ABERRATIONS TRINITAIRES
DU DIEU À TROIS FACES
Historique du dogme de la Trinité
Ontologique
par Jean leDuc
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Le dieu Trifrons des catholiques, des
protestants réformés, et des évangéliques.
Il semblerait que le dieu Trifrons
s'est rendu chez l'Ange Barbier pour faire raser sa grande barbe blanche
afin d'être plus présentable aux
crédules, aux cancres et aux zigotos idolâtres modernes.
TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION
DÉVELOPPEMENT DE LA DOCTRINE
DE LA TRINITÉ
A - FORMULATION DU DOGME DE LA TRINITÉ
B - SABELLIANISME VERSUS MODALISME
C - LA
TRINITÉ ET LA BIBLE
L'EMPEREUR CONSTANTIN ET LE
CONCILE DE NICÉE
A - LA TRINITÉ DE CONSTANTIN
B - LA TRINITÉ DES MELCHITES
LES SYMBOLES OU CONFESSIONS
DE FOI ŒCUMÉNIQUES
A - LE SYMBOLE DE NICÉE
B - LE SYMBOLE DE NICÉE-CONSTANTINOPLE
C - LE SYMBOLE DIT D'ATHANASE
D - LE SYMBOLE DE CHALCÉDOINE
E - ANCIENNE POLÉMIQUE SUR LA TRINITÉ
F - TOME DE DAMAS
G - LA TRINITÉ CAPITOLINE
LA SIGNIFICATION DU MOT
PERSONNE
A- LE MOT PERSONNE DANS LA
BIBLE
B- L'ÉTYMOLOGIE DU MOT
PERSONNE
LES RÉFORMATEURS ET LA
TRINITÉ
A - NON SUFFISANCE DE LA RÉFORMATION
B - STAGNATION DE LA RÉFORMATION
C - DÉCEPTION DE LA RÉFORMATION
D - DÉRISION DE LA TRINITÉ
CALVINISME CHARNEL ET
CALVINISME SPIRITUEL
A - L'INFLUENCE DU
CALVINISME
B - LA PHILOSOPHIE RÉFORMÉE
C - LA RÉFORME SPIRITUELLE
LA PRÉEXISTENCE DE
JÉSUS-CHRIST
A - INCOMPRÉHENSION DES DISCIPLES AVANT LA PENTECÔTE
B - TENTATIVES DE
DESCRIPTION DE LA PERSONNE DE JÉSUS-CHRIST
C -
UNANIMITÉ FICTIVE DES PÈRES DE L'ÉGLISE
D - DUPLICITÉ DES GRANDS
CONCILES
E -
L'IDENTITÉ DE JÉSUS-CHRIST
LES DEUX PÈRES DE JÉSUS
A - DIEU UNE PERSONNE OU UN
ESPRIT?
B - LES DEUX PÈRES CÉLESTES
C - QUELLES SONT LES DEUX
NATURES EN CHRIST?
JÉSUS-CHRIST LE FILS DE DIEU
?
A - LE SENS RÉEL DE
L'EXPRESSION « FILS DE DIEU »
B - L'ILLUSION GRAMMATICALE
DE « FILS DE DIEU »
L'ARTICLE GREC
TABLEAU DE RECTIFICATION
TRADUCTIONS DE LA BIBLE ET
TRINITÉ
A -
TRADUCTIONS ET VERSIONS TRINITAIRES
B - LA
RÉFORME DES DERNIERS TEMPS ET LA BIBLE DE MACHAIRA
UN ÉCLAIRAGE NOUVEAU SUR DES
VERSETS BIEN CONNUS
- TEXTES PURIFIÉS ET RÉVISÉS
AGRESSIONS TRINITAIRES
A - LES
TRINITAIRES PASSENT À L'ATTAQUE
B - ALLÉGATIONS ET RÉPONSES
CONCLUSION
INTRODUCTION
Dieu est l’être suprême des
religions, considéré comme "créateur et source de tout ce qui
existe"; on lui attribue la perfection, l'infinitude, l'immuabilité,
l'éternité, la bonté, l'omniscience et l'omnipotence. Les penseurs
religieux ont soutenu que Dieu est un mystère dépassant
l'entendement humain. Au cours de l'histoire, philosophes,
théoriciens, et théologiens ont formulés diverses conceptions,
toutes limitées, qui s'éloignent de plus en plus de la vérité
révélée dans les Saintes-Écritures. Pour les philosophes, Dieu est
un principe abstrait que la raison, sous la forme du discours
philosophique, tente de comprendre. Chaque philosophe insiste sur
tel ou tel des attributs de son Dieu, en fonction de la thèse qu'il
entend défendre. Le Dieu des philosophes représente en général la
cause première de l'univers et la perfection. Il ne détient son
existence d'aucune autre source que de lui-même. Il n'est donc la
résultante d'aucune révélation ni d'aucun acte de foi. Tandis que
dans la religion l'idée de Dieu est une intuition, donnée à l'homme
par Dieu lui-même depuis l'aube des temps. De nombreux philosophes
ont essayé vainement d'apporter des preuves logiques de son
existence. Ayant perdu, par rapport aux dieux des religions,
certaines de leurs qualités fondamentales, notamment la crainte
qu'ils inspirent, la vénération dont ils sont l'objet, le Dieu des
philosophes tend à devenir un concept d'absolu impersonnel et
théorique.
Dans le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam, les trois religions
enracinées dans la tradition biblique, Dieu est conçu d'abord en
termes de transcendance, de personnalité et d'unité. La fausse
religion de l'Islam avec son pseudo prophète Mohamed et son dieu
lunaire Allah, ne nous importe point dans ce texte, nous allons
plutôt nous centrer sur le Judaïsme et surtout sur le Christianisme.
Judaïsme L'idée de
transcendance est introduite dès les premiers versets de la Bible
hébraïque, où Dieu, Yahvé/Elohim, est présenté comme créateur du
monde, mais extérieur à lui et produit de sa volonté. Rien de créé
ne pouvait représenter le Créateur, c'est pourquoi il était interdit
de le matérialiser. Mais il a aussi été écrit que l'homme a été fait
à l'image de Dieu, image perdue et retrouvée en Christ: la
perception hébraïque de Dieu était donc nettement anthropomorphique.
Il promettait et menaçait, il pouvait se mettre en colère ou être
jaloux; mais ses attributs premiers demeuraient la vertu, la
justice, la clémence, la vérité et la fidélité. Il a été perçu comme
un roi, un juge et un berger. Il s'est lié à son peuple par des
alliances et, ce faisant, se limita lui-même. Le Dieu des Hébreux
est unique; son commandement est: « Tu n'auras pas d'autre Dieu que
moi ».
Christianisme Le
christianisme primitif a repris le Dieu hébreu, mais avec le temps,
sous l'influence de dirigeants avides de pouvoir et de gloire
personnel, il se développa une forme de christianisme qui sombra
dans la mondanité et élabora la fausse notion de trois personnes ou
subsistances distinctes en Dieu. La doctrine ou dogme de la Trinité
fut élaborée, sous couverture biblique, à partir de notions
retrouvés dans les religions à mystères et de principes issus du
néo-platonisme et du gnosticisme. Depuis ce temps,
tous
ceux qui se disent chrétiens (catholiques, orthodoxes, protestants,
et sectes évangéliques) croient en Dieu Un et Trine (un seul Dieu en
trois personnes, Père, Fils et Esprit). Il s'agit en effet d'un dieu
trifrons adoré par les crédules, les cancres, et les zigotos
idolâtres, anciens comme modernes. Comme nous allons voir dans ce
document, la foi de ces
imposteurs ne repose aucunement sur la révélation de Dieu en
Jésus-Christ retrouvée dans les Écritures,
comme ils l'affirment faussement dans leurs délires chimériques,
mais sur des spéculations philosophiques à propos de l'existence de
Dieu, de la divinité de Christ, et de la personnification du
Saint-Esprit. Au début on cherchait à attribuer à ce dernier une
personnalité féminine, la colombe étant le symbole d'une déesse
babylonienne, obtenant ainsi une triade de Père, Fils, et Mère, tout
comme dans plusieurs religions à mystères du temps. Quoique cette
présentation plut à un christianisme paganisé, elle était trop
audacieuse et on préféra demeurer sous la duplicité du langage en
retenant le Saint-Esprit avec son symbolisme de la colombe, et on
déclara qu'en Dieu il y a trois personnes ou subsistances
distinctes: le Père, le Fils, et le Saint-Esprit.
Quoiqu'il en soit, est-il bien
vrai que le christianisme traditionnel et sectaire, tel que décrit
plus haut, n'admette qu'un seul Dieu, le même que celui de Moïse et
des apôtres ? Absolument pas! Ne voyons-nous pas les prétendus
chrétiens adorer une divinité triple, sous le nom de trinité ? La
réponse est un OUI retentissant, le christianisme apostat adore l 'idole
babylonienne d'un dieu à trois faces sous couverture biblique.
Dans leurs déformations de la vérité scripturaire, ils proposent
follement que le Dieu suprême aurait engendré de toute éternité un
Fils égal à lui qui fut par après engendré dans la chair, donc né
deux fois. De l'un et de l'autre de ces dieux, il en procède un
troisième, égal aux deux premiers. Ces trois dieux, égaux en
divinité, en perfection, en pouvoir, mais distincts en personnes, ne
forment néanmoins ontologiquement, c'est à dire par spéculation,
qu'un seul dieu, un dieu à trois faces qui se nomme «un trifrons»
(trois fronts). Ne suffit-il donc pas d'exposer ce système idolâtre,
pour en montrer l'absurdité et le blasphème ? N'est-ce donc que pour
révéler de pareils mystères insensés, que la divinité s'est donné la
peine d'instruire les croyants ? Les nations les plus ignorantes, et
les plus sauvages, ont-elles enfantées des opinions plus
monstrueuses, et plus propres à dérouter la raison ? Cependant les
écrits de Moïse ne contiennent rien qui ait pu donner lieu à ce
système blasphématoire si étrange, ni le trouvons-nous dans les
écrits des apôtres dans le Nouveau Testament; ce n'est que par des
explications spéculatives forcées, que l'on prétend trouver le dogme
de la trinité dans la Bible, car il ne s'y trouve nul part. Quant
aux juifs et les premiers chrétiens, contents du Dieu unique, que
leur législateur leur avait annoncé, ils n'ont jamais songé à le
tripler. La seule différence est que les Juifs non chrétiens ne
reconnaissaient pas la divinité de Christ comme étant leur Dieu
manifesté dans la chair, c'est en fait pour cette raison même qu'ils
le firent crucifier, car pour eux ce fut un blasphème hautain qu'un
homme se disent Fils de Dieu et s'attribut la désignation de JE SUIS
qui est le nom éternel de leur Dieu transcendant qu'ils appellent
leur Père. En fait, l'expression «Fils de Dieu» signifie
littéralement «Dieu engendré» et les Juifs en étaient pleinement
conscient.
Les chrétiens croient-ils
réellement en un seul Dieu comme l'atteste les Saintes-Écritures ?
NON, ils croient en trois dieux qui forment un seul Dieu. Pourquoi
cette affirmation que Dieu est à la fois Père, Fils et Saint Esprit
? Quel est le sens de pareille certitude, contraire à toute logique
ainsi qu'aux Saintes Écritures, que Dieu est un en trois et trois en
un ? Pourquoi lui donner une si grande importance ? Ne serait-ce un
plan conçu d'un empereur machiavélique dans le but d'égarer le monde
face à la foi réelle afin de centraliser son pouvoir ? Or c'est
exactement cela qui s'est produit sous le règne de l'Empereur
Constantin, adorateur du dieu Mithra, équivalent du dieu Apollo,
fils du soleil, qui fut donné une apparence chrétienne au Concile de
Nicée/Constantinople. De toutes les affirmations de la foi
chrétienne, la confession de la Trinité est tout à la fois la plus
centrale et la plus sensible, elle est le pivot même de l'existence
des églises Catholique Romaine, Protestantes et Réformées, et des
sectes dites Évangéliques. Cette conviction et l'enseignement qui en
résulte ont un but simple: dire qui est Dieu en spéculant sur son
existence. Mais Dieu ne se laisse pas enfermer dans des spéculations
issues de la philosophie Platonicienne et dans des principes issus
des religions à mystères. En confessant le Dieu trinitaire,
l'Église, supposément chrétienne, dans ses différentes dénominations
et sectes, veut parler de la vie telle qu'elle la conçoit, et
confesser celui qu'elle prétend être le seul Dieu vivant, mais qui
en réalité est un faux dieu, afin de maintenir son monopole sur la
foi et les consciences. Dieu n'est pas une divinité inaccessible, un
monarque jouissant d'un monopole, isolé dans un palais, inconnu des
humains. Pareille divinité n'existe que dans l'imagination des
hommes. La Bible, l'Ancien et le Nouveau Testament nous rendent un
tout autre témoignage. Dieu est ouvert à ce qui est différent, il
entre dans l'histoire et vit avec son peuple. La relation fait
partie de Dieu, et dans le but de maintenir cette relation, l'Esprit
Éternel se révèle premièrement à son peuple sous la loi par le nom
de JE SUIS, puis sous la grâce par le nom de JÉSUS. Le Dieu de
l'Ancien Testament et le Dieu du Nouveau Testament est le même Dieu,
Celui qui se révéla à Moïse est le même qui prit miraculeusement un
corps de chaire parmi nous, qui est mort et ressuscité pour le salut
de son peuple, de ceux qu'il avait prédestiné avant la fondation du
monde selon son bon plaisir d'après le conseil de sa volonté
souveraine.
La question primaire qu'il
faut se poser comme chrétien sur ce sujet est qu'elle est la base de
notre foi, les Confessions ou Symboles Œcuméniques comme ceux de
Nicée/Constantinople et d'Athanase, la philosophie des prétendus
Pères de l'Église, l'érudition des grands théologiens, ou la Bible
seule? Évidemment la majorité des chrétiens vont dire «la Bible»
qu'ils reconnaissent comme la Parole de Dieu et seule norme de leur
foi et de leur conduite. Malheureusement, malgré toutes les belles
intentions et les paroles mielleuses sur une telle déclaration, ce
qu'ils disent et ce qu'ils font sont deux différentes choses.
Lorsque demandé où dans la Bible une telle doctrine de la Trinité de
trois personnes en Dieu se trouve-t-elle spécifiquement, ils vont
répondre avec leur rhétorique sophistiquée habituelle: «Le mot
Trinité ne figure peut être pas dans la Bible, mais les trois
personnes y sont clairement nommées, y agissent et s’y manifestent,
à la fois dans leur distinction et dans leur unité. Comme nous y
voyons, la Bible parle constamment de Trois Personnes divines
distinctes, unies pour constituer Un seul Dieu. Il y a trois
Personnes en Dieu: le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Ces trois
Personnes constituent Un seul Dieu, le même en substance. Elles sont
égales en puissance et en gloire. Le Père est Dieu, le Fils est
Dieu, le Saint-Esprit est Dieu (donc trois dieux). Mais le
Père n'est pas le Fils, le Père n'est pas le Saint-Esprit, et le
Fils n'est pas le Saint-Esprit.» Cette notion, subtile et
raffinée, n'a rien de biblique sauf en apparence. Sans pleinement le
réaliser, ils ne font que répéter les paroles du Symbole d'Athanase
qui est le pivot de la foi catholique, tellement ils ont été
programmés et endoctrinés dans une telle croyance, et ils
s'imaginent que la Bible parle constamment de «Trois Personnes
divines distinctes» lorsqu'elle n'en fait aucune mention.
Nous défions qui que ce soit
de trouver un seul verset dans toute la Bible, seule autorité de
notre foi, qui mentionne clairement et spécifiquement qu'il y a
trois personnes en Dieu, et surtout qu'il faut croire en une telle
absurdité pour être sauvé. Vous n'en trouverez jamais un seul, et
puisque tel est le cas et que vous dites que la Bible est la seule
norme de votre foi, pourquoi donc persistez-vous à supporter une
telle aberration blasphématoire? Détestez-vous tellement la vérité
que vous devez absolument la déformée à tout prix, même au prix de
votre âme? Votre raisonnement charnel vous a-t-il tellement aveuglé
que vous deveniez des ennemis de Dieu? Votre cœur est-il tellement
endurci que la lumière de la révélation ne peut même plus y
pénétrer? Nous vous prions, reconsidérez vos voies et remettez-vous
au Seigneur Jésus pour le redressement de vos pensées et la joie de
votre salut dans les merveilles de sa révélation. Nous prions que le
Seigneur écrase votre orgueil dans la poussière de l'humilité afin
que vous soyez relevé dans une nouvelle vie glorieuse et éternelle.
Vrai que le mot «Trinité» ne
s'y trouve pas, mais aussi il n'y a absolument dans toute la Bible
aucun passage qui dit explicitement qu'il y a trois personnes en
Dieu, ce qui indique clairement que les trinitaires font dire à la
Bible ce qu'elle ne dit pas. Surtout que le mot «personne» ne se
trouvent en aucun des passages principaux utilisés pour élaborer une
telle supposition farfelue, il est simplement une conjecture fondée
sur l'apparence. L'autorité de leur foi n'est donc pas la Bible,
comme ils le prétendent, elle repose plutôt sur des préconceptions
ou préjugés, des opinions personnelles qui sont a priori favorable à
une telle interprétation qui supportent les anciennes notions
philosophiques et mystiques, et cela est évident. Avec des notions
fondées sur des probabilités ou sur des apparences, ce qu'on nomme
des hypothèses ou des conjectures sophistiquées, des propositions
reçues, indépendamment de leur valeur de vérité, et à partir de
laquelle on déduit un ensemble donné de suppositions ou
d'interprétations du Texte Sacré, on détruit les doctrines
essentielles de la suffisance des Saintes-Écritures, de son autorité
et de son inspiration, et on se fait ennemi de Dieu. Ainsi
l'autorité des spéculations l'emporte sur l'autorité de la Bible
tout en prétendant autrement dans des confessions élogieuses sur la
soumission à son contenu sacré, ou par de beaux parleurs avec de
belles paroles doucereuses qui la proclament en s'imaginant qu'ils
ont raison dans les délires de leur cervelle hébétée. Ils négligent
de réaliser que l'autorité de la Bible repose sur la souveraineté
absolue du Dieu Tout-puissant, et non sur les raisonnements charnels
de l'homme déchu qui se veut maître de son destin en élaborant des
notions académiques loufoques de timbrés pompeux.
Pourquoi persistez-vous à vous
opposer à la simplicité de la foi? Et vous vous dites chrétiens!
J'aurai honte à votre place et j'irai me cacher dans le trou noir le
plus profond que je puisse trouver. Ne savez-vous pas que vous avez
prostitué votre foi avec une doctrine qui est issue de la Grande
Prostituée? Combien de temps encore allez-vous marcher dans votre
voie tortueuse en vous opposant à la vérité? Allez-vous continuer
encore à écouter les subtilités et les chimères de vos églises et de
vos pasteurs qui étant eux-mêmes séduit, séduisent à leur tour ceux
qui les écoutent? Christ est le seul Pasteur et l'Esprit de sa
Sainte Présence est le seul qui puisse vous enseigner dans la
vérité, si du moins l'Esprit de Christ habite réellement en vous
(Rom. 8:9). Qui allez-vous suivre? «...celui
qui entre par la porte est le Berger des brebis. Le portier lui
ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle ses propres
brebis par leur nom, et il les mène dehors. Et quand il a mené
dehors ses propres brebis, il marche devant elles, et les brebis le
suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. Mais elles ne suivront
point un étranger; au contraire, elles le fuiront, parce qu'elles ne
connaissent point la voix des étrangers.» (Jn. 10:2-5)
Jean leDuc
2014
DÉVELOPPEMENT DE LA
DOCTRINE DE LA TRINITÉ
Notre foi est portée par la
conviction que la croix et la résurrection de Jésus Christ sont
l'événement central de l'histoire du salut, et non la doctrine d'une
Trinité spéculative qui se développa quelques centaines d'années par
après. Ce point central est non seulement décisif pour notre vie et
notre mort mais aussi pour la compréhension de la révélation sur le
Dieu unique.
Les premiers chrétiens ont hérité du judaïsme leurs idées sur
Dieu, cela est évident car au départ ils étaient tous des Juifs,
c'est à dire des Judéens. L'importance capitale de la foi juive
relative à Dieu était l'unicité de Celui-ci. Le premier commandement
a mis en relief la place unique de Dieu: «JE
SUIS le Seigneur ton Dieu; tu n'auras aucun autre dieu devant moi»
(Ex 20, 2-3). Les chrétiens croient que la vie, la mort et la
résurrection de Jésus de Nazareth révèlent quelque chose de
définitif sur Dieu, et il ne peut en être autrement puisque le
Seigneur Jésus est Dieu lui-même manifesté dans la chair. Jésus a
souvent parlé de son «Père», il a aussi proclamé la venue de
l'Esprit de Dieu. Après sa mort et sa résurrection, les disciples de
Jésus savaient pleinement qu'il était Dieu, car l'Esprit leur
enseignait toutes choses et témoigna surtout de la divinité de
Christ. Ils n'avaient aucun besoin d'un concile théologique et
philosophique pour reconnaître que le Seigneur Jésus est le Dieu
Tout-Puissant, le même qui avait apparu à Moïse et qui avait
marché avec eux, guérissant des malades, ressuscitant des morts, et
redressant des mauvais esprits. D'une part, cela fit un problème
pour les Juifs chrétiens monothéistes: Jésus est-il Dieu?
Comment est-il Dieu? Qu'est-ce que cela signifie pour Dieu le
Père? Et qu'en est-il du Saint-Esprit ? Comment sauvegarder le
monothéisme, si Jésus est Dieu? D'autre part, cela donnait aux
disciples de Jésus l'occasion de réfléchir sur Dieu d'une manière
nouvelle. Leur expérience de Dieu en Jésus et par Jésus et leur
expérience de l'Esprit de Dieu au milieu d'eux et en eux les
menèrent à une perception plus profonde de Dieu et des deux natures
en Christ. Cette perception nouvelle sur Dieu, celle du Nouvel
Homme, s'est exprimée dans leur prière. La prière était adressée à
Dieu par Jésus dans l'Esprit et les gens étaient baptisés au NOM
unique de Jésus (Ac. 8:16; 19:5), c'est-à-dire
«au NOM du Père et du Fils et de l'Esprit Saint»
(Mt 28, 19), en d'autres mots, au NOM qui est au-dessus de
tout nom (Phil. 2:9-11) et dont la
révélation sous la grâce de la Nouvelle Alliance est qu'il y
a un seul NOM pour le Père, le Fils, et le Saint-Esprit, à savoir:
JÉSUS, le Dieu Sauveur, le Messie si longtemps attendu depuis la
promesse en Éden (Gen. 3:15).
A
- FORMULATION DU DOGME DE LA TRINITÉ
Il faudra trois siècles pour
que la formulation du dogme trinitaire se voie précisée et définie
par un Concile de réprouvés dont plusieurs avaient trahis Christ à
cause des persécutions, et d'autres avaient prostitués leur foi aux
principes philosophiques du temps. Cela nécessitera l'utilisation
d'un nouveau vocabulaire emprunté à la philosophie triadique
platonicienne comme à celle des religions à mystères, qui ne pourra
laisser la place à des divergences d'interprétation de la part de
ceux qui demeuraient fidèles aux Écritures, et afin d'obscurcir les
consciences pour dominer sur la foi. Pour être unie, et pour
transmettre fidèlement l'enseignement de l'empereur Constantin,
l'Église impériale, dite Catholique, ne pouvait pas se permettre la
moindre ambiguïté dans la formulation de ce qui est au cœur de son
enseignement: la subversion du christianisme authentique par une
contrefaçon tellement subtile et raffinée qu'elle pourrait séduire
les élus même, si cela serait possible.
Tertullien, au IIIe siècle, fut le premier à
utiliser le mot latin Trinitas pour décrire le Dieu des philosophes
comme Père, Fils et Esprit Saint, sous prétentions qu'il s'agissait
du Dieu de la Bible. Spécifions que Tertullien se joignit à un
groupe extatique du nom de Montaniste, précurseur du Pentecôtisme et
du charismatisme, dans lequel toutes sortes d'exagérations
doctrinales se trouvaient.
Il fonda ensuite la secte des
Tertullianistes. L'idée de Trinité a connu de nombreux avatars, non
seulement en tant qu'elle apparaît dans des contextes différents (la
Trimurti en Inde par exemple) mais aussi, dans la mouvance
chrétienne paganisée: aux environs de l'an 160, un groupe gnostique
baptise "au nom du Père inconnu de l'Univers, de la Vérité, mère
de tous les êtres, et de Celui qui est descendu en Jésus" (St
Irénée).
Pour Tertullien, ces personnes sont distinctes,
mais non divisées, une aberration infernale grossière comme si trois
corps différents formeraient un seul corps, et trois têtes
différentes formeraient une seule tête. Il faut vraiment être
mentalement détraqué de la réalité pour s'imaginer de telles
absurdités; peut-être fumaient-t-il de l'herbe du diable en mangeant
des champions magiques, comme ce fut la coutume dans plusieurs
religions à mystères où on adorait les hallucinations d'un dieu
mystique. La précision sur ce que cela signifiait, quand on disait
que le Dieu unique était «Père, Fils et Esprit Saint», s'est
développée sous l'astuce que des professeurs et prédicateurs se
mirent à essayer d'expliquer cette notion de Dieu face à des
questions spécifiques. Une de ces questions fut soulevée par
Arius. Celui-ci, prêtre d'Antioche, était intéressé à préserver
l'unicité de Dieu héritée du judaïsme. Son raisonnement était que,
comme il n'existe qu'un seul Dieu, Jésus doit être quelque chose de
moins que Dieu. Il dit aussi que Jésus a été créé -- qu'il n'a pas
existé de toute éternité. De plus, les Écritures ont attesté le fait
que Jésus a souffert: on pensait communément que Dieu ne pouvait
souffrir, et donc, Jésus n'était évidemment pas identique à Dieu. En
opposition à Arius, l'hérésiarque Athanase, évêque d'Alexandrie,
posa le raisonnement suivant: Si Jésus nous a réellement rachetés de
notre péché, alors il n'est rien de moins que Dieu, mais le Dieu de
la philosophie Platonicienne. Le débat fut à ce point violent sur
cette question que l'empereur Constantin convoqua un concile
œcuménique (le concile de Nicée, en 325), afin que les prétendus
Pères de l'Église en viennent à un consensus sur la question. À la
fin, la position considérée comme orthodoxe, c'est-à-dire, la
croyance correcte et droite, fut celle d'Athanase. Autrement dit,
selon ces réprouvés, Jésus est vraiment Dieu, mais un Dieu de
seconde place dans une triade spéculative qui n'a aucun support
biblique sauf en apparence. Cette croyance subversive fut inscrite
au credo de Nicée qui est utilisé encore de nos jours dans le
sacrilège de la messe catholique et dans les réunions d'églises
protestantes, surtout dans l'Église Réformée maintenant Église
Déformée, et dans la secte des Baptistes Réformés, où il est récité
en groupe. Ceux qui disent que les participants du Concile de
Nicée/Constantinople défendirent la divinité de Christ et furent
donc par ce fait des chrétiens authentiques, et qui maintiennent de
l'estime pour les pseudo-Pères de l'Église comme Eusèbe de Césarée
et Athanase, se fourvoient et se séduisent eux-mêmes. Il vaudrait
mieux pour eux de placer leur estime sur le Jésus de la Bible et sur
les Écritures seules, comme ils le prétendent, et non sur le faux
Jésus et le faux Esprit des spéculations philosophiques nicéennes (2
Cor. 11:3,4,13-15).
B
- SABELLIANISME VERSUS MODALISME
Une autre question fut soulevée par Sabellius. Lui
aussi était intéressé à sauvegarder un strict monothéisme. Il
raisonna comme suit: Dieu est vraiment un et complètement
inconnaissable. L'expérience de Jésus dont les premiers chrétiens
furent témoins était pour cet imposteur une simple manifestation du
Dieu unique. Dieu pouvait aussi se révéler dans l'activité de
l'Esprit, autre mode dont Dieu pouvait être perçu. Enfin, quand
Jésus parlait de son Père, il exprimait une troisième manière dont
Dieu pouvait être perçu. À la vérité, il n'existe qu'un Dieu, mais
le Dieu unique pouvait s'exprimer de diverses manières: Père, Fils
et Esprit, comme nous voyons dans les Saintes-Écritures. Cependant,
ces manifestations de Dieu ne nous disent vraiment rien de Dieu, qui
est complètement ineffable si nous n'en recevons la révélation par
la grâce. En d'autres termes, selon le Sabellianisme, nous ne
connaissons rien de Dieu. La position de Sabellius se nomme le
Sabellianisme, une forme regrettable du Modalisme Patripacien de
Praxéas et
de Noetus, évêque de Smyrne au 4ème siècle,
qu'il avait perverti et dans laquelle les trois manifestations de
Dieu étaient temporaires et successives.
Sabellius tenait pour acquis
que Jésus était le Père dans l’Ancien Testament, le Fils dans les
Évangiles et l’Esprit après la Pentecôte. Bibliquement cela est
juste, mais pour Sabellius cela signifiait que le Père cessa d'être
Père lorsqu'il devint le Fils, et le Fils cessa d'être le Fils
lorsqu'il devint le Saint-Esprit. Ce genre de manifestations
progressives et intérimaires est ce que les trinitaires modernes
nomment faussement du Modalisme, indiquant leur ignorance du sujet,
mais ils ne trouvent pas mieux pour accuser ceux qui ne marchent pas
dans leur voie de perdition. C'est en appliquant Rom. 9:5 à Christ
que Noetus, évêque de Smyrne au 4ème siècle, en est venu à la
conclusion que puisque Christ est au-dessus de tous, il n'y a
personne au-dessus de lui, pas même Dieu le Père, par conséquent, il
doit donc être Dieu le Père lui-même, et en cela il avait pleinement
raison! Au 3ème siècle, Tertullien, maître en philosophie, refusait
de discuter avec ceux qu'il considérait hérétiques en se basant sur
l'Écriture, et se borna plutôt à les condamner en s'appuyant sur la
tradition, lorsque lui-même était un hérétique et un réprouvé. Vieux
jeu de passe-passe que l'on retrouve souvent chez les Évangéliques
modernes. Ce fut ainsi qu'il s'était élevé contre Praxéas en
l'accusant d'avoir «crucifier le Père» parce que c'était selon ce
dernier «le Père lui-même qui descendit dans la Vierge... et fut
Jésus-Christ», ce qui est exactement ce que l'Écriture enseigne
(Ésaïe 9:5,6; Jean 1:14; 14:7-9): «Et la
Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et
de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme
celle du seul Père engendré comme Fils.» (Jean 1:14;
d'après le Grec original et la Bible de Machaira).
Plusieurs d'entre les
trinitaires, surtout parmi les Évangéliques, se moquent du modalisme
et en tordent le sens pour le discréditer, allant jusqu'à fausser
l'histoire sur le sujet. Mais rien n'est nouveau sous le soleil,
c'est en effet une manière courante d'agir parmi ces réprouvés. Au
temps du Concile de Nicée/Constantinople, souvent ils tuaient ceux
qui s'opposèrent à eux, ce fut le cas des Donatistes qu'ils
massacrèrent par milliers; mais de nos jours ils cherchent plutôt à
tuer le caractère d'une personne par la diffamation. C'est ainsi que
selon eux, Praxéas et Sabellius auraient conspiré ensemble pour
développer le concept modaliste de la divinité qui consiste en trois
manifestations du même être divin dans l'Ancien Testament (Dieu
Yahvé), pendant l'incarnation (Jésus), et dans le Nouveau Testament
(le Saint-Esprit). Cette notion est complètement fausse, comme il a
été dit plus haut, Sabellius développa sa propre forme de Modalisme
en y ajoutant le Saint-Esprit, ce que Noetus et Praxéas n'avaient
pas fait. Cette forme corrompue du Modalisme fut nommé le
Sabellianisme, mais en réalité on ne peut la nommé du Modalisme mais
du Momentanisme car les trois manifestations du Sabellianisme sont
momentanés et alternantes. Le Modalisme pur, nommé aussi le
Monarchisme, vient de Noetus, et ne ressemble en aucune façon au
Sabellianisme sauf pour dire que Jésus est le Père incarné dans la
chair comme Fils unique. Vers le même temps, Praxéas supporta les
idées de Noetus mais il fut complètement indépendant de Sabellius.
Tombée en désuétude pendant des siècles, la doctrine du
Sabellianisme a pris un second souffle au 20e siècle dans une
branche du Pentecôtisme. Quoiqu'il en soit, le Sabellianisme fut
condamné comme une hérésie au Concile de Nicée, car il n'était pas
assez astucieux à leur goût et on le remplaça par une autre hérésie
plus subtile, celle de la Trinité Ontologique avec son Dieu à trois
têtes. Vraiment, le symbole approprié pour cette doctrine trinitaire
est le cerbère, le chien à trois têtes gardiens des portes de
l'enfer dont l'empereur et les papes sont maîtres. Le cerbérianisme,
que l'on peu nommé aussi le trifrontalisme, est la doctrine de
l'Antichrist et il doit être condamné et rejeté comme une perversion
infernale, un blasphème hautain «contre Dieu,
contre son nom, contre son tabernacle, et contre ceux qui habitent
au ciel» (Apoc. 13:5,6).
C
- LA TRINITÉ ET LA BIBLE
L’Église, supposément
chrétienne, commença à formuler sa doctrine de la Trinité au IVe
siècle. Le Concile de Nicée (325) déclarait le Fils consubstantiel
au Père, tandis que le Concile de Constantinople (381) affirmait la
divinité du Saint-Esprit, bien que de manière moins précise. En ce
qui concerne l’interrelation entre les trois personnes conjecturales
de la Trinité spéculative, la doctrine officielle affirme que le
Fils est engendré par le Père, et que le Saint-Esprit procède du
Père et du Fils. La doctrine de la Trinité a été énoncée le plus
précisément à l’Est par Jean Damascène, bien qu’il retienne encore
un élément de subordination, et à l’Ouest par saint Augustin dans
son De Trinitate. D’un côté, certains des premiers pseudo-Pères de
la prétendue Église et certains théologiens tardifs, Catholiques et
Protestants, sans considérer le caractère progressif de la
révélation de Dieu, ont présumé que la doctrine de la Trinité était
déjà complètement révélée dans l’Ancien Testament. D’un autre côté,
du temps de la Réforme, les sociniens et les arminiens pensaient
qu’elle ne s’y trouvait pas du tout, et sans supporter leur
théologie en aucune façon nous devons dire que ceux-ci avaient
pleinement raison. L’Ancien Testament ne contient aucune révélation
de l’existence trinitaire de Dieu, mais contient en revanche
plusieurs indications véritables de son unicité et de son
incarnation qui fut prophétisée. C’est d’ailleurs exactement ce que
l’on peut attendre de la Bible. Elle ne traite jamais de la doctrine
de la Trinité comme d’une vérité car elle ne s'y trouve simplement
pas, mais présente une révélation d'un seul Dieu en une seule
Personne dans ses diverses relations comme une réalité vivante, en
rapport, en général, avec les œuvres de création et de providence
et, en particulier, avec l’œuvre de rédemption et de sanctification.
Sa révélation la plus fondamentale est donnée par les faits et par
les mots. Et cette révélation s’éclaire au fur et à mesure que
l’œuvre rédemptrice de Dieu est plus clairement révélée, comme
l’incarnation du Père dans la chair comme Fils unique, du fait aussi
que la Bible mentionne que le sang de Dieu a été versé sur la croix
par lequel il a acquise son Église (Ac. 20:28), et l’effusion du
Saint-Esprit qui est la présence de Christ dans son ministère
d'exaltation. Plus la réalité glorieuse de cette révélation ressort
dans les faits historiques, plus les affirmations de la doctrine
deviennent limpides. La révélation complète de cette doctrine dans
le Nouveau Testament est due au fait que la Parole s’est faite chair
et que le Saint-Esprit ou Sainte Présence de Christ a fait sa
demeure du cœur de ses élus qui forment l'Église.
On a parfois voulu trouver la
preuve de la doctrine d'une Trinité dans la distinction entre YHWH
(l'Autosuffisant) et la forme plurielle du mot Elohim qui selon
Fabre d'Olivet signifie «l'Être des êtres». Or le premier argument
est injustifié et le second irréaliste. Il est évident que les
passages dans lesquels Dieu parle de lui-même au pluriel (Gn 1:26,
11:7) contiennent une indication de distinctions de puissances en
Dieu. Cependant, même celles-ci n’indiquent aucunement une Trinité,
mais simplement une pluralité d'êtres vivants ou consciences
d'existences qui formerait le Conseil Divin. On trouve des
indications de distinctions dans les passages qui se réfèrent à
l’Ange de l’Éternel (à la fois identifié à l’Éternel lui-même et
différencié de lui) – Genèse 16:7-13, 18:1-21, 19:1-28; Malachie 3:1
– et dans les passages dans lesquels la Parole ou la Sagesse de Dieu
sont personnifiées (Ps 33:4, 6; Pr 8:12-31). Dans certains cas,
plusieurs personnes sont mentionnées (Ps 33:6, 45:6,7, Hé 1:8,9).
Dans d’autres, Dieu est l’interlocuteur et parle à la fois du Messie
et de l’Esprit, ou alors le Messie est l’interlocuteur et parle à la
fois de Dieu et de l’Esprit (Es 48:16, 61:1, 63:9, 10). Le Psaume 82
contient quelques passages particuliers qui nous aident à comprendre
davantage la signification du terme Elohim:
«Dieu (Elohim) se tient dans l'assemblée de Dieu (El); il juge au
milieu des dieux (Elohim). Jusqu'à quand jugerez-vous avec iniquité,
et aurez-vous égard à la personne des méchants?... J'avais dit: Vous
êtes des dieux (Elohim), vous êtes tous des fils du Très-Haut.
Cependant vous mourrez comme des hommes, vous tomberez comme un
prince quelconque» (Psm. 82:1,2,6,7).
Attendez une minute: combien y
a-t-il de dieux selon la Bible ? Seulement Un. Mais le texte aussi
indique clairement que le terme Elohim, l'Être des êtres, qui est le
nom du Dieu Tout-Puissant, s'applique aussi à d'autres. Dans
certains cas, comme celui du Psaume 82, le contexte dit clairement
qu'il s'agit des hommes (v.6,7). Cela ne
signifie pas pour autant que ces derniers sont des dieux dans le
sens que nous comprenons le mot Dieu et qu'ils usurpent le nom
glorieux du Tout-Puissant, mais qu'ils sont des personnes ou des
êtres qui ont reçus la Parole de Dieu pour accomplir un ministère
quelconque, tout comme les juges d'Israël sous l'alliance de la loi
ou comme les chrétiens réels sous l'alliance de la grâce qui
reçoivent l'Esprit de la vérité. Cela est confirmé par le Seigneur
Jésus lui-même dans Jean 10:33-36 où il reprend ces mêmes passages
des Psaumes: «N'est-il pas écrit dans votre
loi: J'ai dit: Vous êtes des dieux (Elohim)? Si elle a donc appelé
dieux (Elohim) ceux à qui la parole de Dieu est adressée (et
cependant l'Écriture ne peut être anéantie), dites-vous que je
blasphème...» Dans ce contexte, le terme Elohim s'applique à
tout le corps de Christ, chaque membre étant un Elohim du fait qu'il
a reçu la Parole de Dieu pour son salut. Néanmoins il y a un seul
Elohim, Christ lui-même qui est la Tête du Corps qui correspond par
analogie à «l'Être des êtres» du Conseil Divin qui créa les cieux et
la terre. C'est en fait un honneur de porter un tel nom qui nous est
adressé de la bouche du Seigneur même, ceux qui se le refusent
indiquent par ce fait qu'ils n'ont jamais reçu la Parole du salut et
qu'ils ne font pas parti du Corps de Christ. Or le Corps de Christ
ou l'ensemble de tous les élus, sous la direction de la Tête, est
l'image parfaite du Dieu invisible et nous y trouvons aucune Trinité
mais plutôt une multiplicité dans l'unité, car spirituellement les
élus sont tous membres d'un même Corps. Dans l'éternité, aucun des
élus ne se trouve en-dehors du Corps de Christ, nous sommes tous en
lui et par lui, et lui pleinement en chacun de nous, tout comme nous
voyons dans l'expression «Elohim». Nous avons ici une première lueur
du Nouvel Home, d'une race céleste et éternelle. Ainsi, on trouve
dans l’Ancien Testament une anticipation claire de l'unité de Dieu
en Jésus-Christ telle qu’elle nous est révélée dans le Nouveau
Testament.
Le terme « trinité » sert à
désigner la doctrine pseudo-chrétienne selon laquelle Dieu existe en
tant qu’unité de trois personnes distinctes: Père, Fils et
Saint-Esprit. Dans cette extravagance sophistiquée, chacune de ces
personnes est distincte des autres, et pourtant chacune a la même
essence que les autres. En d’autres termes, chacune est pleinement
divine par nature, mais aucune n’est la Trinité à elle seule.
