MÉTAMORPHOSE 

DE L'ESPRIT DES VIVANTS

 

Texte d'Ariel sur la nature des changements perpétuels

 dans l'essence divine éternelle.

 

Par Jean leDuc

 

Avril 2023

 

PHASE I

 

LE PRINCIPE DE LA GRACÉOLOGIE VIVIFIANTE DANS LA RÉVÉLATION

 

L'ÉPANOUISSEMENT ÉTERNEL DANS LA VARIÉTÉ

 

LA RÉALISATION D'UN PROJET GLORIEUX

 

LA MÉTAMORPHOSE DE CHRIST EN TOUTE HUMILITÉ

Analyse de Philippiens 2: 5-11

1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7

 

LES ENSEIGNEMENTS DE JÉSUS SUR SON RETOUR

Analyse de Jean 14: 1-31

1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12 - 13 -

14 - 15 - 16 - 17 - 18 - 19 - 20 - 21 - 22 - 23 - 24 - 25- 26 - 27 - 28 - 29 - 30 - 31

 

LE RETOUR, LE ROYAUME, ET L'ÉMERGENCE DU ROI DE GLOIRE

 

LE BAPTÊME DU SAINT-ESPRIT ET LE PARLER EN LANGUES

L'identité véritable du Saint-Esprit:

Il n'existe qu'un seul baptême:

Le parler en langues n'est pas le signe d'une seconde expérience:

Chasser des démons ou délivrance de flatulences cervicales:

 

CHRIST EN NOUS LA RÉALISATION SUPRÊME

Les quatres classes de réprouvés:

 

ORGUEIL ET DÉFIANCE DES ENNEMIS DE LA CROIX

Le péché originel en Éden:

L'orgueil et l'origine de la Chute:

L'égarement de l'orgueil:

Le culte idolatre de soi-même:

La contamination de l'orgueil:

Une fausse voie tortueuse de salut:

Une transplantation de coeur:

Le manque d'intelligence spirituelle:

 

AVERTISSEMENTS DE HÉBREUX 6: 1-12

1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12

 

PHASE II

 

LA CITÉ DE L'ESPRIT DES VIVANTS

Analyse de Hébreux 12: 1-3; 22-25.

1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7

 

LA PIERRE VIVANTE ET LE ROCHER DE SCANDALE

 

RÉVÉLATION SUR LA DOUBLE PRÉDESTINATION

La création de l'homme comme esclave de Dieu:

La pensée de Jésus sur la prédestination:

L'apotre Paul et la prédestination:

La souveraineté absolue et sans limite de Dieu:

 

LE MYSTÈRE DU PHÉNOMÈNE DE LA CONSCIENCE DE CHRIST

Le réveil rude et surprenant de la vérité:

La triple faculté de la conscience en Christ:

Rapports étymologiques variés du mot Père:

 

REVÊTEMENT DE LA RÉFLEXION VIVIFIANTE

 

PHASE III

 

LES SONGES ET LES VISIONS DANS LE CONTEXTE DE LA RÉVÉLATION

 

UNE VISION DE L'INTENTION SUPRÊME

Analyse de Apocalypse 21: 1-27: 22: 1-6

1- 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12 - 13 - 14 - 15 - 16 - 17 - 18 - 19 - 20 - 21 - 22 -23 - 24 - 25 - 26 - 27 -

Significations des pierres précieuses et des portes de la gloire:

Apocalypse 22: 1-6

1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 -

 

PARADIS PERDU, PARADIS RETROUVÉ

 

* * *

 

LE PRINCIPE DE LA GRACÉOLOGIE VIVIFIANTE DANS LA RÉVÉLATION

Au temps de la Réforme Protestante, fondée le 31 octobre de l'an 1517 par le moine augustin Martin Luther, il était dit que la théologie était la reine de toutes les sciences. Cette notion donna naissance à la Théologie Réformée Systématique, qui devint la base pour la formation de doctrines, de pasteurs, et d'églises organisées, c'est à dire la religion réformée dite chrétienne. La définition de la théologie est donnée comme étant: Science, étude, ou connaissance de Dieu, de ses attributs, de ses rapports avec le monde et avec l'homme. Inventaire du contenu des sources de la Révélation, fondée sur la révélation des Écritures. Connaissance que l'on peut avoir de Dieu à partir de la Bible, considérée comme la parole de Dieu, et de la prédication qui la transmet. La base primaire de la théologie est de connaître l'essence de Dieu, ses attributs ou caractéristiques, par l'étude approfondie et systématique des Saintes-Écritures. Pour longtemps elle produisit des hommes de hauts-calibres grandement respectés, honorés, et sincères, mais sincèrement dans l'erreur.

 

Or la théologie est en contradiction avec elle-même, car Luther dit clairement dans son Cerf Arbitre que la volonté de l'homme est esclave de la chair et du péché. En plus que la Bible et les Canons de Dortrecht déclarent que la nature humaine est complètement déchue et entièrement corrompue, et que le cœur de l'homme est tortueux par dessus toutes choses, et désespérément malin (Jérémie 17: 9). L'étude de l'essence de Dieu qui est d'une perfection et d'une sainteté sublime et incompréhensible, est donc impossible à l'homme mortel, dont le raisonnement est serpentin depuis la chute en Éden. Ceci est la preuve irréfutable que leurs études de la révélation écrite sont purement charnelles et mondaines, et donc complètement vaines et dénaturées. Leurs connaissances ne sont que superficielles et approximatives, issues d'hypothèses philosophiques, de suppositions et de conjectures sophistiquées, qui tordent le sens de la vérité révélée. Tout cela pour s'ériger en maîtres sur la foi, et obtenir le monopole des consciences.

 

Mais contrairement à la théologie déficiente et morte, nous parlons de la Grâcéologie Vivifiante, ou grâce infuse qui fut imprégnée dans tous les élus véritables, depuis avant la fondation du monde dans le décret d'élection; et activée ou animée par le sacrifice de la croix et la résurrection, et manifestée en les élus par l'exaltation de Christ qui vint habiter en eux par sa Sainte Présence, et cela depuis son retour le jour de la Pentecôte.

 

L'Appel de la Grâce Vivifiante est efficace et irrésistible envers les élus seuls, elle est le principe de régénération dans l'élection du concept de la double prédestination, qui assure la grâce du salut et la vie éternelle. Dans le sens métaphorique, elle est l'appel du Bon Berger envers ses brebis seuls, et la puissance de résurrection de Lazare et de tous les élus, ainsi que l'énergie vitale dans l'Émergence. Elle n'est pas de l'homme, mais de l'Esprit des vivants.

 

Nous avons donc la pensée de Christ, et nous recevons ses révélations qu'il nous accorde pour le connaître véritablement dans l'essence de son existence, en ouvrant nos yeux à la vérité dans sa révélation écrite. Sans la Sainte Présence de Christ qui nous habite, il est impossible de réellement le connaître et d'être instruit dans ses voies, car Lui-même prend notre éducation en mains.

 

Nous avons donc la définition de la Grâcéologie comme étant: La transmission des révélations et de la connaissance de notre Dieu, le SEIGNEUR JÉSUS, l'Esprit des vivants, par sa Sainte Présence qui demeure en ses élus seuls, et qui les instruit, les éclaire, et les dirige dans la vérité des Saintes-Écritures. Parlant dans un sens métaphorique, si la théologie est considérée comme la reine des sciences, la Grâcéologie est la déesse de toutes révélations et de toutes connaissances véritables de l'Esprit des vivants, le SEIGNEUR JÉSUS. La base primaire ou essentielle de cette révélation,  laquelle découle toutes les autres doctrines ou enseignements, est que JÉSUS est Lui-même, le Père, le Fils, et le Saint-Esprit; c'est à dire qu'il est la Source, son Engendrement, et sa Sainte Présence. Ceci est la pierre angulaire de l'édifice du christianisme authentique.

 

L'ÉPANOUISSEMENT ÉTERNEL DANS LA VARIÉTÉ

La variété est une des plus belles choses dans la création, sans elle tout serait morne ou dépourvu de vitalité. Les différentes formes, couleurs, textures, sons, et odeurs, nous émerveillent tous, surtout lorsqu'ils sont disposés dans un ensemble spécifique, comme un beau paysage ou d'un merveilleux ciel étoilé. En nous arrêtant pour contempler toutes ces choses soigneusement, nous sommes donnés de réaliser que la variété fait partie de l'essence même du Créateur, notre Admirable Esprit des vivants, le Seigneur JÉSUS (Jean 1: 1-3). En d'autres mots, la variété a toujours existé, elle est un principe éternel dans l'essence divine d'une transformation constante et perpétuelle, d'une perfection sublime en épanouissement sans fin. La beauté de sa révélation est inconcevable à l'œil mortel.

 

Le principe que nous venons de voir se nomme une métamorphose, dont la signification est «Un changement de forme, un revêtement de nature ou une modification de structure si importante que l'être ou la chose qui en est l'objet n'est plus reconnaissable». Pour en expliquer la notion, au niveau physique ou matériel dans lequel nous sommes présentement, une fleur demeure une fleur avec sa forme, sa beauté, sa texture, sa couleur, et son odeur, ainsi qu'avec ses différentes propriétés particulières. Mais au niveau spirituel de l'éternité, cette même fleur prend en elle les caractéristiques de toutes les différentes fleurs qui existent, et toutes les autres fleurs prennent en elles toutes les caractéristiques de cette fleur, dans un changement perpétuel en chacune d'elles. La fleur originelle n'est plus reconnaissable, elle a subie une métamorphose transcendante en une existence supérieure. Cela est la perfection sublime de la fleur, et de toutes les fleurs en un même moment constant et éternel. Chaque fleur prend la forme de toutes les fleurs perpétuellement, et de même avec toutes les fleurs individuellement, dans l'épanouissement d'une beauté sans fin inexprimable. En d'autres mots, c'est le principe d'un en tous et tous en un, qui est en action perpétuellement et sans fin.

 

Nous venons de vous expliquer, par analogie, l'existence des élus dans l'éternité antérieur et dans l'éternité ultérieur, sauf qu'il y a une particularité merveilleuse dans ce dernier cas.

 

En tant qu'élus véritables, en qui la Sainte Présence de Christ demeure, notre existence en ce monde n'est pas stable. Nous ne demeurerons pas toujours ce qu'on est, ou pensons être. Nous sommes en ce monde pour nous revêtir de la métamorphose transcendante de Christ, comme il fut stipulé et déterminé dans l'Alliance Éternelle des émanations perpétuelles, dans l'éternité antérieur. C'est à dire que nous devons revêtir notre nouveau corps, qui est celui de Christ en nous, car nous sommes les héritiers de tous les aspects de sa divinité, et de son humanité glorifiée et exaltée.

 

LA RÉALISATION D'UN PROJET GLORIEUX

Il nous est dit, par les théologiens et les théoriciens, qu'un des attributs essentiels de Dieu est l'immutabilité, c'est à dire que, selon eux, Dieu ne peut changer dans sa nature. Mais cette définition détient un sérieux manque de précision, et donne une fausse impression. Ce terme théologique est souvent confondu avec la notion d'être immobile, être fixe, de ne pas bouger. Mais si Dieu ne bouge pas, l'éternité serait comme un mortuaire, car celui qui ne bouge pas est mort, et Dieu est la Vie, et celle-ci est un continuel mouvement. Le fait que Dieu, notre Esprit des vivants est renoncement, indique par ce fait même un mouvement et une direction dans l'éternité où tout est d'un présent constant, dans une dimension d'existence dans laquelle le temps n'existe pas. L'immutabilité ne signifie donc aucunement que sa nature ou essence ne change pas, mais que les caractéristiques de son essence sont éternelles, dans un épanouissement constant et perpétuel, sans commencement et sans fin. Puisqu'il a déterminé toutes choses d'avance, il est évident que sa Réflexion est en mouvement éternellement, dans la résonance de son Expression de Lui-même; autrement rien n'existerait et nous ne serions pas ici pour en parler. Notre Dieu est l'Esprit des vivants, et non des morts, ce qui nous indique que les vivants sont ses reflets ou émanations des différentes consciences de sa propre existence à l'infini.

 

La Réflexion ou Parole active et efficace de la résonance de l'essence de l'Esprit des vivants, est l'Administrateur de l'Alliance de ses émanations, dans sa concession et privation de Lui-même, c'est à dire de son renoncement de Lui-même, dans les différents aspects ou consciences de son existence, que sont les élus ou reflets de sa résonance, dans sa Réflexion et son Expression de Lui-même comme étant JE SUIS, l'Autosuffisant. La notion de «un en tous et tous en un», exprime l'ensemble de l'Esprit des vivants dans l'unité de sa communion éternelle avec Lui-même, dans ses émanations qui en retournent la résonance, dans un va et vient constant. Ce principe se nomme la musique des sphères angéliques, ou plus précisément - la vibration des résonances, dans la multitude infinie des consciences comme caractéristiques particuliers de la Réflexion qui glorifient perpétuellement l'Esprit des vivants. La résonance elle-même est, dans sa fonction vitale, l'Administrateur Suprême qui dirige son Expression dans les réalisations de sa Réflexion, et cela dans l'exécution de ses intentions. L'essence endogène du principe vital, était imprégnée éternellement du retentissement de s'attribuer, dans sa Toute-puissance, une originalité exemplaire de son essence majestueuse. Puisque l'éternité est un présent constant, sans changement dans un épanouissement sans commencement ni fin, il fut déterminé de créer une dimension temporelle pour la réalisation de leur intention d'une magnificence sublime, hors de l'éternité, dont la manifestation corporelle de l'Administrateur leur reviendrait de nouveau dans l'éternité, apportant avec lui le changement qu'ils désiraient se revêtir. Le but était ainsi de créer un Nouvel Homme à leur image et leur ressemblance d'une existence en expansion, mais dans un processus graduel de formation, qui serait semblable à la gestation d'un enfant dans le sein de sa mère, et qui après son terme émergera dans la lumière d'un nouveau jour éternel. Toute l'histoire de la race humaine a été programmée et planifiée dans les moindres détails, pour l'accomplissement de ce projet glorieux qui est l'héritage des saints, et qu'on appelle le Royaume de Dieu, c'est à dire de Christ.

 

Cela demandait que l'Administrateur de l'Alliance Éternelle de ses émanations perpétuelles, s'incarne miraculeusement dans la dimension du temps, à un moment précis de l'histoire humaine, sans avoir la déviation mortelle commune à tous les hommes; période qui serait la plus propice pour la réalisation de ses intentions, en rachetant ses élus de la condamnation de la loi qui les retenait dans la mort.

 

Puisque ses émanations sont indissociables de sa résonance dans l'administration de sa Réflexion, il en advient que les reflets de sa gloire première, suivirent leur Source lumineuse, et s'incarnèrent aussi dans la chair, mais par procréation naturelle génétique, afin de participer à la déviation mortelle engendrée par une loi d'interdiction, dont la transgression assurait la perdition éternelle.

 

Cela nécessitait un point de départ, à savoir la création prodigieuse de la race adamique initiale, charnelle et temporelle en pleine maturité, sans passer par le processus de la naissance et de la croissance naturelle. Ils étaient et agissaient comme un seul homme, étant d'une même conscience et d'une même réflexion. Cette première race d'immortels du début des temps, était une figure anticipatoire de celle désignée pour la fin des temps lors de l'Émergence de Christ. D'une pureté sublime, avant que la déviation mortelle entre dans leur sang pour le polluer, ils se répandirent jusqu'aux confins de l'univers, formant une civilisation sublime et splendide super-intelligente, qui n'aura jamais plus son pareil en ce monde. Elle comptait parmi elle deux classes d'hommes, les Élusiens et les Exclusiens, selon les principes du Décret Éternel de la double prédestination, qui se manifestèrent lors de la rébellion contre l'Admirable Esprit des vivants. Cela fut déterminé et occasionné par la loi d'interdiction, qui éveilla leur conscience à leur état de créatures charnelles et limittées. Ils voulurent ainsi, dans leur mécontentement, leur orgueil, et leur grandes connaissances, s'attribuer la divinité; mais furent rejeté de l'immortalité à la mortalité de la corruption. Tout cela fut déterminé selon la résonance de sa Réflexion, par l'Administrateur de l'Alliance Éternelle de ses émanations perpétuelles, JÉSUS le Christ et Roi de l'univers, avant son incarnation morphologique dans laquelle il revêtit une nouvelle nature, enveloppant sa nature divine d'une nature humaine pure et parfaite, première phase de l'accomplissement des aspirations de l'intention suprême.

 

Tout dans la dimension du temps, se déroulait sous l'œil vigilant de son administration, rien n'échappa à sa volonté souveraine absolue, et sa Toute-puissance infinie. La race humaine sombra de plus en plus, dans le gouffre infernal de sa nature dépravée et corrompue. L'état de l'être humain était irrémédiable, son cœur était tortueux en toutes choses et désespérément malin, comme ce l'est encore de nos jours, sauf que nous avons surpassé de loin sa corruption. Le monde d'alors fut entièrement détruit par l'Esprit des vivants, sous les eaux d'un déluge universel; tandis que le nôtre est réservé à la destruction par le feu. Des milliards périrent, sauf huit personnes qui avait été choisies pour tout recommencer, et la même dépravation ne tarda pas à se manifester de nouveau. Mais rien n'arrête le plan de l'Esprit des vivants, pour l'accomplissement de son intention suprême. L'imperfection de l'homme dépravé fait même partie de la perfection divine, car sous la direction de la Réflexion Suprême, elle implique la purification des transgressions pour la réalisation de ses intentions envers ses émanations.

 

Au cours des temps, la bêtise humaine ne fit que se répéter et s'aggraver davantage. L'accumulation de la corruption devint intolérable, et la situation demandait une intervention divine, préparant ainsi le chemin pour la manifestation de l'Administrateur de l'Alliance Éternelle.

 

LA MÉTAMORPHOSE DE CHRIST EN TOUTE HUMILITÉ

La manifestation du Roi de Gloire, dans la race humaine, avait été prédéterminée de toute éternité. Au temps précis, l'Administrateur de l'Alliance Éternelle, le Seigneur Jésus, s'incarna en ce monde temporel. La Réflexion divine, dans l'Esprit de son Expression, Source ou Père de toute la création, se forma par la résonance de son animation prodigieuse et des impulsions de sa personnification, un corps de chair dans le sein d'une vierge. Elle fut choisie d'entre toutes les femmes, non à cause de sa pureté et de son obéissance, mais à cause du décret éternel de l'Esprit des vivants qui l'avait déterminé ainsi depuis avant la fondation du monde. Ce corps glorieux, enveloppe visible du Dieu invisible (Jean 1: 18), était parfait et immortel, étant l'habitation de deux natures, divine et humaine en une seule Personne. La métamorphose de Christ, consistait ainsi non à changer de nature, mais de revêtir une nouvelle nature. Il était ainsi parfaitement Dieu et parfaitement Homme, remplissant sa fonction de Médiateur. L'Administrateur de l'Alliance Éternelle de ses émanations perpétuelles, était le premier-né d'une nouvelle race glorifiée et exaltée, le revêtement de gloire des élus véritables. Cette nouvelle existence correspond parfaitement à l'intention Suprême de «un en tous et tous en un», déterminée dans l'éternité antérieur pour l'éternité ultérieur, afin que tous soient UN éternellement en l'Esprit des vivants (Jean 17: 21-24). En d'autres mots, l'unité dans l'ensemble des élus, est le principe vital de la résonance éternelle qui vibre du renoncement dans la Réflexion des vivants. Ainsi l'Expression de la Réflexion se manifeste perpétuellement dans l'essence de son existence par un épanouissement sans fin, puisque la fin est le commencement et le commencement est la fin, c'est à dire l'Alpha et l'Oméga de JE SUIS, l'Autosuffisant.

 

Maintenant il importe de remarquer que l'incarnation prodigieuse de l'Administrateur de l'Alliance Éternelle, le Seigneur Jésus, n'est pas l'incarnation du Fils de Dieu, mais de Dieu comme Fils, ou engendrement prodigieux de l'Admirable Esprit des vivants. La nuance est extrêmement importante, si nous ne voulons pas tomber dans l'idolâtrie de l'hérésie orthodoxe de trois personnes ou subsistances distinctes en Dieu. Il n'y a, en vérité, qu'une seule Personne en Dieu qui est Dieu Lui-même manifesté dans la chair, le Seigneur Jésus; comme il fut déterminé dans l'Alliance des émanations de son existence dans l'éternité antérieur. Ne pas reconnaître la révélation de cette vérité essentielle, est d'être retranché de la nouvelle existence dans l'éternité ultérieur, comme il fut stipulé et déterminé dans le décret de réprobation pour les exclus de cette grâce merveilleuse. Cette exclusion confirme que ceux qui ont été créés pour la perdition, seront séquestrés dans une isolation totale de souffrances et de douleurs sans fin, et leurs noms seront effacés de la mémoire de Dieu et de tous les élus, pour l'éternité.

 

Or l'apôtre Paul nous décrit l'incarnation du Seigneur Jésus dans Philippiens 2: 5-11, en ces paroles merveilleuses, pleines de grâce et de vérité:

 

Analyse de Philippiens 2: 5-11

5 Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Mt. 11. 29; Jn. 13. 15; 1 Pi. 2. 21; 1 Jn. 2. 6;

6 Lequel étant la transformation unique de L'ESPRIT DES VIVANTS éternel, ne s'est point attribué injustement la conformité à L'ESPRIT DES VIVANTS; 2 Co. 4. 4; Col. 1. 15; Hé. 1. 3;

7 Mais s'est privé lui-même de cette conformité, en assumant sur lui l'aspect d'un serviteur, devenant semblable à tous genres d'hommes; Ps. 8. 5; Mt. 20. 28; Jn. 13. 14;

8 Et, ayant paru dans la nature du genre humain, il s'est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. Hé. 2. 9; Hé. 2. 14; Hé. 2. 17; Hé. 4. 15; Hé. 12. 2;

9 C'est pourquoi aussi, comme ESPRIT DES VIVANTS exalté à la suprématie, il lui a été donné un Nom qui est au-dessus de tout nom; Ac. 2. 33; Hé. 1. 4;

10 Afin qu'au nom de JÉSUS, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, És. 45. 23; Ro. 14. 11;

11 Et que toute langue confesse Jésus-Christ comme étant L'ADMIRABLE, le Père de gloire, et L'ESPRIT DES VIVANTS éternel*. És. 9. 6; Jn. 13. 13; 1 Co. 8. 6; 1 Co. 12. 3; *. 12. 3; *Cette révélation glorieuse est nécessaire au salut (Jn. 8:24).

 

Certains mots dans ces passages attirent notre attention. Pour but de précision et de fidélité à l'enseignement donné dans le Grec du Texte Reçu, il importe d'en faire une analyse sous la direction de la Sainte Présence de Christ en nous, c'est à dire que nous écraserons le raisin pour en faire du bon vin; tout en considérant les contextes, immédiats, historique, linguistique, et culturel, afin d'en obtenir une claire perception de la vérité enseignée.

 

  1. 5 Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ

    Le premier mot que nous regardons se trouve au v. 5. Il s'agit du terme sentiments, mais il n'y a, en vérité, aucun sentiment dans ce passage. Le mot Grec est touto et signifie «pareillement, aussi, de la même manière». Il est utilisé pour établir un parallèle de comparaison, et dans ce contexte il est relié au passage précédent qui dit «de ne pas considérer nos propres intérêts, mais surtout ceux des autres». Il s'agit d'une injonction contre l'égoïsme et l'orgueil en mettant l'emphase sur le renoncement, qui est le principe vital de l'enseignement du Seigneur Jésus-Christ. Le renoncement est l'essence même de l'Esprit des vivant dans la Réflexion de son Expression, en ses émanations de Lui-même ou reflets de sa gloire. En d'autres mots, le renoncement est la résonance de la vie, dans la communion réciproque de ses attributs et les animations de son Expression. Un chrétien véritable est donc celui qui a renoncé à tout pour Christ lorsqu'il reçoit l'appel à renaître: son ancienne vie et habitudes, ses dépravations, son indépendance, sa fierté patriotique et linguistique, ses talents artistiques, son estime de soi, son égocentrisme, ses ambitions, ses opinions, ses déviations, ses entêtements, ses présomptions, etc..

     

  2. 6 Lequel étant la transformation unique de L'ESPRIT DES VIVANTS éternel, ne s'est point attribué injustement la conformité à L'ESPRIT DES VIVANTS

    Le mot clé dans tout ce contexte, est transformation au v. 6, ou morphe dans le Grec, d'où nous avons le mot métamorphose. Ce mot se rapporte à la forme ou apparence d'une chose ou d'une personne. Il s'agit ici de l'Esprit des vivants, le Seigneur Jésus, qui prit une forme humaine parmi nous. Ce qui signifie que dorénavant, dans cette dimension temporelle, que Dieu a deux natures, divine et humaine d'une perfection sublime, accomplissant ainsi le mandat de l'Alliance Éternelle d'une nouvelle forme d'existence en vue de l'éternité ultérieur. Le principe de l'incarnation est ainsi parallèle avec notre nouvelle naissance spirituelle, qui se manifestera pleinement au moment de l'Émergence.

     

    Les paroles «point - attribué injustement», ne représentent aucunement le sens original. Le terme Grec pour «attribué injustement» est hegemai et signifie «Administrateur». En d'autres mots, le Seigneur Jésus ne s'est pas retiré de cette fonction dans son incarnation, car il est venu en cette dimension temporelle pour en accomplir le mandat, comme représentant de l'Alliance Éternelle, c'est à dire comme le Dieu Souverain et Maître Absolu sur toutes choses, manifesté dans la chair. Le nouveau corps devait être formé dans l'humilité et la soumission du renoncement, afin de le relever dans la gloire et l'exaltation la plus sublime et majestueuse, pour que ses élus puissent s'en revêtir. La première humanité avait été créée avec un corps naturel, mortel et temporel. La deuxième, réservée aux élus seuls, sera celui d'un Esprit ou raisonnement vivifiant, immortel, et éternel. Donc Christ s'est abaissé en toute humilité, pour la pleine réalisation de cette intention suprême comme Représentant ou Substitut de ses élus dans l'éternité antérieur, pour en transporter la gloire dans l'éternité ultérieur.

     

    Dans cette humilité prodigieuse, il ne recherchait pas la conformité ou isos dans le Grec, c'est à dire «l'uniformité, l'équivalence, être identique, être exactement pareil dans son apparence, - il ne désirait pas être identique à la gloire de sa pure nature comme Esprit des vivants, mais se soumis en revêtant un corps charnel, parfait et immortel, comme prémisse de notre nouvelle existence.

     

  3. 7 Mais s'est privé lui-même de cette conformité, en assumant sur lui l'aspect d'un serviteur, devenant semblable à tous genres d'hommes

    Nous entrons ici dans un des sujets les plus complexes du christianisme, qui se rapporte au mot privé ou kenoo dans le Grec. Ce terme fut donné la simple désignation de vider, comme dans le sens de vider une outre de son contenu. Mais la signification réelle est beaucoup plus complexe que cela, et implique toute une gamme de différentes nuances.

     

    Au niveaux théologique et philosophique, le mot kenoo est la source de la doctrine du Kenosisme. Cette doctrine est utilisée pour occasionner des distinctions dans le dogme orthodoxe de la trinité Nicéenne et babylonienne. Elle est considérée comme une hérésie du Subordinatianisme ou Arianisme, qui enseigne que Christ s'est vidé de sa divinité pour devenir un homme, et pour certains un demi-dieu ou un petit dieu, comme on retrouve chez les Témoins de Jéhovah et quelques autres sectes dites chrétiennes. D'autre part, le Kenosisme fut développé en une notion qui se rapporte à l'art du son, de la résonance, de la musique, et désigne un maître qui fait trembler ou vibrer, c'est à dire un chef d'orchestre. Cette définition, quoiqu'elle n'ait pas été érigée dans un contexte spirituel ni biblique, est beaucoup plus intéressante que la première, car le concept de résonance est en rapport directe avec la Parole de Dieu, c'est à dire la Réflexion de l'Expression de l'Esprit des vivants.

     

    Or vider ou rendre vide le contenu d'un objet, peut signifier aussi vider son esprit des peines, d'un fardeau, d'une charge, d'une responsabilité. Ou encore de retirer sa participation à une activité, de retirer son accord avec un autre, d'enlever et de mettre ailleurs un objet, de transférer une notion ou principe, de décider, de dégarnir, de finir, d'accomplir ou réaliser et terminer, de saigner ou verser son sang, de régler définitivement, de rendre vide en absorbant son contenu, de prendre et de répandre. Plusieurs de ces définitions sont dans le contexte du ministère de Christ, et se rapportent à son incarnation qui est le sujet que nous abordons.

     

    La notion principale ici est de transférer la charge de l'Administrateur de l'Alliance Éternelle, de la dimension de l'éternité antérieur, à la dimension temporelle d'une existence charnelle, libre de la déviation mortelle, c'est à dire le péché, commun à tous les hommes par la pollution du sang occasionnée par les transgressions de la loi morale du décalogue. En d'autres mots, l'Administrateur de l'Alliance Éternelle laissa de côté son existence dans l'éternité antérieur, sans délaisser les caractéristiques de sa divinité qui furent transférées dans son existence comme deuxième nature. Il ne rechercha pas ainsi l'égalité avec son existence antérieure, car sa nature humaine était soumise, par humilité, à sa nature divine, et cela est l'enseignement de l'apôtre Paul dans Philippiens 2: 5-11, avec les mots «il s'est privé lui-même» v. 7. Le sens réel du mot kenoo n'est donc pas de se vider, mais de se priver, ce qui implique le renoncement et la substitution, pour la réalisation du décret de l'Alliance Éternelle des émanations perpétuelles de l'Esprit des vivants. Celui ou celle qui se dit chrétien et qui refuserait de se priver de qu'il considère important dans sa vie, n'a pas l'Esprit de Christ et est un faux chrétien. En d'autres mots, il s'agit de se priver d'un faux raisonnement par rapport à Christ, par le renoncement de sa Sainte Présence qui nous habite. Il s'agit donc d'un développement spirituel progressif par la puissance de Christ en nous qui en détermine la voie.

     

    Le prochain mot que nous regardons est assumant comme résultante d'un changement. Dans le Grec le mot est lambano dont la signification est de «recevoir dans un état passif, c'est à dire sans faire aucun effort». En d'autres mots, l'apôtre Paul indique par cela, que la formation du corps de Christ dans le sein d'une vierge, est un événement complètement miraculeux ou hors de l'ordinaire. Ce qui indique aussi que sa naissance a été sans douleurs pour celle qui l'a enfanté. Jésus était son premier-né. Elle n'a connue la douleur de l'enfantement qu'avec ses autres enfants, les frères et sœurs de Jésus.

     

    Le terme que nous venons de voir est relié directement à celui d'aspect ou morphe dans le Grec, et nous révèle que l'incarnation de Christ est véritablement une métamorphose, dans le sens qu'il revêtit la gloire de sa nature divine en l'enveloppant dans un corps de chair. Ce même principe se retrouve aussi, par analogie, dans la résurrection de Lazare qui détient des rapports similaires, en ce qu'il revint à la vie par l'appel efficace de Christ, et il en est de même avec nous.

     

    L'autre mot qui attire notre attention est serviteur ou doulos dans le Grec, d'où nous avons le mot douleurs. Il est utilisé en général dans le Nouveau Testament pour désigner un esclave, un homme de condition servile, un serviteur. En d'autres mots, le Seigneur Jésus s'est incarné en cette dimension temporelle pour servir et non pour être servi, ce qui enlève la prétention d'un grand nombre qui disent être au service de Christ, indiquant que ces gens sont tous des imposteurs. Il faut alors se poser la question, en quoi consistait véritablement le service de Christ? La réponse est pourtant simple: il était au service de ses élus dans l'éternité antérieur, il avait la charge d'accomplir une mission extrêmement importante en leur faveur, et en vue d'en accomplir la pleine réalisation dans l'éternité ultérieur. Or ce sujet se rapporte aussi à notre formation graduelle par la Sainte Présence de Christ en nous. Vous venez d'en recevoir la pleine révélation. Cette vérité ne s'accepte pas, cela est impossible au raisonnement humain. Elle est reçue irrésistiblement par pure grâce par les élus seuls.

     

    Nous arrivons au mot devenant ou ginomai dans le Grec, terme qui signifie proprement «venir dans l'existence», et il indique dans ce contexte, que le Seigneur Jésus est né dans une forme semblable à un être humain. Or le mot semblable est homoioma dans le Grec, c'est à dire «qui a la ressemblance ou l'apparence». Or dans ce contexte de l'incarnation, ce qui est semblable ne signifie pas nécessairement être identique dans tous les moindres détails. Jésus n'était pas un homme commun comme nous le sommes tous. Il est né miraculeusement, sa mère n'avait connue aucun homme. Il était Lui-même son propre Père comme Saint-Esprit, et forma son propre corps. Son sang était pur, il était différent du nôtre, il y manquait un chromosome, car sans père biologique il n'était pas de la descendance de l'homme. Il prit sa nature humaine de sa mère qui était de la postérité du roi David pour envelopper sa nature divine. Il était sans péché. Son corps était immortel, il avait le pouvoir de laisser sa vie et de la reprendre. Il avait la toute-connaissance et pouvait voir dans le cœur des hommes. Il fit plusieurs miracles qui étonnèrent le peuple. Il observa la loi dans tous les moindres détails, ce qui était impossible à un homme mortel. Il était parfait dans tous les aspects de son existence humaine. Aucun ne lui était comparable. Il était Dieu manifesté dans la chair comme un homme, et non comme une femme, car il avait créé l'homme comme chef de la femme. Ce qui, par analogie, correspond au fait qu'il est l'Époux, et que l'ensemble de tous les élus est son Épouse. C'est la raison principale pour laquelle il n'a pas choisi de femmes pour apôtres. Mais elles étaient néanmoins ses disciples, sans avoir la charge ni l'autorité et la puissance des apôtres.

     

    Le dernier mot que nous regardons dans ce passage est homme ou anthropos dans le Grec. Il signifie proprement: «tous les types ou genres d'hommes», et s'applique à une catégorie ou une classification dans une collectivité qui se fonde sur les distinctions individuelles (Juifs ou Gentils, esclave ou libre, pauvre ou riche, mâle ou femelle, vieux ou jeune, etc.); à ne pas confondre avec la race entière de l'humanité. Un passage clé pour ceci est 1 Timothée 2: 4 où le mot «homme» désigne exactement «tous genres d'hommes», sans impliquer toute la race humaine. À remarquer que les Écritures n'enseignent aucunement un salut universel ou national, mais que la grâce s'applique envers «tous genres d'hommes» que Dieu a prédestiné selon son bon plaisir dans son plan d'élection, donnant ainsi l'évidence que le salut est sélectif ou particulier, selon la Souveraineté de Dieu et non selon le choix individuel de l'homme. Ce terme détient aussi des synonymes de genre: acabit, affectation, air, allure, apparence, aspect, attitude, calibre, caractère, catégorie, classe, comportement, concept, conduite, congénère, espèce, façon, famille, forme, manière, mode, nature, ordre, race, sorte, style, tenue, type, variété.

     

  4. 8 Et, ayant paru dans la nature du genre humain, il s'est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix.

    Comme nous voyons, ce passage est la réponse au précédent, sauf qu'il souligne la notion d'obéissance et de la mort de Christ sur la croix. Dans le contexte de la grâce, l'obéissance de Christ nous est attribuée comme si elle serait la nôtre en propre.

     

    Commençons par le mot abaissé ou tapeinoo dans le Grec, et qui signifie proprement être dans une condition humble. L'humilité est la caractéristique qui marque le plus la vie de Jésus, de sa naissance à sa mort sur la croix. Or sept événements particuliers en soulignent l'importance: son incarnation ou naissance miraculeuse; sa présence dans le temple à l'âge de douze ans lorsqu'il confondit les sages; sa consécration par Jean le Consécrateur dans le symbolisme de la colombe; ses trois tentations dans le désert; son abaissement lorsqu'il lava les pieds de ses disciples; dans le jardin de Gethsémani lors de son arrestation; et dans sa crucifixion sur la croix. L'humilité est décrite comme étant: «Une disposition à s'abaisser volontairement (à faire telle ou telle chose) en réprimant tout mouvement d'orgueil par sentiment de sa propre faiblesse». En d'autres mots, l'humilité est le contraire de l'orgueil, l'ambition, la fierté, la suffisance, la présomption, et l'estime de soi. Elle correspond plutôt à l'abnégation, la douceur, la petitesse, le respect, la simplicité, et la soumission.

     

    Cette caractéristique qui est la base du renoncement, implique par nécessité la soumission, c'est à dire l'obéissance ou hupekoos dans le Grec, terme qui signifie: «écouter, prêter l'oreille à quelqu'un qui vient à la porte pour savoir qui a frappé. Être attentif à un ordre. Obéir à un commandement, c'est à dire être obéissant, se soumettre à une direction, un travail, ou une mission.» Ce mot indique que le Seigneur Jésus était très attentif aux principes de la loi pour leur obéir dans les moindres détails dans tout son ministère terrestre, jusqu'à sa mort sur la croix. Il soumit entièrement sa nature humaine parfaite à sa nature divine, et obtint la victoire sur la chair et sur la mort, pour la transmettre à ses élus. Dans ce contexte l'obéissance de Christ est reliée au principe de la substitution, car il agissait comme le Représentant de tous ses élus pour les délivrer du fardeau et de la condamnation de la loi, et payer à leur place le châtiment qui leur était réservé. La loi étant accomplie en notre faveur, nous ne sommes plus sous ses obligations ou ordonnances, nous en sommes affranchis une fois pour toutes. Maudit est celui qui se dit chrétien, et qui cherche à se justifier par les oeuvres de la loi, ou qui cherche à justifier son péché ou celui d'un autre.

     

    Dans son sens primaire, nous voyons aussi que l'obéissance est la soumission, tellement que ces deux termes sont généralement interchangeables. L'obéissance à Christ n'est pas de marcher par les oeuvres, mais la soumission dans l'assurance du sacrifice de la croix.

     

    La soumission est décrite comme étant «L'action de se soumettre, d'obéir à quelqu'un ou un principe, de reconnaître son autorité et sa puissance comme étant supérieure ou divine, et de plier le genou. De se soumettre, d'obéir, de délaisser son indépendance, son égoïsme, son orgueil». Dans le contexte du ministère de Christ, déterminé depuis avant la fondation du monde, la soumission désigne la fidélité de l'Administrateur de l'Alliance Éternelle, dans l'accomplissement de son mandat comme Représentant de ses émanations de Lui-même, dans la résonance de son renoncement perpétuel. En d'autres mots, il est soumis à la pleine réalisation de son intention suprême envers ses élus seuls, dans une réciprocité sans fin.

     

  5. 9 C'est pourquoi aussi, comme ESPRIT DES VIVANTS exalté à la suprématie, il lui a été donné un Nom qui est au-dessus de tout nom.

    L'expression «exalté à la suprématie» vient du Grec huperupsoo et détient un sens métaphorique dont la signification est «élever au plus haut rang et au plus grand pouvoir, élever à la suprême majesté, être exalté au-dessus de toutes choses, être Dieu.

     

    Ce texte se rapporte clairement à l'exaltation ou ascension du Seigneur Jésus quarante jours après sa résurrection. Son corps avait été glorifié lors de la résurrection, il n'était plus restreint par la matière ni le temps. Mais il était encore en ce monde, il devait traverser une dernière phase pour accomplir son mandat envers ses élus. Il fallait que Christ soit exalté à la suprématie comme Esprit des vivants en amenant son corps glorifié avec lui. C'est à dire qu'il retourna à sa gloire première comme Administrateur de l'Alliance Éternelle de l'ensemble des élus, réalisant pleinement leur désir de se revêtir d'une nouvelle existence. Puis il revint dans la dimension temporelle dans son nouveau ministère spirituel comme Sainte Présence, pour en sceller l'accomplissement le jour de la Pentecôte, pour habiter le cœur de ses élus en maintenant sa nature divine et sa nature humaine glorifiée et exaltée. Ceci nous ouvrit le chemin pour son Émergence lors de son apparition finale en ce monde de ténèbres.

     

    Nous en venons au mot nom ou onoma dans le Grec, terme qui signifie avoir une renommée. Que le Seigneur Jésus fût «donné «un nom qui est au-dessus de tout», signifie qu'il devint estimé au-dessus de tout ce qui existe, que sa Sainte Présence est retentissante et glorieuse. C'est à dire qu'il obtient une renommée illustre et suprême comme étant JE SUIS, l'Admirable Esprit des vivants qui vint habiter en chacun de nous, ses élus véritables.

     

  6. 10 Afin qu'au nom de JÉSUS, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou.

    Ce passage reprend le précédent pour le clarifier davantage. Il indique clairement que JÉSUS est le nom de Celui qui détient l'autorité suprême sur toutes choses, et que tôt ou tard tous sans exception plieront le genou devant Lui, soit pour leur salut, soit pour leur condamnation éternelle. En d'autres mots, il s'agit du principe de la double prédestination qui sera manifesté ouvertement au moment de son Émergence, nommé aussi le jugement dernier. Les élus seront transformés en son image, les exclus seront déformés en l'image horrifiante et monstrueuse de leur nature humaine déchue et corrompue.

