JÉSUS
LE MESSIE PROMIS
Par Jean leDuc
Octobre 2023
Texte d'Ariel à propos du Messie véritable venu pour racheter ses élus.
LA SIGNIFICATION DU MOT MESSIE
L'IDENTITÉ RÉELLE DE JÉSUS LE CHRIST
LA NATURE DE LA PROPHETIE BIBLIQUE
Le développement des prophéties messianiques:
LES VERITES CONCERNANT LE MESSIE
Il était le Sacrifice et le Sauveur:
Il était Prophète, Sacrificateur et Roi:
Dieu une personne ou un Esprit?
Le Fils Dieu même ou Dieu le Fils?
Quelles sont les deux natures en Christ?
LE SENS RÉEL DE L'EXPRESSION «FILS DE DIEU»
L'ILLUSION GRAMMATICALE DE «FILS DE DIEU»
TRADUCTION ET RECTIFICATION SUR L'ORIGINALE
UN RÉVEIL BRUSQUE ET INATTENDU
LA RELATION ENTRE LE FILS ET SON PERE
LES TÉMOINS DE JÉSUS LE CHRIST
Témoins de la concurrence charnelle:
Le christianisme satanique des évangéliques:
Les témoins de la Sainte Présence de Christ:
Le témoignage de la vérité révélée:
L'IDENTIFICATION DES ÉLUS AU SACRIFICE DE LA CROIX
L'ennemi est crucifié sur la croix:
Baptisés en la mort de Christ:
L'engagement dans le Saint-Esprit:
L'attribution des mérites du sacrifice de la croix:
LA RÉFLEXION DANS L'EXPRESSION DE L'INCARNATION
La fausse impression de distinction:
Une vibration divine perpétuelle:
Un éclairage nouveau sur des versets bien connu:
LA SIGNIFICATION DU MOT MESSIE
Le mot Messie vient de l'hébreu: מָשִׁיחַ - mashia'h, araméen meshi'ha משיחא, arabe masih, et devient Christos en Grec, et désignait initialement, dans le judaïsme, l'Oint, c'est-à-dire la personne consacrée par le rite de l'onction avec de l'huile d'olives, réalisée par un sacrificateur qui en a la charge ou un prophète de Dieu. La raison pour cela était que l'huile d'olives était produite dans un pressoir, dans lequel les olives subissaient une pression extrême, indiquant ainsi prophétiquement la charge énorme et douloureuse du Messie promis dans la désignation de son ministère accompagné de souffrances atroces. L'eau, symbole de la vie, fut aussi souvent utilisé de la même façon, particulièrement pour consacrer ceux qui entraient au service dans le tabernacle (Nombres 4:3; 8:5-7; Luc 3:23).
Cet aspect du mot Messie indique donc Celui qui est Élu ou Choisi pour une mission spécique de Libérateur, et dont le but est la délivrance de son peuple. Christ étant l'Élu, les christiens véritables ou plus précisément les christosiens sont les élus désignés au salut. On pourrait les nommer aussi les messiniens, ceux qui sont les objets uniques de cette grâce merveilleuse.
En grec, le mot «Christ», dont la racine Χριστός signifie «oint», celui qui est frictionné, consacré ou baptisé, traduit le terme hébraïque de Mashiyach. La Bible authentique nous indique que Jésus a été consacré selon la loi par l'eau du baptême de Jean, au moment qu'il fut Oint de l'Esprit de Dieu pour entrer au service de son ministère de Souverain Sacrificateur. Cette consécration de Jean se faisait en versant de l'eau sur la tete, représentant symboliquement l'Esprit de Dieu qui descendait en toute humilité sur son Élu qui lui était complètement soumis. L'Agneau de Dieu a été ainsi désigné pour être le sacrifice expiatoire pour les péchés de ses élus. La rançon exigée par la loi pour ses transgression, devait être payée à plein par le sacrifice d'un agneau pur et sans tache.
L'IDENTITÉ RÉELLE DE JÉSUS LE CHRIST
Jésus-Christ est né miraculeusement il y a près de 2000 ans de cela, et sa Sainte Présence se fait encore ressentir de nos jours. Est-il vraiment important pour vous de savoir qui est réellement Jésus? Pourquoi entreprendre une étude portant sur sa Personne unique? Cette question est d’une importance vitale. Vous en découvrirez les raisons dans les explications contenues dans ce document. Aujourd’hui, plus que jamais, les gens dit christiens parlent de Jésus, mais du faux Jésus d'une trinité chimérique hautement spéculative. Des millions de personnes se déclarent «disciples de ce faux Jésus». Pourquoi? C'est qu'ils ont reçu une puissance d'égarement de la part de Dieu, pour croire au mensonge, afin d'être condamné (2 Thessaloniciens 2:12,13). Il importe donc de savoir qui est réellement Jésus, quels furent sa vie, son caractère, sa motivation, son enseignement et ses agissements.
La vie en ce monde dépravé et plein de duplicités est faite de promesses mensongères. Les parents irréfléchis font des promesses à leurs enfants. Les politiciens rapaces et hypocrites, les pasteurs imposteurs et manipulateurs, les hommes d�affaires extorqueurs, et les commerçants exploiteurs, font des promesses. Nous avons tous, à un moment ou à un autre, attendu que quelqu'un tienne la promesse qu'il ou elle nous avait faite. Plus que souvent, nous avons attendu bien longtemps! Il est même arrivé que nous ayons nous-mêmes déçus les autres sans en être conscient, car le cœur de l'homme est tortueux par dessus toutes choses et désespérément malin (voir: Corruption de la nature humaine).
Mais Dieu, c'est à dire notre Esprit des vivants et Souverain Suprême, nous a également fait des promesses dans des contextes historiques particuliers, et celles-ci sont véritables et ne manquent jamais de se réaliser. Plusieurs siècles avant la naissance de Jésus, même depuis le début des temps, Dieu avait promis d'envoyer un Messie (Genèse 3:15). Il parla au travers de ses prophètes (1 Pierre 1:11-13), donnant une description de ce Messie et de ce qu'Il accomplirait.
Lorsque Jésus vint sur terre et s'incarna miraculeusement dans le sein d'une vierge, un grand nombre de personnes, qui connaissaient ces prophéties, notèrent quelque chose de très important. Ces gens virent que les actes et les paroles prononcées par Jésus concordaient en tout point avec les prophéties. Ils réalisèrent alors que Jésus était le Messie promis, le Souverain Supreme et Père Éternel manifesté dans la chair comme Fils unique. Dieu avait tenu sa promesse! En fait la Bible authentique nous dit que l'Esprit de Dieu est l'Esprit de Vérité, et que Dieu n'est pas menteur comme les hommes, car il ne peut mentir.
LA NATURE DE LA PROPHETIE BIBLIQUE
Les prophèties bibliques sont des messages que Dieu a donnés à son peuple par le moyen de ses messagers, les prophètes. Au travers d'elles, Dieu laisse savoir à son peuple ce qu'il désirait qu'il fasse, et leur montra ce qui devait arriver dans le futur.
L'Esprit des vivants attira irrésistiblement les prophètes à rédiger les révélations qu'Il leur donnait. Nous les trouvons dans la Bible authentique. La Bible, par ses prédictions des événements futurs, est différente des écrits sacrés des autres religions. Un certain nombre de ces prédictions se sont déjà accomplies dans les moindres détails, surtout celles qui se rapportent au sacrifice de la croix. La Bible contient l'accomplissement historique d'un grand nombre d'entre elles. D'autres prophéties sont, à l'heure actuelle, en train de s'accomplir. D'autres s'accompliront dans l'avenir entre la première venue de Christ et son apparition finale lors de l'Émergence, nommé aussi le temps de la grâce ou millénium spirituel du règne actuel de Christ en ses élus véritables.
L'accomplissement des prophéties bibliques prouve que la Bible authentique est vraiment ce qu'elle proclame être, la Parole de Dieu, perpétuellement inspirée et providentiellement préservée (voir: La Doctrine des Saintes-Écritures). Qui d'autre pourrait connaître tous les détails des temps à venir, et être capable de décrire ce qui va arriver à certaines personnes, à un certain moment, à un certain endroit, des centaines d'années plus tard? Notre Esprit des vivants qui a prédestiné toutes depuis avant la fondation du monde, a prouvé que la Bible avait puisé son inspiration en Lui, en annonçant à l'avance ses desseins et en les accomplissant de la manière dont il les avait prédits au moyen de ses prophètes.
Les prophéties de l'Ancien Testament, concernant la venue d'un Messie Sauveur comme notre Substitut, sont pour nous extrêmement importantes, pour trois raisons:
1. Nous pouvons comparer la vie de Jésus aux prédictions, et vérifier qu'Il est vraiment le Sauveur promis.
2. Au travers des prophéties et sous la direction de sa Sainte Présence qui nous habite, nous pouvons mieux comprendre qui est Jésus et pourquoi il est venu. Nous y découvrons son oeuvre majestueuse dans le passé, le présent et l'avenir.
3. Nous pouvons savoir que notre Esprit des vivants et Souverain Suprême accomplit toujours ce qu'il a promis. De même que la première phase des prophéties relatives à Jésus s'est révélée exacte et conforme à ce qui était annoncé, les prophéties se rapportant à l'avenir s'accompliront également.
Le développement des prophéties messianiques:
Nous appelons «prophéties messianiques» celles qui se rapportent à notre Souverain Prince et Sauveur, Jésus le Christ. Ce terme trouve son origine dans le mot hébreu Messie qui signifie «Celui qui est oint». Les sacrificateurs, les prophètes et les rois étaient oints d'huile, ce qui prouvait que Dieu les avait choisis et mis à part pour son oeuvre.
De même, le Messie promis devait être oint par le Saint-Esprit de Dieu, c'est à dire par la Sainte Présence de l'Esprit des vivants, dans le but d'accomplir son oeuvre de rédemption envers ses élus seuls. Il serait Prophète, Roi, et Souverain Sacrificateur, s'offrant Lui-même comme sacrifice expiatoire pour nos péchés. Il paya à plein, comme notre Substitut, la rançon exigée par la loi pour nos transgressions de ses principes, nous délivrant de son fardeau qui nous retenait dans la mort. Le terme Grec pour Messie est Christ et ses disciples sont des christiens et non des chrétiens ou crétins. Lorsque nous utilisons le terme «Jésus-Christ», nous appelons en réalité Jésus le Messie, Celui qui est Oint selon l'accomplissement des prophéties messianiques déterminées d'avance depuis avant la fondation du monde.
Les promesses divines concernant la venue du Messie, furent graduellement données par l'Esprit des vivants à son peuple d'élus d'entre les hommes, sur une période d'environ 4000 ans ou plus. Certaines d'entre elles se rapportaient à l'oeuvre que devrait accomplir Christ sur la terre en tant que Sauveur. D'autres se référaient à son futur royaume éternel qui se manifesta lors de son retour officiel comme Sainte Présence le jour de la Pentecôte. Comprenons que le royaume c'est la Sainte Présence du Roi de gloire Lui-même, car il n'y a pas de royaume sans roi ni de roi sans royaume; et Christ notre Roi habite en nous. Certaines de ces prophéties furent données sous forme de messages concernant une situation précise, mais allaient au-delà du problème immédiat en se rapportant à son apparition finale lors de l'Émergence.
Au fur et à mesure, l'Esprit des vivants révéla de plus en plus de détails concernant le Messie, l'endroit où il naîtrait, ses souffrances et la manière dont il mourrait, et les différentes oeuvres qu'il accomplirait. L'Esprit des vivants voulait que chacun soit capable de le reconnaître lors de sa venue. Mais une traduction précise du Grec nous dit: «Il était dans cette disposition de la loi, et cet agencement des ordonnances a été créé par Lui; mais Lui ne fut pas connu de cette façon dans cette disposition charnelle» (Jean 1:10; Bible Machaira 2023).
Les rites d'adoration pratiquées par le peuple du Souverain Suprême décrits dans l'Ancien Testament, étaient prophétiques, c'est à dire anticipatoires. L'Esprit des vivants avait établi tout un système de sacrifices, annonçant ainsi la venue du Messie qui donnerait sa vie afin de sauver ses élus seuls de leurs péchés. Chaque aspect du tabernacle était une figure du Messie à venir (voir: Symbolisme du Tabernacle). La fonction des sacrificateurs inaugurait ce que Jésus ferait en tant que notre Souverain Sacrificateur et Substitut.
L'épître de Paul aux Hébreux nous explique comment Jésus s'accorde parfaitement à l'image prophétique, donnée par le rite symbolique énoncé dans l'Ancien Testament.
Dans le monde entier, aujourd'hui, nous retrouvons les traces des rites et des sacrifices prophétiques que l'Esprit des vivants établit lorsque l'homme tomba dans le péché de rébellion contre la loi divine (voir: Anthologie sur la race adamique initiale). Beaucoup de religions dites chrétiennes utilisent, dans l'institution infernale de leur culte idolâtre, quelques-uns de ces signes qui, à l'origine, avaient pour but de conduire au Seigneur Jésus. Les membres ou pantins de ces religions faussement chrétienne devraient étudier la Bible authentique afin de découvrir la vraie signification de leur rituel subversifs. Le christianisme réel n'est pas une religion ecclésiastique, mais un appel à renaître à une nouvelle vie en Christ, qui s'adresse aux élus seuls (voir: Doctrine et histoire de l'Église).
LES VERITES CONCERNANT LE MESSIE
Les prophètes de l'Ancien Testament avaient prédit de nombreuses choses importantes concernant le Messie qui était de la postérité du roi David, mais dont l'origine remonte aux temps éternels comme Source de l'existence de toutes choses. En d'autres mots, JÉSUS est lui-même notre Créateur et Père Éternel, la seule et unique Personne en Dieu en qui sont tous les élus d'éternité en éternité. Cinq d'entre elles sont décrites ici:
Nous trouvons la première promesse du Messie dans le premier livre de la Bible, la Genèse. L'Esprit des vivants se réfère à Lui en tant que «postérité de la femme», c'est à dire en tant qu'existence charnelle de la race adamique initiale: Il devait naître dans le sang et par le sang pollué de la femme, tout en demeurant libre du péché qui avait altéré le code génétique des premiers êtres humains qui avaient sombrés dans la rébellion d'un raisonnement sinueux, et qui se revendiquait la divinité par son choix d'une fierté impertinente égocentrique d'indépendance. L'esprit serpentin de la nature humaine nommé Satan, l'ennemi de Dieu, son rival et concurrent, les avait persuadés de désobéir à Dieu, en se réclamant la grâce du salut par des moyens charnels subversifs d'une approximation subtile (voir: L'arbre de la connaissance du bien et du mal). Ceci les sépara de Dieu et donna à Satan ou esprit de la chair le pouvoir de les dominer par la loi d'interdiction implantée dans la conscience de tous les hommes (Romains 2:14,15). Mais, en même temps, l'Esprit des vivants fit la promesse qu'un Sauveur naîtrait, qu'Il combattrait contre l'esprit tortueux satanique et détruirait sa puissance:
14 Le SOUVERAIN SUPRÊME, L’ESPRIT DES VIVANTS dit au raisonnement serpentin: Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tous les sages et entre tous les êtres vivants en croissance d'existence, ta progression paraîtra ainsi, tu te nourriras de tes imperfections tous les jours de ta vie.
15 Je mettrai inimitié entre toi et l'existence charnelle, entre ta postérité et sa POSTÉRITÉ: celle-ci écrasera tes agitations, et tu contrarieras ses pas. (Genèse 3:14,15; Bible Machaira 2023).
Au cour des siècles, l'Esprit des vivants fit connaître à son peuple d'élus beaucoup d'autres détails concernant le Messie Sauveur. Il devait naître à Bethléhem, dans le pays de la Palestine. Il ne serait cependant pas un homme ordinaire. Il était éternel, Il existait déjà et depuis toujours, mais viendrait sur la terre, sous la forme d'un nourisson, et grandirait pour régner sur l'Israël spirituel du Dieu Vivant. Michée prophétisa: «Maintenant assemble-toi par troupes, fille des troupes! On a mis le siège contre nous. De la verge on frappera sur la joue le juge d'Israël. Mais toi, Bethléhem Éphrata, qui es petite entre les milliers de Juda, de toi sortira celui qui doit être LE SOUVERAIN en Israël. Ses issues sont d'ancienneté, dès l'éternité.» (Michée 5:1,2).
Près de 700 ans avant que Jésus ne naisse, l'Esprit des vivants montra au prophète Ésaïe que le Messie et Sauveur promis serait à la fois humain et divin, deux natures en une seule Personne. Il naîtrait d'une femme vierge, sans père humain. Le Souverain Suprême (YHWH), celui dont le nom est JE SUIS, serait le Père Lui-même manifesté dans la chair comme Fils unique. L'un de ses noms serait Emmanuel, ce qui signifie «Dieu avec nous et Dieu en nous», ce qui correspond aux paroles de l'apôtre Paul: «Christ en nous, l'anticipation de la gloire.» (Colossiens 1:27).
«C'est pourquoi le Souverain lui-même vous donnera un signe: Voici, une vierge sera enceinte; elle enfantera un Fils, et lui donnera le nom d'EMMANUEL» (Ésaïe 7.14).
«Car un enfant nous est né, un Fils nous est donné, et l'autorité est mise sur son épaule: on l'appellera l'ADMIRABLE, le CONSEILLER, L’ESPRIT DES VIVANTS fort, le PÈRE ÉTERNEL, le PRINCE de la paix» (Ésaïe 9:6).
Dans les évangiles de Matthieu et de Luc, vous pouvez lire de quelle manière Jésus naquit à Bethléhem, sans avoir de père humain, né de la vierge Marie et Fils, l,Esprit des vivants Lui-meme:
«
26 Or, pendant le sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par L’ESPRIT DES VIVANTS dans une ville de Galilée, qui est appelée Nazareth.
27 Et à une vierge fiancée à un homme qui s'appellait Joseph, de la maison de David; et cette vierge s'appelait Marie. Mt. 1. 18;
28 Et l'ange étant entré auprès d'elle, lui dit: Je te salue, toi qui as été grandement favorisée; le SOUVERAIN PRINCE est avec toi; tu es bénie entre les femmes.
29 Et ayant vu l'ange, elle fut troublée de son discours, et elle pensait en elle-même ce que pouvait être cette salutation.
30 Alors l'ange lui dit: Marie, ne crains point, car tu as été favorisée devant L’ESPRIT DES VIVANTS.
31 Et voici tu concevras en ton sein et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom JÉSUS. És. 7. 14; Mt. 1. 21;
32 Il sera grand, et sera appelé le Fils, le Très-Haut Lui-même, et SOUVERAIN PRINCE, et L’ESPRIT DES VIVANTS lui donnera le trône de David son père*. 2 S. 7. 12; Ps. 132. 11; És. 9. 7; És. 54. 5; *Sa source ou nature charnelle;
33 Et il régnera pour l'éternité sur la maison de Jacob, et il n'y aura point de fin à son règne. 1 Ch. 22. 10; Ps. 45. 6; Ps. 89. 36; Jé. 23. 5; Da. 7. 14; Da. 7. 27; Mi. 4. 7; Hé. 1. 8;
34 Alors Marie dit à l'ange: Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d'homme?
35 Et l'ange lui répondit et dit: La Sainte Présence viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre; c'est pourquoi aussi LE PRODIGIEUX qui naîtra de toi sera appelé le Fils, L’ESPRIT DES VIVANTS Lui-même.» (Luc 1:26-35; Bible de Machaira 2023).
Humain et Divin, il était Emmanuel, le Père Éternel avec nous sous la forme corporelle d'un être humain. En d'autres mots, Jésus était l'enveloppe visible du Père invisible qui demeurait en lui comme nature divine enrobée d'une nature humaine parfaite et immortelle sans la tache du péché.
Il était le Sacrifice et le Sauveur:
L'Esprit des vivants révéla à bon nombre de prophètes que le Souverain Prince et Sauveur donnerait sa vie en sacrifice pour nos péchés, afin de nous racheter de la malédiction de la loi qui exigeait la mort du pécheur (voir: La loi abrogée par le sacrifice de Christ). Or Christ étant sans péché est mort comme notre Substitut, et reprit la vie pour notre justification, puis fut exalté pour notre glorification.
Tous les animaux sacrifiés avant la venue de Jésus étaient une image ou représentation de l'Agneau de Dieu, le Seigneur Jésus. L'homme qui avait péché, apportait un agneau ou un bouc au sacrificateur, après que celui-ci l'offrit et le brûlât sur l'autel pour obtenir le pardon de ses péchés.
Le cinquante-troisième chapitre d'Ésaïe nous démontre parfaitement comment l'Esprit des vivants se ferait Lui-même le Messie Sauveur pour s'offrir en sacrifice pour les péchés de ses élus seuls et non de tous les hommes, et comment celui-ci revivrait plus tard et serait heureux de voir que, grâce à son sacrifice, beaucoup seraient sauvés. Mais ceux qui sont exclus de cette grâce, sont réservés pour la perdition éternelle. Jésus, notre Souverain Sacrificateur est devenu Lui-même le sacrifice pour nos péchés et notre Sauveur. Les prophètes avaient expliqué comment, où et à quel moment il serait trahi par un de ses amis, faussement accusé, mis en prison, jugé, battu de verges et crucifié. Mais Il ressusciterait après trois jours, et serait élevé dans la suprématie exaltée pour revenir comme Sainte Présence. Par la suite, tout cela s'accomplit dans les moindres détails, tout comme l'avaient annoncé les prophètes de l'Ancien Testament.
Il est Prophète, Sacrificateur et Roi:
Les prophéties de l'Ancien Testament nous montrent que le Messie devait être Oint par l'Esprit de Dieu afin d'être notre Prophète, notre Sacrificateur et notre Roi. En tant que Prophète, il serait la voix de Dieu pour nous. En tant que Sacrificateur, il serait notre voix vers Dieu. En tant que Roi, il serait la main de Dieu qui nous aide et nous guide. Il nous montrerait de quelle manière vivre, et établirait la grâce de Dieu dans nos vies.
Lorsque Jésus commença son ministère public, il lut au peuple la prophétie se rapportant au Messie, et lui annonça qu'il allait la voir s'accomplir au travers de Lui:
«1 L'ESPRIT du Seigneur, de l'Éternel, est sur moi ; car l'Éternel m'a oint, pour annoncer la bonne nouvelle aux affligés. Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers l'ouverture de la prison;
2 Pour proclamer l'année de la bienveillance de l'Éternel et le jour de la vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous ceux qui sont dans le deuil;
3 Pour présenter à ceux de Sion qui sont dans le deuil et pour leur donner le diadème au lieu de la cendre, l'huile de joie au lieu du deuil, le manteau de louange au lieu d'un esprit abattu ; tellement qu'on les appellera les chênes de la justice, les arbres plantés par l'Éternel pour le glorifier. (Ésaïe 61.1-3).
On pourrait s'imaginer que le peuple dansait de joie à une telle nouvelle merveilleuse, mais au contraire il chercha à le tuer. De nos jours, le christianisme contrefait moderne détourne simplement le sens de ses paroles, pour tuer l'espérance dans le cœur de ceux qui les entendent et en faire des pantins.
Moïse était un grand prophète, chef religieux et dirigeant du peuple d'Israël qui vécut près de 1400 ans avant la naissance de Jésus. L'Esprit des vivants parla à son peuple au travers de lui. Il reçut la Loi du Souverain Suprême et la transmit au peuple. Il les délivra de l'esclavage. De grands miracles accompagnèrent son ministère et prouvèrent que l'Esprit des vivants l'avait envoyé pour être le chef de son peuple. Moïse dit:
«Le SOUVERAIN SUPRÊME ton ESPRIT DES VIVANTS te suscitera un PROPHÈTE comme moi, du milieu de toi, d'entre tes frères; vous l'écouterez. » (Deutéronome 18:15).
Ces paroles de Moïse sont celles qui tourmentaient l'esprit de l'apôtre Paul sur le chemin de Damas, lorsqu'il reçu la révélation sur l'identité réelle du Seigneur Jésus (voir: La révélation de l'apotre Paul).
Jésus ressemblait à Moïse de plusieurs manières. Le Souverain Suprême qui demeura en Lui comme nature divine, parla au travers de Lui. Il accomplit de grands miracles. Il libéra son peuple d'élus de l'esclavage du péché, et le dirigea dans le domaine de la grâce. En tant que prophète, Jésus prédit de nombreux événements tels que: Sa propre mort sur la croix; sa résurrection trois jours plus tard; son retour à sa gloire première comme Père Éternel; ce que feraient ses disciples; sa venue comme Saint-Esprit ou Sainte Présence; l'expansion du message de la grâce; la destruction du temple de Jérusalem, et la fin de l'existence d'Israël comme nation. Toutes ces choses s'accomplirent comme Jésus les avaient prédites. Certaines de ses prophéties sont maintenant en train de s'accomplir.
Le Psalmiste a écrit sur le Messie:
«L’ADMIRABLE l'a juré, et il ne s'en repentira point: Tu es sacrificateur à toujours, selon l'ordre de Melchisédec.» (Psaume 110:4).
Selon les grands exégètes Melchisédec, qui vivait au temps de la Tour de Babel et d'Abraham, étaient une théophanie du Seigneur Jésus. C'est à dire que l'Esprit des vivants vint sur la terre pour reprocher aux hommes la construction de la Tour de Babel (Genèse 11:1-9), en prenant la forme d'un homme mature, sans passer par la naissance biologique commune à tous les hommes. Melchisédec était ainsi sans père et sans mère, comme le mentionne l'apôtre Paul dans Hébreux 7:3: «Il a été sans père, sans mère, sans généalogie, n'ayant ni commencement de jours, ni fin de vie; mais étant identique au Fils, L’ESPRIT DES VIVANTS même, il demeure sacrificateur pour toujours». Il est aussi mentionné dans Genèse 14:18 que Melchisédec était sacrificateur: «Et MELCHISÉDEC, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin. Or, il était sacrificateur de L’ESPRIT DES VIVANTS Très-Haut».
Il n'y a donc aucun doute que Melchisédec était immortel et qu'il était le Seigneur Jésus Lui-même avant son incarnation miraculeuse comme Fils unique.
Mais les sacrificateurs de l'Ancien Testament étaient tous des hommes mortels de la tribu de Lévi. L'efficacité de leurs sacrifices pour le pardon des péchés du peuple n'était que temporaire, et devaient constamment être recommencé. Mais le sacrifice de Christ est d'une valeur éternelle et ne peut etre répété.
Lorsqu'il était sur la terre, Jésus pria beaucoup pour ses disciples et, à l'heure actuelle, il prie encore pour nous par sa Sainte Présence qui nous habitr. Le sacrifice qu'il offrit pour nos péchés était sa propre vie, parfaite et éternelle.
Quel Grand Roi Majestueux enrobé de toute sa gloire, le Messie serait d'après les prophéties de l'Ancien Testament! Il vaincrait la raisonnement serpentin de la nature humaine déchue et corrompue nommé Satan, le contradicteur et l'imposteur nommé aussi le diable, l'ennemi de l'Esprit des vivants. Il vaincrait le péché, la maladie, la tristesse et même la mort. Il vaincrait les forces du mal et établirait un royaume spirituel de justice parfaite et de paix, dans la pleine assurance de sa Sainte Présence en ses élus véritables. Tandis que le christianisme contrefait moderne s'attend à un royaume terrestre imaginaire de 1000 ans. Il serait Lui-meme la solution à leurs problèmes, par la confiance qu'ils ont en Lui. La prophétie d'Ésaïe 9:6,7 concernant le Prince de la paix, enchaîne par ces mots: «Car un enfant nous est né, un Fils nous est donné, et l'autorité est mise sur son épaule: on l'appellera l'ADMIRABLE, le CONSEILLER, L’ESPRIT DES VIVANTS fort, le PÈRE ÉTERNEL, le PRINCE de la paix; Pour accroître l'autorité, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume; pour l'établir et l'affermir dans l'équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de L’ADMIRABLE des armées fera cela». (Ésaïe 9:6,7).
De même Luc 1:31-33 nous dit: «Et voici tu concevras en ton sein et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom JÉSUS.
32 Il sera grand, et sera appelé le Fils, le Très-Haut Lui-même, et SOUVERAIN PRINCE, et L’ESPRIT DES VIVANTS lui donnera le trône de David son père.
33 Et il régnera pour l'éternité sur la maison de Jacob, et il n'y aura point de fin à son règne».
Or l'entretien de Jésus avec Pilate dans Jean 18:36,37 met le sceau à tout cela: «Jésus répondit: Mon royaume n'est pas de cette disposition des choses; si mon royaume était de cette disposition, mes serviteurs alors combattraient, afin que je ne sois pas livré aux Judéens; mais maintenant mon royaume n'est pas d'ici-bas. Alors Pilate lui dit: Tu es donc Roi? Jésus répondit: Tu le dis en effet; JE SUIS Roi, JE SUIS né pour cela, et pour cela JE SUIS venu parmi cette disposition de la loi pour que la vérité soit éprouvée. Celui qui est de la vérité écoute ma voix».
Clairement la vérité est que Christ est le Roi de Gloire, et que son royaume n'est pas de ce monde c'est à dire de cette disposition des choses, mais qu'il est spirituel et éternel. En d'autres mots, Christ règne présentement par sa Sainte Présence qui habite en ses élus. Il en advient que nous sommes les temples de sa Sainte Présence, et les sanctuaires de sa gloire éternelle.
L'expression «Fils de Dieu» est de nos jours appliquée à Jésus pour parler de sa divinité, qu'il s'agisse de la reconnaître ou de la contester. Autrement dit, «Fils de Dieu» s'emploie comme un titre lié à la christologie ecclésiastique dite orthodoxe, pour qui il y aurait trois personnes distinctes en Dieu (voir: Aberrations trinitaires). Néanmoins, comme nous allons voir dans le corps de ce document, cette application ne rend pas justice au sens original de l'expression que nous trouvons dans le Grec, elle en falsifie plutot la vérité scripturaire qui nous y est révélée.
Aussi étrange que cela puisse être, le Christianisme Traditionnel et les sectes dites Évangéliques nous enseignent que le Seigneur Jésus aurait deux pères, et le pire est qu'ils n'en sont même pas conscient. Soulignons ici qu'il ne s'agit pas de deux pères terrestres, mais bel et bien de deux pères célestes. Derrière les apparences bibliques d'un enseignement supposément christien qu'on dit droit et pur, d'où nous avons le terme orthodoxie, se cache une véritable hérésie d'une doctrine obscure et étrange tellement raffinée et subversive qu'elle pourrait séduire les élus, si cela serait possible. Certains la décrivent même comme étant la marque de la bête qui contrôle les agissements et les pensées d'un christianisme dénaturé, et beaucoup semble l'indiquer. Néanmoins, depuis le début du quatrième siècle, une multitude innombrable de christiens nominatifs est tombé dans son piège infernal. Un grand nombre de gens sincères ont payé cette doctrine loufoque au prix de leur sang, croyant défendre la vérité. De quelle doctrine parlons-nous? Ceux qui ont un esprit vif ont sûrement saisis qu'il s'agit ici de la doctrine de la Trinité dont l'affirmation est qu'il y a trois personnes ou subsistances distinctes en Dieu (voir: Le mythe du Dieu envoyé de Dieu). Du fait que le chiffre 3 est le dénominateur commun du nombre 666 qui est la marque de la bête, nous indique qu'il y a possiblement une relation étroite entre les deux. Quoique ce point de vue est assez intéressant et mériterait d'être étudié à fond, il nous faut toucher un autre aspect de cette doctrine néfaste qui a séduit tant de gens à travers l'histoire. Vous direz sûrement que cela n'a aucun sens et que nul part la doctrine de la Trinité enseigne que Jésus a deux pères célestes. Le gros du problème est que les gens ne remarquent pas ce qu'ils lisent, ils ne font pas attention aux mots ni aux concepts dans un enseignement donné. Ils croient simplement ce qu'ils veulent croire sans réellement porter attention à ce qu'on leur dit être la vérité. Mentionnons par exemple le fait que la doctrine de la Trinité enseigne que Jésus est né deux fois: «né du Père avant tous les siècles et né de la vierge Marie». Cela se voit dans le Symbole Nicée et dans le Symbole d'Athanase, les deux Confessions de Foi déclarées être obligatoire pour le salut. Qui de vous a remarqué cela auparavant, et pourtant cette aberration est bien écrite noir sur blanc? Vous diriez, mais cela n'est pas dans la Bible, et vous auriez pleinement raison. Mais pourquoi donc y croyez-vous? Pourquoi donc persistez-vous à croire en une telle Trinité qui enseigne que Jésus est né deux fois, lorsque vous savez que cela est anti-biblique? Sur quoi repose votre foi, sur la Bible authentique ou sur des Confessions de Foi qu'on vous dit représenter fidèlement ce que la Bible dit? Pourquoi ne vous êtes vous jamais informé auparavant sur ce sujet qui supposément est essentiel à votre salut? Est-ce la crainte des hommes, d'être mal regardé aux yeux de ceux qui fréquentent votre prétendue église; de ternir votre réputation; d'être prit pour un radical; d'être condamné comme un hérétique; d'être retranché de ceux que vous pensiez être des frères et des soeurs dans la foi; d'être isolé et de vivre votre foi seul; de perdre vos amis? Si tel est votre cas vous êtes lamentables et vous devez questionner votre foi pour voir si elle est réelle, à moins que vous soyez des réprouvés exclus de la grâce.