Chacune fait preuve de volonté, d’amour et parle en disant « Je » et
« Tu ». Le Père est une personne différente du Fils, qui est
lui-même une personne différente du Saint-Esprit, qui est lui-même
une personne différente du Père. Chaque personne est divine,
pourtant il n’y a pas trois dieux dans cette loufoque étrange mais
un seul Dieu. Il existerait trois subsistances ou personnes
individuelles, et cela sans aucun doute se nomme du trithéisme, une
forme idolâtre de plusieurs dieux. Dans le protestantisme,
aujourd'hui, comme dans les sectes dites Évangéliques, on reconnaît
que la Trinité est une des expressions possibles de la croyance en
Dieu, et on voudrais nous faire croire qu'ils ne la tiennent pas
comme obligatoire à la foi. Mais qu'une personne s'y oppose et on ne
tarde pas à voir le contraire, et toute une avalanche
d'intimidations et de diffamations prendront place aux bonnes
intentions. En effet, la Trinité est un développement théologique
qui date du IIIe ou IVe siècle, elle ne se trouve pas dans la Bible
en aucun endroit. Bien sûr il est question dans la Bible de Dieu
comme notre Père, il est question du Christ comme Fils de Dieu, et
il est question de l'Esprit Saint qui habite les élus. Mais que Dieu
soit à la fois Père, Fils, et Saint-Esprit, trois personnes
distinctes en un seul Dieu ne s'y trouve absolument pas. Après des
siècles de résistances et de discussions de la part des chrétiens
authentiques, la lumière de la vérité se lève de plus en plus dans
les cœurs de ceux que Dieu a choisi.
L’important ici, vous l’aurez
compris, n’est pas tant de rechercher les fondements logiques et
rationnels de la doctrine de la Trinité, mais bien plutôt, de s’en
tenir à ce que l’Écriture Sainte nous enseigne à ce sujet, la Bible
étant pour les chrétiens l’autorité souveraine en matière de foi et
de vie, le critère normatif de la théologie. La suffisance des
Écritures doit toujours l'emporter sur les spéculations des Conciles
ou des Synodes qui la tordent à leur gré pour maintenir leur pouvoir
sur la foi et les consciences individuelles. Les Symboles ou
Confessions de Foi n'ont aucune autorité sur la Bible ni sur le
fidèle qui marche dans ses voies.
Dans tout ce qui vient d'être
présenter, la vraie question était de savoir si oui ou non la
doctrine de la Trinité se trouve dans la Bible, ou dit autrement, si
oui ou non le Dieu de la Bible est un Dieu trinitaire. Comme le
disait le philosophe français Blaise Pascal: « Dieu seul parle
bien de Dieu » ! Il nous faut donc partir de la révélation de
Dieu dans la Bible, telle qu’elle se présente à nous, pour voir si
nous sommes invinciblement conduits à confesser le Dieu Trinitaire
en trois personnes, Père, Fils et Saint-Esprit; ou le seul Dieu
indivisible Jésus-Christ comme étant la seule et unique Personne en
Dieu, le Père Éternel manifesté dans la chair comme Fils unique,
l'enveloppe visible du Dieu invisible, en qui nous sommes, par qui
nous sommes, et pour qui nous sommes. Déjà nous avons obtenu notre
réponse, mais nous devons poussez encore plus loin notre étude car
plusieurs cerbériens contradicteurs sèment l'agitation et nombre de
malfaisants, surtout au niveau des sectes dites Évangéliques,
s'attaquent à la vérité.
L'EMPEREUR CONSTANTIN ET LE CONCILE DE NICÉE
Avant la fin du premier siècle
il y avait déjà différentes fausses doctrines et beaucoup de mélange
sur les principes théologiques; les uns se tenaient à l’enseignement
de Balaam, les autres à la doctrine des Nicolaïtes, d’autres encore
écoutaient une femme désignée du nom de Jézabel, laquelle prétendait
être prophétesse et enseignait (Apoc. 2.20). Cette Jézabel
correspond figurativement à l'Église Catholique, romaine et
protestante. Afin que nous sachions exactement ce qui est juste, la
pure doctrine des apôtres nous a été laissée en héritage dans les
Saintes Écritures. On y trouve mentionnées également les diverses
doctrines introduites par des personnes non autorisées.
L’injonction:
«Éprouvez toutes choses»
(1 Thess. 5:21) est encore et toujours valable. Beaucoup se
sont approprié cette Parole, mais dans la pratique ils ne
l’emploient pas correctement. Ils ont éprouvé les autres selon le
niveau de leur propre connaissance, selon le point de vue biaisé des
doctrines et pratiques de leurs affiliations religieuses ou
dénominationnelles, et ce faisant ils ont complètement perdu de vue
qu’auprès de Dieu il y a une seule échelle des valeurs capable
d’éprouver toutes choses, et qui peut être employée en toutes
circonstances, et cela sous la direction du Saint-Esprit. Cette
échelle est
le témoignage complet de la Parole de Dieu,
qui se trouve être la Bible.
Au 2e siècle, les diverses
orientations religieuses se développèrent à côté de l’Église du Dieu
Vivant composée uniquement des élus, laquelle croit et agit pour
toujours de la manière dont Christ l’a enseigné au travers des
apôtres sans être institutionnalisée. Les enseignements qui avaient
déviés de la Parole devinrent de plus en plus en vogue. On avait
élargi le chemin étroit ainsi que la porte étroite. Chaque tendance
religieuse s’efforçait d’appeler à soi le plus grand nombre de
membres possible, comme c’est d’ailleurs encore le cas aujourd’hui.
Cependant cette promesse est toujours valable pour la véritable
Église de Jésus-Christ qui est son Corps spirituel:
«Ne crains pas, petit troupeau, car il a
plu à votre Père de vous donner le royaume»
(Luc 12:32). Les brebis du petit troupeau ne prennent garde
qu’à la voix du Bon Berger, Celui qui a donné Sa vie pour les
brebis;
c’est-à-dire qu’elles ne
prennent garde qu’à Sa Parole.
Cette “ecclesia” ou littéralement «cet appel à renaître» a été de
tout temps la petite troupe de ceux qui ont entendu l’appel à sortir
de la confusion et qui suivent le Berger sans compromis.
Dans les temps
post-apostoliques s’élevèrent Polycarpe (155), lequel avait, selon
une tradition, cheminé avec l’apôtre Jean, ainsi qu’Irénée (202), un
disciple de Polycarpe, lesquels se distinguèrent comme défenseurs de
la vraie foi. Cependant, en examinant les choses de plus près, on
voit qu’il ne s’agissait déjà plus exclusivement de la publication
du pur héritage de la foi apostolique primitive. On peut voir
clairement que, de l’organisme divin de l’Église primitive, le pas
vers l’organisation humaine avait été fait. Le développement de cet
âge jusqu’au concile de Nicée en 325 est contradictoire. Vu
uniquement de l’extérieur, le christianisme dégénéré se propagea
toujours plus, sous toutes ses formes, jusqu’à être reconnu par
l’État du temps de l’empereur Constantin, de telle manière qu’il
devint alors une puissance qui était à prendre au sérieux dans
l’empire romain tout entier. La foi devint une nouvelle philosophie.
Les traditions orientales, mélangées avec la culture helléniste,
diluèrent fortement la substance de la foi primitive. Les
controverses sur ce qu’on appelle la “christologie” entrèrent en
lice et agitèrent les âmes. Voici ce que disait Harnack, Adolf von
(1851-1930): «Si le Paganisme a été conquis par le
Christianisme, il est tout aussi vrai de dire que le Christianisme a
été corrompu par le Paganisme. Le Déisme pur des premiers chrétiens…
fut substitué, par l’Église de Rome, par le dogme incompréhensible
de la Trinité. De nombreux principes païens, inventés par les
Égyptiens et idéalisés par Platon, furent conservés comme étant
dignes de foi. Les doctrines du Logos et de la Trinité ont été
modelées par les Pères Grecs, qui… ont été très influencés,
directement ou indirectement, par la philosophie platonicienne… A
partir de cette source, on ne peut nier que des erreurs et des
corruptions aient pénétré l’Église». Il n'y a aucun doute
que Harnack savait très bien de quoi il parlait, son avertissement
devrait concerné tous ceux qui se disent chrétiens.
A
- LA TRINITÉ DE CONSTANTIN
L’empereur romain Constantin,
qui était un grand stratège, mit à profit pour lui-même le
christianisme qui se mondanisait, mais il ne diminua pas pour autant
ses rapports avec le paganisme. L’empereur Constantin était un
scélérat, un parricide qui avait étouffé sa femme dans un bain,
égorgé son fils, assassiné son beau-père, son beau-frère et son
neveu; un homme bouffi d’orgueil, et plongé dans les plaisirs; un
détestable tyran, ainsi que ses enfants. Il favorisa aussi bien la
construction de temples païens que l’édification d’églises. En 321,
la célébration du dimanche fut décrétée légalement.
Marie-Nicolas-Sylvestre Guillon, professeur d'éloquence sacré dans
la faculté de Théologie de Paris en l'an 1828, confirme dans ses
écrits sur les "Pères de l'Église", que «Constantin
s'engageait dans les plus hautes spéculations sur les mystères de la
foi, particulièrement sur l'incarnation; et qu'il expliquait au
Concile les prophéties qui concernaient l'avènement de Christ, en
les confirmant non par les Saintes Écritures, mais par le témoignage
des prédictions occultes de la Sibylle de Cumes dans la 6 ie
éloge de Virgile».
Que le sujet de l'incarnation
de Christ obsédait Constantin face aux Oracles de la Sibille de
Cumes, est dû au fait que les prédictions de la Sibille, qui était
vénéré à Rome, annonçaient la venue de l'âge d'or, le rétablissement
du règne de Saturne par un enfant mâle qui participerait à la vie
des dieux et qui règnerait sur un monde en paix. Il n'y a aucun
doute que Constantin s'attribua cette prédiction à lui-même, et
l'imposa aux évêques réunis qui en firent un héros de la foi. Ceci
est significatif, lorsque nous considérons que le nom secret de la
ville de Rome, qui fut interdit de prononcer sous peine de mort,
était "Saturnia" ou ville de Saturne; et que "Saturne" dans le
langage des mystères Chaldéens signifie "Celui qui est caché" ou "le
dieu des mystères", c'est-à-dire "Satan". Ceci identifie Rome comme
la ville de Satan et son Souverain Pontife comme l'incarnation de
"Celui qui est caché", l'hypocrite, le subtil. Ainsi nous voyons la
vrai face de Constantin et de sa descendance dans la Rome papale. Ce
qui est encore plus intéressant, est que nous savons d'après
certaines archives historiques retrouvé dans "l'Histoire
Ecclésiastique de Sozomen", que Constantin fut né en Grande-Bretagne
et qu'il avait reçu une certaine éducation chrétienne. Mais nous
savons aussi que le prétendu christianisme dans lequel il fut éduqué
n'était qu'une forme de Druidisme de l'ancienne religion des
Celtes. Or d'après le Rev. R.W. Morgan (St. Paul in Britain),
la religion Druide avait certaines similarités avec une forme de
Christianisme qui se rapprochaient beaucoup du Mithraïsme. Le point
crucial ici est que la religion Druidique, dans laquelle Constantin
fut instruit dans sa jeunesse, avait une Trinité d'une essence
divine créatrice, conservatrice, et rénovatrice, connu comme "Beli,
Taran, et Yesu", le dernier nom étant le même que celui de Jésus:
Beli, le Père; Taran, la Mère, et Yesu, le Fils.
Malgré tout ce que nous savons
sur Constantin, les théologiens orthodoxes traditionnels persistent
encore de nos jours à le mettre hors de tout doute. Nous voyons ceci
dans les paroles de Roussas John Rushdoony, théologien des églises
Réformées: "La sincérité de la foi religieuse de Constantin ne
doit pas être douté" (The One and the Many). Or
nous ne doutons pas de la foi religieuse de Constantin, nous
affirmons simplement, avec des preuves bibliques et historiques à
l'appui, que sa foi n'était pas réellement chrétienne, mais plutôt
païenne et extrêmement subtile. Toutefois, Rushdoony touche le point
essentiel en disant: "Le christianisme représentait le pouvoir,
et Constantin croyait dans le pouvoir. Tout comme Dieu est Souverain
et Monarque sur tout ce qui est dans les cieux, Constantin se disait
souverain et monarque sur toute la terre entière. Ainsi, comme
Eusèbe de Césarée écrivit: «Puisqu'il (Constantin) fut le premier à
déclarer la totale Souveraineté de Dieu, ainsi lui-même comme seul
souverain du monde Romain, rependait son autorité sur toute la race
humaine». Pour Eusèbe, la monarchie l'emporte comme système et
méthode de gouvernement pour tous les états. De même qu'il n'y a
qu'un seul Dieu, de même il n'y a qu'un seul empereur. En déclarant
que Dieu exerce sa souveraineté seulement que dans les cieux, et que
l'Empereur est choisi de Lui pour exercer son autorité sur la terre
entière, Constantin se déclare être "le dieu
de ce monde" (2 Cor.4: 4), tout comme les papes qui siègent à
Rome. Ainsi dit Rushdoony: "A un certain moment, selon Eusèbe,
Constantin proclama au groupe d'évêques du Concile de Nicée: - Comme
évêques, votre juridiction s'exerce à l'intérieur de l'Église: Je
suis aussi un évêque ordonné par Dieu pour superviser tout ce qui
est à l'extérieur de l'Église. - Ainsi Constantin ne trouva aucune
difficulté à définir sa position christologique comme Empereur,
sauveur, Souverain Pontife, et évêque de Dieu". Et quoique le
Catholicisme ne veut point l'admettre, Constantin, et non Pierre,
fut en réalité le premier Pape officiel, tandis que Simon le
magicien avait été le premier pape officieux.
B
- LA TRINITÉ DES MELCHITES
Lors du Concile de Nicée, en
325, les hérésiarques Arius et Athanase en furent les deux orateurs
principaux. Leurs exposés ont été largement transmis à l’histoire de
l’Église. Visiblement Arius n’avait aucune connaissance de Christ.
Par contre, Athanase témoigna «qu’en Jésus, Dieu Lui-même nous
est apparu; que Dieu Lui-même s’est fait connaître à nous et nous a
sauvés; que nous avons en Lui le Père même… qu’en Jésus, le Père
Lui-même nous a rachetés» (K. D. Schmidt, Grundriss der
Kirchengeschichte, S. 98). Néanmoins, ne nous empressons point de
dire qu'Athanase défendait réellement la divinité de Christ et qu'il
était un vrai chrétien malgré quelques écarts doctrinaux. Le
témoignage d'Athanase fut teinté par de nombreuses fausses doctrines
qu'il maintenait. Au Concile de Nicée, dit l'auteur de "Nimrod",
«le parti des "Melchites, c'est-à-dire les représentants de la
soi-disant chrétienté en Égypte, affirmaient - qu'il y a trois
personnes dans la Trinité, le Père, la Vierge Marie, et le Messie
leur fils». Dans le Dictionnaire de Daniel G. Reid
(Dictionary of Christianity in America), nous trouvons
que les Melchites surgirent des Patriarches d'Alexandrie, et que le
mot "Melchites" signifie "Roi ou Empereur" dans le Syriaque et
l'Arabique. Ceci nous indique que le parti des Melchites, au
Concile de Nicée, supportait les notions de l'Empereur Constantin
d'introduire une Trinité issue du Paganisme qui satisfaisait tant
bien aux païens qu'aux chrétiens nominatifs. Or, puisque toutes les
Trinités du Paganisme incorporait une Déesse, il convenait qu'il en
fut ainsi dans cette forme de christianisme mondanisée afin de
maintenir l'ordre et l'unité dans l'Empire, et d'établir l'Église
Impériale Universelle ou Catholique comme seule autorité, et qui
serait secrètement par duplicité "l'Église Mithriaque Universelle"
vouée au Culte du Soleil.
Alexandre Hislop, dans son
livre remarquable «Les Deux Babylones», nous révèle des faits
intéressants sur ce sujet de la Maldonne Romaine: "Dans la
doctrine ésotérique de la Grèce et de Rome, il n'y avait qu'une
seule Déesse, le Saint-Esprit, représenté comme femelle. Ceci fut
fait par une perversion de la grande idée scripturaire que tous les
enfants de Dieu sont enfantés par le Père et nés de l'Esprit; et
avec cette idée, l'Esprit de Dieu comme Mère était représenté sous
la forme d'une colombe, et était reconnue comme la Reine du ciel et
Médiatrice entre Dieu et les hommes". Ceci est confirmé par la
Parole de Dieu qui nous dit: «Les fils
amassent le bois, et les pères allument le feu, et les femmes
pétrissent la pâte pour faire des gâteaux à la reine du ciel, et
pour faire des aspersions aux dieux étrangers, afin de m'irriter...»
(Jéré. 7:18). Or nous avons l'évidence qu'Athanase, qui après
le Concile de Nicée devint Patriarche d'Alexandrie, fut celui qui
influença la section Melchite du Concile, et qui aurait proposé que
les trois personnes de la Trinité soient le Père, la Mère, et le
Fils; le terme "Mère" désignant le Saint-Esprit.
K.R. Hagenbach, dans son
Histoire des Doctrines (History of Doctrines, 1847), nous
dit: "La notion fut avancée par l'orthodoxe Athanase, que la
Vierge avait demeuré libre de la corruption générale; et que
seulement elle, qui fut élevée au-dessus de toute l'humanité par une
profusion d'adoration, devait partager le privilège avec son Fils,
d'apparaître sans péché sur les pages de l'histoire. Selon Athanase,
considéré le champion de la Foi Orthodoxe, Marie demeura toujours
une vierge par la grâce perpétuelle, et il la déclara Mère de Dieu".
Cette aberration ouvrit le chemin à la Co-rédemption de Marie, et
aussi à l'utilisation de l'hostie (les gâteaux solaires) dans le
sacrifice non-sanglant de la Messe. Or, ceci est en plein accord
avec le caractère de la déesse égyptienne "ISIS"; car n'oublions pas
qu'Athanase venait de la ville d'Alexandrie, Capitale de l'Égypte,
mais aussi Capitale du Paganisme de l'antiquité. Ainsi nous dit
Hislop: "Quant au caractère païen du sacrifice
non-sanglant de la Messe, nous l'avons suffisamment établi. Mais il
y a encore à considérer un point qui montre encore mieux l'œuvre du
mystère d'iniquité. Il y a sur l'hostie des lettres qu'il vaut la
peine de lire. Ces lettres sont I. H. S.. Pour un chrétien, ces
lettres signifient "Jésus Sauveur des Hommes". Mais qu'un adorateur
Romain de la déesse Isis jette les yeux sur ces lettres, il les
expliquera d'après son propre système d'idolâtrie et lira: ISIS,
HORUS, SEB, c'est-à-dire: la mère, l'enfant, et le père des
dieux; en d'autres termes, la Trinité Égyptienne".
On ne peut s'étonner de cette
perversion subtile qui cherche à renverser la Foi chrétienne
authentique, lorsque nous considérons ce que nous dit M.S. Guilon
sur Athanase: "Athanase fut armé de toutes les subtilités
de la dialectique et de la puissance des empereurs. Il n'ignorait
pas les sciences profanes, mais il évitait d'en faire parade.
Il fut un admirateur d'Origène et de Tertullien à cause de leur
vigueur de la dialectique et de l'érudition. Il croyait que par le
signe de la croix, tous les prestiges des démons sont dissipés. Il
disait que Jésus prit un corps dans le sein de Marie sa mère,
demeurée toujours vierge. Il enseignait que tant que nous sommes sur
la terre, nous ne pouvons dire avec assurance: Me voilà sauvé. Pour
lui le baptême d'eau occasionna la nouvelle naissance, et le prêtre
fut seul capable de donner la rémission des péchés; et que les morts
recevaient quelques bienfaits de la Messe". Animé d'un
esprit d'arrogance et de duplicité inouï, Athanase dit dans sa
"Lettre à Sérapion": "La foi de l'Église Catholique est celle que
Jésus-Christ a donnée, que les apôtres ont publiée, que les Pères
ont conservés. L'Église est fondée sur cette foi, et celui qui s'en
éloigne n'est plus chrétien". Voilà donc la base réelle de la
Trinité ontologique maintenue par le Catholicisme, le Protestantisme
Réformé, et les sectes dites Évangéliques. Un amalgame de la Trinité
Druidique et de la Trinité Égyptienne est celle qui fut adoptée,
modifiée subtilement, enrobée d'un langage biblique, et proclamée
par le Concile de Nicée comme étant une vérité absolue d'un seul
Dieu en trois personnes distinctes, dogme obligatoire qu'il faut
croire sans lequel personne ne peut être sauvé. Voilà le Dieu avec
lequel on a aveuglé le monde depuis tellement longtemps sous
prétentions qu'il est le Dieu de la Bible.
A partir de ce moment commença
la constitution de l’église romaine qui se nomme historiquement
l'Église Constantinienne que plusieurs nomment avec raison: la
Grande Prostituée. Au temps du concile de Nicée en l'an 325, il n’y
avait encore aucun pape, aucun cardinal. Aucun évêque de Rome ne
s’était présenté en revendiquant le premier rang. A cet égard
l’histoire de l’Église a été partiellement antidatée, manipulée ou
carrément faussée. C’est l’empereur Constantin qui convoqua le
Concile de Nicée et le patronna. Son but était d’unir en une seule
église les diverses orientations et de les placer au service de
l’État. L’union de l’État et de l’église eut lieu et c’est ainsi que
naquit “l’église d’État”. Le livre de l'Apocalypse relate ces faits
en termes symboliques (Apoc. 13:1-10). Pour vous aider à comprendre
tous les enjeux de cette machination diabolique, imaginez-vous pour
un instant que cet évènement se produit en l'an 2007, et que le
président américain, George Bush, jr, prend la place de Constantin
et est celui qui convoque les représentants de toutes les
dénominations chrétiennes sur la terre, ainsi que tous les chefs de
toutes les différentes religions du monde entier, pour résoudre un
problème religieux d'importance capitale qui sème la discorde
globalement et met en danger l'existence même de la race humaine.
Son but: utiliser les divergences et les conflits entre ces
différents groupes pour former l'embryon d'un nouveau corps
religieux mondial sous prétentions d'établir la paix et le bien-être
pour tous. Sous couverture il envoie ses troupes semer le chaos afin
de forcer leur mains d'accepter ses propositions. Tout comme
Constantin, il prétend avoir reçu une vision céleste, un appel
direct de Dieu pour résoudre leurs problèmes en les unifiant en un
seul corps, et place tout son pouvoir derrière eux pour les aider à
atteindre ce but grandiose pour le salut de l'humanité. Mais le
concept de Dieu est l'épine dans la botte de foin proverbiale, il
entreprend donc de le décrire sous des nouveaux termes qui convient
à tous et les engages à trouver une solution lorsqu'il détient déjà
la réponse. Il influence les discours subtilement et les dirige à
adopter un seul Dieu pour tous, mais un Dieu composé de chacun des
dieux principaux des différents groupes, un Dieu en trois personnes
distinctes, égales en pouvoir, en substance, et en divinité qui
reflètent l'unité des trois différents groupes majeurs. Pour but de
simplicité, nous le nommerons: Allah, Yesous, Yahvé, - le Père, le
Fils, et le Saint-Esprit qui se nomment dans leur unicité le Dieu
AYY et par duplicité le Moi de la désignation de la lettre anglaise
«I». Cette désignation convient au trois plus grandes religions du
monde: l'Islamisme, le Christianisme, et le Judaïsme, et convient en
même temps à la philosophie du Nouvel Âge que chaque homme est Dieu
dans son Moi intérieur. On fit construire un énorme temple au Dieu
AYY qui se nommait le VATIC'AYY et qui signifie Mont d'AYY, et des
églises d'AYY surgirent dans toutes les nations. Puisqu'on leur
avait donner la liberté d'interprétation certaines de ces églises se
nommaient l'Église d'Allah'AYY, l'Église de Yesous'AYY, et l'Église
de Yahvé'AYY. On y établit un chef suprême qui se nommait le PAP'AYY
et qui par jeux de mots signifie le Têteux, celui qui susse l'AYY,
ainsi que des administrateurs qui se nommaient les ÉV'AYY, ceux qui
s'évente d'AYY, et des serviteurs qu'on nommait des PRËTR'AYY,
c'est-à-dire les prêteur d'AYY, ceux qui vendent la fabulation
d'AYY. On fabriqua aussi des galettes d'AYY ou des EST'AYY, et les
communiants étaient tous des mangeurs d'AYY. Et les fidèles se
nommaient les AYY'OYE, c'est-à-dire les Idiots, ceux qu'on bourre
d'AYY. Maintenant vous comprenez par cette satire les enjeux de la
stratégie que démontre l'idéologie pour la domination du monde, et
vous comprenez aussi le pourquoi de la formulation de la doctrine de
la Trinité Ontologique par le Concile de Nicée. Seriez-vous encore
tellement dans les ténèbres pour continuer à croire que le Dieu
Trinitaire est le vrai Dieu ?
LES SYMBOLES OU CONFESSIONS DE FOI ŒCUMENIQUES
La première grande formulation
de la foi trinitaire a été faite au concile de Nicée (325) sous
l'impulsion de l'empereur Constantin. Cette période aura été une
intense période de lutte contre les hérésies qui se développent sur
la Trinité, sur la nature du Fils, mais aussi sur le Saint-Esprit
dont on soutiendra à son tour qu'il n'est qu'une créature (hérésie
pneumatomaque). Le Ier concile de Nicée, en 325 établit son symbole
abject, ancêtre du
Credo
sordide actuel, qui se termine par un anathème contre ceux qui
refusent d'y croire. Ceux qui s'y opposaient furent chassé,
persécuté, torturé et massacré. Nous vous présentons le Symbole de
Nicée au complet, incluant la section de la fin qui contient
l'anathème et qui est généralement omise par les églises lorsqu'il
est récité en publique. A ceux qui se disent chrétiens, remarquez
les fausses doctrines et les exagérations anti-scripturaires dans
les Symboles suivant. Le Symbole de Nicée affirme clairement que
Jésus est né deux fois: «né du Père avant tous les siècles... a pris
chair de la vierge Marie», or prendre chair équivaut à naître, aussi
cela signifie que Jésus a deux pères: la personne du Saint Esprit et
la personne du Père, faisant ainsi de Marie une courtisane et du
Père un cocu car elle se trouva enceinte du Saint-Esprit
(Matt.1:18); le Symbole d'Athanase affirme les mêmes choses mais
plus clairement au niveau de la double naissance de Jésus. En plus,
le Symbole de Nicée déclare que l'Église est catholique et
apostolique, affirmation par laquelle l'Église Catholique, romaine
comme protestante, se réserve l'universalité et la domination de la
foi, et qu'il y a un baptême pour le pardon des péchés, tous des
affirmations subtiles et anti-scripturaires. Nous mettons en
caractères gras quelques points saillants qui vous ferons réfléchir.
A - LE SYMBOLE DE NICÉE
«Je crois en un seul Dieu, le Père
tout puissant, créateur du ciel et de la terre, de l'univers
visible et invisible. Je crois en un seul Seigneur, Jésus
Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les
siècles: Il est Dieu, né de Dieu, lumière, né de la lumière,
vrai Dieu, né du vrai Dieu. Engendré non pas créé, de même
nature que le Père; et par lui tout a été fait. Pour nous les
hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel; Par l'Esprit
Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s'est fait homme.
Crucifié pour nous sous Ponce Pilate, Il souffrit sa passion et
fut mis au tombeau. Il ressuscita le troisième jour,
conformément aux Écritures, et il monta au ciel; il est assis à
la droite du Père. Il reviendra dans la gloire, pour juger les
vivants et les morts et son règne n'aura pas de fin.
Je crois
en l'Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie; il
procède du Père et du Fils. Avec le Père et le Fils, il reçoit
même adoration et même gloire; il a parlé par les prophètes. Je
crois en l'Église, une, sainte, catholique et apostolique. Je
reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés. J'attends
la résurrection des morts, et la vie du monde à venir.
Pour
ceux qui disent: " Il fut un temps où il n'était pas " et:
" Avant de naître, il n'était pas " et: " Il a été créé du
néant ", ou qui déclarent que le Fils de Dieu est d'une autre
substance [hypostasis]
ou d'une autre essence [ousia],
ou qu'il est soumis au changement ou à l'altération, l'Église
catholique et apostolique les anathématise.»
***
Le symbole de
Nicée-Constantinople est issu des travaux d'une longue suite de
conciles dont le dernier, celui de Constantinople contient un
article qui dit « Je crois en l'Église une, sainte, catholique et
apostolique ». Les trois autres conciles œcuméniques, réunis en
Orient avec la participation des légats de l'évêque de Rome et de
patriarches orientaux importants tels qu'Athanase et Cyrille
d'Alexandrie, s'entendent à définir la foi spéculative que partagent
alors la grande majorité des pseudo-chrétiens, d'ou seront issues
plus tard les Églises dites catholique et orthodoxes. Ces termes
sont utilisés, par simplification, pour distinguer d'une part
l'Église Romaine et d'autre part les Églises d'Orient relevant des
patriarcats de Constantinople, Antioche, Jérusalem et Alexandrie:
l'Église Romaine se considère en effet comme seule détentrice
légitime de la catholicité (c'est-à-dire de l'universalité) sans
pour autant reconnaître que sa foi ne serait pas orthodoxe. Mais
cette distinction dans les esprits ne viendra que beaucoup plus tard
et tous les délégués aux 4 premiers conciles œcuméniques sont
d'accord entre eux et s'ils ne le sont pas, les empereurs se
chargeront de les mettre forcément d'accord. Quelques-uns résistent
qui seront à l'origine des Églises dites pré-chalcédonniennes:
nestoriens et monophysites entre autres.
B - LE SYMBOLE DE NICÉE-CONSTANTINOPLE
«Nous
croyons en un seul Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel
et de la terre, de toutes les choses visibles et invisibles.
Nous croyons en un seul Seigneur, Jésus-Christ, le Fils unique
de Dieu, né du Père avant tous les siècles, Dieu venu de Dieu,
lumière issu de la lumière, vrai Dieu issu du vrai Dieu,
engendré et non créé, d'une même substance que le Père et par
qui tout a été fait; qui pour nous les hommes et pour notre
salut, est descendu des cieux et s'est incarné par le Saint-
Esprit dans la vierge Marie et a été fait homme. Il a été
crucifié pour nous sous Ponce-Pilate, il a souffert et il a été
mis au tombeau; il est ressuscité des morts le troisième jour,
conformément aux Écritures; il est monté aux cieux où il siège à
la droite du Père. De là, il reviendra dans la gloire pour juger
les vivants et les morts, et son règne n'aura pas de fin.
Nous
croyons en l'Esprit-Saint, qui règne et qui donne la vie, qui
procède du Père, qui a parlé par les Prophètes, qui avec le Père
et le Fils est adoré et glorifié; nous croyons l'Église une,
sainte, universelle et apostolique. Nous confessons un seul
baptême pour la rémission des péchés; nous attendons la
résurrection des morts et la vie du monde à venir.
Si
quelqu'un ne confesse pas deux naissances du Fils de Dieu, l'une
avant les siècles, du Père, intemporelle et incorporelle,
l'autre, aux derniers jours, de celui même qui, descendu du
Ciel, s'est incarné dans Marie sainte et glorieuse, mère de Dieu
toujours vierge, et qui est né d'elle, qu'il soit anathème
Amen.»
Mieux être «anathème» que de
suivre dans les voies tortueuses d'une telle aberration odieuse et
répugnante. Dire que des gens dits chrétiens reconnaissent une telle
ordure comme étant la vérité même dépasse les bornes de la logique.
***
C - LE SYMBOLE DIT D'ATHANASE
«Quiconque
veut être sauvé doit, avant tout, tenir la foi catholique: s'il
ne la garde pas entière et pure, il périra sans aucun doute pour
l'éternité.
Voici la
foi catholique: nous vénérons un Dieu dans la Trinité et la
Trinité dans l'Unité, sans confondre les Personnes ni diviser la
substance: autre est en effet la Personne du Père, autre celle
du Fils, autre celle du Saint-Esprit; mais une est la divinité
du Père, du Fils et du Saint-Esprit, égale la gloire,
coéternelle la majesté.
Comme est
le Père, tel est le Fils, tel est aussi le Saint-Esprit: incréé
est le Père, incréé le Fils, incréé le Saint-Esprit; infini est
le Père, infini le Fils, infini le Saint-Esprit; éternel est le
Père, éternel le Fils, éternel le Saint-Esprit; et cependant,
ils ne sont pas trois éternels, mais un éternel; tout comme ils
ne sont pas trois incréés, ni trois infinis, mais un incréé et
un infini. De même, tout-puissant est le Père, tout-puissant le
Fils, tout-puissant le Saint-Esprit; et cependant ils ne sont
pas trois tout-puissants, mais un tout-puissant. Ainsi le Père
est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu; et
cependant ils ne sont pas trois Dieux, mais un Dieu. Ainsi le
Père est Seigneur, le Fils est Seigneur, le Saint-Esprit est
Seigneur; et cependant ils ne sont pas trois Seigneurs, mais un
Seigneur; car, de même que la vérité chrétienne nous oblige à
confesser que chacune des personnes en particulier est Dieu et
Seigneur, de même la religion catholique nous interdit de dire
qu'il y a trois Dieux ou trois Seigneurs.
Le Père
n'a été fait par personne et il n'est ni créé ni engendré; le
Fils n'est issu que du Père, il n'est ni fait, ni créé, mais
engendré; le Saint-Esprit vient du Père et du Fils, il n'est ni
fait, ni créé, ni engendré, mais il procède. Il n'y a donc qu'un
Père, non pas trois Pères; un Fils, non pas trois Fils; un
Saint-Esprit, non pas trois Saints-Esprits. Et dans cette
Trinité il n'est rien qui ne soit avant ou après, rien qui ne
soit plus grand ou plus petit, mais les Personnes sont toutes
trois également éternelles et semblablement égales. Si bien
qu'en tout, comme on l'a déjà dit plus haut, on doit vénérer, et
l'Unité dans la Trinité, et la Trinité dans l'Unité. Qui donc
veut être sauvé, qu'il croie cela de la Trinité.
Mais il
est nécessaire au salut éternel de croire fidèlement aussi à
l'incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ. Voici la foi
orthodoxe: nous croyons et nous confessons que notre Seigneur
Jésus-Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme. Il est Dieu, de
la substance du Père, engendré avant les siècles, et il est
homme, de la substance de sa mère, né dans le temps; Dieu
parfait, homme parfait composé d'une âme raisonnable et de chair
humaine, égal au Père selon la divinité, inférieur au Père selon
l'humanité. Bien qu'il soit Dieu et homme, il n'y a pas
cependant deux Christ, mais un Christ; un, non parce que la
divinité a été transformée en la chair, mais parce que
l'humanité a été assumée en Dieu; un absolument, non par un
mélange de substance, mais par l'unité de la personne. Car, de
même que l'âme raisonnable et le corps font un homme, de même
Dieu et l'homme font un Christ. Il a souffert pour notre salut,
il est descendu aux enfers, le troisième jour il est ressuscité
des morts, il est monté aux cieux, il siège à la droite du Père,
d'où il viendra juger les vivants et les morts. A sa venue, tous
les hommes ressusciteront avec leurs corps et rendront compte de
leurs propres actes: ceux qui ont bien agi iront dans la vie
éternelle, ceux qui ont mal agi, au feu éternel. Telle est la
foi catholique: si quelqu'un n'y croit pas fidèlement et
fermement, il ne pourra être sauvé.»
***
Nous avons reproduis ici le
symbole d'Athanase (296 - 373 après J.C.), un Égyptien d'Alexandrie,
capitale de l'idolâtrie et de la Trinité Égyptienne de Isis, Horus,
Seth, qui était pleinement engagé dans la bataille pour défendre la
supposée orthodoxie trinitaire. Nous vous le présentons au complet
afin que vous puissiez voir de vos yeux les subtilités et les
aberrations de cette doctrine insidieuse et dangereuse. Vous
remarquerez que le Seigneur Jésus est présenté encore comme étant né
deux fois (engendré du Père et né de la vierge Marie), qu'il est dit
que cette foi est orthodoxe (droite), et qu'il est absolument
nécessaire d'y croire pour être sauvé. En plus, ce symbole déclare
clairement qu'il y a trois dieux mais qu'ils est interdit par la
religion catholique de le dire. Aussi, il y a contradiction
flagrante, car s'il y a trois personnes en Dieu comme ils
l'affirment et que Christ est Dieu, donc il y aurait trois personnes
en Christ et en chacun des croyants.
Mais il est à remarquer que ce
Symbole déclare que si les trois personnes qui composent la divinité
sont séparées l'une de l'autre elle ne sont pas Dieu, car c'est
seulement l'union des trois qui est Dieu. En d'autres mots Jésus ne
serait pas Dieu puisqu'il s'est séparé lui-même des deux autres
personnes par son incarnation dans la chair. Cette notion subtile et
diabolique est la doctrine de l'Antichrist. D'après leur propre
aveu, les trinitaires déclarent que c'est Dieu le Fils qui s'est
incarné et non Dieu le Père ni Dieu le Saint-Esprit. Il y a
clairement une séparation et une révolte dans leur concept
inconséquent et irrationnel de la divinité. Mais la Bible ne déclare
pas que c'est Dieu le Fils qui s'est incarné, elle affirme plutôt
que Dieu s'est manifesté dans la chair (Jn. 1:14; 1 Tim. 3:16).
Selon la logique insensée des trinitaires, il faudrait dire que les
trois personnes ce sont incarnées dans la chair puisque seulement
l'union des trois est Dieu d'après leurs aberrations
contradictoires.
Le Ier concile de
Constantinople (381) avait reprit cette expression dans « Nous
croyons en une seule Église sainte, catholique et apostolique».
Cependant, de schisme en schisme, les mots « catholique » et
« catholicisme » deviendront dans l'usage l'apanage de la seule
Église Catholique Romaine. On retiendra surtout le Grand Schisme de
1054, qui marque la séparation entre l'Église d'Occident et les
Églises orientales, dites Églises des sept conciles (essentiellement
les Églises Orthodoxes russe et grecque), puis la Réforme, à partir
de laquelle le mot « catholique » s'oppose systématiquement en
Europe occidentale à « protestant ». Le protestantisme est nommé à
l'époque en France « RPR », « religion prétendue réformée », titre
qui lui va très bien car nous voyons de nos jours qu'elle dégage une
puanteur infecte d'une foi stagnante de son intellectualisme odieux
et a besoin elle même d'être réformée. Il est évident que l'Église
Réformée a rétrogradée, elle s'identifie elle-même comme l'Église
Catholique Réformée, de même que l'Église Presbytérienne et
plusieurs autres comme la secte de l'église Baptiste Réformée. De
leur propre aveu, le terme catholique s'applique aussi au
protestantisme. Bref, nous aboutissons ainsi avec l'Église
Catholique Romaine et ses différentes branches, de même avec
l'Église Catholique Protestante et ses différentes branches, et de
là vient s'ajouter les sectes dites Évangéliques avec leurs
différentes branches. Toutefois, dans le langage du peuple commun le
terme «catholique» désigne toujours l'Église Catholique Romaine et
non l'Église Protestante.
D - LE SYMBOLE DE CHALCÉDOINE
«Avant les
siècles engendré du Père selon la divinité, et, né en ces
derniers jours, né pour nous et pour notre salut, de Marie, la
Vierge, mère de Dieu, selon l'humanité. Un seul et même Christ
Seigneur, Fils unique, que nous devons reconnaître en deux
natures, sans confusion, sans changement, sans division, sans
séparation. La différence de natures n'étant pas supprimées à
cause de l'union, la propriété de l'une et de l'autre étant bien
plutôt sauvegardée et concourant à une seule personne et une
seule hypostase, un Christ ne se fractionnant ni se divisant en
deux personnes mais un seul et même Fils.» Concile de
Chalcédoine, le 22 octobre 451.
Le
concile de Chalcédoine
est le quatrième concile œcuménique et a eu lieu dans l'église
Sainte-Euphémie de la ville éponyme en 451. La formule du concile
d'Ephèse était contesté par les Nestoriens et par les Alexandrins
qui croyaient qu'en reconnaissant la dualité des natures dans le
Christ, on voulait les séparer et les opposer. Il y avait une
confusion entre la notion de nature et la notion de personne.
