Page 43 - La Postérité du Serpent
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rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres. Ô homme

               misérable que je suis! qui me délivrera du corps de cette mort?» (Rom.

               7:15-24) C'est à ce point que nous rentrons ce qui est dit sur Ève dans

               Genèse 3:20: «Or, Adam appela sa femme, Ève (vie), parce qu'elle fut la

               mère de tous les vivants.» Or le mot «Ève» signifie littéralement «Vie»

               comme nous voyons  aussi  dans une  traduction étymologique  du

               même passage: «Or, l'être humain appela son existence, Vie, parce que

               la vie fut la mère  de tous  les vivants.»  L'existence de l'homme ou

               «ISHA»  en  Hébreu,  terme  qui  fut  traduit  à  tort  par  «femme»  dans  le

               contexte  de  la  tentation,  démontre  que  l'existence  ou  esprit  de  la

               nature humaine déchue dans son état d'indépendance, est devenue la

               vie normale de tous les hommes depuis la chute. C'est à dire que la
               nature du péché  et la séparation  d'avec Dieu  est devenu la  norme


               pour tous sans exception.


               La question de deux postérités souligne aussi une notion essentielle

               concernant le salut d'une des postérité et la perdition de l'autre, car il

               est  évident que tous ne seront pas sauvés  et que  la postérité du

               serpent  est destinée à l'enfer  éternel. Seulement les  enfants de  la

               promesse connaîtrons la joie du salut, qu'ils soient situés avant le

               sacrifice de la croix ou après ne change rien à son efficacité, la grâce

               de Dieu  ne  connaît  aucune borne ni  aucun temps, elle  est donnée

               gratuitement  et  sans condition à  ceux  qui sont désignés pour la

               recevoir. Les deux postérités, la postérité du serpent ou postérité du

               raisonnement charnel de l'esprit de la nature humaine déchue, et la

               postérité spirituelle de la promesse du salut en le Messie ou Christ,

               désignent clairement et  sans l'ombre  d'aucun doute  «la  double
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