Dieu une personne ou un Esprit?
Nous vous ferons remarquer une autre chose de cette doctrine infernale, qui est le pivot même du Christianisme Traditionnel et Évangélique nommé aussi le Jésuitisme cryptique. Elle affirme que Dieu est une personne et en même temps elle dit qu'il y a trois personnes en Dieu. Trois personnes en une personne, c'est toute une gymnastique mathématique de chambre ronde. Sans compter que cela viole toutes les lois de la physique, un tel principe ne se trouve nul part dans la Bible, même que celle-ci ne mentionne aucunement que Dieu est une personne; mais elle affirme clairement que Dieu est un Esprit et il est évident qu'un esprit n'est pas une personne, même que Jésus décrit l'Esprit comme un vent et un vent n'a pas de forme. Puisque Dieu n'est pas une personne mais un Esprit, pourquoi donc croire en une doctrine qui dit le contraire? De même puisque l'Écriture affirme que Dieu n'est pas une personne mais un Esprit, il n'y a donc pas trois personnes en Dieu, ni y a-t-il trois esprits mais un seul. Cela est la simplicité de la foi même. Il n'y a pas de complications ici, il n'y a pas de mystères, il n'y a pas de gymnastique mathématique insensée, il n'y a pas de principes philosophiques, il y a qu'un Esprit Éternel qui s'est manifesté dans la chair et qui s'est révélé à nous sous le nom de Jésus. Simple n'est-ce pas! Pourquoi vous compliquer la vie avec une fausse doctrine qui déclare qu'il y a trois personnes en Dieu lorsque la Bible dit le contraire? «Dieu est Esprit», dit Jésus, cela n'est-il pas suffisant pour vous? Pourquoi vous obstinez à faire dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas? Nul part dans la Bible est-il mentionné spécifiquement qu'il y a trois personnes en Dieu. Qui allez-vous croire, la Bible ou les Confessions de Foi qui ajoutent à la Bible ce qu'elle ne dit pas avec leurs spéculations conjecturales? Pourquoi persister à vous opposer à la simplicité de la foi? Et vous vous dites chrétiens! J'aurai honte à votre place et j'irai me cacher dans le trou noir le plus profond que je puisse trouver. Ne savez-vous pas que vous avez prostitué votre foi avec une doctrine qui est issue de la Grande Prostituée? Combien de temps encore allez-vous marcher dans votre voie tortueuse en vous opposant à la vérité? Allez-vous continuer encore à écouter les subtilités et les chimères de vos églises et de vos pasteurs qui étant eux-mêmes séduit, séduisent à leur tour ceux qui les écoutent? Christ est le seul Pasteur et son Esprit Saint ou plus précisément sa Sainte Présence est le seul qui puisse vous enseigner dans la vérité (1 Jean 2:27). Qui allez-vous suivre? «...celui qui entre par la porte est le Berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle ses propres brebis par leur nom, et il les mène dehors. Et quand il a mené dehors ses propres brebis, il marche devant elles, et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. Mais elles ne suivront point un étranger; au contraire, elles le fuiront, parce qu'elles ne connaissent point la voix des étrangers.» (Jean 10:2-5).
Nous voila arrivé au point crucial de notre texte, à savoir qui sont les deux pères célestes du Seigneur Jésus selon la doctrine de la Trinité insensée. La définition la plus simple du mot père est «celui qui engendre», celui qui est la source de la vie, celui qui donne naissance à un enfant. Cette définition est reconnue mondialement depuis le début des temps. Or dans la doctrine de la Trinité il y a trois personnes distinctes dont une a le nom de Père. La personne du Père, du fait de son titre de Père et du fait de la définition de ce mot, est reconnue dans le christianisme contrefat moderne comme étant le Père officiel de Jésus. Mais comme vous allez voir, selon cette doctrine infernale de trois personnes distinctes en Dieu en laquelle nous trouvons la personne du Père, la personne du Fils, et la personne du Saint-Esprit, nous faisons face à différents problèmes. Le premier et le plus évident est que cette doctrine déclare obstinément que ce n'est pas le Père qui s'est manifesté dans la chair, mais le Fils comme deuxième personne de cette Trinité chimérique. Si tel serait le cas et si nous poursuivons cette logique maladive à son extrême, le Fils serait lui-même son propre Père et évidemment nous aurions deux pères, la personne du Père et la personne du Fils qui aurait usurpé le rôle du Père qui est celui d'engendrer le Fils. Donc la personne du Père ne serait pas celle qui a engendré le Fils dans le sein de la vierge Marie, et ne serait donc pas le Père de Jésus mais uniquement le Père du Fils dans l'éternité nébuleuse de leur aberration. Et si le Fils a été engendré du Père dans l'éternité, il aurait eu un début et par ce fait même ne serait pas Dieu qui est sans commencement et sans fin. De même s'il y aurait eu un début dans l'éternité, l'éternité n'existerait plus car le terme éternité implique lui aussi aucun commencement ni aucune fin. Une telle position est de la pure folie, mais c'est bien cela que la doctrine de la Trinité enseigne sans réaliser l'absurdité de sa position, et les christiens ou plutôt crétins du monde entier ont avalé le chameau. Il faut être complètement insensé pour se donner à une telle insanité monstrueuse, il faut vraiment être aveugle pour ne pas voir qu'une telle doctrine est une perversion totale de la vérité. Mais cela n'est pas le comble de cette idiotie, il y a plus aux conneries extravagantes de cette doctrine aberrante. Selon la Bible et pour qui a des yeux pour voir, Jésus n'est pas engendré du Père mais du Saint-Esprit, et cela est clairement spécifié: «Or, la naissance de Jésus-Christ arriva ainsi: Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte par la vertu du Saint-Esprit, avant qu'ils eussent été ensemble.» (Mat. 1:18; Bible Ostervald) De crainte que quelque imbécile ne dise que le passage ne mentionne pas spécifiquement que Marie se trouva enceinte du Saint-Esprit mais seulement par la vertu du Saint-Esprit, mentionnons que les paroles «par la vertu» ne se trouvent pas dans le Grec original mais ont été ajouté par des traducteurs de certaines versions, surtout au niveau de la langue française. Il semblerait que les traducteurs anglais sont plus honnêtes que les français, car nous voyons le même passage de Mat. 1:18 dans la célèbre King James qui nous dit: «Now the birth of Jesus Christ was on this wise: When as his mother Mary was espoused to Joseph, before they came together, she was found with child of the Holy Ghost.» Remarquez bien qu'il n'est pas écrit «with child by the vertu of the Holy Ghost». Heureusement que nous avons une version française qui suit exactement le Grec original comme la King James et qui dit: «Or, la naissance de Jésus-Christ arriva ainsi: Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte de la Sainte Présence divine, avant qu'ils aient une relation ensemble.» (Bible Machaira 2023). Soulignons aussi que le mot «divine» est en italique pour indiquer qu'il ne fait pas parti de l'original, et cela pour but de transparence. Aucune complexité ici, il est clair comme de l'eau de source qu'il est écrit que Marie était enceinte du Saint-Esprit ou Sainte Présence, et non «enceinte du Père». En poursuivant la logique infernale de la Trinité, Jésus aurait ainsi deux pères célestes, la personne du Père et la personne du Saint-Esprit. La personne du Père serait donc cocu, car Marie serait une courtisane qui aurait trompé la personne du Père avec la personne du Saint-Esprit puisqu'elle est tombé enceinte de ce dernier. Toute une belle famille divine dysfonctionnelle que nous présente la doctrine de la Trinité. Cette doctrine est nulle autre qu'un blasphème hautain contre le Saint-Esprit, le péché impardonnable, et c'est avec raison que certain la qualifie comme étant la marque de la bête. Or si la Bible mentionne que Marie était enceinte du Saint-Esprit, c'est que le Père et le Saint-Esprit sont le même, il n'y a pas de distinction de personne car il n'y a simplement aucune personne en Dieu, Dieu est Esprit et non une personne, et Dieu est Saint et non un pervers comme en font les trinitarés. Répétons encore une autre fois afin que tous comprennent: Dieu est un Esprit et Dieu est Saint, Dieu est l'Esprit Saint, il est le Père ou Esprit Éternel qui se manifesta dans la chair comme Fils. Il n'y a aucun doute que le terme Fils désigne un engendrement, et c'est ainsi que les Juifs l'ont compris et c'est pourquoi qu'ils voulaient le tuer, car il ne pouvaient pas accepter que le Père ou Souverain Supreme (YHWH) était parmi eux (Emmanuel) sous la forme d'un homme. Oue Dieu est son propre Fils, et tout comme il se révéla à Moïse sous le nom de JE SUIS, celui qui est le Père Éternel, il se révéla à nous sous le nom de Jésus, le nom qui est au-dessus de tous noms. Jésus est le NOM de Dieu, le Dieu unique et Tout-Puissant, Créateur de toutes choses. Jésus est le Père manifesté dans la chair et Jésus est le Saint-Esprit manifesté dans la chair. En d'autres mots, Jésus est le NOM du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, c'est à dire qu'il est la Source, son engendrement, et sa Sainte Présence; et du fait qu'il est Dieu manifesté dans la chair, Dieu est devenu une Personne Unique. Il n'y a donc pas trois personnes en Dieu, mais une seule et unique Personne du fait de son incarnation à savoir le Seigneur Jésus-Christ, notre Dieu, notre Roi, et notre Sauveur. Si cela est trop compliqué pour vous et que vous ne pouvez pas saisir la vérité, c'est que vous êtes marqué du sceau de la bête et il est trop tard pour vous, vous êtes perdu pour l'éternité.
Le Fils Dieu même ou Dieu le Fils?
Les subtilités dans la doctrine de la Trinité ne connaissent aucune borne. Pour la majorité des gens qui se disent christiens, il n'y a pas de différences entre l'expression «le Fils, Dieu même» et celle de «Dieu le Fils». Signalons que l'article «de» dans l'expression Fils de Dieu n'est pas dans le Grec qui porte «le Fils le Dieu», c'est à dire «le Fils Dieu même». Or les gens sont tellement ensorcelé par cette doctrine infernale depuis des siècles, qu'ils ne connaissent plus la différence entre la lumière et les ténèbres. Ils n'ont plus aucun discernement spirituel, ils regardent les Écritures uniquement avec les oeillets de leurs dénominations particulières. Embobiné dans l'engrenage de ce qu'on leur a dit être un mystère, ils ne peuvent plus penser par eux-mêmes et se laissent aller à toutes sortes d'aberrations chimériques sur l'existence de Dieu et sur l'identité du Seigneur Jésus-Christ. Mais il existe une grande différence entre ces deux expressions, elles sont loin de vouloir dire la même chose, comme nous allons voir. La différence entre ces deux expressions est comme la différence entre le ciel et l'enfer. Une déclare la vérité et l'autre un mensonge, une témoigne du vrai Dieu et du vrai Sauveur, l'autre d'un faux dieu et d'un faux sauveur. La Bible authentique affirme clairement que Jésus est le «Fils, Dieu même», mais jamais elle mentionne qu'il est «Dieu le Fils» sauf dans la version frelatée de la Segond NEG: «Personne n'a jamais vu Dieu; Dieu le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître.» (Jn. 1:18; NEG) Le mot «Dieu» a été ajouté dans cette version dénaturée sur la base de manuscrits corrompus en provenance d'Alexandrie en Égypte. Aucune autre version en existence contient cette lecture, même pas les versions catholiques tronquées qui font références aux mêmes manuscrits dévoyés. L'Écriture est ferme sur ce sujet, Jésus est le Fils, Dieu même dans le sens qu'il est Dieu manifesté dans la chair, car le terme Fils implique un engendrement. Un fils est celui qui est engendré d'un père et cette définition est inviolable. En d'autres mots, le Fils n'existe pas comme Fils avant d'avoir été engendré, il n'a aucune existence sauf dans la volonté de celui qui veut l'engendrer. Jésus est donc le Fils qui est le Dieu et Père éternel, et non le Fils éternel de Dieu, son existence éternelle est du au fait qu'il est Dieu Lui-même et non Dieu le Fils. Mais selon l'expression «Dieu le Fils», Jésus serait le Fils éternel de Dieu comme deuxième personne d'une Trinité spéculative et imaginaire. En d'autres mots, selon la doctrine de la Trinité, le Fils existait comme Fils avant même de devenir Fils, il aurait eu sa propre existence individuelle et distincte de la personne du Père et de la personne du Saint-Esprit, ce qui n'est aucunement enseigné dans la Bible. Mais comme nous avons vu plus haut, dans le paragraphe précédent, si tel est le cas le Fils est celui qui s'est manifesté dans la chair, il s'est engendré lui-même dans le sein de la vierge Marie. Ainsi la personne du Père ne serait plus le Père de Jésus, car le Fils serait son propre Père. La doctrine de la Trinité nie donc le Père comme étant celui qui aurait engendré Jésus dans la chair, contrairement à ses propres affirmations remplies de duplicités. Cette doctrine est donc celle de l'Antichrist (1 Jean 4:2,3). Mais nous savons, selon les Écritures, que Jésus a été engendré du Saint-Esprit (Mat. 1:18), ce qui fait du Saint-Esprit le Père officiel de Jésus, et nous savons aussi qu'il n'y a pas de distinctions entre le Saint-Esprit et le Père car les deux sont le même: Dieu est Esprit, et l'Esprit Éternel s'est manifesté dans la chair comme le Fils, Dieu lui-même.
Pour vous indiquer comment sérieuse est la contagion répugnante de la Trinité, voici la position de quelques églises connues qui représentent la croyance mondiale de toutes ces synagogues de Satan:
- «C’est Dieu lui-même qui revient vers l’homme: Dieu le Fils, le Fils éternel se fait homme et naît de Marie à Bethléem.» (site de l'Église Catholique, Canton de Vaud)
- «Matthieu 3:16-17 décrit l'événement du baptême de Jésus. Dans ces versets, c'est Dieu l'Esprit Saint qui descend sur Dieu le Fils tandis que Dieu le Père proclame Son plaisir dans le Fils... Dieu le Fils est distingué de Dieu le Père...» (site Pentecôtistes: GotQuestions)
- «Dieu le Fils, revêtu de forme humaine, versa son sang pour le péché des humains, s'acquitant ainsi de toutes les exigeances de la justice divine. Et par ce sang précieux, Dieu s'est révélé à la fois "juste, tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus" (Romains 3:26).» (site Évangélique: Christian Answers)
- «Christ est Dieu le Fils unique...» (site Adventiste: Jésus-Christ)
- «Nous croyons que Jésus-Christ, Dieu le Fils, est né miraculeusement de la vierge Marie.» (site de l'Église Réformée du Québec)
Telles sont les contradictions et aberrations de la doctrine de la Trinité, et nous espérons que le Seigneur Jésus vous accorde la grâce d'ouvrir vos yeux et de voir la vérité avant qu'il soit trop tard. Si le Jésus en lequel vous croyez pour votre salut est le Jésus de la Trinité, vous croyez en un faux Jésus et vous êtes perdu. En qui allez vous croire, en le vrai Dieu de la Bible ou en le faux dieu de la Trinité? Votre destin éternel dépend de cette réponse.
Quelles sont les deux natures en Christ?
Du fait que Jésus est Dieu Lui-même manifesté dans la chair, indique qu'il est parfaitement Dieu et parfaitement homme. En d'autres mots, il y a deux natures en Christ, la nature divine et la nature humaine. Nous allons voir maintenant ce que cela veut dire au niveau de la doctrine de la Trinité par rapport à ce que dit la Bible. En poursuivant la logique trinitaire détraquée, il y a trois personnes distinctes en Dieu, et vu que Jésus est Dieu manifesté dans la chair, il y aurait donc trois personnes distinctes qui s'auraient incarné en Jésus. Pour se sauver d'un tel embarras, les défenseurs de la Trinité déclarent que c'est uniquement Dieu le Fils qui s'est incarné dans la chair, et comme nous avons vu précédemment, cela va à l'encontre que la personne du Père est le Père de Jésus car le Fils serait son propre Père. Pourtant la Bible dit clairement que Dieu a été manifesté dans la chair, elle ne dit aucunement que Dieu le Fils s'est manifesté dans la chair: «Et sans contradiction, le mystère de piété est grand: Dieu a été manifesté en chair...» (1 Tim. 3:16) Il est clair que la doctrine de la Trinité est une fabrication nébuleuse d'éléments discordants, une maison construite sur du sable. Puisque Jésus lui-même déclare que le Père est en lui (Jean 10:38) et que selon la doctrine de la Trinité le Père est une personne, Jésus souffrirait ainsi d'un déséquilibre dissociatif de son identité. En d'autres mots il souffrirait d'une psychose avancée par l'évidence d'une multiple personnalité, ce qui veut dire que la doctrine de la Trinité fait de Jésus un malade mental, une personne instable qui aurait perdu la notion de la réalité. L'hérésie du Nestorianisme des premiers siècles détenait une position semblable: «...les nestoriens (du nom du patriarche de Constantinople Nestorius, initiateur supposé de cette hérésie), affirment que l’union des deux natures divine et humaine dans la Personne du Christ est faible, lâche, quasi-accidentelle, à tel point que chacune d’entre elles constitue une sorte de sujet à part entière... Le Christ ne serait donc pas une seule Personne, mais deux: une Personne divine, et une Personne humaine en même temps.» (du site www.theo4you.org) La doctrine de la Trinité a beau déclaré que Jésus n'est pas deux personnes, mais une seule, mais dans son développement logique elle affirme clairement le contraire et dénature la personne du Seigneur Jésus-Christ. Il n'y a pas de plus dangereuse hérésie que la doctrine de la Trinité et ceux qui la supportent se déclarent par ce fait même des ennemis de Christ.
Maintenant, le fait que Jésus affirme que le Père est en lui et qu'il déclare lui-même que Dieu est Esprit, nous donne le moyen de comprendre avec simplicité ce que sont précisément les deux natures. Il n'y a rien de mystérieux ici et nul n'a besoin d'un Bac ou d'une Maîtrise en Théologie pour comprendre ce sujet. Simplement, Dieu est Esprit et Jésus est chair, là est la seule distinction qui existe, il est l'Esprit Éternel qui s'enveloppa d'un corps de chair, et de là les deux natures divine et humaine. La Bible authentique affirme clairement que Jésus est l'enveloppe visible du Dieu invisible. Le Père qui est l'Esprit Éternel est en Christ et le fait de sa présence en lui est ce qu'on nomme la nature divine, et puisque Jésus est chair il est un être humain et détient ainsi une nature humaine comme nous tous, sauf le péché. Lorsque Jésus prie le Père, il prie à la nature divine qui est en lui, car l'Esprit est plus grand (Jean 14:28), c'est à dire plus illustre que son enveloppe charnelle, car l'Esprit Éternel était devenu semblable aux hommes en prenant une forme de serviteur (Philippiens 2:6-11). Les gens ont de la difficulté à comprendre que le Père qui est en Christ est un Esprit et non une personne distincte, et que l'Esprit en Christ a sa propre volonté indépendante de sa nature humaine qui elle même a sa propre volonté; c'est pour cela que Jésus dit souvent: «...je ne cherche point ma volonté, mais la volonté du Père...» (Jean 5:30). Mais tout le problème se résout lorsque nous réalisons que Jésus est lui-même le Père manifesté dans la chair comme Fils unique, il est l'Esprit qui se révéla à Moïse sous le nom de YHWH et qui prit un corps de chair pour se révéler à nous sous le nom de Jésus. Rien n'est plus simple et rien n'est plus merveilleux. Jésus est le Dieu unique, le Père Éternel venu comme le Messie longtemps attendu, notre Roi et notre Sauveur. Ceux qui font de lui une deuxième personne distincte dans une Trinité chimérique s'attaquent directement à sa personne unique, et se retranche eux-mêmes de la vie éternelle.
Ceux qui ont suivi Jésus pendant sa vie terrestre ont dû avoir le même raisonnement que vous, tout en se posant des questions. Dans l'Évangile en effet, il n'est pas rare d'en trouver la trace. Par exemple, après avoir apaisé la tempête, ils se demandent: «Mais qui donc est-il pour que même la mer et le vent lui obéissent?». Ils sont impressionnés par sa grande liberté de parole et déroutés par ses choix qui le mènent vers des situations très difficiles. Pierre avait sans doute entrevu quelque chose quand, à la question de Jésus sur ce qu'on disait de Lui, il a répondu: «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant!» (Matthieu 16:16); mais es-ce bien cela qu'il a dit? Cette traduction de l'affirmation de Pierre représente-t-elle fidèlement ce qui est dit dans le Grec original? Voici ce meme passage selon le Grec original: «Et Simon Pierre, prenant la parole, dit: Tu es LE MESSIE, le Fils, L’ESPRIT DES VIVANTS Lui-même, l’Existence réelle». Mais, le moment où, sur la montagne, il a été transfiguré devant eux, les a laissés perplexes (Matthieu 17:1-9). Qu'est-ce que tout cela voulait dire? Il n'y a qu'au jour de son jugement que Jésus a été plus explicite (voyez en Marc 14:61,62), et c'est d'ailleurs, selon le point de vue traditionnel, à cause de cette affirmation, qu'il a en fin de compte été condamné: «61 Mais Jésus se tut et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur l'interrogea encore, et lui dit: Es-tu le Christ, le Fils, l'Exalté Lui-même? 62 Et Jésus dit: JE SUIS Lui...» (Marc 14:61,62; Bible Machaira 2023).
Mais ce n'est surtout que face à l'événement prodigieux de la résurrection que tout a basculé. Pierre, juste après le retour officiel de Jésus le jour de la Pentecôte, l'a proclamé haut et fort: «Dieu l'a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous avez crucifié!». Le mot «Seigneur» est sans ambiguïté pour l'apôtre, Pierre le reconnaît ainsi comme le Père Éternel, car ce mot correspond au terme hébreu YHWH traduit par YeHoVaH ou l'Éternel. La traduction de YHWH par Seigneur se voit clairement dans une comparaison entre És 40:3 et Mat 3:3. De même le mot «Dieu» dans le Nouveau Testament est une traduction de l'hébreu «Elohim» et signifie «Esprit des vivants» (Gn 1:1; Jn 1:1,2), ce qui nous aide grandement à nous positionner dans nos études et nos recherches. En fait, le mot «Seigneur» est employé par la célèbre Bible King-James partout dans l'Ancien Testament pour désigner le Père Éternel que nous traduisons par Souverain Suprême, et par Souverain Prince dans le Nouveau Testament, ce qui fait que les deux sont identique pour souligner l'identité et la divinité de Christ.
Les premiers christiens ont donc été plongés dans cette double vérité inouïe. Jésus était vraiment un homme avec qui ils ont mangé, bu, dormi, marché, et en même temps ils n'ont pas le choix de reconnaître en lui Dieu manifester dans la chair et venu partager leur vie. Et, en plus, il leur a promis un mystérieux Esprit, l'Esprit de sa Sainte Présence, qu'il dit devoir venir pour leur faire comprendre tout ce qu'il a essayé de leur dire. Pas de doute, il y avait là un véritable casse-tête pour plusieurs. Même que de nos jours plusieurs se posent la question, à savoir: Jésus est-il simplement le Fils de Dieu ou Dieu lui-même?
Commençons par examiner quelques passages dans une traduction régulière qui déclarent que Jésus est «Fils de Dieu», ensuite nous examinerons cette expression en détails en la comparant avec celle qui se trouve dans le texte Grec original. Enfin, nous expliquerons le pourquoi de notre dissertation.
En restant dans les Évangiles, nous pouvons, dans un premier temps, souligner l'opinion traditionnelle que «c’est le Père lui-même qui déclare que Jésus est son propre Fils». Souvenez-vous de ce qui s’est produit lors du baptême de Jésus: Matthieu 3:17: «Et voici qu'une voix venant des cieux disait: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui qu'il m'a plu de choisir.» (aussi en Mc 1:11 et en Lc 3:22). Notons encore que cette même voix s’est aussi fait entendre lors de la scène de la transfiguration: Matthieu 17:5 «Comme il parlait encore, voici qu'une nuée lumineuse les recouvrit. Et voici que, de la nuée, une voix disait: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui qu'il m'a plu de choisir. Écoutez-le!» (ainsi qu’en Marc 9:7 et Luc 3:22).
Il est remarquable que juste après l’épisode du baptême, où la voix venant supposément du ciel a attesté que Jésus était le Fils de Dieu. Le diable lui-même, dans les traductions conventionnelles, vient tenter Jésus dans le désert en le défiant par cette déclaration: «si tu es le Fils de Dieu…» (Matthieu 4:3; Luc 4:3), montrant ainsi que l’expression «Fils de Dieu» dérange. Pourtant les esprits impurs vont eux-mêmes rendre témoignage: Marc 3:11 «Les esprits impurs, quand ils le voyaient, se jetaient à ses pieds et criaient: Tu es le Fils de Dieu.» (aussi Lc 4:41; Mt 8:29). Les disciples aussi, suite au miracle de la tempête apaisée vont proclamer la même chose: Matthieu 14:33 «Ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui et lui dirent: Vraiment, tu es Fils de Dieu!». Enfin, pour abréger la longue liste, soulignons seulement que Jésus lui-même semble le confirmer: Marc 14:62 «Jésus dit: « Je le suis, …» (voyez aussi Lc 22:70).
Comme vous l’avez constaté, beaucoup de passages bibliques, dans les traductions classiques et ecclésiastiques, attestent que Jésus est «le Fils de Dieu». Mais Jésus est-il Dieu pour autant, et peut-on vraiment se fier à de telles traductions, sachant que les traducteurs orthodoxes sont tous des faux christiens? Les déclarations concernant la divinité de Jésus sont le plus souvent indirectes, comme dans ce récit où Jésus pardonne les péchés d’un paralytique, provoquant l’interrogation des scribes: Marc 2:7 «Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés sinon Dieu seul?» (aussi en Luc 5:21). Ou encore, d’une manière indirecte aussi, Jean relate cette parole de Thomas: Jean 20:28 «Thomas lui répondit: Mon Seigneur et mon Dieu.» (mon YEHOVAH et mon ELOHIM), où Jésus est appelé Seigneur et Dieu, sans qu’il y ait de rectificatif de la part de Jésus ou du narrateur. En d’autres circonstances, Jésus a aussi été adoré comme Dieu lui-même (Cf. Matthieu 14:33; 15:25; Luc 24:52; Jean 9:38).
De tout temps, c’est effectivement la divinité de Jésus qui pose problème aux réprouvés, tellement que les traducteurs dits orthodoxes ont modifiés plusieurs passages qui en témoignent clairement. Certains admettront aisément que Jésus est «Fils de Dieu», en concevant une filiation fictive comme étant une dépendance avec le Père, sans toutefois octroyer à Jésus une dimension divine. C'est en effet ce que la préposition française «de» nous indique dans l'expression «Fils de Dieu». Cette préposition française, utilisée par les traducteurs ecclésiastiques dits orthodoxes du Nouveau Testament, établit clairement une distinction entre le Fils et Dieu, elle indique aussi un départ et une séparation d'avec la source primaire, mais elle ne précise en aucune façon que Jésus soit Dieu lui-même. Dans la théologie supposément christienne, elle est utilisée aussi pour établir une filiation et une relation entre deux êtres distinctes, le Père et le Fils, mais regardée d'une perspective purement humaine, car dans un sens charnel être fils signifie nécessairement être engendré par un père. Ainsi on donne à Dieu des caractéristiques humains dans le but de le comprendre, c'est à dire que l'homme créé Dieu à sa propre image, selon sa propre imagination, brisant ainsi le deuxième commandement qui interdit cette notion (Ex 20:4). Cette idée n'est pas nouvelle, elle détient aussi des rapports étroits avec la mythologie des anciens peuples dans laquelle nous trouvons un père divin et éternel, une mère humaine et mortelle, et un fils semi-divin et semi-mortel. Ainsi l'expression «fils de Dieu», connue depuis l'aube des temps, ne nécessite aucunement que le fils soit Dieu, elle indique plutôt, tout comme dans la mythologie, qu'il serait un héro du peuple regardé comme un demi-dieu. Créée par les traducteurs dits orthoxes pour maintenir leur idéologie d'un concept divin hautement spéculatif de distinctions d'existences, cette expression ne se rapporterait pas à Jésus seul, mais aussi aux dieux de la mythologie. Les christiens ne sont-il pas, d’une certaine manière, des «enfants de Dieu», voire des «fils de Dieu»? (cf. Lc 20:36 par exemple).
Néanmoins, le prétendu christianisme déclare depuis de nombreux siècles que Jésus est «Fils de Dieu » ou plutôt « le Fils unique de Dieu» (cf. Jean 3:16), tout en étant Dieu lui-même comme deuxième personne d'une trinité imaginaire. En considérant les événements de la passion dans une traduction commune, nous voyons le souverain sacrificateur poser la question à Jésus «es-tu le fils de Dieu?» (Matthieu 26:63; Marc 14:61; Luc 22:70). L’affirmative à cette question va alors provoquer un appel à la peine capitale, en disant en substance: «il blasphème, il doit mourir!». Si ces chefs religieux dénoncent un blasphème, c’est parce qu’ils comprennent dans l’expression «Fils de Dieu» une égalité avec Dieu, comme le confirme le narrateur de l’évangile selon Jean: Jean 5:18 «Dès lors, les Juifs n'en cherchaient que davantage à le faire périr, car non seulement il violait le sabbat, mais encore il appelait Dieu son propre Père, se faisant ainsi l'égal de Dieu.» On ne peut négliger toutefois que les chefs religieux de cette époque étaient très conscient des principes mythologiques similaires, car ils en avaient adopté plusieurs dans leur idéologie lors de la déportation à Babylone. Il n'est donc pas logique que la condamnation de Jésus repose sur le fait qu'il se disait «Fils de Dieu», puisque cette désignation étaient très connue auparavant chez les Babyloniens, les Grecs et les Romains, et quoiqu'elle fut considéré comme un contresens extravagant par les Juifs, elle n'était pas suffisante pour déranger la conscience de ceux qui jugeaient Jésus au point de vouloir le mettre à mort. Il y a donc plus à l'expression «Fils de Dieu» que les gens peuvent s'imaginer.
LE SENS RÉEL DE L'EXPRESSION «FILS DE DIEU»
D'un bout à l'autre de la Bible, il est dit et redit qu'il n'y a qu'un seul Dieu et qu'adorer quiconque autre que Dieu est de l'idolâtrie, c'est donner la gloire qui revient à Dieu à un autre, c'est compter sur quelque chose d'autre que Dieu pour ses besoins. Dans les dix commandements que Dieu a donnés à Moïse, les deux premiers rappellent cette unicité de Dieu et interdisent l'idolâtrie. Ailleurs dans le pentateuque (les 5 premiers livres de la Bible, écrits par Moïse), il est dit: «Reconnaissez donc aujourd'hui, et réfléchissez-y sans cesse, que le Seigneur est seul Dieu, aussi bien dans le ciel que sur la terre et qu'il n'y a pas d'autres dieux que lui.» (livre du Deutéronome. 4:39).
Le Nouveau Testament insiste lui aussi sur l'unicité de Dieu, comme par exemple dans l'évangile de Marc: «tu as dit avec vérité, qu'il n'y a qu'un Dieu, et qu'il n'y en a point d'autre que lui» (ch.12 v.32). En même temps, la Bible appelle Jésus «le Fils de Dieu», mais seulement dans des traductions régulières dites orthodoxes qui suivent les règles de grammaire de la langue française, et cela se rapporte à la grande majorité des versions de la Bible. Quand l'ange Gabriel apparaît à Marie, il lui dit: «Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici, tu deviendras enceinte, tu enfanteras un fils et tu l'appelleras du nom de Jésus. Il sera grand et appelé Fils du Très-Haut… le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu» (Luc 1:30-32, 34).
Que veut dire cette expression? Précisons que Dieu est Esprit, il ne peut avoir de relation charnelle avec une femme. Les Évangiles le disent bien, c'est par une action miraculeuse du Saint-Esprit (dit aussi Sainte Présence) que naîtra l'enfant différent de tous, sans péché et de nature divine. Jésus est celui qui vient d'en haut, C'est à djre selon le Grec qu'il est Lui-même «le Très-Haut», et nous fait connaître le Dieu invisible, insondable. Il nous révèle qui il est et combien est grand son renoncement pour ses élus. C'est là une œuvre du Dieu Tout-puissant, qui nous dépasse: «Dieu est renoncement… et ce renoncement consiste non pas en ce que nous avons estimé Dieu, mais en ce qu'il s'est renoncé pour nous en se manifestant comme Fils...» (1ère épître de Jean 4:8,10). Ainsi, les christiens n'adorent pas un homme qui s'est fait dieu, mais la manifestation de Dieu Lui-même sur terre, image explicite de son renoncement. Toutefois il ne s'agit pas d'un amour sentimental ou émotionnel comme nous retrouvons chez les humains, mais d'un principe divin et éternel qui se nomme «le renoncement» ou Agapao, essence de l'existence divine et éternelle.