Convoqué par l'empereur byzantin Marcien et son épouse l'impératrice
Pulchérie il réunit à partir du 8 octobre 451 entre cinq ou six
cents évêques. Dans la continuité des conciles précédents, il
s'intéresse à divers problèmes christologiques et condamne en
particulier le monophysisme d'Eutychès et Dioscore sur la base de la
lettre du pape Léon Ier intitulé
Tome à Flavien de Constantinople
(nom du patriarche de Constantinople, destinataire de la lettre du
pape). C'est durant ce concile qu'est redéfinie la notion de
personne dans la fausse doctrine de la Trinité Ontologique, a) comme
le principe de différenciation relationnelle au sein du mystère d'un
Dieu à la fois un et trine, et b) comme le principe d'unité et
d'identité, dans le cas des deux natures, dans la personne unique du
Christ. Cependant le pape saint Léon Ier le Grand refuse d'accepter
le 28ie canon du concile, qui en attribuant à la ville de
Constantinople le titre de "Nouvelle Rome", remet en question la
primauté du siège apostolique de Rome. A partir de Chalcédoine, nous
voilà à la croisée des chemins entre le Catholicisme Romain et le
Catholicisme Protestant. A partir de ce point, le Protestantisme qui
louange Chalcédoine, ne reconnaît plus historiquement l'autorité
d'aucun autre concile œcuménique. Soulignons que le Catholicisme
Romain et le Catholicisme Protestant sont en parfait accord sur la
définition spéculative de la doctrine de la Trinité telle
qu'élaborée par les conciles œcuméniques de Nicée à Chalcédoine et
le sont toujours. Cette doctrine subversive, qui est la plus
insidieuse et la plus grande hérésie sur la face de cette terre, est
le pivot même du Catholicisme sans laquelle il s'effondre comme un
château de carte. En d'autres mots, tous ceux qui croient et qui
enseignent qu'il y a trois personnes ou subsistances distinctes en
Dieu sont Catholiques, et «blasphèment contre
Dieu, blasphémant son nom et son tabernacle, et ceux qui habitent au
ciel» (Apoc. 13:6), qu'ils en soient conscient ou non.
E - ANCIENNE POLÉMIQUE SUR LA TRINITÉ
«Ils
disent que le Père, le Fils et l'Esprit sont trois "noms" qui ne
sont ni séparés l'un de l'autre, ni antérieurs l'un par rapport
à l'autre. Mais alors, si le Fils n'est pas moindre que le Père,
étant en toute chose égal au Père, pourquoi leur donne-t-on des
noms distincts ? Si c'est chose possible que trois égale un, il
est certainement tout aussi possible que trois égale neuf et
neuf égale trois, et on peut dire autant indéfiniment des autres
nombres. En outre, si le Fils n'est pas moindre que le Père,
c'est que le Père n'est pas plus que le Fils; dans ces
conditions doit-on dire que le Père procède du Fils ou que le
Fils ne procède pas du Père ? ... Si le Fils n'est pas moindre
que le Père, c'est que la cause n'est ni antérieure, ni
supérieure à l'effet; on pourra dire que l'une et l'autre sont
des Principes, que la créature n'est pas moindre que le
créateur, et le créateur n'est pas plus que la créature...»
En 363, les Perses sassanides
s'emparent de Nisibe; la frontière de l'Empire romain revient du
Tigre sur l'Euphrate. Une bonne partie des chrétiens de Nisibe, pour
échapper à l'empire sassanide qui a sa propre religion et ne veut
pas entendre parler de christianisme, viennent alors à Edesse,
vieille ville chrétienne considérée comme la cité de l'apôtre Thomas
et restée sous l'influence de l'empire romain d'Orient. A Édesse,
Ephrem est plongé dans les controverses théologiques de l'époque, la
crise de l'arianisme qui donna à l'empereur Constantin l'occasion de
convoquer pour la première fois un concile de tous les évêques de
l'empire (orient et occident), le concile de Nicée (325) où fut
rédigé le symbole de la foi toujours actuel. Une Eglise chrétienne
s'organise en Perse sassanide. Cette Église aura d'autre part à
soutenir d'importantes controverses théologiques, tant avec les
manichéens qu'avec le clergé mazdéen. Le texte que nous venons de
voir plus haut vient de cette période et ne manquera pas de vous
faire réfléchir.
F - TOME DE DAMAS
"Quiconque
nie que le Père est éternel, que le Fils est éternel et que le
Saint-Esprit est éternel, celui-là est un hérétique."
"Quiconque
nie que le Fils de Dieu est véritablement Dieu , de même que le
Père est véritablement Dieu, ayant tout pouvoir , sachant tout
et l'égal du Père, celui-là est un hérétique."
"Quiconque
nie que le Saint-Esprit (...) est Père, véritablement Dieu ,
(...) a tout pouvoir et sait tout, (...) celui-là est un
hérétique."
"Quiconque
nie que les trois personnes: le Père, le Fils et le Saint-Esprit
sont véritablement des personnes, qu'elles sont égales ,
éternelles, contenant toutes choses visibles et invisibles, et
qu'elles sont toutes-puissantes, (...) celui-là est un
hérétique."
"Quiconque
dit que [le Fils qui a été] fait chair n'était pas au ciel avec
le Père lorsqu'il était sur la terre, celui-là est un
hérétique."
"Quiconque, reconnaissant que le Père est Dieu, que le Fils est
Dieu et que le Saint-Esprit est Dieu, (...) ne dit pas qu'ils
sont un seul Dieu, (...) celui-là est un hérétique ."
Recueil d'enseignements
condamnés par l'Église en l'an 382, et présenté par le pape Damase.
Document, appelé 'le Tome de Damase',
rapporté dans l'ouvrage: L'Église enseigne, 1955, pages 125 à
127.
G - LA TRINITÉ CAPITOLINE
«Quiconque veut être sauvé doit, avant
tout, tenir la foi impériale universelle : s'il ne la garde pas
entière et pure, il périra sans aucun doute pour l'éternité.
Voici la foi impériale universelle: nous
vénérons un Dieu dans la Triade capitoline et la Triade
capitoline dans l'Unité, sans confondre les Personnes ni diviser
la substance: autre est en effet la Personne de Baal, autre
celle de Mithra, autre celle d’Astarté; mais une est la divinité
de Baal, de Mithra et d’Astarté, égale la gloire, coéternelle la
majesté.
Comme est Baal, tel est Mithra, tel est
aussi Astarté: incréé est Baal, incréé Mithra, incréée Astarté;
infini est Baal, infini Mithra, infinie Astarté ; éternel est
Baal, éternel Mithra, éternelle Astarté; et cependant, ils ne
sont pas trois éternels, mais un éternel; tout comme ils ne sont
pas trois incréés, ni trois infinis, mais un incréé et un
infini. De même, tout-puissant est Baal, tout-puissant Mithra,
toute-puissante Astarté; et cependant ils ne sont pas trois
tout-puissants, mais un tout-puissant. Ainsi Baal est Dieu,
Mithra est Dieu, Astarté est Dieu; et cependant ils ne sont pas
trois Dieux, mais un Dieu. Ainsi Baal est Seigneur, Mithra est
Seigneur, Astarté est Seigneur; et cependant ils ne sont pas
trois Seigneurs, mais un Seigneur; car, de même que la vérité
chrétienne nous oblige à confesser que chacune des personnes en
particulier est Dieu et Seigneur, de même la religion impériale
universelle nous interdit de dire qu'il y a trois Dieux ou trois
Seigneurs.
Baal n'a été fait par personne et il
n'est ni créé ni engendré; Mithra n'est issu que de Baal, il
n'est ni fait, ni créé, mais engendré; Astarté vient de Baal et
de Mithra, elle n'est ni faite, ni créée, ni engendrée, mais
elle procède. Il n'y a donc qu'un Baal, non pas trois Baals; un
Mithra, non pas trois Mithra; une Astarté, non pas trois
Astartés. Et dans cette Triade capitoline il n'est rien qui ne
soit avant ou après, rien qui ne soit plus grand ou plus petit,
mais les Personnes sont toutes trois également éternelles et
semblablement égales. Si bien qu'en tout, comme on l'a déjà dit
plus haut, on doit vénérer, et l'Unité dans la Triade
capitoline, et la Triade capitoline dans l'Unité. Qui donc veut
être sauvé, qu'il croie cela de la Triade capitoline.»
Ce concept dérisoire de la
Trinité a été rédigé par un hérétique et déformateur du nom
d'Alexandre Grondin, qui, après sa rédaction, a trahi sa foi et
rejeté l'enseignement de l'Esprit de Christ pour joindre les rangs
du plus grand nombre qui supportent la doctrine de trois personnes
en Dieu. Il est fort possible qu'il a été ensorcelé par son amour
d'une femme qui influença ses idées. Si tel est le cas il n'est pas
le premier et ne sera pas le dernier. Son adhésion à la secte de
l'église Baptiste Réformée ne fait que confirmer sa lâcheté et sa
rébellion contre la vérité de la révélation biblique. Après avoir
déclaré que l'Esprit de Christ était Celui qui l'instruisait dans
ses voies, il rejeta ses instructions et plia le genou au dieu de
son raisonnement charnel, rendant hommage à ses présomptions
bibliques, sombrant dans l'idolâtrie de l'intellectualisme. Si une
telle personne peut être restaurée dans les voies de la vérité, Dieu
seul le sait, mais nous l'espérons grandement. Néanmoins, son texte
a toutefois plus de sens en ce qu'il est plus honnête dans ses
propos, car il ne cherche pas à caché son identité.
***
Parce que l’empire romain
était présent partout, l’église de l’empire pouvait mettre en jeu
tous les moyens temporels pour atteindre son but. En réalité une
“christianisation” n’eut pas lieu mais bien une “catholisation” du
monde d’alors. Les peuples ne devinrent pas des croyants en Christ
par la prédication de l’évangile, ils furent en fait contraints
d’accepter “la religion d’État” catholique. Pendant les mille ans
environ que dura la monarchie de l’église catholique romaine, la
terre entière fut arrosée du sang des martyrs. Leur nombre est
diversement évalué, mais dans l’ensemble on estime à environ 68
millions le nombre des martyrs. Tous ceux qui croyaient différemment
étaient traqués comme du gibier. Même la “Contre-Réforme” a été une
occasion de verser le sang en utilisant les moyens du monde, et elle
n’avait rien à faire avec la publication de l’évangile du salut; au
contraire il en résulta de nouvelles calamités causées par la
puissance ecclésiastique unie à la puissance laïque. Qui donc n’a
pas entendu parler de l’Inquisition en Espagne, des procès intentés
aux sorcières et de leur mort sur le bûcher, de l’expulsion des
Vaudois et des Mennonites, de la persécution dans toute l’Europe de
ceux qui avaient une foi différente? Dans la nuit de la
St-Barthélémy (du 23 au 24 août 1572), lors de ce que l’on a appelé
les “Noces de sang”, 3,000 Huguenots furent assassinés rien qu’à
Paris, et dans la France entière il y en eut plus de 20,000. «Le
pape Grégoire XIII célèbre le meurtre des Protestants français par
un ‘Te Deum’» (B. Harenberg, Chronik der Menschheit, S. 437).
Cette église entreprit des
changements de doctrines, de telle manière qu’on ne put plus
retrouver ce qui faisait partie du trésor de la foi originelle. La
lecture des Saintes Écritures fut interdite sous peine de châtiment
et même de mort. Il n’est donc pas étonnant que pas une seule
doctrine et
pratique
de cette église soit en accord avec l’Église primitive. Les notions
doctrinales telles que celles “de la Trinité, du baptême, du Repas
du Seigneur, de la repentance, etc.” sont demeurées, cependant elles
ont une signification tout autre, et dans la pratique elles sont
appliquées d’une manière complètement différentes qu’elles ne le
furent dans le christianisme primitif. Depuis l’établissement de
cette église universelle, des quantités de choses ont été
introduites, enseignées et même proclamées comme dogmes, lesquelles
n’ont absolument rien à voir avec le christianisme primitif. De tout
ce qui vient d'être exposé, nous voyons clairement que les arguments
ou enseignements en faveur de la doctrine de la Trinité Ontologique
sont les preuves d'une corruption des véritables enseignements du
Seigneur Jésus et de ses disciples. Sans aucun doute, ceci explique
pourquoi il a fallu près de 300 ans pour trouver une véritable
expression de cette perception subversive particulière de la
compréhension de Dieu.
LA SIGNIFICATION DU MOT PERSONNE
Ceux qui sont perspicaces
remarquerons que tout, absolument tout dans la doctrine de trois
personnes en Dieu est axé sur le mot «PERSONNE». Enlevez ce mot de
l'équation et leur forteresse trinitaire s'écroule en ruines. Il est
évident que ceux qui croient dans une telle doctrine de trois
personnes en Dieu manquent d'une sérieuse compréhension par rapport
à la signification réelle du mot «PERSONNE». Ce mot porte trois
synonymes intéressants: mortel, particulier, et quiconque. Il
s'applique toujours à des êtres humains ou corporels, et il est le
contraire du mot «ESPRIT» qui se rapporte à des êtres divins ou
incorporels. D'après les définitions de nos Dictionnaires modernes:
«une personne est un individu de l'espèce humaine, sans distinction
de sexe, défini par la conscience qu'il a d'exister, comme être
biologique, moral et social. Un être humain considéré comme un être
conscient de son existence, possédant la continuité de la vie
psychique et capable de distinguer le bien du mal. Un individu qui
se distingue des autres par sa descendance biologique, la couleur de
sa peau, sa croyance, ses agissements, son état civil.» Si par
méconnaissance issue d'une programmation doctrinale qui existe
depuis des siècles, plusieurs dictionnaires appliquent le mot
«PERSONNE» à chacun des trois êtres (Père, Fils, Saint-Esprit) qui
constituent un même Dieu dans le supposé mystère de la Trinité, ce
n'est pas le cas avec le Seigneur Jésus qui est l'Autorité Suprême
et qui déclare lui-même que «Dieu est Esprit»
(Jean 4:24) et comme il l'affirme clairement
«un esprit n'a ni chair ni os» (Luc 24:39).
Qui oserait faire de Jésus un menteur, et pourtant c'est bien cela
que tous les adeptes de la doctrine de trois personnes en Dieu font.
Clairement un esprit n'est pas une personne, et une personne n'est
pas un esprit, on ne peut avoir de meilleure explication que celle
qui provient de la bouche même de Dieu.
A- LE MOT PERSONNE DANS LA BIBLE
Dans toute la Bible jamais le
mot «PERSONNE» n'apparaît dans aucun des passages clés utilisés pour
démontrer qu'il y a trois personnes en Dieu. Prenons par exemple
Mat. 28:19 qui dit dans la Bible Segond:
«Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au
nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.» Il n'est pas
dit «au nom de la personne du Père, de
la personne du Fils et de la personne du Saint-Esprit».
Pourquoi donc ajouter à la Parole de Dieu le mot «PERSONNE»
lorsqu'il ne s'y trouve pas, si ce n'est pour déformer la vérité des
Saintes-Écritures afin de prouver un prétexte qui dissimule la vraie
cause, celle de séduire les gens afin de s'accaparer du monopole de
la foi et des consciences. On présume (croire d'après certains
indices, se faire une conviction sans preuves, considérer comme
probable) qu'il s'agit ici de trois personnes, mais le mot
«PERSONNE» n'apparaît nul part dans le texte de ce passage et de
tous les autres qui lui sont similaires.
Quoique nous savons avec
certitude que le Fils est une Personne, on ne peut dire la même
chose spécifiquement du Père et du Saint-Esprit en les considérant
séparément, à moins que ceux-ci soient identique comme un seul Être
manifesté dans la chair comme Fils, celui-ci étant l'enveloppe
visible du Dieu invisible, mais malheureusement une telle notion
biblique n'a jamais été considérée sérieusement par les réprouvés.
Néanmoins la Bible indique clairement que le Père est un Esprit
incorporel et non une Personne corporelle et que le Saint-Esprit est
un Esprit incorporel et non une Personne corporelle. Seul le Fils
est une Personne corporelle car il est Dieu manifesté dans la chair
comme une Personne unique, et puisque Dieu est Esprit il est évident
qu'il s'agit d'un seul Esprit et non de trois (Éph. 4:4). Cela nous
indique, sans l'ombre d'aucun doute, que le Seigneur Jésus est la
seule Personne en Dieu, que Jésus est le NOM de Dieu, et que Jésus
est lui-même le Père, le Fils, et le Saint-Esprit. Nul part dans
toute la Bible est-il dit que Jésus est la deuxième personne d'une
Trinité qui s'incorpore comme Fils à part du Père et du
Saint-Esprit, laissant ces deux derniers accrochés sur le coin d'une
étoile à quelque part dans l'univers comme s'ils existeraient
séparément de Lui. Autrement Jésus n'aurait pu jamais dire
«le Père est en moi», et si le Père est
en lui il est évident que le Saint-Esprit l'est aussi, car Dieu est
Esprit et il est indivisible. Jésus est donc la forme corporelle de
Dieu, l'enveloppe visible du Dieu invisible en qui repose
«toute la plénitude de la divinité» (Col. 2:9).
B- L'ÉTYMOLOGIE DU MOT PERSONNE
Anciennement le mot personne
ne portait pas la signification moderne qu'il détient comme nous
voyons dans les grands dictionnaires de notre époque. L'étymologie
du mot personne provient du vieux latin de l'empire romain, là où
fut élaboré en premier la doctrine de trois personnes en Dieu, car
une telle notion n'existait pas dans la grammaire hébraïque des
premiers chrétiens, il a fallu l'inventer à partir de concepts
philosophiques platoniciens et de personnifications théâtrales qui
représentaient les divinités des religions à mystères. En latin le
mot personne est «persona», un terme employé pour désigner le masque
de l’acteur qui jouait le rôle d'un personnage ou d'une divinité
quelconque sur une scène théâtrale, il désigne proprement et
essentiellement «un caractère» ou plus précisément «une
caractéristique», que cette caractéristique soit celle d'un dieu,
d'une personne, ou d'un animal. Le rôle joué sur scène désignait
donc la caractéristique représentée par le masque, incarné par un
acteur qui s'en enveloppait pour traverser son message à la foule
sous les aspects d'une divinité, d'un héro quelconque, ou d'un
animal. La même chose se produit dans nos temps modernes avec les
acteurs qui jouent différents rôles dans des films.
Dans le théâtre romain,
plusieurs caractères étaient ainsi personnifiés par l'acteur, le
masque qu'il portait permit au public d'identifier immédiatement le
personnage ou divinité représenté. Utilisé pour désigner le rôle
interprété par l’acteur de théâtre, le terme «persona» évolua à
travers l'histoire pour décrire dans une œuvre de fiction une
individualité, une personnification. Un personnage peut être fondé
sur un archétype particulier, lequel appartient à l'un des types
communs de personnage reconnu. Ces archétypes tirent souvent leur
source dans la mythologie, la religion, les légendes et le folklore.
Un unique personnage peut remplir plusieurs rôles archétypiques. Un
personnage complexe peut en effet puiser ses caractéristiques dans
les lignes énergétiques de différents archétypes, à l'instar de
personnages réels. Toutefois il ne faut pas confondre le personnage
principal avec le protagoniste, même s'il est courant pour les
scénaristes de fusionner ces deux personnages pour créer le héros.
Dans les anciennes traditions
romaines, le mot «persona» signifia «un rôle, une représentation,
une personnification, un caractère» dont l'acteur prenait les
caractéristiques. Dans l'usage philosophique de la conception
trinitaire, le mot «persona» désigna proprement les trois rôles ou
caractères que Dieu joue dans l'histoire de la race humaine comme
Père, Fils, et Saint-Esprit. En aucune façon fut-il désigné à
l'origine pour représenter trois personnes distinctes en Dieu dans
le sens moderne que nous lui attribuons. Le mot personne est dérivé
du latin où il se référait initialement à un masque de théâtre et
proprement aux différents rôles joués par un acteur. Un seul acteur
pouvait jouer plusieurs rôles en une seule représentation, et cette
notion fut adaptée par les théoriciens en un concept philosophique
qui représentait Dieu de la même façon. A la base cette notion fut
juste, elle est pleinement scripturaire, mais sa composition en
corps doctrinal chrétien par les théoriciens des Conciles de
Nicée-Constantinople déforma subtilement sa signification primaire.
Le mot latin de «persona» est dérivé du mot étrusque "phersu" qui
porte la même signification, ainsi que du grec «prosopon» qui
désigne «la contenance, l'aspect, l'apparence». Sa signification
dans la dernière période romaine a changé pour indiquer un
«caractère» d'une représentation théâtrale. La signification de
«persona» suppose une tradition romaine qui a été abandonnée pendant
la période médiévale. Le sens du mot a évolué pour finalement
trouver sa place dans notre grammaire moderne avec une nouvelle
signification qui départ de son sens original.
Un fidèle peut donc confesser:
«Je crois en un Dieu trinitaire Père, Fils, et Saint-Esprit»
et en cela il est juste, il dit la vérité qui est supportée par les
Saintes-Écritures. Mais s'il ajoute le mot «personne» dans le sens
moderne du mot pour causer des distinctions, il déforme la vérité et
est condamné comme menteur et faux chrétien. Cela nous indique qu'il
existe une vraie Trinité et une fausse trinité. La vraie Trinité
biblique est une Trinité de révélation, la fausse trinité chrétienne
est une trinité de spéculation. La Trinité de révélation dévoile les
trois principales caractéristiques de Dieu qui se révèle à son
peuple à travers les pages des Saintes-Écritures, non trois
personnes distinctes mais trois caractéristiques ou consciences
d'existences d'un seul Être dans sa révélation unique, soit la
caractéristique d'un Père, soit la caractéristique d'un Fils, soit
la caractéristique d'un Esprit-Saint, qui reflètent toutes les
consciences d'existences d'un seul Être des êtres. En d'autres mots,
notre Dieu, le Seigneur Jésus, est conscient éternellement d'être
Père, Fils, et Saint-Esprit en même temps et jamais il n'eu un
moment ou il ne le fut pas. La comparaison, quoique limitée, peut se
faire avec un homme qui est conscient d'être le père de son fils, le
fils de son père, et le conseiller de sa famille, il n'est pas trois
personnes distinctes mais il détient trois consciences d'existences
dans la vie d'une seule personne. Notre comparaison doit s'arrêter
là, car quoiqu'un homme a en lui l'essence même de son père et de
son fils, il est évident qu'il ne peut être son père même ni son
propre fils. Mais l'existence de Dieu est toute autre, elle n'est
pas limité par la chair et le péché comme celle de l'homme. Le
Seigneur Jésus porte aussi en lui-même éternellement l'essence de
Père, de Fils, et de Saint-Esprit, mais comme Dieu qui est Esprit il
se manifeste à nous dans le contexte historique et biblique comme
Père, le Créateur de toutes choses et celui qui donne l'Alliance à
Moïse et au peuple Hébreu, comme Fils afin de nous transmettre la
grâce de la Nouvelle Alliance du salut par son sang versé sur la
croix, comme Saint-Esprit dans son ministère d'exaltation afin de
venir habiter dans le cœur de ses élus et les instruire dans toute
la vérité. Ainsi, Jésus ne cesse d'être Père lorsqu'il se manifeste
comme Fils, et ne cesse d'être Fils lorsqu'il se manifeste comme
Saint-Esprit, et il demeure une seule Personne en tout temps et
éternellement. Tout ce qui existe, existe en lui, par lui, et pour
lui, car il est le Dieu Souverain et Tout-Puissant. Ceux qui
refusent de le reconnaître comme la seule et unique Personne en
Dieu, refusent par ce fait même la grâce du salut et sont perdu
éternellement, car le Seigneur a déclaré:
«C'est pourquoi je vous ai dit, que vous mourrez dans vos péchés;
car si vous ne croyez pas que JE SUIS (YEHOVAH), vous mourrez
dans vos péchés.»
(Jean 8:24; Bible de Machaira).
Même si de nombreux adeptes de
la Trinité admettent facilement qu’on ne trouve dans les
Saintes-Écritures aucune mention précise de cette doctrine, la
plupart insiste néanmoins obstinément qu’il existe dans le corps des
Écritures le fondement d'un tel enseignement, par l’association
entre deux passages, ou, comme certains le suggèrent, par
l’insinuation collective de tels textes. En d'autres mots, par une
telle pratique ils ajoutent leurs conjectures au Texte Sacré et font
dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas. La suffisance des Écritures
est ainsi anéantie par les spéculations des partisans d'un
christianisme bâtardise qui s'illusionnent être dans la vérité. Dans
la Bible, le seul vrai Dieu se révèle comme Père, Fils et
Saint-Esprit, mais jamais comme une trinité de trois personnes
distinctes, une telle doctrine lui est complètement étrange et ne
fut proclamé par aucun des apôtres ni par l'Église primitive. Ceux
qui sont honnête admettrons qu'aucun passage dans la Bible ne
mentionne spécifiquement une tel concept, et que les Écritures
n'enseignent aucunement que la foi en une telle doctrine est
nécessaire au salut, comme le prétendent les Symboles ou Confessions
de Foi œcuméniques de Nicée, d'Athanase et de Chalcédoine. Les
réprouvés persistent à nous dire que la doctrine de la Trinité n'est
pas une doctrine inventée par les chrétiens, mais une vérité
précieuse révélée dans la Bible, donnant ainsi l'évidence qu'ils
sont en sérieux manque de discernement et de connaissance
historique, car les évidences sont toutes autres de ce qu'ils
affirment. Le problème est beaucoup plus sérieux que la majorité le
pense, car cela voudrais dire que tous ceux qui confessent une telle
doctrine, qu'ils en soient conscient ou non, proclament un faux
Dieu, un faux Christ et un faux Esprit, et donnent l'évidence qu'ils
ne croient aucunement en l'autorité des Écritures même si dans leurs
délires ils disent le contraire. Nous ne pouvons, selon les faits,
arriver à aucune autre conclusion que de dire qu'ils sont des faux
chrétiens qui marchent dans l'illusion d'une prétendue foi qui les
égare de plus en plus dans l'obscurité d'un raisonnement charnel
erroné. Mais soyons clair, cela ne signifie pas que Dieu n'utilise
ou n'a jamais utilisé de telles personnes pour l'accomplissement de
ses desseins. L'histoire chrétienne nous témoigne de ce fait,
surtout du temps des Vaudois et de la Réformation où nous voyons les
grands Réformateurs tel que Martin Luther, Jean Calvin, et plusieurs
autres réanimer et développer les précieuses doctrines chrétiennes
de la justification par la foi, du salut par la grâce et de la
double prédestination. Puisqu'en réalité la doctrine de la
Trinité n'est pas essentielle au salut, leur conviction de ne faire
foi qu'à ce qui est expressément écrit dans les Écritures rejetait
ainsi dans le néant toutes les constructions théologiques
postérieures.
LES RÉFORMATEURS ET LA TRINITÉ
La Réformation fut un
extraordinaire mouvement religieux suscité par le Saint-Esprit au
moyen de la lecture de la Bible. Au début du 16e siècle, des
réformateurs apparaissent dans chaque pays d’Europe occidentale.
Tous ont à peu près le même message: le retour à la Parole de Dieu.
Ils rappellent que la Bible constitue l’autorité souveraine de tous
les chrétiens en matière de foi et de conduite. L’Écriture,
insistent les réformateurs, montre clairement que le Christ crucifié
et ressuscité doit être au centre de la foi et de la piété. Ils
soulignent aussi la grande doctrine biblique du salut dans le sang
de Christ par la seule grâce selon la Souveraineté de Dieu, saisi
par la seule foi reçue par le moyen de sa Parole inspirée.
Malheureusement la réforme des réformateurs n'a été que partielle,
ils ont mis l'emphase sur une réforme de l'Église en tant
qu'institution plutôt que sur la foi individuelle de tous les
croyants. Mais la découverte de ces enseignements bibliques
fondamentaux occasionna une véritable révolution dans le monde
religieux de l’époque. Les chrétiens marqués par la Réforme
deviennent des amoureux de la Parole de Dieu, tellement qu'ils
devinrent connu comme le Peuple du Livre. La Bible est lue et
méditée tous les jours dans chaque foyer de croyants, saine pratique
qui devient de plus en plus désuète de nos jours. Par ces lectures,
par ces prières et par cet amour centré sur la Bible, et
Jésus-Christ qu’elle permet de connaître intimement avec l’aide du
Saint-Esprit, l'Esprit de sa Sainte Présence qui habite le cœur de
ses élus, ces chrétiens s’approchaient de Dieu comme d’une source
d’eau vive. Cela leur a été d’un grand secours notamment pendant les
périodes de persécutions. Aujourd’hui, dans le prolongement de cette
extraordinaire révolution spirituelle du 16e siècle, de
nombreux chrétiens fondent leur foi exclusivement sur la base des
enseignement bibliques et affirment par expérience que leur vie a
été merveilleusement transformée par la puissance de l’Évangile et
du Christ ressuscité. Ils manifestent la foi vivante que ni la mort,
ni la persécution n’a pu faire disparaître. Si notre peuple moderne
pouvait revenir à la Parole de Dieu, le visage de notre société
changerait du tout au tout. Tous ceux qui ont été confrontés au
message de l'Évangile de la Souveraineté de Dieu et qui l’ont reçu
dans leur vie ont été merveilleusement transformés. En Europe la
Réforme a commencé par un retour à la Parole de Dieu (Sola
scriptura), et cette Réforme de la foi, et non des institutions, ne
cessera qu'à la venue du grand jour.
A -
NON SUFFISANCE DE LA RÉFORMATION
L’intervention divine par la
Réformation fut plus que nécessaire, mais du point de vue biblique
elle fut loin d’être suffisante. La question se pose de savoir si
les réformateurs, qui étaient tous des fils de l’église romaine, ont
réellement compris qu’un nouveau commencement devait être fait, car
il n’y avait plus rien à réformer dans ce système entièrement
séculier et non biblique. On ne peut réformer un corps mort en
décomposition. D’une part, en ce temps-là, se réalisa cette parole
du prophète Jérémie: “Défrichez pour vous
un terrain neuf, et ne semez pas au milieu des épines” (Jér.
4.3); mais d’un autre côté, cette prophétie du chapitre 51.9
le fut aussi: “Nous avons traité Babylone,
mais elle n’est pas guérie; abandonnez-la, et allons-nous-en chacun
dans son pays…”. C’était une sortie, une rupture, comme
si l’on entendait la voix venant du Ciel qui disait:
“Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin
que vous ne participiez pas à ses péchés et que vous ne receviez pas
de ses plaies…” (Apoc. 18.4). Mais ce qui est le plus
étonnant, ce que le christianisme a manqué de voir, est que cette
même injonction s'applique aussi de nos jours à l'église Réformée
elle-même, et à tout le Protestantisme en entier, incluant les
sectes dites Évangéliques. Bien entendu, Luther, par exemple, avait
correctement compris cette parole proclamée par l’apôtre Jean de la
part du Seigneur:
“… car tes
marchands étaient les grands de la terre; car, par ta magie, toutes
les nations ont été égarées. Mais en elle a été trouvé le sang des
prophètes, et des saints, et de tous ceux qui ont été immolés sur la
terre”
(Apoc. 18.23,24). De même cette parole du prophète Jérémie
s’accomplit:
“Babylone a été une coupe d’or dans la
main de l’Éternel, enivrant toute la terre. Les nations ont bu de
son vin, c’est pourquoi les nations sont devenues insensées”
(Jér. 51.7). Cependant les réformateurs n’avaient pas réussi
à faire une percée jusqu’au christianisme original. En fait seule
une chose par-ci, une autre par-là furent réformées, changées ou
abolies. Ils gardèrent plusieurs pratiques nuisibles comme le
formalisme et le cléricalisme, ainsi que le baptême d'eau et la
Cène, les modifiants comme il leur convenait et leur donnant une
importance qui frôle l'idolâtrie même. Mais ce qui est plus grave
est qu'ils gardèrent la doctrine subversive de la Trinité, de même
que l'esprit de domination sur la foi individuelle tout en
prétextant la liberté en Christ.
Ainsi en premier lieu, le
trafic des indulgences, le rôle du pape ainsi que les abus en
général furent abolis. La pénétration du puissant témoignage que la
justification de l’homme vient par la grâce seule, par la foi en
Christ le Sauveur, ainsi que la double prédestination selon la
volonté souveraine de Dieu, constitua les points culminant
conformément aux Écritures. Ce fut cela la véritable percée, ce qui
enfonça les portes de la prison babylonienne. Mais d’autre part on
remporta avec soi des doctrines absolument non bibliques et qui sont
typiquement catholiques. Le nombres des soi-disant sacrements, par
exemple, furent seulement diminué. Malheureusement la foi en la
Trinité, que les protestants prirent aussi avec eux, les conduisit
en partie à marcher dans les mêmes empreintes que leur mère,
l’Église Catholique, la Grande Prostituée, «la
mère des impudicités et des abominations de la terre» (Apoc. 17:5).
A Genève, le 27 octobre 1553, le médecin espagnol Michel Servet dut
monter au bûcher, avec l’approbation de Calvin, parce qu’il rejetait
la doctrine de la Trinité (M. Rang et O. Schlisske, Die Geschichte
der Kirche, S. 132). La position catholique prétendant que seule
l’église romaine pouvait sauver n’a visiblement pas été entièrement
abandonnée par les réformateurs. C’est pourquoi on peut comprendre
leur intolérance à l’égard de ceux qui croyaient différemment. Cet
état d’esprit existe aujourd’hui encore ! Malheureusement plusieurs
s'imaginent que la Réforme s'arrêta là, ils ne peuvent saisir
qu'elle est un procédé continuelle, une reforme de la foi et des
cœurs et non des institutions.
Bien que, par la réformation,
le but divin du retour de l’Église à l'amour de la vérité n’ait de
loin été atteint, néanmoins le premier pas vers la foi biblique
avait été fait: on était revenu à la Parole de Dieu et à la
puissance de la grâce. De ce fait nous devons de la reconnaissance
et de la gratitude, premièrement aux précurseurs des réformateurs
qui ont été brûlés sur les bûcher, puis aux réformateurs eux-mêmes.
C'est en effet grâce à eux que nous avons la Bible entre nos mains
aujourd'hui. A nous maintenant de traverser le seuil et de nous
accrocher à la suffisance des Écritures et délaisser les
spéculations sur son contenu, car nous sommes appelé à marcher par
la foi et même à combattre pour elle contre les faux raisonnements
et amener toutes pensées captives à Christ par l'Esprit de sa
Présence qui habite en nous.
B - STAGNATION DE LA RÉFORMATION
Malheureusement, la stagnation
de la Réformation engendra un grand nombre de mouvements de
renouveaux putatifs et de réveils illusoires d'où sortirent les
différentes églises indépendantes et libres qui formèrent les sectes
Évangéliques. Les manquements de prétendus chrétiens provoquèrent
des déviations et des mélanges de toutes sortes, ce qui toutefois ne
justifie aucunement de notre part le rejet de l’action infaillible
de Dieu sur ses élus, car il veille sur eux pour les garder de la
séduction. Celui qui maintenant appartient réellement à l’Église du
Seigneur Jésus-Christ, ne se laissera pas entraîner par de
l’enthousiasme et des tromperies religieuses de ces sectes, mais il
sondera l’Écriture Sainte, découvrira, croira et expérimentera les
promesses pour ce temps. Tout ce que Dieu fait, Il le fait
conformément à Sa Parole vivante et perpétuellement inspirée. Avant
que nous puissions prier: “Que ta volonté soit faite…”, la
volonté de Dieu venant de Sa Parole doit nous être révélée. Ce temps
n’est pas celui d’hommes particuliers, mais au contraire l’heure de
Dieu, l’heure de la Parole — qui est la Vérité. A partir de ces
exposés il doit être rendu possible à chacun d’éprouver s’il croit
véritablement selon l’Écriture ou s’il a seulement la foi d’une
église, de quelques dénominations ou groupes quelconques, qui n'est
que de la présomption. Or tout dépend du fait que l’on soit connecté
par l'Esprit de Christ à l'amour de la vérité, à la suffisance et à
l'autorité des Écritures seules. Ceux qui marchent dans cette voie
seront finalement libérés de l'influence des fausses doctrines et
reconnaîtrons sans difficultés que la doctrine de la Trinité n'est
pas biblique et qu'elle présente un faux Dieu, et ils réaliseront
que Christ est le seul Dieu et la seule Personne en Dieu.
Au seizième siècle, période de
grands affrontements religieux, on a produit de nombreuses
confessions de foi qui déforment tous la foi biblique à certains
degrés. En 1530, la diète d'Augsbourg entraîne la rédaction de
l'Augustana par Melanchthon, de la Fidei
ratio par Zwingli et de la Tétrapolitaine
par Bucer. Dans les années qui suivent viendront les écrits
symboliques luthériens, et, du côté réformé, la Confession
de La Rochelle, la Confession helvétique
postérieure, le Catéchisme de Heidelberg,
pour s'en tenir aux textes les plus connus, ainsi que, du côté
anglican, les XXXIX articles. On pourrait
facilement allonger cette liste.
Comme il fut dit au début de
ce document: «Le problème des Réformateurs tenait à leur peur d'être
considérés comme trop négatifs. Au moment de discuter de la trinité,
il y eut une sorte de consensus: Luther, Zwingli et Calvin
affirmèrent que c'était un mystère dont il ne fallait pas trop
parler. Cette question ne devait pas être soulevée, car elle était
trop épineuse. Les Réformateurs soupçonnaient que quelque chose
n'allait pas dans la doctrine et la dogmatique de l'époque, mais ne
voulaient pas donner l'impression de tout renverser.» Luther
lui-même, qui tenait pourtant à ce dogme, avouait n'y rien
comprendre, et dans des contextes différents, d'autres manières de
parler de Dieu et de rendre compte de sa grâce sont tout aussi
légitimes. Il avait écrit: «Nous n'avons pas d'autre Dieu que
n'avait Israël. C'est Christ qui était le Dieu d'Israël. Et nous
disons aussi: c'est lui qui a fait toutes ces choses, lui qui n'est
plus seulement le Dieu d'Israël, mais du monde entier»
(Luther jusqu'en 1520, par Henri Strohl). Il ajouta:
«A partir du concile de Nicée,
l’église prit l’habitude de se constituer en tribunal pour juger et
condamner les hérétiques et attribuer à ses jugements une autorité
qui n’appartient qu’à la Parole de Dieu. Au lieu de maintenir les
Saintes Écritures comme autorité souveraine en matière de foi, elle
composa des confessions de foi, appelées symboles, qui n’étaient pas
toujours un résumé fidèle de la doctrine évangélique et apostolique…
Les confessions de foi étaient imposées aux fidèles.»
Calvin fournit un exemple
frappant des décalages voire des contradictions entre les règles
affirmées dans les confessions et la pratique concrète. En 1537, un
de ses adversaires, Caroli, alors pasteur à Lausanne, le somme de
signer les symboles d'Athanase et de Nicée/Constantinople. Calvin
s'y refuse, non pas qu'il serait en désaccord avec ces symboles
(encore qu'il ne cache pas qu'il les trouve mal composés et
rédigés), mais parce qu'il ne veut pas, écrit-il, «introduire
dans l'Église cet exemple de tyrannie: que soit tenu pour hérétique
quiconque n'aurait pas répété les formules établies par un autre».
Très belle phrase et principe admirable. Malheureusement, en 1537,
la même année, Calvin et Farel imposent à tous les habitants de
Genève, sous peine d'expulsion, la signature de la confession de foi
qu'ils ont rédigée.
Calvin avait écrit sur la
Trinité: «En cas que quelqu’un soit hétérodoxe, et qu’il se fasse
scrupule de se servir des mots Trinité et Personne, nous ne croyons
pas que ce soit une raison pour rejeter cet homme; nous devons le
supporter sans le chasser de l’Église, et sans l’exposer à aucune
censure comme un hérétique.» C’est après une déclaration aussi
solennelle que Jean Chauvin, dit Calvin, fils d’un tonnelier de
Noyen, fit brûler dans Genève, à petit feu, avec des fagots verts,
Michel Servet de Villa-Nueva, qui avait écrit: «La Trinité est un
cerbère à trois têtes de l'enfer et ceux qui croient en la Trinité
sont de fait des athées ».
C - DÉCEPTION DE LA
RÉFORMATION
L'affaire Michel Servet fut définitivement une
marque décevante pour la Réformation qui dévoila le caractère
sordide de la Trinité. Confronté à l’opposition de Calvin, maître de
la Réforme, Servet lui avait écrit:
«Puisque tu crains que je sois
pour toi un Satan, je m’arrête. Renvoie moi donc mon manuscrit et
porte toi bien. Mais si tu pense sincèrement que le pape est
l’antéchrist, tu dois être convaincu également que la Trinité et le
baptême, qui forment une partie de la doctrine papale, sont des
dogmes démoniaques » Un triste épisode se produit
alors. Un proche de Calvin communique ce texte depuis Genève à l'un
de ses cousins catholiques, habitant Lyon et aussi fanatique que
lui, qui le remet à l'inquisition (avec des lettres que Servet avait
adressées à Calvin et qui permettent de le localiser et de
l'identifier). L'inquisition fait arrêter Servet, qui parvient à
s'échapper, et qui tente de gagner Zurich, pour aller de là se
cacher en Italie. Le plan de Calvin pour se débarrasser de Servet
par le biais de l’inquisition catholique paraît avoir échoué.
Ainsi que le note Zweig:
« Il semble qu’un pasteur
évangélique devrait frissonner d’horreur à l’idée de servir de
délateur à ceux qui tout récemment, ont encore brûlé vifs plusieurs
protestants.