 

Quelques mots sur l'Émergence. Ce sujet est inconnu du christianisme contrefait moderne, mais non des élus véritables. Pour en expliquer la notion, il s'agit du surgissement soudain de Christ de ses élus, dans lesquels il habite par son Esprit ou Sainte Présence, dans son ministère d'exaltation ou ascension, depuis le jour de la Pentecôte. L'Émergence est le jour final de son apparition en la fin des temps, période dans laquelle nous sommes présentement. Elle se produira en un clin d'œil, en une fraction de seconde. Christ jaillira de ses élus, les transformant en son image dans une lumière éblouissante de toute sa gloire et sa puissance. Les élus seront comme époustouflés et stupéfaits, à perdre littéralement le souffle, ne plus être capable de respirer pour un court moment devant la plus grande surprise de leur vie. Or la fonction de respirer se fait en deux étapes, aspirer et expirer. dans cette fraction de seconde ils aspireront, mais ne seront plus jamais capable d'expirer, car ils auront aspirer le souffle de Dieu, toute l'essence de son existence, et renaîtrons instantanément dans une nouvelle existence éternelle de réjouissance sans fin. En d'autres mots, lorqu'ils auront insipiré, tous les réprouvés auront expirés et ça sera le jugement dernier et la séquestration éternelle pour eux. En cette fraction de seconde, la terre avec tout ce qu'elle contient et l'univers entier, passeront avec fracas dans une déflagration d'éléments embrasés. Tout cela en un clin d'œil, car le temps touchera de nouveau l'éternité et disparaîtra à jamais, et la race humaine aura cessée d'exister. Alors se manifestera une nouvelle création parfaite et éternelle réservée aux élus seuls.

 

  1. 11 Et que toute langue confesse Jésus-Christ comme étant L'ADMIRABLE, le Père de gloire, et L'ESPRIT DES VIVANTS éternel.

    Ce passage merveilleux indique clairement que JÉSUS est Lui-même «le Père de Gloire», c'est à dire la Source ou Créateur de toutes choses. Que tous confesseront cette vérité, ne signifie pas pour autant que tous seront sauvés. Mais qu'aucun n'aura le choix de l'admettre au jugement dernier. Pour les réprouvés, leur confession sera leur condamnation et assurera leur perdition.

     

  2. Il est fort intéressant de voir, ue le mot confesser ou exomologeo dans le Grec, porte la signification primaire du verbe réaliser, dans le sens de «faire exister et aussi d'accomplir». Il porte aussi les désignations suivantes: Traduire en actes un idéal et des aspirations. Exécuter ce qu'on a annoncé et promis. Mener à bien un projet par la mise en œuvre de moyens appropriés. Créer et donner forme à une conception. Mettre réellement à la disposition d'une personne les choses qui lui sont offertes. Prendre conscience d'une situation et d'une condition. Être la manifestation concrète d'une notion. L'accomplissement d'une prévision. Être l'incarnation et l'expression vivante d'un idéal. Devenir véritablement réel.

     

    LES ENSEIGNEMENTS DE JÉSUS SUR SON RETOUR

    Aucun sujet ne préoccupe plus l'esprit des chrétiens, en ces derniers temps, que le retour de Jésus, même qu'un grand nombre de païens s'y intéressent. Toutefois les opinions sur ce sujet sont grandement divergentes, allant du ridicule à la plus absurde des aberrations. Inutiles de toutes les énumérées, nous avons qu'à regarder la plus populaire qui affirme mordicus que Jésus va revenir du ciel corporellement, il va descendre sur le Mont des Oliviers qui va se fendre en trois sections, puis il va établir son Royaume à Jérusalem dans un temple reconstruit, et qui va être d'une durée de mille ans. Cette position qui est celle des sectes dites évangèliques, est composée de divers versets tirés hors de contexte dans le but de prouver un prétexte à un point de vue imaginaire d'une théologie fiction. Aussi bien dire que Jésus va revenir à bord d'une soucoupe volante qui va atterrir sur le Mont des Oliviers, l'impact serait le même et les résultats aussi efficaces pour séduire la masse des ignorants. Contrairement à ce que pensent les réprouvés, le «mille ans» n'est pas littéral, il détient un sens symbolique ou figuratif, présenté en style imagé.

     

    On ne peut interpréter l'Apocalypse littéralement, autrement il faudrait dire qu'il existe réellement des dragons avec sept têtes et dix cornes; et qui serait assez insensé pour croire en une telle stupidité.

     

    Nous l'avons dit et nous le répétons, le «mille ans» représente le temps de la grâce entre l'avènement de Jésus et son apparition finale à la fin des temps: «Mais vous, mes bien-résignés, vous n'ignorez pas une chose, c'est qu'à l'égard du Seigneur un jour est comme mille ans, et que mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l'exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu'il y ait du retardement; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu'aucun périsse, mais voulant que tous les élus viennent à la repentance.» (2 Pierre 3: 8,9). Le Royaume de Christ est un Royaume spirituel et non un royaume littéral dans lequel il viendrait corporellement régner à Jérusalem pour une période de mille ans, il n'est pas de ce monde comme le dit si bien le Seigneur Lui-même: «Mon royaume n'est pas de ce monde; si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs combattraient, afin que je ne fusse pas livré aux Juifs; mais maintenant mon royaume n'est pas d'ici-bas.» (Jean 18: 36). Ceux qui affirment le contraire, comme les prémillénaristes et les dispensationalistes, font de Jésus un menteur et conséquemment un faux messie. La doctrine d'un Royaume de mille ans sur la terre est une fausse doctrine très dangereuse qui égare les gens de la vérité, et leur donne une fausse espérance. Le Royaume de Christ est nul autre que sa Sainte Présence dans le cœur de ses élus. Ceux qui veulent un royaume terrestre et temporel, sont retranché du Royaume céleste et éternel. Clairement le Jésus des évangéliques est un faux, d'un faux royaume proclamé par un faux peuple de Dieu, de faux  chrétiens dont l'ensemble ou collectivité est l'Antichrist.

  3. Maintenant, plusieurs seront surpris de ce que nous allons dire, mais si vous attendez le retour de Jésus, vous risquez d'attendre très longtemps, car Jésus ne reviendra jamais. Nous ne vous disons pas cela pour vous décourager, mais pour déclarer la vérité et honorer le nom de Christ. Comprenez bien que la seule personne qui peut revenir est celle qui est déjà partie, et si elle n'est jamais partie elle ne peut revenir puisqu'elle est toujours présente. Ceci est de la logique rationnelle que même un enfant peut comprendre. Tel est le cas du Seigneur Jésus qui dit à ses disciples à la fin de l'Évangile de Matthieu: «...voici, JE SUIS avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. Amen!» (Matthieu 28: 20). Ceci est une promesse infaillible du Seigneur, elle ne peut manquer et elle s'accomplit à la lettre pour ses élus à chaque instant et à tous les jours, jusqu'à la fin des temps. En d'autres mots le Seigneur n'est jamais parti, il est encore présent avec nous, non physiquement mais d'une différente façon, par l'Esprit de sa Sainte Présence. Ainsi nous dit l'apôtre Paul: «...si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi.» (2 Corinthiens 5: 16). Ceux qui ne connaissent pas Christ de cette façon, ne l'ont jamais connu et n'ont point son Esprit. Mais ceux qui ont son Esprit l'ont connu, et ils le connaîtront davantage, car il leur accorde la grâce de ses révélations de gloire en gloire.

  4. Le Seigneur est déjà revenu environs 2000 ans passé, tout comme il l'avait promis à ses disciples: «Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, L'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, parce qu'il demeure avec vous, et qu'il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins; je viens à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez... Vous avez entendu que je vous ai dit: Je m'en vais, et je reviens à vous» (Jean 14: 16-19,28). Jésus prédit son retour dans le contexte du Consolateur, le Saint-Esprit, que ses disciples devaient recevoir. L'autre Consolateur est le Seigneur Jésus Lui-même dans son ministère d'exaltation, lorsqu'il retourna comme Père dans sa gloire première, afin de revenir parmi eux comme Consolateur. Exalté, la Source de l'existence. Il pouvait revenir parmi les siens afin de les accompagner et les instruire dans la vérité, pour qu'ils deviennent un avec Lui en tant que Père éternellement, l'Esprit qui engendre la vie: «Et maintenant, glorifie-moi, Père, auprès de toi, de la gloire que j'avais auprès de toi, avant que le monde fût... je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, gardes-en ton nom ceux que tu m'as donnés, afin qu'ils soient un, comme nous... Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du maleur. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité; ta parole est la vérité... Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et toi en moi), afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m'as aimé.» (Jean 17: 5,11,15-17,22,23). Or nous savons tous à quel moment les disciples du Seigneur Jésus reçurent la gloire de sa Sainte Présence. Ce fut à la Pentecôte que son Esprit descendit sur eux pour venir habiter dans leur cœur, ce fut à ce moment précis que le Seigneur Jésus revint parmi nous comme il l'avait promis. Il ne revint pas sous sa forme corporelle car celle-ci avait été glorifiée et transformée dans son exaltation, et comme l'apôtre Paul a dit: «...si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi.» (2 Corinthiens 5: 16). Oui Jésus est revenu et il ne reviendra pas une autre fois car il est toujours avec nous, mais il apparaîtra dans toute sa gloire à la fin des temps à travers ses élus qui seront tous transformés en son image, et tout œil le verra en chacun d'eux, lorsqu'ils seront tous rassemblé en un seul Corps pour entrer dans le Royaume éternel. Ce principe se nomme l'Émergence, lorsque Christ surgira du cœur de ses élus, en les transformant en son image. Là sera la fin de toutes choses, et là sera le début d'une nouvelle race céleste et éternelle à la gloire de son nom.

     

  5. La source et l'unique doctrine du retour du Seigneur Jésus, sont ses propres paroles dans Jean 14: 1-31 qui détiennent l'autorité divine, et exigent ainsi notre entière soumission. Nous passons soigneusement à l'analyse tous ces passages, afin que par la grâce de la Sainte Présence de Christ en nous, nous puissions être dirigè dans la compréhension de ses enseignements glorieux. Nous utilisons la Bible de Machaira 2020 pour cela, à cause de ses précisions de traductions du Grec original, et nous vous encourageons de faire une comparaison avec une Bible classique ou traditionnelle comme la Martin ou l'Ostervald, afin de bien saisir le sujet, et donnez-vous la peine de vérifier la signification des mots dans leurs sens étymologiques. Cela est ce que nous ferons ici pour déterminer la signification des termes et des concepts dans le Français, l'Anglais, et le Grec, et cela dans leurs contextes respectifs.

     

Analyse de Jean 14: 1-31

Jean 14: 1-31

1 Que votre cœur ne se trouble point; quand vous croyez en L’ESPRIT DES VIVANTS, vous croyez aussi en moi.

2 Il y a plusieurs assurances dans la résidence de mon Père; si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer un accommodement*. 1 Ro. 6. 5; *s'accommoder, s'adapter avec facilité à une situation, se prêter à des concessions; une transaction ou un ajustement.

3 Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé un accommodement, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu'où je serai, vous y soyez aussi. Jn. 12. 26; Jn. 17. 24;

4 Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin.

5 Thomas lui dit: ADMIRABLE, nous ne savons où tu vas; et comment pouvons-nous en savoir le chemin?

6 Jésus lui dit: JE SUIS le Chemin, la Vérité et la Vie; personne ne vient au Père, la Source* de l'existence, que par moi. Jn. 1. 4; Jn. 1. 17; Jn. 10. 9; Jn. 11. 25; Hé. 9. 8; *Le mot «Père» signifie littéralement «Source», c'est à dire «la Source de l'existence qui se trouve en Christ seul.

7 Si vous m'aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père en moi; et dès à présent vous le connaissez, et vous l'avez vu.

8 Philippe lui dit: ADMIRABLE, montre-nous le Père, la Source de l'existence, et cela nous suffit.

9 Jésus lui dit: Il y a si longtemps que JE SUIS avec vous, et tu ne m'as pas connu! Philippe, celui qui m'a vu, a vu le Père*. Comment donc dis-tu: Montre-nous le Père, la Source de l'existence? És. 9. 6; Jn. 1. 18; Jn. 10. 30; 1 Jn. 5. 7; *évidence irréfutable que Jésus est lui-même le Père manifesté dans la chair et dont il est l’enveloppe corporelle.

10 Ne crois-tu pas que je suis l'expression du Père, et que le Père est l'aspect de mon existence? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui est la Source de l'existence demeure en moi, et fait lui-même les œuvres que je fais. Jn. 5. 17; Jn. 7. 16; Jn. 8. 28; Jn. 10. 38; Jn. 12. 49; Jn. 14. 24; Jn. 16. 13; Jn. 17. 21;

11 Croyez-moi quand je dis que JE SUIS dans le Père, et que mon Père est en moi; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres mêmes qui en sont l'évidence.

12 En vérité, en vérité je vous le dis: Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je me transporte pour m'exprimer comme Père dans la Source de l'existence éternelle. Mt. 21. 21; Lu. 17. 6; Ac. 5. 12; Ac. 19. 11;

13 Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils de son engendrement. Jé. 29. 12; Mt. 7. 7; Mt. 21. 22; Mc. 11. 24; Lu. 11. 9; Jn. 15. 7; Jn. 16. 24; Ja. 1. 5; 1 Jn. 3. 22;

14 Alors vous demandez quelque chose en mon nom, et je le ferai.

15 Puisque vous m'êtes résignés, vous gardez mes instructions. Jn. 14. 21; Jn. 14. 23; Jn. 15. 10; 1 Jn. 5. 3;

16 Et je prierai le Père en moi, qui vous donnera un autre Conseiller, pour demeurer éternellement avec vous, 2 Co. 5. 16;

17 L'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, parce qu'il demeure avec vous, et qu'il sera en vous*. 1 Co. 15. 44,45; *Christ en nous l'espérance de la gloire qui nous est assurée.

18 Je ne vous laisserai point orphelins; JE VIENS À VOUS*. Mt. 28. 20; *Le retour de Christ le jour de la Pentecôte.

19 Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez*; parce que je vis, et que vous vivrez. *Dans son ministère d'exaltation Jésus vient habiter le cœur de ses élus par sa Sainte Présence spirituelle.

20 En ce jour vous connaîtrez que JE SUIS mon Père, et vous moi, et moi vous. Ac. 1. 8; Ac. 2. 1-4; Ro. 8. 9; Co. 1. 27;

21 Celui qui a mes instructions, et qui les garde, c'est celui-là qui s'est dépouillé pour moi; et celui qui se dépossède pour moi sera retiré vers mon Père, et je me sacrifierai pour lui, et je me ferai connaître à lui. Ga. 1. 15,16; Ép. 3. 2,3;

22 Judas, non pas l'Iscariote, lui dit: ADMIRABLE, d'où vient que tu te feras connaître à nous, et non pas à cet agencement des choses?

23 Jésus lui répondit: Si quelqu'un s’est résigné pour moi, il gardera ma Parole, et moi comme Père, je serai sacrifié pour lui, et je viendrai à lui, et je ferai ma demeure chez lui.

24 Celui qui n'est pas résigné pour moi ne garde point mes paroles; et la Parole que vous entendez n'est pas de moi, mais du Père en moi qui me transperce de sa présence. Jn. 7. 16; Jn. 8. 28; Jn. 12. 49; Jn. 14. 10; Jn. 16. 13;

25 Je vous dis ces choses, tandis que je demeure avec vous.

26 Mais le Conseiller, la Sainte Présence, que le Père en moi dirigera sous ma désignation, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. És. 9. 6; Jé. 36. 27,28,32; Lu. 24. 49; Jn. 15. 26; Jn. 16. 7; Jn. 16. 13; Ac. 2. 4; 1 Jn. 2. 27;

27 Je vous laisse la paix; je vous donne ma paix; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. Ph. 4. 7;

28 Vous avez entendu que je vous ai dit: Je m'en vais, et je reviens à vous*. Si vous êtes résignés pour moi, vous vous réjouiriez de ce que j'ai dit: Je vais au Père; car mon Père est plus illustre que moi**. Jn. 14. 3; *Le retour de Jésus le jour de la Pentecôte; **la distinction entre le Fils et le Père est une distinction entre la chair et l’Esprit; Jésus étant l’incarnation de l’Esprit dans un corps de chair, l’Esprit est donc plus glorieux que son enveloppe charnelle.

29 Et je vous l'ai dit maintenant, avant que la chose arrive, afin que, quand elle sera arrivée, vous croyiez. Jn. 13. 19; Jn. 16. 4;

30 Je ne parlerai plus guère avec vous, car la direction de cet agencement de la loi vient; mais elle n'a rien en moi. Jn. 12. 31; Jn. 16. 11; Ép. 2. 2;

31 Mais afin que cette disposition de la loi connaisse que je suis résigné pour le Père en moi, et que je fais ce que le Père en moi m'a commandé, levez-vous, partons d'ici. Jn. 10. 18; Hé. 10. 5;

 

 Vous remarquerez, en lisant soigneusement, que ce chapitre se divise en deux sections. La première consiste des versets 1 à 15 inclusivement, et met l'emphase sur l'identité de Jésus comme étant Lui-même le Père Éternel. La deuxième consiste des versets 16 à 31, et met l'emphase sur l'identité de Jésus comme étant Lui-même le Saint-Esprit. Dans les paroles du Seigneur Jésus, son identification comme Esprit des vivants est fortement soulignée. Mais cela n'est pas le cas avec les traductions traditionnelles ou ecclésiastiques de la Bible, comme nous allons voir. De plus, leurs notions sur le Saint-Esprit et le retour du Seigneur Jésus sont complètement contraires à ses enseignements dévoilés dans ce chapitre de l'Évangile de Jean. Débutons avec le premier passage:

 

  1- 1 Que votre cœur ne se trouble point; quand vous croyez en L’ESPRIT DES VIVANTS, vous croyez aussi en moi.

 

Jésus commence son enseignement, en mettant l'importance sur le principe de la foi, c'est à dire sur la certitude, confiance ou assurance en ses paroles. Sans cet aspect essentiel, il est absolument impossible de comprendre ses instructions. Il est important, voir crucial, de remarquer que ses enseignements sont donnés avant sa crucifixion, sa résurrection, et son exaltation ou ascencion. Ces trois phases de son ministère sont les sujets de ce chapitre.

 

Nous voyons dans ce premier passage qu'il contient un mot clé, à savoir ainsi ou kai en Grec, conjonction qui porte toute une gamme de significations, appliquables dans différents contextes: alors, et, ainsi, comme, en tant que, également, puisque, un même, même que, le même, c'est à dire. Dans ce passage ce terme est utilisé pour faire, non une distinction, mais pour établir une identification ou identité entre deux expressions d'une même source sous différentes caractéristiques. En d'autres mots, croire ou avoir la foi en l'Esprit des vivants, est la même chose que d'avoir la certitude ou confiance en Jésus, puisqu'il est Lui-même l'Esprit des vivants manifesté dans la chair, détenant ainsi deux natures, divine et humaine en un seul et même corps, une personne unique de son genre. Jésus était le premier-né d'une nouvelle race céleste, immortelle, et éternelle, d'une perfection et pureté sublime incomparable, et d'une majesté suprême incompréhensible, dans une immensité de merveilles et de gloire insondables.

 

2- 2 Il y a plusieurs assurances dans la résidence de mon Père; si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer un accommodement*.

Traduction classique Bible Ostervald 2008:

Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place.

 

Le mot demeures ou mone dans le Grec, porte la signification littérale d'une habitation, ou habiter dans un endroit quelconque comme dans une tente, une maison, un logis, un édifice ou bâtiment. Ce terme vient du mot meno dont la signification est: rester, demeurer. en référence à un lieu; séjourner, s'attarder, ne pas partir, continuer à être présent. être retenu, gardé continuellement, en référence au temps; continuer à être, ne pas périr, durer, endurer. de personnes: survivre, vivre, en référence à un état ou une condition. Rester le même, ne pas devenir un autre ou différent dans l'essence de nature, ne pas prétendre être ce qu'on n'est pas; s'attendre, attendre quelqu'un. Étymologiquement ce terme porte la notion de sécurité, d'assurance, de confiance, de fiabilité, de paix, de repos, d'ordre, de sûreté. Il se rapporte ainsi au premier passage pour confirmer l'assurance ou certitude que Jésus est l'Esprit des vivants Lui-même manifesté dans la chair. Le Seigneur Jésus utilise cette forme d'expression, pour indiquer que ses enseignements, qu'il donne à ses disciples, portent l'assurance de l'autorité divine, et que tout va se réaliser comme il l'a déterminé d'avance. N'oublions pas qu'on se trouve ici dans le contexte historique avant son sacrifice de Lui-même sur la croix, en faveur de ses élus seuls.

 

Maintenant le mot résidence, traduit généralement par maison, traduction malheureuse qui a portée un grand nombre de gens d'une foi superficielle, à s'imaginer que Jésus s'en allait préparer pour eux une maison littérale dans le nouveau monde à venir. Mais dans ce contexte, le mot maison ou oikia dans le Grec ne porte pas cette signification. Ce terme détient un style imagé, c'est à dire spirituel, et signifie étymologiquement: être couvert, être intégré dans le sacrifice d'expiation de Christ, de prendre refuge dans le sacrifice de la croix, d'être sauvé par la grâce de la foi ou assurance de Christ d'accomplir son ministère de délivrance en faveur de ses élus, d'être préservé dans la certitude de cette réalisation par sa Sainte Présence qui vient habiter en nous, pour faire sa résidence en nos cœurs.

 

En d'autres mots, la phrase «il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père», siggnifie: Il y a beaucoup de sécurité pour vous, si je me retire à l'intérieur de ma Source.

 

Nous arrivons au mot Père ou pater dans le Grec. Ce mot est le plus important de tous, dans tous les enseignements du Seigneur Jésus, et sa définition est cruciale pour la préservation de la foi véritable. Étant associé faussenent par les théologiens et les théoriciens à un père de famille qui engendre des enfants, ce terme fut malheureusement donné un sens de distinction charnelle, et considéré comme une personne distincte à part du Fils. Mais cette interprétation est purement humaine, charnelle et mondaine, et donna naissance à l'hèrèsie diabolique de trois personnes en Dieu.

 

Mais dans le contexte des enseignements de Jésus, ce terme ne porte pas une distinction de personnes, mais une distinction entre sa chair et l'Esprit de Dieu en Lui, qui s'incarna en ce monde, prenant sur Lui une forme humaine et corporelle qui détient deux natures en une seule Personne. Le Père n'est donc pas une personne, mais un pur Esprit Éternel qui s'incarna comme Fils unique; et cela est fortement confirmé de façon irréfutable en Luc 1: 30-35, passages qui nous décrivent l'incarnation ou naissance miraculeuse de Jésus:

30 Alors l'ange lui dit: Marie, ne crains point, car tu as été favorisée devant L’ESPRIT DES VIVANTS.

31 Et tu concevras et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom JÉSUS. És. 7. 14; Mt. 1. 21;

32 Il sera grand, et sera appelé le Fils, le Très-Haut Lui-même, et L’ADMIRABLE, et L’ESPRIT DES VIVANTS lui donnera le trône de David son père*. 2 S. 7. 12; Ps. 132. 11; És. 9. 7; És. 54. 5; *Sa source charnelle;

33 Il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et il n'y aura point de fin à son règne. 1 Ch. 22. 10; Ps. 45. 6; Ps. 89. 36; Jé. 23. 5; Da. 7. 14; Da. 7. 27; Mi. 4. 7; Hé. 1. 8;

34 Alors Marie dit à l'ange: Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d'homme?

35 Et l'ange lui répondit: La Sainte Présence viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre; c'est pourquoi aussi LE PRODIGIEUX qui naîtra de toi sera appelé le Fils, L’ESPRIT DES VIVANTS Lui-même.

 

Or ce dernier passage (v. 35) indique clairement et sans l'ombre d'aucun doute, que Marie devient enceinte par le Saint-Esprit, c'est à dire par la Sainte Présence de l'Esprit des vivants Lui-même. Remarqué que le mot Père n'est pas utilisé dans ce contexte. Le Père ne serait donc pas, selon l'hérésie trinitaire, celui qui engendre le Fils, ce qui met un frein à cette abomination infernale qui divise Dieu en trois personnes distinctes l'une de l'autre. Ainsi leur château de cartes s'écroule en ruines devant la vérité révélée. Maintenant mettons le feu à ces ruines pour les réduire en poussière, car puisque l'expression Saint-Esprit est utilisée dans ce contexte de la naissance de Jésus, cela veut dire qu'il est Lui-même le Père, celui qui engendre, détruisant complètement la notion diabolique de distinction entre le Père et le Saint-Esprit, de même d'avec le Fils; et cela est incontestable avec les évidences irréfutables qui nous sont présentées par la Parole de Dieu.

 

Il est aussi intéressant de remarquer qu'au niveau étymologique, le mot père signifie source et origine. En d'autres mots, il désigne la cause primaire de l'existence de toutes choses, c'est à dire le Créateur, le Générateur, le Principe, la Racine, la Raison ou Réflexion Suprême, le Maître et Roi de l'univers, le Seigneur JÉSUS, celui qui est JE SUIS ou YHWH, l'Autosuffisant et le Tout-puissant. En d'autres mots, JÉSUS est Lui-même le Père, le Fils, et le Saint-Esprit, ou plus précisément, il est la Source, son Engendrement, et sa Sainte Présence.

 

Nos prochains mots sont préparè un accomodement ou une place. En considérant tout ce que nous sommes donné de comprendre jusqu'à présent, il est plus qu'évident qu'il ne s'agit pas de faire des préparations d'un endroit pour recevoir ou accommoder des nouveaux locataires. Le sens est clairement spirituel. Le mot préparé ou hetoimazo dans le Grec signifie dans le sens métaphorique: donner une bonne perception du Messie, et assurer les bénédictions qui en proviennent. Or au niveau étymologique, ce terme signifie: anticiper la réalisation du sacrifice de la croix, concevoir l'accomplissement des promesses pour notre délivrance ou libération de l'esclavage du péché et de la mort. Déblayer la voie qui mène à la vérité. Ëtre instruit et formé dans les principes de la grâce. Ëtre prédestiné au salut, et à recevoir l'héritage des saints.

 

3- 3 Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé un accommodement, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu'où je serai, vous y soyez aussi.

Jésus mentionne clairement son retour dans ce passage, et qu'il nous prendra avec Lui, afin que nous soyons dans la même disposition qu'il se trouve. Or à cause de la phraséologie, la majorité de ceux qui lisent ce texte, sautent immédiatement à une conclusion trop hâtive, sans considérer le contexte; et s'imaginent faussement qu'il s'agit d'un retour littéral de Jésus à la fin des temps. Pour d'autres, il s'agit du moment de notre mort en ce monde. Mais la vérité est toute autre. Il faut constamment se rappeler que Jésus donne cet enseignement dans la période avant sa crucifixion, sa résurrection, et son exaltation ou ascencion. Le mot préparé ou paralambano le confirme, et signifie: Reconnaître une personne, une chose, la vérité d'un enseignement ou d'un principe; apparaître, examiner, concevoir, envisager, éprouver, se représenter comme, être exalté, ravir, transporter; prendre, prendre avec soi, joindre à soi un associé, un disciple, un compagnon. Dans le sens métaphorique, ce terme signifie: recevoir ou reconnaître que quelqu'un est comme il enseigne que l'on doit être. Ne pas rejeter, ne pas refuser l'obéissance. Recevoir quelque chose de transmis, une fonction à remplir, une puissance, l'accomplissement d'une promesse, d'un enseignement. Recevoir avec l'esprit ou intellect, par transmission spirituelle. Recevoir l'Esprit de Dieu, la Sainte Présence de Christ. Nous allons voir dans le contexte de ce chapitre, que tout cela se rapporte au retour du Seigneur Jésus le jour de la Pentecôte, comme il l'avait promis à ses disciples. Par sa Sainte Présence qui vient habiter le cœur de ses élus depuis le jour de la Pentecôte, nous sommes avec Lui dans la même disposition qu'il se trouve, c'est à dire spirituellement, et dans laquelle nous recevons toutes les merveilles de sa grâce.

 

4- 4 Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin.

Les disciples de Jésus sont perplexes devant ces paroles mystérieuses. Pourtant le Seigneur Jésus les avait enseigné sur ce sujet, pendant les trois ans et demi de son ministère terrestre. Mais ils sont lent à apprendre, car ils n'avaient pas encore reçu l'Esprit de Christ, ou Esprit de Vérité, pour être capable de saisir pleinement la profondeur de tous les aspects de ses enseignements. Cela ne fait-il pas penser, à plusieurs personnes de nos jours, qui se disent chrétiennes, mais qui le sont seulement qu'en apparences ! Elles sont tellement nombreuse, qu'on ne peut même plus les compter.

 

Ce que Jésus dit à ses disciples dans le contexte de cet enseignement, est qu'il retourne à sa gloire première comme Source de l'existence (Jean 17: 24). Or la gloire de Christ est la croix, et le chemin est le renoncement pour recevoir la gloire de la vie éternelle, et cela implique l'humilité et la soumission. Jésus avait dit dans Jean 12: 24: «En vérité, en vérité je vous le dis: Si le grain de froment ne meurt après qu'on l'a jeté dans la terre, il demeure seul; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit». La gloire du sacrifice de la croix est ainsi dans la diffusion ou transmission du message de la grâce, qui témoigne des douleurs de l'enfantement de la Sainte Présence de Christ en nous, en vue de notre transformation en son image lors de son Émergence. Ceci est l'enseignement du Seigneur Jésus, confirmé par l'Esprit de Vérité qui nous habite. Comprenons aussi que le mot Esprit signifie une Présence et une puissance de Réflexion qui agit sur nos pensées, nos paroles, et nos agissements. On se trouve donc dans un processus de formation graduelle, qu'on nomme la gestation des élus, en attente du surgissement de la matrice spirituelle, dans la lumière glorieuse d'un jour nouveau. Cette gestation n'est pas une assurance contre un avortement spirituel occasionné par des éléments indésirables et nocifs à une bonne santé spirituelle. S'exposer volontairement au danger, et attraper une maladie mortelle et incurable en est généralement la cause. Un tel avortement met fin à la naissance de l'enfant. Que cela vous serve d'avertissement.

 

5- 5 Thomas lui dit: ADMIRABLE, nous ne savons où tu vas; et comment pouvons-nous en savoir le chemin?

La réponse à cette question a été donnée dans le passage précédent. Mentionnons que l'apôtre  Thomas était un jumeau, reconnu pour une caractéristique particulière. Un aspect de son comportement démontre qu'il se méfiait des gens, et avait tendance à douter de leurs intentions. Parfois il agissait avec conviction et courage, et en d'autres instances il hésitait avant d'agir et de parler. En d'autres mots, il était porté par nature à douter du caractère et des paroles des gens. Il lui fallait voir de ses propres yeux et toucher de ses propres mains, avant de croire ou avoir confiance en quelqu'un. Cette attitude est celle qui se manifeste ici dans sa question à Jésus, pour servir d'exemple à tous ceux qui ont cette faille de caractère, afin d'indiquer la vérité infaillible des enseignements du Seigneur Jésus, et avoir une confiance absolue en Lui.

 

6- 6 Jésus lui dit: JE SUIS le Chemin, la Vérité et la Vie; personne ne vient au Père, la Source* de l'existence, que par moi.

Ce passage est très connu de la majorité de ceux qui se disent chrétiens, mais très peu en connaissent la signification réelle. Pour un grand nombre, que Jésus dit être le chemin, est considéré simplemen comme un modèle à suivre ou imiter dans leur vie, ce qui est impossible à faire. Cette notion est ce qui est nommé de la religion, dont la définition est: Rapport de l'homme à l'ordre du divin ou d'une réalité supérieure, tendant à se concrétiser sous la forme de systèmes de dogmes ou de croyances, de pratiques, rituelles et morales, de cultes d'adoration, de dévotions, de devoirs, de musique et de cantiques, de confessions de foi, de dogmes et credos obligatoires, de mysticisme et fanatisme, et d'opinions et de suppositions. En d'autres mots, la religion est un système de penser, de s'exprimer, et d'agir par des moyens charnels et matériels, pour plaire à Dieu ou pacifier et apaiser sa conscience troublée, c'est à dire de l'idolâtrie, une des pires abominations en existence.

 

Mais telles n'est pas la signification des paroles de Jésus. En premier, il est important de remarquer que Jésus commence avec les termes JE SUIS, expression qu'il utilise couramment, surtout dans l'Évangile de Jean. Comme nous l'avons déjà mentionné cette expression est LE NOM de l'Agmirable Souverain Suprême ou YHWH, connu comme le Père éternel, c'est à dire le pur Esprit qui est la Source de toutes existences, le Créateur et Roi de l'univers. Par cette expression, Jésus s'identifie comme tel à ses disciples. Mentionnons aussi qu'il ne s'agit pas d'un épithète familial qui se rapporte à la famille dysfonctionnelle et chimérique de trois personnes en Dieu.

 

Concernant le chemin, nous savons qu'il s'agit du principe de renoncement, dont l'essence traverse le voile entre les deux mondes, pour devenir l'enseignement principal du Seigneur Jésus. Sans renoncement, dont la base est l'humilité et la soumission, il n'y a pas de salut possible.

 

Pour la vérité, il s'agit d'un principe absolu et éternel, immuable, constant, et sans changement dans l'exactitude et l'authenticité des expressions de l'Esprit des vivants. Bref, il s'agit de l'immensité de la majesté de la Parole de Dieu, qui accorde la lumière sublime de ses révélations glorieuses à ses élus.

 

La vie est l'énergie ou dynamisme de l'Esprit des vivants qui exprime toutes choses en existence, et qui anime et met en mouvement toute sa création. Elle est le souffle de Dieu dans l'homme naturel, et l'aspiration de Christ en ses élus destinés à une nouvelle existence. L'homme naturel est temporaire et vient en premier. L'homme spirituel est éternel et vient en dernier, pour la gloire d'une nouvelle création en Jésus-Christ.

 

7- 7 Si vous m'aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père en moi; et dès à présent vous le connaissez, et vous l'avez vu.

Le texte de ce passage dit clairement que connaître le Seigneur Jésus est de connaître le Père, et de le voir est de voir le Père. La Bible s'est-elle trompée, Jésus serait-il un psychopathe ou un menteur? Évidemment que non, les Saintes-Écritures sont infaillibles, et Jésus n'est pas un menteur comme les hommes, particulièrement comme les grands érudits qui sont théologiens et pasteurs. Jésus dit la vérité, car il est l'incarnation de l'Esprit de Vérité; mais les théologiens et les pasteurs sont des enfants du diable (Jean 8: 44).

 

Jésus affirme à maintes reprises que le Père est en Lui, et donc pas à l'extérieur; et s'il est en Lui c'est qu'il n'est pas une personne mais un Esprit. En d'autres mots, le Père est la nature divine de Christ, et Jésus dans son ministère terrestre est l'enveloppe visible et corporelle de l'Esprit éternel, c'est à dire la nature humaine de l'Esprit des vivants qui s'est incarné dans la chair comme Fils unique. Dire que le Père serait une personne distincte à part du Fils, serait non seulement un blasphême, mais aussi un viol des lois de la physique, car il est impossible que deux corps puissent être intéggré l'un dans l'autre sans les détruire. Mais un pur Esprit n'est pas une personne, et n'est pas limitté par la matière ni les lois qui la régissent. Lorsque Jésus faisait des miracles, il les faisait par la puissance de sa nature divine en Lui, et à laquelle sa nature humaine était complètement soumise.

 

Deux mots dans ce passage attirent notre attention, connaître et voir. Le mot connaître ou ginosko en Grec ne se rapporte pas à une connaissance superficielle des choses ou des personnes. Ce terme signifie: percevoir dans le sens de réfléchir profondément et soigneusement sur tous les aspects et caractéristiques d'une chose ou d'une personne; avoir une relation intime, concevoir un principe; discerner la vérité; entendre et conprendre une instruction; pénétrer un mystère ou une révélation, en saisir la profondeur. En d'autres mots, connaître réellement Jésus est de connaître l'essence même de son existence, d'en recevoir la révélation, de concevoir son identité, de réaliser ou être conscient de sa Sainte Précence. Dans ce sens réel, nous réalisons que très peu connaissent réellement le Seigneur Jésus.

 

Or le mot voir ou hoaro dans le Grec, signifie: regarder fixement, devenir familier par expérience, éprouver, considérer, consulter, contempler, réaliser, rencontrer. Or en parlant avec Jésus, les disciples consultaient réellement le Père, le Créateur de toutes choses. Ils devenaient familier avec Lui, sans réaliser pleinement qui il était, car ils le contemplaient seulement au niveau de la chair. Ce fut seulement au jour de la Pentecôte que l'Esprit de Christ vint habiter en eux, et qu'ils purent le connaître réellement pour qui il est véritablement.

 

8- 8 Philippe lui dit: ADMIRABLE, montre-nous le Père, la Source de l'existence, et cela nous suffit.

Le caractère de Philippe était celui d'un disciple empressé, impatient, et surexcité, c'est à dire qu'il avait beaucoup de vivacité et de zèle. Il voulait tout savoir sans délai, mais sans prendre le temps de réfléchir correctement. Plein de vigueur, il était néanmoins paresseux au niveau intellectuel, comme c'est le cas de nos jours avec un grand nombre de supposés chrétiens.

 

Voir ou comprendre qui était le Père était suffisant pour Philippe, étant Judéen et éduqué dans la loi, il savait que Jésus parlait de Celui dont le nom est JE SUIS et qui était apparu à Moïse sur le mont Sinaï; mais ce qu'il ne savait pas est qu'il parlait au Père qui se tenait devant lui. On peut s'imaginer la surprise lorsque Jésus leva le voile de sa conscience pour lui en donner la révélation, de même qu'à tous les disciples qui étaient présent.

 

9- 9 Jésus lui dit: Il y a si longtemps que JE SUIS avec vous, et tu ne m'as pas connu! Philippe, celui qui m'a vu, a vu le Père*. Comment donc dis-tu: Montre-nous le Père, la Source de l'existence?

La révélation est claire et précise, elle ne laisse aucune place au doute. Jésus affirme clairement qu'il est Lui-meme le Père.

 

Mais remarqué la subtilité infernale des trinitaires. La réponce de Jésus n'indique pas qu'il est le Père, mais dévoile simplement aux disciples sa relation interne avec le Père qui est aux cieux, et qui par son amour communique à son Fils la qualité du sentiment envers lui qui vient du Père lui-même.

 

Quelle merveille de duplicité, n'est-ce pas ! Avec une telle logique sinueuse, ils contournent la vérité révélée, pour préserver leur notion diabolique de distinction entre le Père et le Fils, ce qui en fait deux personnes l'une à côté de l'autre.

 

10- 10 Ne crois-tu pas que JE SUIS l'expression du Père, et que le Père est l'aspect de mon existence? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui est la Source de l'existence demeure en moi, et fait lui-même les œuvres que je fais. Jn. 5. 17; Jn. 7. 16; Jn. 8. 28; Jn. 10. 38; Jn. 12. 49; Jn. 14. 24; Jn. 16. 13; Jn. 17. 21;

Que le Père est l'aspect de l'existence de Jésus, signifie qu'il est la nature divine en Lui, la Source de son existence ou nature humaine en ce monde. En d'autres mots, Jésus est Lui-même l'Esprit Éternel qui s'enveloppa d'un corps de chair dans le sein d'une vierge. Il était la Source de sa propre existence exprimée dans la chair (Jean 1: 14).

 

Ce passage indique la relation étroite entre les deux natures de Jésus, et la soumission de sa nature humaine à sa nature divine. Cela démontre l'humilité du Seigneur Jésus dans tous les aspects de son existence.

 

11- 11 Croyez-moi quand je dis que JE SUIS dans le Père, et que mon Père est en moi; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres mêmes qui en sont l'évidence.

Une particularité intérressante dans ce passage sont les mots «dans» et «en» qui sont exactement le même mot dans le Grec ou «en», une préposition variée de différentes nuances, dont le contexte en détermine toujours le sens: à, au moyen de, avec, comme, même, dans, de, par, pendant, sur. Il est évident que le traducteur va choisir le sens qui convient à son formatage religieux, et puisque les traductions de la Bible sont toutes sous le giron ecclésiastique de l'orthodoxie avec sa doctrine insidieuse de trois personnes en Dieu, cela se reflète dans leurs traductions tendancieuses pour supporter leur point de vue au détriment de la vérité révélée.

 

Mais celui qui a véritablement l'Esprit de Christ en lui et qui est instruit et dirigé par sa Sainte Présence qui l'habite, n'est pas sous les règles tendancieuses et partisanes de traductions ecclésiastiques, car il est soumis à l'Esprit de Christ seul pour exprimer la vérité, et non aux hommes avec leurs raisonnements subtils et sinueux. Une des nuances qui n'est jamais considérée par les déformateurs de la vérité est l'adverbe comme, dans le sens d'être identique, d'être ceiui qui s'exprime sur le moment même. Il n'indique aucunement une relation entre deux personnes d'une même famille, mais un principe d'identité absolue, qui, dans ce contexte, se rapporte clairement aux deux natures de Christ dans une union parfaite et indissociable, comme celle d'un mariage céleste ou d'une alliance éternelle. À cause des difficultés de traductions pour préserver la signification originale du Grec vers une langue cible comme le Français, on peut dispenser de l'adverbe et de plusieurs articles, et prépositions, pour maintenir l'exactitude de l'idée originelle. En d'autres mots, ce passage peut se traduire correctement par: Ayez confiance en moi quand je dis que JE SUIS le Père, et que le Père est moi-même...

 

L'identité véritable du Seigneur Jésus est clairement attestée par une telle traduction, qui est fortement supportée aussi par un grand nombre d'autres passages du même genre dans le Nouveau Testament, particulièrement dans les introductions des épîtres de l'apôtre Paul.

 

12- 12 En vérité, en vérité je vous le dis: Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je me transporte pour m'exprimer comme Père, la Source de l'existence éternelle.

 

Traduction classique Ostervald 2008:

12 En vérité, en vérité je vous le dis: Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père.

 

Ce passage est très populaire parmi les têtes écervelées des milieux pentecôtistes et charismatiques du christianisme contrefait moderne. Lorsqu'ils lisent ce passage, ils s'imaginent qu'il s'agit de faire des miracles comme Jésus faisait, et même encore des choses plus grandes. Ils deviennent complètement infatués de puissances et de gloire personnelle, puis se mettre à chasser des démons chimériqes, guérir des malades fictifs, parler des langues insensés, faire des prophéties décousues, etc.. Mais ces énergumènes ne peuvent même pas guérir un mal de tête sans prendre des aspirines, ni la grippe sans prendre des médicaments, ni un mal de dent sans voir un dentiste, ni le coronavirus sans recevoir trois ou quatre fois un vaccin expérimental inefficace, et aucun ne peut marcher sur les eaux sans s'enfoncer, ni marcher sur les murs et les plafonds. Mais laissons ces réprouvés au sort qui leur est destiné depuis avant la fondation du monde, et poursuivons notre étude sous la direction de Christ en nous.