Ce qui se passe en Jésus est qu'il est Dieu Lui-même dans la chair d'un homme parfait et donc immortel. Le Dieu infini, Créateur, Tout puissant, Omniscient, décide librement, volontairement et par renoncement, de se limiter et de prendre chair, de revêtir un corps d'homme. Tout comme il est arrivé que des rois anciens revêtent les vêtements d'un pauvre afin de pouvoir circuler incognito parmi leurs sujets, et se rendre compte de leurs vrais besoins. Or Dieu, notre Esprit des vivants, est venu habiter parmi nous en son engendrement comme Jésus, afin de répondre aux besoins des hommes, et particulièrement de ses élus véritables. Lui qui est juste est venu pour porter les fautes des injustes, subir le châtiment du péché à notre place et vaincre la mort. Il est ensuite retourné dans la suprématie exaltée à sa gloire première comme Père Éternel, puis est revenu comme Sainte Présence le jour de la Pentecôte. L'apôtre Paul nous l'explique dans son épître aux Philippiens (ch.2 :1-11):
«1 S'il y a donc quelque consolation en Christ, s'il y a quelque soulagement dans la résignation, s'il y a quelque communion dans la Réflexion Vivifiante, s'il y a quelque compassion et miséricorde,
2 Complétez ma joie en étant d'une même compréhension de soi, ayant une même résignation, un même accord, un même raisonnement; Ro. 12. 16; Ro. 15. 5; 1 Co. 1. 10; Ph. 3. 16; 1 Pi. 3. 8;
3 Ne faites rien par contestation, ni par estime de soi; mais que chacun de vous estime les autres par humilité, comme plus excellents que lui-même. Ro. 12. 10; 1 Pi. 5. 5;
4 Ne considérez pas chacun votre propre intérêt, mais aussi celui des autres. 1 Co. 10. 24; 1 Co. 13. 5;
5 Ayez donc en vous les mêmes intérêts qui étaient en Jésus-Christ, Mt. 11. 29; Jn. 13. 15; 1 Pi. 2. 21; 1 Jn. 2. 6;
6 Lequel étant la transformation unique de L’ESPRIT DES VIVANTS éternel, ne s'est point attribué l'administration d'être conforme comme ESPRIT DES VIVANTS; 2 Co. 4. 4; Col. 1. 15; Hé. 1. 3;
7 Mais s'est privé lui-même de cette conformité, en assumant sur lui l'aspect d'un serviteur, devenant semblable à tous genres d'hommes; Ps. 8. 5; Mt. 20. 28; Jn. 13. 14;
8 Et, ayant paru dans la nature du genre humain, il s'est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. Hé. 2. 9; Hé. 2. 14; Hé. 2. 17; Hé. 4. 15; Hé. 12. 2;
9 C'est pourquoi aussi, comme ESPRIT DES VIVANTS Lui-même exalté à la suprématie, il lui a été donné un Nom qui est au-dessus de tout nom; Ac. 2. 33; Hé. 1. 4;
10 Afin qu'au nom de JÉSUS, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, És. 45. 23; Ro. 14. 11;
11 Et que toute langue confesse Jésus-Christ comme étant le SOUVERAIN PRINCE, le SOUVERAIN SUPRÊME* de gloire, et L’ESPRIT DES VIVANTS éternel**. És. 9. 6; Jn. 13. 13; 1 Co. 8. 6; 1 Co. 12. 3; *. 12. 3; ? *le Père de gloire; **Cette révélation glorieuse est nécessaire au salut (Jn. 8:24).
Il est extrêmement important de comprendre qu'il ne s'agit pas du Fils qui est devenu un homme, mais de Dieu Lui-même qui est devenu son propre Fils, non comme une partie de Dieu, mais pleinement Dieu et pleinement homme. Jésus en tant qu'homme avait besoin de prier afin de recevoir la force de vivre selon l'Esprit des vivants, dont il était l'enveloppe visible et de lui rendre gloire. Il ne se priait pas à lui-même, c'est à dire qu'il ne se référait pas à sa nature humaine, mais priait le Père qui était en lui comme nature divine.
Comment Dieu pouvait-il continuer à régner sur le monde quand Jésus était sur terre? Quand Jésus est mort, Dieu est-il mort? En fait, puisque Jésus est Dieu Lui-même, il est évident que Dieu est mort dans ce renoncement suprême à Lui-meme, mais que la mort ne pouvait le retenir car Dieu est la Vie. Jésus avait un corps parfait car sans péché et ne pouvait pas mourir, il a fallu qu'il donne sa vie lui-même pour la reprendre ensuite de lui-même. Étant la forme corporelle de l'Esprit éternel qui habitait en lui et dont il était l'image visible, cela ne l'empêche nullement de continuer à remplir les cieux et à régner sur le monde entier en même temps: qui peut l'en empêcher? Une image imparfaite est celle de l'air. L'air remplit l'atmosphère. Il remplit aussi une bouteille vide. Le fait qu'il y ait de l'air enfermé dans la bouteille, qui a pris la forme de la bouteille, n'empêche nullement sa présence partout ailleurs.
Tout cela nous indique que Jésus n’est pas le Fils de Dieu dans le sens naturel où nous imaginons un père et un fils. Dieu ne s’est pas marié et eut un fils. Jésus est Fils dans le sens qu’il est Dieu manifesté ou engendré sous une forme humaine (Jean 1:1,14) dans la postérité ou sperme de David, pour se révéler comme étant le Messie promit. Le titre de «Fils» est une désignation messianique qui identifie Jésus comme le Messie ou Dieu manifesté dans la chair comme Sauveur. Jésus est le Fils Messie de par sa conception par le Saint-Esprit (Luc 1:30-32); le v.35 déclare, dans une traduction directement du Grec: «Alors l'ange lui dit: Marie, ne crains point, car tu as été favorisée devant Dieu. Et tu concevras et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom JÉSUS. Il sera grand, et sera appelé le Fils, le Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père... La Sainte Présence viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre; c'est pourquoi aussi le saint [enfant] qui naîtra de toi sera appelé le Fils, Dieu même.» Il n'y a aucun doute, le père de Jésus selon la chair est le roi David, c'est à dire que Dieu a prit un corps de chair comme Messie dans la postérité (sperma en Grec: sperme) ou descendance du roi David.
Durant son procès devant les autorités juives, le Grand Prêtre demanda à Jésus, encore dans une traduction directement du Grec: «Je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es Dieu même, le Christ (le Messie), en tant que Fils. Jésus lui répondit: Tu l'as dis, JE SUIS...» (Matthieu 26:63,64). Voila la vraie raison pour laquelle les chefs juifs accusèrent Jésus de blasphème (Matthieu 26:65,66), non à cause qu'il était «le Fils de Dieu», mais à cause qu'il se disait Dieu même, le Messie, en tant que Fils, c'est à dire «Fils de David selon la chair» et relevé selon l'Esprit. Plus tard, devant Ponce Pilate, les juifs insistèrent, selon le Grec: «Nous avons une loi, et selon notre loi il doit mourir, parce qu'il s'est fait Fils, Dieu même.» (Jean 19:7). Dans ce dernier passage, il n'y a aucune préposition ou article entre les mots Fils et Dieu, la phrase se lit littéralement «parce qu'il s'est fait «Fils Dieu». Or l'expression «Fils Dieu» signifiait pour les Juifs que le Messie était Dieu lui-même, et cela ils ne pouvaient le tolérer, car en acceptant une telle notion ils perdaient l'autorité sur le peuple. Ils savaient très bien, selon les prophéties, que le Messie détenait le trône de David comme l'Autorité Suprême, ils ne voulaient pas perdre leur position qui était très avantageuse. La solution était simple, il fallait éliminer celui qui les gênait, comme ils l'avaient toujours fait d'ailleurs avec tous les prophètes. Le pouvoir et l'argent ont toujours été des facteurs déterminants parmi les ennemis de Dieu au sein de la politique et de la religion, ils le sont encore de nos jours.
Dans le Grec, lorsque l'article «tou» se trouve entre les mots Fils et Dieu, il n'indique pas une distinction ni une filialité, mais une amplification qui met l'emphase sur le sujet pour indiquer son genre unique, se traduisant ainsi «le Fils, l'unique Dieu» ou encore «le Fils, Dieu même», ce qui nous indique que le Fils est le Messie, le Dieu unique manifesté dans la chair pour le salut de son peuple, ceux qu'il a élus depuis avant la fondation du monde pour partager avec lui sa gloire éternelle.
Le texte Grec du Nouveau Testament ne mentionne aucunement l'expression «Fils de Dieu» comme on le voit dans ses traductions ecclésiastiques tendancieuses dites orthodoxes. L'expression qui s'y trouve est plutôt «υιου του θεου» c'est à dire littéralement «le Fils, LE Dieu» qui doit se traduire par «le Fils, le Dieu unique», ou encore «le Fils, Dieu Lui-même». Ainsi nous comprenons mieux que la revendication d’être «le Fils, le Dieu unique» était considérée comme un blasphème et digne de la peine de mort. Les chefs du peuple comprenaient exactement ce que Jésus voulait dire par cette expression. Être le «Fils» c’est être le Messie de la lignée de David qui est de la même nature que Dieu, c'est Dieu Lui-même dans un corps humain. Cette revendication était blasphématoire pour les autorités juives qui ne voulaient pas d'un Dieu fait homme qui vienne usurper leur pouvoir, qu'ils prétendaient détenir de la loi de Moïse. Comme des hypocrites et des séducteurs malicieux, ils trahirent et déformèrent la révélation de Dieu donnée à Moïse, et ils demandèrent la mort de Jésus en déclarant que César était leur seul roi (Jean 19:15), acceptant même que son sang retombe sur eux et leurs enfants (Matthieu 27:25) pour toutes les générations à venir. En d'autres mots, ils rejetèrent la Souveraineté de Dieu pour la souveraineté de l'homme et furent maudit ou damné éternellement, tout comme le font de nos jours les évangéliques avec leur fausse doctrine du libre-choix.
L'ILLUSION GRAMMATICALE DE «FILS DE DIEU»
Dans Marc 1:1 nous trouvons un cas particulier de l'expression, les deux mots «Fils» et «Dieu» qui s'y trouvent n'ont pas l'article entre les deux et sont au génitif. Cela nous indique que l'expression doit se traduire par «Fils, Dieu» et non «Fils de Dieu», autrement nous ajouterions à la Parole de Dieu et déformerions la vérité précieuse qui y est enseignée. Évidemment une telle traduction ne va pas bien avec la langue française, mais cela n'est pas une excuse pour déformer le texte. Puisque l'article «tou» ne s'y trouve pas, la traduction de l'expression doit prendre en considération tous les autres endroits où elle se trouve et traduire accordement comme tel: «Jésus-Christ, Fils, le Dieu unique» ou encore «Jésus-Christ, le Fils, Dieu Lui-même», sauf qu'il faut demeurer honnête et mettre l'article qu'on y ajoute en italique afin de demeurer transparent pour ne pas induire le lecteur en erreur. Soulignons de nouveau qu'il faut toujours se baser sur le sens de l'article Grec «tou», et jamais sur le sens de la préposition française «de» qui cause une distinction entre le Fils et Dieu lorsqu'il n'en existe aucune dans l'original. La pratique d'ajouter des italiques dans un texte n'est pas nouvelle, elle provient de la règle de transparence des anciens réformateurs du 16ie siècle. Ils sont ajoutés à cause des difficultés de traduction entre deux langues et ont pour but de préciser le sens d'un mot, d'une phrase, ou d'un enseignement suggéré par le contexte, ou pour accommoder une règle de grammaire, ce qui donne une lecture plus agréable et plus précise. Notons que cette pratique de transparence n'est pas utilisée par les traducteurs apostats de versions modernes de la Bible, ce qui contribue malheureusement à induire plusieurs personnes en erreur et à formuler toutes sortes de fausses notions.
Réalisons premièrement que le Nouveau Testament a été écrit en Grec et non en français, et quoiqu'il fut traduit en notre langue, il est impératif que les règles de grammaire grecque s'appliquent dans la traduction si nous ne voulons pas nous égarer de l'enseignement qu'il nous transmet. L'expression bien connue de «Fils de Dieu» est un cas particulier qui reflète le principe dont nous discutons. Dans cette expression les traducteurs orthodoxes ont utilisé la préposition française «de» pour traduire l'article Grec «tou», ce qui cause une déviation de la signification grecque. En français, le «de» est une préposition de distinction, un article partitif qui exprime le point de départ et marque une distinction ou une condition. Il marque ainsi le lieu d'où l'on vient, le point de départ d'un mouvement, la séparation, la privation, l'origine, et la provenance. Cette préposition marque aussi la distinction, la différenciation d'une chose d'avec une autre ou d'un être, et dans ce sens elle correspond à la préposition « AVEC ».
Mais il en est pas ainsi avec l'article dans le Grec, car celui-ci détermine le nom et précise le genre et le nombre. En français il y a l'article défini (le, la, les), l'article indéfini (un, une, des), et l'article partitif (du, de, la). En Grec il n'y a que l'article défini, ce qui complique les choses c'est l'interprétation de sa présence ou de son absence. Il est utilisé aussi dans des sens inconnus dans le français, et à cause de cela les traducteurs orthodoxes refusent généralement de le traduire, ce qui n'aide pas la situation. L'article Grec sert à préciser le nom qu'il détermine, réalité identifiée ou identifiable par le contexte. Il se traduit en français par l'article défini le, la: ὁ ἄνθρωπος l'homme - ἄνθρωπος un homme. Or dans le Grec, l'article «le» met l'emphase sur le sujet donné et porte la signification de «l'un, le seul, l'unique, le même», nous indiquant que le sujet est le seul de son genre. Parfois, la traduction doit recourir à un autre déterminatif, par exemple un possessif. Pronom démonstratif à l'origine, l'article équivaut parfois aussi à un pronom démonstratif: ὁ μέν... ὁ δέ (ὃ μέν... ὃ δέ) celui-ci... celui-là, l'un... l'autre; ὁ δέ, ἡ δέ, τὸ δέ (ὃ μέν... ἣ δέ) celui-ci, celle-ci, ceci... Le Grec utilise parfois l'article avec les noms propres désignant des personnes ou des villes, célèbres ou déjà citées dans le texte. Par ailleurs, des noms communs, suffisamment déterminés par eux-mêmes, tels le soleil, la terre, etc., ou des termes désignant des abstractions, tels la vertu, la justice, etc., se rencontrent sans article. À la différence du français, le Grec emploie l'article avec les adjectifs déterminatifs et possessifs. Comme exemple, si un texte mentionne «la grâce de Dieu», cela ne signifie pas que la grâce vient de Dieu mais qu'elle appartient à Dieu ou plus précisément que «Dieu est grâce».
Nous avons donc l'évidence que les traducteurs orthodoxes ont falsifiés la Parole de Dieu avec la préposition française «de» afin d'établir des distinctions en Dieu dans le but de valider leur fausse doctrine de trois personnes distinctes dans la divinité. Le texte Grec n'indique aucunement «le Fils de Dieu», mais «le Fils, le Dieu unique» ou encore «le Fils, Dieu même». Nous réalisons ainsi que le terme «Fils» qui dans son essence signifie engendrement, est une désignation messianique qui se rapporte au Dieu unique manifesté dans la chair comme «Fils de David», le Messie promit pour la rédemption de son peuple d'élus. Il n'existe donc aucun Fils de Dieu dans tout le Nouveau Testament, son existence est une illusion grammaticale basée sur une préposition française qui usurpe la désignation de l'article Grec pour nous présenter un faux Jésus, deuxième personne d'une trinité chimérique. Par contre nous avons le Dieu unique véritable et Tout-puissant qui se révèle à nous en tant que Jésus-Christ, c'est à dire Jésus le Messie.
TRADUCTION ET RECTIFICATION SUR L'ORIGINALE
Mat 4:3 Si tu es le
Fils de Dieu ει υιος ει του θεου si tu es le Fils, Dieu même
Mat 4:6 Si tu es le Fils de Dieu ει υιος ει του θεου Si tu es Fils, Dieu même
Mat 8:29 nous et toi, Jésus, Fils de Dieu ιησου υιε του θεου Jésus, le Fils,
Dieu même
Mat 14:33 véritablement le Fils de Dieu. θεου υιος ει véritablement le Fils,
Dieu même
Mat 16:16 es le Christ, le Fils du Dieu vivant υιος του θεου Fils, le Dieu
vivant lui même
Mat 26:63 le Christ, le Fils, de Dieu του θεου του ζωντος ινα ημιν le Fils, le
Messie, Dieu lui même
Mat 27:40 toi-même; si tu es le Fils de Dieu υιος ει του θεου toi-même; si tu es
le Fils, Dieu même
Mat 27:43 dit: Je suis le Fils de Dieu θεου ειμι υιος dit: JE SUIS le Fils, Dieu
même
Mat 27:54 celui-ci était le Fils de Dieu θεου υιος celui-ci était le Fils, Dieu
même
Marc 1:1 de
Jésus-Christ, Fils de Dieu υιου του θεου de Jésus-Christ, le Fils, Dieu même
Marc 1:24 sais qui tu es; le Saint de Dieu αγιος του θεου sais qui tu es; le
Dieu Saint
Marc 3:11 Tu es le Fils de Dieu υιος του θεου Fils, Dieu même
Marc 5:7 Jésus, Fils du Dieu très-haut υιε του θεου Jésus, Fils, le Dieu
très-haut
Marc 15:39 Fils de Dieu υιος ην θεου Fils, Dieu même
Luc 4:3 Fils de Dieu
υιος ει του θεου Fils, Dieu même
Luc 4:9 Fils de Dieu υιος ει του θεου Fils, Dieu même
Luc 4:34 le Saint de Dieu αγιος του θεου le Dieu Saint lui même
Luc 4:41 le Christ, le Fils de Dieu υιος του θεου le Messie, le Fils, Dieu même
Luc 8:28 Jésus, Fils du Dieu très haut υιε του θεου Jésus, le Fils, le Dieu
très-haut lui même
Luc 9:20 Tu es le Christ de Dieu χριστον του θεου Tu es le Messie, Dieu même
Luc 22:70 Fils de Dieu? υιος του θεου Fils, Dieu même?
Luc 23:35 le Christ, l'élu de Dieu του θεου εκλεκτος l'élu, le Messie, Dieu même
Jean 1:34 le Fils de
Dieu υιος του θεου le Fils, Dieu même
Jean 1:36 l'agneau de Dieu αμνος του θεου l'Agneau, Dieu même
Jean 1:49 le Fils de Dieu υιος του θεου le Fils, Dieu même
Jean 3:18 Fils unique de Dieu του μονογενους υιου του θεου le seul engendré
comme Fils, Dieu même
Jean 5:25 du Fils de Dieu, του υιου του θεου en du Fils, Dieu même
Jean 6:69 le Christ, le Fils du Dieu vivant ο υιος του θεου του ζωντος le
Messie, le Fils, Dieu même, le Vivant
Jean 9:35 au Fils de Dieu? τον υιον του θεου au Fils, Dieu même
Jean 10:35 la Parole de Dieu λογος του θεου la Parole, Dieu lui-même
Jean 10:36 Je suis le Fils de Dieu υιος του θεου JE SUIS le Fils, Dieu même
Jean 11:4 Fils de Dieu ο υιος του θεου Fils, Dieu même
Jean 11:27 es le Christ, le Fils de Dieu ο χριστος ο υιος του θεου le Christ, le
Fils, Dieu même
Jean 19:7 Fils de Dieu υιον θεου Fils, Dieu même
Jean 20:31 le Christ, le Fils de Dieu ο χριστος ο υιος του θεου le Christ, le
Fils, Dieu même
Acte 7:55 Jésus debout
à la droite de Dieu εκ δεξιων του θεου Jésus prend l'autorité comme Dieu même
Acte 8:37 Jésus-Christ est le Fils de Dieu υιον του θεου le Fils, Dieu même
Acte 9:20 le Fils de Dieu ο υιος του θεου le Fils, Dieu même
Rom 1:4 déclaré Fils de
Dieu avec puissance του ορισθεντος υιου θεου εν δυναμει déclaré Fils, Dieu même,
au moyen de sa puissance
1Cor 1:24 Christ est la
puissance de Dieu χριστον θεου δυναμιν και θεου σοφιαν Christ est le Dieu
puissant et le Dieu sage
1Cor 3:23 vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu δε χριστου χριστος δε θεου
vous êtes la contenance de Christ, et Christ est la contenance de Dieu
2Cor 1:19 Jésus-Christ,
le Fils de Dieu του θεου υιος ιησους χριστος le Dieu unique, comme Fils,
Jésus-Christ
2Cor 4:4 Christ, qui est l'image de Dieu ος εστιν εικων του θεου qui est le
reflet de Dieu même
Heb 6:6 pour eux-mêmes
le Fils de Dieu τον υιον του θεου le Fils, Dieu même
Heb 7:3 rendu semblable au Fils de Dieu δε τω υιω του θεου au Fils, Dieu même
1Jea 3:8 Or, le Fils de
Dieu a paru ο υιος του θεου le Fils, Dieu même
1Jea 4:15 que Jésus est le Fils de Dieu ο υιος του θεου le Fils, Dieu même
1Jea 5:5 que Jésus est le Fils de Dieu ιησους εστιν ο υιος του θεου Jésus est le
Fils, Dieu même
1Jea 5:10 Celui qui croit au Fils de Dieu τον υιον του θεου le Fils, Dieu même
1Jea 5:12 qui n'a point le Fils de Dieu τον υιον του θεου le Fils, Dieu même
1Jea 5:13 croyez au nom du Fils de Dieu το ονομα του υιου του θεου en la
désignation, de Fils, Dieu même
1Jea 5:20 savons aussi que le Fils de Dieu ο υιος του θεου le Fils, Dieu même
Apoc 2:18 Voici ce que
dit le Fils de Dieu ο υιος του θεου le Fils, Dieu même
En langue arabe, très proche de l'hébreu, le mot fils «ibn» (Hébreu: Ben) vient du verbe «bana» qui se traduit par: bâtir, construire. On dit d'ailleurs dans le langage courant d'un maçon qu'il est un banaï (un bâtisseur, façonneur), terme où l'on retrouve la racine, rejoignant le sens du mot hébreu «ben» qui peut être employé de la même façon. Par exemple, Gn 6:4 nous parle des «fils de Dieu» ou «bena ellohiym», expression qui peut se traduire par: «les constructeurs puissants», ce qui nous ouvre une autre dimension de compréhension dans ce texte énigmatique. En d'autres mots, un fils est un constructeur, que ce soit d'une famille, d'une génération, d'une nation, d'un bâtiment, d'un monument, ou d'une doctrine.
Dans le passage populaire de Jean 3:16 que nous voyons dans une traduction régulière, il est dit: «Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.» Or l'expression de « Fils unique » est dans le Grec «τον υιον αυτου τον μονογενη», c'est à dire «le Fils, le monogène», terme qui signifie littéralement «l'unique en son genre». Ce terme nous indique que Jésus est «le seul engendré de son genre», jamais il ne fut né en ce monde une personne de son genre et jamais il n'en naîtra une par après. Le genre ou caractéristique qui distingue Jésus des autres hommes est qu'il avait une nature pleinement divine et pleinement humaine, sans toutefois être teinté du péché originel. En d'autres mots il était un être parfait et immortel, puisque Dieu même enveloppé d'un corps de chair. En ce sens divin Jésus est Fils, Dieu même en ce qu'il est Dieu engendré comme Fils, et en aucune façon un tel engendrement doit-il être considéré dans le sens humain. Il n'y a jamais eu rien de comparable parmi les hommes. Mais cela ne signifie pas qu'il faut violer le sens de «ο υιος του θεου» en traduisant par «le Fils de Dieu» lorsque l'expression signifie proprement «le Fils, le Dieu unique». Lorsque nous regardons une traduction de Jean 3:16 basée directement sur le Grec, tout devient plus clair: «Car Dieu a tant renoncé [pour] cette disposition, qu'il s'est donné [lui-même] comme seul Fils engendré, afin que ceux qui ont cette certitude en lui ne périssent point, mais qu'ils possèdent la vie éternelle.»
Le terme monogène porte la notion de descendance unique, un seul en son genre, unique, et en ce sens aussi cela signifie que Jésus est le seul engendré dans la lignée du roi David comme le Messie. Dieu anima et releva miraculeusement la semence (le sperme) de David en s'incarnant lui-même dans le sein d'une vierge qui était de cette descendance. Nous réalisons donc que «le Fils, le Dieu unique et Messie» est «le Fils de l'homme», expression qui signifie «le Fils, l'expression humaine» de Dieu et de David. Ainsi, Jésus est le Fils unique de son espèce, le Fils dans un sens que personne d'autre ne fut et ne sera jamais, il est le seul Messie (le Christ), le seul Rédempteur de son peuple d'élus, le Dieu unique et éternel qui s'est limité à une existence charnelle pour notre salut, comme il l'avait décrété de toute éternité. La Bible ne parle nul part de Jésus le Fils de Dieu, mais de Jésus le Fils, le Dieu unique, Dieu même.
Personne n'a jamais vu L’ESPRIT DES VIVANTS; le seul Fils engendré, qui est l'enveloppe visible du Père invisible, est celui qui l'a manifesté dans la chair. (Jean 1:18).
UN RÉVEIL BRUSQUE ET INATTENDU
«C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas que JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés.»... «Ils ne comprirent point qu'il leur parlait du Père dont il était l'enveloppe visible. (Jean 8:24,27)
Ces passages sont frappants, voir meme alarmants, car refuser de voir que Jésus est Lui-même le Père manifesté dans la chair comme Fils, porte inévitablement à la perdition éternelle. C'est un réveil très brusque et inattendu des Saintes-Écriture. Sa rudesse saisit notre conscience d'étonnement, et qui devrait susciter votre attention, à moins que vous ayez la conscience cautérisée au fer rouge (1 Timothée 4:1,2). Dans un tel cas vous seriez sans espérance et destiné à la séquestration sans fin dans des souffrances inémaginables. Nous parlons ici de l'existence de Jésus-Christ qui n'est pas un simple point de spéculations ou d'opinions, ce n'est pas une chose indifférente que vous y croyez ou non; mais de ce qui concerne votre salut éternel; car si vous ne croyez pas qu'il est le Grand JE SUIS, le YéHoWaH de Gloire, l'ADMIRABLE, le Père Éternel (Jean 8:27; 14:8,9; Ésaïe 9:5,6), vous mourrez dans vos péchés, et vous devrez comparaître devant le tribunal de Dieu pour recevoir votre condamnation. Ce sujet devrait donc vous intéressez puisqu'il vous concerne directement, vous qui ne croyez pas que Jésus est le Père Éternel manifesté dans la chair comme Fils, et non le faux Jésus d'une trinité hautement spéculative du dieu des philosophes d'une pseudo-orthodoxie. Il ne s'agit pas du Fils de Dieu qui s'est manifesté dans la chair, mais de Dieu Lui-même qui s'est manifesté dans la chair comme Fils (1 Timothée 3:16; Jean 1:1,14), la différence est capitale pour le salut de votre âme. N'est pas que chacun de nous est concerné par ce qui va nous arriver après la mort. Le Seigneur Jésus nous avertis à propos de ceux qui nient sa divinité. Ils mourront dans leurs péchés et porterons sur leur dos tous les péchés du monde entier dans des souffrances sans fin, isolés dans leur malheur éternellement. C'est pour cela que Jésus le répète deux fois dans le texte, afin de plus fortement impressionner ses paroles sur leurs souvenirs. Et qu'est-ce donc mourir dans leurs péchés? Est-ce peu une question tellement insignifiante qu'elle ne vaut pas la peine pour vous de l'examiner soigneusement?
Mourir au milieu de la corruption d'une vie de péché, être pris avec toutes la culpabilité de celle-ci sur vos têtes, et d'être trouver après la mort sans expiation, avec l'absence d'un Médiateur qui veut vous protéger de la juste indignation du très saint Dieu qui vous tiendra responsable de toutes les conséquences de vos iniquités, n'est certainement pas une chose à désirer. Mais pourtant plusieurs refusent d'examiner les circonstances d'une telle profondeur de la misère qu'ils devront subir. Le péché et la misère sont inséparablement liés, et aucun ne peut vous délivrer du péché, et de son fardeau insupportable qui vous écrase de plus en plus dans l'abîme vertigineux de vos doléances. Mais celui qui est venu ôter les péchés de cette disposition mondaine; et qui peut vous délivrer en tant qu'homme, doit être Dieu Lui-même qui peut avoir suffisamment de mérite dans son sacrifice sur la croix pour vous racheter de tous vos péchés et vous libérez de son fardeau et de sa condamnation une fois pour toutes. Par conséquent si vous refuser de reconnaître en Lui le Père Éternel dont le nom est JE SUIS, vos péchés demeurent, et la misère la plus grande doit être votre lot. Vous aurez donc à souffrir parmi les esprits condamnés en enfer pour toujours et à jamais.
Chacun de vous est concerné par son bonheur éternel à venir qui a été déterminé d'avance, et par conséquent permettez-moi de vous pressez d'examiner la question strictement et solennellement. La divinité de Jésus le Christ est le fondement même de la foi christienne authentique. Tout repose sur elle, même ce qu'on appelle la morale de l'évangile reçoit son obligation de son être du vrai Dieu. S'il n'y aurait pas de distinction entre le Fils qui est chair et le Père qui est Esprit, le Fils ne serait pas l'enveloppe visible de l'Esprit invisible qui demeure en Lui comme nature divine. Si le Fils n'est pas le Père manifesté dans la chair, le christianisme serait tout à fait le plus stupide et absurde système de croyance et d'idolâtrie qui n'a été jamais inventé dans le monde. Malheureusement l'Église Chrétienne qui est en réalité l'Église Antichrétienne, a depuis sa formation au Concile de Nicée en l'an 325, toujours reconnu un faux Jésus pour être un dieu Co-égal et Coéternel avec un être divin qui serait supposément «le père» (mais le père des dieux des religions à mystères) comme étant une différente personne d'un Fils imaginaire, et d'un Saint Esprit mystique comme représentation de la déesse babylonienne, puis a offerte des prières et des louanges à l'idole abominable de leurs imaginations philosophiques platonicienne et l'a servi avec chaque acte de culte. Puis l'église d'Angleterre qui a suivi dans les détournements de sa mère «ivre du sang des saints», lui a donné l'honneur divin de la même manière pleine et entière. Ce qui a donné pour résultat que tous honorent le pseudo-fils, deuxième personne du dieu chimérique, comme ils honorent le père fantasmagorique de cette abomination trinitaire du Cerbère mythologique. Pour ceux qui ne le savent pas, le Cerbère était le chien à trois têtes qui gardait les portes de l'enfer et qu'Hercule a tué, dans un de ses douze travaux, afin de pénétrer dans le Hadès pour sauver une âme et la ramener avec lui à la surface de la terre. Tout cela est figuratif pour indiquer l'enseignement des religions à mystères que l'homme détient lui-même la puissance de la régénération pour revenir à la vie par son propre pouvoir. En d'autres mots il s'agit du salut par les œuvres du désir de la volonté humaine. Ainsi les théoriciens ecclésiastiques, catholiques et protestants, ont descendu le vrai Dieu dans la poussière de l'homme impur, l'ont traîné dans leur soue à cochon ecclésiale puis l'ont recréé à leur image, le forçant à accepter leur définition de son existence éternelle; comme si le seul vrai Dieu avait besoin de théoriciens ecclésiastiques réprouvés, des lâches, des traîtres, des hypocrites, des pervers, des escrocs, et des meurtriers, pour valider sa divinité et décrire l'essence de son Existence. Ces christiens imposteurs ont souillé le sang de l'Alliance et ont crucifié Christ de nouveau sur l'autel de leurs spéculations philosophiques captieuses, s'érigeant ainsi comme des petits dieux sur une foi prétendument christienne et biblique qu'ils ont déformés à leur guise.
Deuxièmement, «si vous ne le croyez pas, vous mourrez dans vos péchés; c'est pourquoi je vous l'ai dit, que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas que JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés.» Tout d'abord, l'existence de Jésus le Christ est déclaré en ces termes, «croire que JE SUIS, que JE SUIS même l'existence de toutes choses et que j'existe par moi-même. J'ai fait toutes choses, et sans moi rien n'existe de ce que j'ai fait. Je suis le Créateur et vous êtes mes créatures. Et le Créateur doit essentiellement exister d'une manière différente de ses créatures. Toutes les choses dépendent de moi, et n'ont qu'une existence dérivés de ce que j'ai fait, et ils continuent tant que je les approuve selon le bon plaisir de ma volonté souveraine. Jamais aucune créature est entrée dans la vie sans mon pouvoir, et quand j'enlève leur souffle, ils meurent, et retournent de nouveau à leur poussière. JE SUIS mon Nom incommunicable et je vie en mon Nom que je révèle seulement à ceux que je désire, car je l'ai déterminé ainsi de toute éternité.».