Servet lancera d’ailleurs plus tard avec raison à la face de Calvin
cette apostrophe: « Ce n’est point l’état d’un ministre de
l’Évangile d’être accusateur criminel, ni de poursuivre
judiciairement un homme à mort. »
Le 27 octobre 1553 à Champel,
maintenant au centre de Genève alors qu'autrefois c'était une
banlieue, un bûcher est dressé car un homme a été condamné à être
brûlé vif avec ses œuvres, notamment la Restitution du
christianisme. Cet homme va mourir courageusement au milieu des
flammes. Guillaume Farel, l'un des grands Réformateurs - qui a une
place de choix sur le Mur de la Réformation -, est là. Il cherche
jusqu'au bout à obtenir de lui une adhésion à une pensée orthodoxe.
Quand il lui demande de reconnaître ses péchés, Servet le fait en
disant qu'il est un homme imparfait, qu'il est pécheur, et qu'il
demande pardon à "Jésus-Christ, Fils du Dieu éternel". S'il avait
dit "Jésus-Christ, Fils éternel de Dieu", il n'y aurait pas eu de
procès, et il n'aurait pas été accusé d'être hérétique. Il aurait eu
la vie sauve. La déclaration de Servet, à savoir que le Seigneur
Jésus est «Fils du Dieu éternel» est en plein accord avec les
Saintes-Écritures, tandis que celle de «Fils éternel de Dieu» ne
l'est pas. En raison de ses autres convictions, il aurait peut-être
été banni, mais il aurait pu survivre. Le même Calvin sollicita dans
Genève la mort de Gentilis. Il trouva cinq avocats qui signèrent que
Gentilis méritait de mourir dans les flammes. De telles horreurs
sont dignes de cet abominable siècle et de la doctrine diabolique de
trois personnes en Dieu. Gentilis fut mis en prison et allait être
brûlé comme Servet: mais il fut plus avisé que cet Espagnol; il se
rétracta, donna les louanges les plus ridicules à Calvin, et fut
sauvé. Mais son malheur voulut ensuite que n’ayant pas assez ménagé
un bailli du canton de Berne, il fut arrêté comme arien. Des témoins
déposèrent qu’il avait dit que les mots de trinité, d’essence,
d’hypostase, ne se trouvaient pas dans l’Écriture Sainte;
et sur cette déposition, les juges, qui ne savaient pas plus que lui
ce que c’est qu’une hypostase, le condamnèrent, sans raisonner, à
perdre la tête. Michel Servet fut un homme d'un courage remarquable
et de conviction inébranlable, nous supportons fortement son rejet
de la Trinité, mais cela ne signifie pas pour autant que nous sommes
en accord à son interprétation du sujet ni avec le reste de sa
théologie. Si nous le mentionnons c'est que de tels hommes sont très
rares et méritent tout le respect et les honneurs qui leur sont du.
Nous supportons le Calvinisme uniquement dans les doctrines de la
grâce sous la désignation de
T.U.L.I.P.E.,
mais nous ne sommes pas d'accord pour autant avec Jean Calvin ni
avec le reste de sa théologie. Puisque les doctrines de la grâce
sont reconnues aussi comme les Cinq Points du Calvinisme, six en
français, et qu'ils sont le cœur même du calvinisme, nous pouvons
nous déclarer calvinistes, non de façon traditionnelle mais de façon
marginale et spirituelle. Si nous supportons les doctrines de la
grâce c'est qu'elles sont solidement biblique, leur source n'est pas
Calvin ni la théologie Réformée, mais les Saintes-Écritures. Mais
nous rejetons le reste de la théologie Réformée comme des ordures,
desquelles se dégagent l'odeur répugnante d'une idolâtrie
intellectuelle qui déforme la révélation scripturaire avec des
raisonnements charnels.
Sébastien Castellion,
humaniste français connu, interpella directement Calvin sur ces
fâcheux évènements: "Nous diras-tu, à la fin, si c'est le
Christ qui t'a appris à brûler les hommes ? (...) Tuer un homme ce
n'est pas défendre une doctrine, c'est tuer un homme. (...) On ne
prouve pas sa foi en brûlant un homme mais en se faisant brûler pour
elle..."
Deux ans après ce drame,
Castellion publiait, à Bâle, une nouvelle traduction en français de
la Bible. « Une météorite dans l'histoire du XVIe siècle. Et,
cependant, il est le premier à se confronter aux difficultés de sens
posées par la Bible. Il touche également au Canon et provoque un
scandale » Castellion voulait traduire la Bible pour les « idiots »,
ceux qui ne connaissaient pas les langues anciennes. Converti à la
Réforme, il suivit pourtant l’ordre du canon catholique de la Bible.
Mais il se permet de traduire à la fin de l’Ancien Testament
quelques chapitres des Antiquités Juives, de Flavius Josèphe,
pour « combler » la chronologie entre les livres des Maccabées et le
Nouveau Testament… Dès sa parution, cette Bible fut confisquée,
interdite. Elle vit le jour au pire moment des guerres de religions
qui ont opposé catholiques et protestants au XVIème siècle.
L’interdiction de cette traduction est étroitement liée à la
personnalité et au parcours même de Sébastien Castellion. Grand
érudit, traducteur infatigable (il avait préalablement traduit la
Bible en latin à partir des langues sources), converti au
protestantisme, il s’opposa ensuite à Calvin pour son intolérance
religieuse (affaire Servet, 1554). Il sera poursuivi par ce dernier
jusqu’à sa mort, à Genève, abandonné de tous, catholiques et
réformés, dans une extrême pauvreté, mais surement plein de joie et
d'amour pour son Maître, le Seigneur Jésus.
De nos jours, ceux qui se
disent chrétiens et qui ont une moyenne connaissance de l'histoire
de la Réformation, car malheureusement une grand nombre en n'ont
absolument aucune notion tout comme si les Réformateurs n'auraient
jamais existés, ont tendance à croire que la Réforme cessa à cette
période. Mais le contraire est vrai car la Réforme persiste encore
de nos jours, les gens n'ont simplement aucun discernement pour
reconnaître les Réformateurs des derniers temps, ni n'en veulent-ils
car ils ne veulent pas déloger des principes d'une orthodoxie
stagnante qui a causée tant d'afflictions à la foi réelle et
biblique d'un grand nombre. Par la suffisance des Écritures provient
le poids de la preuve selon laquelle le dogme de la Trinité n'a
aucune base scripturaire. Luther a détruit le toit de l'église
papiste, disait l'un des chrétiens du temps de la Réforme, Calvin
les murs, nous, nous détruisons les fondations. Ces fondations, ce
sont la théologie nicéenne non scripturaire et l'autoritarisme
constantinien. Il est temps de revenir au vrai christianisme, celui
de l'amour de la vérité, de l'autorité des Écritures et de son
inspiration perpétuelle.
D - DÉRISION DE LA TRINITÉ
Un principe de la Réforme
était que l'Écriture seule est source de vérité (Sola Scriptura). Ni
pape, ni tradition, ni magistère humain… ne peuvent lui être
opposés. Ce principe était alors révolutionnaire.
Mais depuis lors ? En fait, ni Trinité, ni « deux natures »,
ni « sainte mère de Dieu », ne figurent spécifiquement dans les
Écritures. Un seul Dieu en trois personnes. C’est, nous assure-t-on,
le dogme fondamental de l’Église catholique et protestantes ainsi
que des sectes dites Évangéliques. La certitude en est supposément
si bien établie que Calvin fit brûler Michel Servet parce que cet
impie refusait de voir Dieu comme « un monstre à trois têtes ».
Servet était indulgent pour le ridicule « mystère ». Un monstre à
trois têtes est chose concevable, mais non la trinité. Car, pour
copier le Catéchisme du Diocèse et de la Province de
Paris, « chacune des trois personnes est Dieu et possède la
trinité tout entière » et cependant « les trois personnes ne sont
qu’un seul et même Dieu ». Or si chaque personne est Dieu et que
Dieu est une trinité, il y a donc en réalité neuf personnes en Dieu
selon ce système ridicule. Et encore si chaque personne est Dieu et
que Dieu est trois personnes, il y aurait donc trois personnes dans
chacune de ces neufs personnes, ainsi de suite à l'infini.
Malebranche avoue (Recherche de la vérité, livre
III, deuxième partie, chapitre VIII) : «On croit, par exemple, le
mystère de la Trinité, quoique l’esprit humain ne le puisse
concevoir». Qu’est-ce que croire quelque chose qu’on ne conçoit
pas ? Malebranche continue: «Et on ne laisse pas de croire que
deux choses qui ne diffèrent point d’une troisième ne diffèrent
point entre elles, quoique cette proposition semble le détruire».
Semble est indulgent. C’est qu’«on est persuadé
qu’il ne faut faire usage de son esprit que sur des sujets
proportionnés à sa capacité et qu’on ne doit pas regarder fixement
nos mystères». Il faut donc répéter des mots sans leur donner aucun
sens et affirmer qu’on croit sans savoir ce qu’on croit. L’aveu
célèbre de saint Augustin au livre VII de son traité
De la Trinité, est plus court et plus net: «On parle de trois
personnes, non pour dire quelque chose, mais pour ne pas se taire».
Dictum est tamem tres personœ, non ut illud
diceretur sed ne taceretur.
Les trois dieux (pardon ! il
n’y en a qu’un); les trois morceaux de Dieu (pardon ! chacun
« possède la divinité tout entière »): les trois ce que vous
voudrez; les trois personnes, - puisqu’il est
entendu, depuis Saint Augustin, que le mot n’a aucun sens, - sont
également éternelles et pourtant le Fils est engendré par le Père;
le Saint-Esprit n’est pas engendré mais, pour l’Église grecque et
pour les Pères de Nicée, il procède du Père, pour l’Église latine,
il procède du Père et du Fils. Prière de ne donner aucun sens aux
mots engendrer et procéder, si on ne veut pas tomber dans quelque
hérésie. N’essayons pas une histoire de ce dogme ou de tout autre
dogme. Croyons-les et croyons qu’ils remontent tous aux apôtres.
Car, affirme Bossuet (préface de l’Histoire des
Variations), « le Saint-Esprit répand des lumières pures et la
vérité qu’il enseigne a un langage toujours uniforme... Tout ce qui
varie, tout ce qui se charge de termes douteux et enveloppés, a
toujours paru suspect et non seulement frauduleux mais encore
absolument faux, parce qu’il marque un embarras que la vérité ne
connaît point ». Car « la vérité catholique, venue de Dieu, a
d’abord sa perfection ». Et « l’Église, qui fait profession de
n’enseigner que ce qu’elle a reçu, ne varie jamais ». C’est
pourquoi, dans le Symbole dit des Apôtres, le Père est le seul
créateur; mais, au symbole de Nicée, c’est par le Fils que « toutes
choses eurent l’existence », si je traduis littéralement le texte
grec; et, si je m’en tiens au latin, « par lui toutes choses ont été
faites ». Acceptons ce changement d’une Église « qui ne varie
jamais » et ne lui rappelons pas que « tout ce qui varie a toujours
paru... absolument faux ». Après avoir étudié l’article du Symbole
des Apôtres qui présente le Père comme le « créateur du ciel et de
la terre », il ajoute: « En voilà assez pour l’explication de ce
premier article, pourvu toutefois que nous donnions encore cet
avertissement que l’œuvre de la Création est commune à toutes les
personnes de la Trinité sainte et indivisée. Car nous confessons
ici, d’après la doctrine des Apôtres, que le Père est créateur du
ciel et de la terre ». Après ce précieux aveu, on ajoute le Fils et
le Saint-Esprit, en se référant - mais terriblement on « se charge
de termes douteux et enveloppés » - à des textes de la Sainte
Écriture tendancieusement ou plutôt follement commentés.
CALVINISME CHARNEL ET CALVINISME SPIRITUEL
Le calvinisme (nommé ainsi
d'après Jean Calvin et aussi appelé la tradition réformée, la foi
réformée ou la théologie réformée) est une doctrine théologique
protestante et une approche de la vie chrétienne qui reposent sur le
principe de la souveraineté de Dieu en toutes choses. Bien qu’elle
fût développée par plusieurs théologiens tels que Martin Bucer,
Heinrich Bullinger, Pierre Martyr Vermigli, Ulrich Zwingli et
Théodore de Bèze Cette théologie porte le nom du réformateur
français Jean Calvin en raison de l’influence dominante qu’il eut
sur elle et du rôle déterminant qu’il exerça dans les débats
confessionnels et ecclésiastiques du XVIe siècle. Aujourd’hui ce
terme fait référence aux doctrines et aux pratiques des Églises
dites Réformées qui sont en réalité des Églises Déformées et
stagnantes. Ce terme désigne aussi l’enseignement de Calvin lui-même
lorsque celui-ci est séparé du giron de cette église, enseignement
qui fut adopté par certaines églises Baptistes et plusieurs autres
au niveau individuel. Le calvinisme est surtout connu pour les
doctrines de la double prédestination et de la corruption totale du
cœur de l'homme. Être calviniste ne signifie donc pas suivre un
homme qui se nommait Jean Calvin, comme les antagonistes le disent
faussement dans une vaine tentative de le discréditer. A sa base le
calvinisme est souverainiste en ce qu'il soutient fortement la
souveraineté absolue de Dieu sur toutes choses et abaisse l'homme
dans la poussière de l'humilité; contrairement à l'éclectisme ou
arminianisme, doctrine des évangéliques (attitude ou disposition
d'esprit portant à une décision personnelle de choisir de croire,
nommée aussi «choix de la foi» qui maintient l'indépendance de
l'homme et la fierté de la dignité humaine dans la grâce du salut).
Bref, le terme Calviniste désigne un disciple de la souveraineté
absolue de Dieu, et celui de Éclectique désigne un disciple du
libre-choix qui est de théologie arminienne. Néanmoins beaucoup de
calvinistes modernes ont apostasiés et ne soutiennent pas
complètement la souveraineté absolue de Dieu, et beaucoup
d'éclectiques modernes déjà apostats ne soutiennent pas complètement
l'hérésie du libre-choix.
De nos jours deux formes de
calvinisme sont évidentes, le calvinisme charnel et le calvinisme
spirituel et toutes communions ou coopérations entre les deux sont
inexistantes et impossibles, tout comme les ténèbres et la lumière
sont opposés l'une à l'autre. Le calvinisme charnel est la forme de
calvinisme que l'on nomme traditionnel ou classique. Il est issu de
la Réforme Protestante et fut la forme théologique dominante de
cette époque. Quoique institutionnalisé avec des notions de
formalisme et de cléricalisme, le calvinisme classique de la Réforme
Protestante fut donné une étincelle de vie de la part de Dieu pour
résister aux persécutions de l'église Catholique Romaine qui avait
pour but de tous les exterminer jusqu'au dernier. Il était donc
nécessaire à ses débuts que le calvinisme soit organisé pour sa
protection et pour la propagation de la révélation biblique par
rapport à l'Évangile et la souveraineté de Dieu. Ainsi fut née
l'église dite Réformée ainsi que l'église Presbytérienne.
A
- L'INFLUENCE DU CALVINISME
Bien que l'essentiel de la
pratique de Calvin se déroulât à Genève, ses publications ont étendu
ses idées d'une Église Réformée à de nombreuses parties de l'Europe.
Le calvinisme devint la doctrine théologique majoritaire en Écosse
avec John Knox, aux Pays-Bas avec William Ames, T.J. Frelinghuysen
et Wilhelmus à Brakel, et dans certaines parties de l'Allemagne
(notamment celles proches des Pays-Bas) avec Caspar Olevian et
Zacharias Ursinus. Le calvinisme exerça une certaine influence en
France, en Hongrie, en Transylvanie, en Lituanie et en Pologne. Il
acquit également une certaine popularité en Scandinavie,
particulièrement en Suède où il fut cependant rejeté au profit du
luthéranisme après le synode d'Uppsala en 1593. La plupart des
colons qui s'établirent dans les États Mid-Atlantic, en Nouvelle
France (le Québec) et en Nouvelle-Angleterre (les États-Unis)
étaient calvinistes. Cela incluait les puritains anglais, les
huguenots français, les colons hollandais de la Nouvelle-Amsterdam,
et les Scots d'Ulster presbytériens de la région des Appalaches. Les
colons néerlandais calvinistes furent également les premiers
européens à réussir à coloniser l'Afrique du Sud au XVIIe siècle.
Ils furent plus tard nommés les Boers ou Afrikaners. La Sierra Leone
fut en grande partie colonisée par les colons calvinistes de la
Nouvelle-Écosse qui étaient pour la plupart des Loyalistes noirs qui
avaient combattu pour l'Empire britannique lors de la guerre
d'indépendance américaine. Le pasteur John Marrant y avait établi
une congrégation sous les auspices de la Connexion de la comtesse de
Huntingdon. Certaines des plus importantes communautés calvinistes
se sont formées grâce aux missionnaires des XIXe et XXe siècles,
notamment en Indonésie, en Corée et au Nigeria. Aujourd'hui,
l'ensemble des Églises d'inspiration calviniste (réformées,
presbytériennes, congrégationalistes et Église unie du Christ)
rassemblent, d'après le site
Adherents.com, environ 75 millions de personnes. La Communion
mondiale d'Églises Réformées, l'organisme international qui réunit
la plupart des Églises issues du calvinisme, revendique quant à elle
80 millions de croyants.
Le terme calvinisme est
quelque peu ambigu dans le sens où il peut conduire à penser que la
doctrine des Églises ou des mouvements calvinistes correspond
intégralement aux écrits de Calvin. En réalité, d'autres théologiens
et réformateurs eurent une influence considérable sur ce qui est
maintenant appelé le calvinisme: par exemple le successeur de
Calvin, Théodore de Bèze, le théologien hollandais Franciscus
Gomarus, le fondateur de l'Église presbytérienne John Knox, et de
nombreuses autres figures comme le puritain anglais John Bunyan et
le théologien américain Jonathan Edwards.
L'une des caractéristiques
spécifiques du calvinisme réside dans la sotériologie ou doctrine du
salut. Celle-ci souligne l'incapacité des hommes à obtenir le salut.
Dieu est le seul à être l'initiateur de toutes les étapes du salut,
de la formation de la foi à toutes les décisions qui conduisent à
suivre le Christ. Le calvinisme insiste donc particulièrement sur
l'importance de la grâce divine dans le salut, et sur les fruits de
cette grâce tant dans la vie du croyant que dans la société
chrétienne. Cette doctrine fut solennellement formulée et codifiée
lors du synode de Dordrecht (1618-1619) où fut rejetée une autre
doctrine connue sous le nom d'arminianisme, doctrine du libre-choix
avec laquelle on tenta de corrompre le calvinisme mais qui fut
rejetée et condamnée comme une des hérésies les plus dangereuses et
qui l'est encore de nos jours parmi les sectes dites Évangéliques.
Le calvinisme est parfois
identifié à l'augustinisme car sa conception du salut, qui occupe
une place centrale dans le calvinisme, est celle soutenue par saint
Augustin dans le débat qui l'opposait au moine breton Pélage. À la
différence du libre-arbitre défendu par le pasteur hérétique
américain Charles Finney et d'autres personnalités entrées en
dissidence, le calvinisme met fortement l'accent, non seulement sur
la bonté perpétuelle de la création originelle, mais aussi sur la
ruine totale des réalisations humaines et la frustration de
l'ensemble de la création, engendrée par le péché. Par conséquent,
il considère le salut comme une nouvelle œuvre de création effectuée
par Dieu, plutôt que comme la réussite de ceux qui sont sauvés du
péché et de la mort.
Plus largement, le calvinisme
est synonyme de «protestantisme réformé», englobant entièrement la
doctrine enseignée par les Églises réformées dont le but était de
purifier l'Église de l'idolâtrie et des fausses doctrines de
l'Église Catholique Romaine. Malheureusement elle a atteint son but
que partiellement car elle garda en son sein certains éléments
indésirables et subversifs, notamment la doctrine de la Trinité
Ontologique de trois personnes en Dieu qui est la pire des hérésies
sur la face de la terre, mais vrai que la Réforme était à ses débuts
et que ces éléments devaient êtres purgés avec le temps, mais non à
l'intérieur de son corps ecclésiastique structuré qui est devenu
complètement insensible à ce besoin. Au moins nous pouvons nous
réjouir qu'elle est devenue à son origine la dépositaire de la plus
merveilleuse des doctrines, celle de la double-prédestination,
malgré le fait qu'elle en a perdu l'héritage dans nos temps modernes
à cause de son refus de se réformer elle-même.
B
- LA PHILOSOPHIE RÉFORMÉE
Les réformateurs n'ont pas
fait de la prédestination un dogme central quoique essentiel, et ont
au contraire encouragé le prédication de «Tout le Conseil de Dieu»
c'est-à-dire de l'Écriture comme moyen d'obtenir le salut, mais ses
ministres modernes ont plutôt mis l'accent sur la philosophie
Réformée et ce sont égarés dans des voies insidieuses et tortueuses
dans le but de plaire à la concurrence Évangélique. Souvent nous
voyons que les deux sont d'un seul accord pour attaquer d'autres
calvinistes qui s'opposent à leurs duplicités dans une tentative de
rectifier leurs déviations doctrinales, ce qu'ils ne peuvent tolérer
car ils s'imaginent détenir la vérité et en être les gardiens. Telle
est la maladie et l'obsession de la religion organisée, qu'elle soit
calviniste ou autre. Ces gens se croient tout permis, mais
lorsqu'ils rencontrent quelqu'un de radical qui ne crains point de
les combattre en leur retournant leur change, ils retournent se
cacher dans leur trou noir avec tout le reste de la vermine qui leur
ressemble. Comme exemple, citons un ministre de l'église dite
Réformée, un pasteur scélérat du nom de Eric Kayayan, un pédant et
orgueilleux, un homme méchant et malicieux qui utilise la
mésinformation pour agresser et discréditer d'autres calvinistes qui
ne soutiennent pas l'hérésie trinitaire qui ne fut jamais purgée de
leur théologie croupissante, mais il récoltera ce qu'il a semé en dû
temps. Entre temps laissons le prêcher son évangile charnel aux
babouins africains, aux chacals et aux chameaux du désert, surement
sa théologie stagnante de Sa-ha-rien va contribuer grandement à
l'avancement du Royaume de Dieu sur le Continent noir qui reflète
l'attitude de son cœur ténébreux. Mais cet énergumène n'est pas le
seul de nos jours à agir de la sorte, il doit prendre son numéro et
se mettre en ligne avec tous les autres ostrogoths.
L'Église dite Réformée détient
la théologie de l'alliance, qui en plus de s'appuyer sur une
sotériologie calviniste, est la structure architecturale qui unifie
toutes les doctrines du calvinisme. Concernant la pratique du culte,
la spécificité principale est l'adoption du principe régulateur du
culte c'est-à-dire le rejet de toute forme de culte qui ne soit pas
expressément ordonnée par la Bible, quoique souvent interprété au
sens du cléricalisme et du formalisme. Ceci différencie le
calvinisme du luthéranisme qui respecte, à l'inverse, le principe
normatif du culte. Mais tout dans ce domaine n'est que prétentions,
car ils refusent tous de reconnaître la vérité biblique sur ce sujet
qui nous dit que le vrai culte n'a pas aucune forme et qu'il est
réservé uniquement à la prêtrise universelle de tous les croyants
sans aucune distinction dans leur démarche de tous les jours (Jean
4:23,24; Romains 12:1,2; 1 Pierre 2:5-9).
La théologie calviniste
s'assimile aux cinq points du calvinisme, aussi appelée les
doctrines de la grâce, qui sont une réponse point par point aux cinq
points développées dans la remontrance arminienne. Ils servent de
résumé des décisions arrêtées lors du synode de Dordrecht en 1619.
Calvin lui-même n'a jamais utilisé un tel modèle ni combattu
directement l'hérésie de l'arminianisme puisqu'il est décédé en
1564. Par conséquent ces points constituent un résumé des
différences entre calvinisme et arminianisme dont le principe de ce
dernier est l'éclectisme, et non un récapitulatif complet des œuvres
de Calvin ou de la théologie des Églises réformées en général. En
anglais, ils sont désignés par l'acronyme TULIP et en français
TULIPE,
même si l'ordre des points n'est pas le même que celui mentionné
dans les Canons
de Dordrecht.
Le calvinisme traditionnel ou
classique est lui-même divisé en plusieurs factions. Si la majorité
sont des calvinistes cinq points, plusieurs sont des calvinistes qui
adoptent seulement deux, trois, ou quatre points des doctrines de la
grâce, ce qui fait que ces derniers ne sont plus calvinistes du tout
car les cinq points se tiennent ou s'écroulent ensembles. Le
calvinisme de la Réforme Protestante sombra graduellement dans
l'idolâtrie de l'intellectualisme et l'étincelle de vie qu'il avait
reçu de Dieu lui fut retiré, les doctrines de la grâce qu'elle
choyait devint des lettres mortes sans efficacité quelconque.
L'église dite Réformée devint une église Déformée, une église morte
et maudite de Dieu qui a besoin elle-même d'être réformée mais qui
refuse obstinément de changer. Aux yeux de la chair l'église dite
Réformée est la meilleure des églises, mais aux yeux de l'Esprit
c'est un vrai bordel rempli de prostitution spirituelle de toutes
sortes. A part de quelques exceptions, les Réformés ont fait une
idole de leur intellect, ils adorent aux pieds de l'érudition, et
élèvent la raison de l'homme au niveau de la divinité infaillible.
Cette église correspond par analogie à celle de Sardes dans
l'Apocalypse: «ÉCRIS aussi à l'ange de
l'Église de SARDES: Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de
Dieu, et les sept étoiles: Je connais tes œuvres; tu as la
réputation d'être vivant; mais tu es mort. Sois vigilant, et
affermis le reste qui s'en va mourir; car je n'ai point trouvé tes
œuvres parfaites devant Dieu. Souviens-toi donc de ce que tu as reçu
et entendu, garde-le, et te repens. Que si tu ne veilles pas, je
viendrai vers toi comme un larron, et tu ne sauras point à quelle
heure je viendrai vers toi. Tu as aussi à Sardes quelque peu de
personnes qui n'ont point souillé leurs vêtements, et qui marcheront
avec moi en vêtements blancs, car ils en sont dignes. Celui qui
vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et je n'effacerai point son
nom du livre de vie; et je confesserai son nom devant mon Père et
devant ses anges. Que celui qui a des oreilles, écoute ce que
l'Esprit dit aux Églises.» (Apoc. 3:1-6)
C
- LA RÉFORME SPIRITUELLE
L'église dite Réformée a
négligée de réaliser qu'une reforme réelle n'est pas un mouvement
statique qu'il faut encadrer avec des principes et des règles qui en
préserve la structure institutionnalisée. Que Dieu a permit qu'il en
soit ainsi au début ne signifie aucunement que la Reforme devait
être enfermée dans des cadres ecclésiastiques humains pour devenir
rigide et stagnante. La Réforme classique naturelle doit faire place
à une Réforme spirituelle, comme le mentionne l'apôtre Paul:
«Or, ce n'est pas ce qui est spirituel, mais
ce qui est naturel, qui est le premier; ce qui est spirituel vient
après.» (1 Cor. 15:46) La Réforme est plutôt un
principe de vie dynamique qui apporte des modifications effectuées
au niveau de la foi personnel dans un but d'amélioration. Le mot
même de Réforme signifie un procédé continuel de raffinage de la foi
et non des institutions, et là est toute la différence. La Réforme
est en fait une résurrection qui commence par la chair pour se
transformer en une disposition spirituelle par la Sainte Présence de
l'Esprit de Christ en ses élus. En ce sens, nous parlons d'une
réforme des pensées et des cœurs, d’une régénération de la foi
biblique et des doctrines de la grâce du calvinisme au sein des
foyers. Certes, il ne sera jamais question - au grand jamais -
d'adapter l'Évangile de la Souveraineté de Dieu dans le salut par la
grâce, auquel les élus ont été prédestinés, à l'esprit du temps ni
de faire des concessions à l'homme autonome qui veut se mettre à la
place de Dieu par son libre choix illusoire de croire ou non.
La Réforme spirituelle n'a
aucune forme, aucune institution ou organisation, elle est libre
comme le vent de l'Esprit et doit proclamer la foi dans le langage
nouveau d'une nouvelle époque, non pas que la foi serait de nature
changeante et devrait être continuellement changée; mais de
proclamer une voie décisive resté ouverte à l'action du Saint-Esprit
et à la Parole de Vérité. Avec la Réforme spirituelle, les
changements apportés par la Réforme traditionnelle du 16e siècle
débordent le cadre ecclésiastique pour affecter aussi la vie du
monde et des hommes, tout ce qu'elle maintient de la première est
l'étincelle de vie qui lui fut transférée, à savoir les doctrines de
la grâce ou cinq points du calvinisme (six points en français). Le
reste de la théologie Réformée est considéré comme du rebut et mise
au rancart, comme le dit si bien l'apôtre Paul:
«Mais ces choses qui m'étaient un gain, je les
ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Néanmoins, sans
aucun doute, je considère toutes choses comme une perte, à cause de
la présence de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon
Seigneur, pour qui j'ai souffert la privation de toutes choses, et
je les estime comme des ordures, afin que je favorise Christ.»
(Phil. 3:7,8) L'église comme institution ou organisation dite
ecclésiale, qu'elle soit Réformée ou autre, est un corps mort en
décomposition. L'Église de Dieu réelle est plutôt un état d'être,
l'état d'être appelé à renaître en Christ par la puissance de
l'Esprit de Dieu. Comprenons par ce fait que le Seigneur Jésus
n'appelle pas des institutions à renaître mais des individuels qu'il
a choisi d'avance avant la fondation du monde et créé spécifiquement
dans ce but. L'Église de Dieu est l'Église des élus et non pas
l'église des institutions ecclésiastiques humaines, elle est une
Église vivante et non pas une église morte comme l'Église
traditionnelle que nous voyons de nos jours.
LA PRÉEXISTENCE DE JÉSUS-CHRIST
Comme nous avons vu
antérieurement dans notre texte, il y a toute une différence entre
l'expression «Fils du Dieu éternel» et celle de «Fils éternel de
Dieu», tellement que la première a coûté la vie à un homme de
conviction qui osa s'opposer à la Trinité nicéenne du catholicisme
et des réformateurs. La première expression «Fils du Dieu éternel»
signifie que Jésus est Fils de Dieu de par son incarnation, en
d'autres mots, avant sa naissance terrestre dans le sein de la
vierge Marie il ne fut pas Fils de Dieu et n'aurait conséquemment
aucune existence éternelle comme Fils de Dieu. La deuxième
expression «Fils éternel de Dieu» est utilisée par les trinitaires
pour désigner Jésus comme deuxième personne de leur trinité
spéculative odieuse, signifiant que Jésus était auprès du Père qui
l'aurait engendré éternellement, et qu'il aurait pris un corps de
chair parmi nous dans le sein de la vierge Marie. Jésus serait donc,
selon eux, Fils éternel de Dieu, non à cause qu'il est né de la
vierge Marie, mais Fils de Dieu de sa préexistence éternelle. Nous
allons démontrer ici que ni l'une ni l'autre de ces affirmations
sont juste.
Il est évident que nous
touchons ici un sujet très épineux. Le but ici est de savoir si le
Seigneur Jésus-Christ existait réellement comme Fils éternel de Dieu
avant son incarnation. Si vous avez suivi attentivement cet exposé,
vous avez déjà la réponse, toutefois il importe d'élucider ce
concept afin de ne laisser aucune ambiguïté. Comme défensive contre
ceux qui cherchent à nous accuser, disons que nous croyons fermement
en la préexistence de Jésus-Christ, et arrêtons-nous là pour le
moment. L’importance du sujet que nous allons traiter est évidente,
car un article concernant l’identité de Jésus-Christ figure dans
toutes les confessions de foi évangéliques. En général, on trouve
des expressions comme: « Nous croyons à sa parfaite divinité; à sa
parfaite humanité ». Cependant, ces expressions ne se trouvent pas
dans la Bible. Comment donc arrivent-t-ils à définir la personne de
Christ en de tels termes ? Il est d'une importance capitale
d'insister sur l’identité de Jésus, car si Jésus-Christ n’était pas
à la fois divin et humain, Dieu et Homme, nous ne pourrions être
sauvés, pardonnés, et justifiés devant Dieu par la foi seule.
L'identité de Jésus est nécessaire au salut, mais la connaissance de
la doctrine exacte de Jésus-Christ (appelée « christologie »), ne
l'est pas, mais elle est utile pour nous positionner et nous
identifier nous-mêmes devant un monde non-croyant qui regorge de
chrétiens prétentieux. Sans savoir exactement qui est Jésus il est
impossible de recevoir la grâce du salut (Jean 8:24), et autant que
cela puisse surprendre la majorité de ceux qui disent connaître
Christ ne le connaissent pas du tout, mais seulement une illusion
qu'ils se sont faites où qu'ils ont reçu de leurs églises ou
dénominations particulières. Il ne faut pas s'étonner qu'il y a de
faux Christ et un faux esprit que des millions de gens reçoivent,
surtout au niveau des sectes dites Évangéliques, la Bible nous en
avait averti d'avance (2 Cor. 11:4).
A -
INCOMPRÉHENSION DES DISCIPLES AVANT LA PENTECÔTE
Il est bon de rappeler que des
incompréhensions existaient au sujet de la personne du Seigneur
Jésus parmi les douze disciples. Philippe l’a reconnu comme le
Messie promis dans l’Ancien Testament, mais ne semble pas avoir
saisi l’essentiel, puisqu’il parle de «Jésus
de Nazareth, fils de Joseph» (Jean 1.45). Dans la chambre
haute, Philippe n’a pas compris davantage. Sa requête:
«Seigneur, montre-nous le Père et cela nous
suffit» (Jean 14.8,9), entraîne un reproche de la part du
Seigneur, affligé de l’ignorance persistante de son disciple, malgré
les trois ans qu’ils ont passé ensemble. Par contre, Nathanaël (Jean
1.49) a saisi bien plus rapidement, telle une révélation, que ce
rabbi Jésus était «le Fils de Dieu».
Pierre, à Césarée de Philippe (Mat 16.16), a aussi reçu la même
révélation, mais plus tard que Nathanaël. En répondant à la question
de Jésus: «Qui dites-vous que je suis ?»,
Pierre déclare que Jésus est le Fils de Dieu. Thomas, lui, ne
comprenait pas non plus, semble-t-il. La pleine révélation lui est
arrivée huit jours après la résurrection de Christ. On le constate
par sa parole d’adoration: «Mon Seigneur et
mon Dieu» qui dans l'original est «MON
YEHOVAH ET MON ELOHIM» (Jean 19:28; Bible de Machaira).
Néanmoins, à partir du jour de la Pentecôte, lorsqu'ils reçurent
tous la plénitude du Saint-Esprit, il n'y a aucune raison de penser
qu'ils ignoraient encore la profondeur de l'identité du Seigneur
Jésus car l'Esprit était venu pour témoigner de Christ en eux et
pour les instruire dans toute la vérité (Jean 14:17,26; 1 Jean
2:27).
De toute évidence, c’est Jean
qui, parmi les apôtres, a le plus insisté sur la divinité de
Jésus-Christ. Son Évangile en rend témoignage. Jean offre donc plus
de détails sur la personne de Jésus-Christ que les autres
évangélistes. Cependant, la rédaction de ce texte, venant à la fin
de la vie de Jean, a nécessité une mûre réflexion de sa part. Au
2ème siècle, le problème de l’identité de Jésus était largement
débattu. Des tentatives d’explication le concernant parcouraient
déjà la Judée et les provinces voisines. Elles s’appuyaient sur des
raisonnements humains. Les Écritures apostoliques n’étaient pas
alors copiées et distribuées en nombre suffisant. De ce fait, des
idées erronées se répandaient. Comme nous voyons dans
l'avertissement de l'apôtre Paul (Ac. 20:28-30), de fausses
hypothèses de définition auraient devancé le texte de Jean. Avant
les écrits de Jean, les épîtres de Paul aux Philippiens et aux
Colossiens circulaient. Mais étaient-elles parvenues jusqu’en Judée,
en Samarie, en Syrie et en Égypte ? Certes, l’Ancien Testament,
était très répandue dans les synagogues de la diaspora, mais encore
fallait-il l’étudier pour comprendre que Paul cite, en Phil 2.10, le
texte d’Es 45.23, qui précise que «tout genou
fléchira devant moi (l’Éternel, Yahweh)». Jésus était donc le
Yahweh de l’Ancien Testament incarné.
A partir des détails
ci-dessus, nous comprenons pourquoi de grands débats au sujet de
Jésus-Christ et sa personne troublaient l’Église des premiers
siècles. Le manque d’un canon néo-testamentaire dûment confirmé y
contribuait et, hélas, des pseudépigraphes faisaient leur
apparition, parfois avec un arrière-plan de philosophie grecque.
Cette prolifération de discours sur la nature de Christ ne devrait
pas nous surprendre outre mesure. En effet, déjà dans les Évangiles,
nous découvrons que cette connaissance dépend essentiellement d’une
révélation divine, et non de notre intelligence (Mat 16.17 ; Jean
3.1-3).
B -
TENTATIVES DE DESCRIPTION DE LA PERSONNE DE JÉSUS-CHRIST
La liste de toutes les
hérésies qui se rapportent à notre Seigneur est longue. Il y a
d’abord le docétisme et la croyance ébionite, et ensuite d’autres
qui se multiplient; les historiens mentionnent l’adoptianisme, le
modalisme, le sabellianisme, l’arianisme, l’apollinarianisme, le
nestorianisme, et plus tard, le monophysisme, le monothélisme, et le
plus dangereux de tous, le trinitairianisme. Les hypothèses
élaborées pour définir ce qui s’est passé lors de l’Incarnation et
après se rangent généralement en deux catégories: celles des
docétismes et celles des ébionites.
Les ébionites, d’origine
juive, ne voyaient en Jésus de Nazareth que le fils de Marie et de
Joseph, un homme élu de Dieu et déclaré par lui Fils de Dieu à son
baptême, et non Dieu lui-même manifesté dans la chair. Les ébionites
et leurs « descendants — adoptianistes et ariens — refusaient la
déité de notre Seigneur à cause de leur croyance en la transcendance
absolue d’un Dieu unique. Arius écrivait à ce sujet: « Un Dieu,
le seul non-engendré, le seul éternel, le seul véritable, le seul
immuable, le seul non-créé, etc. ». Aussi, pour Arius, Jésus, le
Logos était un être créé par le Dieu unique, une création spéciale,
par laquelle toutes choses avaient été créées. L’arianisme s’est
propagé rapidement et beaucoup d’évêques dans l’est de l’Empire et
même plusieurs empereurs romains, dont Constance II, fils de
Constantin le Grand, furent ariens. A un moment donné, presque la
moitié de l’Empire romain occidental fut subjuguée par l’arianisme.
Jérôme disait de cette époque: « Le monde entier gémissait et
s’étonnait de se retrouver arien (officiellement, à cause d’une
décision impériale) ». C’est Athanase, l’évêque d’Alexandrie,
qui lutta de toutes ses forces contre l’arianisme. Cinq fois exilé,
il résista toujours, bien qu’il semblât qu’à un moment donné le
monde qui s’élevait contre lui allait l’écraser. Grâce à Athanase,
l’hérésie d’Arius a été finalement rejetée par la majorité des
Églises et remplacée par une autre hérésie plus subtile et plus
raffinée, celle du trinitairianisme. Le docétisme, du grec, dokein
(apparaître comme), propage l’erreur que Jésus paraissait être un
homme, mais qu’il ne l’était pas vraiment. L’apôtre Jean, dans ses
épîtres, insiste sur la venue de Jésus dans la chair: il l’avait vu
et entendu et même touché (voir 1 Jean 1:1-3; 4:2,3). Par la venue
de Jésus dans la chair, l'apôtre Jean signifie sa naissance
miraculeuse de la vierge Marie, il ne mentionne aucunement la
préexistence de Jésus comme deuxième personne de la trinité
spéculative nicéenne d'Athanase. Les commentaires sont généralement
formels: Jean se lève contre une forme de docétisme qui commençait à
influencer les Églises.
Le docétisme a des origines
dans la philosophie grecque, le platonisme et le néoplatonisme
notamment, dont l’une des thèses principales est que la matière est
mauvaise. Le corps, étant matière, ne pouvait donc pas être capable
d’être en union avec le divin, Dieu. Aussi Dieu a-t-il, lors de
l’Incarnation, pris l’apparence d’un homme. Il s’ensuivait alors
qu’un être divin ne pouvait souffrir corporellement sur la croix. On
comprend que les gnostiques qui annonçaient un salut par
l’illumination et la connaissance, et non par le sacrifice
expiatoire de l’Agneau de Dieu sur la croix, sont également
docétismes dans leur approche de la personne de Jésus.
L’apollinarianisme (l’âme de Jésus fut divine, son corps humain) le
monophysisme ont tous été influencés par le docétisme qui maintenait
qu’il n’y avait pas d’Incarnation véritable. D’ailleurs, la
dichotomie souvent évoquée aujourd’hui entre le Jésus historique (au
sujet duquel, selon certains théologiens, empreints de libéralisme
théologique, on ne connaîtrait pratiquement rien, puisqu’ils
n’acceptent pas les Évangiles comme récits historiques) et le Christ
de la foi (qui serait le fruit des conjectures de l’Église primitive
sur Jésus de Nazareth, divinisé par ses partisans, devenant ainsi le
Christ) sent fortement le docétisme.
