Page 39 - La Postérité du Serpent
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Genèse 5:2 est particulièrement intéressant car il indique clairement
que le mâle et la femelle de notre espèce porte un nom unique, celui
d'Homme, ou Adam en Hébreu, terme singulier qui indique un pluriel
et qui signifie «l'humanité» c'est à dire «la race humaine» composée
d'une multitude de mâles et femelles. Nous avons ainsi l'indice qu'il ne
s'agissait pas de la création d'un seul mâle et d'une seule femelle
desquels nous descendons tous, mais d'une race entière innombrable.
Puisque Adam est le nom d'une race mâle et femelle, qu'en est-il du
fait qu'il est mentionné que la femme est créée d'une côte d'Adam si la
femelle existe déjà dans une multitude d'êtres vivants: «Et l'Éternel
Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s'endormit; et il
prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l'Éternel Dieu
forma une femme de la côte qu'il avait prise d'Adam, et la fit venir vers
Adam.» (Gen. 2:21,22). Ici nous allons utiliser une traduction
étymologique pour nous aider à comprendre exactement ce qui se
produisit dans ces passages mystérieux: «Et YEHOVAH Dieu produisit
une torpeur profonde qui languissait sur les êtres humains; et il prit
cette inclination pour l'assister dans sa nature de chair. Et YEHOVAH
Dieu forma une existence de l'inclination qu'il avait prise de l'être
humain, et exposa sa conscience charnelle et la fit subsister dans
l'être humain.» Ce qui ressort de tout cela est que l'inclination de l'être
humain aspirait naturellement à son existence de créature, il ne
pouvait faire autrement que de désirer les dispositions de ses
faiblesses et de ses limitations car telle fut l'essence de son existence.
Toute la race humaine fut alors plongée dans un profond sommeil,
une «tardemah» en Hébreu, c'est à dire dans «une transe, une
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