Ainsi, notre Sauveur béni est le Grand JE SUIS, le Souverain Suprême absolu sur toutes choses, LE PÈRE ÉTERNEL et SOURCE de notre salut. Il existe en dehors du temps d'une manière différente de tous les êtres humains et de toutes les choses, ayant ni commencement ni fin, ne détenant aucune forme ni contour, il est notre ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS, l'Être des êtres dont l'Existence est insondable. Les écrivains réellement christiens, tant peux ils sont, demeurent unanimes dans leur interprétation du nom divin de JE SUIS; ils sont tous d'accord qu'il est en rapport à l'existence de l'essence divine, et est descriptif de cette propriété indépendante parce que l'Éternel a l'existence en lui-même, alors que tous les autres êtres et choses tirent leur existence de lui. Le peuple hébraïque et les Juifs reconnaissaient que ce Nom signifie l'essence divine qui existe nécessairement. Maintenant, notre Sauveur et Seigneur, Jésus est souvent appelé l'Admirable ou l'Éternel dans l'Ancien Testament, et ainsi l'auto-existence de la nature divine lui est attribué, car il est Lui-même l'ESPRIT DES VIVANTS manifesté corporellement dans la chair comme Fils unique. Ainsi le prophète Ésaïe déclare par l'Esprit de Dieu: «C'est moi, c'est moi qui suis L’ADMIRABLE, et il n'y a point de Sauveur que moi. C'est moi qui ai annoncé la délivrance, qui l'ai donnée, et qui l'ai fait connaître; et ce n'a point été parmi vous un être divin étranger; vous êtes mes témoins, dit L’ADMIRABLE, que JE SUIS L’ESPRIT DES VIVANTS.» (És. 43:11,12). Ces textes disent clairement que Jésus et l'ADMIRABLE, connu comme le Père Éternel par l'ancien Israël, sont un et le même. Il n'y a pas deux sauveurs ici, un qui serait le Père et l'autre qui serait le Fils, ni même trois, mais un seul. Le dieu cerbère de trois personnes adoré par les rinitarés zigotos ecclésiastiques, n'est donc pas un sauveur mais un fossoyeur et un destructeur (Jean 10:10) dont le désir est votre ruine et votre perdition éternelle. Cet argument est très clair et complet, et sa force peut être résumée ainsi: Jésus le Christ est l'Éternel Lui-même, l'Admirable JE SUIS.
Or les traducteurs, dont tous supportent la prétendue orthodoxie des théoriciens ecclésiastiques apostats qui érigèrent la doctrine insidieuse du Cerbère Nicéen d'origine babylonienne, ont fait beaucoup de dommage sensible à ce passage des Écritures (Jean 8:24) en mettant les mots «je suis» en lettres minuscules, comme nous voyons dans la Bible tendancieuse de Segond; ou encore «c'est moi» comme nous trouvons dans la Bible dénaturée de Darby, qui ne reflètent aucunement le sens de l'original, détruisant ainsi le principe de l'adoption, et aussi la force de l'argument de Jésus avec les pharisiens qui est de leur parler du Père (Jean 8:27) dont il est la forme ou enveloppe visible. Ce détournement ou déformation de la vérité s'oppose catégoriquement à ce qui est dit à Moïse dans le livre de l'Exode pour la délivrance du peuple d'Israël, ce qui s'applique à nous aussi concernant notre salut en Christ: «Dieu lui dit: JE SUIS CE QUE JE SUIS, et tu diras aux enfants d'Israël, JE SUIS m'a envoyé vers vous.» Ne serait-il pas absurde et abominables de lire les paroles de Jésus autrement que dans le sens: «JE SUIS CELUI QUE JE SUIS, et JE SUIS venu pour votre délivrance de l'esclavage du péché, tout comme il était venu pour délivrer Israël de l'esclavage de l'Égypte. Il s'agit du même Dieu et non d'une deuxième personne imaginaire dans un dieu chimérique à trois têtes. Quand le seul vrai Dieu s'est révélé à Moïse et aux Israélites comme Père Éternel, il était pur Esprit et donc invisible aux yeux de la chair; mais lorsqu'il s'est révélé à nous il avait prit une forme corporelle, se manifestant ainsi comme Fils, engendrement de l'Esprit dans le sein d'une vierge, Dieu même enveloppé de chair humaine et donc visible aux yeux de tous à cette époque de l'histoire. JE SUIS c'était manifesté dans la chair sous le Nom de JÉSUS dont la signification littérale en notre langue est: «JE SUIS SAUVEUR». JÉSUS est le NOM de Dieu de toute éternité, Christ ou Messie est le NOM qu'Il porte dans son ministère de délivrance envers ses élus depuis le début et jusqu'à la fin des temps. Le premier est son identité, le deuxième est sa fonction; un seul Dieu, une seule Personne en Dieu à savoir Jésus-Christ retourné à sa gloire première, en qui nous sommes, par qui nous sommes, et pour qui nous sommes éternellement: «Si vous ne croyez pas que JE SUIS dit le Christ, vous mourrez dans vos péchés».
LA RELATION ENTRE LE FILS ET SON PERE
Pour le christianisme contrefait, ancien comme moderne, la relation entre le Fils et le Père est une notion affective purement humaine qu'on nomme de l'amour, dont le principe fut transposé au niveau d'une compréhension spirituelle dénaturée, puis érigé comme une vérité absolue (voir: Duplicité de l'amour charnel).
L'amour comme sentiment qui agite les émotions, est décrit comme «une attirance, affective ou physique, qu'en raison d'une certaine affinité, un être éprouve pour un autre être, auquel il est uni ou qu'il cherche à s'unir par un lien généralement étroit». Dans le Grec original le mot «amour» ou «agapao» dont l'étymologie signifie «subir une extrême pression», détient le sens de «renoncement, abnégation, résignation», notion qui incorpore le renoncement de l'Esprit des vivants dans son incarnation pour le rachat de ses élus, ce qui nous indique que l'amour divin est «un sacrifice» et non un sentiment. L'erreur s'est glissée dans le christianisme ecclésiastique à cause que dans l'ancienne culture grecque, le mot qui est désigné comme «amour» en notre langue, porte trois différentes significations: philios désigne l'affection qu'une personne détient pour un autre comme l'amitié, la tendresse, la compassion, etc.. Il s'agit donc en notre langue d'un amour sentimental qui est naturel à l'homme. Nous avons aussi le mot porneos pour décrire l'attraction sexuelle à qui les grecques livraient un culte dans des temples dédiés à la prostitution. Puis finalement nous avons le mot agapaos (agape) qui était utilisé pour décrire les ferveurs mystiques aux dieux ou héros du peuple, et vénérés dans les religions à mystères. Ce terme désignait le dévouement à leurs êtres divins, leurs dieux et déesses, signifiant la détermination d'une personne d'accepter l'inévitable de leur destin dans son service envers son dieu ou son maître, ou à une situation quelconque. Il s'agissait en effet d'une attitude de renoncement et non d'affection ou amour sentimental. Le terme agapao a été choisi par les apôtres qui ont rédigés les écrits du Nouveau Testament en Grec, pour décrire le renoncement dans l'essence de l'existence du Père ou Souverain Suprême qui, au temps désigné, renonça aussi à Lui-même en prenant un corps de chair dans le sein d'une vierge, afin de s'offrir en sacrifice expiatoire sur la croix pour le rachat de ses élus.
Mais le mot agapao perdit son sens de renoncement avec les traductions latines de la Bible, car le Latin détenait une différente mentalité que le Grec, et attribua injustement à ce terme le sens de philios d'un amour sentimental. On en voit les répercussions dans les doctrines du catholicisme qui surgirent au 4e siècle, et par après dans toutes les générations jusqu'à la nôtre. Même les grands réformateurs du 16ie siècle, qui avaient des copies du Texte Grec original, ont gardé cette fausse notion, tellement elle était ancrée dans leur conscience. Ainsi de nos jours on ne parle que de l'amour de Dieu au niveau sentimental qui stimule les émotions, et non plus du renoncement qui implique le sacrifice de soi en faveur d'un autre.
La relation entre le Fils et le Père est donc celle d'un renoncement réciproque. Le Fils renonce à Lui-même pour la gloire du Père qui demeure en Lui comme nature divine. Tandis que le Père renonce à Lui-même pour la gloire de son engendrement dans sa nature humaine de Fils. Ainsi il est écrit dans Jean 5:17: «Mais Jésus leur dit: La SOUVERAINETÉ SUPRÊME (le Père) en moi agit jusqu'à présent, et j'agis» (voir aussi Jean 14:10).
Le renoncement réciproque est l'essence de la Vérité et de la vie éternelle. La Vérité purifie le cœur et l'esprit, elle rétablit ainsi la véritable vision ou perception qui s'empare de notre raison, et nous permet de faire l'expérience du rayonnement de l'abnégation dans le sacrifice de Christ. Elle vide le moi de tout ce qui est faux et crée en nous un sanctuaire, dans lequel le renoncement de l'Esprit des vivants peut alors demeurer en notre lieu secret, pour communier avec nous, comme notre Ami le plus intime. Quand le cœur et l'esprit sont unis et ont appris à simplement se résigner à la Vérité pour elle-même, dans sa propre lumière, sans essayer d'ajouter ou d'enlever quoi que ce soit à la Nature déjà parfaite de la Vérité, alors le sacrifice de Christ rayonne en toute plénitude, et nous relève par la puissance de sa résurrection en vue de notre exaltation et glorification éternelle d'une nouvelle existence sans fin. Ainsi notre relation avec le Fils et le Père est la Vérité manifesté en nous par la Sainte Présence de Christ qui nous habite.
Le théologien Réformé, Louis Berkhof, mentionne dans sa Théologie Systématique: «On dit souvent que le Nouveau Testament a présenté un nouveau nom de Dieu, à savoir, Pater (père). Mais ce n’est pas correct. Le nom de Père est utilisé de la divinité même dans les religions païennes. (Nous avons ainsi l'origine et l'dentité du Père dans la trinité de trois personnes en Dieu du Cerbère Nicéen: Cush le père des dieux; Nemrod le fils des dieux; et Sémiramis la mère des dieux sous le symbole d'une colombe). Il est utilisé à plusieurs reprises dans l’Ancien Testament pour désigner la relation entre Dieu et Israël (Deut. 32:6; Ps. 103:13; Ésaïe 63:16; 64:8; Jérémie 3:4,19; 31:9; Malachie 1:6; 2:10), alors qu’Israël est appelé le fils de Dieu (Exode 4:22; Deutéronome 14:1; 32:19; Ésaïe 1:2; Jérémie 31:20; Osée 1:10; 11:1). Dans ce cas le nom exprime la relation théocratique spéciale dans laquelle Dieu se trouve en Israël. Dans le sens général de l’Auteur ou Créateur, il est utilisé dans les passages suivants du Nouveau Testament: (I Corinthiens 8:6; Ep. 3:15; Hébreux 12:9; Jacques 1:18). Dans tous les autres endroits, il sert à exprimer la relation spéciale ... en Christ comme fils de Dieu dans une métaphysique ou un sens de médiateur, ou la relation éthique dans laquelle Dieu se présente à tous les croyants dans son Alliance spirituelle».
Mais ne vous y trompez pas, Berkhof est fortement trinitaire et ecclésiastique dans toute sa théologie, qui malgré ce défaut demeure néanmoins utile pour l'étude en ce que le lecteur peut s'argumenter avec l'auteur dans la formation de ses propres pensées sur les sujets donnés (voir: Théologie Systématique de Louis Berkhof).
Nous avons vu, dans le chapitre précédent, que le Père et le Fils portent le même Nom et qu'ils sont identique. La seule distinction qui s'y trouve est que le Père est Esprit et que le Fils est chair. Malgré cette notion relativement simple qu'un enfant peut comprendre, la grande majorité des gens qui se disent christiens ne peuvent en comprendre le sens, et s'obstinent dans leur folie à dire que le Père et le Fils sont deux personnes différentes et distinctes l'une de l'autre. Même les plus intelligent d'entre eux, théologiens, exégètes, professeurs, académiques, pasteurs et autres vermines de la sorte, se refusent de voir autrement. La simplicité est une complexité qu'ils ne peuvent surmonter. Étrange créatures qui contestent la simple révélation de leur Créateur. Jésus avait bien dit sur cela lorsqu'il prophétisa: «Je te loue, ô Père, Souverain du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux obstinés et aux rusés, et que tu les as révélé à ceux qui sont discrets.» (Matthieu 11:25). Nous voyons l'accomplissement de cette prophétie à tous les niveaux de notre société, particulièrement parmi les religions dite christiennes. Pourtant Jésus dit clairement que le Père est en Lui et non accroché sur le coin d'une étoile à quelque part dans l'univers, où sur une planète mystérieuse qui se nommerait «le Ciel», ou encore dans quelque royaume invisible séparé de notre réalité. Non, le Père est dans le Fils, mais encore faut-il se poser la question: Depuis quand est-il dans le Fils, à quel moment précis a-t-il pénétré en lui? Ces questions simples peuvent paraître stupides à ceux qui sont perdus dans le labyrinthe de leurs complexités théologiques et philosophiques, mais demandent néanmoins une réponse satisfaisante. Si le Père qui est Esprit est dans le Fils c'est qu'il est en Lui depuis son incarnation, et puisque tel est le cas cela signifie clairement que le Père, qui est Esprit, est celui qui s'est manifesté dans la chair comme Fils. En d'autres mots, le Fils n'existait pas avant ce moment là puisque le Fils est l'enveloppe corporelle de l'Esprit Éternel. En d'autres mots, le Fils existait comme Père avant son incarnation. Nous entendons les démons dits christiens grincer des dents devant cette vérité absolue, les dentistes évangéliques vont surement faire une petite fortune avec cette révélation. Le Fils ne pouvait exister auparavant en forme distincte de Fils puisqu'il est le Père Lui-même de toute éternité. Jésus est le Père en tant que Fils comme Sainte Présence, et est conscient éternellement de cette triple représentation de Lui-même en Lui-même et par Lui-même. En un sens métaphysique, Dieu renonce éternellement à Lui-même pour se retrouver Lui-même dans son renoncement à Lui-même dans sa triple conscience d'Existence de Lui-même.
Or le nom de «Père» signifie littéralement «la Source, l'Origine, le Concepteur qui engendre toutes choses, le Producteur», et désigne proprement «le Créateur, le Fondateur, le Conducteur, le Générateur» ou encore «l'Ancien des jours». Le Père ou plus précisément «la Source» de toutes existences est un «Esprit» éternel et incorporel qui est sans commencement et sans fin, et dont la disposition de son essence comporte les facultés ou dispositions existentielles de la Volonté, de la Parole, et de la Pensée, ce qui fait de Lui un seul Être Vivant. De la Source provient la Vie; de son Expression provient la stabilité de l'Existence; de la Réflexion provient l'assurance de l'Existence. Il y a donc une triple faculté d'existence en Dieu dans l'essence des facultés ou dispositions de sa nature divine, à savoir «sa Volonté, sa Parole, sa Pensée», c'est à dire «la Volition, l'Expression, la Réflexion». Dans cette triple faculté d'Existence, la Volonté est la Vie, la Parole est la Vérité, et la Pensée est la lumière ou réflexion de la Vie et de la Vérité dans l'essence de son Existence éternelle, et non trois personnes distinctes l'une de l'autre comme dans le Cerbère Nicéen des théoriciens. Cette Source d'Existence Suprême n'est évidemment pas un homme corporel et donc n'est forcément pas «une personne», puisque le mot «personne» se rapporte strictement et uniquement à l'homme corporel comme créature, considéré comme un être de chair et os conscient de son existence, possédant la continuité de la vie psychique et capable de distinguer le bien du mal, et dont la caractéristique prédominante est l'individualité. En d'autres mots, le terme «personne» ne peut s'appliquer à Dieu en aucune façon sans violer la vérité de son existence, sauf dans le cas où Jésus s'est formé un corps de chair qui a été par après glorifié ou transformé lors de son exaltation, et attribué tous les aspects de la divinité. Seulement dans ce sens pouvons-nous dire qu'il y a une seule Personne en Dieu et s'il y en a plusieurs c'est que nous sommes tous en Lui, en tant qu'élus comme membres de son Corps Spirituel afin de former une nouvelle race céleste et éternelle. Ces trois consciences en une seule sont éternellement vivantes et ne sont comme trois aspects sans vie d'un même sujet littéraire qui cherche à les expliquer en quelques petits chapitres, car la notion en est inconcevable à l'esprit de l'homme. Ce qui veut dire au niveau de la révélation scripturaire que JÉSUS est Lui-même la Source, son Engendrement, et sa Sainte Présence.
Mais l'Église dite christienne dans toutes ses branches stériles, groupements ou assemblées, s'obstine et insiste que Dieu est une personne et ajoute en plus dans son viol de la vérité, que nous venons de voir, qu'il y a trois personnes distinctes dans son essence et appelle cela un mystère, ce qui est plutôt un blasphème et une aberration des plus odieuses (Apoc. 13:1-6), puisqu'elle a créé Dieu à l'image de l'homme avec sa trinité loufoque qu'elle s'imagine, dans ses délires exaltés, être la vérité même. L'emphase ici est sur le mot «personne» et nous avons vue qu'il est impossible que ce terme puisse être utilisé pour décrire Dieu qui est Esprit (Jean 4:24), car un esprit n'a ni chair ni os (Luc 24:39). Pourquoi donc insister à dire le contraire si ce n'est le fait que l'esprit de la nature humaine déchue recherche constamment à s'élever au niveau de la divinité par la philosophie et par une théologie captieuse et mystifiante, élaborée en principes purement charnel pour donner gloire à l'homme qui en a rédigé les prémisses en un système de pensée purement hypothétique, dans le but de dominer sur la foi et les consciences.
Or pour expliquer la notion plus clairement d'une triple faculté en Dieu: la Volonté de l'Esprit des vivants est la Volition ou manifestation même de l'existence ou Source de la Vie qui correspond au mot Père (car le mot Père signifie aussi Source); la Parole est l'Expression ou manifestation de l'Existence de l'Esprit des vivants dans la Vérité absolue de la certitude en la Source qui correspond au mot Fils (car le mot Fils porte aussi le sens d'engendrement, de manifester ou mettre en évidence); la Pensée est la réflexion de la Volition et de l'Expression de l'Esprit des vivants dans sa Présence au sein de la lumière de la Source de l'Existence et correspond au Saint-Esprit (car Saint-Esprit signifie aussi Sainte Présence, celle de l'Esprit des vivants qui est Lui-même la Volition, l'Expression, et la Réflexion de sa propre existence). En d'autres mots, la Source est aussi l'Expression en tant que Sainte Présence, il n'y a pas de distinctions dans l'Esprit Éternel; les trois sont une même activité dans la disposition d'une seule Existence Suprême dont la profondeur est insondable. La triple conscience de l'Esprit des vivants éternel s'est manifesté corporellement dans la chair sous le nom de Jésus, l'enveloppe visible de la Source invisible, la seule et unique Personne en Dieu du fait de son incarnation et de son exaltation ou retour à sa gloire première avec son corps glorifié et transformé qui est donné tous les attributs de la divinité. Le principe ainsi expliqué ne viole en aucune façon la vérité sur l'existence de l'Être de Dieu, mais glorifie Jésus comme étant le Dieu Suprême, la Source de toutes existences, c'est à dire «le Père éternel manifesté dans la chair comme Fils». Il ne s'agit donc pas du Fils comme deuxième personne d'une trinité hautement spéculative et imaginaire qui s'est incarné dans la chair, mais du Créateur et Maître de l'univers qui s'est formé un corps dans le sein d'une vierge, se révélant ainsi comme Fils, le seul engendré de la sorte dans toute l'histoire de la race humaine.
LES TÉMOINS DE JÉSUS LE CHRIST
Aucuns mots ne sont plus abusés dans le christianisme contrefait moderne, que ceux de «témoin» et de «témoignage». Nous les retrouvons constamment dans le répertoire des perroquets évangéliques. Ils sont inévitables dans leurs conversations et leurs écrits. Ils en sont tellement fiers, pour ne pas dire orgueilleux, qu'ils les utilisent à tous ressorts sans en comprendre réellement la signification. Mais cela est typique de leur part, car ils font de même avec plusieurs autres termes dans la Bible, changeant leurs significations pour se montrer intelligents. Mais ils ne font que déformer la Parole de Dieu à leur guise, pour supporter leurs fausses doctrines et cacher leur ignorance.
Dans le Grec original du Nouveau Testament, le mot traduit généralement par «témoin» est «martus», d'où nous avons le mot «martyre». Ce terme est loin de représenter les significations qui lui sont donnés par les déformateurs des Saintes Écritures. Il implique l'épreuve et la souffrance extrême, que subie une personne pour une cause particulière, et pour laquelle elle renonce à tout. En premier lieu, ce terme se rapporte strictement aux ministères non-transmissible des apôtres, pour l'édification de l'Église primitive. Ils avaient reçu la charge d'en poser la fondation, par la proclamation de l'Évangile de Vérité ou message de la grâce véritable, à toutes les nations qui formaient l'empire romain à ce temps. Or à cette époque, l'empire romain était considéré comme étant «le monde», car Rome avait conquis presque toutes les nations connues de la terre. Le témoignage de la vérité, c'est à dire «l'épreuve de la souffrance pour la vérité» leur était réservée. Tous les apôtres sont morts comme des martyres, réalisant ainsi pleinement le sens réel du mot «témoins». L'apôtre Paul avait même dit: «Selon ma ferme attente, et mon espoir que je ne recevrai aucune confusion en rien, mais qu'en toute assurance, Christ, qui a toujours été glorifié dans mon corps, le sera encore à présent, soit par ma vie, soit par ma mort. Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m'est un gain... Parce qu'il vous a fait la grâce, à cause de Christ, non seulement d'avoir la foi en lui, mais encore de souffrir pour lui.» (Philippiens 1: 20,21,29). Mais comme nous voyons aussi, cela ne signifie pas que les disciples réguliers ne subissaient pas d'épreuves pour maintenir la pureté de la foi à travers les âges. En fait un très grand nombre furent torturés atrocement, et massacrés sans pitié. On a qu'à penser aux martyres de l'Église de Lyon vers l'an 196, puis aux Vaudois de l'Église Italique qui furent persécutés sans relâche par les papistes, qui voulaient les exterminer jusqu'aux derniers. Plusieurs autres aussi, comme les Hussites, les Albigeois, et les Huguenots, subirent le même sort, de la part des mêmes ennemis de la vérité, car l'Antichrist de Rome craignait d'être exposé, et de perdre son pouvoir de séduction sur les nations. Ses mains sont entachées du sang de multitudes innombrables de vrais chrétiens, qui périrent sous ses ordres. Signalons que l'Antichrist de Rome et l'Antichrist Évangélique sont un même esprit de duplicité et de domination avec l'Antichrist de l'Israel moderne ou Nouvelle Khazarie.
Pourquoi donc les vipères évangéliques, interprètent-ils mal la signification réelle de ce terme précieux? Simplement à cause qu'ils sont des menteurs, des hypocrites, et des voleurs qui déforment le sens de la Parole de Dieu, pour dérober aux apôtres leur ministère glorieux, afin de se l'attribuer, en interprétant ces choses en dehors leur contexte historique, linguistique et culturel. Autrement le mouvement dit Évangélique, qu'on peut nommer aussi du Néo-catholicisme et du Jésuitisme cryptique à cause de son étendue universelle, n'existerait pas. Ils ont besoin d'une base d'appui pour leur existence inutile, car sans elle ils ne peuvent profiter des crédules et des ignorants pour se faire une renommée. Ils agissent de même aussi avec la fin de l'Évangile de Matthieu (Mat. 28: 11-20), et la fin de l'Évangile de Marc (Mc. 16: 12-20), qui s'appliquent strictement au ministère des apôtres qu'ils leur dérobent, afin de justifier leur raison d'être. Or une lecture attentive, indique clairement que ces passages se rapportent seulement aux apôtres, et à personne d'autre. Cette torsion malicieuse des Saintes-Écritures, nous indique qu'ils sont des scélérats et des faux christiens. Le mouvement dit Évangélique n'a aucune base biblique réelle, sauf ses fausses interprétations et ses prétentions. En d'autres mots, le mouvement dit Évangélique est une pure invention diabolique de la part des Jésuites, une contrefaçon rusée qui provient du gouffre infernal de la nature humaine déchue et corrompue, pour détruire le témoignage de la vérité révélée, en la supplantant avec une approximation subtile et raffinée. L'apparence a toujours été facteur primaire chez les évangéliques.
Le christianisme historique traditionnel, a agi de la même façon pour de nombreuses générations, mais les évangéliques en ont fait un art, un chef-d'œuvre de duplicité extrêmement efficace, comme moyen de séduction. Ils utilisent constamment des demi-vérité pour renverser la Parole de Dieu, falsifiant ainsi son contenu avec des conjectures sophistiquées, qui font dire à la Bible ce qu'ils veulent qu'elle dise. Ainsi, comme des crétins sournois, professionnels en manipulation et en extorsion, ils peuvent s'enrichir sur le dos des cancres et des indolents, qui ne demandent pas mieux que de se faire tondre comme des moutons, en échange d'une spiritualité à fleur-de-peau qui leur donne une fausse sécurité. Nous faisons ainsi face à une mafia spirituelle de salopards hypocrites qui n'arrêteront devant rien pour atteindre leurs buts. Jamais le monde n'aurait pu concevoir une telle duperie, avant que Satan ne soit relâché de sa prison au début des années 1960 (Apocalypse 20:3,7,8). En vérité, le mouvement dit Évangélique, est le peuple de Satan qui se déguise en ange de lumière, c'est à dire l'Antichrist.
Il est hors de tout doute que les évangéliques sont des faux témoins de Jésus. Ils sont plutôt les témoins d'un faux Jésus, en qui habitent un faux esprit, et qui proclament un faux évangile. On ne peut s'imaginer les évangéliques traverser les souffrances des vrais apôtres pour la vérité. Leurs duplicités ne connaissent aucune souffrance. Au contraire, ils en sont les administrateurs et persécutent les vrais témoins de la vérité, validant ainsi les paroles de l'apôtre Paul: «Mais, comme alors, celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l'Esprit, il en est de même maintenant.» (Galatiens 4:29).
De toute part on entend les sectes dites évangéliques dire, que la Bible, qui est la Parole de Dieu, et l'autorité suprême en matière de foi. Mais ce qu'ils disent et ce qu'ils font, sont deux différentes choses. La Bible est plutôt pour eux, un contenu grammatical d'idées et de principes, qu'ils peuvent manipuler et interpréter à leurs façons particulières, pour en retirer avantage, afin de supporter leurs opinions présomptueuses. Ils font ainsi de la Parole de Dieu, la parole du diable de leurs dérèglements de conscience. Elle devient un simple outil qu'ils peuvent manipuler à leur guise. Ils se foutent royalement de son autorité, car ils se disent en être eux-mêmes l'autorité, et cela est évident puisqu'ils ne tolèrent pas d'autres interprétation que la leur dont la base est l'hérésie de l'Arminianisme. L'évidence de cela, est que les différentes branches du mouvement dit évangélique, sont souvent en conflits l'une avec l'autre, surtout sur des questions d'opinions et d'interprétations.
Témoins de la concurrence charnelle:
Le christianisme contrefait moderne s'est érigé comme la concurrence charnelle de l'Esprit de Dieu, l'adversaire de la Sainte Présence de Christ qui habite le cœur de ses élus seuls. En d'autres mots, la concurrence charnelle est le Satan de la Bible, c'est à dire l'esprit de la chair de la nature humaine déchue et corrompue dans toutes ses voies. Ses raisonnements sont serpentins, sinueux et tortueux. Ses agissements sont malicieux en tout temps, il est entièrement orgueilleux et égocentrique, et recherche constamment ses avantages, même quand il fait le bien, car il se fait maître de la connaissance du bien et du mal. Il se veut en contrôle de son destin à tout prix, jamais il ne cédera un centimètre à qui que ce soit, et surtout pas à Christ, son pire ennemi. Son but est plutôt de se présenter lui-même comme le Christ, le Sauveur de tous les hommes, le Rédempteur de la race humaine. Toutes ses sciences et ses religions sont conçues à ces fins, particulièrement le christianisme.
Ainsi nous voyons une armée de témoins de la concurrence charnelle, plus nombreuses et plus puissante que toutes les armées de la terre. Les armées des nations plient le genou devant elle, car elles ne peuvent échapper à son influence et à son autorité, puisqu'elle détient la puissance sur les agissements de tous les hommes. Rien n'est plus dangereux ni plus affreux que d'y faire face, car c'est comme se regarder dans un miroir qui reflète notre vrai visage.
Mais une chose doit être considérée, à savoir que la puissance de la nature humaine a été vaincue à la croix, une fois pour toute (Colossiens 2: 14). L'esprit de la nature humaine a perdu sa puissance de condamnation sur nous, il ne peut plus nous culpabiliser ni nous séduire dans des fausses voies tortueuses. Mais pour ceux qui n'ont pas réellement l'Esprit de Christ en eux, mais seulement un esprit de contrefaçon, sa puissance demeure active. On se retrouve donc sur le terrain d'une guerre spirituelle entre les témoins de la vérité et les témoins de la duplicité, que la Bible nomme «la guerre d'Armageddon». Pour la majorité des évangéliques à tendances dispensationnalisme, il s'agit d'une guerre littérale entre les armées de la terre et les armées du ciel qui aura lieu à la fin des temps, lors d'un supposé retour du Seigneur Jésus. Dans cette guerre finale, les hommes utiliseraient des armes conventionnelles et nucléaires, contre une armée purement spirituelle. Le non-sens d'une telle notion est une vraie aberration, issue d'une imagination fantaisiste, complètement détraquée de la réalité.
Or le Seigneur Jésus ne reviendra jamais, surtout pas de la façon qu'ils se l'imaginent. La raison est pourtant simple, si Jésus revenait, c'est qu'il serait parti à quelque endroit imaginaire dans l'univers. Il ne serait donc plus présentement parmi les hommes, car un retour implique par nécessité un départ. Le problème ici est qu'il s'agit d'une interprétation littérale d'un retour physique et corporelle de Jésus, en tant qu'individuel. Cette fausse interprétation ouvre la porte à toutes sortes d'exagérations insensées. Mais comme nous savons, cela n'est pas nouveau avec les vipères évangéliques, c'est plutôt normal pour eux de se donner à toutes sortes d'insanités.
Le fait est que Jésus ne reviendra jamais, car il est encore présent parmi nous, depuis son retour spirituel le jour de la Pentecôte, comme il l'avait promis à ses disciples (Jean 14:18). Jésus est revenu dans sa forme ou plutôt dans son essence exaltée comme Saint-Esprit, ou plus précisément comme Sainte Présence. On ne le connaîtra plus jamais selon la chair, mais selon l'Esprit, comme l'affirme clairement l'apôtre Paul dans 2 Corinthiens 5:16. L'enseignement est pourtant clair, mais les vipères évangéliques s'obstinent à vouloir un retour physique ou matériel du Seigneur Jésus, autrement leur hérésie d'un royaume terrestre de mille ans sur la terre, n'aurai plus aucun sens, et s'écroulerait en ruine. Les passages de Actes 1:10,11, cités par Luc, juste avant le jour de la Pentecôte mentionné dans le deuxième chapitre du livre des Actes, disent que Jésus reviendra de la même manière qu'il est parti. Or le contexte immédiat est clair, Jésus est parti dans la gloire pour revenir dans la gloire au jour de la Pentecôte, mais dans son essence spirituelle d'exaltation comme Esprit Saint, pour habiter dans le cœur de ses élus. Toutefois, nous avons aussi la promesse de son apparition finale à la fin du monde. Or il y a une grande différence entre la signification d'un retour et celle d'une apparition, les deux ne sont pas la même chose. Puisque nous ne connaissons plus Jésus selon la chair, et surtout du fait que sa Sainte Présence habite en tous les vrais élus, l'apparition finale s'explique par le fait qu'il surgira de son habitation en eux dans un clin d'œil, les transformant tous à son image et les unissant en un seul corps glorieux. C'est ce qu'on nomme, l'aboutissement de notre nouvelle-naissance, la fin de la période de gestation des élus, lorsque nous sortirons du sein de l'Esprit à la lumière d'un nouveau jour qui n'aura plus de fin. Nous formerons ainsi dans notre ensemble, le Nouvel Homme, une nouvelle race céleste et éternelle (2 Thessaloniciens 1:6-12).. Ceci est la manifestation finale et véritable de la gloire de Christ en ce monde, lorsque Christ sera glorifié dans ses élus pour les transformer en son image, et nous serons avec Lui éternellement. Cela est le destin et la persévérance des saints.
Les réprouvés évangéliques, sont exclus de la grâce et ne réalisent point qu'ils sont aveugles et misérables, et qu'ils sont destinés aux peines éternelles d'un enfer réel. Certes qu'ils riposteront à cette nouvelle comme des enfants mécontents, accusant même Dieu d'injustice. Mais cela ne changera rien à leur condamnation. Comme disciples de la concurrence charnelle de la nature humaine déchue et corrompue, ils récolteront le salaire qui leur revient.