C
- UNANIMITÉ FICTIVE DES PÈRES DE L'ÉGLISE
On entend souvent parlé de
l'unité et de l'unanimité des Pères de l'Église sur le concept
ontologique de la trinité nicéenne dans le but de valider cette
fausse doctrine. En fait, les trinitaires affirment que cette unité
et unanimité constitue une des caractéristiques essentielles de
l'orthodoxie aujourd'hui. L’enseignement des Pères anténicéens ne
manque donc pas d’intérêt. Les différents témoignages mentionnés de
ceux qui sont considérés comme des Pères de l'Église doivent ainsi
être regardé avec intérêt à la lumière des telles affirmations
gratuites. Tous les écrivains dits chrétiens des trois siècles qui
ont suivi la naissance du Christ, parlent, il est vrai, du Père, du
Fils et du Saint-Esprit, mais non pas comme étant co-égaux, non pas
comme étant d’une seule essence, numériquement parlant, non pas
comme étant Trois en Un, dans aucun des sens admis par les
trinitaires. C’est l’inverse qui est vrai
et qui nous témoigne de la corruption qui avait pénétré au sein du
christianisme pour aboutir avec la fausse notion de trois personnes
en Dieu.
-
Justin (mort vers 165 de
notre ère) a admis qu’avant de venir sur terre, Jésus était un
ange, qu’il avait été créé, et qu’il était “différent du Dieu
qui a fait toutes choses”. Il a dit que Jésus est inférieur à
Dieu et qu'il n’a jamais rien fait que ce que le Créateur (...)
voulait qu’il dise et fasse”.
-
Irénée (mort vers 200 de notre ère)
a dit qu’avant d’être un humain, Jésus menait une existence
distincte de celle de Dieu et qu’il lui était inférieur. Il a
montré que Jésus n’est pas égal au Dieu qui est “au-dessus de
tous, et auprès de qui il n’y a point d’autre”.
-
Clément d’Alexandrie (mort vers 215
de notre ère) a parlé de Jésus avant son existence humaine comme
d'une créature, alors que Dieu est “le seul vrai Dieu, incréé et
impérissable”. Il a dit que le Fils vient “de suite après le
Père, seul omnipotent”, mais qu’il ne lui est pas égal.
-
Tertullien (mort vers 230 de notre
ère) a enseigné la suprématie de Dieu. Il déclara: “Le Père est
différent du Fils (il est autre) en ce qu’il est plus grand; en
ce que celui qui engendre est différent de celui qui est
engendré; celui qui envoie, différent de celui qui est envoyé.”
Il dit également: “Il fut un temps où le Fils n’était pas. Avant
toute chose, Dieu était seul.”
-
Hippolyte (mort vers 235 de notre
ère) a dit que Dieu est “le Dieu unique, le premier et le Seul,
Créateur et Seigneur de tout”, de qui “rien n’était contemporain
[du même âge]. Mais il était Un et seul; qui, parce qu’il le
voulait, appela à l’existence ce qui auparavant n’était pas”,
comme Jésus, qui fut créé avant de venir sur la terre.
-
Origène (mort vers 250 de notre
ère) a dit que “le Père et le Fils sont deux substances, deux
choses pour ce qui est de leur essence”, et que “comparé au
Père, [le Fils] est une très petite lumière”.
Les Pères de l’Église des
quatre premiers siècles furent tous grecs et platoniciens. L’école
d’Alexandrie, fondée par un nommé Marc, auquel succédèrent
Athénagoras, Clément, Origène, fut le centre de la philosophie
pseudo-chrétienne. Platon était regardé par tous les Grecs
d’Alexandrie comme le maître de la sagesse, comme l’interprète de la
Divinité. Si les prétendus chrétiens du
Concile de Nicée n’avaient pas embrassé les dogmes de Platon, ils
n’auraient jamais eu aucun philosophe, aucun homme d’esprit dans
leur parti, mais surtout il n'aurait jamais eu de dogme sur la
Trinité pour renverser la révélation biblique.
Il y a d’abord chez Platon une
espèce de trinité qui est l’âme de la matière; voici ses paroles:
«De la substance indivisible, toujours semblable à elle-même, et de
la substance divisible, il composa une troisième substance qui tient
de la même et de l’autre.» Hâtons-nous de venir à une seconde
trinité: «L’être engendré, l’être qui engendre, et l’être qui
ressemble à l’engendré et à l’engendreur.» Cette trinité est
assez formelle; et les Pères ont pu y trouver leur compte. En lisant
tout Platon, on s'aperçoit de quelque ombre de la trinité dont on
lui fait honneur. C’est dans le livre sixième de sa République
chimérique, lorsqu’il dit: «Parlons du fils,
production merveilleuse du bon, et sa parfaite image.» Mais
malheureusement il se trouve que cette parfaite image de Dieu, c’est
le soleil. On en conclut que c’était le soleil intelligible, lequel,
avec le verbe et le père, composait la trinité platonique. Il faut
maintenant trouver les trois personnes. Elles sont dans la seconde
lettre de Platon à Denys. Ces lettres ne sont pas assurément
supposées. Le style est le même que celui de ses Dialogues. Platon
dit à Denys: «Le roi de l’univers est environné de ses ouvrages,
tout est l’effet de sa grâce. Les plus belles des choses ont en lui
leur cause première; les secondes en perfection ont en lui une
seconde cause; et il est encore la troisième cause des ouvrages du
troisième degré.» Dans l'Epinomis et ailleurs, il établit pour
principe «le premier bien, le Verbe ou l'entendement, et l'âme.
Le premier bien, c'est Dieu;... le Verbe, ou l'entendement, c'est le
fils de ce premier bien, qui l'a engendré semblable à lui; et l'âme,
qui est le terme entre le Père et le Fils, c'est le Saint-Esprit.»
Platon avait emprunté cette doctrine de la Trinité de Timée de
Locres, qui la tenait lui-même de l'École italique. Nous ne pouvons
plus douter de la source de la Trinité Ontologique dont le principe
vital est qu'il y a trois personnes ou subsistances distinctes en
Dieu. La trinité du Concile de
Nicée/Constantinople est l'ancienne trinité du culte solaire sous
déguisement chrétien et enrobée d'une apparence biblique.
Cette perversion de la vérité biblique subsiste jusqu'à
nos jours et est le pivot central d'un faux christianisme qui domine
sur le monde depuis presque deux millénaires.
D -
DUPLICITÉ DES GRANDS CONCILES
Les grandes figures du faux
christianisme présentes aux premiers conciles dits œcuméniques
(Nicée en 325, Constantinople en 381, Éphèse en 431 et Chalcédoine
en 451), ont compris la nécessité de travailler le sujet dans le
détail pour l'unité de l'empire et de la pseudo-Église. Tout était
axé sur le pouvoir et le contrôle. Ils ont accompli un travail de
séduction imperceptible en produisant des Symboles ou Confessions de
Foi qui déformaient la révélation biblique pour en apporter une
contrefaçon. Cela était facilité davantage par le fait que les
Écrits du Nouveau Testament n'était généralement pas accessible au
peuple commun, et la grande majorité en ignorait les vérités. Dans
les Écritures, nous ne trouvons rien de ces déclarations subtiles et
subversives, même si on prétend que tout y est à l’état implicite
pour jeter de la poussière dans les yeux des ignorants. Tous les
âpres débats et les longues joutes oratoires qui se sont déroulés
lors de ces conciles démontrent indirectement l‘importance de la
question. Les prétendus évêques qui sont finalement arrivés à faire
reconnaître une fausse révélation de Jésus-Christ (selon les
spéculations philosophiques sur ce que supposément dit les
Écritures), ont bien compris que notre Sauveur devait être à la fois
vrai homme et vrai Dieu, faute de quoi il n’y avait plus de
véritable Évangile à propager, ni de pardon, ni de justification par
la foi, et surtout ni Église ce qui ne convenait pas à leur plan de
domination. Il fallait donc déformer subtilement ces choses de peur
de perdre le contrôle sur les rois et sur les peuples, et les
utiliser à leurs avantages. Les protestants évangéliques
d’aujourd’hui, comme ceux d’hier, doivent énormément aux théologiens
conciliaires qu'ils suivent tout comme les rats du Joueur de flûte
de Hamelin.
Le concile de Chalcédoine
(451) a probablement fait connaître au monde la meilleure définition
de cette fausse présentation de la personne de notre Seigneur. En
voilà un extrait:
«Nous
déclarons d’une voix unanime que l’on doit confesser un seul et même
Jésus-Christ notre Seigneur; le même parfait dans la divinité et
parfait dans l’humanité, vraiment Dieu et vraiment homme; le même
composé d’une âme raisonnable et d’un corps, consubstantiel au Père
selon la divinité et consubstantiel à nous selon l’humanité, en tout
semblable à nous, hormis le péché; engendré du Père avant les
siècles selon la divinité; dans les derniers temps né de la vierge
Marie, selon l’humanité, pour nous et pour notre salut; un seul et
même Jésus-Christ, Fils unique, Seigneur, en deux natures,…»
Le
concile a déclaré qu’en Jésus-Christ ces deux natures, divine et
humaine, existent…
«sans
confusion, sans changement, sans division, sans séparation (entre
elles), sans que l’union ôte les différences des natures. Au
contraire, la propriété de chacune est conservée et concourt en une
seule personne et une seule hypostase (personne distincte), en sorte
qu’il n’est pas divisé en deux personnes, mais que c’est un seul et
même Fils unique, Dieu le Verbe, notre Seigneur Jésus-Christ».
Serait-ce possible d'avoir une explication plus tendancieuse ?
Sans doute, car l’amélioration est toujours possible dans la
duplicité. Le Nouveau Testament ne mentionne même pas cet aspect des
choses. Pourtant, les textes apostoliques vont au-delà de ce qui est
écrit (1 Cor. 4:6), et les Catholiques, les Protestants, ainsi que
les sectes dites Évangéliques croient que cela suffit largement pour
nous montrer que les natures de Christ, divine et humaine, sont
«sans confusion, etc.». Il est évident que ceux qui se disent
chrétiens et qui appartiennent aux groupes mentionnés, ainsi qu'à
d'autres, ne croient aucunement à la suffisance des Écritures ni en
son autorité. Quand des définitions erronées existent, il est alors
nécessaire d’expliciter. Le fait que nous rejetons ces spéculations
ne signifie pas pour autant que nous ne croyons pas qu'il y a deux
natures en Christ, divine et humaine, mais nous les récusons du fait
qu'elles ne sont pas basées sur les Écritures et surtout du fait
qu'elles sont reliées à la fausse doctrine de la trinité nicéenne,
altérant ainsi l'identité réelle de Christ. Il faut qu'une goutte de
poison dans un ver d'eau pure pour tuer un homme.
E
- L'IDENTITÉ DE JÉSUS-CHRIST
Jésus Christ n'est pas le nom
réel de l'homme que nous connaissons pour être le Fils de Dieu. Il
était appelé Yahoshua ou Joshua. Il avait des frères et des sœur qui
ont joué des rôles importants dans l'Église, après sa mort et sa
résurrection. Tous les noms de ses frères sont enregistrés dans la
Bible et dans les premiers écrits de l'Église (cf Ante Nicene
Fathers). Tous leurs descendants ont été assassinés à
l'instigation de l'église romaine à partir du quatrième siècle.
L'argument, que Christ était Dieu en tant que seul Fils et
constituait une deuxième personne de l’Être Divin, est une doctrine
de l'adoration du dieu Attis, une déité Lydienne, qui était bien
enracinée à Rome. Elle était un autre aspect de l'adoration d'Ishtar
ou Easter (Pâques), Astarté ou Ashtaroth. À l'aube du quatrième
siècle, les prêtres d'Attis se plaignaient que les chrétiens
paganisés avaient volé toutes leurs doctrines, elles ont en fait été
incorporées dans la doctrine de la Trinité de Nicée/Constantinole.
À chaque fois que nous
essayons de dire qui est Jésus pour nous, nous faisons de la
christologie. La christologie est la tentative que l’on fait pour
comprendre l’identité de Jésus comme le Christ, comme l’oint de
Dieu, comme Fils de Dieu et comme Dieu lui-même manifesté dans la
chair. Mais nul part la révélation biblique n'affirme qu'il est la
manifestation dans la chair d'une deuxième personne de la Trinité
comme le prétend un grand nombre. Nous n’abordons jamais cette
question en tant que spectateurs. Comme l'apôtre Pierre ou Marthe
(Jean 11:27), nous sommes déjà profondément engagés avec le Seigneur
Jésus. Pour nous, réfléchir à l’identité de Jésus, c’est évoquer
simultanément les relations du Christ avec nous, avec ses disciples,
et même avec ceux qui n’ont jamais entendu parler de lui. Ce qui
constitue notre foi en Jésus-Christ est essentiel à nos vies
personnelles et à celle du christianisme en général. Par conséquent,
la qualité de notre vie de tous les jours, de notre attention les
uns pour les autres et de notre foi active est à la mesure de la
profondeur de notre réponse à la question de l’identité de
Jésus-Christ.
Le mot christologie, bien sûr,
est un terme technique. Il désigne un domaine de spécialisations
académiques qui apparaît souvent désespérément abscons, même
superflu, à de nombreux chrétiens. Toutefois, c’est aussi un sujet
de créativité et de conflit dans le christianisme d’aujourd’hui.
Certains disent de Jésus qu'il était un grand homme, un grand
prophète ou encore un grand enseignant. Les chrétiens, eux, disent
de lui qu'il est le Fils de Dieu, Dieu fait homme, Dieu incarné. Ce
que nous pensons de l'identité de Jésus Christ est très important
car dans la Bible, Jésus nous pose cette question:
Qui dites-vous; que JE SUIS ? (Matt. 16:15).
De notre réponse à cette
question, dépend notre futur dans l'éternité. La Bible enseigne que
Jésus Christ est Dieu et que Jésus Christ est un homme. Jésus n'est
pas un homme devenu Dieu, Il est Dieu devenu homme, ce qui est très
différent. Jésus Christ n'est pas seulement Dieu, il est homme et il
n'est pas seulement homme, il est Dieu. Il n'est pas non plus 50%
homme et 50% Dieu, IL EST 100% HOMME ET 100% DIEU. C'est ce que les
théologiens appellent l'union hypostatique. C'est tout le mystère de
l'incarnation du Père dans la chair comme Fils unique de Dieu. OUI,
contrairement à la théologie trinitaire du Cerbère de Nicée, Jésus
est le Père lui-même qui s'est incarné dans le sein de la vierge
Marie. La Bible nous dit que Jésus est l'enveloppe visible du Dieu
invisible (Col. 1:15), et Jésus lui-même déclare que le Père habite
en lui (Jean 14:10), et non ailleurs car son propre corps est le
Temple de Dieu (Jean 2:19-21). Telle est la signification de ses
paroles: «Personne ne vient au Père que par
moi» (Jean 14:6). En d'autres mots, la nature divine en Jésus
est le Père lui-même, principe biblique et essentiel que les
trinitaires refusent d'admettre, et cela à leur propre perte.
La plupart de nos contemporains,
même de ceux qui se disent chrétiens, affichent une indifférence
extraordinaire pour ce sujet indispensable au salut. Ils croient
assez vaguement au dogme de la « trinité », selon lequel Dieu est
trois personnes — Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit
— et en même temps un seul Dieu. Ce dogme veut que le Fils ait
préexisté au ciel avant sa naissance de la vierge Marie, qu’il y ait
même une identité absolue d’espèce et de durée entre Dieu le Père et
Christ le Fils; qu’il y ait non seulement égalité de durée mais
aussi de puissance entre ces trois personnes. Mais la Bible garde un
silence absolu sur ce dogme spéculatif infernal. Le mot « trinité »
ne s’y rencontre point, ni les principes du dogme non plus. Il faut
dire même que l’enseignement de la Bible à propos de Dieu, de
Jésus-Christ et du Saint-Esprit paraît être tout à fait contraire
aux idées « trinitaires ». Si les principes de ce dogme sont vrais,
et indispensables même pour le salut, comme l’affirment la plupart
des églises qui suivent la prétendue orthodoxie des Symboles
Œcuméniques, n’est-il pas incroyable que la Bible non seulement les
laisse douteux, sans les préciser en aucune façon, mais qu’elle
enseigne même des principes contraires? Puisque la Bible affirme
clairement que le Père est en Christ, cela ne peut signifier autre
que le Père lui-même est celui qui s'est incarné dans le sein de la
vierge Marie, identifiant ainsi le Père et le Saint-Esprit comme
étant le même, autrement Jésus aurait deux pères comme nous avons
déjà mentionné. Il ne peut en être autrement car comment
pourrions-nous expliquer sa présence en Jésus si ce ne serait pas le
Père qui a prit un corps de chair, d'où autre serait-il entré en
Jésus que par l'incarnation? Jésus lui-même déclare:
«... celui qui m'a vu, a vu mon Père» (Jean
14:9). Nous ne pouvons avoir de paroles plus claires que
cela, mais les réprouvés persistent à raisonner les Écritures afin
d'annuler cette merveilleuse révélation qu'elles nous accordent pour
notre salut, et font de Dieu un monstre à trois têtes dont chacune
d'elle est Dieu, puis osent présenter cette horreur infernale comme
étant le Dieu de la Bible.
La préexistence de Jésus
dépend donc du fait qu'il est Dieu lui-même avant son incarnation,
non comme deuxième personne de la trinité, mais comme le Père même
qui est l'Esprit Éternel. Sous l'Ancienne Alliance, Dieu (Jésus) se
révéla sous le nom de Yahweh d'où nous avons le terme JE SUIS, et
sous la Nouvelle Alliance il se révéla sous le nom de Jésus et comme
Emmanuel (Dieu avec nous). Comme il fut dit antérieurement, le Dieu
de l'Ancienne Alliance et le Dieu de la Nouvelle Alliance est le
même Dieu.
LES DEUX PÈRES DE JÉSUS
Aussi étrange que cela puisse
être, le Christianisme traditionnel et les sectes dites Évangéliques
nous enseignent que le Seigneur Jésus aurait deux pères, et le pire
est qu'ils n'en sont même pas conscient. Soulignons ici qu'il ne
s'agit pas de deux pères terrestres, mais bel et bien de deux pères
célestes, car si nous comptions aussi dans la paternité, Joseph, son
père terrestre adoptif, comme personne distincte, Jésus aurait donc
trois pères. Derrière les apparences bibliques d'un enseignement
chrétien qu'on dit droit et pur, d'où nous avons le terme
orthodoxie, se cache une véritable hérésie d'une doctrine obscure et
étrange tellement raffinée et subversive qu'elle pourrait séduire
les élus, si cela serait possible. Certains la décrivent même comme
étant la marque de la bête qui contrôle les agissements et les
pensées d'un christianisme dénaturé, et beaucoup semble l'indiquer.
Néanmoins, depuis le début du quatrième siècle, une multitude
innombrable de chrétiens nominatifs sont tombé dans son piège
infernal. Un grand nombre de gens sincères ont payé cette doctrine
loufoque au prix de leur sang, croyant défendre la vérité. Nous
parlons évidemment ici de la doctrine de la Trinité dont
l'affirmation est qu'il y a trois personnes ou subsistances
distinctes en Dieu. Du fait que le chiffre 3 est le dénominateur
commun du nombre 666 qui est la marque de la bête, nous indique
qu'il y a possiblement une relation étroite entre les deux. Quoique
ce point de vue est assez intéressant et mériterait d'être étudié à
fond, il nous faut toucher un autre aspect de cette doctrine néfaste
qui a séduit tant de gens à travers l'histoire. Vous direz sûrement
que cela n'a aucun sens et que nul part la doctrine de la Trinité
enseigne que Jésus a deux pères célestes. Le gros du problème est
que les gens ne remarquent pas ce qu'ils lisent, ils ne font pas
attention aux mots ni aux concepts dans un enseignement donné. Ils
croient simplement ce qu'ils veulent croire sans réellement porter
attention à ce qu'on leur dit. Mentionnons par exemple le fait que
la doctrine de la Trinité enseigne que Jésus est né deux fois:
«né du Père avant tous les siècles et né de la
vierge Marie». Cela se voit dans le Symbole Nicée et dans le
Symbole d'Athanase, les deux Confessions de Foi déclarées être
obligatoire pour le salut. Qui de vous a remarqué cela auparavant,
et pourtant cette aberration est bien écrite noir sur blanc? Vous
diriez, mais cela n'est pas dans la Bible, et vous auriez pleinement
raison. Mais pourquoi donc y croyez-vous? Pourquoi donc
persistez-vous à croire en une telle Trinité qui enseigne que Jésus
est né deux fois, lorsque vous savez que cela est anti-biblique? Sur
quoi repose votre foi, sur la Bible ou sur des Confessions de Foi
qu'on vous dit représenter fidèlement ce que la Bible dit? Pourquoi
ne vous êtes vous jamais informé auparavant sur ce sujet qui
supposément est essentiel à votre salut? La crainte des hommes,
d'être mal regardé aux yeux de ceux qui fréquentent votre prétendue
église, de ternir votre réputation, d'être prit pour un radical,
d'être condamné comme un hérétique, d'être retranché de ceux que
vous pensiez être des frères et des sœurs dans la foi, d'être isolé
et de vivre votre foi seul, de perdre vos amis? Si tel est votre cas
vous êtes lamentables et vous devez questionner votre foi pour voir
si elle est réelle, à moins que vous soyez des réprouvés.
A
- DIEU UNE PERSONNE OU UN ESPRIT?
Nous vous ferons remarquer une
autre chose de cette doctrine infernale qui est le pivot même du
Christianisme Traditionnel et Évangélique. Elle affirme que Dieu est
une personne et en même temps elle dit qu'il y a trois personnes en
Dieu. Trois personnes en une personne, c'est toute une gymnastique
mathématique. Sans compter que cela viole toutes les lois de la
physique, un tel principe ne se trouve nul part dans la Bible, même
que celle-ci ne mentionne aucunement que Dieu est une personne, mais
elle affirme clairement que Dieu est un Esprit et il est évident
qu'un esprit n'est pas une personne, même que Jésus décrit l'Esprit
comme un vent et un vent n'a pas de forme (Jean 3:8). Puisque Dieu
n'est pas une personne mais un Esprit, pourquoi donc croire en une
doctrine qui dit le contraire? De même puisque l'Écriture affirme
que Dieu n'est pas une personne mais un Esprit, il n'y a donc pas
trois personnes en Dieu, ni y a-t-il trois esprits mais un seul (Éph.
4:4-6). Cela est la simplicité de la foi même. Il n'y a pas de
complications ici, il n'y a pas de mystères, il n'y a pas de
gymnastique mathématique, il n'y a pas de principes philosophiques,
il y a qu'un Esprit Éternel qui s'est manifesté dans la chair et qui
s'est révélé à nous sous le nom de Jésus. Simple n'est-ce pas!
Pourquoi vous compliquer la vie avec une fausse doctrine qui déclare
qu'il y a trois personnes en Dieu lorsque la Bible dit le contraire?
«Dieu est Esprit», dit Jésus, cela
n'est-il pas suffisant pour vous? Pourquoi vous obstinez à faire
dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas? Nul part dans la Bible est-il
mentionné spécifiquement qu'il y a trois personnes en Dieu. Qui
allez-vous croire, la Bible ou les Confessions de Foi qui ajoutent à
la Bible ce qu'elle ne dit pas avec leurs spéculations
conjecturales? Pourquoi persister à vous opposer à la simplicité de
la foi? Et vous vous dites chrétiens! J'aurai honte à votre place et
j'irai me cacher dans le trou noir le plus profond que je puisse
trouver. Ne savez-vous pas que vous avez prostitué votre foi avec
une doctrine qui est issue de la Grande Prostituée? Combien de temps
encore allez-vous marcher dans votre voie tortueuse en vous opposant
à la vérité? Allez-vous continuer encore à écouter les subtilités et
les chimères de vos églises et de vos pasteurs qui étant eux-mêmes
séduit, séduisent à leur tour ceux qui les écoutent? Christ est le
seul Pasteur et son Esprit Saint est le seul qui puisse vous
enseigner dans la vérité. Qui allez-vous suivre?
«...celui qui entre par la porte est le Berger
des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix;
il appelle ses propres brebis par leur nom, et il les mène dehors.
Et quand il a mené dehors ses propres brebis, il marche devant
elles, et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix.
Mais elles ne suivront point un étranger; au contraire, elles le
fuiront, parce qu'elles ne connaissent point la voix des étrangers.»
(Jn. 10:2-5)
B
- LES DEUX PÈRES CÉLESTES
Nous voila arrivé au point
crucial, à savoir qui sont les deux pères célestes du Seigneur Jésus
selon la doctrine de la Trinité. La définition la plus simple du mot
père est «celui qui engendre», celui qui est la source de la vie,
celui qui donne naissance à un enfant. Cette définition est reconnue
mondialement depuis le début des temps. Or dans la doctrine de la
Trinité il y a trois personnes distinctes dont une a le nom de Père.
La personne du Père, du fait de son titre de Père et du fait de la
définition de ce mot, est reconnue dans le christianisme comme étant
le Père officiel de Jésus. Mais comme vous allez voir, selon cette
doctrine infernale de trois personnes distinctes en Dieu en laquelle
nous trouvons la personne du Père, la personne du Fils, et la
personne du Saint-Esprit, nous faisons face à différents problèmes
sérieux. Le premier et le plus évident est que cette doctrine
déclare obstinément que ce n'est pas le Père qui s'est manifesté
dans la chair, mais le Fils comme deuxième personne de cette Trinité
chimérique. Si tel serait le cas et si nous poursuivons cette
logique maladive à son extrême, le Fils serait lui-même son propre
Père et évidemment nous aurions deux pères, la personne du Père et
la personne du Fils qui aurait usurpé le rôle du Père qui est celui
d'engendrer. Donc la personne du Père ne serait pas celle qui a
engendré le Fils dans le sein de la vierge Marie et ne serait donc
pas le Père de Jésus mais uniquement le Père du Fils dans
l'éternité. Et si le Fils a été engendré du Père dans l'éternité, il
aurait eu un début et par ce fait même ne serait pas Dieu qui est
sans commencement et sans fin. De même s'il y aurait eu un début
dans l'éternité, l'éternité n'existerait plus car le terme éternité
implique lui aussi aucun commencement ni aucune fin. Une telle
position est de la pure folie, mais c'est bien cela que la doctrine
de la Trinité enseigne sans réaliser l'absurdité de sa position, et
les chrétiens du monde entier ont avalé le chameau.
Il faut être complètement
insensé pour se donner à une telle insanité monstrueuse, il faut
vraiment être aveugle pour ne pas voir qu'une telle doctrine est une
perversion totale. Mais cela n'est pas le comble de cette idiotie,
il y a plus aux conneries extravagantes de cette doctrine aberrante.
Selon la Bible et pour qui a des yeux pour voir, Jésus n'est pas
engendré du Père mais du Saint-Esprit, et cela est clairement
spécifié: «Or, la naissance de Jésus-Christ
arriva ainsi: Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva
enceinte par la vertu du Saint-Esprit, avant qu'ils eussent
été ensemble.» (Mat. 1:18; Bible Ostervald) De crainte que
quelque imbécile ne dise que le passage ne mentionne pas
spécifiquement que Marie se trouva enceinte du Saint-Esprit mais
seulement par la vertu du Saint-Esprit, mentionnons que les paroles
«par la vertu» ne se trouvent pas dans le Grec original mais ont été
ajouté par des traducteurs de certaines versions, surtout au niveau
de la langue française. Il semblerait que les traducteurs anglais
sont plus honnêtes que les français, car nous voyons le même passage
de Mat. 1:18 dans la célèbre King James qui nous dit:
«Now the birth of Jesus Christ was on this
wise: When as his mother Mary was espoused to Joseph, before they
came together, she was found with child of the Holy Ghost.»
Remarquez bien qu'il n'est pas écrit «with
child by the vertu of the Holy Ghost». Heureusement que nous
avons une version française qui suit exactement le Grec original
comme la King James et qui dit: «Or, la
naissance de Jésus-Christ arriva ainsi: Marie, sa mère, ayant été
fiancée à Joseph, se trouva enceinte de la Sainte Présence divine,
avant qu'ils aient une relation ensemble.» (Bible Machaira)
Soulignons aussi que le mot «divine»
est en italique pour indiquer qu'il ne fait pas parti de l'original,
et cela pour but de transparence. Aucune complexité ici, il est
clair comme de l'eau de source qu'il est écrit que
Marie était enceinte du Saint-Esprit et non
«enceinte du Père». En poursuivant la logique infernale de la
Trinité, Jésus aurait ainsi deux pères célestes, la personne du Père
et la personne du Saint-Esprit. La personne du Père serait donc
cocu, car Marie serait une courtisane qui aurait trompé la personne
du Père avec la personne du Saint-Esprit puisqu'elle est tombé
enceinte de ce dernier. Toute une belle famille divine que nous
présente la doctrine de la Trinité. Cette doctrine est nulle autre
qu'un blasphème hautain contre le Saint-Esprit, le péché
impardonnable, et c'est avec raison que certain la qualifie comme
étant la marque de la bête.
Si la Bible mentionne que
Marie était enceinte du Saint-Esprit c'est que le Père et le
Saint-Esprit sont le même, il n'y a pas de distinction de personne
car il n'y a simplement aucune personne en Dieu, Dieu est Esprit et
non une personne, et Dieu est Saint et non un pervers comme en font
les trinitaires. Répétons encore une autre fois afin que tous
comprennent: Dieu est un Esprit et Dieu est Saint, Dieu est l'Esprit
Saint, il est l'Esprit Éternel qui se manifesta dans la chair comme
Fils de Dieu. Il n'y a aucun doute que le terme Fils désigne un
engendrement, et c'est ainsi que les Juifs l'ont compris et c'est
pourquoi qu'ils voulaient le tuer, car il ne pouvaient pas accepter
que Dieu était parmi eux (Emmanuel) sous la forme d'un homme. Oui
Dieu est son propre Fils, et tout comme il se révéla à Moïse sous le
nom de JE SUIS, celui qui est le Père Éternel, il se révéla à nous
sous le nom de Jésus, le nom qui est au-dessus de tous noms. Jésus
est le NOM de Dieu, le Dieu unique et Tout-Puissant, Créateur de
toutes choses. Jésus est le Père manifesté dans la chair et Jésus
est le Saint-Esprit manifesté dans la chair. En d'autres mots, Jésus
est le NOM du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, et du fait qu'il
est Dieu manifesté dans la chair, Dieu est devenu une Personne. Il
n'y a donc pas trois personnes en Dieu, mais une seule et unique
Personne à savoir le Seigneur Jésus-Christ, notre Dieu, notre Roi,
et notre Sauveur. Si cela est trop compliqué pour vous et que vous
ne pouvez saisir la vérité, c'est que vous êtes marqué du sceau de
la bête et il est trop tard pour vous, vous êtes perdu pour
l'éternité.
C
- QUELLES SONT LES DEUX NATURES EN CHRIST?
Du fait que Jésus est Dieu
manifesté dans la chair indique qu'il est parfaitement Dieu et
parfaitement homme. En d'autres mots, il y a deux natures en Christ,
la nature divine et la nature humaine. Nous allons voir maintenant
ce que cela veut dire au niveau de la doctrine de la Trinité par
rapport à ce que dit la Bible. En poursuivant la logique trinitaire
détraquée, il y a trois personnes distinctes en Dieu, et vu que
Jésus est Dieu manifesté dans la chair, il y aurait donc trois
personnes distinctes qui s'auraient incarné en Jésus. Pour se sauver
d'un tel embarras, les défenseurs de la Trinité déclarent que c'est
uniquement Dieu le Fils qui s'est incarné dans la chair, et comme
nous avons vu précédemment, cela va à l'encontre que la personne du
Père est le Père de Jésus car le Fils serait son propre Père.
Pourtant la Bible dit clairement que Dieu a été manifesté dans la
chair, elle ne dit aucunement que Dieu le Fils s'est manifesté dans
la chair: «Et sans contradiction, le mystère
de piété est grand: Dieu a été manifesté en chair...» (1 Tim. 3:16)
Il est clair que la doctrine de la Trinité est une fabrication
nébuleuse d'éléments discordants, une maison construite sur du
sable. Puisque Jésus lui-même déclare que le Père est en lui (Jean
10:38) et que selon la doctrine de la Trinité le Père est une
personne, Jésus souffrirait ainsi d'un déséquilibre dissociatif de
son identité. En d'autres mots il souffrirait d'une psychose avancée
par l'évidence d'une multiple personnalité, ce qui veut dire que la
doctrine de la Trinité fait de Jésus un malade mental, une personne
instable qui aurait perdu la notion de la réalité.
L'hérésie du Nestorianisme des
premiers siècles détenait une position semblable: «...les
nestoriens (du nom du patriarche de Constantinople Nestorius,
initiateur supposé de cette hérésie), affirment que l’union des deux
natures divine et humaine dans la Personne du Christ est faible,
lâche, quasi-accidentelle, à tel point que chacune d’entre elles
constitue une sorte de sujet à part entière... Le Christ ne serait
donc pas une seule Personne, mais deux: une Personne divine, et une
Personne humaine en même temps.» (du site www.theo4you.org) La
doctrine de la Trinité a beau déclaré que Jésus n'est pas deux
personnes, mais une seule, mais dans son développement logique, ou
plutôt illogique, elle affirme clairement le contraire et dénature
la personne du Seigneur Jésus-Christ. Il n'y a pas de plus
dangereuse hérésie que la doctrine de la Trinité et ceux qui la
supportent se déclarent par ce fait même des ennemis de Christ.
Maintenant, le fait que Jésus affirme que le Père est en lui et
qu'il déclare lui-même que Dieu est Esprit, nous donne le moyen de
comprendre avec simplicité ce que sont précisément les deux natures.
Il n'y a rien de mystérieux ici et nul n'a besoin d'un Bac ou d'une
Maîtrise en Théologie pour comprendre ce sujet. Simplement, Dieu est
Esprit et Jésus est chair, là est la seule distinction qui existe,
il est l'Esprit Éternel qui s'enveloppa d'un corps de chair, et de
là les deux natures. La Bible affirme clairement que Jésus est
l'enveloppe visible du Dieu invisible. Le Père qui est l'Esprit
Éternel est en Christ et le fait de sa présence en lui est ce qu'on
nomme la nature divine, et puisque Jésus est chair il est un être
humain et détient ainsi une nature humaine comme nous tous, sauf le
péché. Lorsque Jésus prie le Père, il prie à la nature divine qui
est en lui car l'Esprit est plus grand (Jean 14:28), c'est à dire
plus illustre que son enveloppe charnelle, car l'Esprit Éternel
était devenu semblable aux hommes en prenant une forme de serviteur
(Phil. 2:6-11). Les gens ont de la difficulté à comprendre que le
Père qui est en Christ est un Esprit et non une personne distincte,
et que l'Esprit en Christ a sa propre volonté indépendante de sa
nature humaine qui elle même a sa propre volonté; c'est pour cela
que Jésus dit souvent: «...je ne cherche point
ma volonté, mais la volonté du Père...» (Jean 5:30). Mais
tout le problème se résout lorsque nous réalisons que Jésus est
lui-même le Père manifesté dans la chair comme Fils de Dieu, il est
l'Esprit qui se révéla à Moïse sous le nom de YHWH et qui prit un
corps de chair pour se révéler à nous sous le nom de Jésus. Rien
n'est plus simple et rien n'est plus merveilleux. Jésus est le Dieu
unique venu comme le Messie longtemps attendu, notre Roi et notre
Sauveur. Ceux qui font de lui une deuxième personne distincte dans
une Trinité chimérique s'attaquent directement à sa personne unique
et se retranche eux-mêmes de la vie éternelle.
JÉSUS-CHRIST LE FILS DE DIEU ?
L'expression «Fils de Dieu» est de nos jours
appliquée à Jésus pour parler de sa divinité, qu'il s'agisse de la
reconnaître ou de la contester. Autrement dit, «Fils de Dieu»
s'emploie comme un titre lié à la christologie. Néanmoins, comme
nous allons voir, cette application ne rend pas justice au sens
original de l'expression que nous trouvons dans le Grec. Ceux qui
ont suivi Jésus pendant sa vie terrestre ont dû avoir le même
raisonnement que vous, tout en se posant des questions. Dans
l'Évangile en effet, il n'est pas rare d'en trouver la trace. Par
exemple, après avoir apaisé la tempête, ils se demandent:
«Mais qui donc est-il pour que même la mer
et le vent lui obéissent ?». Ils sont impressionnés par
sa grande liberté de parole et déroutés par ses choix qui le mènent
vers des situations très difficiles. Pierre avait sans doute entrevu
quelque chose quand, à la question de Jésus sur ce qu'on disait de
Lui, il a répondu: «Tu es le Christ, le
Fils du Dieu vivant !» (Matthieu 16:16), mais es-ce bien
cela qu'il a dit ? Cette traduction de l'affirmation de Pierre
représente-t-elle fidèlement ce qui est dit dans le Grec original ?
Toutefois, le moment où, sur la montagne, il a été transfiguré
devant eux, les a laissés perplexes (Matthieu 17:1-9). Qu'est-ce que
tout cela voulait dire ? Il n'y a qu'au jour de son jugement que
Jésus a été plus explicite (voyez en Marc 14:61,62), et c'est
d'ailleurs, selon le point de vue traditionnel, à cause de cette
affirmation qu'il a en fin de compte été condamné. Mais ce n'est que
face à l'événement prodigieux de la résurrection que tout a basculé.
Pierre, juste après la Pentecôte, l'a proclamé haut et fort:
«Dieu l'a fait Seigneur et Christ, ce Jésus
que vous avez crucifié !». Le mot « Seigneur » est sans
ambiguïté pour l'apôtre, Pierre le reconnaît ainsi comme Dieu, car
ce mot correspond au terme hébreu YHWH traduit par YeHoVaH ou
l'Éternel. La traduction de YHWH par Seigneur se voit clairement
dans une comparaison entre És 40:3 et Mat 3:3. De même le mot «Dieu»
dans le Nouveau Testament est une traduction de l'hébreu «Elohim» ou
«l'Être des êtres» (Gen. 1:1; Jn. 1:1,2), ce qui nous aide
grandement à nous positionner dans nos études et nos recherches.
Les premiers chrétiens ont donc été plongés dans
cette double vérité inouïe. Jésus était vraiment un homme avec qui
ils ont mangé, bu, dormi, marché, et en même temps ils n'ont pas le
choix de reconnaître en lui Dieu manifester dans la chair et venu
partager leur vie. Et, en plus, il leur a promis un mystérieux
Esprit, l'Esprit de sa Sainte Présence, qu'il dit devoir venir pour
leur faire comprendre tout ce qu'il a essayé de leur dire. Pas de
doute, il y avait là un véritable casse-tête pour plusieurs. Même
que de nos jours plusieurs se posent la question, à savoir: Jésus
est-il le Fils de Dieu ou Dieu lui-même?
Commençons par examiner quelques passages dans une
traduction régulière qui déclarent que Jésus est « Fils de Dieu »,
ensuite nous examinerons cette expression en détails en la comparant
avec celle qui se trouve dans le texte grec original. Enfin, nous
expliquerons le pourquoi de notre dissertation.
En restant dans les Évangiles, nous pouvons, dans
un premier temps, souligner l'opinion traditionnelle que c’est le
Père lui-même qui déclare que Jésus est son propre Fils.
Souvenez-vous de ce qui s’est produit lors du baptême de Jésus:
Matthieu 3:17: «Et voici qu'une voix venant
des cieux disait: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui qu'il m'a
plu de choisir.» (aussi en Mc 1:11 et en Lc 3:22). Notons
encore que cette même voix s’est aussi fait entendre lors de la
scène de la transfiguration: Matthieu 17:5
«Comme il parlait encore, voici qu'une nuée lumineuse les recouvrit.
Et voici que, de la nuée, une voix disait: Celui-ci est mon Fils
bien-aimé, celui qu'il m'a plu de choisir. Écoutez-le!» (ainsi
qu’en Mc 9:7 et Lc 3:22).
Il est remarquable que juste après l’épisode du
baptême, où la voix venant supposément du ciel a attesté que Jésus
était le Fils de Dieu. Le diable lui-même, dans les traductions
lassiques, vient tenter Jésus dans le désert en le défiant par cette
déclaration: «si tu es le Fils de Dieu…»
(Mt 4:3; Lc 4:3), montrant ainsi que l’expression «Fils de
Dieu» dérange. Pourtant les esprits impurs vont eux-mêmes rendre
témoignage: Marc 3:11 «Les esprits impurs,
quand ils le voyaient, se jetaient à ses pieds et criaient: Tu es le
Fils de Dieu.» (aussi Lc 4:41; Mt 8:29). Les disciples
aussi, suite au miracle de la tempête apaisée vont proclamer la même
chose: Matthieu 14:33 «Ceux qui étaient
dans la barque se prosternèrent devant lui et lui dirent: Vraiment,
tu es Fils de Dieu!». Enfin, pour abréger la longue
liste, soulignons seulement que Jésus lui-même semble le confirmer:
Marc 14:62 «Jésus dit: « Je le suis, …»
(voyez aussi Lc 22:70).
