette puissance divine qui délivre.
Dans les tentations intérieures il ne s’agit pas de résister, mais de «fuir»: «Fuis les convoitises de la jeunesse» (2 Tim. 2:22). Joseph en est un bel exemple en répondant non aux avances de la femme de Potiphar. La tentation extérieure aurait pu susciter la convoitise intérieure, mais il a su refuser et «s’enfuir» (Gen. 39:12). La Parole nous appelle à «mortifier» l’impureté, c’est-à-dire, littéralement, à la laisser se «mortifier» en regardant à la croix où elle est morte en Christ, et en lui retirant la nourriture (Col. 3:5). Il y faut la puissance de l’Esprit: «Si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez» (Rom. 8:13). Il importe aussi, comme le dit le Seigneur Jésus en Gethsémani, de ne pas «entrer en tentation» (Marc 14:38). Ne pas se placer dans des circonstances où l’on sera dangereusement tenté. «L’esprit est prompt»: il se vante facilement de ne pas se laisser entraîner par le mal, oubliant que «la chair est faible». Telle fut l’expérience de Pierre lorsque, stimulé par son zèle apparent pour le Seigneur, il est entré dans la cour du souverain sacrificateur où il L’a renié. Prenons garde aux invitations mondaines, aux amitiés douteuses, qui commencent par la politesse, mais peuvent si facilement dégénérer. Lorsque Dina, fille de Jacob, alla visiter «les filles du pays», elle n’en prévoyait pas les conséquences néfastes; bien vite elle est entrée en tentation et a amené le malheur sur tout son entourage. Une autre ressource efficace est de se placer dans la lumière divine. Le psaume 27 en est une belle illustration: «L’Éternel est ma lumière et mon salut: de qui aurai-je peur ?» (v. 1). Pénétrer dans la présence de Dieu, voir toutes choses à sa lumière, pour que le cœur soit saisi par la beauté du Seigneur, mais aussi afin de chercher sa pensée: «J’ai demandé une chose à l’Éternel, je la rechercherai c’est que j’habite dans la maison de l’Éternel tous les jours de ma vie, pour voir la beauté de l’Éternel et pour m’enquérir diligemment de lui dans son temple» (v. 4). Et David ajoute: «Mon cœur a dit pour toi: Cherchez ma face. Je chercherai ta face, ô Éternel !» (v. 8). Discerner les choses à la lumière divine avant de s’y engager; rechercher la face et la beauté du Seigneur, afin qu’il ait, Lui, la première place dans le cœur. Nourrir la nouvelle nature des choses qui demeurent, nous préservera de la convoitise. «Si cela est nécessaire», dit Pierre, on peut être «affligé pour un peu de temps, par diverses tentations», avec ce but: que la foi mise ainsi à l’épreuve par le feu, soit trouvée «tourner à louange, et à gloire, et à honneur, dans la révélation de Jésus-Christ» (1 Pierre 1:7). «Bienheureux est l’homme qui endure la tentation; car, quand il aura été manifesté fidèle par l’épreuve, il recevra la couronne de vie» (Jacq. 1:12). D’autres fois, Dieu permet l’épreuve, la tentation, pour mettre en lumière les obstacles à la communion avec Lui, afin de nous amener à les juger et nous faire jouir à nouveau de la lumière de sa face. Il a agi ainsi avec Job, permettant à l'esprit de la nature humaine qu'on nomme Satan de l’éprouver, utilisant aussi ses amis pour mettre à jour la satisfaction de lui-même qui le remplissait.
De telles «tentations» peuvent revêtir la forme de l’opposition, de la persécution; provenir aussi de circonstances difficiles: maladie ou deuil, qui pourraient conduire au découragement; revers ou échecs, qui amèneraient à la révolte; déceptions, qui porteraient à se lasser (Jér. 17:16); accidents, qui arrêteraient dans le service personnel du Seigneur (Rom. 12:1,2). De telles épreuves peuvent au contraire «tourner à louange», si elles rapprochent de Dieu, et amènent à chercher auprès de lui force et courage; l’âme renouvelée est fortifiée pour traverser la tentation.
A Christ seul soit la Gloire
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