Le christianisme satanique des évangéliques:
Lorsqu'un évangélique dit qu'il a reçu le Saint-Esprit, il y a une confusion évidente dans son entendement à propos du Saint-Esprit et l'Esprit de Christ. Pour un grand pourcentage des évangéliques, le Saint-Esprit est reçu lors de la conversion. Mais il y a contradiction, car cela se produit au même moment même qu'ils acceptent Christ comme leur Sauveur personnel. Logiquement ils acceptent de recevoir l'Esprit de Christ. Ils reçoivent donc deux Esprits, et non un seul selon leur théologie trinitaire dans laquelle le Saint-Esprit et l'Esprit de Christ sont deux différentes choses. Pour le reste, le Saint-Esprit est reçu comme une deuxième expérience après la conversion initiale. Il y a une contradiction évidente par rapport à ce sujet, surtout lorsque nous considérons leur théologie de trinitaré dite orthodoxe, qui est la base de leur croyance. Cette théologie enseigne que Dieu est Esprit tout en affirmant qu'il est une personne, mais qu'en Lui il y a aussi trois personnes distinctes l'une de l'autre. Donc quand ils acceptent Jésus dans leur vie, ils acceptent son Esprit, mais que veut dire qu'ils disent recevoir aussi la personne du Saint-Esprit? Il y a donc confusion et contradiction dans leurs propos. La même chose s'applique avec ceux qui disent avoir reçu la personne du Saint-Esprit, après leur conversion initiale. Il est clair que nous sommes dans un domaine d'une contrefaçon nébuleuse, qui sème la confusion; car en fin de compte nous aurions l'Esprit de la personne du Père, l'Esprit de la personne du Fils, et l'Esprit de la personne du Saint-Esprit. Cette notion loufoque et insensée est une pure hérésie, et la pire abomination blasphématoire qui existe. Cette bouffonnerie absurde et ridicule est le pivot même de l'existence du Catholicisme, du Protestantisme, et du mouvement dit Évangélique. Quand un évangélique dit avoir reçu le Saint-Esprit, il dit en substance avoir reçu la troisième personne de cette trinité insensée. En d'autres mots, leur Jésus est le faux Jésus, deuxième personne de cette trinité abominable; et le Saint-Esprit est le faux esprit, troisième personne de cette même trinité. La conversion des évangéliques est donc une fausse conversion. Le pire est qu'ils ont été conditionnés à croire qu'il s'agit du Dieu de la Bible, indiquant qu'ils sont complètement aveugles à la vérité, et qu'ils n'ont absolument aucun discernement spirituel. Donc que les évangéliques soient traditionnels, pentecôtistes ou charismatiques, ils sont tous dans une erreur magistrale et infernale, qui est la base du christianisme contrefait moderne.
Considérant aussi l'idolâtrie subtile qui se trouve dans ces milieux, où nous voyons les idoles du libre-choix, de l'intelligence, de l'estime de soi, et plusieurs autres, nous devons admettre que nous faisons face à un christianisme satanique. Il ne peut en être autrement, devant la masse d'évidences qui existent. Il est triste de constater, que la majorité de ceux qui se disent christiens, ne peuvent voir la vérité sur ces choses. Ils sont sur la voie de la perdition, et en ont aucune notion. Ni veulent-ils qu'on leur dise, car ils préfèrent demeurer dans l'orgueil de leur entêtement.
Les témoins de la Sainte Présence de Christ:
Malgré les perversions des évangéliques, disciples de la nature humaine déchue et corrompue, et témoins de la duplicité infernale, nous avons encore parmi nous, par la grâce et la puissance de notre Dieu, de réels et véritables témoins de la Sainte Présence de Christ. C'est à dire, de ceux qui sont éprouvés et souffrent avec Christ, dans l'attente de l'expectation de la gloire à venir, pour la rédemption de leur corps (Romains 8: 17-24). Il est donc clair qu’être témoin de la Sainte Présence de Christ implique par nécessité l'épreuve et la souffrance. On est donc très loin de la vie en rose des évangéliques. Un témoin véritable est éprouvé en souffrant pour la vérité, et non une personne bien disposée par la complaisance à l'hypocrisie du mensonge, et là est toute la différence. Mais pour être témoin chez les évangéliques, il faut être dédié, vêtu proprement pour donner une belle apparence, et dynamique, dévoué pour les âmes perdues qu'il faut absolument récupérer de leur misère pour en faire des guignols. C'est la raison principale pour les grandes campagnes d'évangélisation qu'ils entreprennent, en proclamant leur faux évangile du choix de croire, pour accepter Jésus comme Sauveur personnel. C'est le piège doré des beaux sentiments et des émotions à fleur-de-peau, et de grandes multitudes tombent dans sa séduction.
Mais le vrai témoin de la Sainte Présence de Christ, qui est éprouvé pour la gloire à venir, ne marche pas selon ces dispositions prétentieuses. Sa confiance repose dans la souveraineté absolue de son Dieu Tout-puissant, et dans l'assurance de la suffisance de la grâce qui agit dans ses faiblesses, dans sa vie de tous les jours. Nous n'avons donc pas la soif des âmes comme les réprouvés évangéliques, qui cherchent à remplir les bancs et les coffres de leurs églises; mais la soif de la vérité et de la gloire éternelle à la louange de Christ.
Être témoin de la Sainte Présence de Christ qui habite en nous, signifie aussi «être une re-présence, un représentant fidèle et véritable des souffrances de Christ sur la croix, en notre faveur et pour le rachat de nos péchés. En d'autres mots, il souffre en Christ et avec Christ sur la croix, par le principe de la substitution, dans lequel il est identifié avec Christ dans sa mort et sa résurrection (Romains 6:3-7). Mais un évangélique est identifié avec Christ, dans son baptême par immersion, à la façon de faire des cornichons. Un pasteur Baptiste du nom de Jacques Alexanian, a même dit que nous étions identifiés avec Christ dans la tombe et non sur la croix, pour justifier sa position aberrante du baptême par immersion. Cette notion odieuse est une pure falsification de la vérité. Ce n'est qu'une de plusieurs de ses abominations, pour lesquelles il fut surnommé le pape Baptiste du Québec, un des plus grands manipulateurs hypocrites que nous avons connus.
Le témoin de la Sainte Présence de Christ, est exactement le contraire de toutes les notions présentées dans le christianisme contrefait moderne. Son témoignage est véridique, puisqu'il est accompagné des douleurs de l'enfantement, qui le maintiennent dans la souffrance de l'héritage à venir des enfants de la promesse, étant solidement ancré dans l'espérance d'un nouveau jour. Celui qui n'a pas ce témoignage en lui-même, n'est pas christien, car ce témoignage est relié à l'assurance qui nous est donnée d'avoir en le sacrifice de la croix pour notre salut.
Celui qui témoigne de la Sainte Présence de Christ en lui, témoigne de la vérité et de la vie éternelle. Il en manifeste les caractéristiques dans ses pensées, ses paroles, et ses agissements. Il ne peut faire autrement, car il respire de l'essence divine de l'Esprit des vivants. C'est une démarche normale pour tous les vrais élus, qui ont été choisi en Christ, depuis avant la fondation du monde. Leur existence en reflète la gloire, même en cette vie terrestre, quoique obscurément comme dans un miroir concave qui en donne une image difforme d'une réalité inconcevable. Christ en nous, l'anticipation de la gloire, est une vérité incontournable pour le christien authentique. Sans cette réalisation qui remplit notre conscience, comme une lumière sublime qui nous donne la paix de l'assurance, il n'y a aucune espérance. Elle est essentielle à notre existence éternelle.
Le témoignage de la vérité révélée:
Les Évangéliques détiennent une signification curieuse et malsaine du mot «témoignage». Pour ces réprouvés, faire un témoignage consiste généralement à prêcher l'Évangile aux âmes qu'ils considèrent perdues, sans premièrement se regarder dans un miroir. Ils utilisent ce terme aussi dans le sens de confesser sa foi ou plutôt sa présomption, de faire une déclaration publique devant les membres de leurs sectes, pour être accepté comme candidat au pseudo-baptême, ou devenir membre officiel de leur groupe particulier déplorable de faux christiens.
Or comme nous avons vu, le mot «témoin» ou «martus» dans le Grec, signifie littéralement «martyre», un souffrant, celui qui souffre pour une cause particulière. Or le mot «témoignage» ou «marturia» dans le Grec, provient d'une même racine grammaticale, et signifie littéralement «subir une grande douleur». Malheureusement, les traductions frelatées de la Bible ont manqué de lui donner son sens original, et l'ont traduit par «belle confession», comme nous voyons dans les passages de 1 Timothée 6:12,13 de la Bible tendancieuse de Segond: «Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence d'un grand nombre de témoins. Je te recommande, devant Dieu qui donne la vie à toutes choses, et devant Jésus-Christ, qui fit une belle confession devant Ponce Pilate, de garder le commandement, et de vivre sans tache, sans reproche, jusqu'à l'apparition de notre Seigneur Jésus Christ...». Il est évident que les vipères évangéliques n'ont pas manquées de s'emparer de cette désignation, pour tordre le sens de la Parole de Dieu en leur faveur, afin de supporter leur fausse doctrine sur le principe de faire de l'évangélisation, qu'ils imposent aux membres de leurs sectes, de crainte d'être mal regardés dans leurs communautés de timbrés. Évidemment les cobayes évangéliques vont plier le genou à cette requête de leurs dirigeants, car il est fort reconnu qu'ils sont tous de méprisables froussards, ils n'ont pas de couilles pour le combat, que ce soit au niveau littéral ou figuratif. Car ce sont des lâches et des traîtres qui ont trahis la vérité, comme Judas a trahis Christ avec le baiser d'un hypocrite.
Or si nous changeons les mots «une belle confession» par «une grande douleur» dans la vérité du combat dans lequel Timothée était impliqué (v. 12), nous verrions plus clairement la vérité révélée. Cela nous indique que Timothée souffrait des douleurs d'une persécution terrible de la part des Juifs, pour maintenir la pureté de la vérité. Nous entrons ainsi dans le contexte historique et culturel de l'époque, et nous comprenons ainsi la vraie signification du mot «témoignage».
Il est dit aussi que Jésus fit «une belle confession» devant Pilate», mais une telle traduction ne convient pas avec les faits, car nous savons que Jésus a «subie une grande douleur» devant Pilate qui le fit fouetter atrocement jusqu'au bord de la mort, et que les soldats romains le battirent sauvagement, le déshonorent, et placèrent une couronne d'épines sur sa tête ensanglantée qui pénétrèrent dans son crâne. Si cela est une belle confession, donc les mots n'ont plus de sens. Ils sont complètement inutiles pour transmettre la vérité, si on peut leur faire dire n'importe quoi.
Le témoignage de la vérité a toujours été accompagné d'preuves, de souffrances et de douleurs à travers les siècles, et les choses n'ont pas changées dans notre temps moderne. Elles ont même empiré. Le nombre d'ennemis de la vérité, a considérablement augmenté depuis le temps des apôtres. Le monde a changé, de mêmes les formes de persécutions. On ne tue plus les témoins de la vérité, on tue leur caractère par la diffamation pour les discréditer. On n'attaque plus les personnes directement face à face, on attaque leur foi par derrière. L'ère informatique a tout changé, et les vipères évangéliques en profitent pour se donner à cœur de joie à une persécution virtuelle. La technologie a peut-être changée notre manière de vivre, mais elle n'a pas changée les cœurs. Néanmoins, les témoins réels de la vérité révélée, ne fléchissent point, ils persistent dans le combat sans relâche pour la gloire de Christ.
L'IDENTIFICATION DES ÉLUS AU SACRIFICE DE LA CROIX
La Sainte Présence de Christ qui habite ses élus véritables, nous fait saisir les grandes vérités qui se rapportent à notre salut par la grâce de la foi qui nous est accordée. Notre identification avec Christ est une doctrine essentielle qui est reliée à celle de la consécration, de l'expiation, et de la substitution. Elles proviennent toutes du décret d'élection dans la double prédestination en faveur des élus seuls.
L'apôtre Paul nous dit dans Galatiens 2:20: «Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n'est plus moi, mais c'est Christ qui vit en moi; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi du Fils, L’ESPRIT DES VIVANTS Lui-même qui s'est sacrifié pour moi, et qui s'est donné Lui-même pour moi».
Le premier point de l'identification concerne la crucifixion: «J'ai été crucifié avec Christ» est au passé, ce n'est donc pas une chose à rechercher, mais un fait déjà accomplis que nous devons saisir par la foi pour en réaliser pleinement la réalité. Il s'agit d'un principe vital de la foi réelle que nous retrouvons aussi dans Romains 6:3-11:
Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été expiés en Jésus-Christ, nous avons été intégrés en sa mort? Mt. 20. 22,23; Lu. 12. 50; 1 Co. 15. 29; Ga. 3. 27;
4 Nous avons donc été attachés avec lui dans l'identification en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire de sa Source Divine, de même nous progressions ainsi, nous aussi, dans une vie nouvelle. Ro. 8. 11; Ép. 4. 23; Ph. 3. 10-11; Col. 2. 12; Col. 3. 10; Hé. 12. 1; 1 Pi. 2. 2;
5 Car si nous avons été faits une même plante avec lui, par la conformité à sa mort, nous le serons aussi à sa résurrection; Ro. 8. 11; Col. 3. 1;
6 Sachant ceci, que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit impuissant et que nous ne soyons plus au service du péché. Ga. 2. 20; Ga. 5. 24; Ph. 3. 10; 1 Pi. 4. 1-2;
7 Car celui qui est mort en Christ, est libéré du péché. 1 Pi. 4. 1;
8 Or, puisque nous sommes morts avec Christ, nous avons la certitude que nous vivrons aussi avec lui, 2 Ti. 2. 11;
9 Sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n'a plus de pouvoir sur lui. Ap. 1. 18;
10 Car, lui, en mourant, il est mort une seule fois pour le péché; mais, lui, en vivant, il vit comme ESPRIT DES VIVANTS exalté. 1 Pi. 2. 24;
11 Ainsi vous aussi, considérez-vous vous-mêmes comme vraiment morts au péché, mais vivants en L’ESPRIT DES VIVANTS par Jésus-Christ notre SOUVERAIN PRINCE.
Voila le principe de notre identification avec Christ dans sa mort et dans sa vie de résurrection. La signification du mot identification est donnée comme étant: Action d'identifier, d'assimiler une personne ou une chose à une autre; de s'identifier, de se confondre avec quelqu'un, quelque chose. Processus psychologique par lequel un individu transporte sur un autre, d'une manière continue plus ou moins durable, les sentiments qu'on éprouve ordinairement pour soi, au point de confondre ce qui arrive à l'autre avec ce qui lui arrive à lui-même.
L'enseignement de ce passage glorieux nous dit que notre Dieu, le Seigneur Jésus-Christ, s'est sacrifié lui-même comme notre représentant (notre substitut), et sa mort sur la croix était la mort actuelle de tout son peuple d'élus, cela ayant été déterminé d'avance depuis avant la fondation du monde. Alors en lui tous ses saints ont rendu à la justice de Dieu ce qui lui était dû, et ont fait l’expiation à la vengeance divine pour tous leurs péchés. Il avait payé la rançon exjgée par la loi à leur place. Puisque tous les élus sont crucifiés avec Christ, que nous sommes enveloppés avec lui en sa mort, et que cela est un fait déjà accomplis une fois pour toutes, il est évident qu'il n'y a plus aucune condamnation pour nos péchés. Quoique le péché fasse encore ses ravages dans notre corps mortel car «le corps est bien mort à cause du péché» (Rom. 8:10), et que nous devons le combattre tous les jours de notre vie, nous ne sommes plus sous sa condamnation car notre esprit est vivant à cause de l'Esprit de Christ qui habite en nous (Rom. 8:10,11). En d'autres mots nous sommes sauvés en l'Esprit et non en la chair qui elle périra à cause qu'elle demeure sous l'emprise de la mort occasionné par le péché. C'est pour cela que l'apôtre Paul a pu écrire: «Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui progressent, non selon la chair, mais selon l'Esprit.» (Rom. 8:1). La nature de notre corps charnel est de péché, tout comme la nature d'un poisson est de nager dans l'eau, il ne peut faire autrement et à cause de cela nous pécherons encore inévitablement (1 Jean 1:8-10). Toutefois, comme nous dit l'apôtre Paul «nous ne sommes point endettés à la chair, pour vivre selon la chair.» (Rom. 8:12), nous n'avons aucune dette envers la chair, nous ne lui devons rien, nous sommes libérés de sa culpabilité et de sa condamnation qui recherche constamment à nous réduire à l'esclavage de ses principes par l'obéissance à la loi, car «la loi est la puissance du péché» (1 Cor. 15:56), et nous sommes mort à la loi puisque Christ l'a entièrement accompli comme notre substitut et «l'a entièrement annulée... en triomphant d'elles par son sacrifice sur la croix.» (Col. 2:14,15).
Nous ne vivons plus selon l'esprit de la loi morale qui nous retenait dans la captivité, mais selon l'Esprit de la grâce qui nous en a libéré par la foi qui nous est accordée dans les mérites du sacrifice de Christ, qui nous sont attribués gratuitement et sans aucune condition. Lorsque nous vivons dans la lumière de cette vérité d'un fait déjà accomplis «le sang de Jésus-Christ, le Fils, Dieu Lui-même, nous purifie de tout péché.» (1 Jean 1:7). Tous les péchés accomplis par notre corps de chair mortel, qu'ils soient commis dans un temps passé, présent, ou à venir, nous sont pardonnés et purifiés avant même que nous naissions en ce monde, car Christ en avait déjà payé pleinement le prix et nous étions déjà en lui par anticipation en sa mort sur la croix comme notre substitut. Depuis avant la fondation du monde lorsque nous avons été élus en Christ pour notre rédemption, Dieu savait exactement le nombre de péchés que nous étions pour commettre, et jamais nous n'en commettrons un de moins ni un de plus, car tout a été déterminé d'avance dans son plan d'élection selon sa volonté souveraine et toute-puissante pour le rachat de nôtre âme. En d'autres mots, tout a été accomplit à la croix et rien que nous fassions ou ne fassions pas va n'en changer le moindre détail, on ne peut rien y contribuer autrement le salut ne serait plus par la grâce mais par les œuvres. L’apôtre des païens, était heureux de penser qu’en tant que membre du peuple élu de Christ, il était mort sur la croix avec Christ. Il a reconnu et accepté cette révélation avec confiance, reposant tout son espoir sur cette certitude. Il a cru qu’en raison de la mort de Christ, la justice divine était satisfaite à son égard, il réalisa qu'il avait trouvé la réconciliation avec Dieu en Christ et par Christ. Il ne se reposait plus sur la justice des œuvres de la loi comme tous les pharisiens, mais sur la justice de la foi comme tous les vrais disciples de Christ. Paul avait compris que ceux qui persistaient à se justifier par les œuvres de la loi étaient déchus de la grâce, et ceux qui dans la grâce persistaient à se justifier par la foi de Christ en lui faisant confiance en toutes choses avaient la promesse de la gloire éternelle.
Il ne serait peut-être pas déplacé de mettre en évidence ce que le texte de Gal. 2:20 dit en notant ce qu'il ne dit pas. Il ne dit pas: Je veux être crucifié avec Christ. Il ne dit pas: Je désire être ou je dois être crucifié avec Christ, afin qu'il vive en moi. Ce qu'il dit, c'est: «je suis crucifié avec Christ », et cela est mentionné dans une actualité présente qui repose sur l'assurance d'un fait passé déjà accomplis. Ce qui veut dire que nous n'avons pas à rechercher à être «crucifié avec Christ» comme plusieurs réprouvés l'enseignent chez les évangéliques, surtout dans les sectes du pentecôtisme et du charismatisme qui sont dans une quête incessante d'expériences surnaturelles. Ceux qui font une telle recherche sont coupables de crucifier Christ de nouveau, car ils indiquent par cela que le sacrifice de Christ n'est pas suffisant et qu'ils en désir un qui convient plus à leurs caprices. Ils donnent ainsi l'évidence qu'ils sont des imposteurs, des enfants du diable sous couverture chrétienne, des réprouvés destinés aux peines d'un châtiment éternel.
Ainsi, ce verset de Galatiens 2:20 est un fondement magnifique et solide de la foi chrétienne pour tous les élus en ce monde. Autant peu qu'ils soient ils peuvent dire avec la pleine assurance de la foi de Christ qu'ils ont reçu dans le don de la grâce: «Il a tout renoncé pour moi, il s'est livré lui-même en ma faveur et comme mon substitut il m'a placé avec lui dans sa mort. Je suis crucifié avec Christ, et Christ vit en moi.» Pour un élu, dire: «Je suis crucifiée avec Christ», ce n'est pas parler en l'air. Ce n'est pas croire quelque chose par conjecture. Ce n'est pas dire quelque chose dont on n'est pas certain. Ce n'est pas chercher une expérience à revivre. Chaque élu véritable en ce monde peut dire en toute vérité et sincérité: «Je suis crucifiée avec Christ.», c'est la simple reconnaissance d'un fait, la reconnaissance d'une chose déjà accomplie, car cette parole est l'énoncé d'un fait qui s'est produit environ 2000 ans passés, et qui est toujours actuel par la Sainte Présence de Christ qui nous habite.
Dans cette réalité de la crucifixion du Seigneur Jésus accomplie pour tous ses élus, et non pour tous les hommes comme plusieurs se l'imaginent faussement car tous seraient sauvés, ce n'est pas seulement le fondement de la foi pour le christien authentique qui se trouve déposé, mais en elle est fait aussi le don de la foi et de la repentance accordé dans les mérites de son sacrifice afin de renaître dans une nouvelle vie. Ainsi la croix de Christ n'est pas seulement la sagesse de Dieu, déployée de Dieu à nous, mais aussi la puissance même de Dieu manifestée pour nous délivrer de tout péché et nous conduire à la gloire éternelle de son Royaume.
Il nous faut déplacer ici une mauvaise façon de comprendre par rapport au sujet de «porter sa croix» avant d'aller plus loin. Se charger de la croix, voilà le mot de ralliement donné par Christ à ses disciples. Dans trois occasions différentes, ces paroles sont répétées: «Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à soi-même, qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive» (Matt. 10:38; 16:24; Luc 14:27). Pendant que le Seigneur était encore sur le chemin de la croix, cette expression «se charger de sa croix» semble être la plus propre à bien rendre la conformité avec Christ à laquelle est appelé son disciple. Mais cette expression ne se rapporte aucunement à la mort de Christ sur la croix qui n'était pas encore arrivée, il est plutôt question dans ces passages d'assurance et de dépendance. Il est évident que dans le contexte de cette expression le Seigneur Jésus ne disait pas à ces disciples qu'il fallait qu'ils meurent tous sur la croix. Si tel aurait été le cas tous s'auraient enfuit devant l'image d'une telle horreur, car ils connaissaient très bien cette pratique barbare et sanguinaire employée par les romains pour exécuter ceux qu'ils jugeaient de crimes contre l'empire. Cela nous porte à voir que les traducteurs ont été désorientés par l'attrait du mot «stauros» qui est généralement traduit par «croix», lorsqu'il aurait du être traduit autrement dans ces trois textes.
Il faut retourner à la racine du mot «stauros» ici pour trouver le sens de l'enseignement du Seigneur Jésus à ses disciples. Ce terme provient d'une forme prolongée du verbe primaire «stao» retrouvé dans le mot «histemi» qui signifie proprement «se tenir en place, être ferme, être assuré» et qui porte la notion d'«être dépendant», c'est à dire d'être attaché à une façon de voir, d'être acharné sur nos principes ou nos opinions. Évidemment le Seigneur ne dit pas que pour être ses disciples qu'il faut se charger de la fermeté d'une dépendance acharnée sur nos principes, ou qu'il nous faut être accroché obstinément à nos opinions, ce qui serait contraire au fait de «renoncer à soi-même». L'expression «se charge» est la clé ici qui nous donne de comprendre l'enseignement donné.
Le mot «charge» dans Mat. 16:24 est «airo» et il signifie proprement «transporter, déplacer» quelque chose d'un endroit spécifique. En d'autres mots le Seigneur dit que pour être ses disciples, il faut déplacer l'assurance que nous avons en nous-mêmes, il faut changer nos opinions, il faut détourner notre dépendance pour l'appliquer au bon endroit, c'est à dire en Christ seul. Quoique le passage de Mat. 10:38 est un peu différent, il signifie la même chose. Dans le contexte immédiat de ce passage, le Seigneur vient de dire à ses disciples: «Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n'est pas digne de moi; et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi, n'est pas digne de moi.» (v.37), puis il ajoute: «Et celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n'est pas digne de moi.» (v.38). La seule différence ici est le verbe «prendre» qui en Grec est «lambano» et dont la signification propre est «recevoir» désignant un état passif et non actif. Ce que le Seigneur dit ici est que celui qui ne reçoit pas l'assurance ou fermeté de l'enseignement qu'il vient de leur donner par rapport à leurs parents, n'est pas digne de lui, c'est à dire qu'il ne mérite rien de sa part. En d'autres mots une personne qui refuse de se séparer d'une dépendance qu'elle considère essentielle, n'a aucune valeur à ses yeux. La même chose se trouve dans Luc 14:26,27 sauf que le mot «porter» ou «bastazo» en Grec qui signifie «soutenir» est utilisé à la place de «prendre» ou «lambano», mais l'enseignement est identique.
Le gros de l'enseignement que le Seigneur Jésus donne à ses disciples, tous des juifs qui étaient dépendants de la loi, était qu'il faut délaisser l'importance de la loi dans tous ses aspects, moral, cérémonial, et social, pour s'attacher à lui seul; car lui seul est la vie, et lui seul a accomplit toute la loi dans les moindres détails en notre faveur, afin que nous soyons délivré de la puissance du péché engendrée par la loi avec toutes ses interdictions. C'est à dire que la loi est déplacée pour faire place à la foi, et cela est l'essence même du christianisme authentique sans laquelle aucun ne peut être sauvé.
La croix est le signe distinctif du christien authentique, aussi bien que de Christ. Le Christ crucifié et le chrétien crucifié s'appartiennent mutuellement. Le principal trait de ressemblance avec Christ consiste à être crucifié avec lui. Aussi quiconque veut lui ressembler doit avant tout recevoir en lui la révélation de cette vérité essentielle, afin de comprendre le mystère de cette union avec Christ sur la croix, car aucun ne peut le comprendre pleinement si cela ne lui est pas donné par le Saint-Esprit de Christ. Spécifions que ressembler à Christ n'est pas un but à atteindre mais un fait déjà accomplis, aucun effort de la part du christien ne peut contribuer à ce fait. Nous sommes donné de réaliser cela par la Sainte Présence qui nous habite et non par aucun effort de notre part. Au premier moment, l'expression «crucifié avec Christ» effraye le christien qui reçoit la révélation qu'il est rendu semblable à Jésus dans sa mort sur la croix. Il recule à la pensée de la croix, à la pensée des souffrances et de la mort qui s'y rattachent, il ne peut en saisir la profondeur des implications. Mais à mesure que sa vie spirituelle s'éclaire, cette parole fait toujours plus son espérance et sa joie, et il se glorifie de la croix, parce qu'elle le fait participer à la mort et à la victoire qui ont déjà été accomplies, et qui l'affranchissent de la domination de la chair et du monde. Pour comprendre ces choses, il faut étudier avec soin ce que nous en dit l'Écriture sous la direction de l'Esprit de Christ.
Par la foi de Christ qui nous est donnée comme si elle serait la nôtre, nous sommes associés à la vie de Christ par la puissance de l'Esprit de Dieu, et cette vie-là a passé par la mort de la croix, et cela une fois pour toutes. Elle possède la puissance divine que lui a acquise la mort de la croix. Quand donc nous recevons en nous la vie de Christ, nous recevons par là-même toute la puissance qui résulte de sa mort sur la croix, puissance de délivrance qui agit constamment en nous. Nous avons été crucifié avec Christ, et pourtant nous vivons, mais ce n'est plus nous, c'est Christ qui vie en nous par l'Esprit de sa Sainte Présence. Notre vie est celle de Christ crucifié et ressuscité, celle qu'il a obtenue par la croix. Le fait d'avoir été crucifié est au nombre des choses passées et accomplies: «Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit impuissant et que nous ne soyons plus au service du péché.» (Rom. 6:6); «Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises.» (Gal. 5:24); «Quant à moi, qu'il ne m'arrive pas de me glorifier en autre chose qu'en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle cette disposition est crucifiée pour moi, et moi pour cette disposition.». (Gal. 6:14). Tous ces textes parlent de quelque chose qui a été fait en Christ, et dont nous sommes associés par la foi ou confiance reçue dans cette réalité essentielle pour le salut de nôtre âme. Le salut ou délivrance consiste donc à se voir en Christ sur la croix et cette réalisation qui nous est donnée par le Saint-Esprit qui nous y attire, ouvre en nous le chemin par lequel l'Esprit de Christ nous pénètre pour faire sa demeure en notre cœur. La croix agit ainsi comme un bistouri dans la main du divin Médecin pour faire la transplantation d'une nouvelle vie, celle de Christ qui nous fait renaitre en lui, nouvelle naissance qui consiste à être dans une régénération constante afin que nous soyons transformé en son image, à sa ressemblance. Cette régénération est en effet une recréation qui a débuté dans l'éternité, dès l'origine de notre élection en Christ. Elle est souvent nommée aussi la première résurrection, une résurrection spirituelle par le fait que Christ est ressuscité en nous, et c'est pour cela que l'apôtre Paul pouvait nous transmettre cette révélation glorieuse, à savoir: «Christ en nous, l'espérance de la gloire» (Col. 1:27).
Il est très important de comprendre cette vérité et de la proclamer hautement. Nous comprenons ainsi à quel point nous sommes associés à l'œuvre accomplie par Christ, car si nous sommes crucifié et mort avec lui, nous recevons aussi sa vie et sa victoire sur le péché et sur la mort. Il existe malheureusement une fausse doctrine extrêmement dangereuse sur ce sujet parmi les sectes évangéliques du Jésuitisme cryptique et particulièrement chez les pentecôtistes et les charismatiques, sans exclure les premières. Ces gens réprouvés avancent l'hérésie odieuse, subtile et subversive, que nous participons activement dans cette œuvre glorieuse de la croix afin de ressembler à Christ. Leurs fausses notions sont présentées avec tellement de finesse qu'ils en séduisent un grand nombre qui s'élèvent dans des ostentations de vanités et dans des infatuations capricieuses de tous genres. C'est à ce point que nous réalisons que les mots sont très importants pour exprimer une idée. Participer est un verbe actif qui implique des efforts, des actions, c'est à dire «des œuvres», et cela est indéniable lorsque nous considérons toutes les significations et synonymes de ce terme dans un Dictionnaire. Ainsi on ne peut cacher le sens réel de l'enseignement que ces imposteurs cherchent à nous transmettre dans des expressions raffinées qui plaisent aux oreilles de gens crédules pour les séduire avec une fausse voie de salut, un salut qui n'est plus par grâce mais par disgrâce, c'est à dire un salut par les œuvres déguisé subtilement avec des notions bibliques déformées et tirées hors de contexte. Le sens du verbe «participer» implique «aider, apporter quelque chose, collaborer, contribuer, coopérer, fournir, partager, s'impliquer», tous des termes qui sont axés sur des efforts personnels pour atteindre un but quelconque, contredisant ainsi la grâce de la souveraineté de Dieu en la déformant astucieusement. Nous l'avons dit au début, aucun effort du christien ne peut contribuer à sa ressemblance à Christ, cela est impossible. Aussi bien demander à un mort de ressembler à un autre mort, les résultats seraient pareils. Comment pouvons-nous espérer que quelqu'un de «mort dans ses offenses et ses péchés» (Éph. 2:1,5), puisse se relever de sa mort spirituelle et contribuer à sa mort en Christ, cela est un non-sens qui frise le ridicule. Lorsque le Seigneur Jésus ressuscita Lazare, son ami, Lazare n'alla pas à Jésus pour contribuer à sa résurrection, sa disposition était plutôt d'être inactif et de dégager une odeur déplaisante dû à la corruption du péché. De même en est-il avec tous ceux qui sont associés avec Christ dans sa mort sur la croix afin de recevoir la vie de Christ en eux. Il ne nous reste rien à faire, quoique les réprouvés s'imaginent qu'ils doivent ajouter au fait d'avoir été crucifié. Ressembler à Christ en contribuant des fausses notions de faire quelque chose comme «mortifier son vieil homme» ou s'efforcer de «maintenir sa position de crucifié» est un blasphème hautain qui renie l'efficacité du sacrifice de la croix.