Comme vous l’avez constaté, beaucoup de passages
bibliques attestent que Jésus est « le Fils de Dieu ». Mais Jésus
est-il Dieu pour autant ? Les déclarations concernant la divinité de
Jésus sont le plus souvent indirectes, comme dans ce récit où Jésus
pardonne les péchés d’un paralytique, provoquant l’interrogation des
scribes: Marc 2:7 «Pourquoi cet homme
parle-t-il ainsi? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés sinon
Dieu seul?» (aussi en Lc 5:21). Ou encore, d’une manière
indirecte aussi, Jean relate cette parole de Thomas: Jean 20:28
«Thomas lui répondit: Mon Seigneur et mon
Dieu.» (mon YEHOVAH et mon ELOHIM), où Jésus est appelé
Seigneur et Dieu, sans qu’il y ait de rectificatif de la part de
Jésus ou du narrateur. En d’autres circonstances, Jésus a aussi été
adoré comme Dieu lui-même (Cf. Mt 14:33; 15:25; Lc 24:52; Jn 9:38).
Enfin, nous devons citer le prologue de l’évangile selon Jean dans
une traduction régulière qui atteste aussi la divinité de Jésus,
celui qui est la Parole incarnée: Jean 1:1
«Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et
la Parole était Dieu.»
De tout temps, c’est effectivement la divinité de
Jésus qui pose problème, tellement que les traducteurs de la Bible
ont modifiés plusieurs passages qui en témoignent clairement.
Certains admettront aisément que Jésus est « Fils de Dieu », en
concevant une filiation comme étant une dépendance avec le Père,
sans toutefois octroyer à Jésus une dimension divine. C'est en effet
ce que la préposition française « de » nous indique dans
l'expression « Fils de Dieu ». Cette préposition française, utilisée
par les traducteurs du Nouveau Testament, établit clairement une
distinction entre le Fils et Dieu, elle indique aussi un départ et
une séparation d'avec la source primaire, mais elle ne précise en
aucune façon que Jésus soit Dieu lui-même. Dans la théologie
chrétienne, elle est utilisée aussi pour établir une filiation et
une relation entre deux êtres distinctes, le Père et le Fils, mais
regardée d'une perspective purement humaine, car dans un sens
charnel être fils signifie nécessairement être engendré par un père.
Ainsi on donne à Dieu des caractéristiques humains dans le but de le
comprendre, c'est à dire que l'homme créé Dieu à sa propre image,
selon sa propre imagination, brisant ainsi le deuxième commandement
qui interdit cette notion (Ex 20:4). Cette idée n'est pas nouvelle,
elle détient aussi des rapports étroits avec la mythologie des
anciens peuples dans laquelle nous trouvons un père divin et
éternel, une mère humaine et mortelle, et un fils semi-divin et
semi-mortel. Ainsi l'expression « Fils de Dieu », connue depuis
l'aube des temps, ne nécessite aucunement que le Fils soit Dieu,
elle indique plutôt, tout comme dans la mythologie, qu'il serait un
héro du peuple regardé comme un demi-dieu. Créée par les traducteurs
pour maintenir leur idéologie d'un concept divin hautement
spéculatif de distinctions d'existences, cette expression ne se
rapporterait pas à Jésus seul. Les chrétiens ne sont-il pas, d’une
certaine manière, des « enfants de Dieu », voire des « fils de Dieu
» ? (cf. Lc 20:36 par exemple).
Néanmoins, la chrétienté déclare depuis de
nombreux siècles que Jésus est « Fils de Dieu » ou plutôt « le Fils
unique de Dieu » (cf. Jn 3:16), tout en étant Dieu lui-même. En
considérant les événements de la passion dans une traduction
commune, nous voyons le souverain sacrificateur poser la question à
Jésus «es-tu le fils de Dieu ?»
(Mt 26:63; Mc 14:61; Lc 22:70). L’affirmative à cette question va
alors provoquer un appel à la peine capitale, en disant en
substance: «il blasphème, il doit mourir !».
Si ces chefs religieux dénoncent un blasphème, c’est parce qu’ils
comprennent dans l’expression « Fils de Dieu » une égalité avec
Dieu, comme le confirme le narrateur de l’évangile selon Jean: Jean
5:18 «Dès lors, les Juifs n'en cherchaient
que davantage à le faire périr, car non seulement il violait le
sabbat, mais encore il appelait Dieu son propre Père, se faisant
ainsi l'égal de Dieu.» On ne peut négliger toutefois que
les chefs religieux de cette époque étaient très conscient des
principes mythologiques similaires, car ils en avaient adopté
plusieurs dans leur idéologie lors de la déportation à Babylone. Il
n'est donc pas logique que la condamnation de Jésus repose sur le
fait qu'il se disait « Fils de Dieu », car cette désignation étaient
très connue auparavant chez les Babyloniens, les Grecs et les
Romains, et quoiqu'elle fut considéré comme un contresens
extravagant par les Juifs, elle n'était pas suffisante pour déranger
la conscience de ceux qui jugeaient Jésus au point de vouloir le
mettre à mort. Il y a donc plus à l'expression « Fils de Dieu » que
les gens peuvent s'imaginer.
A - LE SENS RÉEL DE
L'EXPRESSION « FILS DE DIEU »
D'un bout à l'autre de la Bible, il est dit et
redit qu'il n'y a qu'un seul Dieu et qu'adorer quiconque autre que
Dieu est de l'idolâtrie, c'est donner la gloire qui revient à Dieu à
un autre, c'est compter sur quelque chose d'autre que Dieu pour ses
besoins. Dans les dix commandements que Dieu a donnés à Moïse, les
deux premiers rappellent cette unicité de Dieu et interdisent
l'idolâtrie. Ailleurs dans le pentateuque (les 5 premiers livres de
la Bible, écrits par Moïse), il est dit:
«Reconnaissez donc aujourd'hui, et réfléchissez-y sans cesse, que le
Seigneur est seul Dieu, aussi bien dans le ciel que sur la terre et
qu'il n'y a pas d'autres dieux que lui.» (Deutéronome. 4:39).
Le Nouveau Testament insiste lui aussi sur
l'unicité de Dieu, comme par exemple dans l'évangile de Marc:
«tu as dit avec vérité, qu'il n'y a qu'un
Dieu, et qu'il n'y en a point d'autre que lui» (ch.12 v.32).
En même temps, la Bible appelle Jésus « le Fils de Dieu », mais
seulement dans des traductions régulières qui suivent les règles de
grammaire de la langue française, et cela se rapporte à la grande
majorité des versions de la Bible. Quand l'ange Gabriel apparaît à
Marie, il lui dit: «Sois sans crainte,
Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici, tu deviendras
enceinte, tu enfanteras un fils et tu l'appelleras du nom de Jésus.
Il sera grand et appelé Fils du Très-Haut… le saint enfant qui
naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu» (Luc 1:30-32, 34).
Que veut dire cette expression ? Précisons que
Dieu est Esprit, il ne peut avoir de relation charnelle avec une
femme. Les Évangiles le disent bien, c'est par une action
miraculeuse du Saint-Esprit que naîtra l'enfant différent de tous,
sans péché et pleinement de nature divine. Jésus est celui qui vient
d'en haut et nous fait connaître le Dieu invisible, insondable. Il
nous révèle qui il est et combien est grand son amour pour ses élus.
C'est là une œuvre du Dieu tout puissant, qui nous dépasse:
«Dieu est amour…et cet amour consiste non
pas en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu'il nous a aimés et
a envoyé son Fils...» (1 Jean 4:8,10). Ainsi, les
chrétiens n'adorent pas un homme qui s'est fait dieu, mais la
manifestation de Dieu lui-même sur terre, image de son amour.
Toutefois il ne s'agit pas d'un amour sentimental ou émotionnel
comme nous retrouvons chez les humains, mais d'un principe divin et
éternel qui se nomme «le renoncement». En d'autres mots, le Fils est
l'image précise du renoncement de Dieu pour le salut de ses élus.
Ce qui se passe en Jésus est qu'il est Dieu
lui-même dans la chair d'un homme parfait et donc immortel, car sans
la tache du péché. Le Dieu infini, créateur, tout puissant,
omniscient, décide librement, volontairement et par renoncement, de
se limiter et de prendre chair, de revêtir un corps d'homme. Tout
comme il est arrivé que des rois anciens revêtent les vêtements d'un
pauvre afin de pouvoir circuler incognito parmi leurs sujets et se
rendre compte de leurs vrais besoins, Dieu est venu habiter parmi
nous en Jésus, afin de répondre aux besoins de son peuple. Lui qui
est juste est venu pour porter les fautes des injustes, subir le
châtiment du péché à notre place et vaincre la mort. Il est ensuite
retourné dans les cieux à sa gloire première comme Père Éternel.
L'apôtre Paul nous l'explique dans son épître aux Philippiens (ch.2
:5-8): «Ayez en vous les mêmes sentiments
que Jésus-Christ, Lequel étant la transformation [unique] du Dieu
[éternel], ne s'est point attribué injustement la conformité à Dieu.
Mais s'est privé lui-même de cette conformité, en assumant sur lui
l'aspect d'un serviteur, devenant semblable à tous genres d'hommes;
et, ayant paru dans la nature du genre humain, il s'est abaissé
lui-même, en se rendant obéissant [jusqu'à] la mort, même jusqu'à la
mort de la croix.» (Bible de Machaira).
Il est extrêmement important de comprendre qu'il
ne s'agit pas du Fils qui est devenu un homme, mais de Dieu lui-même
qui est devenu son propre Fils, non comme une partie de Dieu, mais
pleinement Dieu et pleinement homme. Jésus en tant qu'homme avait
besoin de prier afin de recevoir la force de vivre selon Dieu, dont
il était l'enveloppe visible et de lui rendre gloire. Il ne se
priait pas lui-même, c'est à dire qu'il ne se référait pas à sa
nature humaine, mais priait le Père qui était en lui comme nature
divine.
Comment Dieu pouvait-il continuer à régner sur le
monde quand Jésus était sur terre ? Quand Jésus est mort, Dieu
est-il mort ? En fait, puisque Jésus est Dieu lui-même, il est
évident que Dieu est mort mais que la mort ne pouvait le retenir car
Dieu est la Vie. Jésus avait un corps parfait car sans péché et ne
pouvait pas mourir, il a fallu qu'il donne sa vie lui-même pour la
reprendre ensuite de lui-même. Étant la forme corporelle de l'Esprit
éternel qui habitait en lui et dont il était l'image visible, cela
ne l'empêche nullement de continuer à remplir les cieux et à régner
sur le monde entier en même temps: qui peut l'en empêcher ? Une
image imparfaite est celle de l'air. L'air remplit l'atmosphère. Il
remplit aussi une bouteille vide. Le fait qu'il y ait de l'air
enfermé dans la bouteille, qui a pris la forme de la bouteille,
n'empêche nullement sa présence partout ailleurs.
Tout cela nous indique que Jésus n’est pas le Fils
de Dieu dans le sens où nous imaginons un père et un fils. Dieu ne
s’est pas marié et eu un fils. Jésus est Fils dans le sens qu’il est
Dieu manifesté sous une forme humaine (Jean 1:1,14) dans la
postérité de David pour se révéler comme étant le Messie promit. Le
titre de « Fils » est une désignation messianique qui identifie
Jésus comme le Messie ou Dieu manifesté dans la chair. Jésus est le
Fils Messie de par sa conception par le Saint-Esprit. Les passages
de Luc 1:30-32,35 déclarent, dans une traduction directement du
Grec: «Alors l'ange lui dit: Marie,
ne crains point, car tu as été favorisée devant Dieu. Et tu
concevras et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom JÉSUS.
Il sera grand, et sera appelé le Fils, le Très-Haut, et le Seigneur
Dieu lui donnera le trône de David son père... La Sainte Présence
viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son
ombre; c'est pourquoi aussi le saint [enfant] qui naîtra de toi sera
appelé le Fils, Dieu même.» Il n'y a aucun doute,
le père de Jésus selon la chair est le roi David, c'est à dire que
Dieu a prit un corps de chair comme Messie dans la postérité (sperma
en Grec) ou descendance du roi David.
Durant son procès devant les autorités juives, le
Grand Prêtre demanda à Jésus, encore dans une traduction directement
du Grec: «Je t'adjure, par le Dieu vivant,
de nous dire si tu es Dieu même, le Christ (le Messie), en tant que
Fils. Jésus lui répondit: Tu l'as dis...» (Matthieu 26:63,64).
Voila la vraie raison pour laquelle les chefs juifs accusèrent Jésus
de blasphème (Matthieu 26:65,66), non à cause qu'il était « le Fils
de Dieu », mais à cause qu'il se disait Dieu même, le Messie, en
tant que Fils, c'est à dire « Fils de David selon la chair » et
relevé selon l'Esprit. Plus tard, devant Ponce Pilate, les juifs
insistèrent, selon le Grec: «Nous avons une
loi, et selon notre loi il doit mourir, parce qu'il s'est fait Fils,
Dieu [même].» (Jean 19:7). Dans ce dernier passage, il
n'y a aucune préposition ou article entre les mots Fils et Dieu, la
phrase se lit littéralement
«parce qu'il s'est fait «Fils Dieu».
Or l'expression «Fils Dieu» signifiait pour les Juifs que le Messie
était Dieu lui-même, et cela ils ne pouvaient le tolérer, car en
acceptant une telle notion ils perdaient l'autorité sur le peuple.
Ils savaient très bien, selon les prophéties, que le Messie détenait
le trône de David comme l'Autorité Suprême, ils ne voulaient pas
perdre leur position qui était très rentable. La solution était
simple, il fallait éliminer celui qui les gênait, comme ils
l'avaient toujours fait d'ailleurs avec tous les prophètes. Le
pouvoir et l'argent ont toujours été des facteurs déterminants parmi
les ennemis de Dieu au sein de la politique et de la religion, ils
le sont encore de nos jours. Dans le Grec, lorsque l'article « tou »
se trouve entre les mots Fils et Dieu, il n'indique pas une
distinction ni une filialité, mais une amplification qui met
l'emphase sur le sujet pour indiquer son genre unique, se traduisant
ainsi «le Fils, l'unique Dieu» ou encore «le Fils, Dieu même», ce
qui nous indique que le Fils est le Messie, le Dieu unique manifesté
dans la chair pour le salut de son peuple, ceux qu'il a élus depuis
avant la fondation du monde pour partager avec lui sa gloire
éternelle.
Le texte grec du Nouveau Testament ne mentionne
aucunement l'expression «Fils de Dieu» comme on le voit dans ses
traductions. L'expression qui s'y trouve est plutôt «υιου του θεου»
c'est à dire littéralement «le Fils, LE Dieu» qui doit se traduire
par «le Fils, le Dieu unique», ou encore «le Fils, Dieu même». Ainsi
nous comprenons mieux que la revendication d’être «le Fils, le Dieu
unique» était considérée comme un blasphème et digne de la peine de
mort. Les chefs du peuple comprenaient exactement ce que Jésus
voulait dire par cette expression. Être le «Fils» c’est être le
Messie de la lignée de David qui est de la même nature que Dieu,
c'est Dieu même dans un corps humain. Cette revendication était
blasphématoire pour les autorités juives qui ne voulaient pas d'un
Dieu fait homme qui vienne usurper leur pouvoir, qu'ils prétendaient
détenir de la loi de Moïse. Comme des hypocrites et des séducteurs,
ils trahirent et déformèrent la révélation de Dieu donnée à Moïse,
et ils demandèrent la mort de Jésus en déclarant que César était
leur seul roi (Jean 19:15), acceptant même que son sang retombe sur
eux et leurs enfants (Mat. 27:25) pour toutes les générations à
venir. En d'autres mots, ils rejetèrent la Souveraineté de Dieu pour
la souveraineté de l'homme et furent maudit ou damné éternellement,
tout comme le font de nos jours les Évangéliques avec leur fausse
doctrine du libre-choix.
B - L'ILLUSION
GRAMMATICALE DE « FILS DE DIEU »
Dans Marc 1:1 nous trouvons un cas particulier de
l'expression, les deux mots «Fils» et «Dieu» qui s'y trouvent n'ont
pas l'article entre les deux et sont au génitif. Cela nous indique
que l'expression doit se traduire par «Fils, Dieu» et non «Fils de
Dieu», autrement nous ajouterions à la Parole de Dieu et
déformerions la vérité précieuse qui y est enseignée. Évidemment une
telle traduction ne va pas bien avec la langue française, mais cela
n'est pas une excuse pour déformer le texte. Puisque l'article « tou
» ne s'y trouve pas, la traduction de l'expression doit prendre en
considération tous les autres endroits où elle se trouve et traduire
accordement comme tel: « Jésus-Christ, Fils,
le Dieu unique »
ou encore « Jésus-Christ, le
Fils, Dieu même », sauf qu'il
faut demeurer honnête et mettre l'article qu'on y ajoute en
italique afin de demeurer transparent pour ne pas induire le
lecteur en erreur. Soulignons de nouveau qu'il faut toujours se
baser sur le sens de l'article grec « tou », et jamais sur le sens
de la préposition française « de » qui cause une distinction entre
le Fils et Dieu lorsqu'il n'en existe aucune dans l'original. La
pratique d'ajouter des italiques dans un texte n'est pas
nouvelle, elle provient de la règle de transparence des anciens
réformateurs du 16ie siècle. Ils sont ajoutés à cause des
difficultés de traduction entre deux langues et ont pour but de
préciser le sens d'un mot, d'une phrase, ou d'un enseignement
suggéré par le contexte, ou pour accommoder une règle de grammaire,
ce qui donne une lecture plus agréable et plus précise. Notons que
cette pratique de transparence n'est pas utilisée par les
traducteurs de versions modernes de la Bible, ce qui contribue
malheureusement à induire plusieurs personnes en erreur et à
formuler toutes sortes de fausses notions. Même que la majorité des
lecteurs de la Bible, surtout ceux de langue française, ne sont pas
conscient de ce principe et s'imaginent que tous les mots qu'ils
lisent font parti des originaux.
Réalisons premièrement que le Nouveau Testament a
été écrit en Grec et non en français, et quoiqu'il fut traduit en
notre langue, il est impératif que les règles de grammaire grecque
s'appliquent dans la traduction si nous ne voulons pas nous égarer
de l'enseignement qu'il nous transmet. L'expression bien connue de «
Fils de Dieu » est un cas particulier qui reflète le principe dont
nous discutons. Dans cette expression les traducteurs ont utilisé la
préposition française « de » pour traduire l'article grec « tou »,
ce qui cause une déviation de la signification grecque.
En français, le « de » est une préposition
de distinction, un article partitif qui exprime le point de départ
et marque une distinction ou une condition. Il marque ainsi le lieu
d'où l'on vient, le point de départ d'un mouvement, la séparation,
la privation, l'origine, et la provenance. Cette préposition marque
aussi la distinction, la différenciation d'une chose d'avec une
autre ou d'un être, et dans ce sens elle correspond à la préposition
« AVEC ».
Mais il en est pas ainsi avec l'article dans le
Grec, car celui-ci détermine le nom et précise le genre et le
nombre. En français il y a l'article défini (le, la, les), l'article
indéfini (un, une, des), et l'article partitif (du, de, la). En grec
il n'y a que l'article défini, ce qui complique les choses c'est
l'interprétation de sa présence ou de son absence. Il est utilisé
aussi dans des sens inconnus dans le français, et à cause de cela
les traducteurs refusent généralement de le traduire, ce qui n'aide
pas la situation. L'article grec
sert à préciser le nom qu'il détermine, réalité
identifiée ou identifiable par le contexte. Il se traduit en
français par l'article défini le, la:
ὁ ἄνθρωπος
l'homme - ἄνθρωπος
un homme.
Or dans le Grec, l'article « le » met
l'emphase sur le sujet donné et porte la signification de « l'un, le
seul, l'unique, le même », nous indiquant que le sujet est le seul
de son genre. Parfois, la traduction doit recourir à
un autre déterminatif, par exemple un possessif. Pronom démonstratif
à l'origine, l'article
équivaut parfois aussi à un pronom démonstratif:
ὁ μέν... ὁ
δέ (ὃ μέν... ὃ δέ) celui-ci...
celui-là, l'un... l'autre;
ὁ δέ, ἡ
δέ, τὸ
δέ (ὃ μέν... ἣ δέ)
celui-ci, celle-ci, ceci...
Le grec utilise parfois l'article avec les
noms propres désignant des personnes ou des villes, célèbres ou déjà
citées dans le texte. Par ailleurs, des noms communs, suffisamment
déterminés par eux-mêmes, tels le soleil,
la terre, etc., ou des termes désignant des abstractions, tels
la vertu, la justice, etc., se
rencontrent sans article. À la différence du
français, le grec emploie l'article avec les adjectifs déterminatifs
et possessifs. Comme exemple, si un texte mentionne « la grâce de
Dieu », cela ne signifie pas que la grâce vient de Dieu mais qu'elle
appartient à Dieu ou plus précisément que « Dieu est grâce ».
Nous avons donc l'évidence que les traducteurs ont
falsifiés la Parole de Dieu avec la préposition française « de »
afin d'établir des distinctions en Dieu dans le but de valider leur
fausse doctrine de trois personnes distinctes dans la divinité. Le
texte Grec, comme nous allons voir plus bas dans le tableau de
rectification sur la préposition, n'indique aucunement « le Fils de
Dieu » mais « le Fils, le Dieu unique » ou encore « le Fils, Dieu
même ». Nous réalisons ainsi que le terme « Fils » est une
désignation messianique qui se rapporte au Dieu unique manifesté
dans la chair comme « Fils de David », le Messie promit pour la
rédemption de son peuple. Il n'existe donc aucun Fils de Dieu dans
tout le Nouveau Testament, son existence est une illusion
grammaticale basée sur une préposition française qui usurpe la
désignation de l'article grec pour nous présenter un faux Jésus,
deuxième personne d'une trinité chimérique. Par contre nous avons le
Dieu unique véritable et Tout-Puissant qui se révèle à nous en tant
que Jésus-Christ, c'est à dire Jésus le Messie.
Cas |
Singulier |
Singulier |
Singulier |
|
Pluriel |
Pluriel |
Pluriel |
|
Duel |
Duel |
Duel |
|
Masculin |
Féminin |
Neutre |
|
Masculin |
Féminin |
Neutre |
|
Masculin |
Féminin |
Neutre |
Nominatif |
ὁ |
ἡ |
τὸ |
|
οἱ |
αἱ |
τὰ |
|
τὼ |
τὼ |
τὼ |
Accusatif |
τὸν |
τὴν |
τὸ |
|
τοὺς |
τὰς |
τὰ |
|
τὼ |
τὼ |
τὼ |
Génitif |
τοῦ |
τῆς |
τoῦ |
|
τῶν |
τῶν |
τῶν |
|
τοῖν |
τοῖν |
τοῖν |
Datif |
τῷ |
τῇ |
τῷ |
|
τoῖς |
ταῖς |
τoῖς |
|
τοῖν |
τοῖν |
τοῖν |
Composés
-
Au génitif
-
τοῦ,
ενεκα τοῦ : afin de, afin que.
-
ἁντί τοῦ : au lieu de.
-
ἐκ τοῦ : du fait de,
parce que.
-
πρὸ τοῦ : avant de.
-
ἄχρι τοῦ,
μέχρι τοῦ : jusqu'à ce que.
-
ἄνευ τοῦ : sans, sans
que.
-
πλὴν τοῦ : sauf que.
-
Au datif
-
À l'accusatif
|
TABLEAU DE
RECTIFICATION
Rectification dans quelques
passages de la préposition française « de » sur l'article grec « tou
»
(
voir la
Bible de Machaira )
VERSETS |
TRADUCTION
COURANTE |
TEXTE GREC |
TRADUCTION
SUR L'ORIGINALE |
Mat 4:3 |
Si tu es le Fils
de Dieu |
ει υιος ει
του θεου |
si tu es le Fils, en tant que
Dieu même |
Mat 4:6 |
Si tu es le Fils
de Dieu |
ει υιος ει
του θεου |
Si tu es Fils, en tant que
Dieu même |
Mat 8:29 |
nous et toi, Jésus, Fils
de Dieu
|
ιησου υιε
του θεου |
Jésus, le Fils, Dieu
même |
Mat 14:33 |
véritablement le Fils
de Dieu. |
θεου υιος ει
|
véritablement Dieu, en tant
que Fils |
Mat 16:16 |
es le Christ, le Fils
du Dieu vivant |
υιος
του θεου
|
Fils, Dieu même |
Mat 26:63 |
es le Christ, le Fils
de Dieu |
του θεου
του ζωντος ινα
ημιν |
le Dieu, le Christ, en tant
que Fils |
Mat 27:40 |
toi-même; si tu es le Fils
de Dieu |
υιος ει
του θεου |
Fils, en tant que Dieu même |
Mat 27:43 |
dit: Je suis le Fils
de Dieu |
θεου ειμι
υιος |
Dieu en tant que Fils |
Mat 27:54 |
celui-ci était le Fils
de Dieu |
θεου υιος |
Dieu, comme Fils |
|
|
|
|
Marc 1:1 |
de Jésus-Christ, Fils
de Dieu |
υιου
του θεου |
Fils, Dieu même |
Marc 1:24 |
sais qui tu es; le Saint
de Dieu |
αγιος
του θεου |
Saint, Dieu même |
Marc 3:11 |
écriaient: Tu es le Fils
de Dieu |
υιος
του θεου |
Fils, Dieu même |
Marc 5:7 |
toi et moi, Jésus, Fils
du Dieu très-haut |
υιε
του θεου |
Fils, le Dieu |
Marc 15:39 |
était véritablement Fils
de Dieu |
υιος ην θεου |
Fils en tant que Dieu |
|
|
|
|
Luc 4:3 |
Si tu es le Fils
de Dieu |
υιος ει
του θεου |
Fils, en tant que Dieu même |
Luc 4:9 |
Si tu es le Fils
de Dieu |
υιος ει
του θεου |
Fils, en tant que Dieu même |
Luc 4:34 |
sais qui tu es: le Saint
de Dieu |
αγιος
του θεου |
Saint, Dieu même |
Luc 4:41 |
es le Christ, le Fils
de Dieu |
υιος
του θεου |
Fils, Dieu même |
Luc 8:28 |
moi et toi, Jésus, Fils
du Dieu très haut |
υιε
του θεου |
Fils, Dieu même |
Luc 9:20 |
répondit: Tu es le Christ
de Dieu |
χριστον
του θεου |
Christ, Dieu même |
Luc 22:70 |
Tu es donc le Fils
de Dieu? |
υιος
του θεου |
Fils, Dieu même |
Luc 23:35 |
est le Christ, l'élu
de Dieu |
του θεου εκλεκτος |
le Dieu prédestiné |
|
|
|
|
Jean 1:34 |
est lui qui est le Fils
de Dieu |
υιος
του θεου |
le Fils, Dieu même |
Jean 1:36 |
il dit: Voilà l'agneau
de Dieu |
αμνος
του θεου |
l'Agneau, Dieu même |
Jean 1:49 |
Maître, tu es le Fils
de Dieu |
υιος
του θεου |
le Fils, Dieu même |
Jean 3:18 |
au nom du Fils unique
de Dieu |
του μονογενους
υιου του θεου |
le seul engendré comme Fils,
Dieu même |
Jean 5:25 |
entendront la voix du Fils
de Dieu, |
του υιου
του θεου |
en le Fils, Dieu même |
Jean 6:69 |
es le Christ, le Fils
du Dieu vivant |
ο υιος
του θεου
του ζωντος |
le Fils, Dieu même, le Vivant |
Jean 9:35 |
Crois-tu au Fils
de Dieu? |
τον υιον
του θεου |
au Fils, Dieu même |
Jean 10:35 |
la Parole
de Dieu était
adressée |
λογος
του θεου |
la Parole, Dieu même |
Jean 10:36 |
Je suis le Fils
de Dieu? |
υιος
του θεου |
JE SUIS le Fils, Dieu même? |
Jean 11:4 |
afin que le Fils
de Dieu |
ο υιος
του θεου |
Fils, Dieu même |
Jean 11:27 |
es le Christ, le Fils
de Dieu |
ο χριστος ο υιος
του θεου |
le Christ, le Fils, Dieu même |
Jean 19:7 |
qu'il s'est fait Fils
de Dieu |
υιον θεου |
Fils, Dieu même |
Jean 20:31 |
est le Christ, le Fils
de Dieu |
ο χριστος ο υιος
του θεου |
le Christ, le Fils, Dieu même |
|
|
|
|
Acte 7:55 |
Jésus debout à la droite
de Dieu |
εκ δεξιων
του θεου |
prendre l'autorité comme Dieu
même |
Acte 8:37 |
Jésus-Christ est le Fils
de Dieu |
υιον
του θεου |
le Fils, Dieu même |
Acte 9:20 |
que Jésus était le Fils
de Dieu |
ο υιος
του θεου |
le Fils, Dieu même |
|
|
|
|
Rom 1:4 |
déclaré Fils
de Dieu avec
puissance |
του ορισθεντος υιου
θεου εν δυναμει |
déclaré Fils, Dieu même,
au moyen de sa puissance |
|
|
|
|
1Cor 1:24 |
Christ est la puissance
de Dieu |
χριστον θεου δυναμιν
και θεου σοφιαν |
Christ est le Dieu
puissant et le Dieu sage |
1Cor 3:23 |
vous êtes
à Christ, et
Christ est à
Dieu |
δε χριστου
χριστος δε
θεου |
vous êtes la
contenance de Christ, et Christ est la
contenance de Dieu |
|
|
|
|
2Cor 1:19 |
Jésus-Christ, le Fils
de Dieu |
του θεου υιος
ιησους χριστος |
le Dieu unique, comme
Fils, Jésus-Christ |
2Cor 4:4 |
Christ, qui est l'image
de Dieu |
ος εστιν εικων
του θεου |
qui est le reflet de
Dieu même |
|
|
|
|
Heb 6:6 |
pour eux-mêmes le Fils
de Dieu |
τον υιον
του θεου |
le Fils, Dieu même |
Heb 7:3 |
rendu semblable au Fils
de Dieu |
δε τω υιω
του θεου |
au Fils, Dieu même |
|
|
|
|
1Jea 3:8 |
Or, le Fils
de Dieu a paru |
ο υιος
του θεου |
le Fils, Dieu même |
1Jea 4:15 |
que Jésus est le Fils
de Dieu |
ο υιος
του θεου |
le Fils, Dieu même |
1Jea 5:5 |
que Jésus est le Fils
de Dieu |
ιησους εστιν ο
υιος του θεου |
Jésus est le Fils, Dieu même |
1Jea 5:10 |
Celui qui croit au Fils
de Dieu |
τον υιον
του θεου |
le Fils, Dieu même |
1Jea 5:12 |
qui n'a point le Fils
de Dieu |
τον υιον
του θεου |
le Fils, Dieu même |
1Jea 5:13 |
croyez au nom du Fils
de Dieu
|
το ονομα
του υιου
του θεου |
en la désignation, de Fils,
Dieu même |
1Jea 5:20 |
savons aussi que le Fils
de Dieu |
ο υιος
του θεου |
le Fils, Dieu même |
|
|
|
|
Apoc 2:18 |
Voici ce que dit le Fils
de Dieu |
ο υιος
του θεου |
le Fils, Dieu même |
|
|
|
|
En langue arabe, très proche de l'hébreu, le mot
fils « ibn » (Hébreu: Ben) vient du verbe « bana » qui se traduit
par: bâtir, construire. On dit d'ailleurs dans le langage courant
d'un maçon qu'il est un banaï (un bâtisseur, façonneur), terme où
l'on retrouve la racine, rejoignant le sens du mot hébreu « ben »
qui peut être employé de la même façon. Par exemple, Gen. 6:4 nous
parle des « fils de Dieu » ou « bena ellohiym », expression qui peut
se traduire par: «les constructeurs puissants», ce qui nous ouvre
une autre dimension de compréhension dans ce texte énigmatique. En
d'autres mots, un fils est un constructeur, que ce soit d'une
famille, d'une génération, d'une nation, d'un bâtiment, d'un
monument, ou d'une doctrine.
Dans le passage populaire de Jean 3:16 que nous
voyons dans une traduction régulière, il est dit:
«Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a
donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse
point, mais qu’il ait la vie éternelle.» Or l'expression
de « Fils unique » est dans le grec «τον υιον αυτου τον μονογενη»,
c'est à dire «le Fils, le monogène», terme qui signifie
littéralement «l'unique en son genre». Ce terme nous indique que
Jésus est «le seul engendré de son genre», jamais il ne fut né en ce
monde une autre personne de son genre et jamais il n'en naîtra une
par après. Le genre ou caractéristique qui distingue Jésus des
autres hommes est qu'il avait une nature pleinement divine et
pleinement humaine, sans toutefois être teinté du péché originel. En
d'autres mots il était un être parfait et immortel, puisque Dieu
même enveloppé d'un corps de chair. En ce sens divin Jésus est Fils,
Dieu même, en ce qu'il est Dieu engendré comme Fils et en aucune
façon un tel engendrement doit-il être considéré dans le sens
humain, il n'y a jamais eu rien de comparable parmi les hommes. Mais
cela ne signifie pas qu'il faut violer le sens de « ο υιος του θεου
» en traduisant par «le Fils de Dieu» lorsque l'expression signifie
proprement «le Fils, le Dieu unique» ou plus simplement «le Fils,
Dieu même». Lorsque nous regardons une traduction de Jean 3:16 basée
directement sur le Grec, tout devient plus clair:
«Car Dieu a tant
renoncé [pour] cette disposition, qu'il s'est donné [lui-même] comme
seul Fils engendré, afin que ceux qui ont cette certitude en lui ne
périssent point, mais qu'ils possèdent la vie éternelle.»
Le terme monogène porte la notion de descendance
unique, un seul en son genre, unique, et en ce sens aussi cela
signifie que Jésus est le seul engendré dans la lignée du roi David
comme le Messie. Dieu anima et releva miraculeusement la semence (le
sperme) de David en s'incarnant lui-même dans le sein d'une vierge
qui était de cette descendance. Nous réalisons donc que «le Fils, le
Dieu unique et Messie» est «le Fils de l'homme», expression qui
signifie «le Fils, l'expression humaine» de Dieu et de David. Ainsi,
Jésus est le Fils unique de son espèce, le Fils dans un sens que
personne d'autre ne fut et ne sera jamais, il est le seul Messie (le
Christ), le seul Rédempteur de son peuple d'élus, le Dieu unique et
éternel qui s'est limité à une existence charnelle pour notre salut,
comme il l'avait décrété de toute éternité. La Bible ne parle nul
part de Jésus le Fils de Dieu, mais de Jésus le Fils, le Dieu
unique, Dieu même.
TRADUCTIONS DE LA BIBLE ET TRINITÉ
La traduction de la Bible dans
les langues modernes constitue donc un maillon essentiel de la
transmission du texte sacré, depuis sa rédaction jusqu'à nous. Elle
a donné lieu dans le passé à des luttes et a eu ses martyrs. Parmi
les différentes versions, il faut distinguer celles qui ont été
faites à partir des textes originaux de celles qui ont été faites à
partir de traductions, comme la Vulgate, ce qui accroît le risque
d'inexactitude dans le rendu de l'original. Par l'expression "textes
originaux", il faut comprendre, non les manuscrits des écrivains
bibliques qui, s'ils existent encore, n'ont pas été retrouvés à ce
jour, mais uniquement le Texte Massorétique Hébreu pour l'Ancien
Testament et le Texte Reçu Grec pour le Nouveau, dont on sait qu'ils
reproduisent les écrits initiaux avec une fiabilité absolument
remarquable et unique au monde, à cause de l'entente entre la vaste
majorité des manuscrits, codex, papyrus, fragments, et lectionnaires
qui témoignent tous d'un seul et même texte avec très peu de
variantes.
Il est souvent mentionné:
«Celui qui traduit littéralement est un faussaire; celui qui ajoute
quelque chose est un blasphémateur», dit de façon redoutable le
Talmud. La difficulté est en effet redoutable, car «Traduire», c’est
à la fois perdre et créer, mourir et renaître, sauver l’essentiel au
cours d’un naufrage pour pouvoir prendre pied sur une terre vierge.
C’est bien là que résident l’aventure et le risque encourus par
toute traduction: dans une suite de décisions sans appel qui
constituent sa force et sa faiblesse. Il nous faut réfléchir ici à
une des questions décisives qui se posent au traducteur ou face à
toute entreprise de traduction: celle des «lieux et enjeux de la
traduction.» En effet, il n’est aucune traduction standard, car tout
traducteur est unique, et ce qui nous importe de remarquer est qu’il
appartient presque toujours à une communauté chrétienne quelconque.
Pour le dire d’un mot, traduire est toujours un parti pris, car
c’est toujours choisir l’approximation à la fois la plus belle et la
plus audacieuse pour faire droit au texte que l’on traduit selon les
principes universels reconnus dans l'orthodoxie, et jamais en dehors
de ce contexte. Ainsi toute traduction orthodoxe porte la trace des
préjugés de son traducteur et reflète son arrière plan historique,
social, et religieux, même lorsqu'il s'agit de traducteurs
non-croyants que l'on retrouve de plus en plus dans des équipes de
traduction des Saintes Écritures.
Traduire est toujours un
risque et une audace. D’autant plus, qu’avec la Bible, le traducteur
est confronté à un livre canonique, appartenant comme tel à
l’ensemble d’un peuple croyant. Selon l'Alliance Biblique
Universelle: «Dans un premier temps, il faut trouver et
former les futurs traducteurs; une fois le travail lancé, il doit
être vérifié, corrigé et révisé, avant d’être testé au sein des
Églises». Cette affirmation de la part de l'A.B.U. nous
révèle clairement que les traductions de la Bible sont faites pour
plaire à l'Église, dans le sens large du terme, et ne nécessite
aucunement la précision sur les originaux Hébreu et Grec du temps
que la traduction supporte les principes orthodoxes universel, et
cela implique de défendre la doctrine trinitaire à tout prix afin de
maintenir le monopole de la foi et dominer sur les consciences de
gens ignorants et crédules. Il est évident aussi que les grandes
églises au niveau du catholicisme et du protestantisme ont leur mot
à dire dans la reconnaissance d'une traduction de la Bible, car
rarement une traduction est faite sans leur approbation. Il y a
toujours des exceptions à la règle, comme la Bible des Témoins de
Jéhovah «Traduction du monde nouveau», et la Bible de Chouraqui,
mais ces traductions sont insignifiantes au niveau de l'orthodoxie
et considérées même anti-chrétienne. L'Église, Catholique comme
Protestante et Réformée, juge nécessaire de nos jours de traduire la
Bible dans la langue de ceux qui ne comprennent pas le grec et
l'hébreu, mais de traduire dans le sens de l'orthodoxie. Chaque
traduction de la Bible suit ce principe et présente la parole écrite
de Dieu dans la langue d'un peuple déterminé afin qu'il comprenne le
message de l'Évangile et puisse l'accepter, afin de s'accaparer des
âmes pour leurs institutions religieuses. Si Dieu a choisi de se
révéler dans l'histoire et la civilisation humaines par un homme, le
Messie, alors le témoignage de l'Église moderne apostasiée dans la
société humaine doit être présenté dans les langues des peuples afin
de s'assurer qu'elle n'est pas exposée pour ses impostures. Chacun
doit avoir accès aux Écritures dans sa propre langue, mais toujours
selon les principes de l'orthodoxie. Si une traduction reflète
exactement ce que disent les originaux dans tous les détails, elle
est instantanément rejetée et le traducteur est congédié, car elle
est un danger pour l'existence du christianisme institutionnalisé.
Nous savons d'ailleurs que le catholicisme qui a combattu longtemps
afin que la Bible soit proscrite au peuple commun. En fait, l'Église
Catholique a massacrée des millions de chrétiens à travers
l'histoire à cause de ce sujet même.
A - TRADUCTIONS ET VERSIONS TRINITAIRES
On entend souvent dire que
Dieu nous parle à travers la Bible. Mais est-ce bien lui qui nous
parle ? Qui a traduit les textes de la Bible en notre langue ?