 

De nouveau le Seigneur Jésus commemce son enseignement par le principe de la foi. Spécifions qu'il ne s'agit pas d'un système de croyances religieuses, ce terme vient du Latin et du paganisme, et n'appartient pas dans la Bible. Dire «je crois en Jésus» n'est pas de la foi mais de la présomption, c'est à dire une fausse foi qui n'est qu'une approximation de la véritable. La foi dont Jésus parle ici est la certitude absolue et inébranlable dans le fait qu'il dit être le Père, la Source ou Créateur de toutes choses. Sans cette certitude, nous dit une traduction classique ou ecclésiastique, il est impossible de faire les œuvres  qu'il fait.

 

Or l'enseignement de Jésus dans ce passage est complètement contraire à ce que tous peuvent s'imaginer. Le mot œuvres  ici a tendance à porter les gens à une méchante compréhension du sujet enseigné. Le mot œuvres  ou ergon dans le Grec est généralement attribué aux œuvres de la loi pour plaire à Dieu, dans une vaine tentative de se justifier. Mais ce terme ne détient pas ce sens dans les paroles de Jésus. Il signifie ici de se conduire ou manifester la même attitude que Jésus dans le combat pour la foi réelle, c'est à dire l'humilité et la soumission dans ses instructions. De cette façon nous pourrons en faire de plus grandes, c'est à dire de plus considérables ou d'une portée plus vaste  dans sa fructification. Ainsi les apôtres purent porter le fruit du message de la grâce vers d'autres nations. Nous apprenons ainsi que l'humilité et la soumission sont nécessare à notre croissance spirituelle, voir même à notre salut.

 

Ceci est l'enseignement du Seigneur Jésus qui marque son départ, et la fin de son ministère terrestre. La première phase contenait l'accomplissement de toutes ses promesses, la deuxième en contient l'application dans le cœur de ses élus véritables.

 

13- 13 Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils de son engendrement.

Traduction classique Ostervald 2008:

13 Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.

 

Pour plusieurs le Seigneur Jésus n'est pas le Père Éternel, mais le Père Noel dont la mission est de combler leurs désirs et leurs caprices. Ils s'imaginent, puisqu'ils disent croire en la Bible, qu'en demandant quelque chose en prière au nom de Jésus, qu'ils vont l'obtenir comme par magie. Mais leur fausse foi et leur fausse espérance en un faux Jésus, les mènent à la ruine inévitable d'une nature complètement égocentrique.

 

Le mot demander ou aiteo en Grec, signifie: prier, appeler, implorer, chercher, consulter, présenter, crier, aspirer, solliciter, supplier. Dans le contexte des paroles de Jésus, «demander en son nom» signifie: d'implorer ou solliciter, en toute humilité et soumission, son intervention en pleine certitude de reconnaissance de son autorité, comme Père Éternel. Or cet enseignement est donné dans le contexte de son départ, et dans l'anticipation de son retour comme Saint-Esprit ou plus précisément comme Sainte Présence, le jour de la Pentecôte pour habiter le coeur de ses élus. En d'autres mots, il faut recevoir la certitude absolue en sa Sainte Présence qui nous habite comme Source de la vie éternelle, pour obtenir une réponse à nos requêtes, et cela est donné strictement à ses élus véritables. Ainsi la Source est glorifiée dans son engendrement comme Fils, qui fait de chacun de nous des fils de Dieu et des temples de sa Sainte Présence.

 

14- 14 Alors vous demandez quelque chose en mon nom, et je le ferai.

L'explication de ce passage a été donnée dans le précédent. Nous voyons dans ce contexte, que le Seigneur Jésus assure d'agir en ses élus lorsqu'il vient habiter en chacun d'eux par sa Sainte Présence pour que son nom soit glorifié comme Père Éternel.

 

15- 15 Puisque vous m'êtes résignés, vous gardez mes instructions.

Le Seigneur Jésus indique ici que lui être résigné ou complètement dévoué, implique de garder ses instructions à propos de sa révélation qu'il est Lui-même le Père et le Saint-Esprit. En d'autres mots, cette connaissance merveilleuse est accordée seulement à ses élus véritables.

 

16- 16 Et je prierai le Père en moi, qui vous donnera un autre Conseiller, pour demeurer éternellement avec vous,

Nous débutons ici la deuxième section du Chapitre 14 de l'Évangile de Jean, qui met l'emphase sur l'identité de Jésus, comme étant Lui-même le Saint-Esprit dans son ministère d'exaltation.

 

Trois mots nous intéressent dans ce passage: donnera un autre Conseiller. Un trini-taré ou chrétien à trois têtes dirait: Voici la preuve que Jésus et le Saint-Esprit sont deux personnes différentes, car un autre est un autre et n'est pas le même, et Jésus dit clairement que le Saint-Esprit est un autre que lui. On appel cela de la logique pathétique de cancre et de taré, c'est à dire de paresseux et d'aveugle entêté.

 

Pemièrement regardons le mot prierai dans l'expression «je prierai le Père», qui donne une impression de distinction entre deux personnes qui seraient le Fils et le Père, comme l'affirment les trini-tarés. Mais on ne peut négliger l'influence des mots sur une personne qui ne se donne pas la peine d'en vérifier la source, les significations, et les contextes. Elle va toujours parvenir à une fausse conclusion, c'est inévitable. Or le mot prierai ou erotao en Grec, est souvent donner les significations d'interroger, de demander, de supplier. Mais les gens ont tendances à ne pas vérifier la source du terme, qui en ce cas est le mot ereo,  dont la signification primaire est: prononcer et porte le sens d'affirmer. Donc les paroles réelles de Jésus dans ce passage sont: Et moi j'affirme comme Père, de vous accorder la continuation de mon assistance, afin de demeurer éternellement avec vous.

 

Cette traduction précise est confirmée par le mot autre ou allos en Grec, dont les nuances principales sont: continuation et prolongement; et par le mot Conseiller ou parakletos, dont les significations sont: appelé aux côtés ou en, un adjoint, un assistant. C'est à dire Christ dans son exaltation comme Père ou Sainte Présence, le Saint Esprit destiné à venir habiter en ses élus véritables pour en faire des temples de sa Sainte Présence, des habitations de l'Esprit de Vérité.

 

17- 17 L'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, parce qu'il demeure avec vous, et qu'il sera en vous*.

Que l'Esprit de Vérité est avec les disciples au moment même qu'ils reçoivent cet enseignement, indique clairement qu'il s'agit du Seigneur Jésus qui était avec eux lors de son ministère terrestre. Qu'il sera en eux, indique qu'il s'agit de sa Sainte-Présence ou Saint-Esprit qui viendra habiter en eux lors de son retour le jour de la Pentecôte, pour sceller et débuter son ministère d'exaltation, désigné par ce que l'apôtre Paul nomme plus tard: Christ en nous, l'anticipation de la gloire. Nous avons ainsi les évidences irréfutables que le Seigneur Jésus est Lui-même le Saint-Esprit, et que son retour fut véritablement le jour de la Pentecôte. Dorénavant on ne le connaît plus selon la chair, mais par son Esprit qui habite en nous comme un Ami intime.

 

18- 18 Je ne vous laisserai point orphelins; JE VIENS À VOUS*.

Il est intéressant que le Seigneur Jésus dise à ses disciples qu'il ne laissera pas orphelins, car ce mot dans le Grec est orphanos, et signifie littéralement dans son sens primaire: être sans père. En disant cela à ses disciples dans ce contexte, le Seigneur Jésus affirme son identité avec autorité divine, qu'il est Lui-même en sa propre personne, le Père, le Fils, et le Saint-Esprit, c'est à dire: la Source, l'Engendrement, et la Sainte Présence.

 

Jésus mentionne aussi qu'il vient à nous. Cela indique clairement, dans ce contexte, son retour le jour de la Pentecôte; mais aussi une révélation formidable, car le verbe venir ici est dans le Grec erchomai, et signifie: arrivé, apparaître, constater, être en évidence, manifester, reconnaître, se découvrir, se dégager, se produire. Se rendre visible à quelqu'un; se montrer, être vu souvent de manière inattendue; se révéler, entrer dans le déroulement d'une action; se manifester aux sens ou à l'esprit d'une certaine manière. Se dit de la lumière de l'Esprit d'humilité qui se manifesta en Jésus. Dans le sens métaphorique, ce même terme signifie: arriver dans la vie, naître, renaître, s'élever, se montrer, avoir une place ou de l'influence, être établi, devenir connu, venir (tomber) dans ou sur, aller, suivre quelqu'un. En considérant toutes ces définitions, nous sommes donné la grâce de comprendre tous les évènements qui se produisirent le jour de la Pentecôte. Les disciples subirent publiquement, de manière inattendue et en un clin d'œil, une renaissance lorsque l'Esprit de la Sainte Présence de Christ prit place en chacun d'eux, ouvrant leur conscience à sa révélation dans une lumière éblouissante comme des expressions de feu, c'est à dire animé d'ardeur céleste d'une réalisation de gloire brillante, voyant la Sainte Présence de Christ qui se manifesta en chacun d'eux. Ceci est la révélation véritable du christianisme authentique jusqu'à la fin des temps, un christianisme libre comme le vent de l'Esprit, l'aspiration de Christ dans le cœur de ses élus véritables qui se manifeste de sa résidence sacrée en chacun d'eux. Jésus est revenu et il habite réellement en chacun de nous, qui avons véritablement son Esprit; car il y a plusieurs imposteurs et prétentieux qui ne sont pas des nôtres.

 

19- 19 Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez*; parce que je vis, et que vous vivrez. *Dans son ministère d'exaltation Jésus vient habiter le cœur de ses élus par sa Sainte Présence spirituelle.

Par ses paroles à ses disciples «le monde ne me  verra plus», le Seigneur Jésus parle du moment après sa mort sur la croix, lorsque son corps fut déposé dans une tombe pour trois jours et trois nuits, exactement 72 heures, dans la matrice de la mort, pour former son nouveau corps et revenir à la vie. Ses disciples le virent de nouveau et il mangea avec eux, quoique son corps n'était plus limittè aux règles de la matière. Mais la phase du développement de son nouveau corps et de sa mission, n'étaient pas encore complète. Il passa 40 jours avec eux, à l'exemple du peuple d'Israel qui passa 40 ans dans le désert avant d'entrer dans la terre promise. Durant cette courte période anticipatoire avec ses disciples, Jésus fit plusieurs miracles, et les instruisit dans la vérité. Au terme du 40 jours, son temps était venu pour accomplir la promesse de l'intention suprême de l'Alliance Éternelle envers tous ses élus, et de leur former un corps pour leur nouvelle existence, adapté à une nouvelle création. Il amena ses disciples sur le Mont des Oliviers, et fut exalté dans la Suprématie céleste devant leurs yeux, amenant son nouveau corps avec Lui, qui fut transformé dans une gloire éblouissante, et attribué tous les aspects de la divinité, et toutes les caractéristiques d'une nouvelle nature humaine parfaite et sublime. Puis en cette nouvelle existence, il revint pour habiter le cœur de ses élus, afin de les transformer en son image.

 

20- 20 En ce jour vous connaîtrez que JE SUIS mon Père, et vous moi, et moi vous.

Dans ce passage merveilleux, Jésus affirme qu'être donné de le connaître comme étant Lui-même le Père, est de réaliser notre union parfaite avec Lui, par sa Sainte Présence qui vient habiter en nous. Il indique aussi par cela l'unité parfaite et sublime de toute l'ensemble des élus dans l'épanouissement perpétuel de leur nouvelle existence.

 

21- 21 Celui qui a mes instructions, et qui les garde, c'est celui-là qui s'est dépouillé pour moi; et celui qui se dépossède pour moi sera retiré vers mon Père, et je me sacrifierai pour lui, et je me ferai connaître à lui.

Traduction classique Ostervald 2008:

21 Celui qui a mes commandements, et qui les garde, c'est celui-là qui m'aime ; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, et je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui.

 

Rappelons-nous qu'il nous faut demeurer dans le contexte du moment que Jésus parle avec ses disciples. Nous pourrons ainsi éviter de faire l'erreur magistrale que plusieurs réprouvés font, d'attribuer le mot commandements ou instructions dans ce passage, au décalogue ou dix commandements de Moïse. Le contexte ne permet pas une telle interprétation subversive. Au contraire il se rapporte strictement aux instructions que le Seigneur Jésus donne à ses disciples, à propos de son identité comme étant Lui-même le Père, le Fils, et le Saint-Esprit, et cela est l'idée centrale de tout ce chapitre, au détriment des trini-tarés évangélipaïens.

 

Maintenant le verbe avoir, dans les paroles «Celui qui a» est echo en Grec, et ne signifie pas d'avoir simplement quelque chose en sa possession. Le Seigneur Jésus signifie par cela de considérer, de refléter, de réfléchir sur ses instructions, de s'en revêtir comme un manteau d'une gloire sublime et majestueuse. Hélas on constate que cette faculté est grandement négligée parmi ceux qui se disent chrétiens. Tant qu'au mot instructions ou commandements, ce mot est entole en Grec, et signifie: prescrire à quelqu'un en raison de sa fonction. De décider ou administrer les implications d'une instruction. De disposer les moyens d'atteindre un but proposé. D'être le Maître absolu sur les conséquences ou résultats d'une action. En d'autres mots, dans le contexte de la Sainte Présence qui habite en nous, Christ est celui qui nous garde dans ses instructions et en détermine la voie, car nous ne pouvons rien sans Lui.

 

Or le mot garder ou tereo en Grec, signifie: s'occuper soigneusement, prendre soin de, garder, préserver, protéger. Dans le sens métaphorique, ce terme signifie: maintenir quelqu'un dans l'état où il est, observer, être réservé; subir ou passer à l'action, déguster, digérer, expérimenter, obéir ou se soumettre. Dans ce contexte il désigne une action réciproque qui est celle d'aimer, ce qui signifie le renoncement ou sacrifice.

 

Or le mot aimer est utilisé quatre fois dans ce passage, ce qui en souligne l'importance capitale à propos de garder les instructions de Christ sur la révélation de son identité, car celle-ci est réservée à ses élus seuls. Il est extrêmement important de réaliser pleinement que le mot amour dans ce passage, et dans la grande majorité des cas dans le Nouveau Testament, n'a absolument aucun rapport avec l'amour humain sentimental ou émotionnel, que l'on retrouve dans le christianisme contrefait moderne, surtout parmi les trini-tarés évangélipaïens.

 

Dans le Grec ce mot est agapao dont la définition est donnée dans le sens étymologique: Traduit à tort ou injustement par «amour», ce terme souffre d'un manque de précision grammaticale et linguistique qui portent à des abus et exagérations de toutes sortes, du fait qu'il est généralement conçu comme un sentiment ou une émotion. Le mot «agapao» est un principe divin qui porte plutôt la notion de «sacrifice» et se traduit correctement par «renoncement» ou par des termes connexes dans des contextes variés qui impliquent l'idée de «se sacrifier» ou de «se résigner». Fait de cesser de revendiquer un droit, un avantage, de ne plus défendre ce à quoi l'on tient, de cesser volontairement de poursuivre un effort. Fait de sacrifier ce à quoi l'on tient. Attitude vertueuse qui pousse à sacrifier les satisfactions personnelles en vue d'une plus grande perfection morale; se dévouer, se dédier, se sacrifier, se dépouiller, se déposséder. En d'autres mots, par ses paroles, le Seigneur Jésus porte l'attention de ses disciples vers son sacrifice de Lui-même sur la croix en leur faveur, agissant comme notre Substitut, le plus grand exemple de renoncement dans toute l'histoire de la race humaine. Le renoncement, dont la base est l'humilité et la soumission, est le seul moyen de connaître véritablement qui est le Seigneur Jésus, de comprendre ses instructions, et par lequel il se fait connaître à nous. Soulignons que le renoncement n'est pas le nôtre, mais celui de Christ en nous.

 

22- 22 Judas, non pas l'Iscariote, lui dit: ADMIRABLE, d'où vient que tu te feras connaître à nous, et non pas à cet agencement des choses?

Ce passage est une claire évidence de la double prédestination. Ils indique que seulement les élus véritables reçoivent la Sainte Présence de Christ pour le connaître réellement. Au jour de la Pentecôte, il y avait des milliers de Judéens à Jérusalem, mais seulement les disciples de la Chambre-Haute connurent le retour de Jésus comme Sainte Présence. Le reste demeurèrent dans la confusion, et c'est encore le cas de nos jours. Cela met fin à la fausse notion que tous peuvent être sauvé si seulement ils le désirent, car le choix du salut appartient à Dieu seul qui l'a déterminé d'avance de toute éternité.

 

23- 23 Jésus lui répondit: Si quelqu'un s’est résigné pour moi, il gardera ma Parole, et moi comme Père, je serai sacrifié pour lui, et je viendrai à lui, et je ferai ma demeure chez lui.

Traduction classique Ostervald 2008:

23 Jésus lui répondit: Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui.

 

Encore une fois nous voyons que les traductions classiques, mettrent l'emphase sur une distinction factice entre le Fils et le Père pour en faire deux personnes distinctes. Mais comme nous avons vu à maintes reprises, ce n'est pas le cas. Le Seigneur Jésus affirme clairement qu'il est Lui-même le Père manifesté dans la chair comme Fils. Il s'est sacrifié sur la croix pour le rachat de ses élus seuls, afin de venir demeurer en eux par sa Sainte Présence le jour de la Pentecôte, et depuis pour tous les temps. En d'autres mots, le Père est mort sur la croix puisqu'il est Jésus Lui-même, et il est ressuscité d'entre les morts, car la mort ne peut retenir la vie, comme les ténèbres ne peuvent retenir la lumière. Puis il s'éleva de ce monde dans la parfaite sublimité de la divinité, car ce monde ne peut tolérer la perfection suprême sans périr. Comme nous l'avons mentionné, Jésus est Lui-même la Source, l'Engendrement, et la Sainte Présence, en une seule Personne divine et humaine.

 

En cette fin des temps, seuls les Christophiliens ou Amis de Christ, maintiennent cette vérité merveilleuse, par la Sainte Présence de Christ qui habite en eux. En d'autres mots, la Source de la vérité est Christ Lui-même qui en accorde la révélation à ses élus seuls, selon le bon plaisir de sa volonté et la gloire de son nom. Cette position se nomme dans la Grâcéologie, la Christunité, terme composé de Christ et du Grec heis ou un, et qui désigne l'unité de Christ, qu'on peut nommer aussi Unificationisme Énergique.

 

Historiquement, il existait une position similaire, qui fut donné le nom de Monarchisme Patripassianisme, enseigné au 2e siècle par Noët et Praxéas (voir: Hérésie du Sabellianisme). Le monarchianisme est originaire d'Asie Mineure et, avant qu'apparaisse la théologie et philosophie tendancieuse du Logos, représente dans un premier temps une réaction contre les courants gnostiques du christianisme vers le milieu du 2e siècle, notamment les Valentiniens, ainsi que l'influence néfaste d'Origène d'Alexandrie, auteur de la Septante, qui donna une direction aux forces de l'apostasie. Le monarchianisme est la conception divine d'une grande partie des chrétiens de cette époque. Par la suite, dans le cadre du développement théologique du christianisme, et dans l'idée de maintenir l'unité divine — la monarchie —, le monarchisme fait des prétendues trois personnes divines des trini-tarés, formulée plus tard au 3e siècle, des différents modes ou aspects du Dieu unique, plutôt que trois personnes distinctes fictives comme on retrouve dans la trinité nicéenne et babylonienne des religions à mystères de l'époque, et dans la philosophie du néoplatonisme. Selon ces conceptions de l'unité divine, les monarchianistes seront amenés à s'opposer à la doctrine orthodoxe diabolique de la trinité chimérique, au fur et à mesure de la formation de son dogme infernal au Concile de Nicée en l'an 325, nommé aussi le Cerbère Nicéen. Outre le modalisme — ou monarchianisme modaliste —, différents courants du christianisme relèvent de cette tendance comme le patripassianisme de Noët et Praxéas qui maintiennent la vérité scripturaire, et pour lesquels, par exemple, c'est le Père qui a souffert en Jésus sur la croix. Noët fut accusé d'avoir crucifié le Père, par le philosophe néoplatonicien Tertullien, qui érigea une première ébauche (ou débauche) sur le concept d'une trinité de trois personnes en Dieu. Il fut aussi le premier à donner forme à l'illusion du libre-choix par sa déclaration qu'on ne naît pas chrétien, on le devient. Nous trouvons aussi à cette période le modalisme déformé du Sabellianisme, pour qui les modes d'expressions divines étaient successives et temporaires, hérésie dangereuse qui détruisait la divinitè de Christ; et l'aberration de l'adoptianisme — ou monarchianisme dynamique — de Paul de Samosate qui affirme que Jésus n'était qu'un homme qui avait été adopté par Dieu lors de son baptême; — cette position est maintenue en nos temps modernes, avec une variante abominable, par la sorcière de la Vigerie, Michelle d'Astier, qui déclara dans ses délires démoniaques, que Jésus devint Dieu seulement à son baptême. Cette névrosée affirma aussi que l'assurance de la grâce du salut est une doctrine démoniaque. Nous ne sommes pas surpris de voir que de telles aberrations insidieuses, proviennent des charismatiques de la troisième vague, considérant toutes les frénésies et les exagérations qui s'y trouvent. Ces gens dansent avec le diable et jouent avec le feu. Ils en payeront les conséquences au temps déterminé.

 

24- 24 Celui qui n'est pas résigné pour moi ne garde point mes paroles; et la Parole que vous entendez n'est pas de moi, mais du Père en moi qui me transperce de sa présence.

Traduction classique Ostervald 2008:

24 Celui qui ne m'aime pas ne garde point mes paroles ; et la parole que vous entendez n'est pas de moi, mais du Père qui m'a envoyé.

 

Nous regarderons un seul mot dans ce passage, celui de envoyé dans la traduction classique. Ce terme est pempo en Grec, dont les significations sont: envoyer, diriger, transporter, transpercer, traverser, pénétrer, percer. Faire qu'une chose soit transportée vers quelqu'un. Faire passer un élément, une composante, une matière, ou une lumière, à travers un autre ou vers un but quelconque. Diriger une personne vers un endroit. Envoyer (pousser, introduire, ou insérer) une chose dans une autre. Passer à travers, percer, pénétrer de part en part (un corps, un objet, un milieu). Se dit de l'Esprit qui se fait voir à travers la chair qui l'enveloppe, comme une lumière traverse un voile; se dit du Père qui est dans le Fils «Jean 5:23,24». Les sentiments du cœur qui traversent une personne et qui deviennent évident dans ses paroles et sa conduite. Le mot envoyé est un terme à significations multiples, dont le sens est toujours déterminé par les différents contextes. Dans ce passage il désigne les caractéristiques de la divinité en Christ, qui se dévoilent à travers sa personnalité, comme une lumière qui traverse un voile.

 

25- 25 Je vous dis ces choses, tandis que je demeure avec vous.

Ces paroles du Seigneur Jésus sont prophétiques. Il annonce à ses disciples ce qui va se produire lors de son retour au jour de la Pentecôte, comme nous voyons dans le passage suivant.

 

26- 26 Mais le Conseiller, la Sainte Présence, que le Père en moi dirigera sous ma désignation, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites.

Traduction classique Ostervald 2008:

26 Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites.

 

Comme nous savons maintenant, les paroles du texte classique «le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom», signifient que - la Source de la divinité en Jésus, manifestera sa Sainte Présence en ses élus à partir de la Pentecôte, pour les enseigner selon son autorité suprême dans toute la vérité, et que cet enseignement sera marqué ou imprégné en notre mémoire. Ainsi un chrétien qui dit ne pas avoir de mémoire, concernant les instructions de Christ, est un faux chrétien. Celui qui a véritablement l'Esprit de la Sainte Présence de Christ en lui ne peut l'oublier, quelque soit les circonstances, et ses instructions demeurent toujours en sa conscience, car elles sont la vie et il en dépend entièrement. Nous réalisons ainsi l'utilité d'étudier la Parole de Dieu, et d'en saisir la profondeur pour notre édification sous la direction de Christ en nous.

 

27- 27 Je vous laisse la paix; je vous donne ma paix; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point.

L'enseignement de ce passage est très limpide. La paix ou eirene en Grec, dont le Seigneur Jésus parle, n'est pas charnelle ni mondaine, comme dans un état de tranquillité nationale; exemption de la rage et du ravage de la guerre; paix entre les individus, harmonie, concorde. sûreté, sécurité, prospérité, ou la paix et de l'harmonie qui rendent les choses sûres et prospères. Non, la paix de Christ n'est rien de ces choses.

 

Il s'agit ici d'une paix spirituelle, d'une assurance ou certitude inébranlable en la Sainte Présence de Christ qui nous habite, et qui manifeste en nous la confiance absolue qu'il est Lui-même le Père, le Fils, et le Saint-Esprit, car sans cette certitude il n'y a pas de salut possible. En d'autres mots, le Seigneur Jésus parle de la paix de l'assurance du salut, qui ne peut nous troubler et qui ne nous donne aucune crainte, car nous obtiendrons l'héritage des saints comme il nous a promis.

 

28- 28 Vous avez entendu que je vous ai dit: Je m'en vais, et je reviens à vous*. Si vous êtes résignés pour moi, vous vous réjouiriez de ce que j'ai dit: Je vais au Père; car mon Père est plus illustre que moi**.

Après l'avoir mentionné à plusieurs reprises, Jésus déclare une dernière fois qu'il doit partir de ce monde, mais qu'il va revenir, et que cet évènement se produira dans le contexte de la réception du Saint-Esprit ou Sainte Présence. En d'autres mots, Jésus affirme clairement et avec autorité qu'il reviendra d'une différente façon que ses disciples le connaissent au moment qu'il leur dit cela. C'est à dire qu'il ne reviendra pas corporellement selon la chair, mais spirituellement selon l'Esprit ou Réflexion Vivifiante de la Sainte Présence, pour les instruire et les conduire dans toute la Vérité, comme le Bon Berger conduit ses brebis dans de bons pâturages. Il devient ainsi, par sa Sainte Présence, l'Ami le plus intime de ses élus véritables, qui demeure dans la résidence sacrée du lieu secret de leur cœur pour les purifier, les rectifier, et les transformer en son image, au moment déterminé pour son Émergence à la fin des temps.

 

C'est pour cela qu'il dit à ses disciples de se réjouir qu'il retourne comme Source de la vie éternelle, car son existence comme Source est beaucoup plus considérable et illustre, que son existence dans un corps de chair limité comme il avait dans som ministère terrestre.

                     

29- 29 Et je vous l'ai dit maintenant, avant que la chose arrive, afin que, quand elle sera arrivée, vous croyiez.

Comme nous l'avons déjà mentionné, ces paroles de Jésus sont prophétiques et se rapportent à son retour comme Sainte Présence le jour de la Pentecôte. L'accomplissement de cette prophétie fut désigné pour que les élus puissent avoir l'assurance totale que Jésus est Lui-même le Père, le Fils, et le Saint-Esprit; c'est à dire la Source, son Engendrement, et sa Sainte Présence.

 

30- 30 Je ne parlerai plus guère avec vous, car la direction de cet agencement de la loi vient; mais elle n'a rien en moi.

Jésus parle ici des dirigeants de la loi qui le persécutent et veulent le faire mourir. Mais ils n'ont rien en Lui, c'est à dire qu'ils n'ont aucune puissance sur Lui, car il a décidé Lui-même l'heure de sa mort et le moyen; et il a la puissance de donner sa vie et de la reprendre, car il est le Créateur et le Souverain Suprême. Il ne parlera plus avec ses disciples pour un certain moment, du temps qu'il est dans la tombe, mais il reparlera avec eux après sa résurrection. Tel est le sens de ses paroles dans ce passage.

 

31- 31 Mais afin que cette disposition de la loi connaisse que je suis résigné pour le Père en moi, et que je fais ce que le Père en moi m'a commandé, levez-vous, partons d'ici.

Pour témoigner de la vérité et faire face à la croix qui l'attend, Jésus part de l'endroit où il se trouve et va vers Jérusalem avec ses disciples. Il est pleinement conscient des souffrances horribles qu'il doit traverser, mais il connaît aussi la joie de la résurrection qui va suivre, et nous lui en sommes reconnaissant.

 

LE RETOUR, LE ROYAUME, ET L'ÉMERGENCE DU ROI DE GLOIRE

 

Comme nous l'avons déjà mentionné dans d'autres documents, aucun sujet n'est plus méconnu que l'exaltation de Christ. Nous en avons donné quelques explications que nous mentionnerons de nouveau ici. Nous n'avons toutefois pas touché au parallèle qu'il détient entre les deux ministères de Christ, et c'est ce que nous entreprendrons dans ce chapitre, par la grâce de l'Esprit des vivants et sous la direction de la Sainte Présence de Christ en nous.

 

Connue généralement sous le nom de ascension, l'exaltation est le procédé de glorification, c'est à dire d'être déifié ou divinisé, d'être élevé à la stature de la divinité. Ce terme porte le sens primaire d'être honoré comme Dieu, d'avoir l'immortalité, d'avoir la magnificence sublime comme Souverain Suprême et Maître absolu sur toutes choses. Puisque nous savons avec certitude que le Seigneur Jésus est Dieu, l'Esprit des vivants manifesté dans la chair, la Source ou Père Éternel qui prit une forme corporelle parmi nous, cela nous indique clairement que Christ avait deux natures, divine et humaine. Il était parfaitement Dieu et parfaitement Homme en un seul corps. Il importe toutefois de comprendre qu'il était dans un corps de chair et de sang semblable au nôtre, mais sans la tache du péché. Or il nous faut saisir ici un aspect crucial, à savoir que la chair et le sang ne peuvent pénétrer dans le royaume de Dieu, car le corps humain est désigné pour exister dans la dimension du temps, et non dans l'éternité où le temps n'existe pas. Le ministère de Christ en ce monde, consistait à vider son corps de son sang pur et précieux, pour racheter ses élus dans son sacrifice sur la croix; puis se former un nouveau corps dans la tombe qui pourrait pénétrer dans l'éternité, et donc mieux adapté à une telle existence. Le corps de Jésus avait subie une métamorphose dans la matrice de la tombe, comme le papillon dans son cocon. Le sang ne coulait plus dans les veines de ce nouveau corps, mais l'Esprit de Vie le soutenait et l'animait. Il n'était plus restreint par les lois de la matière.  Mais il était toutefois nécessaire que ce nouveau corps soit déifié, et attribué tous les aspects ou caractéristiques de la divinité. En d'autres mots, l"exaltation est la phase finale de la résurrection. Nous arrivons ainsi au pourquoi de l'exaltation.

 

Commençons avec la Chambre-Haute où les premiers disciples se réunirent le jour de la Pentecôte, le cinquantième jour après la Pâque, suivit par le Sabbat annuel, et le Sabbat hebdomadaire. Ce jour spécial dans le calendrier des Juifs ou plus précisément des Judéens, était la fête des tentes ou fête des tabernacles, qu'on pourrait nommer aussi, en demeurant fidèle aux contextes historique, cultuel, et biblique, la fête des temples. En fait, les mots «tente, tabernacle, et temple» signifient une seule et même chose. Cette dernière désignation établie un rapport étroit entre les parallèles des deux ministères du Seigneur Jésus-Christ, comme nous voyons avec ces paroles de l'apôtre Paul: «Ne savez-vous pas que votre corps est le temple de la Sainte Présence, qui est en vous, et qui vous a été donné de L'ESPRIT DES VIVANTS, et que vous n'êtes point à vous-mêmes?» (1 Corinthiens 6: 19).

 

Mais retournons, pour le moment, à la Chambre-Haute. Par Chambre Haute ou huperoon dans le Grec, d'où nous avons l'anglais upper room, il est généralement admis qu'il s'agit d'une pièce de la partie supérieure d'une maison, quelquefois construite sur le toit plat, où les Orientaux avaient coutume de se retirer pour se reposer, méditer, ou prier. Mais le mot chambre porte aussi le sens d'assemblée, d'association, de conseil, de consulter, et d'enseigner, tous en relation avec la grâce de l'aspiration et de l'anticipation. Par analogie la Chambre-Haute signifie les aspirations les plus élevées et les plus sublimes, et indique les anticipations de la gloire à venir, dans la communion ou partage des élus. En d'autres mots, la communion des élus est arrosée par l'huile de la grâce, c'est à dire qu'elle est une grande bénédiction, pleine de merveilles et de révélations formidables. La communion est l'aspiration des élus, décrite comme «L'attraction ou élans que subissent les forces vitales». C'est à dire, selon les parallèles des deux ministères de Christ, que nous sommes attirés irrésistiblement, par la puissance de la Sainte Présence de Christ en chacun de nous, pour communier ensemble, car nous avons tous un même Esprit; et nous pouvons ainsi reconnaître qui sont les imposteurs qui étaient avec nous mais qui ne sont pas des nôtres, autrement ils auraient persévérés avec nous dans l'Esprit de Vérité. Le but est l'apprentissage ou échanges de données vitales, dans notre formation qui anticipe notre union dans la gloire à venir.

 

On peut ainsi appeler la Chambre-Haute, lieu ou condition d'être de la rencontre de nos aspirations, la chambre des merveilles de la révélation divine. C'est exactement ce qui se produisit avec les apôtres le jour de la Pentecôte.

C'est dans une telle condition et un tel endroit que se rendirent les apôtres avec les femmes, ainsi qu'avec Marie, mère de Jésus et les frères de Jésus (Actes 1: 13). Ils revenaient de la montagne des oliviers où ils venaient d'assister à un évènement prodigieux, et ils en étaient tous grandement émerveillés, voir même stupéfaits. Ils en furent tous profondément marqués, et se questionnèrent, cherchant à en comprendre toutes les implications, car ils n'avaient pas encore reçu la Réflexion de la Sainte Présence de Christ en eux. Mais cela ne tarda pas à venir.

 

Ils avaient été témoins de l'exaltation de Christ, nommée aussi l'ascension. Contrairement à la notion populaire, l'exaltation est en réalité essentielle à la grâce du salut. Le mot exaltation détient, entre plusieurs synonymes, ceux d'animation, divinisation, glorification, sublimation. Ce dernier est particulièrement intéressant, par rapport à l'exaltation de Christ, en ce qu'il signifie: Première préparation nécessaire consistant à purifier la matière par le moyen de la dissolution et de la réduction en ses principes, afin de permettre, quand elle est libérée de ses liens. Opération consistant à faire passer un corps directement de l'état solide à l'état gazeux, sans passer par l'état liquide.

 

Ainsi nous obtenons la description de l'exaltation de Christ, comme étant un état de transparence qui laisse passer la lumière éblouissante de la gloire de Dieu, à travers un corps physique qui devient graduellement invisible à l'œil nu. Jésus devint ainsi graduellement transparent devant ses disciples, qui virent la gloire de sa divinité, jusqu'à ce qu'il devienne complètement invisible. Il avait traversé le voile de sa chair (Hébreux 10: 20), pour pénétrer intérieurement dans le Sanctuaire Céleste de sa nature divine, dévoilant à ses disciples le trône de sa Majesté Suprême, et la grande multitude d'êtres vivants qui s'y trouvent, de son nom l'Esprit des vivants, c'est à dire, la Réflexion de la multitude infinie des consciences de son existence éternelle. En d'autres mots, les disciples furent donnés un bref aperçu de l'éternité, et de la gloire qui leur est réservée lors de l'Émergence, dans l'épanouissement d'une réjouissance sans fin.

 

Ce qui signifie que Jésus a donc été exalté, glorifié, et déifié avec son nouveau corps de chair ressuscité, élevé dans la divinité devant ses disciples qui en furent complètement émerveillés et frappés de stupéfaction. Qui d'entre nous ne le serait pas, à voir de nos propres yeux le Seigneur Jésus dans toute sa gloire, s'asseoir sur le trône de la Majesté Suprême. Notre joie serait tellement grande, que nous ne pourrions plus supporter la vie en ce monde de ténèbres.

 

Les apôtres, qui étaient présents lors de l'ascension ou exaltation du Seigneur Jésus, furent privilégiés de recevoir une grâce vraiment spéciale, qui ne fut jamais accordée à aucun homme auparavant. Le Seigneur Jésus était retourné à sa gloire première comme la Source ou Père éternel, pour débuter son ministère spirituel d'exaltation comme Sainte Présence, c'est à dire comme Paraclet ou Consolateur, celui qui apporte du secours, qui apporte la délivrance ou le salut, et qui fortifie par sa Sainte Présence. Les mots Consolateur et Sauveur sont ainsi deux aspects d'une même réalité, d'un même ministère qui continu d'une différente façon et se propage dans la grâce du salut, nommé aussi le royaume spirituel de l'Esprit des vivants. En d'autres mots, Jésus est notre Souverain Sacrificateur, et aussi notre Consolateur, par sa Sainte Présence qui nous habite dans le lieu secret de notre cœur.

 

Le mot «ciel» qui suit immédiatement le mot «élevé» dans l'ascension du Seigneur Jésus, confirme davantage toutes ces choses, car dans le Grec, le mot «ciel» ou «ouranos» signifie «ce qui est très-haut», et rien n'est plus haut que la divinité Suprême.

 

Ce fut la dernière fois qu'ils virent Jésus dans son corps de chair, car il devint comme dernier Adam un Esprit vivifiant, c'est à dire la Réflexion vivifiante du Nouvel Homme dans une nouvelle existence et dans une nouvelle création. Dorénavant ils ne le verraient plus selon la chair, mais selon la Réflexion de sa Sainte Présence, qui vint habiter en chacun d'eux, quelque temps après, le jour de la Pentecôte, et depuis jusqu'à la fin des temps dans tous les élus véritables. Nous entrons ainsi de nos jours, dans un fait déjà accompli en notre faveur, par le principe de la consécration, du renoncement et de la substitution, qui forment la base de notre identification ou alliance avec Christ, pour la formation du Nouvel Homme, une nouvelle race céleste et éternelle.

 

Maintenant qu'en est-il de la nuée et des deux hommes vêtus en blanc ? Ces deux s'expliquent dans un même souffle. Premièrement le mot «nuée» ne signifie pas les «nuages dans le ciel» que nous voyons à tous les jours, mais la nuée du Shekinah ou Sainte Présence, qui apparut dans le temple de Salomon lors de sa dédicace (2 Chronique 5: 12-14). Remarquez qu'ils étaient cent vingt sacrificateurs, et qu'il y avait aussi cent vingt disciples dans la chambre-haute lors de la Pentecôte (Actes 1: 15). L'Esprit des vivants est souvent illustré dans la Bible comme étant entouré d'une nuée. Dans le Grec le mot est «nephele» et signifie «une multitude», et représente une armée de témoins. En d'autres mots, il indique la multitude des élus dans le Sanctuaire Céleste, qui entourent la Sainte Présence de l'Esprit des vivants, dans le royaume de sa gloire. Les deux hommes vêtus en blanc, qui apparurent aux disciples au moment de l'ascension de Christ, étaient donc des élus vêtus de la justice éclatante de Dieu, pour leur donner le message que Jésus était pour revenir de nouveau dans la même gloire qu'il les avait quittés, ce qui se produisit le jour de la Pentecôte. Ainsi le parallèle est établi aussi avec l'apparition finale de Christ en ce monde, lors de son surgissement du cœur de ses élus, dans une lumière glorieuse qui les transformera tous en son image, dans la splendeur de sa Majesté.

 

Cette phase finale de notre délivrance, se nomme l'Émergence de Christ, le jugement dernier, la fin de la race humaine, et le début d'une race divine. Un évènement similaire à l'ascension, s'était produit lors de la transfiguration de Jésus, quand Moïse et Élie apparurent à ses côtés, et c'est probablement les deux mêmes hommes qui apparurent aux disciples au moment de l'exaltation, qui nous ouvrit la porte à l'éternité, pour que nous puissions y entrer.

 

La Pentecôte marque le début officiel de la Nouvelle Alliance de la grâce, nommé aussi le temps de l'Église, c'est à dire de l'Appel ou Convocation à renaître, ou encore le Millénium Spirituel et le Royaume de Dieu. Il s'agit de la période du Règne de Christ, par sa Sainte Présence qui habite le cœur de ses élus véritables pour les former dans le processus de la résurrection spirituelle.

 

Quelques jours après l'exaltation de Christ, ou de son ascension, les disciples étaient tous ensemble dans la Chambre-Haute, c'est à dire dans la chambre ou communion des aspirations de l'anticipation de la révélation, lorsqu'il vint du ciel, c'est à dire de la divinité, un bruit comme un vent impétueux qui déchirait l'espace-temps. Or selon le Grec original, il s'agit d'un retentissement de la divinité comme un souffle puissant. Or le mot bruit ou retentissement vient du Grec echos et désigne l'ampleur, disposition de l'esprit, comme réflexion de la vie. C'est à dire de réfléchir sur la grandeur et majesté de Christ, dans l'étendue de sa gloire et de sa puissance. En d'autres mots, les apôtres et les disciples, subirent une réaction à la révélation de la Sainte Présence de Christ qui revint pour habiter en eux. Ils furent pris par surprise, et subirent un contrecoup ou un choc, une répercussion, comme l'éclat ou impact d'une puissance prodigieuse, qui transforma radicalement leurs attitudes ou caractères qui refluèrent au-dedans d'eux, et qui se répandit dans leur esprit ou réflexions. En d'autres mots, la transmission d'un effet miraculeux qui se produit dans une période, pendant laquelle, après un événement important, une personne est perturbée, et son comportement est altéré. Cette expérience spirituelle prodigieuse est notre intégrationle en la Sainte Présence de Christ, dans laquelle nous sommes identifiés avec Lui et attribués tous les mérites du sacrifice de la croix. Elle est donc essentielle à notre salut, et confirme notre élection. La révélation de la Pentecôte est ainsi Christ en nous, l'anticipation de la gloire.