Dans les passages de Rom. 6:6,7, l'apôtre Paul nous dit: «Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit impuissant et que nous ne soyons plus au service du péché. Car celui qui est mort en Christ, est libéré du péché.» Nous obtenons ici une révélation importante par rapport au fait d'être déjà libéré du péché lorsque nous avons été crucifié en Christ par la puissance de Dieu. Le mot clé est «sachant» ou «ginosko» en Grec, terme qui signifie «percevoir un fait, avoir de la connaissance d'une chose, détenir une relation». Il s'agit ici de la reconnaissance d'un fait accomplis dans une relation particulière qui nous a délivrée d'un fardeau énorme qui pesait sur notre conscience. Nous sommes délivré du péché en notre esprit ou raisonnement par la mort de Christ en notre faveur, mais notre corps charnel demeure encore sous son influence et en subit des conséquences, car la chair est vendue au péché et doit mourir. Tandis que l'esprit est racheté par Christ et vivra éternellement dans un nouveau corps que nous recevrons lors de l'apparition finale de Christ. Entre-temps, la délivrance du péché dans notre corps de chair, c'est à dire de la transgression de la loi qui nous pousse par nature à dévier des interdictions, se fait progressivement dans la reconnaissance du fait que la justice de Dieu a été parfaitement satisfaite dans le sacrifice de Christ en lequel nous sommes associés. L'apôtre Paul nomme ce principe «faire mourir les œuvres du corps» (Rom. 8:13) ou plus précisément «rabaissez les œuvres du corps», c'est à dire «rendre ses agissements de rébellion inefficaces» en ce qu'ils ne peuvent plus produire de culpabilité et de condamnation en notre esprit par la reconnaissance du fait que Christ déjà payé pleinement le prix pour eux à la croix, et que nous en sommes délivré une fois pour toutes. La reconnaissance de cette vérité essentielle annule la puissance du péché en notre corps de chair. Si nous faiblissons dans la chair et que nous chutions à cause de la tentation, nous n'avons qu'à regarder derrière nous à la croix dans la reconnaissance d'une délivrance déjà accomplie et le péché fuira pour faire place à la joie et la paix de l'Esprit. Ceci est la façon de combattre la ténacité du péché en notre corps mortel, non par des efforts et résistances futiles de la volonté humaine qui est elle-même esclave de la chair et du péché, mais en remettant à Christ la reconnaissance de sa victoire sur le péché et sur la mort comme notre substitut. Nous ne sommes pas nos propres sauveurs, Christ est notre seul Sauveur et cela il ne faut jamais l'oublier. Le même enseignement se trouve dans Col. 3:5 où l'apôtre Paul dit: «Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre...» Le terme «mourir» dans ce passage ou «nekroo» dans le Grec est parfois traduit par «mortifiez» dans certaines versions de la Bible, mais il signifie précisément «priver de puissance» et cela est exactement ce que nous faisons par la reconnaissance du fait que Christ a déjà vaincu le péché et que nous sommes en lui dans cette victoire. Que le péché soit privé de sa puissance ne signifie pas qu'il est totalement éradiqué de la nature humaine car il se manifestera de nouveau sous différentes formes, mais qu'il a été privé de sa puissance de condamnation sur nous devant Dieu, nous n'en sommes plus responsables car Christ en porte la responsabilité entière, et il ne manquera pas de nous garder et de nous diriger dans ses voies pour la gloire de son NOM. C'est ainsi que nous vivons comme Christ, que nous lui ressemblons, étant crucifié avec lui et associés au triomphe de la croix.
L'ennemi est crucifié sur la croix:
Que nous avons été crucifié avec Christ signifie que notre chair a été clouée à la croix, que notre nature humaine déchue et corrompue y est crucifiée, c'est à dire rendue inactive dans ses agissements et ses tentatives de nous séduire avec ses notions d'obéissance à la loi afin de se justifier. Cette vérité doit être saisie dans toute sa profondeur car ses implications vont beaucoup plus loin que nous puissions nous imaginer, tellement que plusieurs vont êtres frustrés par ses révélations au point même de se révolter et de les rejeter à leur perte. Tous disent savoir qui est l'ennemi de Christ, on en entend parler constamment dans les sectes évangéliques surtout chez les pentecôtistes et les charismatiques qui pratiquent une forme ou «ministère de délivrance» de sa puissance. Mais aucun ne le connaît réellement, leur notion qui a été transmise de génération en génération est purement païenne et mythique dans son interprétation biblique. Dans cette optique il n'est pas compliqué de voir qui est l'ennemi de Christ, NOUS SOMMES L'ENNEMI DE CHRIST, et lorsque nous réalisons en plus que le mot «ennemi» signifie réellement «Satan» dans le Grec et dans l'Hébreu, les capots sautent, les cervelles éclatent, les griffes sortes, les dictionnaire se font vider des termes injurieux et insolents, l'amour du prochain se dissipe dans un vent orageux, et le mauvais œil se fait voir de partout. Un jeune christien qui en avait reçu la révélation, s'était rendu à une réunion d'études bibliques chez des baptistes traditionnels. Lorsqu'il leur partagea ce que le Seigneur lui avait révélé que Satan avait été crucifié sur la croix, ce fut comme si les portes de l'enfer furent ouvertes, et que tous les démons sortirent pour l'agresser verbalement. Il a compris à ce moment qui sont les vrais démons. La raison pour cela est simple, l'être humain cherche toujours à conserver un peu de sa dignité coûte que coûte, même face à la mort de la croix. Mais le «nous» ou le «je» qui est crucifié avec Christ sur la croix n'est certainement pas son grand-ami, c'est plutôt une personne rebelle et cruelle, complètement révoltée et dépravée, un hors-la-loi extrêmement dangereux, un adversaire belligérant, un concurrent hostile et tenace, un rival pernicieux et virulent, un antagoniste maléfique et néfaste, un prédateur funeste et violent, un malfaisant haineux et rancunier, un séducteur subtil et sophistiqué, un serpent tortueux et venimeux, une personne injuste et mauvaise à tous les niveaux. Si vous ne vous voyez pas dans ces descriptions, vous êtes des hypocrites ou vous êtes complètement aveuglé par l'admiration que vous avez de vous-même.
OUI NOUS SOMMES SATAN L'ENNEMI DE CHRIST, et ceux qui se refusent de le reconnaître ne connaissent réellement rien du sacrifice de la croix. La victoire que Christ a remporté à la croix est la victoire SUR NOUS, il nous a vaincu en nous incluant avec lui dans sa mort, et nous devons lui en rendre gloire. En aucune façon nous aurions voulu mourir avec lui sur la croix, il a fallu un miracle, une intervention divine qui nous y a attiré irrésistiblement; en d'autres mots il a fallu être projeté par terre et tiré par les cheveux comme un esclave désobéissant qui a déclaré son indépendance illégitimement et qui mérite les supplices de la croix, et c'est cela que l'Esprit de Dieu a fait avec ses élus d'entre un peuple perdu et aveugle. Si nous n'aurions pas été forcé de venir à la croix, aucun de nous ne serait sauvé. On ne peut venir à Christ avec une volonté libre et indépendante comme l'enseignent les vermines du christianisme contrefait moderne car, nous l'avons dit, la volonté de l'être humain est esclave de la chair et du péché, elle est indépendante de Christ mais dépendante de sa nature humaine déchue et sa foi n'est que de la duplicité et de la défiance.
L'esprit de la nature humaine est souvent comparé à un serpent qui est le symbole par excellence de Satan, le Moi intérieur, l'intellect brillant, le raisonnement serpentin de l'être humain.
Roy Hession, dans son livre «Le Chemin du Calvaire» nous en donne une très bonne description: «Quand un serpent est attaqué, il se redresse, siffle et contre-attaque, essayant de rendre les coups qu'on lui porte. C'est l'image du Moi intérieur ou l'Ego qui s'irrite, éprouve de l'envie, de la rancune, critique et s'inquiète; c'est encore lui qui est dur et intolérant à l'égard des autres, timide, satisfait de lui-même, orgueilleux, qui se justifie, défend ses droits et cherche sa propre gloire, se rebelle contre la volonté de Dieu. Et c'est lui qui a pitié de lui-même dans les épreuves et les difficultés, recherche ses intérêts propres dans les affaires ou au service de Dieu, et se laisse aller dans les loisirs, la sensibilité et la susceptibilité; tout cela provient du Moi, du serpent intérieur».
L'apôtre Paul nous dit: «Car le raisonnement charnel est hostile contre Dieu; car il ne se soumet pas à la loi de Dieu; et en effet, il ne le peut.» (Rom. 8:7) D'autres versions de la Bible portent: «l'affection de la chair est inimitié contre Dieu», mais ces deux lectures différentes reviennent à la même chose car le mot «affection» ou «phronema» dans le Grec signifie «ce que quelqu'un a dans l'esprit, les pensées et les buts.», c'est à dire «la capacité de raisonner», ou selon le «Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales»: «Expliquer les causes d'un événement pour en avoir une vue juste; analyser la motivation d'un comportement, d'une attitude, les motifs d'une action pour en avoir la maîtrise ou un meilleur contrôle... Se convaincre ou tenter de se convaincre de faire un choix raisonnable.» Ce texte de l'apôtre Paul indique clairement que «le raisonnement charnel» qui est une faculté de la volonté humaine ou fonction de la nature charnelle «est hostile contre Dieu», il est contraire à Dieu, il est son ennemi, son antagoniste, son rival, son concurrent, son satan. Quoique le mot «hostile» est «echthra» dans le Grec et qu'il signifie «inimitié, cause de l'inimitié, hostilité, malveillance, aversion, antipathie, haine», il est utilisé ici pour décrire les caractéristiques de l'ennemi c'est à dire du Diable ou Satan, comme nous voyons dans sa racine «echthros» du Lexique Grec de la Concordance Strong: «haï, odieux, haïssable. hostile, qui hait et s'oppose à un autre; utilisé pour l'homme dans son inimitié avec Dieu par le péché, opposition à Dieu par l'esprit; un homme qui est hostile; un certain ennemi; celui qui est hostile; le diable qui est le pire ennemi du gouvernement divin.» (voir les numéros suivant «2189, 2190» dans la Concordance Strong Française dont le Lexique Grec a été révisé avec le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche, 1843). La même Concordance nous donne au numéro 4566 la définition du mot «Satan» dans le Grec: «Satan: "adversaire, ennemi". Signifie littéralement: contradicteur, contradiction, concurrent, concurrence, rival, rivalité. Se rapporte à un grand nombre d'applications à travers le texte des Écritures, surtout à l'esprit de la chair qui est en opposition (contraire) à l'Esprit de Dieu, et aussi aux Juifs qui s'opposent à l'Évangile avec véhémence dans la persistance à se justifier par les œuvres de la loi (efforts personnels). Ne se rapporte aucunement à la fausse notion d'une chute des anges fictives dans laquelle Lucifer fut rejeté du ciel et devint l'ange déchue chimérique du nom de Satan. Une personne qui se justifie par les œuvres, contrariant la justification par la foi. Adversaire (quelqu'un qui s'oppose à un autre par ses desseins ou son action), le nom donné: la principauté, l'essence même des mauvais esprits de la nature humaine déchue, l'intellect, la raison (le raisonnement), l'intelligence, l'instigateur de la rébellion, l'adversaire invétéré de Dieu et de Christ que nous retrouvons surtout dans les Juifs, ennemis de l'Évangile et de tous les hommes...» Plusieurs autres preuves, beaucoup trop nombreuses pour mentionner ici, se trouvent dans le texte de la Bible pour indiquer que «NOUS SOMMES SATAN L'ENNEMI DE CHRIST»; sur ce sujet nous vous conseillons de lire le document suivant: «Imposture sur le diable et les démons».
Dans l'Apocalypse, l'apôtre Jean mentionne: «Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. Puis j'entendis dans le ciel une grande voix, qui disait: Maintenant sont venus le salut et la force, et le règne de notre Dieu, et la puissance de son Christ; car l'accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu, a été précipité. Ils l'ont vaincu par le sang de l'Agneau, et par la parole à laquelle ils ont rendu témoignage, et ils n'ont point préféré leur vie à la mort.» (Apoc. 12:9-11) Presque tous savent, du moins d'entre les christiens authentiques, que l'Apocalypse est un livre de symboles spirituels qui doit être interprété figurativement. Il est impossible d'interpréter ce livre d'une façon littérale, autrement il existerait réellement des dragons avec sept têtes et dix cornes, et cela serait le comble de l'absurdité car nous savons tous que de tels monstres n'existent pas. Qui donc est «l'accusateur» mentionné dans ces passages qui est appelé «le serpent ancien, le diable et Satan»? Or les Saintes-Écritures nous indiquent clairement et à maintes reprises que «l'accusateur» est la loi de Moïse, l'esprit de la loi morale est celui qui nous accuse devant Dieu d'avoir brisé ses principes, et cette accusation porte une condamnation éternelle. Dans une des reproches que le Seigneur Jésus fait aux Pharisiens, il dit: «Ne pensez point que moi je vous accuse devant le Père; Moïse, en qui vous espérez, est celui qui vous accusera.» (Jean 5:45). Moïse est le représentant de la loi, tout comme Jésus est le représentant de la grâce. En plus, nous savons que les juifs, particulièrement les dirigeants de la loi, portèrent constamment «de nombreuses et graves accusations» contre le Seigneur Jésus et ses disciples «qu'ils ne pouvaient prouver» (Ac. 25:7 n'est qu'un de très nombreux passages qui l'indiquent). Cela a toujours été le jeux des enfants du diable ou «contrariété charnelle», ils ont toujours recours au mensonge, à l'hypocrisie, à la duplicité, pour déformer la vérité afin d'accuser ceux qui la proclament. Leur but est la destruction afin se s'élever sur les ruines de vies complètement dévastées par leurs diffamations qu'ils prétendent être des exhortations. Le Seigneur Jésus nous parle de telles personnes malicieuses, lorsqu'il s'adresse aux pharisiens hypocrites qui étaient les dirigeants de la loi à cette époque: «Le père dont vous êtes issus, c'est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n'a point persisté dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il dit le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur, et le père du mensonge.» (Jean 8:44); ou comme nous voyons dans une traduction plus précise: «Le père dont vous êtes issus, c'est le raisonnement de la contrariété charnelle, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n'a point persisté dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il dit le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur, et la source du mensonge.» La Bible indique clairement que la puissance d'accusation de la loi a été détruite par le sacrifice de Christ sur la croix, et comme l'apôtre Paul nous dit: «Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l'Esprit.» (Rom. 8:1). Il n'y a absolument aucun doute que «l'accusateur» mentionné dans les passages de l'Apocalypse que nous avons vu plus haut, est le raisonnement ou esprit de la loi qui est «la puissance du péché» (1 Cor. 15:56).
Cet aspect de «l'accusateur» a aussi son semblable au niveau des gentils ou non-juifs qui n'ont point la loi de Moïse pour les accuser. L'apôtre Paul nous dit: «Or, quand les Gentils, qui n'ont point la loi, font naturellement les choses de la loi, n'ayant point la loi, sont de ce fait une loi pour eux-mêmes; Lesquels indiquent que l'œuvre de la loi est écrit dans leurs cœurs: leur conscience leur rend témoignage, et leurs pensées les accusent ou les défendent.» (Rom. 2:14,15). Ces passages nous indiquent qu'il existe un lien très étroit avec la loi de Moïse et la loi naturelle qui est écrite dans le cœur de tous les hommes, même que la loi naturelle est antérieure à celle de Moïse, elle est beaucoup plus anciennes et de toutes évidences elle provient de la loi d'interdiction donnée à tous les êtres humains dans le Jardin d'Éden. Elle est le principe actif qui détermine «ce qui est bien et ce qui est mal», et en ce sens on peut la nommer la loi de la conscience. Tout indique que la révélation que Moïse a reçu pour formuler la loi de Dieu en dix commandements était un dévoilement de cette loi naturelle ou loi de la conscience, rédigée spécifiquement dans une application pratique qui était évidente à tous et qui demandait l'obéissance totale sous peine de mort. Il y a toutefois une distinction entre les deux, la loi naturelle «ne se soumet pas à la loi de Dieu, et ne le peut» (Rom. 8:7) et cela à cause du péché ou transgression de la loi qui pénétra dans le cœur de l'homme lors de la chute en Éden. Il s'agit en effet de la même loi, sauf que celle qui fut rédigé par Moïse est écrite sur des tables de pierre, tandis que la loi naturelle est écrite dans le cœur. Les deux détiennent la même puissance d'accusation, les deux sont la puissance du péché, et les deux reflètent la corruption de la nature humaine qui est portée à transgresser ou violer ses principes, que ce soit par la désobéissance ou rébellion ou par une obéissance qui est portée à se justifier par l'accomplissement de ses œuvres; et les deux dévoilent amplement que NOUS SOMMES SATAN, L'ENNEMI DE DIEU dans le fait que nous avons été crucifié sur la croix avec Christ pour nos transgressions de la loi, récoltant le salaire que nous méritions et dont la condamnation a été payé pleinement par Christ qui était Dieu manifesté dans la chair pour notre rédemption. Seul un être parfait et sans péché pouvait satisfaire la justice de Dieu, et puisque aucun homme ne l'est, Dieu est venu lui-même rencontrer nos obligations en prenant sur lui notre châtiment afin que nous puissions renaître en une nouvelle vie. C'est à la croix que la puissance de Satan, c'est à dire de notre nature humaine déchue et sous la condamnation de la loi, a été clouée: «Ayant été assimilés avec lui dans l'engagement en sa mort; en lui aussi vous êtes ressuscités, par son assurance en la puissance de Dieu, qui l'a ressuscité des morts. Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos transgressions. Il a effacé ce qui était contre nous, l'obligation des ordonnances de la loi qui nous était contraire; et il l'a entièrement annulée, en la clouant sur sa croix; Ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu'il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d'elles lui-même par sa croix.» (Col. 2:12-15); «Puis donc que les enfants participent de la chair et du sang, il en a aussi de même participé, afin que par la mort il détruisît celle qui avait la puissance de la mort, c'est-à-dire, la contrariété charnelle (le diable); et qu'il délivrât tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient toute leur vie soumis à la servitude du péché.» (Héb. 2:14,15).
Certains réprouvés des mouvances pentecôtiste et charismatique s'opposent avec véhémence à cette révélation, et nous n'en sommes pas surpris considérant toutes les extravagances et fausses doctrines qui se retrouvent dans ces milieux malsains. Il s'agit de Michelle d'Astier, nommée aussi «la sorcière de la Vigerie»; et de Christian Becquet, faux pasteur d'une secte Messianique au Cameroun, nommée aussi «le nègre blanc». Selon ces deux vipères glissantes, dire que Satan est crucifié à la croix ferait de lui notre sauveur. Ils donnent ainsi l'évidence de leur ignorance, de leur malfaisance, et de leur retranchement des mérites du sacrifice de la croix, car il est bien écrit que «nous avons été crucifié avec Christ sur la croix» et cela ne fait pas pour autant que nous serions nos propres sauveurs. Ces hypocrites et déformateurs parlent en mal de choses qu'ils ne comprennent pas afin de discréditer la vérité qui échappe à leur entendement, et cela dans le but de se distinguer eux-mêmes afin de paraître pour ce qu'ils ne sont pas, des enfants de Dieu réel, des christiens authentiques. Jude nous parle de ces profanateurs et moqueurs en ces termes: «Car, il s'est glissé secrètement et par négligence parmi vous, un certain genre d'hommes, qui étaient auparavant et de toute éternité, désignés par écrit à être condamnés; des imposteurs impies, qui transforment la grâce de notre Dieu en sujet d'insolence, et qui renient le seul Souverain, JÉSUS Le MESSIE, notre Dieu et Seigneur... Mais aussi, de la même façon, plongés dans leurs délires grossiers, ils souillent assurément en plus leur état premier, méprisent l'autorité de Christ et blasphèment contre sa gloire. Or, Michaël le Chef des ministres, lorsqu'il contestait avec la contrariété charnelle touchant le corps de la loi de Moïse, n'osa pas porter contre elle d'accusation injurieuse à sa majesté; mais il dit: Que le Seigneur estime ta juste valeur, laquelle te revient. Mais ceux-ci blasphèment assurément contre ces choses qu'ils ne connaissent pas; mais en ce qu'ils savent de façon naturelle, ils se dégradent comme des animaux destitués de raison... Voici, le Seigneur vient avec dix millier de ses redoutables; pour exécuter un jugement contre tous, et convaincre tous les impies d'entre eux, de toutes les œuvres déformées qu'ils ont commises, et de toutes les injures agressives que les profanateurs déréglés ont proférées contre lui. Ceux-ci sont des mécontents, toujours insatisfaits, qui marchent suivant leurs propres désirs, et leur bouche exprimant des paroles extravagantes, et qui, par intérêt, admirent les personnes d'apparence. Mais vous, très-dévoués, souvenez-vous des paroles qui furent prononcées auparavant par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ; comment ils vous disaient, que dans le dernier temps, il y aurait des moqueurs, qui marcheraient suivant leurs propres désirs frénétiques. Ceux-ci sont ceux qui se distinguent eux-mêmes, étant charnels, et n'ayant pas l'Esprit véritable.» (Jude 4-19; Bible de Machaira). Nous sommes très conscient que plusieurs autres vont s'ajouter aux radotages insensés et blasphématoires de ces deux réprouvés, il ne peut en être autrement car cette révélation dévoile leurs cœurs tortueux et ils ne peuvent accepter ni tolérer ce qu'ils sont vraiment, ils vont tout faire pour cacher leur vraie nature car ils ne veulent pas être exposé et perdre face devant leurs pareils, et surtout ils ne veulent pas de la croix de Christ qu'ils prétendent admirer en tordant son enseignement. (Sur ce même sujet, lire 2 Pierre 2:1-22).
Baptisés en la mort de Christ:
Le principe d'être crucifié avec Christ est le même que celui d'être baptisé en la mort de Christ enseigné par l'apôtre Paul: «Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si nous avons été faits une même plante avec lui, par la conformité à sa mort, nous le serons aussi à sa résurrection; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.» (Rom. 8:3-8; Bible Ostervald 1996-2008).
Puisqu'ici est la base même de notre union avec Christ, il importe d'utiliser une autre traduction plus précise de ces mêmes passages, qui prend en considération le contexte linguistique et historique, ce qui va nous aider à comprendre d'avantage l'enseignement donné: «Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été engagés en Jésus-Christ, nous avons été intégrés en sa mort? Nous avons donc été attachés avec lui dans l'engagement en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si nous avons été faits une même plante avec lui, par la conformité à sa mort, nous le serons aussi à sa résurrection; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit impuissant et que nous ne soyons plus au service du péché. Car celui qui est mort en Christ, est libéré du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.» (Rom. 8:3-8; Bible de Machaira 2013). Les différences sont peu mais extrêmement importantes, comme nous allons voir.
Chaque fois que le Seigneur Jésus parle de baptême, c’est toujours en relation avec sa mort (Marc 10:38,39; Luc 12:50). Il est évident ici qu’il ne s’agit pas d’un baptême d’eau, car Jésus Lui-même n’utilisa point ce rituel de purification issu de la loi (Jean 4:2; 3:25; Nom. 8:5-7), et des prophètes (Ézch. 36:25). On peut difficilement attribué le baptême mentionné par le Seigneur Jésus dans ces passages à un baptême d'eau. Il est aussi évident par ce fait que le mot «baptême» ne signifie pas toujours «un baptême d’eau», et que ce terme détient une autre signification que celle qui lui est généralement attribuée. En fait, le mot «baptême» est un terme Grec qui ne fut jamais traduit mais translittéré ou adopté dans notre langage, ce qui n'aide pas le cas pour ceux qui ne comprennent pas le Grec. Dans son sens primaire, la racine de ce mot vient du Grec «BAPTO», un mot composé de «BA-APTO» qui signifie littéralement «engagé d'en haut», «un appel qui engage ou introduit, être assimilé», et il s'agit ici d'être «engagé ou introduit, assimilé» dans la mort de Christ sur la croix, cet engagement, introduction, ou assimilation est un appel irrésistible du Saint-Esprit ou Sainte Présence, qui se rapporte uniquement aux élus de Christ. Mais il y a plus car «l'appel» est vraiment «une consécration» qu'on peut définir comme étant «l'appel à une fonction sacrée», fonction qui consiste à devenir semblable ou identifié à Christ sur la croix, et en ce sens très réel on pourrait traduire «Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort...» par la traduction suivante «Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été consacrés pour être assimilé en Jésus-Christ, nous avons été consacrés pour être expié en sa mort? Nous avons donc été identifiés avec lui par la consécration dans l'expiation de sa mort...» Il ne s'agit donc aucunement d'un rituel de purification ou d'un mode symbolique dans lesquels les gens sont soit aspergés d'eau ou immergés dans du vinaigre pour devenir des cornichons évangéliques, pratiques qui s'opposeraient à notre intégration dans la mort de Christ. Ce n'est pas quelques gouttes d'eau ou une centaine de gallons d'eau qui vont nous identifier à Christ dans sa mort, symboliquement ou non; c'est l'Esprit de Dieu, le fleuve d'eau vive (Jean 7:38), qui nous incorpore dans la mort de Christ afin d'être rendu semblable à lui.
Dans son sens primaire composé «BA-APTO» signifie «consacrer, expier, innocenter, disculper, justifier», tous des termes qui se rapportent au sacrifice de la croix. Il porte aussi dans son sens secondaire composé les notions de «mouiller, laver, tremper, plonger, immerger, etc.», tous des termes qui se rapportent à la pratique d'un rituel religieux et mondain de purification selon la loi. Il est malheureux que plusieurs s’obstinent à maintenir le sens secondaire du mot qui les égare de la profondeur qu’il détient dans son sens primaire par rapport au sacrifice de Christ. Les sectes Immersionnistes (2 Pierre 2:1-3) sont surtout responsables de pervertir la vérité sur cela. Leurs arguments que le mot «baptême» signifie toujours «immersion» n’est pas soutenu par l’Écriture d’où nous le voyons traduit dans Marc 7:1-4 par «lavé», et dans Héb. 9:10 par «ablutions», ce dernier étant au pluriel pour nous indiquer les divers baptêmes qui se pratiquaient sous la loi. En fait, dans le Grec le mot pour immersion est kataduo et non baptizo. Il est à remarquer aussi que les sectes Immersionnistes sont généralement celles qui enseignent l'hérésie arminienne de la justification par le choix, et qui supportent des versions dénaturées de la Bible dans lesquelles nous voyons qu’il manque des sections considérables par rapport au baptême dans Matt. 20:22,23: «Mais Jésus, répondant, leur dit: vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire, ou être baptisés du baptême dont je dois être baptisé ? Ils lui dirent: Nous le pouvons. Et il leur dit: Il est vrai que vous boirez ma coupe, et que vous serez baptisés du baptême dont je serai baptisé; mais d'être assis à ma droite et à ma gauche, ce n'est pas à moi à l'accorder; cela ne sera donné qu'à ceux à qui mon Père l'a destiné.» (Mat. 20:22,23; Bible Ostervald 1996-2008) Nous utilisons aussi en conjonction avec cette traduction, celle de la Bible de Machaira en signalant les différences, car il est important que nous apprenions à fond le sens réel de l'enseignement que nous étudions. Lisez ces passages tout en gardant en mémoire les significations du mot Grec «BA-APTO» que nous avons vu plus haut, vous en serez émerveillé: «Mais Jésus, répondant, leur dit: vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire, ou être introduits dans l'engagement que je dois expier? Ils lui dirent: Nous le pouvons. Et il leur dit: Il est vrai que vous boirez ma coupe, et que vous serez introduits dans l'engagement que je dois expier; mais d'être assis à ma droite et à ma gauche, ce n'est pas à moi à l'accorder; cela ne sera donné qu'à ceux à qui mon Père l'a destiné.» (Mat. 20:22,23; Bible de Machaira 2013) Si les passages de Mat. 20:22,23 que vous venez de voir ne se trouvent pas dans votre Bible, vous avez une Bible dénaturée et il est temps de vous procurez une Bible fidèle aux Textes Originaux.
Ainsi, le baptême d’eau de Jésus, qui était par aspersion ou effusion, les deux formes étant légitimes sous l’Ancienne Alliance, était une consécration qui anticipait sa mort expiatoire. Par ce rituel de la loi, Il fut introduit dans son ministère de Souverain Sacrificateur, ministère qui envisageait la souffrance et le sacrifice pour nos péchés. Ainsi, dire que Jésus a été baptisé par immersion, fait de Lui un pécheur qui aurait brisé la loi des rituels d’aspersion exigés pour entrer dans la sacrificature (Nom. 4:3; 8:5-7,11). En d’autres mots, les sectes Immersionnistes font de Jésus un faux Messie, et s’attaquent directement à l’expiation du sacrifice de Christ sur la croix dans lequel nous participons à «l’aspersion de son sang» (1 Pierre 1:2). L’enseignement de l’apôtre Paul dans Rom. 6:3-8 touche exactement le même sujet. Le fait que «nous avons été baptisés en la mort de Christ», signifie que nous avons été engagés ou introduits dans l’expiation de Christ sur la croix. Encore ici nous voyons que les sectes Immersionnistes renversent l’Évangile en disant qu’être «ensevelis avec lui» signifie littéralement être avec lui en sa mort «dans la tombe». C’est la raison principale pour laquelle «les tombés» baptisent par immersion et disent que le baptême est un symbole qui nous plonge dans la mort de Christ sous les eaux, comme dans la tombe de leurs aberrations, et que notre émergence de l'eau est un symbole qui nous identifie à sa résurrection. Non seulement que cela attribue une puissance à ce symbole qu’il ne détient point, mais que leur enseignement est contraire à celui de Paul qui dit que nous sommes identifiés avec Christ dans sa mort sur la croix (Rom. 6:6) et non dans le tombe d'une conscience déréglée et enténébrée. D’aucune manière la mort sur la croix ne peut être représentée par l’immersion dans l’eau, en fait, tout le contexte de l’enseignement de Paul n’a aucun rapport avec un baptême d’eau, symbolique ou non. Nous y voyons plutôt «l’engagement actif de la foi ou confiance de Christ» dans son expiation pour nos péchés, ce qui veut dire que ceux qui pratiquent l’immersion demeurent dans leurs péchés et ajoutent celui de tordre l’Écriture et de s’attaquer au sacrifice de la croix, qu’ils en soient conscients ou non.
Il nous faut mentionner aussi l’enseignement sur le baptême contenu dans Marc 16:16: «Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé; mais celui qui ne croira point sera condamné.» Il est évident que le baptême d’eau n’a aucune puissance de sauver quiconque. En demeurant dans le contexte du salut et d'après les significations des termes grecs que nous avons vu, ce verset enseigne que «celui qui aura été expié, sera sauvé». Cela se voit davantage dans le contexte immédiat de ce passage en ce que l’expiation est le message même de l’Évangile (Marc 16:15). Ou encore, comme traduit la Bible de Machaira: «Celui d'entre vous qui croira sera consacré, et sera préservé; mais celui qui ne croira point sera réprimandé.», injonction que le Seigneur Jésus adresse à ceux de ses apôtres qui «ne crurent point» le message de Marie de Magdala qu'il était ressuscité (v.9,10). Un autre passage énigmatique qui cause des difficultés de compréhension à plusieurs, est celui de 1 Cor. 15:29 qui, dans les traductions communes ou classiques, semble parler d'un baptême pour les morts: «Autrement, que feront ceux qui sont baptisés pour les morts? Si absolument les morts ne ressuscitent point, pourquoi aussi sont-ils baptisés pour les morts?» Une telle traduction a porté un grand nombre à la confusion, et plusieurs ce sont imaginés que l'apôtre Paul parle ici d'une secte particulière qui baptisait une personne vivante qui représentait une personne décédée et recevait le baptême pour le défunt. Mais une telle notion est complètement étrange à l'enseignement de l'apôtre Paul et à l'esprit des Saintes-Écritures, elle contredit catégoriquement le sens réel du baptême que nous venons de voir plus haut. Celle-ci est la pire des traductions stéréotypés de toute la Bible. Que dit donc réellement ce passage? La Bible de Machaira traduit ce passage par: «Autrement, que feront ceux qui sont consacrés pour le relèvement des morts? Si absolument les morts ne ressuscitent point, pourquoi aussi seraient-ils consacrés pour le relèvement des morts?» (1 Cor. 15:29; Bible de Machaira 2013). En considérant la définition du terme «consacré ou consécration» que nous avons vu, il devient évident que ce passage nous dit: «Autrement, que feront ceux qui sont consacrés pour être assimilé au relèvement des morts? Si absolument les morts ne ressuscitent point, pourquoi aussi seraient-ils consacrés pour être assimilé au relèvement des morts?» D'après le contexte immédiat (v.28), il est évident qu'il s'agit ici de la résurrection finale à la fin des temps, et non d'un baptême pour des personnes décédées.