Pouvons-nous nous fier en leurs traductions ? Dans l'ensemble, il
est évident que les traducteurs de la Bible, surtout depuis la
Réformation, sont soit catholiques, soit protestants, et que ceux-ci
y apportent les principes de la religion à laquelle ils
appartiennent. Cela est incontestable et c'est exactement là que se
trouve le gros du problème. Toutes nos traductions et versions de la
Bible ont été faites par des trinitaires qui adhèrent au cerbère
nicéen, et ce qui est pire est que toutes ces bibles reflètent la
stagnation de la réformation. Nous avons, il est vrai, de très
bonnes versions de la Bible des Réformateurs comme la Bible Martin
et la Bible Ostervald dont la source est la Bible Vaudoise
d'Olivétan, première traduction française à partir des originaux
Hébreu et Grec, mais on ne peut dénier que celles-ci porte aussi
l'influence de l'orthodoxie de leurs traducteurs. Il est presque
inutile de mentionner que les versions issues de la Critique
Textuelle, telles que la Segond, la Darby, la Tob, la Jérusalem, la
Français Courant, et plusieurs autres, sont encore pire et ne sont
digne d'aucune confiance. Ne vous trompez point, nous avons le plus
grand respect pour la Bible des Réformateurs dans ses différentes
versions et nous avons combattu pour de longues années afin qu'elles
soit disponible de nouveau aux chrétiens de langue française. Nous
utilisons régulièrement la Bible Martin et la Bible Ostervald dans
notre lecture personnelle et dans nos études, et nous reconnaissons
très bien qu'elles sont à la base même de la Réformation qui nous a
amenée les grandes vérités de la justification par la foi, du salut
par la grâce et de la double prédestination. Mais le christianisme
en général a négligé de voir que la Réformation se continue, elle
n'a pas cessé avec les grands réformateurs comme Martin Luther et
Jean Calvin, ainsi que plusieurs autres. La Bible des Réformateurs
doit aussi suivre cette continuité et doit être épurée et révisée
afin d'être libérée totalement des éléments que les réformateurs ont
apporté avec eux du catholicisme. Malheureusement l'influence
séductrice de l'orthodoxie demeure tellement forte que personne
n'ose entreprendre un tel travail de crainte d'être rejeté ou
étiqueté comme anti-trinitaire. Pour ces gens, l'apparence est plus
importante que la vérité, ils préfèrent prostituer leur foi plutôt
que de combattre pour la précieuse liberté qui nous a été acquise
par le sang de Christ, afin de ne plus être sous le joug de la
servitude (Gal. 5:1). Il faut considérer aussi que la servitude aux
différentes religions dites chrétiennes est très rentable pour
plusieurs qui ont vendu leur âme à Mamon.
B
- RÉFORME DES DERNIERS TEMPS ET LA BIBLE DE MACHAIRA
Néanmoins la puissance de Dieu
ne peut être arrêtée et le Seigneur Jésus suscita des nouveaux
ouvriers en ces temps de stagnation. Un renouveau d'intérêt se fit
sentir depuis une vingtaine d'années au sein des chrétiens
francophones pour le Texte Reçu Grec ainsi que pour la Bible Martin
et la Bible Ostervald. Un tel intérêt avait engendré une première
réforme au seizième siècle et maintenant une réforme des derniers
temps est dans le vent, non une réforme des institutions, mais une
réforme de la foi dans les cœurs et les foyers et nous sommes
heureux d'en faire partie. Mettons-nous cela dans la tête une fois
pour toute, il n'y a pas de réforme possible sans purger les
éléments parmi nous qui n'avaient pas été purgés lors de la
première, ou comme le dit si bien l'apôtre Paul:
«Ne portez pas un même joug avec les
infidèles; car quelle participation y a-t-il de la justice avec
l'iniquité ? et quelle communication y a-t-il de la lumière avec les
ténèbres ? Et quel accord y a-t-il de Christ avec Bélial ? ou quelle
part a le fidèle avec l'infidèle ? » (2 Cor. 6:14,15). Nous
savons que la majorité d'entre vous allez faire la sourde oreille à
ce que nous disons, cela nous importe peu car nous suivons le seul
vrai Dieu, Jésus-Christ, et non le dieu à trois têtes de la trinité
ontologique nicéenne. Dans cette optique, le Seigneur nous a mit à
cœur de faire une révision épurée du texte de la Bible Ostervald et
qui a pour nom «la Bible de Machaira», terme Grec pour «Épée».
Finalement un Bible purgée des éléments trinitaires, qui met en
évidence la divinité de Jésus-Christ, et qui n'a à répondre à aucune
église. Celle-ci
est la révision la plus extensive et la
plus précise du texte d’Olivetan jamais entreprise; tellement
qu’elle peut être considérée comme une nouvelle traduction.
Cette
version est marginale de par sa traduction étymologique en plusieurs
endroits, et du fait qu’elle est libre des influences et des
inclinations des religions et dénominations dites chrétiennes, ainsi
que des impressions et intimidations politiques; choses qui peuvent
ternir l’esprit des hommes les plus honnêtes. Prenant pour base le
texte de la Bible Ostervald, édition 1996, celui de la Société
Britannique et Étrangère de 1885, le texte de la Bible Martin de
1855, et celui de la célèbre King-James anglaise, nous avons placé
l’importance sur l’exactitude des termes originaux, tout en
considérant les différentes nuances qui peuvent s’appliquer dans le
contexte qu’ils sont utilisés. A plusieurs reprises, nous
avons utilisé des synonymes et des termes modernes qui correspondent
aux originaux, pour obtenir une clarté d’expression qui ne se trouve
point dans les traductions stéréotypées ou traditionnelles de la
Bible. Le fait le plus remarquable de cette Bible est qu’elle
souligne le nom de Dieu «JE SUIS» en lettres capitales à travers son
texte entier, amenant l’évidence irréfutable que le Seigneur
Jésus-Christ est lui-même l'Esprit Éternel manifesté dans la chair,
le Dieu Tout-Puissant qui se révéla à Moïse sous le nom de JE SUIS.
Contrairement aux versions modernes tendancieuses et œcuméniques qui
proviennent de la Critique Textuelle Néologique subtile et
subversive de Westcott et Hort, comme la Segond, la Darby, la TOB,
la Jérusalem, la Maredsous, la Bible en Français Courant, et la
Traduction du Monde Nouveau; la Bible de Machaira a pour
source unique le Texte Massorétique Hébreu pour l’Ancien Testament,
et le Texte Reçu Grec pour le Nouveau Testament, connu aussi comme
le Texte Majoritaire de la famille fidèle des manuscrits Byzantins,
seuls textes intégraux, authentiques, et inspirés de la pure Parole
de Dieu. Aussi nous
n’avons point honte d’affirmer que la Sainte Écriture ou Parole de
Dieu «respire de la Sainte-Présence de Christ», c’est à dire qu’elle
est inspirée perpétuellement dans les Originaux, leurs copies,
traductions et versions fidèles; et qu’elle nous fut et nous sera
continuellement préservée providentiellement de génération en
génération par notre Dieu Souverain et Tout-Puissant pour la gloire
de son Nom et de son Royaume.
Nous avons été
soucieux d'être transparent et de maintenir la saveur de l’ancienne
traduction, tout en rendant la beauté du texte intégral inspiré dans
un style simple et moderne, comme «une lumière qui brille dans les
ténèbres».
Connaissant le piètre état du
christianisme moderne, particulièrement au niveau francophone, nous
savions d'avance qu'aucun n'aurait partagé le fardeau de cet immense
travail avec nous, ni contribuer quoique ce soit de positif, puisque
tous sont pris dans l'engrenage de l'apostasie, et tous marchent
selon leur propre voie n'ayant aucune notion de la vérité sauf celle
de leur imagination malveillante. Néanmoins, quelques chrétiens
authentiques ont collaborés avec nous dans le travail et nous en
sommes grandement reconnaissant devant le Seigneur. Quoiqu'ils sont
peu, ces hommes de Dieu méritent d'être honorés car la couronne de
gloire leur est réservée. Un en particulier dont l'Esprit de Christ
a remplit de sagesse, s'est dépensé corps et âme pour de longs jours
et des mois afin d'aider le réviseur qui portait à lui seul
l'énormité du fardeau de révision, tandis qu'un autre frère
bien-aimé a contribué indirectement à notre travail par son support
et ses prière, intercédant en notre faveur devant le trône de Dieu
afin que le nom de Christ soit glorifié, nous consolant aussi dans
les difficultés et les nombreuses agressions que nous avons subis.
Il convient aussi de mentionner que plusieurs autres frères et sœurs
ne nous ont jamais abandonné malgré les tentatives de deux traîtres
qui ont fait tout leur possible pour les détourner de nous en
tentant d'empoisonner leur esprit, mais ils ont persisté dans leurs
prières et la communion fraternelle pour nous encourager.
Ce qui importe le plus dans ce
travail est que nous avons remarqué que les traducteurs de la Bible
Martin, de la Bible Ostervald, comme dans la grande majorité des
différentes traductions et versions, ont ajouté au texte plusieurs
articles, prépositions et conjonctions qui ne se trouvent pas dans
les Originaux, même qu'en plusieurs endroits ceux qui s'y trouvent
n'ont pas été traduit. Plusieurs ont tendances à croire que cela
était pour buts grammaticaux, mais les évidences sont du contraire
et nous voyons clairement que ce fut généralement pour buts
doctrinaux, particulièrement pour mettre des distinctions entre le
Père et le Fils d'une telle façon que le texte donne l'impression de
supporter leur concept de la trinité nicéenne. Nous les avons ainsi
supprimés le plus que possible dans notre texte afin d'en maintenir
la pureté. Évidemment cela change beaucoup la compréhension des
passages, même qu'en ajoutant ou supprimant un simple point ou une
virgule nous donne tout un autre aperçu de l'enseignement donné.
Mais il faut comprendre que les Originaux n'avaient pas ces éléments
et que nous devons les suivre le plus près que possible sans
sacrifier notre propre grammaire française, mais jamais nos règles
de grammaire doivent l'emporter sur les Originaux.
UN ÉCLAIRAGE NOUVEAU SUR DES VERSETS BIEN CONNUS
Nos recherches ont démontrées
que nous faisons face à un problème sérieux ici, car les traducteurs
du Nouveau Testament on ajouté des articles français dans la
traduction d'un texte Grec qui ne doivent pas s'y trouver. Ceci a
pour résultat de changer radicalement le sens d'un enseignement
donné dans le texte sacré, c'est à dire qu'ils ont littéralement
falsifié la Parole de Dieu. Il est très significatif de voir que ce
sont surtout des passages qui touchent l'unicité de Dieu en
Jésus-Christ qui ont subis de telles aberrations. En ajoutant des
articles là où il n'est pas supposé en avoir, les traducteurs ont
créé des distinctions de personnes entre le Fils et le Père ou entre
le Père et le Saint-Esprit, lorsque ces distinctions n'existent pas
dans le texte grec original. Ces choses sont considérées sans
importance pour la grande majorité des gens qui se disent chrétiens,
et cela est malheureux car le salut de leurs âmes est en danger.
Pour démontrer que notre critique n'est pas sans fondement, nous en
donnons ici quelques exemples:
- Simon
Pierre, serviteur et apôtre de Jésus Christ, à ceux qui ont reçu en
partage une foi du même prix que la nôtre, par la justice de notre
Dieu et du Sauveur Jésus Christ: (2 Pierre 1:1; Bible Segond)
Vous remarquerez que dans la
dernière partie de ce verset qu'il s'y trouve deux articles:
l'article de et l'article du. Premièrement, nous trouvons une rare
occasion ou l'article Grec «του» a été traduit, mais non comme un
article défini comme il est supposé l'être, mais comme un article
partitif, violant ainsi les règles de traduction car «de» en Grec
est «απο» et non ««του». Tant qu'au deuxième article, celui de «du»,
il fut ajouter illégitimement par le traducteur car il n'est pas
dans le texte Grec. Ce deuxième article cause une distinction
dangereuse entre Dieu et le Sauveur Jésus-Christ, car il indique que
Dieu et Jésus-Christ seraient deux personnes différentes, ce qui a
pour résultat d'enlever la divinité à Christ et d'en faire un simple
homme. Or, dans le texte grec de 2 Pierre 1:1, «συμεων πετρος δουλος
και αποστολος ιησου χριστου τοις ισοτιμον ημιν λαχουσιν πιστιν εν
δικαιοσυνη του θεου ημων και σωτηρος ιησου χριστου» il n'y a
effectivement qu'un seul article défini «tou» devant les deux noms
«Dieu» et «Sauveur» reliés par la conjonction «et» (kai), si bien
que l'on peut traduire littéralement «notre
Dieu et Sauveur Jésus Christ», ce qui est en réalité la seule
et bonne traduction de ce passage, comme nous retrouvons dans la
Bible de Machaira: «Simon
Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont eu en
partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre
Dieu et Sauveur, JÉSUS LE MESSIE.»
Or il n'y a aucun doute qu'il y a falsification intentionnelle ici
de la part des traducteurs qui traduisent «...par
la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus Christ»
dans le but délibéré de séduire les gens, car les traducteurs sont
sans excuses, ils sont supposé connaître très bien le Grec. De tels
exemples déplorables sont très nombreuses dans le Nouveau Testament
de presque toutes les différentes versions de la Bible.
Regardons maintenant le verset
de 2 Thessaloniciens 1:12 dans la Bible Segond qui traduit:
«pour que le nom de notre Seigneur Jésus
soit glorifié en vous, et que vous soyez glorifiés en lui, selon la
grâce de notre Dieu et du Seigneur Jésus Christ.»
Encore ici nous voyons que l'article français «du» a été ajouté
illégitimement juste avant l'expression «Seigneur Jésus-Christ». Cet
article ne se trouve aucunement dans le Grec qui dit: «οπως
ενδοξασθη το ονομα του κυριου ημων ιησου χριστου εν υμιν και υμεις
εν αυτω κατα την χαριν του θεου ημων και κυριου ιησου χριστου.» La
bonne traduction de ce passage se retrouve encore une autre fois
dans la Bible de Machaira qui donne: «Afin
que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous, et
vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et Seigneur, Jésus-Christ.»
La Bible de Machaira indique
clairement que Jésus-Christ est Dieu et Seigneur.
On comprend ainsi facilement
pourquoi cette Bible est tellement détestée et dénigrée de la part
des prétendus chrétiens traditionnels et surtout de ceux qui se
disent Évangéliques. Avec une telle traduction comme nous voyons
dans la Segond et la grande majorité des versions de la Bible, nous
ne pourrions arriver à aucune autre conclusion que de dire que
Jésus-Christ n’est pas Dieu, car l'article «du» établit une
distinction pernicieuse entre Dieu et le Seigneur Jésus-Christ,
faisant de lui un simple homme par rapport à Dieu. Il n'y a aucun
doute que ces traductions sont des attaques directes à la divinité
du Seigneur Jésus et aussi à l’inspiration perpétuelle et la
préservation providentielle des Saintes Écritures, tout en
prétendant défendre la divinité de Christ.
Un autre verset clé qui
démontre clairement qu'un article a été ajouté par les traducteurs
dans le but de déformer la vérité est Romains 1:7, tel que nous
voyons dans la Segond et presque toutes les autres versions
dénaturée, oui même avec la Martin et l'Ostervald qui sont les
versions les plus fidèles (?) que nous possédons:
«à tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés
de Dieu, appelés à être saints: que la grâce et la paix vous soient
données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ!»
Au moins ici les traducteurs ont traduit «de» correctement du Grec
«απο», mais l'article «du» ne se trouve aucunement dans le Grec de
ce passage: «πασιν τοις ουσιν εν ρωμη αγαπητοις θεου κλητοις αγιοις
χαρις υμιν και ειρηνη απο θεου πατρος ημων και κυριου ιησου
χριστου.» La seule et bonne traduction de ce passage est:
«À
tous les bien-aimés de Dieu, appelés
et
saints, qui sont à Rome; la grâce et la paix vous
soient
données
de Dieu, notre Père et Seigneur, Jésus-Christ!»,
telle que nous trouvons encore dans la Bible de Machaira qui reflète
fidèlement l'original. Pourquoi traduire
«de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ!»
si ce n'est pour cacher le fait que la Parole de Dieu déclare
clairement que le Seigneur Jésus-Christ est lui-même le Père Éternel
manifesté dans la chair comme le dit le Grec: «απο θεου πατρος ημων
και κυριου ιησου χριστου» - «de
Dieu, notre Père et Seigneur, Jésus-Christ!». Il est
évident que les traducteurs ont ajouté l'article «du» dans le but
spécifique d'établir une distinction entre le Père et le Seigneur
Jésus-Christ pour maintenir l'illusion d'une Trinité chimérique avec
laquelle ils séduisent les gens. Ceux qui sont honnêtes doivent
admettre que l'article «du» ne se trouve pas dans l'original de ce
texte et qu'ils ont été dupé à croire une des plus grandes fourberie
qui existe. Il est beau de dire que «nous croyons en la Parole de
Dieu comme seule règle de notre foi», mais quand la traduction de
cette Parole contredit ce que nous croyons, il faut soit se plier
devant la vérité et se repentir, ou se rebeller contre la vérité
claire et précise qu'elle enseigne afin de maintenir devant les gens
l'illusion d'être chrétien. Ceux qui choisissent cette deuxième
option sont des réprouvés et ils récolteront le salaire qui leur est
du au temps déterminé. Il n'y a rien de plus horrible que de se
détourné de la vérité tout en prétendant être dans la vérité. La
traduction de la Bible de Machaira est donc précise et suit
exactement le texte Grec sans aucune falsification, sans ajouter et
sans retrancher, et les accusations de ses antagonistes leur
retombent sur la tête.
La même chose se produit de la
part des traducteurs dans toutes les salutations qui se trouvent
dans les Épître de Paul. Citons par exemple 1 Corinthiens 1:3 dans
la Bible Segond que nous utilisons pour représenter presque toutes
les autres versions, car elle est reconnue comme étant la plus
populaire de tous: «que la grâce et la
paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du
Seigneur Jésus Christ!» Encore une fois nous voyons
que l'article «du» a été ajouté dans le texte, et cela est évident
pour tous ceux qui ont des yeux pour voir, car le Grec dit
autrement: «χαρις υμιν και ειρηνη απο θεου πατρος ημων και κυριου
ιησου χριστου.» La traduction littérale et précise de ce texte nous
dit: «Que
la grâce et la paix vous soient données de Dieu, notre Père et
Seigneur, JÉSUS-CHRIST!» (Bible de Machaira).
Le fait que le Seigneur Jésus-Christ est le Dieu et Père
Éternel manifesté dans la chair a été dissimulé intentionnellement
par un article partitif français afin d'établir une distinction qui
soutient la fausse doctrine de la Trinité de trois personnes ou
subsistance distinctes en Dieu. Quel horreur que d'avoir déformé la
Parole de Dieu ainsi dans le but de se donner à l'idolâtrie d'un
faux dieu, d'un faux Jésus (2 Cor. 11:3,4).
-
TEXTES PURIFIÉS ET RÉVISÉS
Plusieurs modifications ont
été apportées au texte de la Bible de Machaira, des expressions, des
tournures de phrases, et plusieurs nouvelles traductions s'y
trouvent, et le texte précisé d'avantage. La grande majorité des
corrections se rapportent surtout au Nouveau Testament,
particulièrement aux passages qui touchent l'unité de Dieu par
rapport à la notion fallacieuse courante de la Trinité ontologique
d'une orthodoxie artificieuse et dépravée qui a trompée tant de gens
à travers les siècles. Il nous a fallu réajuster plusieurs de ces
passages et les préciser d'avantage sur le Texte Grec original. Nous
vous apportons ici seulement quelques textes du Nouveau Testament
avec les passages originaux de l'Ostervald au-dessous afin que vous
puissiez voir et comparer. Ceux de la Bible de Machaira sont précédé
par les lettres MC et
ceux de l'Ostervald par les lettres BO:
MC - Matt. 1:18
Or, la naissance de Jésus-Christ arriva ainsi: Marie,
sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte de la Sainte
Présence
divine,
avant qu'ils aient une relation ensemble.
BO -
Matt. 1:18 Or, la naissance de Jésus-Christ arriva ainsi: Marie, sa
mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte par la vertu du
Saint-Esprit, avant qu'ils eussent été ensemble.
Presque rien n'a été changé dans ce passage sauf le verbe «être» et
celui de «relation», aussi le mot «vertu» qui fut enlevé car il
n'est pas dans l'original. Nous le mettons simplement à cause que
les trinitaires s'obstinent à dire qu'il s'y trouve deux personnes
distinctes, Jésus et le Saint-Esprit, indiquant par cela que Jésus
n'est pas le Saint Esprit. Mais premièrement, remarquez bien que le
mot «personne» ne se trouve nul part dans ce passage. Il n'est pas
écrit que «Marie se trouva enceinte par
la personne du Saint-Esprit». Il faut insérer le mot
«personne» par conjecture afin de faire dire à la Bible ce qu'elle
ne dit pas, en d'autres mots il faut aller au-dehors de ce qui est
écrit afin d'établir un prétexte. Nous soulignons ce premier point
afin de prouver que les trinitaires ne croient aucunement à la
suffisance ni à l'autorité des Écritures, et cela est évident. Ils
utilisent constamment le même argument dans tous les textes où ils
voient des distinctions de personne pour faire dire à la Bible
qu'elle supporte leur fausse doctrine de la Trinité. Pour enlever
toutes ambiguïtés, mentionnons immédiatement que les distinctions
qui se trouvent dans plusieurs passages entre le Fils et le
Saint-Esprit ou entre le Fils et le Père, sont toujours et sans
exception des distinctions entre la chair et l'Esprit et non des
distinctions de personnes. Dieu est Esprit et cet Esprit s'est
manifesté dans la chair, voila donc la distinction que fait la
Bible. Une telle distinction biblique n'enlève rien au fait que
Jésus est le même que le Saint-Esprit puisque dans son incarnation
il est l'enveloppe visible du Dieu invisible, cela est un fait
irréfutable fortement attesté par les Écritures. Deuxièmement,
mentionnons de nouveau que ce passage indique clairement que Marie
se trouva enceinte du Saint-Esprit et non du Père. Nous avons donc
aussi dans ce passage l'évidence que le Saint-Esprit et le Père sont
le même, non deux mais un seul Esprit. S'il y a distinction de
personne ici, cela signifierai que Jésus a deux pères, la personne
du Saint-Esprit et la personne du Père, faisant ainsi de Marie une
courtisane qui aurait trompé la personne du Père avec la personne du
Saint-Esprit. De tels blasphèmes sont courants chez les trinitaires.
Ces gens aiment la désignation de «trinitairiens» et nous l'aimons
aussi pour identifier les ennemis de la vérité, car en la
décomposant nous obtenons «tri-unité de rien», nous indiquant la
valeur de leurs principes.
MC - Matt. 3:16
Et quand Jésus eut été consacré, il se retira
aussitôt se distançant
de
l'eau; et à l'instant les cieux s'ouvrirent à lui, et
Jean
vit l'Esprit de Dieu s'abaisser comme une colombe et apparaissant
sur lui.
17
Et voici une voix des cieux, qui dit: Celui-ci est
mon Fils bien-aimé, en qui JE SUIS pleinement satisfait.
BO - Matt.
3:16 Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l'eau; et
à l'instant les cieux s'ouvrirent à lui, et il vit l'Esprit de Dieu
descendant comme une colombe et venant sur lui.
17 Et voici
une voix des cieux, qui dit: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui
j'ai pris plaisir.
Les changements ici sont
évidents. La Bible de Machaira remplace le mot «baptisé» par celui
de «consacré» car le premier n'avait jamais été traduit auparavant,
il avait simplement été translittéré dans notre langue. Le fait que
plusieurs disent que le mot «baptiser» signifie toujours «immersion»
est entièrement faux et insoutenable dans le contexte général de
toute l'Écriture où nous voyons qu'il se rapporte aux rituels de
consécration sous la loi, et qu'il fut utilisé par les prophètes
comme signe prophétique annonçant la venue du Messie (Jean 1:31).
Aussi, la Bible de Machaira utilise le mot «abaisser» plutôt que
celui de «descendant» concernant l'Esprit de Dieu, car il n'est pas
question ici de location mais d'un état d'être, c'est-à-dire de
l'Esprit d'humilité qui est en Jésus même et qui est représenté sous
le symbole d'une colombe. Aussi, que Jésus soit «sortit de l'eau»
n'est aucune preuve que le baptême soit par immersion, le Grec
original indique plutôt que Jésus se retira de l'endroit en se
distançant de l'eau. Néanmoins, quoique ceux-ci sont des passages
clés pour les trinitaires dans une tentative de prouver leurs
suppositions, il est évident encore une autre fois que le mot
«personne» ne s'y trouve point. Il faut vraiment tordre le sens du
texte pour affirmer que les trois personnes en Dieu de leur Trinité
spéculative s'y trouvent. Non seulement cela, mais depuis quand
est-ce qu'une colombe est une personne, dans quel dictionnaire
ont-ils dénichés une telle interprétation? Le contexte nous indique
clairement que le mot «colombe» doit s'interpréter ici
figurativement et représente l'humilité de Christ. Aussi, qu'une
«voix des cieux» se fasse entendre n'est aucune preuve qu'elle
provient d'une troisième personne. Soulignons que cette scène
biblique merveilleuse se rapporte uniquement au Seigneur Jésus et
qu'il est la seule Personne divine concerné dans tout cela.
Puisqu'il est l'enveloppe visible du Dieu invisible, le Père qui est
en lui témoigna à Jean Baptiste par révélation de son approbation à
ce que Jésus entre en son ministère de Souverain Sacrificateur, car
Jean était selon la loi un sacrificateur de droit d'après l'héritage
qu'il avait reçu de son père (Luc 1:5,60-80). Il importe aussi de
mentionner le mot «cieux» qui apparaît dans ce texte et dans
plusieurs autres à travers le Nouveau Testament, surtout dans
l'Évangile de Jean. Dans le Grec ce mot est «OURANOS» et signifie
littéralement «être élevé» ou «très haut» et est généralement
utilisé pour désigner Dieu comme le TRÈS-HAUT dans la majorité des
contextes, surtout dans ceux que le Seigneur Jésus fait avec le
Père. Il porte aussi les nuances de «joie, puissance, éternité», et
ce n'est que très peu de fois qu'il est utilisé dans le Nouveau
Testament pour désigner le firmament. Dans plusieurs endroits ou le
contexte s'applique au Père, la Bible de Machaira l'a traduit dans
son sens littéral de TRÈS-HAUT, mais non dans tous de crainte
d'égarer les lecteurs habitués à la traduction traditionnelle. La
prochaine citation en donne une exemple.
MC - Matt. 10:32 Quiconque donc me confessera
devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui
est le Très-Haut.
BO - Matt.
10:32 Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le
confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux.
Comme il a été mentionné
antérieurement, le mot «cieux» a été traduit par «Très-Haut», ce qui
enlève la notion d'espace et de location et remet le passage dans
son état naturel de distinction de qualité. Le Père est plus haut
que le Fils dans le sens qu'il est Esprit et que le Fils est limité
à un corps de chair qui est l'enveloppe de cet Esprit. Il n'y a pas
de distinction de personne ici car le Père est dans le Fils qui est
sa forme corporelle, mais une distinction de qualité d'être entre
les deux natures en Christ. Le ciel (cieux) n'est donc pas une
location sur quelque planète où le Père habiterait, mais un état
d'être. Cela est une preuve supplémentaire que le Fils et le Père
sont le même et non deux personnes distinctes. En fait, s'il y
aurait trois personnes en Dieu cela voudrait dire qu'il y aurait
trois personnes en Christ car il est Dieu manifesté dans la chair et
non le Fils manifesté dans la chair. Deux corps ou personnes ne
peuvent habiter le même espace temps, encore moins trois, car cela
serait un viol des lois de la physique établit par Dieu même. A
moins de dire qu'ils sont des esprits, et s'ils sont des esprits
Christ aurait donc trois esprits en lui ce qui ferait de lui un
schizophrène à multiple personnalité. Ces choses sont plutôt les
caractéristiques du dieu RIEN des trinitairiens. Plusieurs versets
similaires se trouvent dans le Nouveau Testament et tous ont le même
sens.
MC - Matt. 28:19
Allez donc et instruisez toutes les nations, les
consacrant pour le NOM
unique
du Père, savoir du Fils, c'est à dire
de
la Sainte Présence
divine,
BO - Matt.
28:19 Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au
nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit,
Sans aucun doute, ce passage
est le verset clé des Trinitairiens et aussi des Immersionnistes,
ainsi que de toute une gamme de parasites qui se retrouvent à
profusion dans les sectes dites Évangéliques se réclamant de ce
verset pour prêcher leur faux évangile. En premier lieu, la révision
apportée à ce passage touche le mot «baptisant» qui est remplacé par
«consacrant», puis souligne fortement qu'il y a un seul NOM pour le
Père, le Fils, et le Saint-Esprit (ce nom étant au singulier et non
au pluriel), et ce NOM est JÉSUS, «le nom qui est au-dessus de tout
nom» (Phil. 2:9,10). Deuxièmement, la conjonction «et» est une
d'explication et non d'addition, ce qui enlève automatiquement
toutes prétentions à des distinctions de personnes. Dans maintes
textes, la conjonction «et» peut se remplacer par «savoir, à savoir,
c'est-à-dire, soit, même, etc...», précisant davantage l'union et
l'identité et non la division. Ce texte devient ainsi un verset clé
pour indiquer que Jésus est lui-même le Père, le Fils, et le
Saint-Esprit, non trois personnes mais une seule et unique Personne
en Dieu. Troisièmement, mentionnons encore une autre fois que le mot
«personne» n'apparaît nul part dans ce texte, et si personne il y a
dans le sens réel du mot personne, cette personne est celle qui
donne la révélation à savoir le Seigneur Jésus-Christ, car le mot
«personne» s'applique uniquement à des êtres humains pour les
distinguer de leur race, de leur couleur, ou de leur sexe. En ce
sens réel, Jésus est la seule Personne en Dieu, encore plus du fait
qu'il a amené son corps glorifié avec lui dans l'éternité et s'est
assis avec sur le trône de Dieu. Nous devons mentionner un autre
sujet dans le contexte de ce passage, celui de l'évangélisation.
Nombreux, très nombreux sont ceux qui s'imaginent par ce passage que
le Seigneur Jésus leur a donné l'ordre d'évangéliser toutes les
nations de la terre, ce qu'ils nomment la Grande Commission.
Innombrable sont ceux qui se sont fait voler leur argent et leur âme
par des faux ministres de Christ sur la base d'une interprétation
erronée de ce passage. Ceux qui s'attribuent le commandement d'allez
évangéliser en proclamant que cela est de Christ d'après ce passage
sont des voleurs dans tous les sens du mot. Non seulement ils volent
les gens, mais ils dérobent aussi le ministère des apôtres auxquels
ce passage s'applique uniquement, et en plus ils déshonorent le nom
de Christ qui ne leur a jamais donné un tel ministère, faisant de
lui un menteur. Le contexte de ce passage est clair à ceux qui ont
des yeux pour voir. Le Seigneur Jésus a donné ce commandement
seulement à ses disciples ou plus précisément aux onze apôtres
(v.16). A moins de croire en une succession apostolique, ce que tous
les Protestants et Évangéliques refusent en grande partie, et avec
raison, ont doit affirmer avec les Écritures que ce ministère
n'était pas transmissible et que ce commandement était réservé
uniquement aux apôtres pour l'enfance de l'Église. L'apôtre Paul
signale l'accomplissement de ce ministère glorieux:
«La foi vient donc de ce qu'on entend; et
ce qu'on entend, vient de la parole de Dieu. Mais je demande, ne
l'ont-ils point entendue? Au contraire, leur voix est allée par
toute la terre, et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde»
(Rom. 10:17,18). Depuis, nous sommes sous la prêtrise
universelle de tous les croyants pour que chacun de nous, sans
distinctions, hommes, femmes, et enfants,
«annoncions les vertus de celui qui nous a appelés des ténèbres à sa
merveilleuse lumière» (1 Pi. 2:9). Si certaines personnes
sont réellement venues à Christ par le prétendu ministère de faux
apôtres, ce n'est pas à cause d'eux ni de leur ministère, mais à
cause de la Souveraineté de Dieu dans son décret d'élection, et ils
ne tarderont pas à se séparer de ces faux ministres déguisés en ange
de lumière (2 Cor. 11:13,14).
MC - Jean 1:1
Au commencement était la Parole, la Parole était
l'expression
unique
de Dieu, et Dieu était la Parole.
BO - Jean 1:1
Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la
Parole était Dieu.
Dans ce passage, la
préposition «avec» n'a pas manquée de donner l'impression qu'il y a
ici un rapport de relation ou d'association entre deux éléments, et
évidemment les trinitairiens ont sauté à la conclusion qu'il s'agit
ici d'une distinction entre deux personnes. Or nous savons qu'une
telle conclusion est fausse, même que le mot personne n'apparaît nul
part dans le texte et que le seul moyen qu'il puisse s'y trouver est
par conjecture. Ce n'est pas sans raison que la Bible de Machaira a
remplacé la préposition «avec» par le terme «expression», car dans
le Grec le terme utilisé est «PRÖS», un terme varié à plusieurs
nuances qui exprime généralement «l'identité, la présence, le
mouvement, une direction», et cela entre toute une gamme de
différentes significations. L’expression grecque n'implique
aucunement l’idée d’une orientation du Logos vers Dieu car le Logos
est Dieu lui-même, mais plutôt il implique une action ou un
mouvement concret du Logos qui est celui «d'exprimer Dieu», de
mettre en évidence sa révélation, son message, son existence même.
Ainsi la bonne traduction est précisément «la
Parole était L'EXPRESSION de Dieu» ou encore
«la Parole était L'EXPRESSION UNIQUE de Dieu»,
traduction qui révèle le but du Logos qui est d'apporter un message.
En d'autre mots, le Logos est la Présence même de Dieu, le message
même qui incorpore l'évidence de son identité parmi les hommes,
c'est à dire que le Logos est la révélation de Dieu qui prend forme
parmi nous. Il importe de souligner que la Parole n'est pas une
personne, la Parole est Esprit, elle n'a pas de forme, elle est
l'Esprit de Dieu en voie de s'incarner parmi nous pour devenir une
Personne dans le sein d'une vierge. Puisqu'il y a un seul Dieu et
que la Parole est identifiée à Dieu dans ce passage, et que Dieu est
Esprit, il est évident que le terme «expression» est celui qui va le
mieux dans le contexte pour indiquer l'incarnation de Dieu dans un
corps de chair, comme le démontre clairement le contexte (v.14). En
révisant ainsi le texte d'après le Grec, la semblance de distinction
entre Dieu et la Parole disparaît complètement. Il n'y a donc pas
deux personnes dans ce texte, une qui se nommerait Dieu et l'autre
la Parole, car si tel serait le cas la Parole ne serait pas Dieu,
car elle se tiendrait devant Dieu comme un entité complètement à
part, et c'est exactement de cette façon que les Témoins de Jéhovah
le voient et pourquoi ils traduisent le mot «dieu» avec une lettre
minuscule pour indiquer que l'autre entité qui se tient devant Dieu,
d'après leur interprétation, est un petit dieu. C'est aussi la
raison pour laquelle ils disent que Jésus est un être créé au début
des temps comme un petit dieu. Or le texte ne supporte pas une
traduction basée sur la distinction, mais sur l'uniformité
démontrant ainsi que les Trinitairiens sont dans l'erreur autant que
les Témoins de Jéhovah. Les Écritures indiquent clairement et à
maintes reprises que Jésus est Dieu et que Jésus est la Parole
manifestée dans la chair comme Fils unique (v.14), il n'y a aucune
distinction ici mais un seul Dieu qui se révèle dans la Personne
unique de Jésus-Christ. Il est question aussi du mot «unique» que
nous voyons en italique dans la traduction de la Bible de Machaira.
Il s'agit de l'article «ton» qui est généralement ignoré par les
traducteurs quoiqu'il se trouve dans le Grec de ce passage. Ce terme
est considéré comme un adjectif démonstratif qui met l'emphase sur
un sujet donné pour indiquer l'unicité du sujet qui précède «προς»
(expression) à celui qui l'accompagne «θεον» (Dieu), et dans ce sens
il porte la notion de «l'UN» ou «l'UNIQUE». Il signifie ainsi «le»
ou plus précisément «l'unique», et dans la structure de la phrase de
ce passage, la traduction donne: «l'expression unique de Dieu». Il
n'existe aucune raison valide pour qu'il ne soit pas traduit, car il
met l'emphase sur l'unicité de la Parole avec Dieu, enlevant toute
distinction entre les deux, indiquant qu'ils sont identique. La
seule raison que les traducteurs orthodoxes ne le traduisent jamais,
est pour préserver l'illusion de distinction entre la Parole et Dieu
qui sont considéré comme étant deux personnes distinctes dans leur
théologie trinitaire putride. Pour atteindre leur but abominable ils
vont jusqu'à falsifier la Parole de Dieu.
MC - Jean 1:18 Personne n'a jamais vu Dieu; le
seul Fils engendré, qui est l'enveloppe visible du Père
invisible, est celui qui l'a manifesté dans la chair.
BO - Jean 1:18
Personne n'a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du
Père, est celui qui l'a fait connaître.
Avec tout ce qui a été dit
plus haut ce verset n'a presque besoin d'aucune explication. La
majesté du style et de l'exactitude de la Bible de Machaira
l'emporte de loin sur l'Ostervald et sur toutes autres versions de
la Bible. Ajoutons seulement que le mot «sein» signifie dans le Grec
«envelopper, entourer» indiquant clairement que le Seigneur Jésus
est lui-même le Père manifesté dans la chair et qu'il en est
l'enveloppe ou la forme visible (Col. 1:15). Mentionnons aussi que
les mots en italiques ne font pas parti de l'original et que
le réviseur les a ajouté pour but de précision et de transparence.
MC - Jean 16:28
JE SUIS la manifestation du Père, et je suis venu
dans cette disposition; je laisse de nouveau cette disposition, afin
que je projette la présence du Père
en moi.
BO - Jean
16:28 Je suis issu du Père, et je suis venu dans le monde; je laisse
de nouveau le monde, et je vais au Père.
Voici un passage intéressant
qui contient beaucoup d'éléments essentiels. Premièrement la Bible
de Machaira, comme il fut déjà mentionné, souligne fortement le nom
de Dieu JE SUIS, ce qui indique clairement la divinité de Christ et
en même temps le fait qu'il est le même Dieu qui se révéla à Moïse
sous ce NOM sacré. Le mot «issu» dans l'Ostervald porte la notion de
«manifester» et le terme fut changé dans la Bible de Machaira pour
le préciser, ce qui change le sens de la phrase considérablement et
indique clairement que Jésus est lui-même le Père manifesté dans la
chair. Deuxièmement, le verbe être dans la première personne du
singulier «je vais» ou «PORÉÛOMAI» porte entre plusieurs de ses
nuances dans l'original, celle de «projeter» et la modification fut
ainsi apportée au texte. Ainsi, le fait que Jésus «projette la
présence du Père» est une indication que cette projection est le
Saint-Esprit ou en d'autres mots «la projection de la Présence de
Christ dans le cœur de ses élus d'après son ministère d'exaltation».
La révision du texte au complet ne laisse aucune place à la
distinction car en réalité il ne s'en trouve aucune: un seul Dieu,
un seul Père, un seul Seigneur, un seul Esprit, en une seule
Personne, à savoir Jésus-Christ.
MC - Jean 20:17 Jésus lui dit:
Ne me
retient point, car je ne me suis pas encore glorifié dans
l'essence de Père; mais va vers mes frères, et dis-leur que je me
glorifie, comme Père, votre Père; même comme Dieu, votre Dieu.
BO - Jean
20:17 Jésus lui dit: Ne me touche point, car je ne suis pas encore
monté vers mon Père; mais va vers mes frères, et dis-leur que je
monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.
Longtemps les chrétiens se
sont questionné sur le pourquoi que Jésus a dit à Marie de Magdala
(v.17) «ne me touche point». La Bible
de Machaira en éclaircit finalement le sens d'une manière
merveilleuse, tout en montrant qu'il n'y a aucune distinction de
personne entre Jésus et le Père, sauf celle qui existe entre la
chair et l'Esprit, affirmant ainsi fortement la divinité de Christ.
Ici le plein potentiel des nuances de la conjonction «et» est
utilisé, le terme «monté» est donné la signification qui correspond
à ce contexte, et la phrase est légèrement restructurée. Cette
révision porte une puissance inouïe et projette la lumière sur un
sujet qui était ambiguë pour longtemps dans la conscience des gens.
MC - 1 Cor. 1:3
Que la grâce et la paix vous soient données de Dieu,
notre Père et Seigneur, JÉSUS LE MESSIE!
BO - 1 Cor.
1:3 Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu,
notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ!
Voici un premier exemple de ce
qui fut dit plus haut dans ce chapitre, du fait que les traducteurs
trinitairiens, et ils le sont tous en ce qui concerne la Bible des
Réformateurs, ont ajoutés des articles dans le texte pour donner
l'illusion que la Bible supporte la fausse doctrine d'une trinité de
trois personnes en Dieu. Le fait que cela se retrouve en maintes
endroits, comme nous allons le montrer, est la preuve irréfutable
que ce ne fut pas fait accidentellement ou par négligence, mais
intentionnellement dans le but précis de séduire. Étant séduit
eux-mêmes par cette doctrine infernale, ils ne peuvent faire
autrement que de séduire les autres. Dans ce passage, nous voyons
que l'article «du» fut ajouté dans le texte de l'Ostervald, et pour
la Martin celle-ci ajoute «par», donnant la fausse impression qu'il
existe une distinction de personne entre le Père et le Seigneur
Jésus-Christ. Or l'article ne se trouve aucunement dans le Texte
Reçu Grec. En voici la preuve:
χαρις υμιν και ειρηνη απο θεου
πατρος ημων και κυριου ιησου χριστου.
