Page 427 - Dictionnaire de la Bible J.A. Bost 1849
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— Cet historien nomme encore l'étang des moineaux, vis-à-vis la tour d'Antoine, celui des amandes, à
l'est, et celui des serpents, au nord ou nord-ouest.
— Jérico avait aussi des réservoirs, au service de ses palais.
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ÉTERNEL, éternité.
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1. Le nom hébreu par lequel l'Éternel est si souvent désigné dans l'Ancien Testament, est Jéhovah,
Yehovah, celui qui est; une fois Eheyèh, celui qui suis, Exode 3:12,14; cf. Jean 8:58. Mais ce nom de
Jéhovah n'est en quelque sorte qu'un nom de convention, les véritables voyelles qui doivent en
accompagner les consonnes ayant été perdues de bonne heure, à ce que disent les Juifs, et les prêtres les
ayant remplacées par les voyelles du nom de Adonaï, Seigneur. Les quatre lettres subsistent seules
incontestées, IHVH, et encore la première et la troisième sont-elles, en hébreu, beaucoup plus vagues que
chez nous, le I ni le V ne pouvant être prononcés sans une voyelle. C'est le ίερον τετραγράμματον les
saintes quatre lettres du nom essentiel et incommunicable de Dieu. Les Juifs disent, que comme il est
impossible de «voir Dieu et vivre», celui qui réussirait à prononcer le vrai nom de l'Éternel, mourrait sur
le champ, et que ce nom ne sera révélé que lorsque l'Éternel lui-même se manifestera au monde, à la
dernière crise.
— Quant à la signification de ce nom et à ses rapports avec le nom plus personnel d'Élohim,
— Voir: ce qui a été dit à l'article Genèse.
2. Le mot éternité, et l'adjectif éternel (en hébreu holam, en grec αίών ou αίώνιος), représentent une
idée absolue dans le passé comme dans l'avenir (æternitas a parte ante, et æternitas a parte post). Les
termes grecs et hébreux ne sont cependant pas toujours pris dans un sens aussi absolu qu'ils le sont dans
notre langue; ils peuvent signifier, et dans certains passages ils signifient positivement un espace de
temps considérable, mais limité. La Bible ne connaît pas les termes abstraits, métaphysiques; il en est une
foule que la théologie a pu, peut-être dû, inventer ou accepter. Il est nécessaire de se le rappeler pour ne
pas abuser du mot éternel dans tous les passages où il est employé, mais on se tromperait si l'on croyait
pouvoir tirer de cette réserve des inductions relatives à la non éternité des peines: les passages sur
lesquels se fonde cette doctrine (— Voir: Enfer) ne renferment pas tous ce mot, et il ne constitue pas la
force de ceux dans lesquels on le trouve. D'un autre côté, tout ce qui touche à l'infini échappe à notre
conception s'il n'échappe pas à nos définitions, et c'est là peut-être que nous devons prendre la plus
grande leçon de prudence. On pourra définir l'éternité, c'est même très facile, mais on ne pourra la
concevoir; l'imagination peut accumuler les années, entasser les siècles, mettre à la suite les uns des autres
autant de chiffres qu'elle voudra, elle n'atteindra que le fini, le temps, une portion infiniment petite de
cette éternité que trop souvent elle aspire à comprendre, et dont elle croit disposer. La meilleure preuve
de l'impossibilité où l'on est de se rendre compte de l'idée d'éternité, et de la facilité avec laquelle le relatif
peut à cet égard remplacer l'absolu, c'est l'usage qu'on fait tous les jours dans la conversation ordinaire,
des roots éternels, éternité: il y a une éternité qu'on ne vous a vu; c'est un éternel causeur. Si donc on a pu
traduire αίών par siècle, Matthieu 12:32, et ailleurs, on peut traduire le mot par séculaire, aussi bien que
par éternel, Matthieu 25:46, et ailleurs. L'expression même «à la fin des siècles» τά τέλη τών αίώνων, qui
paraîtrait avoir une portée plus grande que le seul mot «les siècles», est employée, 1 Corinthiens 10:11, en
parlant de l'époque apostolique, ou, dans un sens plus général, de l'économie évangélique.
Le mot «éternité» implique une existence hors du temps, car le temps n’existe pas dans l’éternité. Celui ou
ceux qui s’y trouvent sont au commencement et à la fin des temps au même moment.
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ÉTHAM, ou Hétham.
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1. Troisième station des Israélites après leur sortie d'Égypte, maintenant Etti, Exode 13:20; Nombres
33:6.
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