Terminons en regardant les passages célèbres de Matthieu 28:19,20 qui sont utilisés dans le christianisme contrefait moderne pour justifier des grandes campagnes d'évangélisation avec lesquelles de prétendus pasteurs et évangélistes remplissent leurs coffres et leurs poches, et avec lesquels aussi la vermine évangélique harcèle les gens avec un faux évangile: «Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. Amen!» Nous allons toucher plusieurs aspects du texte qui dit: «les baptisant au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.» Premièrement nous remarquons que l'expression «les baptisant» n'est pas suivie de l'élément qui accompagne généralement le baptême, à savoir l'eau. Vrai qu'il n'est pas nécessaire que ce terme soit toujours accompagné de son élément, toutefois cela pique notre curiosité vu qu'il n'est pas appliqué dans un contexte individuel mais universel de «toutes les nations». Or par simple déduction nous voyons clairement qu'il est impossible de baptiser des nations entières, et qu'une telle chose n'a jamais été faite au courant de l'histoire. L'idée même est complètement absurde, que ce soit pour un baptême par aspersion ou par immersion. Il est évident que le verbe baptiser dans le contexte de ce passage détient donc un autre sens. Il peut sembler étrange qu'aucun n'a jamais mentionné une telle chose auparavant, mais la raison est simple. En disant que ce passage est un commandement du Seigneur d'aller baptiser d'eau, cela donne un caractère divin et officiel à un rituel que les églises ou dénominations utilisent pour se faire des membres et remplir leurs coffres. Un tel rituel, que certains nomment un sacrement et d'autres une ordonnance, donne un aspect légitime à leur existence et valorise en même temps le ministère de pasteur en lui donnant le prestige d'un pouvoir sacré qu'il détiendrait sur les membres d'une assemblée. Pour ce faire, il est absolument nécessaire qu'ils interprètent ce passage comme étant un commandement de baptiser d'eau les nouveaux disciples qui s'ajoutent à leurs groupes de trinitarés. Mais ce n'est pas cela que le passage dit, ces gens font de l'extrapolation et introduisent dans le texte des conjectures sophistiquées qui vont au-delà de sa signification réelle dans le but de justifier leur interprétation abominable. Donner à ce passage une autre interprétation détruirait donc en un seul coup presque 2000 ans d'efforts à construire avec des hypothèses et des spéculations, des systèmes religieux qui manipulent les masses, et cela n'est pas tolérable par ceux qui ce sont érigés en pouvoir avec des fausses interprétations des Écritures. Il faut être conscient du fait que la religion chrétienne est un jeu de pouvoir, en fait elle est le plus grand des jeux en existence et le prix du gagnant est la domination mondiale et toutes les richesses de la terre.
Or ce passage n'a aucun rapport avec un baptême d'eau sous quelque forme que ce soit. Nous avons remarqué que le mot baptiser, terme qui ne fut jamais traduit mais adopté dans notre langage, porte différentes significations dans différents contextes. Le sujet est trop vaste pour entrer dans tous les détails ici, nous vous suggérons de consulter notre livre «Le seul vrai baptême» pour vous instruire davantage, il suffit de dire que l'essence du mot baptiser porte les notions rudimentaires de purifier et de consacrer, et c'est dans ce dernier sens qu'il est utilisé dans ce passage. L'essence même du mot consacrer (Hébreu: qadash) signifie «un appel ou mise à part pour une fonction ou ministère» ou encore «préparer pour une purification éventuelle». Ce terme est rarement utilisé dans le Grec, toutefois il est utilisé dans l'épître aux Hébreux comme traduction du mot «teleioo» qui signifie «rendre parfait, être complet», c'est à dire «être rendu sans défauts, être pur» (Héb. 5:9; 7:28; 10:14; 10:20). Le passage de Matthieu 28:19 peut donc se traduire de la façon suivante: «Allez donc et instruisez tous les Gentils, les consacrant par l'engagement dans NOM unique de Père, savoir de Fils, c'est à dire de la Sainte Présence divine.» En d'autres mots, il s'agit d'une consécration qui assimile les trois noms de la révélation de Dieu en un seul dans la proclamation du message de la grâce, à savoir dans le nom de JÉSUS qui est Lui-me la Source, son Engendrement, et sa Sainte Présence. Dans son épître aux Philippiens, l'apôtre Paul reprend le même enseignement, mais d'une façon plus claire et sans ambiguïté: «Et, ayant paru dans la nature du genre humain, il s'est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. C'est pourquoi aussi, comme Dieu exalté à la suprématie, il lui a été donné un Nom qui est au-dessus de tout nom; afin qu'au nom de JÉSUS, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse Jésus-Christ comme étant le Seigneur (YEHOVAH), le Père de gloire, et Dieu éternel.» (Phil. 2:8-11; Bible de Machaira 2013). Le commandement de Jésus à ses apôtres est donc d'instruire les Gentils dans sa Parole, de les mettre à part ou de les préparer pour la purification de leurs péchés dans le sacrifice de la croix par le moyen de la proclamation de l'Évangile, et cela est le sens réel de l'enseignement qui nous est transmis par l'Esprit de Christ dans ces passages de l'Évangile de Matthieu.
Le dernier aspect de ce passage que nous allons toucher est «Allez donc, et enseignez toutes les nations». De ces paroles, la christienté a érigée toute un édifice qui se nomme «la Grande Commission», un ensemble d'arrangement qui supposément donne à tous et chacun, de ceux qui se disent christiens, l'autorité de proclamer l'Évangile, mais leur contrefaçon de l'évangile, par tout le monde et en employant tous les moyens disponibles de la technologie pour accomplir leur but. Aux premiers abords tout semble être en règle et même honorable. Toutefois les apparences sont trompeuses, car la source de leur grands programmes d'Évangélisation est basée sur une fausse interprétation du texte que nous regardons, et l'autorité qu'ils se réclament est complètement illusoire. Il faut vraiment que les gens apprennent à lire de nouveau, car ça n'a aucun sens de voir comment ils peuvent arriver si rapidement à des fausses conclusions sur un texte qui est relativement assez clair pour tous. La question primordiale qu'il faut se poser est à qui le Seigneur Jésus adresse-t-il ses paroles, et sont-elles applicables pour toutes les générations et pour tous les temps? À cela, le contexte immédiat nous répond clairement sans l'ombre d'aucun doute, à ceux qui ont des yeux pour voir. Le v.16 nous dit: «Or les onze disciples s'en allèrent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait assignée.», et le v.18 nous dit: «Et Jésus, s'approchant, leur parla et leur dit...» Or le commandement «d'aller instruire toutes les nations», c'est à dire le Gentils, est adressé uniquement aux «onze disciples», à savoir les apôtres. Ainsi, à moins de dire que le ministère d'apôtre est encore en vigueur de nos jours ou que tous les christiens sont des apôtres, ce commandement de Jésus était désigné uniquement pour l'enfance de l'Église et ne s'étend aucunement à toutes les générations ni à tous les temps. Comme nous avons déjà fait remarquer, les apôtres étaient commandé par le Seigneur Jésus d'aller enseigner les nations et cela est un fait accomplis selon l'apôtre Paul «leur voix est allée par toute la terre, et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde.» (Rom. 10:18). Or d'après la Parole inspirée de Dieu, seule règle de notre foi, le ministère des apôtres est non renouvelable ni transmjsible, et cela est incontestable. Ce qui veut dire que les ministères d'évangélisation modernes, pivot d'un christianisme contrefait avec tous ces témoignages émotionnels, ses acclamations et revandications, ses émotions à fleur de peau, et ses flatteries, sont des escroqueries conçues pour tromper le commun des gens avec un faux évangile qui valorise l'hérésie arminienne du libre-choix et la dignité de la nature humaine. Faire de l'évangélisation n'est qu'une illusion par laquelle des christiens imposteurs désirent se donner de la crédibilité et justifier leurs prétentions. Nous n'avons pas à évangéliser, mais à vivre notre foi au milieu d'une société déséquilibrée, sans valeurs et sans espérance, et dans laquelle nous devons briller comme des flambeaux avec la lumière de la vérité.
L'engagement dans le Saint-Esprit:
Le fait que nous avons été crucifié avec Christ indique la mort, notre mort, et cela dans un sens réel. Que nous soyons mort en Christ est le résultat de la conséquences de nos péchés ou transgressions de la loi. En Christ nous avons subis pleinement le châtiment éternel qui nous était réservé. Mais puisque nous sommes mort avec lui, nous revivons aussi avec lui car nous avons été engagé avec lui dans sa mort mais aussi dans sa résurrection et son exaltation. Tout ce qui est dit de Christ à propos de sa mort, sa résurrection, et son exaltation s'applique aussi à nous, puisque nous sommes unis à lui d'une manière indissociable pour l'éternité. Lorsque nous lisons les textes qui se rapportent à ce sujet nous devons garder cela en mémoire. L'apôtre Paul nous dit: «Nous avons donc été attachés avec lui dans l'engagement en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si nous avons été faits une même plante avec lui, par la conformité à sa mort, nous le serons aussi à sa résurrection... Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.» (Rom. 6:4,5,8; Bible de Machaira 2013). Et dans Gal. 2:20 qui est le texte central de notre étude, l'apôtre Paul dit: «Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n'est plus moi, mais c'est Christ qui vit en moi; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi du Fils, le Dieu unique qui s'est sacrifié pour moi, et qui s'est donné lui-même pour moi.» (Gal. 2:20; Bible de Machaira 2013). Le principe de cet enseignement est que nous devons mourir afin de renaître dans une nouvelle vie. Ceci est le principe essentiel de la vie éternelle enseigné par le Seigneur Jésus: «En vérité, en vérité je vous le dis: Si le grain de froment ne meurt après qu'on l'a jeté dans la terre, il demeure seul; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. Celui qui est attaché à sa vie la perdra; et celui qui hait sa vie en ce monde la conservera pour la vie éternelle.» (Jean 12:24,25; Bible de Machaira 2013). En d'autres mots, notre renaissance ou nouvelle naissance est basée sur notre mort en Christ. Il faut se garder de faire des affirmations insensées et blasphématoires comme un pasteur Baptiste du Québec, un réprouvé nommé Jacques Alexanian, qui a nous a dit personnellement ce qu'il venait de prêcher en chair devant une centaine de personnes: «Nous avons peut-être part à la mort de Christ sur la croix, mais nous n'avons aucune part avec son sang versé». Or on ne peut séparer la mort de Christ de son sang versé sur la croix, les deux vont ensemble. Si nous n'avons aucune part avec son sang versé, il est impossible que nous puissions être purifié de nos péchés (1 Jean 1:7). Dire que de tels manipulateurs et déformateurs de la vérité sont considérées comme des pasteur est une vraie honte.
Par comparaison nous avons connu personnellement le pasteur Wilson Ewin de Lennoxville au Québec, un pasteur Baptiste purement calviniste et regrettablement décédé, qui était supporté par la «Jarvis Street Baptist Church» de Toronto. Ce pasteur a combattu publiquement et sans aucune crainte pour la valeur du sang de Christ dans la ville de Sherbrooke au Québec et dans les environs, défiant même les prêtres et évêques catholiques. Nous en sommes témoins. Son principe n'était pas de construire d'autres églises baptistes, mais de proclamer la vérité. Cela ne signifie pas que nous supportons la secte Baptiste, qu'elle soit calviniste ou non, mais que nous signalons le courage d'un homme de combattre pour la vérité devant des obstacles insurmontables.
Il est impossible d'avoir la vie éternelle sans mourir en Christ premièrement, et cela a été déterminé d'avance en ce que nous avons été élu en Christ de toute éternité pour former le Nouvel Homme qui est le Corps de Christ, c'est à dire l'ensemble d'une nouvelle race céleste et éternelle. Ceux qui ont été élus pour former ce nouveau monde, sont destinés à croire en Christ afin d'en être inclus: «Les Gentils, entendant cela, se réjouissaient, et donnaient gloire à la Parole du Seigneur, et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle, crurent.» (Actes 13:48). Or l'inclusion dans cette grâce implique la mort pour recevoir la vie. Il est entièrement impossible d'avoir la vie éternelle sans subir premièrement le châtiment de nos péchés, et cela n'est que possible qu'en Christ. Nous devons reconnaître que nous sommes coupables et que nous méritons un tel châtiment, mais aucun ne peut le réaliser si ce ne lui est donné par l'Esprit de Dieu. Nous devons réaliser qui nous sommes vraiment, des ENNEMIS DE DIEU, c'est à dire SATAN, celui qui est hostile à l'Esprit de Dieu. Si nous ne sommes pas assimilés avec Christ dans sa mort, nous ne sommes pas de ses élus, mais de ceux qui sont exclus et désignés à la perdition éternelle. Aucun n'a le choix ici, tout comme personne n'a le choix de naître en ce monde, ni de respirer. Il n'est pourtant pas difficile de comprendre cela. Si vous dites que vous avez le choix de croire, ou que vous êtres libres de choisir la foi et de prendre une décision personnelle pour naître de nouveau, cela veut dire que vous êtes maîtres de votre destin. Si vous êtes assez orgueilleux pour penser cela, retenez votre souffle pour quelques heures ou quelques jours, et nous croirons que vous dites la vérité. Aucun ne peut être assimilé à Christ sauf par la puissance du Saint-Esprit qui nous incorpore lui-même dans la mort et la résurrection de Christ, et cela ne dépend pas d'aucun choix ou décision personnelle de notre part. L'exemple de la mort de Lazare devrait suffire pour convaincre quiconque que ce soit de cette vérité (Jean 11:1-44), mais comme les Pharisiens ils ne comprennent rien et vont tout faire pour la détruire.
Comment Dieu communique-t-il le Saint-Esprit aux hommes qui sont sous la malédiction de la loi? Nous parlons à la manière des hommes. Par une question, Paul rappelle aux Galates comment ils ont reçu l'Esprit: «Recevez-vous l'Esprit par les œuvres de la loi, ou par la compréhension de la foi?» (Gal. 3:2). Le moyen utilisé par l'Esprit n'est rien d'autre que le message de la foi, à savoir le message de Jésus-Christ mort à la croix pour nous. Le danger que couraient les Galates était de vouloir mettre en œuvre des moyens plus «élevés» que la simple foi en Christ par laquelle ils avaient reçu l'Esprit initialement. Paul insiste: la pratique de la loi et le message de la foi s'excluent mutuellement. Il n'y a pas d'autre évangile soi-disant «plus plein» par lequel le christien recevrait une plus grande plénitude de l'Esprit, par exemple en remplissant les conditions d'une plus parfaite obéissance. Mais de nos jours, le faux évangile du «choix de la foi» fait rage parmi la mouvance du néo-évangélisme, les gens ne réalisant pas que l'action de poser un choix est une œuvre de la volonté humaine dégénérée qui est sous l'esclavage du péché et de la chair. Le mouvement évangélique moderne enseigne clairement un salut par les œuvres sous déguisement du salut par la grâce, et les crédules sont tellement bornés qu'ils ne peuvent voir le piège. Cette théologie d'attrape nigauds connait de grand succès de nos jours chez les évangéliques, des millions en sont victimes et tombent sous son charme tout simplement à cause qu'elle élève la dignité humaine, et donne de la validité à leurs caprices, leurs sentiments, leurs expériences, et leurs opinions. En réalité il s'agit d'un évangile social qui tolère toutes les aberrations sous prétexte d'aimer son prochain et de ne pas le juger, du temps qu'il ne s'oppose pas avec rigueur à leurs déviations qu'ils prennent pour la vérité même en tordant le sens des Saintes-Écritures.
Le message de la foi ou confiance de Christ qu'il nous attribue dans les mérites de son sacrifice, est le moyen pour recevoir l'Esprit, il n'est pas seulement le point de départ de la vie christienne, mais il est aussi le moyen continuel qui permet de vivre la vie christienne dans l'Esprit. Soyons spécifique, la foi n'est pas une faculté de la nature humaine, elle est la foi même de Christ qu'il nous accorde dans le don de sa grâce. L'Esprit est celui qui donne la foi ou certitude de Christ et en Christ, et il est reçu lui-même par le don qu'il accorde. Absolument rien provient de l'homme dans la grâce du salut, tout est de Dieu pour le rachat de ses élus. Le message de la foi hier, aujourd'hui et demain est le moyen choisi par Dieu pour communiquer le Saint-Esprit aux hommes qu'il a élu d'entre les peuples de la terre. C'est là le sens du passage de Gal. 3:1-5: «Ô Galatiens dépourvus de sens! qui vous a ensorcelés pour que vous n'obéissiez plus à la vérité? vous, aux yeux de qui Jésus-Christ a été vivement décrit comme crucifié parmi vous? Je veux savoir de vous cette seule chose: Recevez-vous l'Esprit par les œuvres de la loi, ou par la perception de la foi? Avez-vous tellement perdu le sens, qu'après avoir commencé par l'Esprit, vous êtes maintenant rendu parfait par la chair? Avez-vous tant souffert en vain? si toutefois ce n'est qu'en vain! Celui donc qui vous transmet l'Esprit, et qui opère des miracles parmi vous, le fait-il par les œuvres de la loi, ou par la compréhension de la foi?» En résumé, la soumission au message de la foi est diamétralement opposée à l'obéissance à des conditions quelles qu'elles soient, car nous sommes libéré de toutes les obligations de la loi. Cette dernière obéissance implique une constante concentration sur soi-même, alors que le message de la foi ou de confiance de Christ et en Christ est porté sur les intérêts des autres. La présence continuelle de l'Esprit est un don que Dieu accorde en réponse à la foi de Christ qui nous est attribuée gratuitement dans son don de grâce et à rien d'autre. Tout ce qui est ajouté à la grâce du salut qui persiste en nous par la puissance de Dieu tous les jours de notre vie, est une perversion de la vérité qui mène à la perdition éternelle.
Quelle fut donc la base sur laquelle le Saint-Esprit a été premièrement reçu du Seigneur Jésus pour qu’il le répande (verser) sur son peuple, et que signifie cela lorsque nous considérons que l’Esprit était déjà en Christ lors de son ministère terrestre? L’apôtre Pierre nous affirme que ce fut par son ascension au ciel que le Seigneur Jésus reçu la promesse du Saint-Esprit (Ac. 2 :33). Ce passage nous montre clairement que le Saint-Esprit a été répandu (versé) parce que le Seigneur Jésus a été exalté. Or, à l’ascension, la nature humaine de Christ, glorifiée à sa résurrection, subit un changement de condition par laquelle elle passe dans la pleine jouissance des attributs divins et devient spirituellement omniprésente. Le Seigneur Jésus inaugure ainsi son œuvre d’intercession par l’assimilation de ses deux natures, humaine et divine, qui forme le Nouvel Homme. Sous cette nouvelle forme d’existence qui est spirituellement omniprésente, le Seigneur Jésus vient habiter pleinement le cœur de ses élus. Cette exaltation de Christ est la révélation qu’il a été placé sur le trône de la majesté divine où il gouverne présentement avec puissance et par sa Présence immédiate; elle est la confirmation de sa Royauté. En d'autres mots, le Seigneur Jésus est retourné à sa gloire première et éternelle comme Père ou Source de l'existence. Ainsi, le but de la Pentecôte est de prouver la Souveraineté de Jésus-Christ, et d’établir son Royaume par des représentants qui sont remplis de sa Sainte-Présence. Ces re-présences de Christ dans ses disciples garantissent l’accroissement du Corps, dans lequel entre par la foi, seul ceux qui ont été prédestinés avant la fondation du monde (Ac. 13:48; Éph. 1:4-7, 11-13). Cette plénitude de la Présence de Christ en nous est ce qui est nommé «le baptême du Saint-Esprit» ou «consécration dans l'engagement du Saint-Esprit», c’est à dire le réveil ou la réalisation que Christ est en nous et que nous sommes en lui pour l’éternité (Jean 14:17,20). Le bapteme dans le Saint-Esprit est donc l'engagement dans la Sainte Présence de Christ qui vient habiter en ses élus véritables.
Que «le baptême ou engagement du Saint-Esprit» est l’expérience initiale de la conversion, et non une seconde expérience ou deuxième bénédiction, est fortement attesté par l’Écriture dans Ac. 2:39. Cette assimilation est la consécration ou appel irrésistible de la grâce qui confirme notre régénération, fruit de l’élection, et qui produit en nous la foi ou la confiance certaine en la glorieuse Présence de Christ en nous. Cela se voit aussi dans le terme «PARACLÉTOS» qui est un mot composé de «PARA» ou «en haut, au-dessus», et de «KLETOS» ou «appelé, invité». Dans ce sens, «le baptême ou assimilation de l’Esprit» correspond à notre «régénération d’en haut» qui est la signification originale de l’expression «nouvelle naissance» (Jean 3:3,5; 1 Pierre 1:23). «Le baptême ou assimilation de l’Esprit» est donc le mouvement initial du salut par la grâce qui enfanta l’Église, terme qui signifie Appel à renaitre (Ac. 1:5; 11:16). Il est intéressant aussi de remarquer que dans le Grec, le mot «Église» ou «EKKLÉSIA» est un mot composé qui signifie «appelé hors de», expression qui peut être traduite par «appel ou convocation à renaître», condition ou état d'être de tous ceux qui sont «appelés à renaître» en Christ. Il est merveilleux de voir que cela correspond exactement à la renaissance de Christ en nous sous une différente forme d’existence, et que sa Brillante ou Sainte Présence est la puissance qui nous «régénère d’en haut» pour propager son appel à ses élus de génération en génération.
Selon l’Écriture, «être baptisé ou assimilé et engagé en l’Esprit», signifie «être baptisé ou assimilé au nom de Jésus» (Ac. 2:38; 19:5), c’est à dire d'être incorporé par la foi dans son expiation vicariale sur la croix, d’être engagé ou introduit dans sa mort afin de renaître avec lui dans sa résurrection (Matt. 20:22,23; Marc 10:38,39; Rom. 6:3,4; Gal. 3:27), et de former un seul corps (1 Cor. 12:13) en lequel Christ dévoile sa Sainte-Présence par laquelle la splendeur de sa lumière continue à luire dans les ténèbres de ce monde (2 Cor. 4:6,7; 1 Pierre 2 :9; 2 Pierre 1:19). Ceci est le baptême réel, la consécration dans notre assimilation en Christ pour l'éternité, non un symbole ou un rituel de purification par l’eau comme on voit se pratiquer dans toutes les églises, «mais l’engagement d’une bonne conscience qui nous sauve maintenant» (1 Pierre 3:21). Aussi, il est faux de dire que le mot «baptême» signifie «immersion», car il est clair selon l’Écriture que l’Esprit a été «répandu», terme qui correspond à «verser» et non à «immerger» (Ézch. 36:25-27; Ac. 1:5; 2:3,4). Le fait que les disciples furent «remplis du Saint-Esprit» est l’évidence irréfutable d’une effusion et non d’une immersion. Dire qu’un croyant serait immergé dans l’Esprit serait blasphémer contre le Saint-Esprit, et nous savons que de nos jours plusieurs sont coupables de ce péché impardonnable, c’est à dire de ceux qui consciemment en connaissance de cause savent que l’effusion est le baptême réel de l’Esprit, mais s’y opposent en imposant une doctrine qui est complètement étrangère à l’Écriture. Nous pouvons dire de ceux-ci qu’ils sont immergés dans leur égarement et qu’ils seront plongés dans la perdition éternelle.
«Béni soit le Dieu et Père, le Seigneur de nous tous, JÉSUS LE MESSIE, qui selon sa grande miséricorde, nous a régénéré pour une espérance vivante, c'est-à-dire par la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts, Envers un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, Qui sommes gardés par la puissance de Dieu dans la foi au salut, qui est prêt à être révélé dans les derniers temps.» (1 Pierre 1:3-5).
L'attribution des mérites du sacrifice de la croix:
Par son sacrifice de renoncement sur la croix, le Seigneur Jésus a obtenu toute une gamme de mérites, comme un trésor céleste et précieux, qu'il partage avec ses élus pour leur émancipation. Toutes les caractéristiques de l'accomplissement de son ministère, leurs sont attribués gratuitement et sans condition, comme s'ils seraient les leurs en propre. Cet aspect merveilleux de la grâce du salut, est grandement négligé, ou généralement inconnu des christiens modernes. Trop de supposés christiens s'imaginent détenir la vérité sur toutes choses, lorsqu'ils ne connaissent rien sur la grâce du salut. Ils ont emprunté des différentes voies qui mènent à la croix, celle de l'indifférence et celle de l'indépendance; lorsqu'il n'y a qu'une seule voie véritable, celle de l'humilité et la soumission dans le renoncement. Mais encore faut-il expliquer c'est quoi exactement l'humilité, car certains sont complètement constipés intellectuellement, et leurs flatulences cervicales ne sont absolument pas tolérables. L'humilité c'est l'abaissement de l'âme ou conscience, dans la reconnaissance et déclaration de ses faiblesses, et qui renonce à ses propres capacités, pour la réalisation d'un but proposé en faveur d'un autre, auquel elle se soumet sans réserve. Ceci est l'humilité du renoncement de Christ, qui s'abaissa dans la faiblesse de sa nature humaine, devant les horreurs du sacrifice de la croix, qu'il devait subir à notre place. Mais cette définition peut variée lorsqu'elle se rapporte à l'homme pécheur, selon les conditions et situations, quoiqu'elle détienne toujours son essence primaire d'abaissement de l'être. À cause de la nature humaine déchue et corrompue, ce qui n'était pas le cas de Christ qui était pur et sans péché, certains vont s'abaisser hypocritement dans une attitude égoïste, pour en retirer ou obtenir la réalisation de leurs désirs captieux, ou de leurs ambitions vaniteuses. Mais en général, au niveau de l'homme pécheur devant la croix, l'humilité est l'abaissement dans la honte, et dans la reconnaissance de ses erreurs ou déviations, qu'il doit admettre intérieurement et ouvertement, pour recevoir la correction nécessaire, afin d'obtenir la réparation des relations. C'est à dire que l'humilité exige la soumission, autrement c'est la rébellion et la perdition. En d'autres mots, il s'agit de la confession des péchés, c'est à dire d'avoir le courage d'admettre ses erreurs, et de se soumettre à la correction en toute douceur et compréhension, et de ne plus dévier de la voie. Mais quelques-uns qui se disent christiens, sont tellement orgueilleux et égocentriques, qu'ils n'admettront jamais leurs tords. Ils vont s'entêter et se renfermer sur eux-mêmes, croyant dans leurs délires qu'ils ont raison, pour se justifier. Mais ils périront dans leurs infatuations, leurs présomptions et leurs turpitudes.
Les mérites sont des caractéristiques d'une puissance et d'une perfection sublime et glorieuse, qui nous sont attribués gratuitement pour notre salut:
1 - La principale est la foi ou assurance de Christ, dans la certitude d'accomplir son ministère de délivrance en notre faveur, dans les douleurs de son renoncement. Ceci est la base ou fondement de la grâce, qui a été déterminé dans le décret d'élection, avant la fondation du monde, pour les élus seuls. Nous avons donc l'assurance inébranlable de notre salut, et la certitude de posséder la vie éternelle. Nous recevons en plus, la confiance en Christ pour toutes choses en notre vie de tous les jours.
2 - La reconsidération, nommée aussi repentance, qui nous porte à reconsidérer constamment tous nos raisonnements, nos pensées, nos paroles, et nos actions, à la lumière du sacrifice de la croix, en vue d'une rectification nécessaire et essentielle, qui peut nous être demandée.
3 - La justification dans laquelle nos péchés sont lavés ou purifiés dans le sang de Christ. Nous sommes ainsi déclarés innocent par le moyen de la substitution, et délivré de la culpabilité et de la condamnation du péché, une fois pour toutes, car Christ en a pris la responsabilité sur Lui, et nous en sommes libérés. Nous avons ainsi été affranchi de la loi qui est la puissance du péché, et il n'existe plus pour nous, car nous sommes sous la grâce, Christ ayant accompli toute la loi en notre faveur, nous nous reposons sur un fait déjà réalisé.
4 - La sanctification dans laquelle nous sommes déclarés purs et saints, une fois pour toutes, nous assurant l'héritage de la gloire éternelle. Nous n'avons donc pas à chercher constamment à nous sanctifier nous-même, par l'obéissance aux principes de la loi comme les réprouvés.
5 - L'adoption comme enfants de Dieu, dans l'ensemble de tous les élus, d'éternité à éternité, assurant notre position en cette nouvelle famille humaine et divine, d'une nouvelle race céleste et éternelle.
6 - La régénération ou procédé graduel de formation, nommée aussi nouvelle-naissance, né ou engendré d'une différente origine que celle des réprouvés, correspond à une période de gestation, à la fin de laquelle nous surgirons avec Christ en nous dans un nouveau corps, et dans la lumière éblouissante d'une nouvelle existence sans fin.
7 - La transformation finale en l'image de Christ, dans laquelle nous deviendrons Lui et il deviendra nous, comme se regardant dans un miroir. Nous serons complètement identifiés avec Lui dans tous les aspects de son humanité et de sa divinité, dans un corps glorieux et une nouvelle existence incompréhensible, dans laquelle nous formerons le Nouvel Homme, un en tous et tous en un, une seule et même conscience pour tous dans l'unité parfaite d'une collectivité sublime.
Que toutes ces merveilles, et plus, soient gratuites et sans condition pour les élus véritables, est qu'elles sont toutes essentielles à notre salut. On ne peut les séparer, ou en prendre une et laisser les autres de côté. Elles se tiennent toutes ensemble, comme une chaîne trempée et fortifiée dans le sang de Christ; briser un seul maillon serait de briser toute la chaîne, et d'assurer la réprobation.
LA RÉFLEXION DANS L'EXPRESSION DE L'INCARNATION
Aucun verset de la Bible n'est plus mal interprété que celui de Jean 1:1, surtout au niveau du christianisme contrefait moderne traditionnel et évangélique. Puisque ce verset se rapporte à l'incarnation du Messie promis, il importe pour nous de connaitre véritablement ce qu'il dit avec précision. Nous allons premièrement regarder ce verset avec le suivant dans une traduction commune dite orthodoxe. Après nous la regarderons dans une nouvelle traduction qui provient directement du Grec.
«AU commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu» (Jean 1:1,2: Bible Ostervald 2008).
Or ce verset, lorsque bien compris, confirme et précise merveilleusement l'unicité de Dieu sans aucune distinction entre la Parole et Dieu lui-même. La structure même de la phrase l'indique clairement à la fin du v.1 où il est dit: «la Parole était Dieu». Malheureusement, un très grand nombre d'évangélipaïens trinitarés, se donnent à l'illusion qu'il y a deux personnes distinctes dans ce passage, que plusieurs nomment «Dieu le Père et Dieu le Fils». Or premièrement les mots «personne» ainsi que «Père» et «Fils» ne s'y trouve nul part, car il est question uniquement de Dieu qui est la Parole dans ce texte et de rien d'autre. Pourquoi donc y incorporer des principes indirects si ce n'est pour y insinuer quelques apparences de la vérité! Ce passage est faussement employé comme preuve que Jésus existait au ciel avant sa naissance comme Dieu le Fils, deuxième personne d'une trinité hautement spéculative en provenance, non des apôtres et de l'Église primitive, mais des Conciles Nicée/Constantinople avec ses crédos œcuméniques philosophiques qui déforment le sens de la vérité révélée. En introduisant leurs conjectures dans ce texte relativement simple, ils font dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas, et sont responsables de falsifier la Parole de Dieu. Mais «nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme beaucoup le font; mais nous parlons avec sincérité, comme de la part de Dieu, devant Dieu, en Christ.» (2 Cor. 2:17). Comment peuvent-ils arriver à de telles fausses conclusions avec un texte si limpide?
Comme dans la majorité des cas, on s'aperçoit que la conception de fausses doctrines est généralement du à ce que les gens tombent sous l'influence des mots, et ne se donnent aucunement la peine de vérifier leur signification précise, ni leur contexte immédiat et historique. Mais dans leur paresse ils préfèrent suivre leur imagination qui a subie des siècles d'influences dénaturées de la part de dirigeants spirituels insidieux. Le mot clé dans ce passage qui a contribué à induire en erreur des millions et des millions de gens qui se disent christiens, est celui de la préposition «AVEC» ou «PROS» dans le Grec, qui est généralement utilisé astucieusement comme une conjonction dans le but de marquer une distinction entre Dieu et la Parole. La compréhension correcte de ce verset dépend de la vraie définition de la préposition «avec» ainsi que du mot «Parole» dans ce contexte. Pour le français, le Dictionnaire Larousse nous dit que le terme «AVEC» est «une préposition (latin: ab hoc, de là) qui marque: 1- Un rapport de relations (accompagnement, appartenance, accord, association). 2- La manière. 3- Le moyen. 4- La cause. 5- La simultanéité. Lorsqu'il indique un rapport de différence, de séparation, il s'écrit d'avec.» D'entre ces cinq définitions, la première, la seule qui porte un sens clair et évident de distinction, est celle qui est généralement utilisée par le christianisme traditionnel et évangélique pour interpréter le Prologue de l'Évangile de Jean dans le sens de l'orthodoxie ecclésiastique anti-scripturaire. Pourquoi celle-ci et non les autres est du à des idées préconçues sur la divinité qui divisent le Dieu indivisible en trois personnes ou subsistances distinctes, pour le formater dans leur charpente spéculative irrationnelle de conjectures sophistiquées. Mais le mot Grec PROS indique plutôt l'unicité intrinsèque ou uniformité ultime d'une action ou mouvement du sujet vers un but spécifique, qui ici est la manifestation de Dieu dans la chair, comme nous voyons au v.14: «Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire...» Ainsi la révélation que nous en avons, est l'arrivé du Messie promis pour racheter ses élus.