 

Il nous est dit que des langues semblables à du feu se posèrent sur chacun d'eux. Nous avons déjà élaboré sur ce sujet, et nous savons tous que les passages sur ce sujet ont été grandement abusés par les sectes pentecôtistes et charismatiques, mais aussi complètement négligés par les sectes du christianisme contrefait traditionnel. Il importe donc de faire la lumière sur ce sujet énigmatique.

 

Le mot Grec pour langue est glossa, et celui pour feu est pur relié au mot pyr, d'où nous avons le mot pyramide qui signifie littéralement le feu dans le centre, c'est à dire l'énergie vitale de l'existence, ce qui se rapporte à la divinité. En d'autres mots, les pyramides étaient des symboles d'une idolâtrie massive dans laquelle l'homme se faisait Dieu et exigeait l'adoration, ce qui était la caractéristique primaire des pharaons. Par analogie il est clair que cela se rapporte à la papauté, et aux pasteurs des dites églises du christianisme contrefait moderne, qui se placent au sommet de la pyramide ecclésiale. Ce même principe s'applique aussi au niveau de la politique, avec les dirigeants des nations, les petits dieux d'un monde dépravé.

 

Or la signification primaire du mot langue est expression, et secondaire dialecte. Or d'entre les nombreux synonymes pour feu, ceux qui se rapportent à notre contexte sont: conviction, enthousiasme, lumière, et ces trois nous portent au mystère de la révélation qui concerne la Sainte Présence de Christ qui nous habite. Ainsi les langues de feu et le parler en langue se rapportent à la même chose, la révélation de Christ en ses élus, qui manifeste sa présence dans des instructions propres à la situation et réservées strictement pour cette époque, comme signes de l'accomplissement de ses promesses. Il se manifesta ainsi des expressions éblouissantes de révélations multiples, qui surgirent de chacun d'eux. Alors ils furent tous remplis de la Sainte Présence, et commencèrent à annoncer des expressions de choses inconnues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer en ces merveilles. Le parallèle est clair ici, les prétendus pasteurs, car il n'y a qu'un seul vrai pasteur Jésus-Christ, se font maîtres de la révélation biblique pour manipuler les ignorants et se faire une réputation.

 

Les expressions de la révélation de Christ en eux, furent aussi dans les différents dialectes hébraïques des Juifs d'autres nations, car la base du langage était similaire pour tous. Tous parlaient l'Hébreu, mais teinté d'expressions d'autres nations. Puisque l'Hébreu, était à cette période, un langage sacré sans voyelles, tous purent comprendre ce que disaient les disciples sur les révélations de Dieu.

 

Ce n'est donc pas que les disciples parlaient les différents langages des peuples étrangers, mais les différents dialectes Hébreux, des Juifs qui venaient d'autres nations, pour assister à la fête des tabernacles.

 

L'exaltation de Christ marqua le début de l'Alliance de la Grâce, et le fusionnement des deux ministères en un seul, qui dévoila les merveilles du royaume de Dieu. Lorsque nous parlons de «royaume», nous parlons aussi de royauté et de roi, car il n'y a pas de royaume sans ces deux aspects essentiels. Or qui dit royaume, signifie aussi par cela la souveraineté d'un souverain, ou royauté d'un roi. Dans notre contexte il est évident que nous parlons de la Souveraineté absolue de Dieu sur toutes choses. Or dans un sens particulier et exclusif, qui se rapporte au décret d'élection avant la fondation du monde, ce principe signifie la royauté de Christ sur ses élus, mais avec ce trait distinctif qu'il en fait des rois et seigneurs. C'est pour cela qu'il est appelé le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs (Apocalypse 1: 6; 19: 16). En tant qu'élus véritables, nous sommes donc un peuple royal en qui Christ règne présentement et factuellement, par sa Sainte Présence. Mais ce que nous sommes n'est pas encore pleinement réalisé. Un obstacle majeur en empêche la pleine réalisation, à savoir notre corps de chair et de sang. Ainsi nous dit l'apôtre Paul dans 1 Corinthiens 15: 50 ― «Or, je dis ceci, frères; c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter la Royauté Sublime de L'ESPRIT DES VIVANTS, et que la corruption n'hérite point l'incorruptibilité». Et comme il dit au v. 16 ― «L'ennemi qui sera détruit le dernier, c'est la mort».

 

Nous sommes ainsi présentement, dans notre corps mortel, dans une phase de préparation pour notre transformation finale. Cette phase implique, par nécessité, les douleurs de la croissance. Les épreuves et les conflits sont ainsi nécessaires à notre formation. Mais ce n'est pas par nos réactions à ces choses, nos facultés et nos capacités, que nous atteignons le but. Mais par la Toute-puissance de la Sainte Présence de Christ en nous, qui a déterminé toutes choses pour chacun de nous depuis avant la fondation du monde. Nous atteindrons le Royaume, car le Royaume c'est le Roi de Gloire qui habite en nous. Nous sommes donc présentement dans le Royaume par sa Sainte Présence, et nous régnons comme rois avec le Roi des rois dans l'humilité et la soumission du renoncement suprême.

 

Pour but de précision, signalons que renoncer n'est pas de rejeter. La signification de ces deux termes est complètement différente. Dans cette optique, faisons une comparaison de la notion du Royaume de Dieu sous la loi avec celle sous la grâce, en regardant le passage suivant dans son contexte immédiat:

Matthieu 21: 43:

42 Et Jésus leur dit: N'avez-vous jamais lu dans les Écritures ces paroles: La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée est devenue la principale pierre de l'angle; ceci a été fait par L'ADMIRABLE, et c'est une chose merveilleuse à nos yeux?

43 C'est pourquoi je vous dis que le Royaume de L'ESPRIT DES VIVANTS vous sera enlevée, et qu'il sera donné à une nation qui en rendra les fruits.

44 Celui qui tombera sur cette pierre sera brisé; et elle écrasera celui sur qui elle tombera.

 

Il est dit que le Royaume de Dieu est enlevé aux Juifs et remit aux non-Juifs, c'est à dire aux Gentils, à toutes les nations de la terre, qui à ce temps était l'Empire Romain. On aurait tendance à penser, comme on l'entend dire souvent, que les Juifs n'étaient pas dignes du Royaume. Or les Juifs n'étaient peut-être pas le peuple le plus irréprochable, car ils étaient orgueilleux à outre-mesure, menteurs, hypocrites, pervers, adultères, idolâtres, et meurtriers. Mais ce n'était pas la raison pour laquelle, cette race de vipères, perdit le Royaume de Dieu. Jésus disait même qu'ils avaient rejeté la pierre angulaire, c'est à dire la pierre du coin de l'édifice du Royaume, et qu'elle tomberait sur eux pour les écraser. Il parlait en style figuratif, pour indiquer qu'ils l'avaient rejeté comme le Messie promit et Père Éternel manifesté dans la chair. La charge était grave et assurait leur condamnation et leur perdition éternelle. Mais il y a plus, et la clé pour la compréhension juste du sujet, est le mot «enlevé», qui dans le Grec vient du terme airo, qui signifie «soulever une pierre, transporter quelque chose d'un endroit à un autre, déplacer un objet». En d'autres mots, le Royaume que les Juifs considéraient comme étant charnel et terrestre, selon la loi, était déplacé de la mentalité Juive, au niveau de la réalisation d'un Royaume spirituel et céleste, qui écraserait leur faux raisonnement serpentin. Il s'agissait ainsi d'un transfert d'Alliance, de celle de la loi à celle de la grâce.

 

Comprenons aussi que la notion de loi et la notion de chair sont identique. En fait en regardant attentivement le décalogue ou dix commandements de la loi morale, on voit clairement qu'ils se rapportent tous à la chair. Et comme nous avons dit plus haut dans 1 Corinthiens 15: 50 ― «Or, je dis ceci, frères; c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter la Royauté Sublime de L'ESPRIT DES VIVANTS, et que la corruption n'hérite point l'incorruptibilité». Ainsi la notion d'un Royaume charnel et temporel de la nation d'Israël, devait disparaître pour faire place à une nouvelle réalité spirituelle et éternelle. Elle fut néanmoins reprise, comme stipulée et déterminée dans le décret de réprobation, environs 2000 ans après, par les sectes de vipères évangéliques, et agrémenté de leurs nombreuses insanités.

 

Or un dernier élément qu'il faut toucher, quoique brièvement, avant de clore le sujet, est le fait que Jésus mentionne que le Royaume de Dieu est transféré au niveau spirituel, est une notion qui a été déterminé d'avance dans le décret éternel de l'Esprit des vivants, comme nous voyons dans ses paroles: Ceci a été fait par L'ADMIRABLE, et c'est une chose merveilleuse à nos yeux.

 

Clairement le transfert du Royaume de Dieu, c'est à dire de Christ, nous révèle la transmission de tous les attributs ou caractéristiques de la divinité aux élus véritables. Mais aussi tous les caractéristiques de la nature humaine parfaite de Christ. Cela est la merveille des merveilles de notre nouvelle existence. Amen!

 

LE BAPTÊME DU SAINT-ESPRIT ET LE PARLER EN LANGUES

On constate, en cette fin des temps, que la maladie mentale est devenue un sèrieux problème dans la société. Depuis surtout les années 1960 elle connaît une croissance exponentielle alarmante, particulièrement au niveau religieux. Nous faisons face à une vague nocive de délires psychotiques et d'emportements frénétiques, qui est qualifiée comme étant véritablement démoniaque. La base de cette contagion spirituelle et satanique, est la doctrine extatique et mystique nommée «le Baptême du Saint-Esprit avec l'évidence du parler en langues», à laquelle vint s'ajouter chasser des démons, faire des guérisons, etc.. Une nouvelle génération, ennuyée par la monotonie du christianisme traditionnel contrefait de leurs parents, recherchait le spectaculaire et l'expérience, au détriment de la logique et de l'équilibre mentale, morale, familliale, et sociale. C'était la révolution du nouvel âge d'Aquarius avec sa musique acide-rock, ses drogues psychadéliques, son amour libre, et la philosophie des religions orientales; mais aussi la montée du mouvement dit évangélique, et de groupes extatiques avec des puissances surnaturelles. Mais certains aspects de leur formatage religieux, ancré profondément dans leur psyché, demeura pour influencer leur nouvelle approche à un christianisme qu'ils considéraient plus vivant, notamment la trinité babylonienne de trois personnes en Dieu. Ils ne firent que changer le mal de place, et donnèrent plus de vivacité à l'abomination du mystère d'iniquité. Le baptême d'un supposé Saint-Esprit, proclamé par des gens loin d'êtres sain d'esprit, et qui fut nommé baptême de démons avec ses dons spirites de parler en langues, devint rapidement populaire chez ceux qui recherchaient des émotions à fleur de peau.

 

Simplement dit, cette nouvelle doctrine qui engendre des dérèglements de conscience chez les crédules et les cancres, déjà affectés d'une déficience mentale et susceptibles à de tels emportements névralgiques, déclare que puisque nous sommes à la fin des temps, nous devrions revoir une récurrence spéciale des dons et des puissances apostoliques, de toutes ces bénédictions qui manquèrent à l'Église durant tous ces siècles depuis sa fondation. Soulignons encore que cette doctrine infernale place l'emphase sur les temps dans lesquels nous vivons, pour donner de la crédibilité à la centralité du mouvement qui pratique le parler en langues insensées, comme preuve que cela fut l'importance capitale du temps des apôtres. Faisons remarquer de nouveau que seulement ceux qui souffrent d'une déficience mentale de quelque sorte, deviennent victimes de cette vague de frénésie psychotique. Les gens qui sont sains d'esprit s'en éloignent, ils préfèrent demeurer lucides et équilibrés, quoique ceux-ci sont de plus en plus rare de nos jours au sein du christianisme qui n'est qu'une contrefaçon de sa réalité intangible. Si la fin des temps est marquée d'une particularité, celle-ci est bien le relâchement de tous genres et à tous les niveaux: moral, mental, social, et spirituel. Ceci est la vérité et elle ne peut être déniée, vous n'avez qu'à ouvrir les yeux et regardez autour de vous tellement cela est évident. L'apôtre Paul l'a même mentionné dans ses écrits: «L'Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns s'abstiendrons de la certitude [en Christ], s'attachant à des raisonnements séducteurs, et à des doctrines de dérèglements de conscience (démons).» (1 Tim. 4:1); «Or, sache que dans les derniers jours il y aura des périodes dangereuses. Car les hommes seront égoïstes, ambitieux, vantards, orgueilleux, blasphémateurs, rebelles à pères et à mères, ingrats, corrompus, sans affection naturelle, déloyaux, dénonciateurs, indisciplinés, cruels, détestant les gens vertueux, traîtres, obstinés, enflés d'orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l'apparence du dévouement, mais en ayant renié la puissance. Éloigne-toi aussi de ces gens-là.» (2 Tim. 3:1-5).

 

Dans son «Manuel de l’Histoire Chrétienne», Samuel Green écrivit: «Lorsque nous arrivons au deuxième siècle, nous sommes, jusqu’à un certain point, dans un monde changé. L’autorité Apostolique ne vit plus dans la communauté Chrétienne; les miracles apostoliques ont passé … Nous ne pouvons douté qu’il y eut un objectif divin en délimitant l’âge de l’inspiration et des miracles, par une frontière si large et si définie, des périodes subséquentes (cité par Mac Arthur). Les puissances miraculeuses, alors, étaient limitées dans leur étendue, et elles étaient restreintes au ministère apostolique. Elles n’étaient pas données à des Chrétiens moyens (Marc 16:20; Héb. 2:3,4; 2 Cor. 12:2), bien que certains avaient reçu leur commission des apôtres, et qu’ils partageaient les dons miraculeux, tel que Philippe. Le théologien avisé B.B. Warfield, observe correctement que les dons miraculeux ne furent nullement remis en possession du chrétien primitif comme tel; ni pour l’Église Apostolique ou pour l’âge Apostolique en eux-mêmes; ils furent distinctivement pour l’authentification des Apôtres. Ils firent partie du pédigrée des apôtres comme agents autoritaires de Dieu dans la fondation de l’Église. Leur fonction ainsi les confinait distinctivement à l’Église Apostolique, et ils s’arrêtèrent nécessairement avec elle...» (cité à même ce livre).

 

John F. MacArthur, Jr., auteur réputé et considéré comme le plus grand prédicateur de son temps, confirme ceci en disant: «Chrysostome et Augustin - les plus grands théologiens des églises occidentales et orientales - considéraient les langues inutiles. Chrysostome déclara catégoriquement que les langues cessèrent avant son temps. Écrivant durant le quatrième siècle, il décrit les langues comme une pratique obscure, admettant qu’il n’était pas certain des caractéristiques de ce don. «L’obscurité est produite par notre ignorance des faits en question ou par leur cessation, étant un fait du passé, qui ne se produit plus maintenant», écrivit-il. Augustin, quant à lui, parle des langues comme un signe qui était adapté pour l’âge apostolique…»

 

Un instituteur américain distingué, le Dr. George B. Cutten, de la Colgate University, étudia attentivement toutes les instances historiques du parler en langues. Après des recherches approfondies, ce fut sa conclusion que dans l'Église des premiers siècles du temps de ceux qui sont nommés «les Pères de l'Église», qu'il n'existe aucune preuve solide de chrétiens qui parlaient en langues ou qui prétendaient exercer ce don. Nous devons toutefois mentionner qu'au 2ie siècle Iréné écrivit qu'il avait entendu quelques-uns parler en différentes langues, mais cela ne signifie aucunement qu'il s'agissait de chrétiens authentiques ni du parler en langues de l'ère apostolique, puisque le parler en langues extatiques était pratiqué depuis des siècles parmi certaines religions à mystères ou cultes initiatiques occultes, apparus avant l'ère chrétienne dans le monde gréco-romain. Il faut souligner aussi que son contemporain, Justin Martyre, avait connaissance de «dons prophétiques», quoiqu'il ne mentionne pas le parler en langues, mais tout comme ce dernier les dons prophétiques étaient l'apanage des religions à mystères depuis très longtemps. Considérant que le paganisme fut intégré graduellement au sein du christianisme adultéré des premiers siècles, il n'est pas surprenant qu'il puisse se trouver au sein d'un tel mélange infernal quelques-uns qui amenèrent avec eux des pratiques initiatiques des anciennes religions à mystères. Il importe aussi de réaliser que les Saintes-Écritures n'étaient pas répandues parmi les nations comme c'est le cas de nos jours, et que les peuples illétrés demeuraient, pour la grande part, dans l'ignorance et la superstition, ce qui fut à l'avantage de plusieurs charlatans qui formèrent différentes sectes prétendument chrétiennes. Il en est de même encore de nos jours, sauf que les gens sont sans excuses devant la connaissance scripturaire de la vérité qu'ils préfèrent ignorer, pour se donner à toutes sortes d'interprétations subjectives qui en déforment le contenu, afin de plaire à leur entendement. Si la première était une abomination, la dernière est clairement une rébellion contre le Saint-Esprit.

 

Vers le temps de Justin Martyre parut aussi la secte des Montanistes, mouvement supposément chrétien hétérodoxe du IIe siècle fondé par le prophète Montanus en Phrygie, région de la Turquie actuelle. Ce mouvement spontané, tout d'abord indistinct de l’Église d’Ignace d'Antioche, fut ensuite considéré comme hérétique par celle-ci. L'extase et les prédictions émotionnelles de types prophétiques firent rages dans cette secte. Montanus serait né à Ardabau, un village de Phrygie (Turquie moderne) au IIe siècle après J.-C., vers 160. Il fut un chrétien de type charismatique et laissa de la place aux femmes, telles Prisca (ou Pricilla) et Maximilia. Il propagea un christianisme que ses contemporains nommaient hérésie phrygienne, hérésie cataphrygienne, ou encore hérésie pépusienne. Le montanisme apparait au moment où l'Église s'organise en systèmes religieux, contrairement à la liberté que nous avons en Christ. Plusieurs de ces chrétiens rejetaient le clergé et toute hiérarchie, pour mieux exalter le martyre. Le mouvement fondait aussi son système de croyance sur la promesse de Jésus à ses disciples de leur envoyer, après sa mort, le Paraclet, l'Esprit de vérité, qui devait les conduire en toute vérité et demeurer éternellement avec eux, pour leur enseigner les choses qu'ils n'avaient pu comprendre pendant sa vie. Montanus se présenta donc comme l'organe du Paraclet. Il prétendait être le Paraclet lui-même lorsqu'il tombait en extase prophétique. Les paroles qu'il proférait étaient non les siennes, mais celles du Paraclet. Ainsi, dans un fragment conservé par Épiphane (au IVe siècle), et qui lui a été attribué, il déclare: «Je suis venu non comme un ange ou un ambassadeur, mais comme Dieu le Père.» En fait, le montanisme, par sa promotion du "Saint Esprit", en plus du "Père" et du "Fils", semble avoir été le propagateur de ce thème johannique, sinon l'inventeur de la "Trinité". La toute première mention littérale de la "Trinité" est celle du «Traité De la Pudeur» du montaniste Tertullien (vers 208). Montanus ne semble pas avoir présidé longtemps à l'œuvre qu'il avait commencée. Suivant la coutume, des récits orthodoxes le font mourir de mort violente, s'étant pendu comme Judas, de même que son épouse, une prostituée du nom de Maximilla. Elle avait survécu à (sa sœur) Priscilla, et croyait être la dernière prophétesse, la fin du monde devant survenir après elle. Elles furent traitées par saint Jérôme de «folles démoniaques et hystériques, causes de nombreux scandales».

 

Historiquement les Pentecôtistes et les Charismatiques, incluant tous ceux qui pratiquent les dons extatiques qu'ils prétendent être du Saint-Esprit (le Paraclet), descendent du mouvement "Montaniste" du deuxième siècle. Selon J.M. Nicole, dans son «Précis d'Histoire de l'Église»: «Montanus, le fondateur de ce mouvement, tenta de revaloriser les ministères charismatiques, mais n'aboutit qu'à les discréditer». Abraham J. Heschel, théologien et professeur de la science des mœurs Juives et du Mysticisme, nous dit dans son livre «The Prophets»: «Montanus fut originalement un prêtre de la déesse Cybèle avant sa supposé conversion au christianisme. Il proclama que l'ère de l'Esprit, prédite par l'apôtre Jean, fut arrivée, et qu'il en fut le nouveau représentant officiel, c'est à dire "l'autre Consolateur" (Jean 14:16). Selon les mots précis d'un témoin oculaire: "Il tomba dans un état de possession et d'extase anormal; tellement qu'il devint frénétique et commença à marmotter et faire des sons étranges». Le témoin dont mentionne Heshchel fut Tertullien qui identifia les révélations prophétiques de Montanus au delirium. En ceci il rejoignait les anciens "Nabis". Heschel continue en nous disant: «Dans l'antiquité le voyant ou Nabi, fut le médiateur extatique des révélations surnaturelles. Le mot "NABI" indique une personne qui avait le don des langues, nommé aussi la glossolalie. Cette sorte de langage était incompréhensible aux autres; l'obscurité de ses expressions le rendait complètement inintelligible. Le Nabi était une personne de connaissances occultes. Mais le phénomène des langues particulier aux Écritures du Nouveau Testament, ne consistait pas en des sons insensés, mais en des paroles claires et précises (Actes 2:8)».

 

Vers la même période il existait aussi un autre groupe d'hérétiques nommé les Marcionites. Tertullien au 3ie siècle s'en prend à ce groupe avec des allégations qu'il y avait parmi eux certaines instances d'un parler en langues. Marcion, le fondateur de cette secte, rejetait en bloc l’Ancien Testament comme écriture inspirée et ne connaissait à l'époque que dix épîtres de Paul. En revanche, il mentionnait une épître aux Laodicéens, qui a demeuré longtemps inconnu et qui est en toute probabilité la première épître à Timothée qui fut écrite de Laodicée. Selon Marcion, il existe deux dieux: le Dieu bon, extérieur au monde et à la matière, et le démiurge, un dieu créateur ayant engendré le monde de la matière. Le démiurge a créé le monde sensible et l'humanité. Il est le dieu de l'Ancien Testament, fondateur de la Loi, qui a choisi le peuple d'Israël comme peuple élu. C'est un dieu qui rend la justice au nom de sa loi, un dieu sévère, vengeur et foncièrement mauvais. Le Dieu bon est à l'inverse le Dieu suprême, sans les limitations du dieu de la matière. Étranger au monde, à la matière, à la Loi, à ses transgressions et donc au péché, c'est un Dieu d'amour plus que de justice. C'est lui qui a engendré Jésus-Christ, venu pour abroger l'Ancien Testament et le culte de son démiurge. Dans cette secte, les femmes occupaient certains offices parce que Marcion pensait qu’il n’y avait «ni mâle ni femelle en Christ», même que le mariage y était interdit. Selon Marcion, la procréation des enfants était un acte de soumission à la Loi du dieu créateur (le démiurge), donc un acte indigne d’un chrétien. Aussi, selon Jean Chrysostome, cette secte pratiquait le baptême pour les morts (1 Cor. 15:29). Les Pères de l'Église ont assimilé Marcion aux gnostiques et ont vu en lui – après Simon le Magicien – le second grand hérésiarque du christianisme naissant.

 

Nous en venons à Origène d'Alexandrie, celui qui donna une direction aux forces de l'apostasie dans le christianisme qui se font ressentir jusqu'à nos jours. Ce réprouvé, auteur de la Septante Grec, mentionna qu'en son temps il y avait certains prophètes qui parlaient en langues, il mentionne aussi qu'il y avait deux dieux, et que Christ paya la rançon du sacrifice de la croix à Satan et que celui-ci sera sauvé. Dans tous les cas mentionnés, il n'existe absolument aucune preuve que les prophéties et le parler en langues de ce temps furent des activités chrétiennes, en fait tout semble indiquer le contraire. Ce fut Chrysostome au 4ie siècle qui affirma le fait que le parler en langues avait cessé complètement parmi les groupes suspects de le pratiquer (George W. Dollar: Church History and the Tongue Mouvement).

 

L'identité véritable du Saint-Esprit:

Il y a beaucoup d'idées fausses sur l'identité de l'Esprit Saint. Certains voient l'Esprit Saint comme une force mystique, d'autres comprennent l'Esprit Saint comme la force impersonnelle que Dieu rend accessible aux disciples du Christ, d'autres le regardent simplement comme un souffle ou un vent sacré, et d'autres comme la troisième personnes d'une trinité chimérique hautement spéculative qui ne détient aucun support biblique, sauf en apparences et en conjectures. Cette dernière notion est celle qui est généralement comprise dans le christianisme ecclésiastique. Que dit la Bible au sujet de l'identité de l'Esprit Saint ? Expliqué simplement, la Bible dit que l'Esprit Saint est Dieu, car Dieu est Esprit et Dieu est Saint. Mais jamais la Bible nous dit spécifiquement que l'Esprit Saint est une Personne, un Être avec un esprit, des émotions et une volonté. Une telle notion aberrante existe seulement dans la tête de ceux qui ont créés Dieu à leur propre image. Dieu n'est pas une personne, il est un pur Esprit incorporel, Tout-Puissant, et Omniprésent, dont la compréhension échappe aux plus intelligents des hommes. «Dieu est Esprit» nous dit le Seigneur Jésus (Jn. 4:24), et «un esprit n’a ni chair ni os» (Luc 24 :39), affirme-t-il. Pourquoi faire du Seigneur Jésus un menteur en disant le contraire, si ce n'est pour séduire les gens avec une fausse doctrine qui recherche le monopole des consciences et de la foi. Non, le Saint-Esprit n'est pas une personne, une force, une puissance, ou un vent qui souffle, il est une Présence, la Sainte Présence de l'Esprit des vivants, unique, indivisible, et éternelle. C'est pour cela que les traducteurs de la Bible King-James ont traduit les mots «Saint-Esprit» par «Holy Ghost», c'est à dire «Sainte Présence». Or souvent il est décrit avec des traits de personnalité, mais cela ne signifie pas qu'il est une personne, en fait rien n'est plus logique car autrement nous ne pourrions jamais le connaître, nous n'aurions même aucune notion de son existence. Puisqu'il est celui qui a créé les traits de personnalité en l'homme, il est normal qu'il les utilise pour se faire connaître à nous, car nous sommes des créatures limités, lorsque Lui est infini et éternel.

 

Lorsque nous utilisons le mot «Personne» pour désigner Dieu, nous devons toujours l’utiliser par rapport au Seigneur Jésus-Christ qui est Dieu manifesté dans la chair comme la Personne unique du Fils, Dieu même, le Père ou Source de toutes existences. En d'autres mots, notre Dieu, le Seigneur Jésus, est Lui-même la Source, son Engendrement, et sa Sainte Présence. Dieu s'est engendré Lui-même comme Fils, non comme une partie de Dieu mais comme la totale plénitude de la divinité qui s'est abaissée et humiliée pour devenir semblable à nous. Il était pleinement Dieu et pleinement homme, ayant deux natures, divine et humaine, le Père étant sa nature divine. Dans ce contexte, il est pleinement légitime, biblique et véridique de déclarer que le Seigneur Jésus est la seule et unique Personne en Dieu; mais il serait illicite et inadmissible de dire que le Père et le Saint-Esprit sont des personnes, surtout des personnes distinctes, car un esprit n’est pas une personne quoiqu’il puisse habiter en une personne, et une personne n’est pas un esprit quoiqu’elle puisse être dans l’Esprit. S’il y a une distinction dans la révélation par rapport à Dieu qui est Esprit et son incarnation qui est corporelle, cette distinction sera toujours entre la chair et l’Esprit, et non entre deux personnes distinctes. Le mot «personne» s’applique uniquement au Fils et non au Père ni au Saint-Esprit. La seule façon que nous puissions affirmer que Dieu est une seule Personne est de déclarer que le Seigneur Jésus est Lui-même éternellement le Père, la Parole, et le Saint-Esprit (1 Jean 5:7). En résumant la simplicité de la foi, nous voyons que le Père est Esprit, que la Parole est Esprit, que le Saint-Esprit est Esprit (de par sa propre désignation). Or il n'y a pas trois Esprits mais un seul Esprit (Éph. 4:4) et le Fils est l'Esprit manifesté dans la chair, l’enveloppe visible de l’Esprit invisible qui s’est formé un corps semblable au nôtre en toutes choses, sauf le péché.

 

Le fait que le Fils a transformé son corps physique en un corps glorifié lors de sa résurrection et qu’il a exalté ce corps personnel lors de son ascension lorsqu’il s’assit sur le trône de Dieu, nous indique davantage qu’il n’y a qu’une seule Personne en Dieu, et que tous les élus sont en Lui comme membres de son Corps unique. Nous obtenons donc la révélation que le Père est dans le Fils et que le Saint-Esprit est dans le Fils, non comme des personnes, mais comme la Présence unique de l’Être de Dieu enveloppé d’un corps de chair. Le terme «fils» implique par nécessité l'engendrement d'un père, dans la révélation de Dieu le Père est l'Esprit éternel, le Fils est la chair qui enveloppe l'Esprit d'une forme corporelle, le Saint-Esprit est le Fils retourné à sa gloire première comme Père, pour revenir le jour de la Pentecôte. En d'autres mots, le Fils c’est le Père dans un corps humain, l’incarnation de la divinité manifestée dans la simplicité, dans l’humilité, sans éclat, sans honneur. Selon qu’il est écrit: «Il s’est dépouillé Lui-même, en prenant la forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, Il S’est humilié Lui-même.» (Phil.2.6-8). Il serait complètement insensé de dire qu’en Christ il y avait trois personnes distinctes ou même trois personnalités. Non seulement que trois personnes distinctes ne peuvent occuper le même espace-temps dans un seul corps, mais cela voudrait dire aussi que le Seigneur Jésus souffrait d’une multiple personnalité comme nos psychopathes modernes que nous retrouvons en grand nombre chez les pentecôtistes et les charismatiques. Que le Saint-Esprit est la Sainte Présence divine du Seigneur Jésus dans toute sa force et sa puissance est incontestable. De par son omniprésence il est comparé à un vent, le souffle de Dieu; et de par son expression, il est la Parole qui exprime tout en existence par sa Toute-puissance. De par sa Volonté il est la Vie, de par sa Pensée il est la Lumière, de par sa Parole il est la Vérité, non trois esprits mais un seul Esprit et un seul Dieu qui se révéla à Moïse sous le nom de JE SUIS, et à nous sous le nom de JÉSUS. Remarquons aussi que la Bible décrit le Saint-Esprit comme étant l'Esprit de Dieu et aussi l'Esprit de Christ (Rom. 8:9), nous indiquant qu'il n'y a aucune distinction entre les deux. Par «Esprit de Christ», l'apôtre Paul parle du Seigneur Jésus dans son retour à sa gloire première, c'est à dire dans son état d'exaltation et de glorification dans lequel il vient habiter en nous par l'Esprit de sa Sainte Présence. D'après l'apôtre Paul, depuis la mort et la résurrection du Seigneur Jésus, personne ne connaît ni ne connaîtra jamais Christ selon la chair (2 Cor. 5:16). En d'autres mots, le Saint-Esprit est le Seigneur Jésus Lui-même (2 Cor. 3:17).

 

L'un des plus grands dangers du mouvement charismatique est l'affirmation que l'expérience centrale et déterminante du croyant, n'est pas tant la conversion qu'une «deuxième expérience» ou «deuxième bénédiction» appelée à tort «le baptême dans l'Esprit» qui est en réalité «un baptême mystique» ou «baptême spirite», baptême de gens qui recherchent des sensations fortes. Voici comment un hérétique et réprouvé, un nommé Michel du Québec qui est administrateur du «Forum Christien», décrit son baptême dans l'esprit ou «baptême de boule chaude»: «L’expérience du baptême est différente pour tout le monde quoiqu’en parlant à un pasteur quelques années plus tard, il avait eu la même expérience que moi. Donc tout en priant pour moi, tout à coup j’ai ressenti comme une boule chaude qui est entrée par ma tête et s’est arrêtée dans mon ventre, rien d’autre ne s’est passé. Le lendemain matin comme à l’habitude je me suis levé tôt pour aller prier dans le sou sol chez moi. Comme je commençais à prier, immédiatement cette même boule chaude que j’avais expérimentée la veille est montée à partir du ventre et est sortie par la bouche. C’est alors que j’ai commencé à parler en langue.» Tout indique que cet énergumène a littéralement «perdu la boule» et qu'il a détraqué complètement de la réalité, en se donnant aux illusions de ses délires psychotiques; on ne peut en avoir un plus bel exemple. Des perversions spirituelles de la sorte se trouvent en grand nombre et en grandes variétés parmi les pentecôtistes-charismatiques modernes et leurs groupes dissidents. Ces gens possèdent vraiment un don extraordinaire, le don de tordre les Écritures et de faire dire à la Bible ce qu'ils veulent, afin de donner de la crédibilité à leurs nombreuses déviations. Le théologien Clark Pinnock, qui ne cache pas sa sympathie pour le néo-pentecôtisme, écrit: «Un élément fondamental de la théologie penteScôtiste est l'affirmation que le croyant doit chercher, après sa conversion, un "baptême de l'Esprit' pour obtenir une pleine puissance dans le service chrétien et pour recevoir tous les dons charismatiques nécessaires.» (Holy Spirit Baptism, p. 10). Le mouvement charismatique a d'une façon générale repris cette thèse extravagante. Cet enseignement est si fondamental que, si on ôte cette doctrine, ce qui reste n'est plus du néo-pentecôtisme. On laisse entendre qu'il existe deux baptêmes: celui du Christ qui n'est qu'un simple rite d'adhésion au christianisme, et le baptême de l'Esprit qui confère le Saint-Esprit, ou au moins une mesure du Saint-Esprit de loin supérieure à celle qu'on peut posséder avant. Cette thèse est fausse et contredit l'Écriture sur un certain nombre de points:

 

Il n'existe qu'un seul baptême:

La Bible est formelle à ce sujet, l'apôtre Paul affirme qu'il existe qu'un seul baptême pour le chrétien: «Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous et parmi tous et en tous» (Éph. 4:5,6). Comprenons que le mot «baptême» porte différentes signification d'après le contexte dans lequel il est utilisé. Son sens original sous l'Ancienne Alliance de la loi, est celui de consécration ou principe d'identification avec le sacrifice pour le pardon des péchés. Il est faux de dire que ce mot signifie toujours «immersion», on voit cela clairement dans Ac. 2:17 où l'apôtre Pierre cite la prophétie de Joël pour expliquer aux Juifs le phénomène du Baptême du Saint-Esprit qui vient de se produire: «Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair...». L'Esprit a été «répandu», du Grec «ekcheo», terme qui signifie «verser, arroser, infuser, vider, asperger, et remplir». Il est clair dans ce contexte que l'Esprit a été versé ou répandu sur les apôtres, et que ce n'est pas les apôtres qui ont été «immergés» dans l'Esprit. Même que l'apôtre Pierre associe cette expérience au baptême dans Ac. 2:38, où nous voyons que le mot Grec utilisé est «baptizo»: «Et Pierre leur dit: Convertissez-vous; et que chacun de vous soit baptisé «baptizo» au nom de Jésus-Christ, pour obtenir la rémission des péchés; et vous recevrez ce don du Saint-Esprit.» Dans ce passage le don est le pardon des p.chés, et non le Saint-Esprit. En plus, nous voyons dans Marc 7:4 que le même verbe Grec de «baptizo» est utilisé et traduit dans presque toutes les versions de la Bible par «lavé»: «Et lorsqu'ils reviennent des places publiques, ils ne mangent point non plus sans s'être lavés «baptizo». Il y a aussi beaucoup d'autres choses qu'ils ont reçues pour les observer, comme de laver «baptismos» les coupes, les pots, les vaisseaux d'airain et les lits.» Nous faisons donc face à un sérieux problème, car tous les théologiens, exégètes, docteurs, et pasteurs évangéliques, qu'ils soient baptistes, darbystes, adventistes, pentecôtistes, charismatiques, ou autres vermines de la sorte, affirment tous que le mot baptême signifie toujours immersion et cela sans exception, lorsque nous voyons clairement que la Bible dit autrement. Le mot Grec pour immersion est kataduo et non baptizo, et ce terme fut utilisé pour désigner le baptême par immersion pratiquè dans les religions à mystères babyloniens. Qui allons nous croire, les déformateurs de la vérité ou la Parole de Dieu? Cette question est facilement répondue par tous vrais chrétiens. Il y a aussi le passage particulier de Héb. 6:2 où le mot baptême (baptismos) est utilisé au pluriel, nous indiquant qu'il y avait plusieurs différents baptêmes ou consécrations pratiqués dans l'ère apostolique: «La doctrine des baptêmes «baptismos», l'imposition des mains, la résurrection des morts...», ainsi que dans Héb. 9:10 où le mot baptême est traduit par «ablutions»: «Lequel ne consistait qu'en des viandes et des breuvages, en diverses ablutions (baptismos), et en des cérémonies charnelles...» Et que dire de 1 Cor. 10:1,2 où il est dit que le peuple Hébreu qui suivait Moïse lors de l'Exode, furent tous baptisés dans la nuée et dans la mer: «je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, et qu'ils ont tous passé au travers de la mer; et qu'ils ont tous été baptisés «baptizo» en Moïse dans la nuée et dans la mer.» Or nous savons tous que ce fut les égyptiens qui furent immergés sous les eaux et non le peuple Hébreu qu'ils poursuivaient. Il est évident que le peuple qui traversait la mer fut «arrosé» par les eaux que Moïse avait séparé, ils ont été «arrosés, mouillés, ou aspergés», mais ils n'ont jamais été «immergés».

 

Il est clair que le baptême par immersion est une idole évangélique, et les adorateurs du plongeon dans l'eau de leurs aberrations sont dévoilés pour ce qu'ils sont, des déformateurs et des imposteurs qui s'imaginent êtres chrétiens. Nous pourrions citer un grand nombre de passages qui sont tous dans le même sens, mais ceux-ci suffisent. Si vous désirez plus d'informations sur le baptême, voir: Le seul vrai baptême. Signalons seulement que le mot «baptême» ou «baptizo» en Grec, provient du verbe «bapto». Or le mot «BAPTO» est un mot composé de «BA» et «APTO». Ce fut la pratique courante en utilisant des mots composés, d’enlever une voyelle si celle-ci était suivie immédiatement d’une voyelle similaire. Ainsi «BA-APTO» devient «BAPTO», et il est intéressant de voir que «BA» signifie littéralement «un appel» et que «APTO» signifie «engager d'en haut». Nous obtenons ainsi le sens réel du mot «baptême», il signifie «l'appel à être engagé en Christ, c'est à dire d'être introduit, incorporé, assimilé, allié, ou identifié avec lui dans sa mort et sa résurrection (Rom. 6:3-5). L'appel est céleste, elle vient directement de Dieu et non d'un pasteur ou de quelques autres imposteurs, elle est irrésistible pour les élus, elle est l'engagement ou introduction de notre conscience dans une nouvelle vie, elle est notre adoption et incorporation au Corps de Christ. Cela est le Baptême de l'Esprit, le seul vrai Baptême, car être «Baptisé de l'Esprit» signifie littéralement être «engagé dans la Sainte Présence de Christ» qui habite dans notre cœur et d'où il règne comme Roi des rois. Le baptême d'eau est sans valeur dans tout cela, il est même complètement inutile, il faisait parti de l'ancienne dispensation de la loi et a été aboli avec toutes ses ordonnances par le sacrifice de Christ (Col. 2:14), et complètement supprimé par la destruction de Jérusalem et du temple par les armées romaines en l'an 70. Il n'est plus d'aucune utilité sous la dispensation de la grâce, sauf pour causer des ennuis, des conflits, et des divisions parmi le peuple de Dieu.

 

Jean-Baptiste, parlant du Christ, annonce: «Moi, je vous ai baptisés d'eau; lui, il vous baptisera du Saint-Esprit» (Mc 1:8). D'après Matthieu 3:11 et Luc 3:16: «lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu». Avant de monter au ciel, Jésus rappela ces paroles de son précurseur et dit à ses disciples: «Jean a baptisé d'eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit» (Ac. 1:5). En prononçant ces mots, il faisait allusion à la Pentecôte «dans peu de jours», demandant aux apôtres de «ne pas s'éloigner de Jérusalem, mais d'attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il» (Ac. 1:4). Puis Pierre, assimilant à la Pentecôte l'événement dont bénéficia Corneille, fondateur de l'église Italique ou Vaudoise, raconte: «Lorsque je me fus mis à parler, le Saint-Esprit descendit sur eux (Corneille et les siens), comme sur nous au commencement. Et je me souvins de cette parole du Seigneur: Jean a baptisé d'eau, mais vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit» (Ac. 11:16). Enfin, Paul écrit aux Corinthiens, dans le texte où il parle du don des langues: «Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit» (1 Cor. 12:13). On notera qu'il ne vise pas seulement ceux qui parlent en langues, mais «tous», l'ensemble des croyants, qu'ils possèdent ou non à cette période le don provisoire de parler en langues, c'est à dire de parler avec éloquence hébraïque. Parler du «baptême du Saint-Esprit», c'est laisser entendre qu'il existait à ce temps, une expérience par laquelle tous les croyants sont censés passer, parce qu'inscrite dans le plan de salut divin, quelque chose qui permet au chrétien d'accéder à un niveau spirituel supérieur, un stade nouveau où l'Esprit Saint agit en lui avec plénitude. C'est Christ en nous, l'anticipation de la gloire (Col. 1:27), qui engendre notre nouvelle existence.

