Page 25 - LES DEUX BABYLONES
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                              Col. KENNEDY, La Mythologie Hindoue, p. 211. Le Colonel Kennedy s'oppose à ce qu'on applique le
                              nom de Eko Deva à la triple statue qui a été découverte dans le temple souterrain d'Elephanta, parce que,
                              dit-il, ce nom n'appartient qu'au suprême Brahma. Mais il faut avouer qu'on peut remarquer là une
                              inconséquence: si Kennedy admet que Brahma, la première personne de cette statue à la forme triple, est
                              identifiée au Brahma suprême; plus loin, il indique cependant qu'une malédiction est prononcée contre
                              tous ceux qui font la distinction entre Brahma, Vichnou et Siva, les trois divinités qui sont toutes
                              représentées par cette même statue.
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                              GILLESPIE, Pays de Sinim, p. 60.
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                              La triple invocation du nom sacré alors que Jacob bénit les enfants de Joseph est à remarquer car elle est
                              extrêmement frappante: Et il bénit Joseph, et dit: "Dieu devant qui ont marché mes pères Abraham et
                              Isaac, le Dieu qui m'a nourri toute ma vie jusqu'à ce jour, l'ange qui m'a délivré de tout mal, bénisse ces
                              enfants!" (Genèse XLVIII, 15-16). Si l'ange mentionné ici n'eût pas été Dieu, Jacob ne l'aurait pas
                              invoqué comme l'égal de Dieu. Dans Osée XII, 3-5, l'ange qui a racheté Jacob est expressément nommé
                              Dieu: "Dans sa vigueur il lutta avec Dieu, il lutta avec l'ange, et fut vainqueur; il pleura et lui adressa des
                              supplications; Jacob l'avait trouvé à Béthel, et c'est là que Dieu nous a parlé. L'Éternel est le Dieu des
                              armées; l'Éternel est son nom."
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                              Notre propre langue nous fournit la preuve que zéro était un cercle chez les Chaldéens. Qu'est-ce en effet
                              que zéro, le nom d'un chiffre, sinon un cercle? Et d'où avons-nous cette expression sinon des Arabes,
                              comme eux-mêmes l'avaient prise aux Chaldéens, le premier peuple au sein duquel aient fleuri
                              l'arithmétique, la géométrie et aussi l'idolâtrie? Zéro, dans ce sens vient évidemment du Chaldéen zer,
                              "entourer", qui, à son tour, a donné naissance au nom Babylonien appliqué à une grande période de
                              temps, "saros", (BUNSEN, tome I, p. 711-712). Celui que les Chaldéens regardaient comme le Grand
                              Germe étant tenu pour le soleil incarné (voir ch. 3, art. 1) et l'emblème du soleil étant une circonférence
                              (BUNSEN, tome I, p. 335, n
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