La fausse impression de distinction:
Mais venons en au mot Grec pour le terme français de «AVEC» qui est «PROS». Le mot «PROS» apparaît 747 fois dans le Nouveau Testament et est presque toujours traduit par «vers», indiquant une direction à un mouvement en démarche pour atteindre un but. PROS est une préposition grecque monosyllabiques qui signifie «vers» ou «par». Ainsi on pourrait traduire «la Parole était VERS Dieu» ou encore «la Parole était PAR Dieu», mais il y a beaucoup plus à cette préposition grecque que nous puissions nous imaginer. Quoique «pros ton théon» ou «vers Dieu», car le «ton» n'est jamais traduit par les traducteurs dits orthodoxes à cause qu'il signifie «le Dieu» ou «l'unique», donne la signification de «mouvement vers». Mais on ne peut dire que le Logos est en mouvement vers Dieu, ce qui serait un non-sens car Dieu est le Logos, autrement il faudrait dire que le Logos est en voie de devenir Dieu, ce qui contredirait la structure de la phrase dont le but est de révéler l'identité du Logos comme étant Dieu Lui-même. L’expression grecque n'implique aucunement l’idée d’une orientation du Logos vers Dieu, mais plutôt d'une action ou d'un mouvement concret du Logos qui est celui «d'exprimer Dieu», de le manifester, de mettre en évidence sa révélation, son message, son existence même. Ainsi la bonne traduction serait précisément «la Parole ou RÉFLEXION était L'EXPRESSION de Dieu» ou encore «la Parole était L'EXPRESSION UNIQUE de Dieu», traduction qui révèle le but du Logos qui est d'apporter un message en manifestant sa présence. En d'autre mots, le Logos est la Présence même de Dieu, le message même qui incorpore l'évidence de son identité parmi les hommes, c'est à dire que le Logos est la révélation de Dieu qui prend forme parmi nous. Dieu est un Esprit Unique et Éternel qui se révéla à Moïse sous le nom de JE SUIS dans l'Ancienne Alliance, et ce même Esprit se manifesta dans la chair et se révéla à nous sous la Nouvelle Alliance comme Jésus-Christ, la Parole faite chair qui est le Messie promis depuis le début des temps. Dans cette optique, il est claire que le Christ ou Messie, n'existait pas comme Fils avant son incarnation. Mais cela n'affecte aucunement la divinité de Jésus, car le Seigneur Jésus est Dieu lui-même avant son incarnation et le Logos est sa Parole par laquelle il se manifesta dans la chair, ce qui nous indique que la Parole n'est pas une personne mais un Esprit, c'est à dire la Réflexion dans l'Expression de l'incarnation du Messie.
Le mot «logos» se réfère strictement à la pensée ou parole intérieure de Dieu, laquelle est exprimée extérieurement dans la réalisation de son but. Ainsi notre Dieu, le Seigneur Jésus, avait ce «logos» au début, depuis avant la fondation du monde, même que le «logos» est le dynamisme de Dieu, la force vitale de son existence par laquelle il créa toutes choses. Il n'y a donc aucune différence entre le Logos et Dieu, les deux sont identiques car Dieu était le Logos en voie de s'incarner comme Fils. Le plan éternel de notre Dieu, le Seigneur Jésus, de se manifester comme le Messie, c'est à dire le Christ, le Fils unique, et non Dieu le Fils, était avec lui dès le commencement, mais il ne se manifestait ouvertement que lors de son incarnation et pas avant. Revenant à la préposition «PROS», il importe de signaler qu'elle vient de la racine «Pro» qui est la même pour toutes les prépositions suivantes: para, peri, pro, prov, prin et dont l'étymologie est de racine Indo-européenne - per-: en avant: en avant: devant, en tête, c'est à dire proéminent, ce dernier portant les sens de: «apparent, apercevable, artificieux, clair, coloré, discernable, distinct, évident, expansif, extérieur, incontestable, manifeste, ostensible, perceptible, proéminent, sensible, soi-disant, spécieux, superficiel, supposé, visible, vraisemblable, vu.» Ainsi le Logos comme EXPRESSION de Dieu devient évident par sa manifestation dans la chair, même qu'on pourrait traduire légitimement «la Parole était LA MANIFESTATION de Dieu» du fait que la Parole est la puissance créatrice de Dieu par laquelle il se forma un corps de chair dans le sein d'une vierge.
Puisque la Parole ou Logos correspond à la chose prononcée ou exprimée, le message de la révélation de Dieu, on pourrait ainsi traduire tout Jean 1:1 par: «Au commencement était le décret, le décret était l'expression unique de Jésus, et Jésus était le décret.» Le texte nous dit que «Dieu était la Parole» nous indiquant que Dieu se retrouve lui-même dans sa pensée de lui-même, dans son expression de lui-même. Il n'est donc pas séparé de lui-même, mais est lui-même ce qu'il affirme être, il n'y a donc aucune distinction en lui. Dieu est Esprit et n'a pas de forme et il est évident que la Parole aussi est Esprit et n'a pas de forme. L'évidence est qu'on ne peut toucher aux paroles qui sortent de notre bouche, elles sont esprit et n'ont aucune forme corporelle physique. De même avec la Parole qui sort de la bouche de Dieu, à la différence que celle-ci détient la puissance de se créer une forme à sa propre image, la manifestation de son identité réel sous une forme corporelle physique qui est l'enveloppe de son Être et en laquelle il habite dans toute sa plénitude. De même la traduction de «PROS» par «vers» porte aussi toute une gamme de synonymes comme: «à, à l'égard de, à l'encontre, à la rencontre, auprès, bouts-rimés, cadence, contre, dans la direction de, devers, du côté de, en direction de, envers, environ, face à, mesure, nombre, pour, rime, rythme, sur, verset, versification.» Il devient évident que la traduction de «PROS» par «AVEC» est non seulement insuffisante pour rendre le sens réel de ce texte, mais elle est une fausse traduction qui en falsifie le sens pour donner une fausse impression de distinction, et cela a été voulu de la part des traducteurs traditionnels dits orthodoxes, qui supportent tous la doctrine de la Trinité de trois personnes ou subsistances distinctes en Dieu qui provient du Cerbère Nicéen. En d'autres mots, toutes les traductions de la Bible, particulièrement du Nouveau Testament, sont biaisées pour supporter les aberrations trinitaires ecclésiastiques. Un fait important à remarquer est que dans le Grec, notre préposition «avec» ou «with» en anglais, est «PARA» et non «PROS» (Edward's English-Greek Lexicon). On ne peut prétendre que les rédacteurs du Nouveau Testament, sous la direction de l'Esprit de Dieu, mélangeaient ces deux termes du à la langue commune du temps. Les mots sont très importants dans la révélation de Dieu et en aucune façon l'Esprit de Dieu aurait-il permis une telle confusion. Faudrait-il dire que le Créateur de toutes choses ne connaissait pas la grammaire grecque et que son message n'est qu'une approximation? On en doute fortement !
Une vibration divine perpétuelle:
Comme nous avons vu, il est hors de tout doute que «PROS» est une préposition qui indique le mouvement et non la distinction. Jacques Sis, dans son livre «Les imaginaires christologiques», nous dit: «Notons à ce propos que le pros ton theon fait problème; tous les exégètes ont noté que le verbe d'état «il était» est suivi, contrairement à l'usage, de la préposition pros construite avec l'accusatif, or cette construction est d'usage avec un texte de mouvement.» On obtient ainsi la traduction suivante: «la Parole était LE MOUVEMENT de Dieu», et ce terme détient lui-même un grand nombre de synonymes. MOUVEMENT: action, activité, affection, agitation, allure, animation, ardeur, aspiration, attitude, battement, bouillonnement, branlement, cadence, circulation, compassion, comportement, courant, cours, course, démarche, déplacement, développement, devenir, dynamisme, écoulement, effervescence, effusion, élan, élévation, émoi, émotion, enthousiasme, entrain, entraînement, envolée, évolution, exercice, fermentation, flot, fluctuation, flux, fonctionnement, geste, gesticulation, grouillement, harmonie, impulsion, marche, mécanisme, mesure, mobilité, motion, mouvant, ondulation, oscillation, pas, passion, position, poussée, processus, progrès, progression, promotion, réflexe, reflux, remous, remuement, renoncement, rythme, sentiment, soulèvement, tempo, train, trajectoire, trajet, transport, trémoussement, tressaillement, vacillation, va-et-vient, vague, valse, variation, vie, vivacité.» Presque tous ces mots indiquent que le Logos ou Parole est un agissement éternel, une vibration ou résonnance divine constante, qui maintient l'équilibre dans la structure moléculaire et atomique des protons et neutrons qui composent toute la matière qu'elle a créé.
Cette puissance créatrice et providentielle de notre Dieu, le Seigneur Jésus, est celle qui lui forma un corps de chair comme enveloppe visible de sa divinité invisible afin de nous transmettre la révélation du message de sa grâce. Il est très important de remarquer que le Logos n'existait pas comme Christ ou Messie avant son incarnation, il existait comme Esprit Éternel, le Dieu Tout-puissant; ce fut seulement à son incarnation qu'il devient le Christ, le Fils unique. Dans son incarnation, le Seigneur Jésus est Lui-même le Logos en action, l'accomplissement de sa promesse d'un Messie promis pour la rédemption de ses élus. S'il y a distinction entre Jésus comme Dieu et Jésus comme Messie, cette distinction est entre l'Esprit et la chair qui lui sert d'enveloppe visible pour exprimer son message. En s'incarnant Lui-même dans la chair, Jésus est son propre Père et devient son propre Fils, car le Père est l'Esprit et le Fils est l'enveloppe de l'Esprit. Il n'y a donc pas de distinctions de personnes mais distinction d'existence, une étant spirituelle et l'autre étant charnelle, une étant pur Esprit et l'autre étant purement physique et corporelle. En d'autres mots, les distinctions sont entre la nature divine de Jésus et sa nature humaine, les deux ayant leur volonté propre en un seul corps, une seule Personne. Malheureusement de nos jours, les gens qui se disent christiens, ne savent pas distinguer entre Esprit et Personne. Ils ont perdu toutes rationalités et se donnent à toutes sortes de stupidités et de fourberies insensées qui plaisent à leurs imaginations déréglées. Un esprit n'est pas une personne et une personne n'est pas un esprit, un est immatériel l'autre matériel, un est imperceptible l'autre est perceptible, un est invisible l'autre est visible. Telle sont les deux natures en Christ.
Malgré cela, les réprouvés persistent à dire que Dieu est une personne et que Jésus comme Logos est une personne distincte de Dieu qui existait à côté ou vis-à-vis Dieu, un être séparé de Dieu qui serait Dieu seulement par parenté ou plus précisément par proximité, un Dieu de second rang qui porterait le nom imaginaire de Dieu le Fils à l'inverse de Fils, Dieu Lui-même. En d'autres mots les réprouvés nous présentent un faux Dieu et un faux Christ, un faux Messie qui est venu leur accorder le libre-choix et valoriser la dignité humaine. Il est clair selon les Écritures que le Seigneur Jésus existait comme Esprit Éternel avant son incarnation, ce fut seulement à son incarnation qu'il est devenu une Personne pour la rédemption de ses élus dans le but de former le Nouvel Homme, le début d'une nouvelle race éternelle, en retournant dans son état premier avec son corps glorifié.
Les réprouvés persistent à dire que «le Père a envoyé son Fils» comme preuve que le Fils était une deuxième personne à côté du Père et donc distinct du Père. Donc le Fils serait celui qui s'est incarné dans la chair et non le Père. Mais la Bible dit clairement que «Dieu a été manifesté dans la chair» et non «Le Fils a été manifesté dans la chair». Si seulement le Fils a été manifesté dans la chair donc Jésus serait menteur en disant que «le Père est en moi» et «celui qui m'a vu a vu le Père». Depuis quand donc est-ce que le Père est en Christ, à quel moment exact est-il entré dans le Fils si ce n'est à son incarnation, ce qui veut dire que le Père, qui est Esprit et non une personne, est celui qui s'est incarné dans la chair comme Fils. Le Fils est donc l'enveloppe visible du Père invisible qui demeure en Lui. En d'autres mots il n'y a donc qu'une seule Personne en Dieu, JÉSUS qui est l'Expression corporelle du Dieu vivant.
La plupart des érudits et des commentateurs religieux connaissent les textes de la Bible dont il est question dans cet article. Ils sont conscients que beaucoup de passages bibliques qui y sont reliés sont sans aucune ambiguïté. Néanmoins, la plupart d’entre eux évitent ces textes comme la peste! Ou alors, ils s’arrangent pour exécuter – avec des commentaires émouvants – une petite «pirouette» verbale avant de glisser sur des sujets «sans danger», tout en évitant de la sorte de traiter ces passages à fond. POURQUOI? Pourquoi des dirigeants supposément christiens s’effrayent-ils du fait que Celui qui devint le Christ, c'est à dire le Messie, a toujours existé comme Dieu le Père, éternellement et que son NOM est JÉSUS? Qu’Il fut le Dieu de l’Ancien Testament – le Dieu qui parla à Abraham et à Moïse – le Dieu de David, Celui qui énonça littéralement les Dix Commandements, l'Esprit Éternel qui prit chair parmi nous pour nous annoncer le message de sa grâce divine et souveraine? Pourquoi avoir peur de ces enseignements bibliques limpides? Nous savons déjà les réponses à ces questions, et nous connaissons les origines obscures de cette crainte. Car la lumière de la vérité les expose pour ce qu'ils sont, et une fois leurs motifs dévoilés ils ne peuvent plus exploiter les gens et séduire les consciences. On voit comment important il est de comprendre la véritable origine du Seigneur Jésus-Christ – Celui qui mourut pour nos péchés en versant son sang pour nous et qui ressuscita pour notre justification. Ainsi on a plus à se demander qui donc était réellement Jésus-Christ? Ni d’où venait-Il? Ni pour quelle raison son sacrifice suffisait à racheter le prix non de toutes les vies humaines, mais uniquement celles de ses élus – celles de son petit troupeau? Rien n'est plus important que de connaître la vérité sur ce sujet glorieux et de délaisser les fabulations ecclésiastiques anciennes comme modernes!
Un éclairage nouveau sur des versets bien connu:
Dans la grammaire, l'article détermine le nom et précise le genre et le nombre. En français il y a l'article défini (le, la, les), l'article indéfini (un, une, des), et l'article partitif (du, de la). En grec il n'y a que l'article défini, ce qui complique les choses c'est l'interprétation de sa présence ou de son absence, et plus que souvent les traducteurs orthodoxe trinitarés ne ce sont pas donné la peine de le traduire, la raison pour laquelle nous savons car il met l'emphase sur l'unicité de Dieu, et s'ils le traduisent, ils le font dans un sens contraire qui valorise leurs préjugés ecclésiastiques. Il est utilisé aussi dans des sens inconnus dans le français, ou du moins on le prétend ainsi. L'article était à l'origine un pronom démonstratif qui mettait l'emphase sur la chose ou le sujet et dont le sens s'est affaibli avec le temps, tellement qu'il n'est presque plus jamais traduit. Aussi, nous faisons face à un problème sérieux ici, car les traducteurs du Nouveau Testament on ajouté des articles français dans la traduction d'un texte Grec qui ne doivent pas s'y trouver. Ceci a pour résultat de changer radicalement le sens d'un enseignement donné dans le texte sacré, c'est à dire qu'ils ont littéralement falsifié la Parole de Dieu. Il est très significatif de voir que ce sont surtout des passages qui touchent l'unicité de Dieu en Jésus-Christ qui ont subis de telles aberrations. En ajoutant des articles là où il n'est pas supposé en avoir, les traducteurs orthodoxes ont créé des distinctions de personnes entre le Fils et le Père ou entre le Père et le Saint-Esprit, lorsque ces distinctions n'existent pas dans le texte grec original. Ces choses sont considérées sans importance pour la grande majorité des gens qui se disent christiens, et cela est malheureux car le salut de leurs âmes est en danger. Pour démontrer que notre critique n'est pas sans fondement, nous en donnons ici quelques exemples:
- Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus Christ: (2 Pierre 1:1; Bible Segond)
Vous remarquerez que dans la dernière partie de ce verset qu'il s'y trouve deux articles: l'article de et l'article du. Premièrement, nous trouvons une rare occasion ou l'article Grec «του» a été traduit, mais non comme un article défini comme il est supposé l'être, mais comme un article partitif, violant ainsi les règles de traduction, car «de» en Grec est «απο» et non ««του». Tant qu'au deuxième article, celui de «du», il fut ajouter illégitimement par le traducteur car il n'est pas dans le texte Grec. Ce deuxième article cause une distinction dangereuse entre Dieu et le Sauveur Jésus-Christ, car il indique que Dieu et Jésus-Christ seraient deux personnes différentes, ce qui a pour résultat d'enlever la divinité à Christ et d'en faire un simple homme. Or, dans le texte grec de 2 Pierre 1:1, «συμεων πετρος δουλος και αποστολος ιησου χριστου τοις ισοτιμον ημιν λαχουσιν πιστιν εν δικαιοσυνη του θεου ημων και σωτηρος ιησου χριστου» il n'y a effectivement qu'un seul article défini «tou» devant les deux noms «Dieu» et «Sauveur» reliés par la conjonction «et» (kai), si bien que l'on peut traduire littéralement «notre Dieu et Sauveur Jésus Christ», ce qui est en réalité la seule et bonne traduction de ce passage, comme nous retrouvons dans la Bible de Machaira: «Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la rectitude de notre Dieu et Sauveur, JÉSUS-CHRIST.» Or il n'y a aucun doute qu'il y a falsification intentionnelle ici de la part des traducteurs dits orthodoxes qui traduisent «...par la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus Christ» dans le but délibéré de séduire les gens, car les traducteurs ecclésiastiques trinitarés sont sans excuses, ils sont supposé connaître très bien le Grec. De tels exemples sont très nombreuses dans le Nouveau Testament de presque toutes les différentes versions de la Bible.
Regardons maintenant le verset de 2 Thessaloniciens 1:12 dans la Bible Segond qui traduit: «pour que le nom de notre Seigneur Jésus soit glorifié en vous, et que vous soyez glorifiés en lui, selon la grâce de notre Dieu et du Seigneur Jésus Christ.» Encore ici nous voyons que l'article français «du» a été ajouté illégitimement juste avant l'expression «Seigneur Jésus-Christ». Cet article ne se trouve aucunement dans le Grec qui dit: «οπως ενδοξασθη το ονομα του κυριου ημων ιησου χριστου εν υμιν και υμεις εν αυτω κατα την χαριν του θεου ημων και κυριου ιησου χριστου.» La bonne traduction de ce passage se retrouve encore une autre fois dans la Bible de Bible Machaira qui donne: «Afin que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous, et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et Seigneur, Jésus-Christ.» On comprend ainsi facilement pourquoi cette Bible est tellement détestée et dénigrée de la part des prétendus christiens traditionnels et surtout de ceux qui se disent Évangéliques. Avec une telle traduction comme nous voyons dans la Segond et la grande majorité des versions orthodoxes de la Bible, nous ne pourrions arriver à aucune autre conclusion que de dire que Jésus-Christ n’est pas Dieu, car l'article «du» établit une distinction pernicieuse entre Dieu et le Seigneur Jésus-Christ, faisant de lui un simple homme par rapport à Dieu. Il n'y a aucun doute que ces traductions sont des attaques directes à la divinité du Seigneur Jésus et aussi à l’inspiration perpétuelle et la préservation providentielle des Saintes Écritures, tout en prétendant défendre la divinité de Christ.
Un autre verset clé qui démontre clairement qu'un article a été ajouté par les traducteurs astucieux dans le but de déformer la vérité, est Romains 1 :7, tel que nous voyons dans la Segond et presque toutes les autres versions dénaturée, oui même avec la Martin et l'Ostervald qui sont les versions les plus fidèles (?) que nous possédons: «à tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés de Dieu, appelés à être saints: que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ!» Au moins ici les traducteurs ont traduit «de» correctement du Grec «απο», mais l'article «du» ne se trouve aucunement dans le Grec de ce passage: «πασιν τοις ουσιν εν ρωμη αγαπητοις θεου κλητοις αγιοις χαρις υμιν και ειρηνη απο θεου πατρος ημων και κυριου ιησου χριστου.» La seule et bonne traduction de ce passage est: «A tous les bien-aimés de Dieu, appelés et saints, qui sont à Rome; la grâce et la paix vous soient données de Dieu, notre Père et Seigneur, Jésus-Christ!», telle que nous trouvons dans la Bible de Machaira. Pourquoi traduire «de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ!» si ce n'est pour cacher le fait que la Parole de Dieu déclare clairement que le Seigneur Jésus-Christ est lui-même le Père Éternel manifesté dans la chair comme le dit le Grec: «απο θεου πατρος ημων και κυριου ιησου χριστου» - «de Dieu, notre Père et Seigneur, Jésus-Christ!». Il est évident que les traducteurs trinitarés ont ajouté l'article «du» dans le but spécifique d'établir une distinction entre le Père et le Seigneur Jésus-Christ pour maintenir l'illusion d'une Trinité chimérique infernale avec laquelle ils séduisent les gens. Ceux qui sont honnêtes doivent admettre que l'article «du» ne se trouve pas dans l'original de ce texte et qu'ils ont été dupé à croire une des plus grandes fourberie qui existe. Il est beau de dire que «nous croyons en la Parole de Dieu comme seule règle de notre foi», mais quand cette Parole contredit ce que nous croyons, il faut soit se plier devant la vérité et se repentir, ou se rebeller contre la vérité claire et précise qu'elle enseigne afin de maintenir devant les gens l'illusion d'être christien. Ceux qui choisissent cette deuxième option sont des réprouvés et ils récolteront le salaire qui leur est du au temps déterminé. Il n'y a rien de plus horrible que de se détourné de la vérité tout en prétendant être dans la vérité. La traduction de la Bible de Machaira est donc précise et suit exactement le texte Grec sans aucune falsification, sans ajouter et sans retrancher, et les accusations de ses antagonistes leur retombent sur la tête.
La même chose se produit de la part des traducteurs trinitarés hypocrites dans toutes les salutations qui se trouvent dans les Épître de Paul. Citons par exemple 1 Corinthiens 1:3 dans la Bible Segond que nous utilisons pour représenter presque toutes les autres versions, car elle est reconnue comme étant la plus populaire de tous: «que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ!» Encore une fois nous voyons que l'article «du» a été ajouté dans le texte, et cela est évident pour tous ceux qui ont des yeux pour voir, car le Grec dit autrement: «χαρις υμιν και ειρηνη απο θεου πατρος ημων και κυριου ιησου χριστου.» La traduction littérale et précise de ce texte nous dit: «Que la grâce et la paix vous soient données de Dieu, notre Père et Seigneur, JÉSUS-CHRIST!» Le fait que le Seigneur Jésus-Christ est le Dieu et Père Éternel manifesté dans la chair, a été dissimulé intentionnellement par un article partitif français afin d'établir une distinction qui soutient la fausse doctrine satanique de la Trinité de trois personnes ou subsistance distinctes en Dieu. Quel horreur que d'avoir déformé la Parole de Dieu ainsi dans le but de se donner à l'idolâtrie d'un faux Dieu, d'un faux Jésus (2 Cor. 11:3,4).
1 Jean 5:19-21
19 Nous savons que nous sommes de L’ESPRIT DES VIVANTS, et que toute la nature de l'homme est plongée dans la méchanceté.
20 Et nous savons que le Fils, L’ESPRIT DES VIVANTS Lui-même est venu, et il nous a donné l'intelligence que nous puissions connaître le Véritable; et nous sommes en ce Véritable, en le Fils, Jésus-Christ. C'est lui JÉSUS qui est L’ESPRIT DES VIVANTS véritable, et la vie éternelle. És. 9. 6; És. 44. 6; És. 54. 5; Lu. 24. 45; Jn. 20. 28; Ro. 9. 5; 1 Ti. 3. 16;
21 Petits enfants, gardez-vous des fausses représentations* de Christ! Amen.
Alors qu'il poursuivait sa campagne de persécution contre les disciples de Jésus, Saul subit une véritable conversion, à la suite d'un événement qui l'atteint personnellement alors qu'il se rendait à Damas afin de ramener à Jérusalem les disciples qui avaient fuis jusque dans cette ville. Il raconte lui-même sa vocation, dans une lettre qu'il adressa par la suite aux Galates, en des termes qui doivent être soigneusement analysés pour comprendre comment il put intérioriser cet événement de la route de Damas: «Mais quand il plut à Dieu, qui m'avait différencié dès le sein de ma mère, et qui m'a appelé par sa grâce, de révéler son Fils en moi, afin que je l'annonce parmi les Gentils; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi; mais je m'en allai en Arabie, et je revins encore à Damas.» (Gal. 1:15-17). Paul avait été révélé le principe de la prédestination, le fait qu'il affirme avoir avoir été «différencié» ou en Grec «aphorizo», terme qui signifie «être favorisé, être désigné ou mis à part pour un but», indique clairement que Dieu a choisi ses élus d'avance avant la fondation du monde, ce qui nous révèle que le Seigneur Jésus est Souverain sur toutes choses, même sur les cœurs les plus endurcis qui refusent de reconnaître sa suprématie. Au «quand» correspond un «aussitôt», il n'y a donc aucun moment de répit entre l'appel et sa réalisation; dès que Dieu appelle un homme, c'est pour le salut de son âme et souvent pour une fonction spécifique. Ce n'est pas l'homme qui décide, mais Dieu lui-même, c'est lui qui a prit le choix et non l'homme (Rom. 9:15,16). Les termes que Paul utilise sont choisis avec beaucoup de soin; il ne revendique pas un titre humain, mais seulement l'action de Dieu en lui, action avec laquelle il doit entrer en accord, en harmonie avec la Volonté divine en laquelle il est assimilé car il n'a aucun choix, l'Esprit l'attire irrésistiblement. Cette action divine est une révélation: il a jugé bon «de révéler son Fils en moi», l'action de Dieu s'impose, autrement l'homme ne pourrait être sauvé car sa volonté est esclave de la chair et du péché. Elle est une révélation instantanée, la lumière éblouissante d'une Sainte Présence qui remplie l'âme d'une joie indescriptible, mais elle est aussi une découverte progressive dans la connaissance de toutes les merveilles de la grâce, et de la réalisation de Christ en nous, l'anticipation de la gloire éternelle, comme le dit si bien Paul: «j'ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m'a donnée auprès de vous, pour accomplir la Parole de Dieu, le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints élus; à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils; savoir: Christ en nous, l'anticipation de la gloire.» (Col. 1:25-27).
Sur le chemin de Damas, lorsqu'il était en voie pour persécuter les christiens qui s'y trouvaient, rageant dans son esprit dans un silence hargneux, Paul reçu une prise de conscience que sa grande intelligence ne pouvait expliquer. Il réexaminait dans ses pensées les évènements qui le poussaient à se conduire avec une violence extrême envers des gens dont la seule culpabilité était d'avoir la foi en Christ, mort et ressuscité. Il se mit à questionner les principes de la loi et la source d'où elle provenait, et surtout le fait que Dieu se révéla à Moïse comme YHWH sous le nom de JE SUIS: «Alors Dieu dit à Moïse: JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit: Tu diras ainsi aux enfants d'Israël: Celui qui s'appelle JE SUIS, m'a envoyé vers vous.» (Ex. 3:14). Sans qu'il puisse l'expliquer une question surgit dans ses pensées concernant ce que Dieu avait dit à Moïse: «Je leur susciterai un PROPHÈTE comme toi, d'entre leurs frères, et je mettrai mes paroles en sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. Et il arrivera que quiconque n'écoutera pas mes paroles, qu'il dira en mon nom, je lui en demanderai compte.» (Deut. 18:18,19). Il connaissait très bien ces passages de la loi, ils étaient souvent cités au sein du Sanhédrin, particulièrement la suite qui dit: «Mais le prophète qui aura l'orgueil de dire en mon nom quelque chose que je ne lui aurai point commandé de dire, ou qui parlera au nom d'autres dieux, ce prophète-là mourra.» (Deut. 18:20), Paul s'en servait même pour justifier sa persécution des christiens. Mais il se fit un déclic dans ses pensées sur qui était le prophète annoncé par Moïse, et à l'instant même la lumière se fit comme un coup de foudre, la révélation fut tellement puissante qu'il fut projeté par terre dans des lamentations inexprimables. Le voile de sa conscience avait été déchiré, complètement déchiqueté, la lumière de la vérité y pénétra avec une telle puissance qu'elle réduisit en poussière toutes ses convictions et ses opinions, et il ne pu y résister. Le rayonnement de la présence de Dieu se faisait entendre à l'intérieur de son âme, la Sainte Présence était tellement éblouissante qu'elle traversa son existence physique pour se faire voir et entendre par les soldats épeurés qui accompagnaient Paul, quoiqu'ils ne purent en discerner les paroles, tellement que Paul en devint aveugle physiquement.
Quelle était cette révélation glorieuse qui bouleversa complètement la vie de Paul pour faire d'un meurtrier un bienfaiteur de la vie éternelle et un gardien de la vérité? Simplement que Jésus est Lui-même YHWH dont le nom est JE SUIS qui parla avec Moïse, et qu'il s'est manifesté dans la chair comme le Prophète qui devait venir: «Et comme il était en chemin, et qu'il approchait de Damas, tout d'un coup, une lumière venant du ciel resplendit comme un éclair autour de lui. Et étant tombé à terre, il entendit une voix qui lui dit: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? Et il répondit: Qui es-tu? Seigneur? Et YEHOVAH lui dit: JE SUIS JÉSUS que tu persécutes; il te serait dur de résister contre mes provocations.» (Ac. 9:3-5). Signalons que le mot «Seigneur» ou «Kurios» en Grec est une traduction du terme Hébreu «YHWH» traduit souvent par «l'Éternel» et «YEHOVAH», et Paul en comprenait pleinement la signification. En d'autres mots, il est pleinement légitime, dans certains contextes, de traduire le mot «Seigneur» par un de ces deux termes, surtout lorsqu'il s'agit de mettre de l'emphase sur la divinité de Christ. Que Jésus est pleinement Dieu et le Père Éternel manifesté dans la chair comme Fils, l'enveloppe visible du Dieu invisible, est assez pour chambarder toutes les notions du christianisme et pour affoler tous ses ennemis qui se débattent comme des démons dans l'eau bénite de sa Parole inspirée. On le voit encore de nos jours parmi ceux qui se disent christiens et qui rejettent cette révélation glorieuse, opprimant ceux qui l'ont reçu de diverses façons car ils ne peuvent tolérer la lumière de cette vérité. Mais le Seigneur Jésus dit: «C'est pourquoi je vous ai dit, que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas que JE SUIS (YEHOVAH), vous mourrez dans vos péchés.» (Jn. 8:24). Telle est la glorieuse révélation de l'apôtre Paul qu'il nous transmet en disant: «Christ en nous, l'anticipation de la gloire». Il est fort probable que ce fut dans cette période d'aveuglement entre sa réception de la révélation et le recouvrement de sa vue par l'imposition des mains d'Ananias (Ac. 9:17,18), qu'il fut «ravi jusqu'au troisième ciel» dans une vision des révélations du Seigneur dans lesquelles il fut instruit dans des choses «qu'il n'est pas permis à l'homme de prononcer» (2 Cor. 12:1-4). L'excellence de ses révélations, il nous les donne peu à peu, car il est pleinement conscient que notre esprit ne peut en saisir toute la profondeur en un seul coup. La lumière est une bonne chose, mais il y a un danger réel dans trop en recevoir en un même temps, elle doit être diffusée graduellement pour avoir un effet bienfaisant. Nous sommes témoin de telles révélations dans lesquelles il faut demander au Seigneur d'en amoindrir l'intensité afin de pouvoir dormir, car on ne peut cesser de le glorifier et de se réjouir en sa Présence.
Cette révélation concerna le Fils qui est l'enveloppe visible du Père invisible, Dieu manifesté dans la chair (Jn. 1:14; Phil. 2:5-11; 1 Tim. 3:16). La révélation qui est faite ne peut être conservée par le seul intéressé; elle vise une annonce, la proclamation d'un message: «C'est lui que nous annonçons, exhortant tous genres d'hommes et enseignant tous genres d'hommes en toute sagesse, afin de rendre tous genres d'homme parfait en Jésus-Christ.» (Col. 1:28). Cette action ne sera pas simplement un enseignement, mais surtout un changement complet de vie, elle ne sera pas un nouveau Talmud, mais une conversion de l'existence personnelle qui porte le pécheur à ne plus regarder à lui-même, à renoncer à sa propre suffisance et importance, à s'abaisser dans la poussière de l'humilité et à regarder à Christ comme Seigneur et Sauveur, afin d'être relevé dans une nouvelle vie qui est complètement dépendante de la Sainte Présence qui vient habiter en lui. Elle est une invitation pour tout homme, mais seul les élus y répondent car ils ont été désignés à cela depuis avant la fondation du monde. Cet appel efficace porte le pécheur élu à renaître en reconsidérant l'identité de Christ pour le salut de son âme, car tel est le sens du mot «repentance» qui dans le Grec signifie «reconsidérer, réexaminer, réviser, revenir sur une opinion ou une croyance», puissance régénératrice en laquelle il est attribué tous les mérites du sacrifice de la croix.
A Christ seul soit la Gloire