 

L'Écriture Sainte atteste l'existence de nombreuses bénédictions et d'expériences multiples, mais elle ne connaît pas d'événement au cours duquel le chrétien serait appelé à recevoir une mesure supplémentaire, voire extraordinaire du Saint-Esprit. Le pécheur est appelé à la repentance et la foi. Une fois converti par la puissance de Dieu, c'est-à-dire régénéré par le Saint-Esprit, il doit croître dans la foi, revêtir toutes les armes de Dieu, se laisser gouverner par le Saint-Esprit et en porter les fruits qui sont «le renoncement, la joie, la paix, l'endurance, la bienveillance, la compassion, la fidélité, l'honnêteté, la discipline.» (Gal. 5:22.23). Il lui est demandé, de lutter contre le péché, et de combattre pour la foi et la vérité. Bref, de se soumettre aux instructions et directions de la Sainte Présence de  Christ qui habitr en lui. C'est cela, la vie chrétienne. La Bible fait, bien sûr, état d'expériences extraordinaires que Dieu accorde à qui il veut et quand il le veut; mais elle ne parle jamais d'une expérience extraordinaire et bien définie par laquelle les croyants devraient s'efforcer de d'expérimenter, et qui leur permettrait d'accéder à un stade de spiritualité plus élevé, leur assurant une puissance particulière pour la vie et le service chrétiens, et les dotant de la plénitude de l'Esprit. Une telle expérience serait du mysticisme et non du christianisme. Lorsque l'expérience a la prépondérance, nous avons quitté le domaine de la foi pour celui de la défiance. Quand le Christ et les apôtres exposent le plan de salut divin (notamment dans les épîtres de Paul), ils ignorent entièrement cette soi-disant étape dans l'existence du chrétien. La plénitude de l'Esprit est accordée au moment même de la régénération, car le Saint-Esprit ne se laisse pas morceler et ne fait aucune discrimination dans l'attribution de ses dons de la grâce; il s'agit simplement de vivre dans cette plénitude en le laissant agir dans le cœur, c'est-à-dire en lui permettant en toute humilité et soumission, d'édifier et de fortifier dans la connaissance, la foi et le dévouement. Et il le fait par les moyens de grâce qu'il accorde gratuitement à ses élus. Il s'agit donc d'une marche constante et d'un combat persévérant avec le Seigneur, et non pas d'une expérience particulière ou seconde bénédiction permettant d'entrer presque ponctuellement dans une sorte de catégorie des chrétiens d'élite. La doctrine d'une «deuxième bénédiction» ou d'une expérience particulière est strictement de la mouvance pentecôtiste-charismatique, et sans aucun support biblique. Elle s'est développée graduellement à partir d'idées énoncées par les «revivalistes» du 19ie siècle, en particulier par le faux prophète et pseudo-chrétien, John Wesley, vigoureux défenseur de l'hérésie arminienne du libre-choix contre la souveraineté de Dieu, et fondateur de l'église Méthodiste qui donna naissance au mouvement Pentecôtiste. Cette notion spirite fut reprise par le théologien réprouvé, Charles Finney, et élaborée en doctrine de cinglés extatiques.

 

Pour les Pentecôtistes et les Charismatiques, le baptême du Saint Esprit ou «engagement dans la Sainte Présence» de Christ qui vient habiter dans nos cœurs lors de la conversion, est une expérience successive au baptême d’eau, une deuxième expérience après la nouvelle naissance, comme nous voyons dans leur déclaration de foi: «Le baptême du St Esprit ne doit pas être confondu avec la nouvelle naissance. Lors de la nouvelle naissance le Saint Esprit agit en nous afin de nous convaincre de péché de justice et de jugement, lors du baptême du Saint Esprit il nous revêt de puissance dans le but de faire de nous des témoins". Donc, disent les charismatiques, nous devons nous attendre à deux expériences distinctes: conversion et baptême de l'Esprit. Mais la Bible enseigne que la Pentecôte (Ac. 2:1-4) est un événement unique dans l'histoire, comme la création ou comme la mort et la résurrection du Christ. La Pentecôte est le retour de Jésus comme Sainte Présence". Toutes les promesses des Évangiles sur la venue de l'Esprit ne sont possible qu'à partir de ce moment précis (Jn. 7:39;16:7). En plus, 1 Cor. 12:13 enseigne clairement que le baptême de l'Esprit a pour objectif de nous intégrer au Corps du Christ. Un homme peut-il être chrétien sans faire partie du Corps ? Impossible! «Si quelqu'un n'a pas l'Esprit du Christ, il ne lui appartient pas». Nous voyons ainsi que Ac. 2:37-42 décrit un événement unique dans l'histoire du christianisme, le Saint-Esprit fait résidence dans les cœurs de tout homme qui est destiné et donné par la grâce de renaître, afin de se repentir de ses fautes dans la confiance que Dieu seul peut le pardonner par Christ (Actes 13:48). Ainsi, selon la Parole de Dieu, si un homme n'est pas baptisé dans l'Esprit lors de sa conversion, il n'est pas chrétien (1 Cor. 12:13), et si un homme n'a pas le Saint-Esprit, il n'appartient pas à Christ (Rom. 8:9-11). Le baptême du Saint Esprit chez les pentecôtistes et les charismatiques n'est pas celui mentionné dans le Nouveau Testament, mais une contrefaçon mystique et occulte nommé un baptême de démons. Le fait qu'il est séparé de la conversion initiale pour en faire une seconde expérience, indique qu'il est un retranchement de la grâce fondamentale du salut qui fait de nous des enfants de Dieu, en nous incorporant au Corps de Christ. Cette doctrine est clairement un blasphême contre le Saint Esprit, le péché impardonnable.

 

Dans ces sectes extatiques on appelle souvent le Baptême de l'Esprit «le Baptême de Feu» et on a tendance à décrire l'expérience des langues comme «des langues en feu», même que plusieurs de ces réprouvés considèrent ce baptême comme étant l'expérience d'une «boule chaude» qu'ils ressentent descendre en eux. Ils ne réalisent pas que cette «boule chaude» est le résultat des flatulences cervicales de leurs délires psychotiques, et que l'Esprit Saint qu'ils reçoivent n'est pas un esprit sain. Considérant les liens occultes du mouvement Charismatique, nous voyons qu'il existe un rapport étroit avec leurs enseignements et l'ancien Culte du Feu. Toute leur terminologie en est l'indication. Puisque le Catholicisme est l'ancien Culte du Soleil déguisé sous des apparences chrétiennes, il n'est donc pas étrange de voir que le Pentecôtisme ou Charismatisme est l'ancien Culte du Feu déguisé sous des apparences bibliques.

 

Tous ceux qui appartiennent à Christ ont reçu le Saint Esprit (Rom. 8:9), ils ont tous été engagés ou introduit dans «la Sainte Présence de Christ» pour former un seul Corps avec lui, et par ce fait ont tous été baptisés en lui. Le Baptême de l’Esprit n’est donc point une seconde étape dans la vie chrétienne comme prétendent certains auteurs pentecôtistes comme A. Hofer (Église où es-tu?): «S’il est suffisant d’être né de nouveau pour être sauvé, il est indispensable d’être baptisé du Saint Esprit pour faire partie du Corps de Christ… Un enfant de Dieu qui n’a pas fait l’expérience du baptême du Saint Esprit, qui partage la Cène avec ses frères, ne participera donc pas au Corps de Christ, mais seulement à la vie de son Sauveur». Cette vipère pentecôtiste enlève l'incorporation au Corps de Christ qui se fait lors de la nouvelle naissance, pour en faire une deuxième expérience imaginaire qui égare les gens de la vérité. Il est clair que les pentecôtistes et les charismatiques font une distinction entre «être née de nouveau» et le «baptême du Saint Esprit», lorsque la Bible enseigne que les deux se produisent au même moment lors de notre conversion. Aucun texte de la Bible présente le Baptême de l’Esprit comme une seconde expérience dont le but serait l’attribution de dons spirituels pour le service de Dieu. Puisque le Saint Esprit est nul autre que Jésus Lui-même dans son existence glorifiée, la seule conclusion possible est que les Charismatiques-Pentecôtistes «prêchent un autre Jésus que celui de la Bible, et ont reçu un autre esprit que l’Esprit de Christ » (2 Cor.11:4). Ils confirment même qu’ils ont reçu «une puissance d’égarement pour qu’ils croient aux mensonges» (2 Thes. 2:11,12). Mais celui qui est sauvé a la certitude d’avoir été Baptisé du Saint Esprit et d’appartenir au peuple de Dieu, car la Sainte Présence de Christ habite en lui.

 

Le parler en langues n'est pas le signe d'une seconde expérience: 

Cette expérience moderne est ce qu'on nomme, une doctrine de la chambre ronde de fous attachés dans des camisoles-de-force. Elle est en réalité le signe d'un sérieux dérèglement de conscience, et l'évidence d'un esprit troublé et mentalement déséquilibré. Le parler en langues extatiques modernes, se retrouve généralement chez ceux qui ont des épisodes de psychose avancée, et qui sont susceptibles à de tels emportements psychiques. Clairement ce charabia est du n'importe quoi que les pentecôtistes et charismatiques, ou sectes d'aliénés névralgiques, de zigotos désaxés, prétendent dans leurs délires être la langue des anges. En d'autres mots ils insultent les anges, en faisant d'eux des insensés qui ont perdus la raison. Ce ne serait donc plus des anges, mais des démons, c'est à dire des esprits troublés qui logent dans leurs consciences déréglées. On remarque aussi le comble de l'ignorance chez ces énergumènes qui sont rois de la stupiditè. Trop paresseux intellectuellement pour réfléchir, et se donner la peine de vérifier attentivement la source de leurs allégations qui est 1 Corinthiens 13:1, que le mot anges signifie littéralement messagers, et se rapporte à des hommes comme les apôtres, qui à ce temps étaient les messagers de Dieu qui parlaient tous en Hébreu, et non en Français ni en Anglais. En fait le Hébreu était la langue sacrée, parlée surtout à Jérusalem et parmi les élites de la société Judéenne (Juive), les chefs du temple, et aussi dans les synagogues situées dans diverses nations. La langue est l'identité d'un peuple, de sa culture, de ses coutumes, et de sa religion. Ce fut toujours le cas dans l'histoire des nations depuis l'antiquité, sauf avec le multiculturalisme de nos nations démon-cratiques modernes. L'éloquence de parler le pur Hébreu était très reconnu et fort respecté au temps de Jésus et des apôtres, particulièrement à Jérusalem qui était le point central pour la préservation de la culture Judaïque en Israël.

 

Les Actes des apôtres racontent qu'à plusieurs reprises des dons particuliers du Saint-Esprit furent accordés à des croyants. La première fois, ce fut à la Pentecôte, où la glossolalie ou parler en langues, ou précisément parler avec éloquence hébraïque, nous l'avons vu, fut un signe particulier pour Israël (Ac. 2: 5-11; 1 Cor. 14:21).

 

Pour nous assurer d'être dans la bonne voie, regardons les passages de Actes 2:3-14, dans la Bible Ostervald 2008:

3 Et il leur apparut des langues séparées, comme de feu, et qui se posèrent sur chacun d'eux.

4 Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils commencèrent à parler des langues étrangères, selon que l'Esprit les faisait parler.

5 Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel.

6 Et ce bruit ayant eu lieu, il s'assembla une multitude, qui fut confondue de ce que chacun les entendait parler dans sa propre langue.

7 Et ils en étaient tous hors d'eux-mêmes et dans l'admiration, se disant les uns aux autres: Ces gens-là qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ?

8 Comment donc les entendons-nous chacun dans la propre langue du pays où nous sommes nés ?

9 Parthes, Mèdes, Élamites, et ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont et l'Asie,

10 La Phrygie, la Pamphylie, l'Égypte, les quartiers de la Lybie qui est près de Cyrène, et les étrangers romains,

11 Juifs et Prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons parler en nos langues des merveilles de Dieu.

12 Ils étaient donc tous étonnés, et ne savaient que penser, se disant l'un à l'autre: Que veut dire ceci ?

13 Et d'autres se moquant, disaient: C'est qu'ils sont pleins de vin doux.

 

Il nous est dit au v. 4 que les apôtres se mirent à parler «des langues étrangères», mais cela ne signifie aucunement qu'ils parlaient les langues d'autres nations, mais la langue des Juifs ou Judèens qui habitaient différentes nations, comme l'indique le v. 5. Il s'agissait de communautés Juives qui avaient leurs propres synagogues dans les endroits mentionnés aux v. 9,10,11, et la langue natale de ces gens était l'Hébreu, dans le but  préserver leur identité Judaïque au sein d'autres nations. Ils se rendirent tous à Jérusalem pour célébrer la fête de la Pentecôte, car là se trouvait le temple.

 

Un fait remarquable mentionné au v. 7, est que ces Juifs étaient grandement surpris de voir que les apôtres qui parlaient avec la pure éloquence de l'Hébreu, qui était la langue sacrée des élites ou classe dirigeante d'Israël, étaient des Galiléens, ce qu'on nommerait de nos jours des Syriens. On obtient ainsi un fait très peu connu de la grande majoritè des chrétiens, et complètement ignoré des réprouvés et imposteurs. Les Juifs ou Judéens, se disant la classe supérieure en Israël, étaient extrêmement orgueilleux et méprisaient fortement les Galiléens. Mentionnons que la Galillée faisait parti d'Israël à ce temps, et que ses habitants étaient tous des Juifs ou Judéens de la basse classe sociale, des minables odieux et répugnants. La raison est que les Galiléens vivaient de la pêche et puaient de l'odeur du poisson. Ils étaient considérés comme des ignorants, des gens illétrés, de vrais idiots, et des vauriens. Cela est très significatif, lorsque nous considérons que le Seigneur Jésus a choisi des vauriens, des gens rejetés de la société, pour confondre les sages; et c'est exactement ce produisit avec le parler en langue éloquente hébraïque. Il est intéressant de constater, qu'un des synonymes du mot éloquence est flamme, se rapportant au style imagé ou figuratif des flammes de feu qui apparurent sur la tête des apôtres, signifiant qu'ils avaient été donné l'autorité divine de parler des révélations éblouissantes du retour de Jésus comme Sainte Présence, ou JE SUIS, le Père ou Esprit Éternel, qui venait de se produire, pour venir habiter en eux, et cela avec toute l'éloquence du langage Hébreu qu'ils ignoraient auparavant. En d'autres mots, ce fut littéralement un miracle.

 

La langue des apôtres, tous des Galiléens ignorants et illétrés, était l'Araméen nommé aussi le Syriaque, une forme commune ou vulgarisée de l'Hébreu, avec son patois indigne et honteux, comme celui des gens de la rue qui sont sans éducation. En d'autres mots, les apôtres étaient du peuple commun et n'avaient pas les finesses du langage hébraïque, et cela n'était pas nécessaire pour eux, afin de proclamer le message de la grâce au gens simples. Mais les Juifs ou Judéens demandaient des signes miraculeux pour avoir la certitude que Jésus était véritablement le Messie. Le phénomène des langues fut désigné pour cela, afin d'apporter la condamnation sur les Juifs orgueilleux et arrogants (1 Corinthiens 1: 21,22; 14: 21,22).

 

Ainsi nous sommes donné la grâce de comprendre le véritable phénomène des langues, qui se produisit lors de la Pentecôte, et dans toutes instances où il est mentionné dans le Nouveau Testament. Il était donné au peuple commun, des gens d'expressions rudes et vulgaires, comme signe que les Juifs étaient retranchés du royaume de Dieu, et que Jérusalem et le temple seraient détruit.

 

La seconde fois de la manifestation du phénomène des langues, fut en Samarie Ac. 9:5-25). La troisième fois, il s'agit du païen Corneille, converti au Christianisme (Ac. 10: 1-418). La quatrième fois, à Éphèse où des disciples n'avaient jamais entendu parler du Saint-Esprit (Ac. 19:1-7). Il s'agit donc chaque fois d'une intervention particulière de Dieu, à un moment où l'Évangile du Christ crucifié et ressuscité franchissait une nouvelle étape, selon la promesse que Jésus avait faite aux disciples: «Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu'aux extrémités de la terre.» (Actes 1:8; Rom. 10:18). On notera la séquence: Judée-Samarie-extrémités de la terre (païens). Chacune de ces étapes fut jalonnée par des manifestations particulières de l'Esprit.

 

Quant à Actes 19:1-7, il s'agit d'un cas tout à fait particulier. Paul rencontre à Éphèse une douzaine d'hommes que le texte appelle des «disciples» de Jean le Baptiste, et leur demande s'ils ont reçu le Saint-Esprit. Ils lui répondent qu'ils n'ont même pas entendu parler du Saint-Esprit, ce qui montre bien que ce ne sont pas des chrétiens et qu'ils ne connaissent pas les doctrines essentielles du christianisme. Ils déclarent avoir été baptisés du «baptême de Jean» (Ac. 19:3). Jean-Baptiste avait été emprisonné de bonne heure, au début du ministère de Jésus. Il semble qu'il ait eu des disciples qui n'avaient pas compris son message, et n'avaient pas réalisé qu'ils étaient appelés à suivre Jésus, et qui sont donc restés attachés à son précurseur. Lorsque ce dernier fut emprisonné, ces «disciples» se répandirent en Palestine et même à l'étranger, et s'efforcèrent de perpétuer son baptême, mais avec les fausses idées qu'ils s'en faisaient, et son enseignement, du moins tel qu'ils le comprenaient. N'est-ce pas là le cas de plusieurs qui de nos jours s'imaginent être chrétiens! L'histoire du judaïsme de l'époque atteste l'existence de groupes de ce genre. Paul leur imposa les mains à la suite de quoi ils se mirent à parler en langues, c'est à dire avec éloquence et compréhension. Paul les avait toutefois instruits. Le texte est donc formel, au moins sur ce point précis: le don des langues ne fut pas le signe visible d'une «deuxième bénédiction», mais était lié à l'imposition des mains de l'apôtre.

 

La doctrine d'une «deuxième expérience», signe de la plénitude de l'Esprit Saint, n'a donc pas de fondement scripturaire. Dès qu'un pécheur est né de nouveau selon le décret d'élection de Dieu, le Saint-Esprit de la Présence de Christ vient habiter dans son cœur. Toutes les grâces spirituelles lui appartiennent, il lui suffit de les saisir par la foi. La vraie maturité spirituelle et la véritable plénitude du Saint-Esprit sont l'aboutissement d'une marche quotidienne avec le Seigneur, d'une action constante de Dieu dans les cœurs par l'Évangile de la souveraineté de Dieu, d'une foi qui s'édifie au contact permanent de la Parole de Dieu, d'une sanctification par laquelle le Seigneur les détache graduellement des attraits de ce monde. Ce n'est pas dans des expériences extraordinaires, mais dans une vie intérieure renouvelée que le chrétien cherche les signes de la plénitude de l'Esprit, selon ce qu'écrit l'apôtre Paul: «Qu'il vous donne. selon la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi, afin qu'étant enracinés et fondés dans le renoncement, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la hauteur et la profondeur, et connaître le renoncement de Christ qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu.» (Éph. 3:1619). Ainsi sa vie est tout entière louange et action de grâces, il chante et célèbre de tout son cœur les louanges du Seigneur (Éph. 5:19). Sa vie en est transformée (Éph. 5:22-6:9). Il est en Christ, et «si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.» (2 Cor. 5:17). Il est un témoin vivant du Christ qui habite en lui et qui agit à travers lui, car «c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle.» (Mat. 12:34). Que lui manque-t-il encore, si ce n'est qu'il marche encore par la foi, sans voir, dans l'attente de l'apparition finale et glorieuse de son Sauveur qui le ressuscitera en gloire pour lui faire voir ce qui lui a été promis par son Dieu, et qu'il a cru d'un cœur humble et fervent?

 

Il y a trois endroits dans le livre des Actes où le parler en langues accompagne le don du Saint Esprit: Actes 2:4, 10:44-46, et 19: 6. Mais ces trois endroits sont les seuls dans tout le Nouveau Testament où le parler en langues est le signe que certaines personnes ont reçues le Saint Esprit. Dans tout le livre des Actes, des milliers de personnes croient en Jésus et rien ne nous précise qu’ils aient parlé en langues (Actes 2:41; 8:25; 16:31-34; 21:20). Nul part ailleurs dans le Nouveau Testament il est enseigné que le parler en langues est en soi le seul signe que quelqu’un a reçu le Saint Esprit. En fait, le Nouveau Testament enseigne même le contraire. Il nous est dit que chaque croyant en Christ a le Saint Esprit (Rom. 8:9; 1 Cor. 12:13; Éph. 1:13-14); mais que chaque croyant ne parle pas forcément en langues (1 Cor. 12:29-31).

 

Alors pourquoi le parler en langues est-il le signe de la présence du Saint Esprit dans ces trois passages des Actes ? Actes 2 rapporte le baptême du Saint Esprit des apôtres qui sont alors revêtus de Sa puissance pour annoncer l’Évangile avec l'éloquence du Hébreu. Les apôtres ont été rendus capables de s’exprimer dans d’autres dialectes hébraïques des autres nations, afin de pouvoir annoncer la vérité aux gens dans leurs propres langues. Actes 10 nous parle de l’apôtre Pierre qui a été envoyé annoncer l’évangile à des non Juifs. Pierre, comme tous les premiers Chrétiens, était Juif et il lui aurait été très difficile d’accueillir dans l’Église les Gentils (les non Juifs). Dieu a permis que les Gentils parlent en langues hébraïques pour apporter la preuve qu’ils avaient bien reçu le même Saint Esprit que les apôtres (Actes 10:47; 11:17). Actes 10: 44-47 nous décrit ceci: «Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint Esprit était aussi répandu sur les païens. Car ils les entendaient parler en langues hébraïques et glorifier Dieu. Alors Pierre dit: Peut-on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint Esprit aussi bien que nous ?». Pierre, plus tard, rappellera ce fait pour prouver que Dieu effectivement était en train de sauver les païens.

Dans le pentecôtisme et le charismatisme, on présente partout le parler en langues comme quelque chose que tous les chrétiens devraient s’attendre à recevoir au moment où ils reconnaissent le Christ comme leur Sauveur, et conséquemment baptisés du Saint Esprit. Mais parmi tous les récits de conversion du Nouveau Testament, seulement deux rapportent le parler en langues dans un tel contexte, ce ne fut donc pas la norme dans l'Église primitive. Le don des langues hébraïques était en fait un don temporaire accordé dans un but particulier et pour un temps particulier. Il n’était pas et n'a jamais été le signe pour le chrétien du don du Saint Esprit. Le seul passage dans tout le Nouveau qui mentionne les langues comme un signe, indique clairement que ce don était un signe pour «les incrédules» (1 Cor. 14:22), et nous savons que ceux-ci étaient les Juifs de l'ère apostolique (1 Cor. 14:21). Les seules caractéristiques évidents du baptême du Saint Esprit sont mentionnés par l'apôtre Paul dans le passage suivant: «Que le Dieu d'espérance vous remplisse donc de toute sorte de joie et de paix, dans la foi, afin que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit.» (Rom. 15:13). Dans la même église ou Paul affirme que «tous» étaient baptisés de l'Esprit» (1Cor.12:13), il demande «Tous parlent-ils en langues?» (1 Cor. 12:30). La réponse est évidente dans le contexte «Non, tous ne parlent pas en langues». Alors c'est une fausse doctrine que «la preuve» ou «le signe» qu'une personne est baptisée de l'Esprit est qu'elle parle en langues, puisque les chrétiens de Corinthe étaient clairement «tous» baptisés de l'Esprit mais tous ne parlaient pas en langues. Au contraire, au milieu-même de son enseignement sur les dons de l'Esprit, Paul nous donne «le vrai signe» qui confirme la baptême et la présence du St-Esprit dans l'Église. Il dit que c'est «le renoncement» (1 Corinthiens 13), c'est à dire Christ lui-même, car Dieu est Renoncement, et le sacrifice de la croix est le renoncement Suprême.

 

L'enseignement particulier des milieux pentecôtistes et charismatiques sur le baptême du Saint-Esprit comme deuxième expérience obligatoire pour tous les chrétiens, expérience nécessairement accompagnée d'un parler en langues étrangères comme signe distinctif, est une hérésie: un choix, une préférence, une opinion particulière; il s'agit clairement ici d'un phénomène mystique extra-biblique qui doit être rejeté et condamné avec ceux qui le pratiquent. Jésus a dit: «Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité !» (Mat. 7:21-23). L’iniquité ? Le terme original dans ce passage est encore plus fort, il désigne littéralement commettre une fraude, une supercherie, une falsification de l'original, en d'autres mots le passage nous indique ici un christianisme contrefait au point même qu'il séduirait les élus si cela était possible, s'ils ne seraient pas sous la protection du Dieu Souverain. Oui ! La religion qui porte le nom de «christianisme évangélique» est un faux christianisme, un amalgame de sectes frauduleuses qui, Bible à la main, falsifient son contenu sacrée dans le but de dominer sur les consciences individuelles en endoctrinant leurs membres dans une signification inverse de la justification par la foi que l'on peut nommer la justification par le choix ! Dans 2 Thes. 2 :7, l’apôtre Paul se réfère à cela en tant que «mystère de l’iniquité», c'est à dire «mystère de la contrefaçon».

 

Chasser des démons ou délivrance de flatulences cervicales:

La résurgence d'un intérêt infernal dans les démons, trouve place de nos jours dans la mouvance dite charismatique. Or la notion moderne de démons ne provient pas du christianisme, mais de mythes et de superstitions du paganisme.

 

Un des aspects les plus populaire au sein du pentecôtisme et charismatisme qui attire plusieurs curieux assoiffés du spectaculaire est l'exorcisme ou délivrance de démons. Depuis une quarantaine d’années, le combat spirituel en général et l’action du diable et des démons en particulier ont connu un regain d’intérêt au sein du monde protestant évangélique. P. Wagner, D. Prince et J. Wimber, pour ne citer que quelques noms, ont largement évoqué ce domaine, popularisant tout un ministère de délivrance. L’arrivée de la troisième vague charismatique dix ans plus tard a contribué au développement de ce ministère dans le monde évangélique et à la diffusion de plusieurs écrits concernant le combat spirituel et la connaissance du monde démoniaque. Une figure de proue de cette troisième vague est la névrosée Michelle d'Astier, dite aussi «sorcière de la Vigerie et reine des démons» qui voit des démons partout, sauf bien sur, en elle-même. Selon les notions de ces gens mentalement détraqués, il nous est dit que: «la Bible ne nous décrit pas pleinement comment, quand et où chasser les démons. Elle ne nous donne pas un mode d’opération pour ce ministère mais Jésus nous dit dans Marc 16:17 «Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru, En mon nom, ils chasseront les démons…». De même que le Baptême du Saint-Esprit avec l’évidence du parler en langue est une expérience, de même la Délivrance est également une expérience. Les serviteurs qui pratiquent la Délivrance ont différentes manières de procéder. Certains imposent les mains, certains s’attendent à des manifestations violentes, d’autres personnes peuvent rester tranquilles sans manifester mais sont délivrés. La manifestation n’est pas forcément un signe que les démons sont partis. La seule évidence réelle prouvant que le sujet est libéré, se trouvera dans le changement. Les démons qui le tourmentaient, qui le harcelaient qui le contrôlaient n’étant plus là, un réel changement confirmera la délivrance. Celui qui fumait ne fumera plus, celui qui volait ne volera plus, le dépressif ne sera plus l’objet des pensées de dépression, etc. Nous sommes perfectionnés grâce à un processus de délivrance, par le Saint-Esprit, qui fonctionne en accord avec notre volonté. Il est totalement irréaliste d'imaginer que nous sommes nettoyés automatiquement des conséquences de nos actions dès lors que nous sommes sauvés.»

 

Ce sujet mérite un livre à lui seul, voir même une série de volumes, donc soyons bref le plus que possible dans notre exposé de cette fausse doctrine qui pose un risque grave pour la santé mentale de ses adhérents (voir: Imposture sur le diable et les démons; Le mal, le diable, et les démons; Les démons évangéliques; La chute de Lucifer et le roi de Tyr). Bref, cette fausse notion est entièrement basée sur la supposée existence réelle d'un Satan mythique, et de démons chimériques, abstractions qui aont élaborées sur des passages de la Bible tirés en dehors de contexte pour établir un prétexte. Il s'agit en effet de suppositions subtiles composées de bouts de versets, de demi-vérités, de préjugés, de conjectures sophistiquées, d'extravagances pathologiques malsaines, et d'interprétations exagérées et forcées des Saintes-Écritures. Conceptions fantasmagoriques et romanesques qui ont séduit de grandes multitudes depuis de nombreuses générations.

 

Signalons que l'interprétation pentecôtiste et charismatique de Marc 16:17, ne mentionne jamais le contexte de ce passage, qui indique clairement au v.14 que ces puissances miraculeuses sont données strictement aux onze apôtres, ce qui est confirmé par le v.20 comme étant le signe de leur ministère particulier (Ac. 1.2; Ac. 4.20; Ac. 14.3; Ac. 5.12; 1 Ti. 3.16; Hé. 2.4). En plus, l'hérésie néfaste de leur position déplorable est apparente sur deux points:

 

1- Que «le Saint-Esprit fonctionne en accord avec notre volonté» est une pure abomination anti-biblique et anti-chrétienne. Elle provient de l'hérésie du libre-choix. La volonté de l'homme serait donc le point déterminant pour recevoir les grâces de Dieu, lorsque la Bible enseigne clairement que la volonté de l'homme est esclave de la chair et du péché, et ne détient donc aucune puissance pour coopérer avec le Saint-Esprit. La notion pentecôtiste et charismatique rejette complètement le fait que la nature humaine (le cœur de l'homme) est entièrement dépravée et tortueuse (Jérémie 17:9), ce qui est enseigné par le Seigneur Jésus lui-même (Matthieu 15:18,19; Marc 7:21,22), et par l'apôtre Paul (Romains 3:10-23; 7:18-23; 2 Corinthiens 6:14,15). Cette abomination pentecôtiste et charismatique fait du Saint-Esprit un esprit malsain qui collabore avec la corruption de la nature humaine, ce qui est un blasphème contre le Saint-Esprit, le péché impardonnable (Matthieu 12:31-32; Marc 3:28-30; Luc 12:8).

 

2- Affirmer «qu'il est totalement irréaliste d'imaginer que nous sommes nettoyés automatiquement des conséquences de nos actions dès lors que nous sommes sauvés» est une attaque directe à la suffisance du sacrifice de la croix pour le salut de notre âme. Lorsque le Seigneur Jésus sur la croix déclare que «tout est accompli (Jean 19:30), c'est que tout est réellement accompli et qu'aucun ne peut ajouter quoique ce soit à la valeur de son sacrifice, qui nous délivre de toutes les conséquences de nos actions pécheresses devant Dieu, en nous couvrant de sa justice qui fait de nous des enfants de Dieu. En d'autres mots, les pentecôtistes/charismatiques sont des ennemis de la croix: «Car plusieurs réglementent leur destin, je vous l'ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, qu'ils sont des ennemis de la croix de Christ. Leur fin sera la perdition; leur être divin est leur propre sein, leur gloire est dans leur imposture, et leurs affections sont aux choses de la terre.» (Philippiens 3:18,19 - Bible de Machaira 2016-2020).

 

De nos jours la norme chez les imposteurs est la recherche de dons spirituels. Mais ces pratiques ne sont que des contrefaçons diaboliques. La plupart sont purement psychologiques issus des délires d'une conscience déréglée. Le parler en langues, les prophéties, les paroles de connaissance, les guérisons, les délivrances de démons ou exorcisme, sont purement psychologiques, c’est pourquoi ces choses doivent être jugées et condamnées. Dans la majorité de ces phénomènes, les manifestations sont simplement des cas de préparation hypnotique combinés avec de la tromperie raffinée. Par hypnotique nous signifions un état d'émerveillement ou d'excitation pendant lequel une personne subit le pouvoir de fascination, d'envoûtement qu'exerce sur elle un être ou une chose, c'est à dire l'illusion produite par la manipulation des sentiments et des pensées sur des personnes susceptibles à de tels charmes ou duperies irréels. En d'autres mots un conditionnement psychologique basé sur des fausses impressions qui donnent l'apparence d'une réalité mensongère. On voit cela avec le mesmérisme du faux prophète Benny Hinn et chez plusieurs autres charlatans de ce genre. Il en est ainsi de la majorité des soi-disant ministères de délivrance comme nous voyons avec les délires psychotiques de la sorcière de la Vigerie, Michelle d'Astier, qui se donne à toutes sortes d'extravagances dans ce domaine, déformant la vérité des Écritures comme il lui plaît. Ces choses sont purement psychologique, avec aucun précédent biblique pour chasser des démons imaginaires qui sont simplement des dérèglements de conscience qui provoquent une rupture dans l'équilibre d'une personne perturbée. Les manifestations de délivrance et tous les soi-disant dons spirituels viennent de la même source – de l’âme humaine ou plus proprement de la conscience d'existence charnelle, fortement impressionnée par des pratiques dites surnaturelles ou occultes, que l'être humain désire contrôler pour se glorifier. Il s'agit donc d'une affaire de suggestions ou de charmes attrayants qui induisent les gens dans l’erreur, et les insensés tombent dans le piège comme dans un bol de friandises. Voila l'aspect trompeur d'un réveil qui n'est pas la revivification de l'esprit, mais la léthargie stagnante d'une vaine inefficacité spirituelle qui n'est qu'une contrefaçon de la vérité vivifiante. Les pentecôtistes et charismatiques existent donc dans une mort spirituelle qui donne la fausse impression d'être réveillée et animée, lorsqu'ils sont en réalité captifs des spectres apathiques de leur conscience aliénée de psychopathes timbrés. Les mots sont acerbes et affligeants, mais la réalité exige qu'ils soient exposés à la lumière de la vérité, afin que, s'il est possible, d'en sauver quelques-uns du gouffre infernal qui les attend, ou du moins d'éloigner ceux qui ne sont pas encore emprisonnés par leur endoctrinement pernicieux et destructif.

 

C’est seulement un certain type de personnalité déséquilibrée qui est prédisposé à ce genre de tromperies, généralement des gens troublés mal-aimés qui ont été victimes de toutes sortes d'abus dans leur vie et qui cherchent à se valoriser par tous les moyens possibles. Ils recherchent ainsi la puissance et l'autorité sur des démons imaginaires, car ils sont complètement égocentrique, et que cela élève leur estime de soi. Ils deviennent des proies faciles pour les sectes extatiques évangéliques qui les manipulent, pour dominer sur leur foi qui n'est que de la présomption. Même on voit que les gens reviennent se mettre en file pour encore tomber ou retournent dans ces milieux malsains pour «une autre touche», ce qu'ils nomment souvent «une autre onction» qui les fait délirer davantage dans un amour illusoire. C'est un accrochage plus dangereux que n'importe quelle drogue en existence, car la dépendance est éternellement fatale. Souvent les mêmes personnes retournent pour recevoir «une supposée délivrance» lorsqu'il qu'il n’y a pas de changement réel sauf dans leur imagination maladive, leur comportement étant altéré par la force de suggestions répétitives pour produire les effets psychologiques nécessaires à une prétendue conversion, guérison, ou délivrance de démons chimériques, qu'on nomme aussi délivrance de flatulences cervicales. Même que beaucoup de ces prétendus chrétiens qui se rendent continuellement dans des endroits ou séminaires pour être «délivrés», souffrent de problèmes chroniques d’instabilité émotionnelle qui transparaît dans une instabilité spirituelle, parce qu’ils mêlent l’esprit et l’âme et la vérité au mensonge. Au lieu d’obtenir la «délivrance» ils tombent sous la captivité, car Satan, l'esprit charnel de la nature humaine déchue, emploie la délivrance pour garder ces pauvres âmes dans la prison de leurs imaginations.

 

Dans plusieurs de ces groupes, comme celui de Michelle d'Astier, la psychologie est exercée sous la forme manipulatrice de la pression des pairs, créant une fausse condamnation, et d’autres techniques sont utilisées comme moyens de conditionnement - qui se mascarades en une discipline dite chrétienne - dans le but d’amener une loyauté aveugle de la part du groupe à leur dirigeant ou maîtresse névrosée, tout cela dans un cadre d’exploitation sous différentes formes. Dans le ministère de délivrance où les délires sont en abondance, il y a un mélange de principes bibliques et psychologiques. Ce que les gens croient être spirituel est en majeure partie le résultat d'un conditionnement bien programmé. Celui qui administre la délivrance et un hypnotiseur sur une estrade, peuvent tous deux produire les mêmes manifestations parce que tout y est essentiellement enraciné dans l’âme.

 

Il existe plusieurs raisons pourquoi le christianisme contrefait de nos jours, est un sol fertile pour les ministères de délivrance:

A. Bien des adeptes sont à la recherche d’une solution facile pour leurs difficultés dans la vie. Ils ne vivent pas une vie chrétienne normale, la vie abondante qu’avait promise Jésus (Jean 10:10), la vie de vainqueur que connaissent ceux qui marchent selon l’Esprit de Dieu (Romains 8:2). Ils sont prêts à accueillir toute personne qui leur promet ce qu’ils n’ont pas encore expérimenté. Ils recherchent les sensations fortes et la puissance pour justifier leur démarche dite chrétienne.

B. Il existe chez la très grande majorité d’adeptes une grosse ignorance des Écritures et de l'histoire du christianisme. Bien différents des Béréens qui «examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact» (Actes 17:10-11), ils n’ont pas la capacité d’évaluer ceux qu’ils entendent et deviennent ainsi une proie facile pour des enseignements à prétentions bibliques. Les gens ne se donnent pas la peine de vérifier l'exactitude des mots et les contextes dans lesquels ils sont utilisés dans la Bible, ni si la traduction reflète fidèlement l'original dans l'Hébreu comme dans le Grec. Cela est beaucoup trop de trouble pour ces indolents, ils préfèrent croire ce qu'on leur dit de la signification d'un texte plutôt que de vérifier d'eux-mêmes et de prendre position, même contre ce qui leur est enseigné dans leur groupe si cela adviendrait être nécessaire. La crainte de l'homme et des apparences domine leur cœur tortueux.

C. Le christianisme moderne dénaturé est imbibée de la culture de tolérance dans laquelle il ne faut plus dénoncer quelqu’un ou quelque chose comme faux, sauf bien sur ceux qui ne sont pas d'accord pour suivre dans la voie subversive qu'il proclame. Tous ces gens qui s'imaginent être chrétiens et sauvés par grâce sous l'influence d'un faux évangile, valorisent leurs choix et leurs efforts et deviennent de plus en plus incapables de distinguer la vérité de l’erreur. Chacun a son avis de ce que la Bible enseigne et toute idée ou interprétation est mise sur le même pied d’égalité. Une personne dit ceci, une autre dit cela, et le simple auditeur ne sait pas qui a raison. Finalement, les Écritures sont privées de leur autorité et Dieu est de ce fait étouffé. Ils préfèrent trouver la cause de leurs insuffisances en dehors d'eux-mêmes que d’assumer leurs propres responsabilités, et cela est le fléau actuel chez les sectes dites évangéliques du christianisme contrefait moderne.

D. Les ministères d'une supposée délivrance fleurissent surtout dans une culture de victimes. Il est parfois agréable d’être la victime, car les gens se plaisent à s'apitoyer sur leur sort, comme on voit dans leurs prétentions exacerbés. La victime peut se plaindre de sa situation désespérée dans le but d'être valorisée, c'est ce qui se nomme «faire son témoignage». Elle évoque parfois la sympathie d’autres personnes qui peuvent s’identifier avec elle. En plus, la victime ne se sent pas responsable de sa situation, elle attendra à ce qu’une tierce personne la délivre. Ainsi ils préfèrent trouver la cause de leurs insuffisances en dehors d'eux-mêmes dans un Satan ou des démons mythiques que d’assumer leurs propres responsabilités. C’est dans ce contexte malsain que prolifèrent les ministères de délivrance, cet autre évangile que nous ne trouvons pas sur les pages du Nouveau Testament, et qui est proclamé par des réprouvés comme Michelle d'Astier et compagnie, et les assemblées de nègres avec leur parler en langues de babouins et de chasser les mauvais esprits de leurs flatulences cervicales en manque de matière grise.

 

Dans la Bible, l'expression «chasser des démons» signifie littéralemsnt «redressez des dérèglements de conscience, c'est à dire d'apaiser ou calmer des esprits troublés, des pensées tourmentées, des raisonnements tordus; ce que Jésus faisait avec douceur, compassion, et miséricorde. Le Jésus qui commande aux démons avec force et autorité, est le faux Jésus des films ou présentations cinématographiques, qui mettent l'emphase sur le spectaculaire pour faire de l'argent et s'enrichir. Ils ne sont pas conçus pour proclamer la vérité, mais pour amuser les gens, et faire de la propagande en faveur d'un point de vue religieux quelconque.

 

CHRIST EN NOUS LA RÉALISATION SUPRÊME

Être donné de réaliser, c'est à dire dans le sens de comprendre, la source et le pourquoi de notre existence, est une merveille en soi. Mais tous n'ont pas reçu cette bénédiction formidable, réservée strictement aux élus véritables. Même les plus grands érudits, élites, spécialistes, et experts en matières variées, ne connaissent aucunement qui ils sont vraiment, et encore moins quel est le but et la finalité de leur existence. Il n'est pas surprenant qu'il en soit ainsi, puisque la conscience de l'existence réelle vient de la Sainte Présence de Christ comme révélation de sa grâce, et les réprouvés en sont exclus.

 

Les quatres classes de réprouvés:

Spécifions qu'il y a quatre classes dans le décret de réprobation:

1- Les réprouvés communs ou naturels. Cette classe se rapporte à l'ensemble de tous les hommes, tous les peuples, et toutes les nations. Il implique tous les niveaux de la société: politique, religieux, industriel, militaire, sécurité publique, scientifique, médical, éducatif, etc..

2- Les réprouvés imposteurs. Cette classe se rapporte au christianisme contrefait, ancien comme moderne. Elle incorpore tous les chrétiens de croyances traditionnelles aux niveaux du catholicisme et du protestantisme. Elle implique aussi toute la mouvance dite évangélique, et tous les groupes dissidents dont l'ensemble est l'Antichrist.