Il n'y a aucune raison
grammaticale valide pour ajouter l'article «du» ou «par» dans ce
passage, et surtout ne pas le mettre en italique pour indiquer qu'il
ne fait pas parti de l'original. L'intention est clairement de
détourner les gens de la vérité que le Père et le Seigneur
Jésus-Christ sont le même et non deux personnes distinctes.
Tellement le texte Grec est clair que le réviseur n'avait qu'à le
suivre sans apporter aucune rectification au passage, sauf d'ajouter
une virgule après le mot Seigneur.
MC - 2 Cor. 1:2
La grâce et la paix vous
soient données
de la part de Dieu notre Père et Seigneur, JÉSUS LE MESSIE!
1:3
Béni
soit
le Dieu et Père, notre Seigneur Jésus-Christ,
le
Père des miséricordes, et
le
Dieu de toute consolation,
BO - 2 Cor.
1:2 La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre
Père, et du Seigneur Jésus-Christ! 1:3 Béni soit Dieu, le Père de
notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de
toute consolation,
Un deuxième exemple comme
celui plus haut où on voit que les traducteurs ont ajouté des
articles au texte dans le but de faire dire à la Bible ce qu'elle ne
dit pas, afin de séduire les gens avec le cerbère de la trinité
nicéenne. L'épuration du texte indique clairement, encore une autre
fois, qu'il n'y a aucune distinction entre le Père et le Seigneur
Jésus-Christ. En voici la preuve dans le Grec:
χαρις υμιν και ειρηνη απο θεου
πατρος ημων και κυριου ιησου χριστου.
MC - 2 Cor.13:14 (13-13)
La grâce, le Seigneur Jésus-Christ, le renoncement,
Dieu même, et la communication de sa Sainte Présence soient avec
vous tous! Amen!
BO - 2 Cor. 13:13
La grâce du Seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu, et la
communication du Saint-Esprit soient avec vous tous !
Amen !
Ce passage a subi plusieurs
changements. Nous le mentionnons à cause qu'il est un des versets
préférés des trinitairiens. Pour eux ce verset est une preuve
indéniable qu'il y a trois personnes en Dieu. Nous allons démontrer
l'absurdité d'une telle affirmation. Si nous suivrions leur fausse
logique dans la structure de la phrase, il faudrait admettre que
Jésus-Christ n'est pas Dieu, car la personne de Dieu (selon eux) est
mentionnée en deuxième place indiquant clairement qu'il y aurait une
différence définitive entre Jésus et Dieu. La même chose pour le
Saint-Esprit qui vient en troisième place. En plus, s'il y a trois
personnes en Dieu, comme ils l'imaginent, nous aurions dans ce
passage non trois personnes mais cinq personnes: la personne de
Jésus-Christ, les trois personnes en Dieu, et le Saint-Esprit. Mais
pourquoi trois personnes, pourquoi pas sept, car l'Apocalypse
mentionne clairement les sept esprits de Dieu (Apoc. 5:6), ce qui
ferait selon leur raisonnement dix personnes en Dieu, car on
viendrait d'en ajouter sept autres aux trois premières. Le faux
prophète, Benny Hin, avait même déclaré à un certain moment donné
qu'il y avait neuf personnes en Dieu. Et si chacune de ces personnes
est Dieu et qu'il y a trois personnes en chacune d'elle, car
supposément il y a trois personnes en Dieu, le nombre se multiplie à
l'infini. Que peux-t-on avoir de plus absurde et de plus
anti-biblique? Vraiment la doctrine de la trinité est la doctrine de
l'Anti-Christ. Deux changements remarquables se trouvent dans ce
passage. Le mot «amour» est changé pour «renoncement», ce qui est
précisément la bonne définition du Grec «agape, agapao» car l'amour
de Dieu n'est pas un sentiment mais un renoncement qui implique un
sacrifice (Jean 3:16); puis le terme «Saint-Esprit» est changé pour
«Sainte Présence» suivant la définition dans le Grec qui se retrouve
dans la King-James anglaise «Holy Ghost». Évidemment que la
traduction littérale par «Saint Fantôme» ne convient pas en
français, mais sa notion d'une présence surnaturelle convient très
bien, car en réalité le Saint-Esprit est la Sainte Présence de
Christ dans le cœur de ses élus.
MC - Gal. 1:3
La grâce et la paix pour vous, de sa part, le Dieu,
le Père et Seigneur de nous
tous,
JÉSUS LE MESSIE,
BO - Gal. 1:3
La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu le Père,
et de notre Seigneur Jésus-Christ,
Comme nous voyons, la Bible de
Machaira a changée l'expression «de notre» pour celle «de nous
tous» qui se trouve dans le Grec original, puis l'a placé après
le mot Seigneur pour but de fidélité et de clarté. Le résultat est
évident, l'impression d'une distinction entre le Père et le Seigneur
Jésus-Christ disparaît, et la pureté de l'original ressort davantage
à la gloire de Christ. Remarquons aussi que l'article «de» (de notre
Seigneur) qui fut ajouté par les traducteurs dans l'Ostervald et la
Martin ne s'y retrouve plus, remettant le texte dans son état de
pureté originale. On ne cesse d'être étonné devant la duplicité des
trinitariens avec leurs aberrations subtiles et absurdes. Voici le
même passage dans le Texte Reçu Grec:
χαρις υμιν και ειρηνη απο θεου
πατρος και κυριου ημων ιησου χριστου.
MC - Éph. 1:2
La grâce et la paix vous
soient données
de la part de Dieu notre Père et Seigneur, JÉSUS LE MESSIE!
3
Béni soit le Dieu et Père, le Seigneur de nous
tous,
Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions
spirituelles dans les
lieux
célestes, en le Messie
promit;
BO - Éph. 1:2
La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre
Père, et du Seigneur Jésus-Christ! 3 Béni soit Dieu, le Père de
notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de
bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ;
Encore ici il est question de
l'article «du» dans le v.2 et l'article «de» dans le v.3. La Bible
Martin porte l'article «par» dans le v.2 et l'article «de» dans le
v.3. Aucun de ces articles n'a été mit en italique pour
indiquer qu'ils ne sont pas dans l'original. Les évidences de
corruptions textuelles sont criantes, et dire que la fripouilles
Évangéliques appellent la Bible de Machaira «une traduction
écervelée et une Bible aberrante», montrant qu'ils n'ont aucun
respect pour la Parole de Dieu et qu'ils sont des ennemis de la
vérité. Le texte Grec de ce passage, comme de tous les autres,
montre clairement que la Bible de Machaira suit l'original sans
falsifications ni corruptions:
1:2 χαρις υμιν και ειρηνη απο
θεου πατρος ημων και κυριου ιησου χριστου 1:3 ευλογητος ο θεος
και πατηρ του κυριου ημων ιησου χριστου ο ευλογησας ημας εν παση
ευλογια πνευματικη εν τοις επουρανιοις χριστω
Nous pourrions continuer dans
les salutations de tous les Épîtres de Paul, la même chose se répète
en chacune d'elle. Inutile aussi d'ajouter tous les autres passages
qui ont été épurés et révisés, ils sont trop nombreux et
demanderaient un livre à eux-mêmes. Nous avons amplement prouvé
notre point et nous nous en remettons à la grâce de Dieu, le priant
qu'il ouvre les cœurs enténébrés de ceux qui s'opposent à l'amour de
la vérité et qu'il leur accorde le pardon et la grâce de son salut,
si cela est encore possible car plusieurs ont blasphémés contre son
Saint-Esprit en s'attaquant à sa Parole.
AGRESSIONS TRINITAIRES
Une montée sinistre de persécution chrétienne,
explicite du renouveau chrétien moderne et des religions
prétendument fondamentalistes, orthodoxes et évangéliques, signalent
un retour en arrière aux visions malveillantes
de l'oppression et de la domination de la foi.
Tout comme au temps de l'Empereur
Constantin, après
l'établissement du dogme de la Trinité du Concile de Nicée,
les
chrétiens, ou supposés chrétiens, se transformèrent de persécutés en
intolérants persécuteurs,
de même en
est-il de nos jours des trinitairiens ! Vers la fin du IVe
siècle ces faux chrétiens se font persécuteurs et tentent
d’éliminer, avec la bénédiction de l’État, les hérétiques,
c'est-à-dire ceux dont les doctrine ne présente pas toutes les
facettes de l’orthodoxie, particulièrement au niveau du cerbère de
la Trinité Ontologique ou spéculative qui est le pivot même du
Catholicisme Romain comme Protestant, du baptême d'eau qui est une
inversion de la foi biblique, et de la dernière Cène qui est de
l'idolâtrie même. Avec les chrétiens de nos temps modernes dit
civilisés, la même chose se produit mais d'une manière plus subtiles
et avec la bénédiction de leurs églises ou de leurs dénominations
particulières. De plus en plus on voit des gens qui se disent
chrétiens s'attaquer à d'autres chrétiens et le phénomène en est
lamentable. Diffamation, accusations, intimidation, discrimination,
et oppression sont à l'ordre du jour, et cela, bien sur, au nom de
Christ qu'on n'hésite pas à salir par une conduite néfaste et
odieuse, ainsi que par des paroles hautaines et mensongères qu'on
prétend justifié au nom de la défense des prétentions d'une
orthodoxie corrompue. Dans ce domaine,
le christianisme français en porte la couronne.
Rien, d'entre tous les peuples
de la terre, n'est plus corrompu, n'est plus contrefait, n'est plus
dégoûtant que le christianisme français, tellement que s'il y aurait
sept billions (Milliards) de chrétiens francophones dit nés de
nouveau, il y aurait seulement sept cent personnes qui seraient de
réels chrétiens, et sur ceux-là seulement soixante dix seraient
impliqué dans des études sérieuses de la Parole de Dieu, et
seulement sept seraient engagés activement dans le combat pour la
vérité. Mais il n'y a rien de nouveau sous le soleil, à travers
l'histoire, nous voyons que les prétendus pasteurs d'une chrétienté
bâtardise ont été les premiers à ne pas appliquer ce que Jésus avait
prescrit: ils jugèrent, condamnèrent, torturèrent, confisquèrent des
biens et firent périr dans les flammes leurs adversaires
contestataires ou dissidents qu'ils nommaient hérétiques lorsqu'ils
furent eux-mêmes les hérétiques. Ils suscitèrent des massacres par
des croisades et des guerres de religion, comme nous voyons avec la
tuerie des Vaudois, l'extermination des Albigeois, la boucherie des
Huguenots, ainsi que plusieurs autres. Mais les tactiques modernes
ont changées et on a raffiné les moyens de persécutions au point
d'un art intangible, un chef d'œuvre digne des plus grands
inquisiteurs. La psychologie est devenu le nouvel arme des
terroristes spirituels avec lequel on manipule les consciences, les
circonstances et les évènements, ainsi que la Parole de Dieu qu'on
corrompt et tord à sa guise pour donner de la crédibilité aux
fausses doctrines des dénominations particulières prétendument
chrétienne. La doctrine de la Trinité en est l'exemple la plus
frappante.
A
- LES TRINITAIRES PASSENT À L'ATTAQUE
La
défensive contre la fausse doctrine de la Trinité qui affirme qu'il
y a trois personnes ou subsistanes en Dieu, subit maintes attaques
de la part des trinitairiens qui l'accusent comme étant du
Modalisme, sans que celle-ci le soit. Nous répondrons donc à leurs
objections sur cette base. On observe aujourd’hui un important
renouveau de la théologie biblique sur l'unicité de Dieu en
Jésus-Christ du au fait qu'elle s'oppose au trinitairianisme
Cybèriste Nicéen et orthodoxe. Les études sur l'unicité de Dieu
ainsi que sur l'ancien Modalisme et le Sabellianisme se multiplient
et marquent de leur empreinte sur l’ensemble de la réflexion d'une
théologique longtemps oubliée. Évidemment cela n'est pas du tout
apprécié par les églises et sectes trinitairiennes. Le premier
élément qu'on remarque est l'accusation du «Bureau
de Documentation sur les Sectes et Religions» qui
proclame que «Les sectes ont
toutes un dénominateur commun, savoir la négation de la Trinité».
Une telle accusation est étrange de la part d'un groupe qui est
lui-même une secte reconnue sous le nom de Darbystes ou Frères
Chrétiens dont le fondateur est le faux prophète John Nelson Darby,
celui qui a lui-même produit une traduction corrompue de la Bible
qui porte son nom. Sur ce site, les accusations contre le Modalisme
sont portées contre la secte
branhamiste
et leur faux prophète William
M. Branham. Qu'il soit clair pour tous que nous ne sommes pas
branhamiste et que nous rejetons sa théologie. D'autres accusations
contre le Modalisme proviennent du site
CroixSens, un site réalisé par la
secte Pentecôtistes dite Évangélique, et qui ne sait que le
Pentecôtisme est imbu d'exagérations doctrinales, de
sensationnalisme, d'occultisme, de dérèglements psychiques et de
mysticisme. Dans les points qui vont suivre, vous allez remarquer
les idioties, manipulations et insultes de leurs attaques insensés
et diaboliques. Voici en gros leurs accusations auxquelles nous
répondons à chaque point individuellement comme si nous étions des
Modalistes, car dans un sens leurs accusations se portent vers nous
aussi puisque nous déclarons comme les Modaliste que le Seigneur
Jésus est nul autre que le Père éternel manifesté dans la chair:
***
B -
ALLÉGATIONS ET RÉPONSES
Allégation:
Jn.10:30 est un verset de prédilection chez les modalistes:
«Moi et le Père nous sommes un». A ce
passage nous pourrions répondre tout d'abord que Jésus ne dit pas:
Moi et le Père je suis un mais nous sommes un, indiquant par
l'emploi du pluriel «nous» qu'il se distingue du Père en tant
qu'individu.
Réponse: Jn.10:30 n'est pas plus un verset de
prédilection pour les Modalistes que Jean 3:16 l'est pour les sectes
dites Évangéliques. Le verset ne dit pas non plus qu'ils sont deux
individuels, cela est une affirmation gratuite et une tentative
malicieuse de tordre le sens de la Parole de Dieu. Le fait que Jésus
dit que lui et le Père sont un est une indication de l'union entre
ses deux natures, humaine et divine. Le Seigneur Jésus affirme
lui-même que le Père est en lui et l'Écriture dit qu'il est
l'enveloppe ou la forme du Dieu invisible. La distinction ici est
clairement entre la chair et l'Esprit et non entre deux individus.
On utilise le terme individu pour distinguer entre deux hommes, or
quand avons-nous vu un homme vivre en un autre homme? La proposition
est ridicule et ceux qui font une telle affirmation pour ce verset
montrent qu'ils n'ont aucun discernement spirituel et n'ont aucune
connaissance réelle de la Personne de Christ.
Allégation:
Les croyances des
modalistes produisaient des situations assez bizarres; comme celle
où Jésus sur la croix s'écrierait en fait à lui-même: pourquoi me
suis-je abandonné. C'était le principal argument contre le Modalisme
soutenu par les pères de l'Église que le Fils a été séparé du Père à
la croix, donc il s'agit bien de deux personnes distinctes. «Mon
Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné? Mt.27:46.»
Réponse: Piètre tentative de faire passer les
Modalistes comme des idiots, lorsqu'en réalité c'est le contraire
qui est vrai. Vous citez les Pères de l'Église comme base de votre
foi plutôt que les Écritures, utilisant cette dernière en deuxième
lieu pour en tordre le sens à votre guise. Il est écrit nul part que
le Fils a été séparé du Père à la croix, cela est du blasphème et
une attaque directe au sacrifice de Christ et à ses mérites pour les
saints. Le Père était en Christ et s'il aurait abandonné la Fils que
pour une fraction de seconde même, le prix du Rachat n'aurait pu
être payé à plein et nous serions tous perdus pour l'éternité. Cela
est l'évidence que vous êtes animé d'un esprit antichrist. Puisque
Jésus est Dieu, ce que nous croyons et supposément vous aussi,
comment serait-il possible que Dieu abandonne Dieu? Si Dieu aurait
abandonné Jésus, cela serait une claire indication qu'il n'est pas
Dieu et si tel serait le cas aucun salut ne serait possible. En
plus, cette traduction est fortement douteuse et donne l'indication
quelle a été faite par un traducteur trinitairien qui était prit
dans l'engrenage de ses faux raisonnements, et qui ne savait comment
exprimer l'original correctement de crainte de s'opposer aux
doctrines d'une orthodoxie corrompue et d'être déclaré comme un
hérétique, car sûrement il y aurait rester sa vie pour avoir déclaré
la vérité. Seulement deux versions de la Bible existent qui portent
la bonne traduction de ce verset, la Peshitta Syriaque en langue
Araméenne du temps de Jésus et ses disciples, et la Bible de
Machaira dont nous vous donnons le verset ici:
«Et vers la neuvième
heure, Jésus s'écria d'une voix forte, en disant: Éli, Éli, lama
sabachthani ! c'est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, à ceci tu m'as
désigné!» (Matt. 27:46). Que vous acceptiez ou non cette
traduction est sans importance, ce qui importe est que ni l'une ni
l'autre de ces traductions n'indique spécifiquement qu'il y a
deux personnes distinctes et que vous prenez l'illusion de vos
conjectures pour la vérité. On reconnaît un arbre à ses fruits, vous
vous condamnez par vos propres paroles car elles sont vos juges.
Allégation:
De plus Jean cite Jésus
disant explicitement que le témoignage de 2 est vrai, le sien et
celui de son père, montrant par là qu'il est bien une personne
distincte du Père, voir Jn.8:17-18. «Il est
écrit dans votre loi que le témoignage de deux hommes est vrai; 18
je rends témoignage de moi-même, et le Père qui m'a envoyé rend
témoignage de moi. 19 Ils lui dirent donc: Où est ton Père? Jésus
répondit: Vous ne connaissez ni moi, ni mon Père. Si vous me
connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père.» Jésus ici se
distingue nettement de Dieu, son Père céleste, il dit que lui et le
Père sont deux, deux personnes aussi distinctes que deux hommes sont
deux personnes distinctes, ce qui fait que son témoignage est vrai.
Si le Fils n'était qu'une autre manifestation du Père il n'aurait se
servir de ce passage de l'Ancien Testament pour appuyer son
témoignage.
Réponse: Que de sophismes subtiles et
blasphématoires, vous montrez vraiment que vous êtes les enfants de
votre mère la Grande Prostituée. Vous déclaré honteusement que
«Jésus se distingue nettement de Dieu», ce qui est une autre façon
de dire qu'il n'est pas Dieu. Vous ajoutez à vos aberrations que
Jésus et le Père «sont deux personnes aussi distinctes que deux
hommes sont deux personnes distinctes», et vous ajouteriez sûrement
le Saint-Esprit à votre définition blasphématoire et
anti-chrétienne, tombant ainsi dans l'hérésie du Trithéisme. Aucun
de ces passages que vous mentionnez ne dit spécifiquement que Jésus
et Dieu sont deux personnes distinctes et encore moins comme deux
hommes sont deux personnes distinctes. S'il y a distinction dans le
texte, cette distinction est toujours entre la chair et l'Esprit,
c'est-à-dire entre les deux natures en Christ. Cela est évident
encore une autre fois du fait que le Père, qui est Esprit, est en
Christ, et cela vous devez l'admettre car les Écritures l'affirment
clairement, mais il est aussi évident que vous ne croyez point à la
suffisance des Écritures ni à leur autorité. Non seulement vous
tordez la Parole de Dieu pour lui faire dire ce qu'elle ne dit pas,
mais vous faites de Christ un menteur en donnant la fausse
impression qu'il a rendu un tel témoignage.
Allégation: On pourrait
citer aussi Jn.17:3 «La vie éternelle c'est
qu'il te connaisse, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as
envoyé, Jésus-Christ.» Encore une fois ici, il est clair que
l'expression "le seul vrai Dieu" se réfère seulement au Père puisque
le Fils, Jésus-Christ, est mentionné tout de suite après. Jésus le
Fils de Dieu n'est pas le Fils de lui-même mais de son Père qui a
déclaré du ciel: Celui-ci est mon Fils bien-aimé Mt.17:5 !
Réponse: Si l'expression «le seul vrai Dieu»
s'applique uniquement au Père, cela signifierait que Jésus n'est pas
Dieu, puisque dans votre terminologie Jésus est seulement le Fils,
une personne distincte de la personne du Père. En plus vous
ridiculiser son incarnation en disant qu'il n'est pas le Fils de
lui-même et vous donnez encore une autre fois l'évidence que vous ne
connaissez rien de Dieu et que vous n'êtes pas ses enfants. La Bible
dit clairement que Dieu est Esprit et que cet Esprit s'est manifesté
dans la chair. C'est une telle manifestation qui fait de Jésus le
Fils unique de Dieu, et puisque Jésus lui-même est Dieu
éternellement on peut dire en vérité qu'il est son propre Fils de
par son incarnation.
Allégation:
Bibliquement, on ne peut que rejeter le modalisme car il existe dans
les Écritures des distinctions très nette entre le Père, le Fils et
le Saint-Esprit. Si les trois personnes ne sont que trois aspects du
même Jésus, la bible devient alors une révélation bien confuse.
Ainsi par exemple, la prière sacerdotale en Jean 17! Celle-ci
devient complètement absurde dans la perspective modaliste. Nous
pensons qu'une courte définition du modalisme s'impose ici: Hérésie
du troisième siècle après Jésus-Christ, qui ne voit que dans le
Père, le Fils et L'Esprit que trois manières d'être et non trois
personnes distinctes. Cet enseignement pernicieux émane de Sabellius
d'où son autre appellation "sabellianisme".
Réponse: Il est vrai qu'il existe dans la Bible des distinctions
très nettes entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit, mais jamais
il est dit spécifiquement que ces distinctions se rapportent à trois
différentes personnes. Si la Bible est une révélation confuse pour
vous, elle ne l'est pas pour les vrais enfants de Dieu. Votre
confusion vient de vos exagérations doctrinales sur la doctrine de
la trinité spéculative nicéenne. Lorsque la foi se base sur des
spéculations elle démontre par là qu'elle est une fausse foi qui
proclame un faux dieu, et ainsi le raisonnement est aveuglé et la
confusion règne à profusion. Vous ne pouvez donc discerner que les
distinctions qui existent sont toujours entre la chair et l'Esprit
et jamais entre des personnes. Vous montrez aussi que vous êtes des
ignorants face au Modalisme et au Sabellianisme, car vous n'avez non
plus aucun discernement historique. Le Modalisme n'émane pas de
Sabellius comme vous le prétendez en tordant même le sens de
l'histoire, il vient de Noetus et de Praxéas comme nous l'avons
démontré clairement au début de cet exposé. En plus, en qualifiant
cet enseignement de «pernicieux» vous faites que miroiter la réalité
du vôtre et l'état de votre cœur ténébreux.
Allégation:
La bible en effet établit une nette distinction entre les trois
personnes: "Et moi, je prierai le Père et Il
vous donnera un AUTRE consolateur...l'Esprit-Saint." Jean 14:16.
Christ prie le Père afin que celui-ci envoie un autre consolateur,
le Saint-Esprit. Il est clair comme de l'eau de roche que le
Saint-Esprit n'est pas Jésus-Christ.
Réponse: Mais dites nous au moins de quelle roche vous buvez afin
que nous nous éloignions de cette eau empoissonnée. Faire une telle
affirmation mensongère est un déshonneur au nom de Christ et un
blasphème contre le Saint-Esprit. La Bible atteste fortement que
Marie, la mère de Jésus, a été mise enceinte par le Saint-Esprit et
l'Esprit n'est pas une personne car il est Esprit, il n'a ni chair
ni os. La Bible affirme clairement que Dieu est Esprit et qu'il n'y
a pas deux Esprits mais un seul Esprit (Éph. 4:4-6), cela signifie
aussi que le Père est Esprit car Jésus n'a pas deux pères, un qui se
nommerait la personne du Saint-Esprit et l'autre la personne du
Père. Cela nous indique aussi d'une manière incontestable que le
Saint-Esprit et le Père sont le même et non deux personnes
différentes. Nous savons aussi que Dieu, qui est Esprit, s'est
manifesté dans la chair comme Fils unique de Dieu et que Jésus est
l'enveloppe visible du Dieu invisible, le Père qui habite en lui. Il
est donc clair comme l'eau limpide du rocher de Dieu que Jésus est
le Saint-Esprit manifesté dans la chair et que les deux sont un et
un seul, la distinction étant entre la chair et l'Esprit et jamais
entre des personnes hypothétiques d'une trinité mythique. Cela
explique aussi pourquoi Jésus revint à la Pentecôte par le
Saint-Esprit car il est la Sainte Présence dans son ministère
d'exaltation qui vient habiter dans le cœur de ses élus. Or vous
indiquez clairement que vous n'êtes pas des élus et que l'Esprit de
Christ n'est pas en vous (Rom. 8:9). Vous avez été empoisonné par
votre propre eau et vous êtes sans espérance.
Allégation:
La bible affirme que Christ et l'Esprit sont deux personnes
différentes ! Dans ce cas, l'autre personne qui rend témoignage au
Fils est le Père et Christ bien que le Père est un autre.
"Il y a un AUTRE qui rend témoignage de moi et
je sais que le témoignage qu'il rend est vrai." Jean 5:32-37.
Réponse: Que «la Bible affirme que Christ et
l'Esprit sont deux personnes différentes» est un mensonge monstrueux
car elle n'affirme rien de la sorte nul part dans le contenu de son
texte sacré. En affirmant une telle chose vous démontrez que vous
êtes des menteurs et que vous falsifiez la Parole de Dieu. Il est
vrai que «l'autre» qui rend témoignage de Christ est le Père, et
comme nous avons dit plus haut le Père est Esprit et il habite en
Christ qui est sa forme visible (Col. 1:15). Et comme le Seigneur
Jésus lui-même dit: «... le Fils ne peut rien
faire de lui-même, à moins qu'il le voie faire au Père; car tout ce
que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement» (Jean 5:19).
Voici donc le témoignage que le Père rend au Fils, il le rend à
travers le Fils qui est son enveloppe corporelle afin que les gens
croient en les œuvres du Fils, car les deux sont une seule et même
Personne puisque le Père est la nature divine en Christ. Encore ici
il s'agit de distinction entre la chair et l'Esprit et non entre des
personnes.
Allégation:
Le Père parle au Fils comme à une personne bien distincte. Est-ce
acceptable dans l'optique modaliste? "Quand
sera venu le Consolateur que je vous enverrai de la part du Père,
l'Esprit de vérité, qui vient du Père, Il rendra témoignage de moi."
Jean 15:26. Traduisons dans la version modaliste: "Quand sera
venu le Consolateur Jésus que moi Jésus, je vous enverrai de la part
de Jésus le Père, l'Esprit de vérité Jésus qui vient de la part du
Père Jésus. Jésus l'Esprit rendra témoignage de moi Jésus." Absurde,
n'est-il pas vrai?
Réponse: Le comble de l'absurdité se trouve dans ceux qui
ridiculise la vérité en tordant le sens de la Parole, n'est-ce pas?
Ce qui n'est pas acceptable est que vous prétendez être chrétiens
tout en faisant de Dieu un cerbère à trois têtes et que vous
persistez dans vos voies pernicieuses sans aucune honte, tordant la
Parole de Dieu à votre guise, induisant en erreur des millions de
personnes. Voici le même passage dans la Bible de Machaira que vous
détestez, car elle dévoile qui vous êtes réellement:
«Lorsque
sera venu le Conseiller, que je conduirai en vous et qui
provient du Père, l'Esprit de vérité, que projette le Père, il
rendra témoignage de moi.» L'enseignement de ce texte
concerne le témoignage de la vérité qui provient de l'Esprit de Dieu
qui habite en Christ, et il est évident que l'esprit qui vous anime
n'est pas celui de la vérité mais de la duplicité. Mais quel est ce
bruit affreux que nous entendons, n'est-ce pas le grincement de vos
dents occasionné par la haine que vous avez contre une traduction
qui expose votre mensonge et vos tactiques de subversion. A vous
cette parole est donnée de la part du Seigneur:
«Serpents,
race de vipères, comment éviterez-vous le châtiment de la géhenne?»
(Matt. 23:33).
Allégation:
Le Père est bien distinct du Fils! "...et nous
vous annonçons la Vie éternelle (le Fils) qui était auprès du Père."
1 Jean 1:2. Remarquons que la Vie éternelle était auprès du
Père, mais n'était pas le Père!
Réponse: Le principe de distinction a été clairement expliqué
tout le long de cet exposé comme étant une distinction entre la
chair et l'Esprit, entre la nature humaine de Christ et sa nature
divine. Ici, avec l'affirmation de ces réprouvés que «la vie
éternelle n'était pas le Père», nous atteignons un nouveau degré de
perversion biblique et de blasphème de la part des trinitairiens. Si
la vie éternelle n'est pas le Père il est évident qu'il ne serait
pas Dieu. Par une telle aberration, ces réprouvés dérobe au Père non
seulement sa qualité de vie éternelle mais aussi sa divinité. Voici
ce que dit le Seigneur Jésus sur ce sujet:
«Or, c'est ici la vie éternelle, qu'ils te connaissent, toi le seul
vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé» (Jean 17:3). Il
est clair selon ces paroles que la vie éternelle consiste à recevoir
la connaissance sur l'identité de Dieu en Jésus-Christ, connaissance
que vous n'avez aucunement et qui est la preuve que vous êtes
retranchés de la vie éternelle. Si ce verset démontrerait une
distinction entre Dieu et Jésus-Christ, ceci déroberait à Christ sa
divinité. Le fait que 1 Jean 1:2 mentionne
que «la vie éternelle était auprès du
Père» ne signifie en aucune façon qu'elle n'était pas
le Père ou qu'il y aurait une distinction entre elle et le Père,
mais qu'elle est la présence du Père même. C'est exactement de cette
façon que le traduit la Bible de Machaira d'après le Grec original:
« Car
la vie a été manifestée, et nous l'avons vu, et nous en
rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui
était l'expression du Père même, manifestée à nous.»
(1 Jean 1:2). La Parole de
Dieu affirme clairement dans son contenu sacré que la vie éternelle
est un don de Dieu qu'il accorde gratuitement à ses élus, et que ce
don consiste en la présence même de Christ en nous, évidence
supplémentaire que vous n'avez pas la vie en vous et que vous êtes
des faux chrétiens. Sans la présence de l'Esprit de Dieu qui nous
habite, il n'y a pas de vie éternelle et aucune espérance de salut.
Vous témoignez ainsi que l'Esprit de Dieu n'est pas en vous et que
vous êtes des imposteurs.
Allégation:
Dans l'incarnation, Jésus le Père serait-il plus grand que Jésus le
Fils? Théologie bien étrange que celle du modalisme! Nulle part, la
bible n'enseigne que dieu est la Parole, mais elle affirme que la
Parole (Jésus) est Dieu! (Jean 1:1) Ce qui n'enlève en rien la
divinité du Père dans les cieux. La bible enseigne que personne n'a
vu Dieu! (Genèse 32:30, Exode 33:20, Jean 1:18, 1 Timothée 6:16). Si
Christ alors qu'il était sur la terre était la seule personne de la
Divinité alors la bible serait un tissu de contradiction car des
milliers ont vu Jésus ici-bas! Personne n'a jamais vu le Dieu
trinitaire dans toute sa manifestation glorieuse!
Réponse: Il faut se demander
sérieusement qu'elle Bible cette secte pernicieuse utilise pour
arriver à de telles contradictions. Affirmer que «nulle part la
Bible n'enseigne que Dieu est la Parole» est non seulement un
mensonge mais un blasphème hautain contre Dieu lui-même. Cette
section du verset «la Parole était Dieu» se lit dans le Grec
original «Dieu était la Parole», les
traducteurs trinitairiens ont simplement inversé l'ordre des mots
pour des motifs doctrinaux que nous connaissons très bien. Ce même
passage se retrouve dans la Bible de Machaira qui a rétablit la
structure originale de la phrase selon le Grec:
« Au
commencement était la Parole, la Parole était l'expression
unique
de Dieu, et Dieu était la Parole.»
(Jean 1:1). Le mot «Parole» ou «LOGOS» se rapporte clairement
à Dieu dans ce passage et à sa manifestation dans la chair (v.14)
comme Fils unique. Il n'y a aucune distinction entre la Parole et
Dieu dans ce passage. Aussi, il n'y est aucunement mentionné que le
Seigneur Jésus-Christ existait à côté du Père comme une personne
distincte, deuxième personne d'une trinité spéculative proposée par
les antichrists. Que «personne n'a jamais vu le Dieu trinitaire dans
toute sa manifestation glorieuse» est évident car il n'existe point,
sauf dans votre imagination maladive. Le dieu trinitaire composé de
trois personnes distinctes est un faux dieu selon les Écritures, car
il n'y est mentionné nul part. Mais il est vrai que personne n'a
jamais vu le vrai Dieu dans toute sa gloire céleste, cela est
impossible aux simples mortels. Néanmoins, l'Écriture affirme que
notre Dieu, le Seigneur Jésus-Christ, s'est dérobé de sa gloire en
se manifestant dans la chair sous la forme d'un serviteur (Phil.
2:4-8; 1 Tim. 3:16), afin que nous puissions «contempler sa gloire»
dans sa manifestation terrestre (Jean 1:14). Si à cause de cela «la
Bible est un tissu de contradiction» pour les trinitairiens, elle ne
l'est pas pour ceux qui marchent dans la vérité que le Seigneur
Jésus-Christ est le Dieu Tout-Puissant, seule et unique Personne en
Dieu.
Inutile de répondre à toutes les objections des sectes dites
Évangéliques sur ce sujet, elles sont tous revêtues du même
caractère antichrétien, manipulant et tordant les Écritures à leur
guise afin de faire dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas. Leurs
arguments reviennent toujours au même point, celui de voir dans
l'Écriture des distinctions de personnes entre le Père, le Fils et
le Saint-Esprit, lorsqu'il n'y en a aucune de mentionnée dans le
texte sacré. Il a été clairement démontré que les distinctions sont
toujours entre la chair et l'Esprit et non entre des personnes, mais
pour saisir une telle vérité il faut premièrement être habité de
l'Esprit de vérité et cet Esprit est absent chez les trinitairiens.
CONCLUSION
On ne peut en toute honnêteté
se réclamer de la "foi biblique et chrétienne" en suivant la
doctrine de la Trinité spéculative de trois personnes ou
subsistances distinctes en Dieu. De leur propre aveu les
trinitairiens des sectes dites Évangéliques, déclarent «l'église
adventiste et l'église catholique sont beaucoup plus proches de nous
évangéliques justement à cause de l'acceptation sans réserve de cet
enseignement sur la Trinité». De toutes évidences ces gens ne
sont pas chrétiens mais s'illusionnent l'être. L'Écriture a toujours
triomphée sur l'hérésie, et la doctrine de la Trinité est une
hérésie de la pire espèce. Elle est ancrées dans les cœurs et les
consciences depuis presque deux millénaires, mais elle est vaincu
par la Parole de Dieu. De tous temps les trinitairiens ont
persécutés ceux qui osaient s'opposer à leurs réclamations païennes,
absurdes et blasphématoires, et plusieurs y laissèrent leur vie sur
les bûchers de leur intransigeance. Mais, comme dit William
Shakespeare (1564-1616): «L'hérétique n'est point celui qui brûle
dans la flamme, mais celui qui allume le bûcher.»
La plupart des grandes
religions chrétiennes ont récupéré la Bible à leur avantage dans le
but de contrôler des populations incultes. On peut bien continuer à
soulever toutes les fautes commises par les prétendus chrétiens à
travers l’histoire, mais on ne pourra jamais rendre la Bible
responsable de leurs écarts de conduite. La vraie question
serait-elle de savoir si les chrétiens, toutes dénominations
confondues, ont été de dignes représentants de la Parole de Dieu? En
lisant la Bible, nous trouverons la réponse à cette question et nous
pourrons constater que non seulement ils n’ont pas été des témoins
fidèles, mais qu'ils sont des faux chrétiens. En fait, la Parole de
Dieu contient un message immensément plus simple que celui de ceux
qui s’en font les porte-parole parmi les trinitairiens, surtout au
niveau des sectes dites Évangéliques: Baptistes, Pentecôtistes,
Charismatiques, Darbystes, Adventistes, etc.
«Mais
je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos
pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la
simplicité qui est en Christ.
Car, s'il venait
quelqu'un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous
vous avons prêché, ou un autre esprit que celui que vous avez
reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous
le supporteriez fort bien.» (2 Cor. 11:3,4).
Les textes bibliques
eux-mêmes nous mettent en garde contre la subversion du
christianisme par la doctrine de la trinité. Dans ce texte du
deuxième épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul s’insurgeait contre
les gens de son époque qui tentaient de dénaturer le message de
l'unité de Dieu et de l’Évangile qui lui est fortement attaché, en
inversant sa signification réelle. Le Seigneur Jésus lui-même
accusait les religieux de son temps d’avoir changé la Parole de Dieu
au profit de préceptes et de commandements d’hommes. Il a toujours
été très tentant d’ajouter ses propres prescriptions à la Parole de
Dieu et de laisser subtilement entendre qu’elles viennent d’elle, et
c'est exactement cela que font avec la trinité les dirigeants et
pasteurs des dénominations que l'on peut décrire plus précisément
par le terme «dominations». Ce qui est plus attristant est que les
membres de ces groupes suivent aveuglement dans la même voie de
perdition qui leur a été inculquée artificieusement. La Bible est
peut être un livre controversé, mais, en réalité, la controverse
vient plutôt des institutions chrétiennes, particulièrement de
celles qui se disent orthodoxes et évangéliques. Marcher avec Dieu
est beaucoup plus simple si par la grâce qui nous est accordée on se
fie davantage aux paroles de Jésus. Or, comme
nous avons vu, un grand nombre de passages dans le Nouveau Testament
ont tellement été tordu par les traducteurs trinitairiens qui y ont
ajouté des articles, des prépositions et des conjonctions qui ne se
trouvent point dans l'original, que le sens réel de la révélation
sur le sujet fut obscurci. Les gens ne réalisent pas que «garder la
Parole» implique par nécessité un combat constant pour la vérité, et
que l'amour sans la vérité n'est que de la prostitution spirituelle.
Donc mieux s'asseoir tranquille sur les bancs d'églises et gober
tout ce que les prétendus pasteurs enseignent sans question demandé,
car de cette façon on n'a pas à être blessé et à souffrir pour nos
convictions. On ne voudrait surtout pas s'opposer aux doctrines
traditionnelles de nos églises car on risquerait d'être mit à
l'écart et nous souffririons la rejection et la solitude. Or,
«maudit soit l'homme qui se confie en
l'homme...» Ah que «le cœur est rusé,
et désespérément malin par-dessus toutes choses...» (Jér. 17:5,9).
Il est impératif pour tous de savoir qui est Jésus-Christ comme
seul Dieu manifesté dans la chair comme Fils unique, le seul
engendré de Dieu, né d’une femme vierge. Seul l'Agneau sans défaut
et sans tache prédestiné avant la fondation du monde (1 Pi.
1:19,20), pouvait payer le prix de nos péchés. Les faux docteurs au
niveau du christianisme traditionnel et des sectes dites
Évangéliques nient la divinité du Christ par leur adhésion à une
doctrine de mystère issue de spéculations en provenance de la
philosophie platonicienne et des religions païennes qui divise le
Dieu unique en trois personnes ou subsistances distinctes. Par ce
fait, il nient également qu’Il est Dieu venu sur terre, dans la
chair, car pour eux ce n'est que la deuxième personne de leur
Trinité chimérique qui s'est incarné et non l'Esprit Éternel qui est
le Dieu Tout-Puissant dans toute sa plénitude. Ils témoignent ainsi
qu'ils sont des antichrists. Conséquemment, ils nient aussi la
Trinité de révélation biblique du seul Dieu qui est Père, Fils et
Saint-Esprit en une seule et unique Personne, à savoir Jésus-Christ
(Ésaïe 9:5; Jean 1:1-4;14:8,9; Actes 5:3-4; 2 Cor. 3:17; Éph. 4:4-7;
Colossiens 3:14-19; Hébreux 1:1-8). Certains ne croient pas en son
incarnation, ni qu’Il ait été ressuscité des morts. D’autres disent
qu’Il n’est qu’un « dieu » (parmi tant d’autres), un petit dieu qui
aurait été créé au commencement pour administrer la Création.
L’apôtre Jean nous met en garde en disant «
n’ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits pour
savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus
dans le monde » (1 Jean 4:1). Nous vous laissons avec ce
message important de l'apôtre Paul dans l'espérance que le Seigneur
Jésus, notre Dieu et Roi, vous accorde la grâce de sa révélation en
ce qui le concerne: «Examinez-vous
vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous
vous-mêmes; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ
est en vous? à moins que, peut-être, vous ne soyez réprouvés» (2
Cor. 13:5).
«O
profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu!
Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles!
Car qui a connu la pensée du Seigneur, Ou qui a été son conseiller?»
(Romains 11:33-34).
A Christ seul soit la Gloire
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