Page 48 - La Postérité du Serpent
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non de l'homme.  Puisque  Dieu  est  le Maître  absolu de  la

               prédestination, il est évident que l'homme n'y a aucun rôle à jouer et

               qu'il ne peut rien y contribuer, que ce soit un choix ou une décision

               personnelle, sa foi, son obéissance, ou sa persévérance. Tout est de

               Dieu dans la prédestination au salut, rien n'est de l'homme. Il est clair

               aussi que dire autrement serait un viol sérieux de la Parole de Dieu et

               une fausse doctrine qui détiendrait des conséquences désastreuses.



               Qu'en est-il donc de ceux qui disent que la prédestination est basée

               sur la préconnaissance de Dieu, dans le sens que Dieu savait d'avance

               que certains étaient pour croire en Christ et les choisi ou élu sur la

               base de  leur foi, comme  l'affirme les  réprouvés du christianisme
               contrefait moderne. Selon eux: «La prédestination n'est nullement un


               choix arbitraire,  car  elle  est basée sur la préconnaissance de Dieu.
               Dès avant que nous ayons existé, Dieu nous connaissait. Il savait que


               Paul se convertirait sur le chemin de Damas; il l'a donc appelé, et il l'a
               justifié à  cause  de sa  foi. Il en  va de  même  pour  chaque enfant de

               Dieu: connu  -  prédestiné  -  appelé  -  justifié  -  glorifié». En d'autres

               mots, selon ces faux chrétiens ou «postérité du serpent» qui déforment

               le  sens clair des  Écritures, la prédestination n'est pas  «selon  le  bon

               plaisir de Dieu», elle n'est pas «un décret», elle se base sur le choix de

               l'homme,  sur  sa  faculté  de  croire.  En  plus,  cette  définition  remet  le

               salut  entre  les  mains  de  l'homme  qui  décide  de  croire,  et  non  plus

               entre les mains de Dieu qui l'a décrété en Christ avant la fondation du

               monde (1 Pierre 1:18-20). Selon cette notion subversive, Christ n'a pas

               été prédestiné pour notre salut avant la fondation du monde, comme



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