3- Les réprouvés mesquins (mesquinos), médiocres et minables. Cette classe se rapporte aux tièdes, gens qui n'ont aucune stabilité mentale. Ils ont un pied dans le monde, et l'autre pied dans une foi présumée chrétienne et biblique. Ils sont tantôt d'un côté de la clôture, et tantôt de l'autre côté. Leur foi est purement émotionnelle, et leur connaissance de la vérité est complètement superficielle et approximative. Ils glissent sur les principes essentiels et ne peuvent en saisir les profondeurs, car ce sont des ignorants qui ne savent pas comment réfléchir, puis ils s'imaginent être des élus lorsqu'ils sont des exclus. Un chrétien tiède est excessivement préoccupé des choses inutiles ou insignifiantes, à lesquelles ils donnent une importance illusoire pour justifier sa nonchalance ou indifférence. Il est préoccupé par les choses matérielles, mondaines et charnelles, et surtout par ce qui touche ses émotions pour baser ses opinions qu'il prend pour la vérité même. Puis il échafaude des théories insensées, dans une folle tentative pour en prouver la crédibilité. Il porte le sceau de la stupidité la plus abjecte. Ils a développé une passion égoïstique pour ses attitudes et habitudes, qui prend l'emprise sur sa vie. Il n'a jamais assez de temps, et pourtant il perd son temps, et en est même pas conscient. Sa connaissance de Christ n'est qu'un pressentiment qui lui donne l'apparence d'être chrétien ou élu. Au niveau spirituel et biblique, un mesquin est un faux chrétien, une personne qui cherche à plaire à Dieu par des moyens charnels et matériels, qui suscitent des émotions d'admirations, ou d'une fausse adoration, c'est à dire un idolâtre. Au niveau lexical, un mesquin est une personne chétive qui est faible, fragile; dont l'aspect donne une impression de faiblesse ou de fragilité, c'est à dire un lâche et un froussard, un pédant et un homosexuel.  L'influence du tiède est un poison pour les élus véritables, il doit être retranché de leur milieu, pour éviter la contagion.

4- Les réprouvés renégats est une classe particulière qui se rapporte aux élus. Sa caractéristique primaire est celle d'une fausse sécurité, marquée par l'ambition d'avoir raison et de marcher selon ses propres opinions. En d'autres mots, il s'agit d'un chrétien qui se pense meilleur qu'un autre, un rebelle entêté qui refuse de se soumettre à l'autorité de la Sainte Présence de Christ qui habite dans tous les élus véritables, et qui s'oppose catégoriquement aux enseignements de la Parole de Dieu. Ses appréciations de la vérité sont tordues par ses ambitions, en lesquelles il surestime ses façons de penser ou de raisonner. Il a oublier le péché de son origine, qui fut celui de la rébellion de la race adamique initiale en Éden. Il a mangé de nouveau le fruit interdit, et la malédiction de Dieu repose sur lui et sa famille qu'il a entraîné avec lui dans sa condamnation. En d'autres mots, il a crucifié Christ de nouveau (Hébreux 6: 5,6), et a mis le sceau à sa perdition.

 

Un renégat est un déserteur de l'armée de Christ, un traître qui a renié sa foi, qui a abandonné son poste dans le combat pour soutenir l'ennemi, par respect d'une tolérance qui n'est que l'indulgence d'une lâcheté abominable sous couverture de prudence.

 

Dans sa fausse sécurité, il s'imagine à l'épreuve du jugement et de la colère de Dieu, car il pense dans son raisonnement tortueux qu'un élu ne peut être abandonné de Dieu, quoiqu'il fasse. Mais Dieu a la puissance de nous garder, ou de nous rejeter si nous tombons de nouveau dans la rébellion et que nous délaissons sa protection. Un renégat néglige qu'il est encore dans la chair, et que s'il se remet sous la puissance du péché de rébellion, comme l'idolâtrie, la lâcheté, la tièdeur, et la traîtrise, qu'il n'y a plus de pardon possible et qu'il en subira de terribles conséquences. On ne se moque pas du Dieu Tout-puissant, et on abuse pas de sa grâce et de sa patience.

 

La définition lexicale d'un renégat est un apostat, un déformateur de la foi, une personne déloyale, un déserteur, un hérétique, un impie, un infidèle, un judas, un perfide, un schismatique, un traître, un transfuge. Bref, un ennemi de l'Esprit de Christ et la vérité révélée.

 

La réalisation de l'existence commence par un son, la vibration de la résonance d'un mot, et ce mot est le retentissement d'une fréquence dans la prononciation d'une seule parole, et cette parole est un nom, et ce nom est JÉSUS, notre Admirable Esprit des vivants, dans la répercussion de son ampleur, et l'éclat de son renoncement perpétuel sans commencement et sans fin, dans la majesté suprême de sa gloire éternelle; et la lumière de sa splendeur est la vie qui brille en nos cœurs, pour nous donner la connaissance de sa Sainte Présence qui habite dans le lieu secret de notre cœur, comme notre frère et notre Ami le plus intime.

 

Nous l'avons souvent dit, et nous le redirons constamment et sans relâche, rien n'est plus important que la réalisation de la Sainte Présence de Christ en nous, l'anticipation de la gloire. Cette prise de conscience, que nous recevons par la grâce, est la vie éternelle.

 

Nous sommes présentement, comme élus véritables, dans la résonance de son exaltation, attendant la pleine réalisation de notre anticipation à la louange de sa gloire. En un moment, en un clin d'œil, notre transformation sera complète, et l'éternité antérieur sera intégré dans l'éternité ultérieur, et nous serons dans la pleine réalisation de notre identification avec Christ, tous en un et un en tous, éternellement.

 

ORGUEIL ET DÉFIANCE DES ENNEMIS DE LA CROIX

Lorsque la Bible parle du cœur, elle ne parle aucunement de l'organe qui pompe le sang par des contractions rythmiques dans les vaisseaux sanguins. Le mot «cœur» signifie littéralement «le centre», c'est à dire le principe ou l'essence même de notre existence. Il s'agit ici de notre nature humaine, c'est à dire de l'âme, de la conscience de notre existence dans l'extension de ses perceptions charnelles et spirituelles. Dans un sens figuratif qui s'applique à la collectivité de la race humaine, la nature humaine est l'élément réceptif des impressions de son existence, et dans ce sens elle est comme «la femme de l'homme» créée de son penchant naturel (Genèse 2:18-25). En d'autres mots, la conscience est l'épouse ou conjointe de l'esprit de la chair, Parler de nature humaine, c'est parler d'une essence universelle de l'homme, c'est dire qu'il existe un certains nombre de caractéristiques communes à tous les hommes sans restriction. Un grand nombre de supposés chrétiens affirment que la nature humaine a été sérieusement affectée par la chute dans le Jardin d'Éden, mais que l’homme n’a pas été laissé dans un état de faiblesse spirituelle. Mais il s'agit ici que d'un principe philosophique excentrique et présomptueux qui ne détient aucune considération sérieuse face à la révélation biblique, ni à la cruelle réalité de l'histoire de la race humaine. Quoique ce principe subversif n'est pas supportée par les Saintes-Écritures, ces gens persistent à dire que Dieu dans sa miséricorde, aurait donné à chaque pécheur spirituellement mort dans ses péchés, la capacité de se repentir et de croire, et supposément il le ferait de manière à ne pas s’interposer dans la liberté idolâtre de l’homme. Selon cette hérésie diabolique classique, chaque pécheur possèderait apparemment une volonté libre et sa destinée éternelle dépendrait de l’usage qu’il en fait, il serait ainsi le maître absolu de son salut et de sa perdition éternelle, et Dieu n'aurait aucun choix devant la décision de l'homme.

La liberté de l’homme consisterait donc, selon les réprouvés, en sa capacité de choisir le bien au lieu du mal dans les choses spirituelles, lorsqu'il ne peut même choisir de naître en ce monde, ni de respirer, ni du nombre de cheveux sur sa tête. Les partisans de ce principe du libre-choix négligent de comprendre que «choisir entre le bien et le mal» est clairement l'évidence de la chute de l'homme (Gen. 2:9,17; 3:1-24), et l'indication que sa volonté n'est pas libre mais esclave de la corruption de sa nature déchue et exclue de la grâce de Dieu. Néanmoins, d'après la théologie arminienne de ces déformateurs, la volonté de l'homme ne serait donc pas asservie à sa nature pécheresse, en d'autres mots, sa volonté (ses désirs, ses choix, ses agissements) ne serait pas esclave du péché et de la chair, sa corruption viendrait donc d'une source externe qui influencerait sa volonté et non de son cœur qu'il considère comme étant encore innocent, sain et vertueux. Le pécheur serait donc plus puissant que Dieu, car il aurait ainsi le pouvoir soit de coopérer avec l’Esprit de Dieu et être régénéré, soit de résister à la grâce de Dieu et périr, et cela toujours selon son choix d'une décision personnelle provenant de sa volonté prétendument libre. Dans les illusions de cette abomination doctrinale, le pécheur aurait besoin de l’assistance de l’Esprit, duquel il a été rejeté et séparé pour l'éternité à cause de sa rébellion, mais n’aurait pas besoin d’être régénéré par l’Esprit avant de pouvoir croire, car selon ces réprouvés la foi serait un acte naturel de l’homme, une capacité intellectuelle qui précèderait la nouvelle naissance lorsque la Bible dit clairement le contraire. Dans les délires de cette spiritualité dénaturée, la foi et la repentance seraient les dons du pécheur à Dieu; ils seraient la contribution de l’homme à son salut, car dans les rêveries de cette notion aberrante, Dieu serait impuissant d'agir sans la volonté suprême de l'homme souverain qui demeurerait toujours maître de son destin par l'exercice de son prétendu libre-choix. Le Saint-Esprit ne pourrait donc attirer à Christ que ceux qui le laissent agir en eux malgré qu'ils sont morts spirituellement, car de sa mort spirituelle le pécheur détiendrait quand même la responsabilité de répondre à son appel, ce qui est un non sens majeur. Or un mort ne détient aucun choix, il est mort, il n'a pas la capacité de laisser Christ agir en lui, son état naturel est d'être un cadavre inerte et de sentir la corruption. Tant que le pécheur n’a pas répondu, selon ces imposteurs insensés, l’Esprit ne pourrait donc donner la vie. La grâce de Dieu ne serait donc pas invincible d'après cette déviation infernale de la vérité, elle pourrait être opposée et contrecarrée par l’homme, ce qui fait que le croyant pourrait perdre son salut puisqu'il en détient la responsabilité et non Christ. Mais la Parole de Dieu nous enseigne clairement que Christ est le seul responsable pour notre salut et qu'il maintient ses élus dans cette grâce jusqu'à son apparition finale, et cela sans l'aide ou contribution de personne. A lui seul revient toute la gloire.

Il va presque sans dire que la nature humaine est complètement égocentrique, égoïste, autolâtre, orgueilleuse et vaniteuse, et qu'elle se veut indépendante et autosuffisante comme Dieu, se croyant maître de ses choix et de son destin. En d'autres mots, selon les Saintes-Écritures, le cœur de l'homme est complètement dépravé et entièrement corrompu. La Bible affirme clairement que «Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin; qui le connaîtra? Moi, YEHOVAH, je sonde le cœur, et j'éprouve les reins; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions.» (Jer. 17:9,10). Le Seigneur Jésus déclare même: «Êtes-vous aussi sans intelligence? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui entre du dehors dans l'homme, ne peut le souiller? Parce que cela ne lui entre point dans le cœur, mais dans le ventre, et va dans les égouts, ce qui enlève tous les aliments. Il disait donc: Ce qui sort de l'homme, c'est ce qui souille l'homme. Car du dedans, c'est-à-dire, du cœur des hommes, sortent les mauvaises pensées, les adultères, les fornications, les meurtres, les larcins, la cupidité, les méchancetés, la fraude, l'impudicité, l'œil envieux, la médisance, la fierté, la folie. Tous ces vices sortent du dedans et souillent l'homme.» (Mc. 7:18-23). L'âme ou conscience de l'homme est clairement obscurcie et dénaturée par le péché qui empoisonne sa vie de tous les jours, et qui pervertie ses pensées, ses raisonnements, et ses agissements pour le troubler avec des sentiments d'impuissance, d'inefficacité, de futilité, de superficialité, et surtout de culpabilité. Aucun ne peut en échapper, on ne peut se sauver de ce qu'on est par nature, on ne peut se soustraire à nous-mêmes. Tout comme on ne peut vivre sans respirer, on ne peut vivre sans pécher à cause de la rébellion de notre nature qui se veut constamment maître de son destin depuis la révolte dans le Jardin d'Éden.

 

Le péché originel en Éden:

La doctrine biblique de la Chute de l’homme, tout comme celle de la Création, a une portée universelle et revêt une importance fondamentale. Toutes les deux ont, d’ailleurs, également été bafouées et écartées comme des légendes fantaisistes par des scientifiques et même par des théologiens. La doctrine de la Création a été attaquée par des biologistes, des chimistes et des géologues, c’est-à-dire par des spécialistes en sciences naturelles. L'enfant dans le ventre de sa mère ne serait plus un être humain, mais qu'un foetus nuisible qu'une femme peut avorter comme bon lui semble. Les experts en astronomie ont remplacé la doctrine biblique du Géocentrisme par l'hérésie de l'Héliocentrisme, et notre Terre ne serait plus le centre de l'univers, mais une simple planète parmi tant d'autres qui tournent autour du soleil. La doctrine de la Chute a plutôt été discréditée par des psychologues, des sociologues et des philosophes qui étudient les sciences humaines. Rien de surprenant à cela, car l’origine de l’homme, si elle intéresse la doctrine de la Création, n’en constitue qu’un seul aspect, et celle-ci fut tranformée en la notion insensée d'un Big Bang hypothétique. La Chute se rapporte essentiellement à la genèse de l'être humain créé comme une multitude dans la Création primordiale, dans laquelle la race humaine devait dominer, et n’est pas sans conséquences sur le reste de l’ordre créé.

 

L'homme, c'est à dire l'être humain, est une créature particulière. Créé à l'image de Dieu en pleine maturité, sans passer par la naissance biologique naturelle qui nous est commune, il est le chef-d'oeuvre de la Création. Son intelligence n'avait aucune borne, il était parfait dans tous les aspects de son existence, car le péché n'avait pas encore trouver place en lui. Conséquemment, selon une telle réalisation scripturaire vérédique, il n'y a pas dans tout l'univers, aucune autre créature rationnelle qui existe et qui a été créée, sauf l'homme. S'il se découvre des vestiges d'anciennes civilisation sur d'autres planètes, l'homme en est l'origine, puisqu'au début des temps la race adamique initiale, d'une intelligence vastement supérieur à nous, s'étendait jusqu'aux confins de l'univers. Il est fort reconnu, qu'avant le déluge du temps de Noé, que les hommes avaient des sciences inconnues de nos jours et qu'ils étaient des maitres en astronome. Il ne peut être autrement lorsque nous considérons la longitivité de leur vie. Leurs connaissances nous surpassent de loin. On ne peut que s'imaginer le genre de civilisation qu'ils construisirent. Mais l'homme moderne, qui se prend pour le nombril du monde, regarde son origine comme étant celle d'un singe en évolution, qui devient tellement intelligent qu'il remonte dans l'arbre de ses aberrations pour pisser sur la tête des passants.

 

La Chute n'est pas un accident imprévu comme si l'homme s'aurait cogné le gros orteil sur le coin d'une pierre, puis prit une dégringolade par terre. Elle n'est pas non plus, comme quelques insensés se l'imaginent, que l'homme est tombé sur la terre de parmi les étoiles, et qu'elle serait la faille d'une expérience reptillienne. La Chute de l'homme est plutôt l'abandon de sa position en Dieu, la capitulation à sa nature humaine, la démission de sa raison pour les délires de ses impulsions charnelles, la dégénérescence totale de tout son être. En d'autres mots, la Chute est une rébellion de l'homme contre Dieu, une guerre perpétuelle contre la loi de restriction divine «Mais, quant à l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras point; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras de dépérissement.» (Gen. 2:17). En d'autres mots, la Chute est UNE DÉCLARATION D'INDÉPENDANCE envers Dieu dans laquelle l'être humain se veut responsable de son existence, maître de son destin, libre de choisir par lui-même ce qu'il considère bien ou mal dans sa démarche de tous les jours, et il en est ainsi encore de nos temps modernes.

La Chute nous indique que Dieu n'avait pas donné le libre-choix à l'homme, comme plusieurs se l'imaginent faussement. L'homme a été créé comme serviteur (esclave) de Dieu, et non comme un être autonome libre d'agir selon ses choix. La Bible dit clairement qu'on est soit esclave de Dieu et de la vérité, ou esclave de la chair et de la duplicité du péché. Il est évident pour tous que par nature un esclave n'a aucun choix. L'imposition de «la loi de restriction» indique aussi que l'homme n'avait pas le libre-choix, il s'en est plutôt accaparé par ruse en raisonnant subtilement la Parole de Dieu pour en tirer avantage: «Quoi! Dieu aurait dit» (Gen. 3:1). Il est clair d'après les Saintes-Écritures que le libre-choix est le péché original, car le libre-choix provient de l'orgueil et engendre l'indépendance, et l'autonomie engendre la mort car il ne peut y avoir deux souverains, Dieu et l'homme puisque le premier est le Créateur et le deuxième est la créature. En se détachant de la source de son existence, de son Créateur qui est la Vie même, la créature ne peut faire autre que mourir de dépérissement (Gen. 2:17), c'est à dire que l'être humain devint infecté d'un affaiblissement progressif du but de son état d'être primaire pour lequel il avait été créé, son sang devint contaminé d'une maladie incurable qui a altérée complètement sa physionomie, modifiant entièrement la qualité et la pureté de son existence en faisant cesser ses fonctions vitales spirituelles et conséquemment physique, ce qui se nomme «la mort», et cela pour tous les temps jusqu'à la fin des temps.

La Chute ou rébellion a été possible du fait que la créature, l'être humain, détenait une faiblesse particulière depuis sa création, à savoir que l'homme était une créature limitée et non le Créateur illimité. Lorsque dans son raisonnement primitif initial Dieu le fit parvenir à la prise de conscience de cette limitation par «la loi de restriction», l'être humain considéra cette loi comme un affront à sa dignité et se réclama la divinité (Gen. 3:5). La loi ne pouvant être observée (Rom. 8:7; Gal. 3:22-25), la Chute était assurée de se produire, et la rédemption des élus par le sacrifice de Christ qui avait été prédestiné depuis avant la fondation du monde (1 Pi. 1:18-21), devint certaines. L'homme avait été donné la maîtrise sur toute la création (Gen. 1:26; 2:19), mais il n'était pas satisfait, il avait goûté au pouvoir et il en voulait plus. Ce fut la révolte contre Dieu, l'homme réclama son indépendance afin d'être maître de son destin, mais il fut rejeté de la divinité et rabaissé dans la poussière de la terre de laquelle il fut créé, d'où il se débat encore comme le diable proverbial dans l'eau bénite, cherchant à remonter la pente pour retourner à Dieu et retrouver l'image perdue par ses propres moyens selon la puissance de sa propre volonté de croire. Son «choix de la foi» pour le salut de son âme se trouve être l'outil même de sa perdition éternelle. Il n'est pas question pour lui d'accepter sa défaite à cause de son orgueil démesuré, il refuse de reconnaître que sa nature humaine est complètement déchue et corrompue, s'attachant constamment à l'illusion d'une fausse espérance qu'il y a encore quelque chose de bien en lui, c'est à dire quelques capacités charnelles par lesquelles il peut plaire à Dieu et contribuer à son salut. Il préfère ainsi régner en enfer que de servir Dieu en le reconnaissant comme Souverain absolu, car l'être humain se veut responsable de son salut et même de sa perdition puisqu'il se veut le seul souverain et maître de son destin; et c'est exactement à ce point qu'on se retrouve tous présentement de nos jours.

 

L'orgueil et l'origine de la Chute:

Dans les Saintes-Écritures il est clair que l’orgueil est l'origine de la chute de l'homme qui s'est déclaré «adversaire de Dieu». Cette caractéristique néfaste de l'être humain est définie comme étant: «Présomption, estime exagérée, amour excessif de soi-même, qui fait que l'on est persuadé de sa propre excellence, que l'on se juge supérieur aux autres». Associé à l'orgueil est la défiance, c'est à dire «l'endurcissement du cœur, puis vient l'arrogance, la condescendance, la gloire personnel, l'infatuation, l'égoïsme, la complaisance, l'ambition, l'insolence, l'ostension, la présomption, la prétention, la vanité, etc». Tels sont les démons ou dérèglements de conscience que nous retrouvons dans le gouffre infernal et ténébreux du cœur de l'homme. On entend souvent dire que l'orgueil est le péché de Satan, échappatoire préféré de l'homme déchu qui est lui-même l'adversaire de Dieu et de la grâce du salut en Jésus-Christ. Or le mot «Satan» signifie «adversaire» entre toute une gamme de synonymes, démontrant clairement que l'homme et Satan sont un seul et même être (voir: Imposture sur le Diable et les démons). Mais dans ses délires l'homme refuse de se reconnaitre comme «l'adversaire de Dieu», il se considère plutôt comme étant neutre, et même souvent comme l'allié et le compagnon de Dieu qui penche sur lui un regard favorable dans l'immensité de son amour. Cette notion aberrante et dégoûtante d'un amour sentimental de la part de Dieu envers tous les hommes, se retrouve surtout dans les sectes évangéliques, baptistes, pentecôtistes et charismatiques où on entend la proclamation abominable suivante que «Dieu n'aime pas le péché mais il aime le pécheur», tout comme s'il serait possible de séparer les deux, mais la Bible dit le contraire dans Psaumes 5:4-6 (5-7):

4 (5-5) Car tu n'es pas un Dieu qui prenne plaisir à l'iniquité; le méchant n'habitera point avec toi.

5 (5-6) Les orgueilleux ne subsisteront pas devant tes yeux; tu hais tous les ouvriers d'iniquité.

6 (5-7) Tu feras périr ceux qui profèrent le mensonge; YEHOVAH a en abomination l'homme de sang et de fraude.

Clairement dans notre société déséquilibrée l'orgueil est surtout le péché des pasteurs et des politiciens, bref, de tous les salauds et escrocs qui se veulent nos dirigeants, et de tous les crédules, les cancres, les tarés, et les zigotos qui suivent dans la même voie. Le premier, celui qui se réclame le ministère de pasteur, cherche à voler nôtre âme de la grâce et des bénédictions de Dieu en tordant le sens des Écritures en faveur de sa dénomination particulière (voir: Pasteurs mythiques de la voie frauduleuse). Le deuxième, le politicien (poli-ti-chien), celui qui se réclame l'élu d'un peuple aveugle et séduit, cherche à voler notre argent afin de nous garder dans l'esclavage de la misère et de la pauvreté (voir: Le gouvernement, ennemi exécrable du chrétien). Le premier cherche à nous dérober de la liberté que nous avons en Christ et de l'assurance de la vie éternelle; le deuxième cherche à nous dérober de notre liberté sociale et du bien-être précaire de notre existence provisoire en ce monde. Rien n'est plus hypocrite qu'un pasteur, et rien n'est plus menteur qu'un politicien; ils ont un même père (Jean 8:44). Les deux, le pasteur et le politicien, ont un même sort et récolteront un même salaire au temps désigné. Toutes les ordures évangéliques se retrouvent dans cette même poubelle de duplicités. L'orgueil et la défiance sont les caractéristiques les plus frappantes de toute cette vermine insalubre qui se fera rôtir comme des porcs dans le feu éternel d'un enfer réel. Parlez avec ces canailles religieuses en vous opposant à leurs fausses doctrines comme le baptême par immersion, le parler en langues, la prophétie, les guérisons miraculeuses, le libre-choix, le grâce conditionnelle, l'observance des principes de la loi, le dogme de la trinité, ainsi que plusieurs autres déviations et déformations subtiles de la vérité, et vous réaliserez rapidement que vous êtes en présence de vrais démons qui désirent votre ruine (Jean 6:70,71) (voir: Les démons évangéliques).                                                    

Spécifions toutefois qu'il y a une différence entre la sorte d’orgueil que Dieu déteste (Proverbes 8:13) et la fierté que nous ressentons devant un travail bien fait (Jean 6:27-29). Néanmoins il nous faut apprendre que nous ne pouvons rien sans Christ (Jean 15:5) et que toute la gloire lui revient. L’orgueil qui vient de la propre–justice est un péché hautain, et Dieu hait ce péché qui pousse l'homme à rejeter Dieu en s'élevant lui-même comme maître de son destin: «Je hais l'orgueil et l'arrogance, la voie du mal et la bouche perverse». Le Psaume 10:4 explique que les orgueilleux se préoccupent tellement d’eux-mêmes que leurs pensées sont éloignées de Dieu, et cela est évident car l'orgueilleux est un égoïste arrogant qui dans sa défiance envers Dieu se permet tout, s'imaginant qu'il ne sera jamais découvert: «Le méchant dit avec arrogance: Il ne fera point d'enquête! Toutes ses pensées sont qu'il n'y a point de Dieu.» S'il ne faut jamais faire confiance en une personne qui ne croie pas en Dieu, encore moins en une personne qui, comme un évangélique, dit y croire. Le non croyant vous dirige vers les affaires du monde, tandis que l'évangélique vous dirige vers le faux dieu de son imagination et vous embrigade dans son interprétation particulière de ce que supposément la Bible dit. L'orgueil hautain est l’opposé de l’humilité qui nous abaisse dans la soumission à Christ comme Souverain Maître de notre vie: «Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux !» (Mathieu 5:3). Les pauvres en esprit sont ceux qui reconnaissent leur totale banqueroute spirituelle et leur incapacité à venir à Dieu en dehors de sa grâce divine qui attire ses élus d'une façon irrésistible. Les orgueilleux sont si aveuglés par leur estime de soi qu’ils pensent qu’ils n’ont aucun besoin de Dieu ni de sa vérité révélée dans les Saintes Écritures, ou, bien pire, ils pensent que Dieu devrait les accepter tels qu’ils sont, parce qu’ils ont suffisamment de mérites pour que Dieu les accepte. Il ne peut en être autrement lorsqu'une personne dit avoir le choix de croire et d'accepter Christ comme son Sauveur personnel, s'imaginant que sa décision la rend propice à la grâce de Dieu pour le salut de son âme. En réalité la foi de ces gens n'est que de la défiance, une fraude spirituelle conçue dans la duplicité d'une fausse croyance qui engendre une fausse espérance et qui est issue généralement de fausses doctrines. Cette dernière notion abominable se retrouve généralement chez les catholiques, les baptistes, les évangéliques, et particulièrement chez les pentecôtistes et les charismatiques qui enseignent un salut par les œuvres sous déguisement d'un salut par la grâce. Or tous les évangéliques sont coupables de cette abomination infernale.

 

L'égarement de l'orgueil:

A travers toutes les Écritures, il nous est parlé des conséquences de l’orgueil. Proverbe 16:18-19 nous dit que «L'orgueil va devant la destruction, et la fierté d'esprit devant la chute. Il vaut mieux être humble avec les débonnaires, que de partager le butin avec les orgueilleux.» Un très grand nombre s'imaginent faussement que leur ennemi imaginaire, Satan, fut jeté hors du ciel à cause de son orgueil. D'après la fausse notion populaire parmi les évangéliques, il avait eu l’audace égoïste de tenter de prendre la place de Dieu lui-même comme le souverain légitime de l’univers. Mais encore selon cette perversion de la vérité, Satan sera jeté en enfer lors du jugement final de Dieu. Cette description s'applique plutôt à la nature humaine déchue de l'être humain depuis sa chute en Éden. Les évangéliques qui disent croire en la Bible et pour qui elle est supposé être l'autorité suprême de leur foi, mentent atrocement sur ce sujet comme sur plusieurs autres. Leur notion sur Satan est construite sur les passages d'Ésaïe 14:12-22 qu'ils tordent à leur guise pour inventer un ennemi imaginaire afin de maintenir leurs membres dans la crainte pour mieux les contrôler, et aussi pour justifier leurs nombreuses fausses doctrines. Mais en vérité aucun Satan n'est mentionné dans ces passages, en fait tout ce chapitre se rapporte strictement au roi de Babylone: «Tu commenceras ce chant sur le roi de Babylone, et tu diras: Comment a fini le tyran, comment a fini l'oppression ?» (Ésaïe 14:4). Les passages particuliers 12, 13, et 14 qui décrivent le roi de Babylone comme «un astre brillant qui cherchait à monté aux cieux par-dessus les étoiles de Dieu», sont écrit dans un langage figuratif qui se rapporte à la construction de la Tour de Babel dans Genèse 11:1-9 et dont le sommet atteignait les cieux (v.4). Cet exploit historique majestueux était la gloire de Nemrod, empereur déifié du Culte du Soleil (ou Culte de l'Intelligence) et premier roi de Babylone (Genèse 10:8-10), gloire qui fut attribuée par après à toute la dynastie des rois de Babylone. Il n'y a aucun ange mythique nommé Satan dans ces passages d'Ésaïe, ce qui veut dire que les évangéliques sont des menteurs et des falsificateurs de la Parole de Dieu qui ne croient aucunement à l'autorité de la Bible sur leur foi, malgré toutes leurs prétentions. Déclarer que la Bible est l'autorité suprême de la foi, puis affirmer le contraire de ce qu'elle dit, est de l'hypocrisie la plus abjecte, et un blasphème hautain contre la Parole de Dieu. La seule façon de voir Satan dans ces passages est de l'interpoler à partir de préjugés doctrinaux, c'est à dire de l'introduire dans le texte avec des suppositions ou conjectures sophistiquées qui font dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas, pratique très courante chez les évangéliques. Et si vous le voulez, voici une traduction plus précise d'Ésaïe 14:12 qui vous aidera à comprendre davantage: «Comment es-tu tombé de ton arrogance, roi orgueilleux, fils de la défiance? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui abattait les nations?». La leçon que nous apprenons du prophète Ésaïe est que tous ceux qui s'élèvent contre Dieu avec mépris, en pervertissant la révélation de sa Parole, doivent s'attendent rien de moins que le désastre et la perdition éternelle.

L'orgueilleux s'égare de Dieu, de la vérité, et de la source de la vie, il refuse de reconnaître le Seigneur Jésus comme le Dieu Souverain et Maître absolu sur sa vie, car en toutes situations il se veut lui-même maître de son destin ou du moins d'y garder un certain contrôle afin de maintenir sa dignité intact. Du temps que ses efforts au niveaux physique, mental, et spirituel sont admirés et approuvés, l'orgueilleux s'imagine être en sécurité et dans la bonne voie. Il est défiant et obstiné et personne ne peut lui dire le contraire, lui seul a raison et il va dévaloriser ceux qui s'opposent à ses fausses notions, discréditer leurs activités, diffamer leur caractère, et semer le doute sur leurs intentions en déformant leurs propos avec des exagérations. Une telle attitude néfaste et infernale se retrouve surtout chez les évangéliques, et particulièrement dans les nids de vipères baptistes, pentecôtistes et charismatiques, où le commérage est à son apogée et pratiqué à cœur de joie sous déguisement d'exhortation et de dénonciation. Plusieurs ont même une sale réputation dans ce domaine de duplicités diaboliques, notamment Michelle d'Astier de la Vigerie, Christian Becquet du Cameroun, Patrice Garriga en Aquitaine, et plusieurs autres in-sectes nuisibles trop nombreuses pour mentionner ici. Ces sbires du Satan Évangélique de la mouvance pentecôtiste et charismatique, exercent tous leur sale besogne sous couverture biblique dite chrétienne, afin d'en séduire le plus grand nombre avec leurs prétentions qu'ils présentent comme étant la vérité même aux yeux des crédules et des cancres qui les gobent comme des friandises. Le faux évangile de ces larves sataniques qui sortent du cul du diable n'est qu'une contrefaçon qui élève la dignité humaine dans ses choix de croire d'après un libre-arbitre illusoire, lorsque la volonté de l'homme est clairement esclave du péché et de la chair (voir: La doctrine du libre-arbitre).

Le caractère général de l’incrédulité de nos jours n’est pas de nier formellement le christianisme, comme c’était le cas autrefois; on ne rejette pas ouvertement Christ, on est plus subtile, on l'accepte par un choix supposément libre comme une personne qu’on dit même divine, comme un Sauveur personnel venu pour supposément sauver tous les hommes de leurs péchés, et qui rétablit l’homme dans sa position d’enfant de Dieu. Les Évangéliques, surtout ceux des sectes Baptistes, Pentecôtistes et Charismatiques, proclament ce message dénaturé; cela leur fait sentir que sans Christ, ils sont perdus, mais pour eux ce n'est qu'une question sentimentale qui leur indique la nécessité du salut, elle n'est pas un appel de Dieu mais un appel psychologique qui est une contrefaçon de la vérité, en d'autres mots un faux évangile. Leur répugnance à l’égard de la grâce toute pure, grâce inconditionnelle ou hypergrâce (grâce souveraine), les porte à la déformer avec une contrefaçon que l'on peut nommer l'hypogrâce (grâce assujettie), une grâce qui est conditionnelle aux efforts d'un choix personnel et aux caprices de tous et chacun. Ainsi leur désir de gagner les hommes est un mélange émotionnel de charité et de l’esprit ou raisonnement charnel de l’homme; en un mot, la confiance en leur propre force jette la confusion dans leur enseignement et les amène, comme les autres, à ne pas reconnaître la chute totale de l’homme. Cette notion fait que le salut par la grâce leur devient impossible, ils en sont déchus par leur persistance à se justifier par le choix d'une décision personnelle, ce que les Écritures nomment «la justification par les œuvres» et «la Grande Apostasie». Les évangéliques ne réalisent pas que la justification par le choix est la doctrine de l'Antichrist, nommée aussi dans l'Apocalypse comme étant «la marque de la bête», et qu'ils en portent tous le sceau.

 

Le culte idolatre de soi-même:

Réaliser que nous sommes complètement corrompu et perdu, admettre notre péché et reconnaître que nos propres efforts, nos capacités ou facultés sont insuffisants pour nous aider à hériter la vie éternelle, et que nous ne pouvons absolument rien contribuer dans notre salut et sanctification, est une occasion de chute constante pour les évangéliques orgueilleux, arrogants, et agressifs. Nous ne devons jamais nous vanter de nous-mêmes, comme font les évangéliques, en donnant des témoignages émotifs et exagérés de leur supposé conversion qui glorifient leurs péchés et la contribution de leurs efforts dans la grâce d'un salut qu'ils n'obtiendrons jamais. Ce que nous proclamons sur nous-mêmes n’a aucune valeur dans l’œuvre de Dieu. C’est ce que Dieu dit de nous qui fait toute la différence (1 Corinthiens 1:26-31), tout comme ce n'est pas ce que nous faisons qui compte mais ce que Christ a fait pour nous, et cela nous ne devons jamais l'oublier. Pourquoi l’orgueil est-il un si grand péché ? L’orgueil nous accorde du crédit pour quelque chose que Dieu a accompli. L’orgueil prend la gloire qui appartient à Dieu seul, elle le lui dérobe et nous la donne à nous. L’orgueil est essentiellement le culte d'adoration de soi-même qui inclue aussi, évidemment, «le culte de l'intelligence» très populaire chez les sectes baptistes et surtout chez les sectes réformées où les gens adorent leur nombril, car dépourvus de matière grise entre leurs deux oreilles. Néanmoins plusieurs adorent la faculté du raisonnement vil et excrémentiel de leur nature humaine déchue, et cherchent à imposer leurs doctrines merdiques à d'autres. L'odeur nauséabonde de leurs enseignements répugnants est possiblement ce qui paralyse leurs victimes afin de les séduire plus aisément. Les évangéliques sont tellement orgueilleux qu'ils ne peuvent reconnaître la vérité, même si elle leur tomberai sur la tête comme l'enclume d'un forgeron. La vérité qu'ils disent proclamer n'est que duplicité et présomption, et ils interprètent toujours les Saintes Écritures à la lumière de leur entêtement et de leur démence, s'imaginant être des personnes respectables et vertueuses, lorsqu'ils sont en réalité les pires scélérats sur la face de la terre. Le pire est que cette fripouille agit toujours perfidement au nom de Jésus-Christ qu'elle abaisse dans les monticules de ses prostitutions.

Les évangéliques de nos jours deviennent de plus en plus égoïstes, telle est la tendance générale dans le christianisme contrefait moderne. Centrés sur eux même, leurs ambitions, leurs projets, leurs rêves, leur monde a pour centre leur tout petit nombril. Le comble de l'insolence est qu'ils le savent pertinemment, et certains d’entre eux comme Michelle d'Astier, nommée aussi «la sorcière de la Vigerie, et le démon Christian Becquet, gourou de la secte messianique évangélique du Cameroun, l’assument plus que bien et ne s’excuseront certainement pas d’être ce qu’ils sont tellement ils ont le cœur endurcit par l'orgueil et la défiance. Cette attitude néfaste est généralement celle des pasteurs. Les évangéliques ne voient pas en quoi s’aimer un peu trop, faire passer ses propres intérêts avant ceux des autres peut être considéré comme un crime ou un pêché. Le fait que la Bible dise que «Dieu est amour» et «qu'il faut aimer son prochain comme soi-même» leur convient très bien, car se disent-ils: «ne faut-il pas s'aimer soi-même avant d'aimer les autres», et assurément ces petits dieux ne manquent pas d'amour envers eux-mêmes. L’expression qui dit “Après moi le déluge” n’est pas vaine pour eux, c’est leur SLOGAN leur leitmotiv même. Les deux sexes sont concernés, les évangéliques égoïstes portent des jupes et des pantalons, des talons-haut et des chaussures de sport, se déguisent en loup et en agneau, vendent leur âme au diable si nécessaire, rien ne les effraie rien ne les arrête. Ils s’aiment, et ne vous aiment qu’à travers ce que vous pouvez leur apporter de bon dans leur vie. Sachez qu'ils ne vous laissent l’opportunité de faire intrusion dans leur monde, que si ils sont sûrs que vous leur serez bénéfique en quelque chose. Ça peut être du réconfort moral quand ils sont au plus sombre de leur humeur, du support pour démolir un ennemi qui les gênes, pour récolter des ragots afin de les utiliser contre certaines personnes, ou une passe pour intégrer un monde qui leur était fermé ou inaccessible sans votre aide (une ascension sociale ou professionnelle). Ils peuvent vous fréquenter parce que à vos côtés ils brillent plus, paraissent plus beaux ou encore plus intelligents car il faut le savoir, les égoïstes adorent s’entourer de “faire-valoir“ et si à côté de vous le meilleur d’eux même transparait, alors ils vous garderont précieusement à portée de main jusqu’à ce qu’ils jugent qu’ils n’ont plus besoin de vos services, là ils vous jetteront comme un vieux kleenex et cela sans vergogne ou une once de scrupule.

Pour être un parfait évangélique égocentrique, un pharisien moderne, il faut avoir certains critères:

- Choisir soi-même de croire en Christ, prendre une décision personnelle d'être sauvé.

- Faire de sa personne sa seule et unique passion, son seul centre d’intérêt tout en s'imaginant servir Christ.

- Être fier à profusion et exagération de sa situation ou de sa position: il est évangélique, il parle en langues, il fait des prophéties et des guérisons, il est pasteur, apôtre, prophète, docteurs, théologien, etc. Certains pasteurs cherchent toujours à se donner de l'importance aux yeux des ignorants et des crédules, afin de les manipuler et les attirer dans leurs voies frauduleuses; tandis que le reste de ces vipères (comme les baptistes) sont satisfait d'être de simples instruments de déformations scripturaires dans leur prétendu ministère, désirant ne pas trop remuer l'eau des circonstances et des évènements.

- Se dire meilleur que les autres dans ses pensées, ses paroles, ses agissements. Celui qui le condamne est considéré comme étant diabolique et un faux chrétien, surtout s'il utilise des paroles rudes pour le reprendre dans ses déviations et déformations de la vérité qu'il s'imagine détenir.

- Simuler l'amour et la douceur, tout en ayant un cœur remplit de haine et de mépris envers ceux qui s'opposent à ses croyances.

- Être habile pour déformer les propos de tous et chacun lorsque cela advient nécessaire pour protéger sa dignité.

- N’avoir d’yeux que pour son reflet dans le miroir et les yeux des autres qui l'admire, surtout lors de réunions d'église et du culte d'adoration.

- Être addict de soi même, car le meilleur ami de l’évangélique égocentrique c’est “LUI MÊME”.

- N’écouter que sa voix intérieure, les avis des autres ne valent pas grand chose, seulement à semer le doute, et il faut les faire taire absolument de crainte de se faire exposer.

- Ne faire confiance à personne car tout le monde jalouse et envie l’évangélique égocentrique (il en est totalement persuadé), il est indéniablement un modèle pour les autres, tout le monde veut être à sa place donc pas de confiance qui tienne.

- Faire de belles prières et chanter de beaux cantiques de louange, qui élèvent sa propre personne dans des sentiments de gloire personnelle.

L’évangélique égocentrique est non seulement l’idole de lui même, mais il est persuadé qu’il est celle des autres aussi (bien oui forcément, être aussi formidable et exceptionnel ne peut que susciter l’admiration du reste de la planète). Il est fasciné par ce qu’il croit représenter et se surestime facilement, il aime être regardé, admiré, il vit certes pour lui même mais seulement à travers les regards des autres, c'est à dire de ceux qui sont indispensables à son épanouissement, ils sont là pour servir ses intérêts et le rendre encore mieux que ce qu’il pense déjà être. Il vit dans un monde à part et il est le seul à le peupler ce monde. De temps en temps il a des “GUEST”, des invités occasionnels, temporaires à qui ils donnent le droit d’entrer dans son petit royaume (où il est évidemment le roi suprême) mais pour un laps de temps bien défini car l’évangélique égocentrique se sent très vite à l’étroit quand y a du monde dans son monde. Au final être évangélique égocentrique c’est tout un concept, se consacrer entièrement à l’épanouissement du “SOI”, en faire sa priorité “number ONE” est un travail de tous les jours, de tous les instants où la vigilance est de mise et “le don de soi rien que pour soi” plus que de rigueur. L'évangélique orgueilleux, égocentrique et défiant est une bestiole nuisible qui sera complètement anéantie par le feu du ciel lors de la dernière apparition de Christ en ce monde de ténèbres, et cela est pour bientôt.

 

La contamination de l'orgueil:

Il n'y a personne de plus séduit au monde que celui qui se séduit lui-même. Si quelqu'un d'autre vous séduit et que vous le découvrez, après cette séduction, vous ne vous ferez plus jamais prendre de la même manière, vous serez sur vos gardes. Mais nous vous disons que si vous vous êtes séduits vous-mêmes, vous ne serez pas sur vos gardes car vous demeurerez dans vos illusions de la vérité, et votre orgueil vous empêchera de voir votre égarement. En Hollande, un homme avait écrit un article où il confessait sa lutte avec l'orgueil, et il a demandé à 20000 personnes qui recevaient la revue qu'il avait écrit de le contacter, si c'était leur cas aussi. Seulement 10 personnes lui ont répondu, le reste étaient trop orgueilleux pour l'admettre. L'orgueil a contaminé toute la nature humaine, l'amour de soi est tellement entrelacé dans notre cœur depuis notre rébellion en Éden, que seul le Saint-Esprit peut nous l'exposer et l'éradiquer. C'est ce qui est le plus difficile à diagnostiquer et à composer avec, c'est le plus grand ennemi de l'homme et du christianisme en général. Le Saint-Esprit doit abaisser les élus dans la boue de leurs excréments et les traîner dans la poussière de l'humilité jusqu'à la croix, afin que leur volonté soit brisée et qu'ils reçoivent une nouvelle vie libre d'orgueil et de défiance à Dieu. Aucun ne veut s'abaisser volontairement devant la croix de Christ, aucun ne veut se soumettre à Dieu dans son sacrifice suprême, une personne doit être contrainte, elle doit être forcée contrairement à sa volonté et elle résistera de toutes ses forces avant de plier le genou. En d'autres mots l'humilité n'est pas de la douceur comme plusieurs se l'imaginent faussement, l'humilité est un combat plein de résistance de la part du pécheur, car il se sait perdant et il cherche à l'éviter à tous prix. Seuls les exclus de la grâce ou disciples du libre-choix affirment venir à Christ volontairement, ce sont des imposteurs et des prétentieux qui s'imaginent êtres chrétiens. Or l'humilité implique la soumission et est le seul moyen de s'éveiller de la séduction dans notre propre cœur et dans le cœur de tous, particulièrement des pasteurs et de toute la vermine évangélique avec ses présomptions. Si l'Esprit de Dieu ne leur a pas arraché le tapis sous leurs pieds c'est qu'ils ne sont pas des siens, mais des réprouvés destinés à la perdition éternelle.

Nous ne reconnaissions pas l'orgueil pour ce qu'il est vraiment à cause de sa nature séductrice. Par orgueil, l'homme se prend pour Dieu, c'est pourquoi il oublie le seul vrai Dieu. L'esprit de l'orgueil est en opposition avec l'Esprit de la foi. L'orgueil ruine des familles, des relations d'amitié, de travail. L'orgueil se déguise très efficacement en convictions, estime de soi, respect de soi. En réalité, ce n'est que de l'égocentrisme entêté. Souvent où vous trouverez des querelles, l'orgueil en sera la cause. Par exemple, le pasteur qui domine sournoisement sur ses membres, les membres qui imposent leurs opinions à d'autres, le mari entêté qui doit avoir les choses faites à sa façon, parfois une épouse qui dit «je mérite mieux que ça», parfois un enfant qui dit «personne ne va me dire quoi faire», ou des parents qui ne voudront pas admettre qu'ils ont eu tort. Derrière tout mariage brisé, il y a quelqu'un qui dit: «j'ai mes droits!» L'orgueil montre son horrible tête partout et les croyants n'en sont pas exempté. Le célèbre C.S. Lewis déclare: «L'orgueil conduit à tous les autres vices, c'est la mère de tous les vices. C'est la subtile et envahissante influence derrière plusieurs des œuvres de la chair. Quand l'orgueil est humilié, il produit alors de l'envie et de l'amertume.» Notre orgueil tend à voir notre propre justice, nos bonnes œuvres, nos opinions, et nos propres plans comme étant dignes de piété. Jonathan Edwards nous dit: «C'est par orgueil que la pensée se défend elle-même dans d'autres erreurs et se garde de la lumière par laquelle elle pourrait être corrigée et réclamée.».

L'esprit d'orgueil est fondamentalement un complexe de Dieu (Ge.3:5), car l'homme se veut à la place du Créateur lorsqu'il n'est qu'une créature. Qu'est-ce que cela veut dire en réalité ? L'orgueil nous consume si nous ne lui faisons pas face. L'esprit d'orgueil est si naturel que l'homme y est retourné directement juste après que Dieu ait détruit le monde par le déluge à cause de ce péché. L'orgueil déifie l'homme, elle en fait un dieu qui adore sa propre image. Tel est le résultat de notre rébellion pour obtenir notre indépendance de Dieu en nous déclarant maître de notre destin. Puisque nous sommes idolâtres par nature, nous devons adorer quelque chose ou quelqu'un, alors nous élevons des hommes ou nous-mêmes au statut de Dieu. Alors si nous détrônons le Dieu de l'univers, nous devons nous élever nous-mêmes au-dessus du trône de Dieu (Ésaïe 14:13,14). L'homme devient son propre dieu. Quand cela arrive, le résultat naturel est que nous minimisons alors le péché. Ainsi, il n'y a plus d'absolu, chacun décide ce qui est bien à ses propres yeux. L'orgueil est un affront contre le caractère même de Dieu. C'est ce qui produit tous les autres péchés dans notre vie. L'esprit d'indépendance est aussi un esprit idolâtre. Un esprit idolâtre pensera: «Je deviens mon propre dieu. Le Moi est mon idole, je rends un culte au Moi». L'adoration du Moi est à la base même de l'auto-préservation, comment nous faisons n'importe quoi pour nous préserver, pour garder notre dignité intact. La première loi de la vie en ce monde de ténèbres est l'auto-préservation, la première loi de la vie chrétienne est le renoncement à soi, exactement à l'opposé ! L'auto-préservation n'a aucun sentiment de sacrifier son temps, son énergie, ses biens pour un autre qui est en besoin. Dieu merci qu'il existe encore des chrétiens authentiques pour lesquels ce n'est pas le cas, mais ils sont la perle rare.

L'orgueilleux est sujet à l'auto-gratification, la satisfaction dans ses propres exploits sans l'aide de Dieu. Se gratifier soi-même de toutes les manières possibles. Les autres sont là pour me servir, car j'ai raison et l'autre a toujours tort, il doit se soumettre à mes opinions ou je le condamnerai et le rejetterai comme une ordure. Nous voyons cela surtout chez la vermine évangéliques, baptistes, pentecôtistes et charismatiques, puis après ils viennent se plaindre de récolter ce qu'ils ont semés en prétendant êtres de pauvres victimes innocentes. D'entre les sectes évangéliques, il n'existe pas de plus orgueilleux que les nègres vaniteux et fastidieux, tellement que l'Afrique est devenue le point de gestation centrale de la contamination de l'orgueil et de l'apostasie qui se propage dans le monde entier par le moyen insidieux de l'immigration. Partout dans le monde où il y a des assemblées de nègres évangéliques, vous pouvez être assuré d'y trouver l'orgueil dans toute sa gloire et avec toutes ses prétentions qui dégagent la puanteur répugnante de leurs fausses doctrines. Certains de ces insensés enseignent même que Jésus était un noir, de même aussi l'apôtre Paul, tellement ils sont épris d'eux-mêmes. Lorsqu'ils sont repris dans leurs fausses voies de perdition, l'orgueil les pousse à crier au racisme pour cacher leurs aberrations et pour préserver leur dignité vaniteuse, car ils ne peuvent tolérer d'être corrigé et ils s'imaginent que le monde entier leur doit respect et doit plier le genou devant eux pour leur embrasser le cul. En réalité rien n'est plus raciste que les noirs, ils en ont inventé eux-mêmes le principe dans une vaine tentative de s'affranchir de l'image d'esclave qui s'est attachée à eux depuis des siècles, voir même des millénaires. Il n'y a aucun doute que les nègres évangéliques sont centrés sur eux-mêmes, ce qui est la preuve qu'ils sont tous des égocentriques et des narcissistes qui s'imaginent que Dieu leur doit la grâce du salut. Ce n'est pas pour rien que le pentecôtisme, à ses origines, était une religion strictement pour les nègres extatiques surexcités d'Amérique qui, comme des babouins africains, sautent de branche en branche dans l'arbre de leurs abominations doctrinales. Issu du méthodisme et du spiritisme, la contagion pentecôtiste ne tarda pas à se répandre dans toutes les dénominations comme un fléau de déséquilibre psychique et spirite. La cause étant que les évangéliques viennent à Dieu comme des petits dieux avec leur indépendance, leur dignité, et leur libre-choix illusoire, s'imaginant pouvoir contribuer à leur salut et sanctification par une décision personnelle de leur volonté qui est esclave du péché et de la chair. Alors comment peuvent-ils être en communion avec le vrai Dieu qui ne partage pas sa gloire avec un autre ? Ils furent donc tous des proies faciles pour cette mouvance infernale d'un christianisme contrefait moderne. Les églises traditionnelles et réformées comme évangéliques sont en fait pleines de petits dieux défiants les droits de Dieu, et déformant la vérité révélée dans les Saintes-Écritures avec des interprétations particulières qui supportent leurs points de vues doctrinaux et leurs agissements méprisables et malicieux. Ce n'est donc pas surprenant que ce sont tous des hypocrites et des imposteurs destinés à la perdition éternelle.

 

Une fausse voie tortueuse de salut:

Le cœur de l’homme est incurable dans le sens où il est tortueux dans ses relations charnelles et spirituelles, et capable des pires atrocités et faussetés pour arriver à ses fins. Et il n’est pas nécessaire d’aller bien loin pour s’en rendre compte, nous n’avons qu’à regarder dans nos propres cœurs et d'être honnête envers soi pour réaliser que tout est là et que nous sommes tous des adversaires de l'Esprit de Dieu. L'homme peut faire aussi de bonnes choses, considérées comme telles aux yeux des autres, car n'oublions pas, il a mangé le fruit de la connaissance du bien et du mal. Mais ce qui est bien aux yeux de l'homme n'est pas nécessairement bien aux yeux de Dieu. En fait, tout ce que l'homme peut produire de son imagination, de ses désirs, de ses choix, de ses œuvres, ne valent absolument rien, il ne peut racheter le prix de sa chute qui le retient dans la mort: «Ils se confient en leurs biens, ils se glorifient de l'abondance de leurs richesses. Mais l'homme ne saurait racheter son frère, ni payer à Dieu sa rançon. Car le rachat de leur âme est trop cher, et il ne se fera jamais, pour qu'ils continuent de vivre à perpétuité, et qu'ils ne voient point le tombeau.» (Psm. 49:6-9). De toute façon, qu’on le veuille ou non, les faits sont là: nous sommes, au sens biblique du terme, tous des pécheurs perdus pour l'éternité, sauf que de toute éternité Dieu en a choisi quelques-uns pour le salut éternel et délaissé le reste pour la perdition éternelle. En d'autres mots, Dieu est celui qui détermine qui va être sauvé et qui va être perdu, certains sont inclus dans la grâce souveraine et d'autres en sont exclus, ce qui veut dire que Dieu est le Souverain absolu sur toutes choses. Même que certains qui se disent élus, qui ont gouté au don de la grâce, retombent dans la rébellion et l'idolatrie, comme il fut déterminée d'avance. Leur condition est pire que la première, mieux pour ces gens de n'être jamais né. Est-ce donc une chose si terrible que de l’admettre, mais le cœur est tellement endurci que nous ne pouvons le voir. Or il n'y a pas de salut possible sans la reconnaissance de ce fait, il nous faut donc absolument une intervention divine: «Et ceux qui l'entendaient dirent: Et qui peut être sauvé? Et Jésus leur dit: Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu.» (Luc 18:26,27).

Le problème de nos jours est que les prétendus chrétiens ont tous été séduits dans une fausse voie de salut et s'imaginent que la nature humaine n'est pas si corrompue que cela, et qu'elle détient encore des bonnes qualités et capacités pour plaire à Dieu, qu'elle peut même contribuer à son salut et sa sanctification par ses choix, ses efforts, ou ses œuvres, et renaître par une décision personnelle de sa volonté qui est esclave de la chair et du péché. En fait, selon ces déformateurs, dire autrement serait un affront à la dignité humaine. Une telle notion est une déviation sérieuse par rapport à la vérité des Saintes-Écritures, c'est le même vieux jeu qui se produisit dans le Jardin d'Éden.

La définition que nous venons de voir ne vous convient peut-être pas, vous préférez dire qu’il n’y a personne de parfait. Mais à quoi bon masquer la réalité des faits? Plusieurs sont passés maîtres dans l’art de redéfinir les concepts dans le but de soulager notre sens de responsabilité. Par exemple, une sexologue bien connue, a déclaré dernièrement à la télévision, que la notion d’adultère était dépassée. Pour elle, la fidélité dans le couple ne consiste pas à ne jamais tromper l’autre, mais plutôt à être assez transparent pour le lui dire. Ainsi, selon elle, l’amour et le mariage n’exigent pas nécessairement l’exclusivité sexuelle, mais que la fidélité s’exprime par la transparence des conjoints qui permet d’admettre à l’autre ses activités secrètes. Très séduisant n’est-ce pas. Mais il y a un problème avec un tel raisonnement serpentin, en ce qu’il ne tient pas compte des blessures occasionnées aux victimes. Il sert plutôt à justifier le libertinage de ceux qui ont perdu le contrôle de leur sexualité. Ainsi, voulant ignorer le vrai problème, on renvoie la balle dans le camp des victimes en tentant de leur faire croire que c’est leur attachement au concept de l’exclusivité sexuelle qui est au centre du litige. Donc, l’adultère est normal, il n’a rien à voir avec l’amour, et ce sont les victimes qui se font eux-mêmes du mal en refusant d’évoluer en ce sens. C’est ainsi que l’on parvient à masquer habilement les faits. Il nous faut ici toucher le sérieux problème de l'homosexualité. Aucune créature n'est plus répugnante sur la face de la terre qu'un homosexuel, et surtout un homosexuel qui se dit chrétien ou élu sous prétention d'avoir été délivré de son abomination. Celui qui tombe dans ce péché de rébellion, d'idôlatrie, d'orgueil, et d'égocentrisme, a la conscience cautérisée pour tous les temps et ne peut rebrousser chemin. Certains ont été touché par la grâce, mais retombe aussitôt dans leur déviation, soit littéralement, soit mentalement en se masturbant sur des souvenirs de leurs abominations qu'ils ont regrettablement délaissées ou qui en sont privés temporairement. L'homosexuel dit chrétien est habile pour cacher son manque de relations immorales, et cherche à pacifier son esprit troublé par des moyens qu'il s'imagine plaisent à Dieu. Il n'y a pas de salut possible pour un homosexuel, car il va toujours retombé dans ses abominations répugnantes. L'homosexualité est non seulement un péché contre Dieu et une agression contre le sacrifice de la croix, mais aussi un crime: un crime contre le concept et la stabilité de la famille, contre la femme désignée pour la reproduction de la race, contre l'homme normal qui respecte les besoins de la femme, contre les enfants dont la saine croissance demande l'amour et l'intervention d'un père et d'une mère, et contre la société en générale.

 

Voilà le drame de l’homme: son cœur est tortueux par-dessus tout. Nous arrivons trop facilement à justifier nos errances et trouvons aisément des paroles pour expliquer nos comportements les plus fous. Bien qu’il soit facile de se perdre dans ce genre de raisonnement, il arrivera tôt ou tard un moment où la réalité de notre condition nous rebondira en pleine figure. Notre travail nous permet d’être continuellement en contact avec des gens qui, après avoir volontairement adopté ce type de raisonnement, se réveillent tout à coup et constatent les dommages parfois irréparables que leurs choix ont produits. Nous avons vu des torrents de larmes couler sur le visage de gens qui ont maintenant le mal de l’âme. Il est terrible le jour où l’on prend conscience de l’effroyable douleur que nous avons causée aux gens qui pourtant nous aiment. Encore plus terrible est le jour où l’on réalise que l’unique héritage qu’on en tire est la solitude et le désespoir.

Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi, après s'être repenti des péchés que nous avons commis, c'est-à-dire les péchés dus à nos actions et à nos paroles, que nous avons cependant encore des problèmes spirituels avec le péché. En fait, nous cherchons toujours du coté de ce que nous avons fait ou pas, mais nous pensons peu à ce que nous sommes, c'est-à-dire à notre être intérieur, celui que Dieu regarde avec attention.

Nous n'avons pas besoin de commettre un seul péché pour que Dieu nous considère comme pécheur, car le péché est l'état normal de notre nature humaine déchue, nous sommes le péché vivant, il est notre héritage et nous le dorlotons avec soins. En effet, l'apôtre Jacques considère que ce qui sortira de notre bouche (notre langue en Jacques 3:5-12) va révéler l'état de notre cœur: il est souillé par ce qui s'y trouve. Par exemple, l'absence de réjouissance quand de bonnes choses arrivent aux autres révèle qu'une iniquité nous ferme la bouche (Psm. 107:42). Jésus dit que ce sont surtout nos dialogues intérieurs qui nous souillent. Bien qu'ils soient la conséquence de ce que les autres nous ont fait ou dit, cela reste bien le mauvais fruit de notre cœur. Car ce ne sont pas les autres qui rendent notre cœur mauvais, mais nos propres choix issus de nos raisonnements intérieurs. Cela ne signifie pas que nous ne devons condamner et exposer les fausses doctrines, le mal et les malfaisants évangéliques, au contraire, tous les vrais chrétiens, peu qu'ils soient, sont appelé à cela.

Nous en venons à un fait irréductible, à savoir que la mouvance évangélique avec toutes ses nombreuses sectes de vipères infernales: baptistes, darbystes, adventistes, pentecôtistes, messianiques, charismatiques, etc., proclame un faux évangile. Il est indéniable que les évangéliques proclament «l'évangile du pharisien orgueilleux» et non celui de l'humble péager ou publicain: «Il (Jésus) dit aussi cette parabole, au sujet des gens persuadés en eux-mêmes qu'ils étaient justes, et qui méprisaient les autres: Deux hommes montèrent au temple pour prier; l'un était pharisien, et l'autre péager. Le pharisien se tenant debout, priait ainsi en lui-même: Ô Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ni aussi comme ce péager; Je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tout ce que je possède. Mais le péager, se tenant éloigné, n'osait pas même lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant: Ô Dieu, sois apaisé envers moi qui suis pécheur! Je vous le dis, celui-ci redescendit justifié dans sa maison préférablement à l'autre; car quiconque s'élève sera abaissé, et quiconque s'abaisse sera élevé.» (Luc 18:9-14). La fausse notion du «choix de croire» nommée aussi «justification par le choix» est l'élément principal qui fait basculer les gens dans un évangile qui glorifie l'orgueil en les poussant à prendre une décision personnelle de croire en Christ pour être sauvé. Toute décision ou choix est une œuvre de la volonté dans l'expression de ses désirs, et la volonté, nous le savons d'après les Saintes-Écritures, est complètement corrompue au niveau spirituel, elle est esclave de la chair et du péché. En d'autres mots, un évangile basé sur ces principes est un faux évangile, un message de disgrâce qui mène à la ruine de l'âme pour l'éternité. L'évangile de l'orgueil évangélique qui exalte les efforts ou œuvres du croyant dans l'application de sa foi, de sa repentance, et de sa persévérance est l'évangile du salut par les œuvres déguisé sous la couverture du salut par la grâce. Cet évangile de l'orgueil qui aveugle les ignorants et les crédules, et qui maintient sournoisement la dignité humaine intact, n'est pas une bonne nouvelle mais une méchante nouvelle pour tous, et doit être exposé et condamné ouvertement et fortement sans douceur et sans aucune pitié par tous les vrais chrétiens. Ne pas agir est d'être en sa faveur et d'être coupable pour la perte de millions d'âmes.

 

Une transplantation de coeur:

L’homme acceptera d’accomplir les rites d’une religion, de se soumettre à toutes sortes de cérémonies, mais il n’aime pas qu’on lui dévoile l’état de son cœur. À plus forte raison ne peut-il accepter de reconnaître que son cœur est mauvais et «incurable» ! S’il veut bien convenir, généralement, que tout n’est pas parfait en lui, il est convaincu cependant qu’il y a de bonnes choses dans son cœur et il déploie souvent des efforts méritoires pour essayer de les mettre en valeur, pour améliorer sa vie ou celle des autres.

Dieu s’adresse à celui qui est ainsi aveuglé quant à son état, mais désire pourtant bien se conduire. Il parle à la conscience de ceux qui ne connaissent pas encore les merveilles de la grâce du salut: «Rejetez loin de vous toutes les transgressions dont vous vous êtes rendus coupables, et faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau; car pourquoi mourriez-vous, ô maison d'Israël?» (Ézéch. 18:31). Ce n’est pas encore l’appel de la grâce réservée au Nouveau Israël, c'est à dire à l'Église dont le sens particulier du terme est «l'appel à renaître», indiquant clairement que l'Église n'est pas une assemblée ou organisation, mais un appel a renaitre, une convocation à répondre à l'appel de la grâce. Dieu déclare, en quelque sorte, à celui qui espère devenir meilleur, que son cœur étant mauvais et incurable, il ne pourra faire le bien qu’avec un cœur nouveau et le Seigneur le met à l’épreuve en lui disant «fais-toi un cœur nouveau», sachant que cela est impossible à l'homme. Celui qui serait assez stupide pour prendre la décision de tenter une telle chose par sa volonté, son obéissance, ses choix, ses efforts, ses œuvres, indiquerait son ignorance et sa défiance, et récolterait la malédiction de Dieu. Même que la chose est impossible à l’homme le plus honnête et le plus décidé à plaire à Dieu. Il faut une œuvre divine, il faut la transplantation d'un nouveau cœur, et seul Dieu peut occasionner un tel miracle. Cette œuvre majestueuse de la grâce souveraine est ainsi accomplie par la Parole et l’Esprit de Dieu: «et je répandrai sur vous des eaux pures... Et je vous donnerai un cœur nouveau... et je mettrai mon Esprit au dedans de vous» (Ézéch. 36:25 à 27; cf. Jean 3:5: «Si quelqu’un n’est né de l'eau de l’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu», voir aussi Ézéch. 11:19). Signalons que l'expression «nouvelle naissance» signifie proprement «être d'une différente origine» et que cela est un fait accomplit en Christ depuis avant la fondation du monde (voir: Nouvelle Naissance ou Différente Origine?). Avec ce cœur nouveau qui est Christ en nous, Dieu est véritablement connu: «Et je leur donnerai un cœur pour me connaître...» — et craint: «et je leur donnerai un seul cœur, et une seule voie, pour me craindre tous les jours...» (Jér. 24:7; 32:39); et ce cœur nouveau est Christ lui-même qui vient habiter en ses élus par l'Esprit de sa Sainte Présence. Comme nous savons, le cœur est le centre de notre vie, l'essence ou nature même de notre existence. Lors de notre conversion par la puissance de Dieu, Christ devient le nouveau centre de notre vie et nous recevons une nouvelle nature, celle de Christ. Par Christ l'image de Dieu est restaurée en nous pour sa gloire éternelle. F

Toute la vie du croyant montrera si les affections du cœur sont dirigées vers Christ ou vers d’autres objets. Combien donc est essentielle l’exhortation si souvent rappelée: «Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues de la vie» (Prov. 4:23). Puisque Christ lui-même est notre nouveau cœur, il est évident que «garder son cœur» signifie lui faire confiance pour nous garder dans ses voies et nous instruire dans la vérité. Notre nouveau cœur est ainsi gardé par Christ puisqu'il s'agit de sa présence en nous, nos affections seront donc concentrées sur sa Personne et les «issues» ou les «résultats» de notre vie seront à sa gloire. Une vie ruinée, des «résultats» désastreux, ne sont-ils pas la conséquence du fait que le cœur n’a pas été gardé par Christ mais par l'esprit de la chair qui est en opposition à sa gloire, ce qui fait qu'une telle personne n'est réellement pas chrétienne ? Les versets qui suivent celui que nous venons de citer, dans le chapitre 4 du Livre des Proverbes, se rapportent à la marche. Certes, pour marcher fidèlement, le croyant a besoin d’être attentif à ces exhortations: «que tes yeux regardent droit en avant, et que tes paupières se dirigent droit devant toi. Pèse le chemin de tes pieds, et que toutes tes voies soient bien réglées. N’incline ni à droite ni à gauche; éloigne ton pied du mal» (v. 25 à 27). Mais n’est-il pas remarquable qu’en premier lieu la Sagesse dise au fils qu’elle a engendré: «Garde ton cœur...» ? Avant de regarder à nos pieds, il est nécessaire de regarder à notre cœur, et si du moins notre cœur est réellement Christ, nous serons sans inquiétudes. Toutefois il faut se garder de l'idole du Christ évangélique conçu dans l'imagination des membres de ces sectes, car le faux Jésus des évangéliques et une disgrâce qui mène à la ruine.

Ne nous fions donc pas aux apparences ! Nous nous en contentons trop souvent. Elles en trompent un grand nombre qui s'imaginent être chrétiens mais ne tromperont jamais Celui qui regarde au cœur. Le vrai christianisme n’est pas fait d’apparences et ne s’en satisfait pas: «L’homme regarde à l’apparence extérieure, et l’Éternel regarde au cœur» (1 Sam. 16:7). C’est à Dieu que nous avons affaire et, avant tout, c’est devant Lui qu’il faut marcher avec un cœur droit, et cela se fait par la puissance et la direction de l'Esprit de Dieu qui habite en ses élus. Un chrétien fidèle hait ce que Dieu hait et aime ce qu’Il aime. Pour le réaliser pratiquement, il rencontre deux obstacles, l’un extérieur, l’autre intérieur: le monde et son propre cœur. Le monde n’est pas toujours hostile, il présente ce que le cœur convoite et désire; il offre parfois un caractère attirant; mais celui dont le cœur est attaché à Jésus le considérera — quel que soit l’aspect qu’il revête — comme le monde qui a rejeté Christ et l’a crucifié. Notre cœur naturel est toujours le même, car la chair est toujours en nous et son caractère n’a jamais changé et ne changera jamais. Aussi avons-nous besoin de demander sans cesse: «Sonde-moi, Ô Dieu, et connais mon cœur...» (Ps. 139:23-24). Dieu seul connaît notre cœur, nos pensées les plus secrètes, les mobiles de nos actes, et peut nous arrêter s’il y a en nous «quelque voie de chagrin» et nous conduire «dans la voie éternelle».

Pour le faire, Il nous discipline. Alors qu’Israël allait atteindre le pays de la promesse. Moïse lui déclara: «Et tu te souviendras de tout le chemin par lequel l’Éternel, ton Dieu, t’a fait marcher ces quarante ans, dans le désert, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour connaître ce qui était dans ton cœur, si tu garderais ses commandements ou non.» (Deut. 8:2). Non pas que nous devons nous soumettre à la loi et obéir aux commandements, car nous ne sommes plus sous la loi mais sous la grâce, mais que nous devons apprendre à faire confiance à Christ pour toutes choses dans notre vie. Dans un désert, il n’y a ni chemin ni ressources. Ce monde est tel pour le croyant. Mais sa conscience est éveillée par l'Esprit de Christ et il réalise que Dieu y a pour lui un chemin et des ressources mises à sa disposition. Ce sont les soins variés de sa grâce ! — La discipline en fait partie. Elle est dispensée pour manifester l’état de notre cœur ! La discipline que Dieu nous envoie a donc un autre résultat: elle nous conduit à nous confier à Christ, elle nous le fait désirer de tout notre cœur et nous donne l'amour de la vérité.

 

Le manque d'intelligence spirituelle:

Nous lisons dans l'Évangile de Luc: «Alors Jésus leur dit: O hommes sans intelligence, et dont le cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes!» (Luc 24:25). Ces paroles ont été dites par Jésus, après sa résurrection, aux deux disciples qui allaient à un village nommé Emmaüs. Ils s’entretenaient de tout ce qui s’était passé. Quel beau récit Luc nous donne dans le chapitre 24, versets 13 à 51 de son Évangile qui porte notre cœur à s’humilier dans la crainte et la conscience de la présence du Seigneur ! Ce merveilleux récit nous aide à tirer certaines leçons et à comprendre quelques principes spirituels:

a) Le manque d’intelligence spirituelle est dû à un problème inhérent au cœur:

Jésus reproche à ces deux disciples et ensuite aux onze apôtres leur manque d’intelligence spirituelle, parce qu’ils étaient lents à recevoir ce qui avait été annoncé par les prophètes et par Jésus Lui-même lorsqu’il était encore avec eux. Il attribue leur manque d’intelligence spirituelle à leur cœur qui était lent à croire. Il ne les appelle pas incroyants – car ils étaient déjà ses disciples qui étaient encore sous la loi de l'Ancienne Alliance – il leur dit qu’ils sont lents à croire, et nous savons par le contexte historique que la cause de cela était que l'orgueil de l'obéissance à la loi aveuglait encore leur cœur. Ce n'est qu'au jour de la Pentecôte que les disciples furent délivrés de cet aveuglement par l'Esprit de la Sainte Présence de Christ qui vint habiter en leur cœur. Jésus revint comme promis le jour de la Pentecôte, pour faire de nous des temples de sa Sainte Présence. Le manque d’intelligence spirituelle (autrement dit dans la Bible, la folie) n’est pas dû à une incapacité ou insuffisance mentale, mais bien à un problème inhérent au cœur, c'est à dire à la nature humaine corrompue et déchue de la grâce divine, par laquelle l'homme se veut maître de son destin. Le cœur qui se soumet par l'Esprit de Dieu aux instructions d’une conscience illuminée par la lumière de la Bible sera béni par le Seigneur d’un entendement spirituel pour comprendre et pour croire. Spécifions que nous sommes donné la compréhension de la vérité, non par notre raisonnement charnel, mais par la révélation de la Réflexion Vivifiante de Christ en nous qui imprègne nos pensées.

Les versets de Marc 8:17-18 sont vraiment révélateurs de cette grande vérité: «Jésus, l’ayant connu, leur dit (attention: à ses disciples sous la loi): Pourquoi raisonnez-vous sur ce que vous n’avez pas de pains? Êtes-vous encore sans intelligence, et ne comprenez-vous pas? Avez-vous le cœur endurci? Ayant des yeux, ne voyez-vous pas? Ayant des oreilles, n’entendez-vous pas? Et n’avez-vous point de mémoire?» La vérité est souvent douloureuse. Quand l’homme n’utilise pas les yeux et les oreilles de son être intérieur, sa mémoire ne fonctionne pas bien, et il ne peut les utiliser car il est mort spirituellement. Sans la Présence de Christ en lui, il n’arrive pas à retenir dans sa mémoire les paroles de Dieu et discerner les interventions de Dieu dans sa vie. En outre, il ne peut pas utiliser les paroles du Seigneur efficacement suivant les cas et les circonstances ni pour lui-même ni pour les autres. Spécifions aussi que sans l'Esprit de Christ pour diriger nos pensées et nos agissements, que l'intelligence spirituelle est complètement impossible, elle est en fait ce qu'elle dit être «l'intelligence de l'Esprit de Dieu» qui est accordée à ses élus seulement dans les mérites du sacrifice de la croix en notre faveur. En d'autres mots «l'intelligence spirituelle» n'est pas du domaine des évangéliques prétentieux et imposteurs, aucun faux chrétien ne peut en bénéficier.

b) Différences entre croyants et faux-croyants:

Quant aux croyants, cette situation peut être attribuée soit à une lenteur intellectuelle pour en saisir la profondeur du à diverses épreuves ou circonstances, soit à un problème de conscience à cause de quelque culpabilité négligée qui bouleverse leur vie, ou encore à un état charnel ou nostalgie qui peut égarer le fidèle temporairement dans quelques désordres. Malgré ses failles, le croyant authentique sera toujours relevé et restauré, car la Sainte Présence de Christ ne l'abandonnera jamais. Quant aux faux-croyants, le problème est beaucoup plus grave: en général il s'agit d'un problème de mauvaise conscience, mais plus souvent d’un manque d’amour pour la vérité qu'ils déforment à leur guise, afin de masquer leurs intentions ou de cacher la condamnation de Dieu sous laquelle ils sont. La falsification et la prétention est le domaine du faux-croyants, qu'il soit évangélique ou traditionnel. Si le protestantisme a été engendré par les Réformateurs du 16ie siècle, l'apostasie est engendrée par les Déformateurs évangéliques du dernier siècle. Ainsi nous dit la Parole de Dieu: «Et la cause de cette condamnation, c'est que la lumière de ce raisonnement est venue dans cette disposition, et que les hommes préfèrent les ténèbres de l'ignorance plutôt que la lumière de ce raisonnement, parce que leurs agissements sont grandement déréglés. Car quiconque agit en dérèglement hait la lumière de ce raisonnement, et ne vient point à la lumière de cette observation, de peur que ses agissements ne soient rejetés. Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière de ce raisonnement, afin que ses agissements soient manifestées, parce qu'ils sont produits par Dieu.» (Jean 3:19-21; Bible de Machaira). Il suffit de nous rappeler aussi les versets de Marc 7:20-22: «Il disait donc: Ce qui sort de l'homme, c'est ce qui souille l'homme. Car du dedans, c'est-à-dire, du cœur des hommes, sortent les mauvaises pensées, les adultères, les fornications, les meurtres, les larcins, la cupidité, les méchancetés, la fraude, l'impudicité, l'œil envieux, la médisance, la fierté, la folie. Tous ces vices sortent du dedans et souillent l'homme.». Cette même vérité revient aux versets 17-19 du 4e chapitre de l’épître aux Éphésiens. Ce passage du N.T. rapporte que l’intelligence des faux-croyants est comme l'intelligence obscurcie d'une personne défiante ou non-croyante, l'enseignement que nous en recevons par l'Esprit de la Sainte Présence est que les sectes évangéliques, baptistes, pentecôtistes, messianiques, et charismatiques sont étrangères à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, et à cause de l’endurcissement de leur cœur qui résiste à la lumière de la vérité. Pourquoi ? Simplement à cause qu'ils marchent selon la vanité de leurs pensées, ayant perdu toute sensibilité, etc. Les évangéliques sont et restent, sans intelligence spirituelle parce qu’ils ont le cœur endurci et défiant. Et pourquoi ont‑ils le cœur endurci ? A cause qu'ils ont fermé les yeux et ils ont bouché les oreilles pour ne pas entendre et comprendre, s'imaginant que leur conversion qui est plutôt une abjuration, est due à leur libre-choix de croire et de prendre une décision personnelle pour le salut de leur âme. Une telle notion est de l'orgueil tout pur, de l'insolence arrogante envers le Seigneur Jésus, Dieu Tout-Puissant et Souverain absolu, notre Roi et notre Sauveur.

Indépendamment de cette différence de base entre les croyants et les non-croyants ainsi que d’autres différences particulières, le principe est le même et produit le même résultat: la vérité (dans le sens large) ne se révèle qu’à ceux qui sont désignés pour la recevoir, et ils l'aiment de tout cœur ! La Bible exprime ce principe en d’autres mots: «Il conduit les humbles dans la justice, il enseigne aux humbles sa voie. Tous les sentiers de l’Éternel sont miséricorde et fidélité, pour ceux qui gardent son alliance et ses commandements… Quel est l’homme qui craint l’Éternel? L’Éternel lui montre la voie qu’il doit choisir… L’amitié (le secret) de l’Éternel est pour ceux qui le craignent, et son alliance leur donne instruction.» (Ps.25:9-14). De plus, le vrai disciple de Christ, le christophilien ou ami de Christ, a le Saint Esprit ou Sainte Présence de Christ comme Consolateur, qui l’illumine, le conduit dans toute la vérité, intercède en sa faveur et l’aide de toute manière dans sa vie: «Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n’a pas le Fils, Dieu même, n’a pas la vie.» (1Jean 5:12). Quand on voit des personnes qui comme les évangéliques, baptistes, pentecôtistes, messianiques, et charismatiques, sont dépourvues d’intelligence spirituelle, et ne comprennent pas l’Esprit de la Bible mais ne font que prétendre comprendre dans leur séduction par l'orgueil de leur nature humaine, ne cherchons pas la raison ailleurs. Nous comprenons mieux que ces gens sont des faux chrétiens, des réprouvés et des imposteurs exclus de la grâce du salut depuis avant la fondation du monde, des imbéciles qui jouent au chrétien et à l'église, mais ils en payeront le coût éternellement. Leur esprit est fermé, leur conscience est cautérisée au fer rouge, la crainte de Dieu n'est pas dans leur cœur, ils ignorent la Souveraineté de Dieu et déforment sa vérité, ils refusent catégoriquement de changer, ils sont obstinés dans leurs pensées, il refusent d'abandonner tout ce qui est faux ou erroné, car ils sont aveuglés par une puissance d'égarement venant de Dieu, et pour eux le mensonge est la vérité et la vérité est le mensonge. Ce sont des gens sans espérance qui vivent dans l'illusion de leurs délires d'êtres des chrétiens, et ils refusent d'embrasser ce qui est vrai et juste, car ils sont dans un esprit de déviation perpétuelle. Ces gens, en réalité, n’obéissent pas, Ils ne font que prétendre, ils ne recherchent pas la justice pour eux‑mêmes, vis-à-vis des autres et de Dieu. Combien révélateurs sont les versets de 2 Co.3:14‑16 qui contribuent à la compréhension de cette vérité !

c) L’inertie spirituelle:

Les disciples avaient une grande difficulté à changer ou modifier leurs anciennes pensées. Celles-ci étaient figées par les traditions de leurs dirigeants spirituels qui espéraient que leur Messie délivrerait Israël de leurs ennemis. La mort de Jésus était contraire à leurs attentes et sa résurrection d’entre les morts était trop difficile à croire. La résurrection de Jésus passait, à leurs yeux, pour une histoire fantaisiste! Pourquoi leur cœur était-il sans intelligence et lent à croire? Est-ce parce que leur cœur était endurci par le péché ou par un manque de repentance? L'esprit de la chair et de la loi en était surement la cause, car à cette période les judéens avaient tendance à se justifier par les œuvres de la loi, tout comme de nos jours les évangéliques se justifient par leur choix de la foi. Et non seulement cela! Leur lenteur à croire était aussi probablement due au fait qu’ils n’avaient pas pris très au sérieux ce que le Seigneur leur disait lorsqu’il était encore avec eux. Il leur avait dit: «Pour vous, écoutez bien ceci: Le Fils de l’homme doit être livré entre les mains des hommes.» (Luc 9:44). Eux n’écoutaient pas bien car «…une pensée leur vint à l’esprit, savoir lequel d’entre eux était le plus grand.» (Luc 9:46). Il leur montra que, malgré leur amour pour le Seigneur, leurs idées étaient incompatibles avec les Écritures. L’ensemble de leurs croyances reposait sur le produit des doctrines et traditions talmudiques, ce qui les retenait captifs aux principes de la loi. Spirituellement l'esclavage de la loi se termina à la croix, mais charnellement et au niveau historique ce fut en l'an 70 lorsque Jérusalem et le temple furent détruits par les armées romaines.

d) L'apparition de Jésus facilite l’ouverture de leur esprit:

Quand les deux disciples eurent rejoint les onze apôtres et qu’ils s’entretenaient, Jésus lui-même se présenta au milieu d’eux et leur dit: «La paix soit avec vous! Saisis de frayeur et d’épouvante, ils croyaient voir un esprit. Mais il leur dit: Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi pareilles pensées s’élèvent-elles dans vos cœurs?» (Luc 24:36-38). Cette apparition était à la fois soudaine et inattendue. Tandis qu’ils étaient dans la joie, l’étonnement et dans la perplexité, Jésus a fait un acte de prévenance. Il a voulu les aider à se convaincre: Il leur montra ses mains et ses pieds et mangea devant eux! «Car il sait de quoi nous sommes formés, Il se souvient que nous sommes poussière.» (Ps.103:14). Puis il leur dit: «C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait que s’accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la Loi de Moïse, dans les Prophètes et dans les Psaumes». Quand Il leur eut dit ces paroles, ils eurent le cœur vivement touché par cette douce exhortation. C’était ALORS le moment de leur ouvrir l’esprit, afin qu’ils puissent comprendre les Écritures. Et il leur dit: «Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu’il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations. Vous êtes témoins de ces choses.» (Luc 24:13-48). La proclamation du message de la croix était l'élément central qui ouvrit l'esprit à ceux qui étaient esclave de la loi et de ses ordonnances, et la Sainte Présence de Christ en nous le confirme en le rendant actif dans nos vies. L'Ancienne Alliance de la loi se termina à la croix et débuta en même temps la Nouvelle Alliance de la grâce dans le sang de Christ par la puissance de sa résurrection et de son exaltation. Désormais tous les élus héritèrent de la grâce du salut, mais les exclus demeuraient sous la condamnation tel que Dieu l'avait décrété de toute éternité.

e) La mentalité de masse:

L’histoire se répète! Que se passe-t-il de nos jours? Les grandes masses de supposés «croyants» ou plutôt de «crédules» de toutes confessions religieuses avalent les sottises doctrinales de ce que leur religion ou dénomination «croit», ou tout ce que leurs écoles théologiques ou prétendus pasteurs leur enseignent. Ces crédules acceptent aveuglément les traditions, les constitutions et les règlements des fausses églises dont ils deviennent des membres captifs. Cette situation est due au fait qu’ils ont négligé d’examiner toutes choses à la lumière des paroles de Christ, ils n’ont pas accepté ses réprimandes, ils n’ont pas fait attention à ses avertissements et ils n’ont pas cru à la promesse de Dieu selon laquelle le Saint-Esprit les conduirait dans toute la vérité. Ils «vivent» avec la mentalité de masse: ce n’est ni facile, ni profitable d’aller à «contre-courant»… D’ailleurs leur dénomination est héréditaire! Ils n’ont aucune relation personnelle avec Christ, ils ne font qu'imaginer en avoir une selon le conditionnement doctrinal qu'ils ont reçus. Le manque d’intérêt à examiner les traditions et les constitutions de chaque fausse église à la lumière de la Bible et des textes originaux Hébreu et Grec, qu’il s’agisse de toutes les fausses églises suivantes: de l’Église Catholique, de l'Église dite Réformée, de l'Église Presbytérienne, de l'Église Luthérienne, de l’Église Orthodoxe, de l'Église Méthodiste, ou de l’Église Protestante avec toutes ses diverses dénominations faussement évangéliques, ne préoccupe pas les responsables des églises puisqu'ils sont tous des faux ministres sans exception (voir: Pasteurs mythiques de la voie frauduleuse). Ils ont simplement peur de ceux qui sont réellement éveillés à la vérité par l'Esprit de Christ car ils peuvent les exposer pour ce qu'ils sont, des imposteurs et des réprouvés. De nombreux dirigeants religieux profitent de cette situation pour manipuler leurs membres crédules qu'ils traitent comme des pantins selon leurs propres intérêts et à leur gré, et les guignols prétendument chrétiens font des girouettes, baragouinent, raillent et dansent pour ceux qui tirent les ficelles.

f) La condition «sine qua non» pour l’ouverture de l’esprit de l’homme:

Le témoignage des femmes au sujet du tombeau vide et les preuves invoquées par certains témoins oculaires qui sont allés au sépulcre n’étaient pas suffisants pour réveiller l'esprit des disciples pour comprendre et croire tout ce que Jésus leur avait annoncé d’avance. Spécifions qu'il faut croire pour comprendre et non comprendre pour croire, même que la foi qui nous donne la connaissance de Christ ne vient pas de nous, elle n'est pas la nôtre mais celle de Christ qui est donnée gratuitement à ses élus dans les mérites de son sacrifice sur la croix. Les disciples étaient troublés et de nombreuses pensées assaillaient leur cœur. Les deux disciples ont probablement observé les marques sur ses mains pendant qu’Il leur donnait du pain et ils ont vu comment il a disparu devant leur yeux. Leurs doutes, aussi, ont aussitôt disparu. Ils se sont rappelés comment ses paroles avaient touché leur cœur et ils ont compris qu’il était le Messie promis et longtemps attendu. Le résultat n’a pas tardé à se manifester: «Notre cœur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures?» (Lu.24:32). Tant que leur cœur n’était pas ouvert pour accepter et comprendre la vérité «leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître». Aussitôt que leurs cœurs eurent été prêts à admettre leur «lenteur» et leur manque d’intelligence spirituelle, aussitôt que leurs cœurs furent poussés à s’humilier par cette révélation de Christ, ALORS leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent. Seule une intervention divine de la part de Christ peut ouvrir l'esprit de l'homme et seuls les élus en bénéficient pour l'éternité.

Oh, que le Seigneur nous aide à comprendre l’importance du verset en Proverbes 1:23: «Tournez‑vous pour écouter mes réprimandes! Voici, je répandrai sur vous mon Esprit, je vous ferai connaître mes paroles.». Il les a rendu capables de comprendre les prophéties et toute la profondeur des implications concernant sa mort et sa résurrection. Leurs préjugés ont été enlevés et ils ont été scellés de l'Esprit au jour de la Pentecôte lorsque Christ revint comme promis pour habiter le cœur de ses disciples. Depuis tous les élus entrent dans cette habitation sacrée par la foi qu'ils sont donné d'avoir en Christ qui est digne de toute confiance pour toutes choses en nos vies. Dieu seul peut ouvrir l’esprit pour comprendre les Écritures, pour nous aider à se débarrasser de nos préjugés, et pour ouvrir notre cœur afin de recevoir ses paroles en toute humilité devant lui, et que sa vérité nous remplisse et nous éblouisse jusque dans la gloire éternelle.

 

«Or, à celui qui peut vous préserver lui-même de chuter, et vous établir sans imperfection devant la présence de sa gloire, dans une joie extrême, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et majesté, force et puissance, maintenant et pour toujours envers chacun de nous! Amen.» (Jude 24,25).

 

AVERTISSEMENTS DE HÉBREUX 6: 1-12

 

Ces passages de l'épître aux Hébreux que nous touchons ici, ont troublés et troublent encore l'esprit de plusieurs chrétiens authentiques. Beaucoup d'élus véritables sont bouleversés ou perplexes par les enseignements qui s'y trouvent à cause d'un manque de connaissance, et surtout à cause d'un sérieux manque de discernement et de porter soigneusement attention à leur façon de lire un texte. La Sainte Présence de Christ nous pousse à rectifier cette situation déplorable, en passant à l'analyse ces passages problématiques pour notre édification commune.

 

La première chose à remarquer, est que ces passages sont reliés aux deux passages précédents de Hébreux 5: 13,14:

13 Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la Parole de la justice; car il est un petit enfant.

14 Mais la nourriture solide est pour ceux qui sont d'âge mature, pour ceux qui, par l'habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal.

En d'autres mots, ce que nous allons recevoir de leurs enseignements est de la nourriture solide qui n'est pas pour des enfants, c'est à dire des personnes immatures dans la foi réelle que nous recevons en Christ. La maturité spirituelle est la mise en place de directives ou procédures à suivre pour arriver en toute sécurité à un but proposé, qui en notre cas est l'accomplissement ou perfectionnement de notre salut, lors de l'Émergence de Christ en nous. Celui ou celle qui n'atteint pas cette maturité par la Sainte Présence de Christ qui nous habite, ne sera pas sauvé, car Christ en assure l'accomplissement que pour ses élus véritables. L'avertissement de l'apôtre Paul est solennel et extrêmement important.

 

Quelques mots à propos de l'épître aux Hébreux, pour nous positionner dans le contexte historique de ses enseignements. En l'an 35 de notre ère, il y eut une grande persécution à Jérusalem (Actes 8:1) qui avait été lancée par Saul, celui qui devint l'apôtre Paul après sa conversion. Tous les chrétiens de la Judée qui ne furent pas capturés et tués, s'enfuirent dans d'autres nations, sauf les apôtres qui demeurèrent à Jérusalem. Nous savons qu'il y avait déjà une communauté chrétienne à Rome avant même que l'apôtre Paul y parvienne. À ce temps, l'Italie se nommait Rome du nom de sa ville capitale, le nom de Italie décrivait à cette période un territoire au nord-ouest du pays qui se nommait Itala ou Italique, situé dans la région du Piémont non loin de Turin, et qui était habité par le peuple des anciens Vaudois. La Bible et l'Histoire confirment qu'il s'y trouvait, au temps des apôtres (Paul étant un apôtre tardif), une communauté chrétienne qui devint connue comme «l'Église Italique», c'est à dire «Église du district d'Itala». Or puisque cette église existait avant l'arrivé de Paul à Rome, cela nous indique que l'Église Italique a été la source principale pour établir l'Église dans la ville de Rome. Lorsque Paul arrive, il est plus qu'évident que l'Église Italique envoya des délégués vers lui, pour discuter possiblement de ces plans pour se rendre en Espagne par une ancienne voie romaine qui traversait les Alpes. L'Église Italique est donc la mère de l'Église de Rome, et il s'agissait d'églises de maison à cette époque. En plus, dans le Grec original de l'Épître aux Hébreux, nous voyons à la fin que cette épître a été rédigé dans le district d'Itala et portée par Timothée aux églises de la Judée (Hébreux 13:24). Or le livre des Actes des Apôtres nous indique même qui sont les fondateurs de l'Église Italique. Il s'agit de nul autre que du centurion romain, Corneille, de sa maison ou famille et de quelques-uns de ses amis qui furent convertis à Christ par l'apôtre Pierre. Il est mentionné dans Actes 10:1: «Il y avait à Césarée un homme, nommé Corneille, centurion de la cohorte appelée Italique». Corneille et ceux de sa maison furent les fondateurs de «l'Église Italique» dite aussi «Église Vaudoise» qui était située au nord de l’Italie dans le territoire nommé Itala, lorsqu'ils retournèrent à leur domicile après leur conversion en Judée. Ceci est en gros l'arrière-plan de l'Église primitive de notre ètude.

 

1 C'est pourquoi, laissant les premiers principes de l'enseignement du Messie, tendons à la maturité, ne posant pas de nouveau le fondement de la reconsidération sur les œuvres mortes de la loi, et de la foi en L’ESPRIT DES VIVANTS,

2 De la doctrine du rituel des consécrations*, de l'imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel,

3 Et c'est ce que nous ferons, si L’ESPRIT DES VIVANTS le permet. Ac. 18. 21; 1 Co. 4. 19; Ja. 4. 15; *baptêmes, ablutions, aspersions.

4 Car ceux d'Israël qui ont été une fois illuminés, qui, sous l'ancienne alliance, ont goûté le don de la Divinité Suprême, qui ont été fait correspondants de la Sainte Présence de Christ, Mt. 12. 31; Hé. 10. 26; 1 Jn. 5. 16;

5 Et qui ont expérimenté la Parole gracieuse de L’ESPRIT DES VIVANTS, et les puissances de l'âge à venir,

6 Et qui, en observant la loi, se sont détournés de la grâce, il est impossible de les réformer davantage par la reconsidération*, puisqu'ils crucifient pour eux-mêmes de nouveau le Fils, L’ESPRIT DES VIVANTS même, et le déshonorent publiquement. Ro. 2. 17-24; Ga. 5. 4; 1 Th. 2. 14-16; *L’enseignement de ce passage se rapporte strictement au peuple Hébreu qui persistait à se justifier par les œuvres de la loi, refusant avec défiance la grâce qui leur était présenté.

7 Car la terre qui est abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle, et qui produit une herbe appropriée à ceux pour qui elle est cultivée, reçoit une bénédiction de L’ESPRIT DES VIVANTS.

8 Mais celle qui produit des épines et des chardons, est réprouvée et près d'être maudite; sa fin est d'être brûlée.

9 Cependant, nous avons la confiance dans de meilleures choses pour vous* qui êtes pleinement résignés et qui possédez le salut, quoique nous parlions de cette façon. *Il s’agit ici de ceux du peuple Hébreu qui étaient justifiés par la foi en Christ et qui possédaient ainsi l’assurance de la grâce du salut.

10 Car L’ESPRIT DES VIVANTS n'est pas injuste, pour oublier votre occupation et la douleur de la résignation que vous avez démontré pour son nom, ayant assisté et assistant les saints. Pr. 14. 31; Mt. 10. 42; Mt. 25. 40; Mc. 9. 41; Jn. 13. 20;

11 Or, nous désirons que chacun de vous fasse voir la même diligence pour la pleine assurance de l'espérance, jusqu'à son aboutissement;

12 Afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais que vous suiviez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses.

 

Mentionnons que les mots en italiques ne sont pas dans le Texte Grec original, mais furent ajoutés pour but de précisions.

 

1- 1 C'est pourquoi, laissant les premiers principes de l'enseignement du Messie, tendons à la maturité, ne posant pas de nouveau le fondement de la reconsidération sur les œuvres mortes de la loi, et de la foi en L’ESPRIT DES VIVANTS;

Le mot laissant ou aphiemi dans le Grec, ne porte pas le sens de délaisser ou de mettre de côté, comme plusieurs s'imaginent; mais de dissiper ou répandre au loin les enseignements de Christ, ce qui fut le ministère de l'apôtre Paul, comme on voit dans le livre des Actes des apôtres et tous ses épîtres.

 

Le mot enseignement ici est logos ou parole en Grec. Il signifie exprimer dans le sens de prendre forme, mais aussi dans le sens d'exprimer des pensées, des principes, des instructions ou des enseignements; de formuler ou donner formes à des idées ou des théories. D'ériger des mots en une structure logique et compréhensible. Ce terme se rapporte aussi au Seigneur Jésus, notre Esprit des vivants qui prit forme parmi nous en se manifestant dans la chair dans le sein d'une vierge, mais aussi en ses élus lors de son exaltation pour en faire des temples de sa Sainte Présence.

 

Le mot mot tendons ou phero dans le Grec, signifie porter dans le sens de porter un message, de se précipiter ou d'aller au devant; de soutenir un principe; de conserver la vérité; de déplacer. Nous voyons que l'apôtre Paul nous parle de l'expérience de la vie chrétienne, et aussi qu'il ne s'agit pas de déplacer dans le sens de changer ou modifier ses principes dont la source qui est en Christ, le Messie, mais de les transporter dans d'autres nations. Cela impliquait les enseignements précis et les avertissements sérieux, auquel il faut se soumettre pour notre sécurité. En tant qu'élus véritables, nous portons la Parole de Dieu dans le lieu secret de notre cœur, afin que nous puissions manifester la lumière de la vérité en ce monde enténébré. Il ne convient donc pas à un élu d'en tordre le sens pour l'adapter à ses opinions. Nous devons plutôt nous soumettre à ses instructions.

 

Par le mot maturité ou teleiotes dans le Grec, ce terme signifie perfection. Il vient de teleios qui signifie proprement: mature, responsable, achevé, complet», qui présente toutes les caractéristiques propres à sa catégorie ou à son espèce; se rapporte généralement à la maturité du croyant (Matthieu 5: 48), ou encore à la révélation du renoncement (amour sacrificiel, pression extrême) de l'Esprit des vivants en l'apôtre Paul dans l'achèvement des écrits du Nouveau Testament, de mettre par écrit la révélation parfaite du sacrifice de la croix (1 Corrinthiens 13: 10); amené à ses fins, accomplir; à qui rien ne manque pour être complet; parfaire ce qui est commencé; état de ce qui est parfait ou intégral; vertu et intégrité humaine chez l'homme fait, adulte, d'âge, mûr. Dans le contexte de ce passage, il désigne d'apporter le message de la grâce dans l'offrande du sacrifice de la croix, vers d'autres nations.

 

Les mots posant pas de nouveau doivent être pris ensemble. Il est important de remarquer que ces deux termes sont accompagné d'une négation «pas» ou me, particule primaire de négation qui exprime un refus absolu. Or le mot posant ou kataballo dans le Grec, signifie abattre, rejeter au sol, prosterner, précipiter vers un lieu plus bas, poser une fondation; et vient de ballo dont la signification est: Allonger, coucher, courber, jeter, rejeter, décliner, écarter, éloigner, nier, refuser, tomber, terrasser. Jeter ou laisser tomber une chose sans se préoccuper de l'endroit de la chute. Dans le contexte de ce passage, ce terme désigne de ne pas s'écarter, nier, rejeter, ou refuser palin, de pale qui signifie: de ne pas recommencer à combattre contre, de ne pas renverser, récidiver, rechuter, ou revenir sur le fondement - themelion - concept ou notion de tithemi, c'est à dire de ne pas fléchir à la reconsidération ou influence de se remettre sur les œuvres mortes de la loi, et de ne pas délaisser la foi en L’ESPRIT DES VIVANTS, et ainsi de suite dans le passage suivant. Les avertissements de l'apôtre Paul sont alarmants, périlleux, redoutables et tragique, en exprimant la vérité de façon intransigeante qui démontre clairement et sans aucun doute, qu'un élu véritable peut rechuter gravement, non en ce qui concerne les péchés de la chair avec ses passions et ses désirs; mais dans les péchés intellectuels impardonnables de la rébellion, en se remettant sous la justification par les œuvres ou par le choix de croire, et abandonnant ainsi la foi réelle de Christ, tout en prétendant autrement par orgueil et hypocrésie de la honte qu'un chrétien en reçoit. Un élu qui renierait cette vérité scripturaire, fortement et solidement biblique, serait un menteur et un apostat.

 

2- 2 De la doctrine du rituel des consécrations*, de l'imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel,

Comme nous voyons, ce passage est la suite du précédent, dans lesquels nous retrouvons les doctrines ou enseignements du christianisme primitif au temps des apôtres. Ils portent donc, comme Parole de Dieu, l'autorité suprême sur la foi et les agissements de tous les élus pour tous les temps, et exigent notre entière soumission. Celui ou celle qui s'en détournerai pour suivre ses propres opinions, ne serait pas chrétien, mais un rebelle et un réprouvé, et une église qui ne les observerait pas serait une synagogue de Satan.

 

Nous sommes clairement et sérieusement averti de ne pas s'écarter, nier, rejeter, ou refuser ces enseignements, de ne pas combattre contre, ou de chercher à les renverser en les déformants par des préjugés ou nos propres opinions, et présomptions, car ils portent une condamnation éternelle pour ceux des élus qui en violeraient les principes. Nous devrions tous trembler de la crainte respectueuse de Dieu devant ces avertissements, car on ne se moque pas du Dieu vivant et Tout-puissant, si nous ne voulons pas récolter d'affreuses conséquences désastreuses.

 

Il nous importe, pour demeurer dans le contexte des doctrines mentionnées, d'expliquer les deux principes qui sont en opposition, et qui se trouvent dans le premier passage, à savoir les œuvres et la foi.

 

Le mot œuvres ou ergon en Grec, signifie: travailler, affaire, emploi, ce à quoi chacun est employé, ce que chacun entreprend de faire par lui-même; concevoir une entreprise qui plaît à la chair; tout produit réalisé, ce qui est fait à la main, art, talent; oeuvre de l'esprit, acte de la volonté, ce qui est fait et engendre une action d'opposition. Dans ce contexte, il se rapporte à tout ce que l'homme fait ou pense de faire pour plaire à Dieu, ou pour pacifier sa colère, ou encore pour justifier ses actions ou agissements envers Dieu ou les hommes. Il implique tous les choix personnels de la volonté qui est esclaves de la chair, et du péché qui produit la mort en tous les hommes. Il désigne la loi morale du décalogue ou dix commandements donnés à Moïse, dont l'équivalence est la loi de la conscience en tous les hommes de la terre depuis le début des temps. La loi des ordonnances obligatoires, est en opposition avec la grâce de la foi en Jésus-Christ qui a accompli la loi en tous ses moindres détails en faveur de ses élus véritables, qui en sont complètement libéré par le sacrifice de la croix. Dorénavant un chrétien ou élu véritable qui se remettrai sous la loi en se détournant de la vérité pour suivre sa propre voie ou opinions, serait déchu de la grâce et perdu pour l'éternité. Le décret d'élection assure le salut des élus, mais aussi leur perdition s'ils s'en détournent pour récidiver dans la rébellion ou insoumission, ce qui est le péché impardonnable. Cette notion est inimaginable, mais très réelle, car Dieu l'a déterminé ainsi, et elle est aussi clairement enseignée par les apôtres.

 

Maintenant le mot foi ou pistis dans le Grec, vient de peitho et signifie: être persuadé, être favorisé, avoir confiance, être donné la certitude ou assurance, être convaincu, être en sécurité évolutive ou protection progressive d'une formation en croissance. Ce terme désigne l'assurance de Christ dans l'accomplissement de son ministère de rédemption en faveur de ses élus seuls. Mais aussi le privilège de l'assurance du salut qu'il accorde à ses élus dans son ministère d'exaltation, dans lequel il vient habiter en chacun d'eux par sa Sainte Présence, pour engendrer un processus graduel de formation et rectification, en vue de leur transformation finale en son image, lors de son Émergence d'eux. Cette phase de formation est fragile et sensible aux affections de la chair. Il n'y a aucune assurance de ne pas succomber aux péchés de la chair. Il est évident que nous faisons tous des péchés après avoir connu la grâce du salut, et que certains d'entre-eux sont plus tenaces que d'autres, et que nous devons combattre contre le péché toute notre vie dans la réalisation qu'il n'a plus aucune puissance sur nous. Nous avons l'assurance d'être pardonné lorsque nous reconnaissons et confessons nos péchés, et nous sommes ainsi rectifié et restauré par la Sainte Présence de Christ qui nous habite. Cela fait partie de notre formation graduelle. Mais du fait que nous sommes encore dans la chair, cela n'assure pas une protection contre la rébellion, puisque celle-ci est de l'adversité et de la défiance contre Dieu. Mais nous sommes donné la grâce de sérieux avertissements pour que nous puissions éviter de retomber dans une telle condition désastreuse pour notre foi, et nous devons nous y soumettre entièrement pour notre protection. Le cœur de l'homme est tortueux par dessus toutes choses et désespérément malin (Jérèmie 17: 9), et les élus demeurent toujours des hommes dans la phase de formation.  Ils sont donc susceptibles à l'hypocrésie de l'insoumission, ou révolte de l'intellect, et puisque le salut est un privilège et non un droit acquis, cette grâce peut être retirée dans des causes ou occurrences de rechutes dans la rébellion, oppositions, désaccords, et séditions. Le danger est très réel, et les panneaux avertisseurs clignotent sans relâche pour nous dire de ne pas emprunter une telle voie. Seulement un insensé, aveuglé par la subtilité de son orgueil, n'en prendrait pas garde; et malheureusement il y a de tels gens qui étaient des élus véritables, et qui ont rechutés dans une telle voie de perdition, n'étant pas en accord avec l'Esprit de Christ, et agissant selon leur propre choix et opinions qu'ils s'imaginent, dans leur folie, être de Dieu, ne réalisant pas qu'ils blasphèment contre le Saint-Esprit. Que cela nous serve d'exemple afin que nous demeurions dans la crainte respectueuse de Dieu, et que nous apprenions à être vigilant en tout temps.

 

Le premier mot que nous regardons dans le deuxième passage est consécration ou baptismos dans le Grec, un pluriel qui signifie littéralement des baptêmes, et qui porte les significations suivantes: consacrer, identifier, engager, intégrer, assimiler, laver, blanchir (innocenter), décharger, détacher, effacer, enlever, excuser, justifier, nettoyer, purger, purifier. Sous l'Ancienne Alliance de la loi, et obligations des ordonnance, il signifiait l'identification du pécheur avec les sacrifices d'offrandes qui le purifiait de ses péchés, pour l'innocenter ou justifier aux yeux de Dieu. Dans la culmination des temps, le sacrifice de Christ sous la loi les abolissait tous, afin que le pécheur puisse être identifié avec Lui dans son offrande  de Lui-même comme Substitut, pour être purifié de ses péchés par le moyen de la foi ou assurance de l'accomplissement de ses promesses, de nous délivrer du fardeau de la loi et de nos transgressions, qui nous retenaient dans la mort par sa condamnation.

 

Sous la Nouvelle Alliance de la grâce, qui débuta officiellement au moment de l'exaltation ou ascension de Christ comme Sainte Présence, le terme baptismos ou consécration, signifie notre pleine identification avec Christ, lorsque nous serons transformés en son image, au moment de l'Émergence.

 

Les mots impositions des mains doivent être considérés ensemble. Doctrine généralement négligée à cause de nombreux abus, elle est reliée à la consécration, et utilisée surtout dans la guérison des malades qui sont identifiés à Christ, recevant ainsi la délivrance de leurs malaises avec l'onction de l'huile et par la prière de la foi (Jacques 5: 14,15).

 

Le mot imposition ou epithesis dans le Grec, signifie: poser sur, imposition. L'imposition des mains représente le transfert d'une puissance  sacrée, utilisée dans la prière pour un autre, ou pour lui conférer les bénédictions divines, en particulier la santé du corps. Elle était aussi utilisée parfois dans l'église primitive, pour consacrer une personne à un ministère spécifique, et reconnaissance de son appel par la Sainte Présence de Christ. Les apôtres Paul et Barnabas, envoyés directement par la Sainte Présence de Christ parmi les nations, en sont des exemples, lorsque leur ministère fut reconnu par les anciens de l'église ou convoqués à renaître, de la communauté d'Antioche. Dans ce contexte, le mot mains ou cheir désigne l'autorité et la puissance de Dieu qui appel ses apôtres à un ministère particulier. Puisque le ministère des apôtres est terminé et n'est pas transmissible, la pratique de l'imposition des mains pour consacrer une personne à un ministère n'était plus nécessaire, et fut utilisée plutôt au niveau de la guérison des malades, lorsque la Sainte Présence de Christ le jugeait nécessaire pour la gloire de son nom. Elle peut être utilisée de nos jours dans le même sens, par les chrétiens authentiques. cela nous indique aussi la cessation des ministères et des dons miraculeux de l'Esprit de Christ, tous étant réservés pour la fondation de l'Église primitive, qui furent abolis une fois leur but accompli. L'accomplissement de la révélation écrite sur le sacrifice parfait de la croix, rédigé dans le Nouveau Testament prit la relève. Dorénavant la Bible seule, dans les originaux Hébreu et Grec et traductions fidèles inspirées, est la seule règle et autorité de la foi et de notre conduite; et la Sainte Présence de Christ en nous, la seule règle et autorité de son instruction et de notre direction, en la vie de tous les jours.

 

Les paroles résurrection des morts sont claires et ne demande aucune explication. Tandis que celles de jugement éternelle se rapportent à la condamnation et séquestration des réprouvés au jour de l'Émergence.

 

3- 3 Et c'est ce que nous ferons, si L’ESPRIT DES VIVANTS le permet. Ac. 18. 21; 1 Co. 4. 19; Ja. 4. 15; *baptêmes, ablutions, aspersions.

Par le mot permettre ou epitrepo dans le Grec, l'apôtre Paul indique qu'il demande à l'Esprit des vivants l'autorité d'exposer l'enseignement d'un sujet sensible extrêmement important. Il s'agit de l'apostasie ou rébellion de certains chrétiens réels ou élus véritables, qui ont rechutés dans l'insoumission, et Paul veut être assuré de ne faire aucune erreur dans son explication, puisque cela implique des hommes matures dans la foi.

 

4- 4 Car il est impossibe que ceux d'Israël qui ont été une fois illuminés, qui, sous l'ancienne alliance, ont goûté le don de la Divinité Suprême, qui ont été fait correspondants de la Sainte Présence de Christ,

Ce passage et ceux qui vont suivre sont forts déconcertants, on peut les comparer à la pierre dans la fronde de David, qui frappa en plein front le géant Goliath et le terrassa, pour lui trancher la tête avec sa propre épée. Ce texte nous parle de «ceux qui ont goûté le don de la Divinité Suprême», qui ont été fait correspondants de la Sainte Présence de Christ,  traduit dans la Bible Martin par «ceux qui ont participé au Saint-Esprit», c'est à dire à la Sainte Présence de Christ. La King-James de 1611 traduit de la même façon «partakers of the Holy-Ghost». Clairement il s'agit de chrétiens Judéens qui ont goûtés, c'est à dire éprouvés ou expérimentés le don ou offrande de la divinité, concernant la Sainte Présence de Christ en nous, l'offrande correspondant au sacrifice de la croix (Éphésiens 2: 8-10). Lorsque nous considérons le contexte historique, et l'année de la rédaction de cette épître, nous voyons qu'ils étaient en toute probabilité des disciples présents dans la Chambre-Haute, lors de l'exaltation de Christ comme Sainte Présence. C'est ce qui rend tellement terrifiant les avertissements de l'apôtre Paul.

 

Commençon par le mot impossible. Le mot impossible ou adunatos dans le Grec, signifie: être sans force, impotent, impuissant, faible, invalide. incapable d'être fait, impossible. Qui ne peut être ou ne peut se produire; dont l'existence est exclue. Dont la réalité ou le déroulement sont difficilement supportables. Qui ne peut être réalisé ni imaginé. Dans ce contexte, il désigne l'impossibilité d'un élus véritable qui a rechuté dans l'insoumission ou rébellion, d'être restauré, car cela signifierait qu'il crucifie Christ de nouveau, ce qui ne peut se faire. Il est donc déchue ou rejeté de la grâce pour l'éternité, et séquestré avec les réprouvés, dans une isolation de ténèbres et de souffrances sans fin. Cette situation horrible et déplorable doit être éviter à tout prix, et c'est pour cela que l'apôtre Paul nous donne ses avertissements, afin que nous ne suivions pas les rebelles et renégats dans leur apostasie.

 

Les paroles une fois illuminés, enlèvent tout doute qu'il s'agirait d'une illumination partielle ou temporaire.

 

Le mot une fois ou hapax dans le Grec, vient de hapas et signifie: tout à fait, tout, toute, en entier, tous ensemble, complètement, totalement, entièrement. Tandis que le mot illuminés ou photiso qui vient de phos, signifie: lumière, illumination, révélation, explication, flambeau, personnalité, caractère, raison, réflexion, vérité. Présence de Christ qui habite le cœur de ses élus. Capacité intellectuelle naturelle, acquise, ou donnée d'une façon surnaturelle et divine. Connaissance de la vérité comme base de la foi ou assurance de Christ et en Christ pour le salut de l'âme. Évidence de la Sainte Présence de Christ en ses élus qui les dirige, les instruit, et les protège. Transformation graduelle de leur caractère ou personnalité et de leur faculté de raisonner. Au niveau métaphorique, il désigne Dieu qui est lumière car la lumière est extrêmement délicate, subtile, pure, brillante; la vérité et sa connaissance, avec la pureté spirituelle qui lui est associée. ce qui est exposé à la vue de tous, ouvertement, publiquement; la raison, l'esprit, le pouvoir de compréhension, la vérité morale et spirituelle. Il n'y a donc aucun doute que les disciples apostats, insoumis, et rebelles, dont parle l'apôtre Paul, étaient de vrais élus en qui habitait la Sainte Présence de Christ. Il est entièrement impossible d'arriver à une autre conclusion. L'Esprit de Christ a parlé, et sa parole est l'autorité suprême qui exige notre soumission. Le reste de ce passage le confirme clairement, sans explications supplémentaires.

 

5- 5 Et qui ont expérimenté la Parole gracieuse de L’ESPRIT DES VIVANTS, et les puissances de l'âge à venir,

Ce passage met l'emphase sur le précédent, et mentionne en plus que les disciples apostats connaissaient «les puissances de l'âge à venir», c'est à dire qu'ils avaient reçus la révélation de notre nouvelle existence dans l'éternité ultérieur, et que malgré cela ils retombèrent dans l'insoumission de l'indépendance pour justifier leurs présomptions. Une telle chose est impensable, elle bafoue notre compréhension, et pourtant l'apôtre Paul en affirme la véracité.

 

Cela nous porte à réaliser qu'il y a deux sortes ou catégories de péchés, les péchés selon la chair avec ses passions et ses désirs, et les péchés selon l'intellect ou raisonnement contre l'Esprit de Christ, avec ses présomptions et opinions. Cette notion, négligée auparavant, devient de plus en plus évidente lorsque nous étudions soigneusement les enseignements de l'apôtre Paul, sous la direction de la Sainte Présence de Christ qui nous habite. La marge entre les deux catégories est très mince et peut porter facilement à une méchante compréhension. Pour simplifier le sujet, disons que la première catégorie se rapporte aux émotions, et la deuxième à la volonté. La première n'implique pas de réflexion, on ressent ce qu'on aime et plaît à notre chair pour assouvir nos penchants naturels. La deuxième est une façon de réfléchir qui cherche sa validation pour passer à l'action, et puisque la volonté est esclave de la chair et du péché, l'action proposée ou choisie devient de la rébellion contre Dieu, c'est à dire une déclaration d'indépendance, et y faire une rechute après en avoir été délivré, est le péché impardonnable. Celui qui se fait maître de son destin, se fait le roi de son existence. Or ainsi nous voyons dans 1 Samuel 15: 23: «Car la rébellion est autant que le péché de sorcellerie, et la résistance autant que l'iniquité et l'idolâtrie. Parce que tu as rejeté la Parole de L’ADMIRABLE, il t'a aussi rejeté comme roi...».

 

6- 6 Et qui, en observant la loi, se sont détournés de la grâce, il est impossible de les réformer davantage par la reconsidération*, puisqu'ils crucifient pour eux-mêmes de nouveau le Fils, L’ESPRIT DES VIVANTS même, et le déshonorent publiquement.

Le mot qui nous importe ici est détournés ou parapipto dans le Grec, et signifie: tomber à côté d'une personne ou d'une chose; glisser de côté ou sur dans le sens d'être instable, dévier du droit chemin, se détourner, errer, faire une erreur. chuter (de la vraie foi), de l'adoration de l'Admirable Souverain Suprême. C'est à dire d'être orgueilleux, égocentrique, indépendant; mais aussi d'être idolâtre. de chercher de plaire à Dieu par des moyens charnels et matériels; de mettre l'emphase sur soi-même, sur ses réflexions, ses opinions, et ses ambitions; se proposer d'atteindre un but convoité; de composer ou formuler une aspiration, une intention, pour susciter des émotions ou pacifier une condamnation.

 

Le prochain mots est réformer ou anakainizo dans le Grec, terme qui signifie: renouveler, rénover. Il désigne dans ce contexte, l'impossibilité d'un élu apostat de se repentir, de reconcidérer sa position, de revenir à la grâce du salut, puisqu'il crucifierait Christ de nouveau.

 

S'il y avait des dangers réels à ce temps pour les chrétiens authentiques ou élus véritables, de retomber dans des voies de perditions impardonnables, et dont les conséquences sont d'être rejeté de Dieu pour la destruction; il en est encore de même pour nous en cette fin des temps, car la vérité ne change pas et ne peut être altérée. En d'autres mots, il faut absolument se garder d'une fausse sécurité complaisante qui peut nous soutirer de la protection de Dieu, autrement nous serions pire que les réprouvés, comme nous voyons dans  2 Pierre 2: 20-22:

20 En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par une connaissance superficielle de L’ADMIRABLE Sauveur Jésus-Christ, ils s'y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Mt. 12. 45; Hé. 6. 4; Hé. 10. 26;

21 Car il leur eût mieux valu de n'avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l'avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné.

22 Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai: Le chien est retourné à ce qu'il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s'est vautrée dans le bourbier. Pr. 26. 11;

 

Il est donc possible qu'un élu véritable retombe dans la superficialité émotionnelle de la chair; et surtout, ce qui est plus grave, dans l'insoumission de l'intellect, s'il quitte la protection de Christ en sombrant de nouveau dans la rébellion. Cela est impossible à un élu du temps qu'il demeure sous la protection de la Sainte Présence de Christ en lui, mais s'il baisse ses gardes et est vaincu de nouveau par l'esprit de la chair, et sombre dans des péchés de rébellion et de défiance à l'Esprit de Christ, comme la justification par les œuvres de la loi ou les choix personnels de la volonté; l'idolâtrie de plaire à Dieu par des moyens charnels et matériels; la tiédeur répugnante de la suffisance; la lâcheté abjecte sans le courage de la résistance; la traîtrise infâme contre la vérité pour suivre ses propres opinions; le mensonge odieux et hypocrites; l'estime de soi dans les ambitions, etc., car il ne s'agit pas ici des péchés de la morale; mais de rébellion qui mènent à la perdition. Ainsi dit l'apôtre Jean: «Si quelqu'un voit son frère dévier dans un égarement qui ne mène point à la mort, il demandera, et L’ESPRIT DES VIVANTS lui accordera la vie de ceux qui ne commettent pas une déviation qui mène à la mort. Il existe un égarement qui mène à la mort; je ne dis pas de prier pour lui» (1 Jean 5: 16). En d'autres mots, si vous priez pour un frère, un élu, qui est dans le péché d'un faux raisonnement d'opposition à Dieu, et qu'il n'est pas restauré après l'avoir averti,, c'est qu'il a commis le péché qui mène à la mort, c'est à dire le péché de rébellion, et qu'il est perdu pour l'éternité.

 

Un des passages favori utilisé par les élus pour affirmer leur sécurité est Matthieu 24: 24 qui dit: «Car de faux oints et de faux prédicateurs s'élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s'il était possible». Mais remarqué bien qu'il n'est pas dit dans ce passage que nous sommes protégés contre les péchés de rébellion ou d'apostasie; mais contre la séduction de faux chrétiens et de faux prophètes qui font de faux miracles et de faux signes ou fausses puissances surnaturelles, comme nous retrouvons parmi les sectes pentecôtistes et charismatiques.

 

7- 7 Car la terre qui est abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle, et qui produit une herbe appropriée à ceux pour qui elle est cultivée, reçoit une bénédiction de L’ESPRIT DES VIVANTS.

Il y a donc de nombreuses bénédictions sous les pluies de la grâce divine et souveraine. La grâce est l'élément vital en nous, qui produit le fruit de son émancipation à la gloire de Christ. Rien n'est de nous, tout de la grâce est de Christ en nous. Nous parlons donc de la Royauté de Christ, c'est à dire de la Souveraineté de Dieu. En tant qu'élus véritables, nous sommes et vivons présentement dans le Royaume spirituel de Christ, par sa Sainte Présence qui nous habite et qui prend le contrôle de notre vie. Tous les habitants du Royaume doivent se soumettre aux ordres du Roi pour leur prospérité et leur sécurité. Il en advient qu'il ne peut avoir deux rois dans un royaume. si un sujet du Royaume se rebelle et s'élève comme roi, c'est à dire comme maître de son destin, par son choix personnel de suivre sa propre voie qu'il considère juste, il est accusé de sédition ou rébellion, attaché et jeté dehors où il y a des pleurs et des grincements de dents. Nous parlons évidemment, pour ceux qui ont des yeux pour voir, de la rechute dans les principes d'un libre- choix illusoire, et du désastre d'une foi émotionnelle. Nous le répétons afin que cela s'ancre solidement en votre mémoire, le choix de la grâce et de l'assurance du salut, appartient à Dieu seul, et non à l'homme. Celui ou celle qui s'en détournerait après avoir connu la vérité, serait déchu de la grâce et perdu pour l'éternité. Il y a un seul Maître dans le Royaume de la grâce, Jésus-Christ, et tous doivent plier le genou devant Lui, ou être rejeté.

 

8- 8 Mais celle qui produit des épines et des chardons, est réprouvée et près d'être maudite; sa fin est d'être brûlée.

Ces deux passages nous indictent qu'il y a deux aspects à la grâce du salut, positif et négatif. Dans l'aspect positif nous recevons gratuitement et sans condition toutes les merveilles de l'assurance de la grâce, et notre salut est assuré. En d'autres mots, il est impossible de perdre son salut, et vous devez vous accrocher solidement à cette assurane inébranlable, car le salut est le choix de Dieu et non de l'homme.

 

Dans l'aspect négatif nous recevons toutes les malédictions du choix ou volonté de l'homme, dans la damnation éternelle du lac de feu. Il ne s'agit ici aucunement de la perte du salut, mais d'un avortement spirituel de la part de Dieu, un anéantissement des bénédictions de la grâce, un discrédit ou blasphême envers sa Sainte Présence, le deuil ou mort de l'âme, le naufrage de la foi, le péché impardonnable. Bref, il s'agit de dire ou agir comme si le libre-choix existerait, lorsqu'il n'existe pas. D'être sous la grâce puis se remettre par mécontentement ou  désacord, sous l'influence d'une décision personnel de faire un choix qu'on considère son droit, c'est à dire de réfléchir d'une façon qui s'oppose catégoriquement à la souveraineté de Dieu, pour justifier ses actions, opinions ou présomptions. En d'autres mots, il s'agit d'apostasier, de se révolter contre les directives et l'autorité de la Sainte Présence de Christ en nous, ou en un frère désigné pour apporter la correction, comme ce fut le cas avec l'apôtre Paul dans 1 Timothée 1: 19,20:

19 En gardant la foi et une bonne conscience; car quelques-uns ayant négligé* ces choses de la foi, ont échoués dans leur conduite; 1 Ti. 3. 9; *ayant fait naufrage tant qu'à la foi;

20 De ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j'ai livrés à la concurrence des ministres de la loi(*, afin qu'ils apprennent à ne point blasphémer. 1 Ti. 5. 5; 2 Ti. 2. 17; 2 Ti. 4. 14; *Satan;

Le mot blasphémer ou blasphemeo dans le Grec signifie: parler en mal, c'est à dire d'une façon contraire à la vérité, blasphématoire, abusif, discours injurieux. De parler outrageusement, insulter, calomnier, blasphémer. être injurié, insulté, raillé. Il désigne non seulement de parler, mais aussi de penser et d'agir de façon disrespectueuse envers l'autorité de Dieu, de mépriser ses avertissements, de s'en moquer et de suivre sa propre voie, sa propre façon de réfléchir, de penser, ou d'agir, comme si nous aurions le droit de nous opposer à la vérité que nous considérerions comme étant injuste. Un tel affront à Dieu ou un frère véritable en qui il demeure comme Sainte Présence, n'est pas acceptable et assure la perdition éternelle. C'est la raison pour laquelle l'hérésie du libre-choix est tellement subtile et extrêmement dangereuse. Un élu sous la grâce qui y retomberait, mettrait le sceau à sa destruction.

 

9- 9 Cependant, nous avons la confiance dans de meilleures choses pour vous* qui êtes pleinement résignés et qui possédez le salut, quoique nous parlions de cette façon. *Il s’agit ici de ceux du peuple Hébreu qui étaient justifiés par la foi en Christ et qui possédaient ainsi l’assurance de la grâce du salut.

Après la pluie vient le beau temps; après la douleur des avertissements, vient la réjouissance de la grâce, et d'abondantes bénédictions. Maintenant nous avons appris à marcher sur les eaux troubés de ce monde, en ne délaissant pas notre regard sur Christ, et jamais plus nous enfoncer dans le bourbier des réprouvés. Dorénavant toutes choses sont devenues nouvelles, et nous atteindrons avec assurance le but qui nous est proposé, car Christ nous dirige.

 

10- 10 Car L’ESPRIT DES VIVANTS n'est pas injuste, pour oublier votre occupation et la douleur de la résignation que vous avez démontré pour son nom, ayant assisté et assistant les saints.

Christ est éternel et nous demeurons dans sa mémoire. Il n'y a pas un seul moment qu'il n'est pas conscient de chacun de nous en particulier. Il habite en nous et nous en Lui éternellement, et nous la certitude de voir l'accomplissement de toutes ses promesses à la louange de sa gloire.

 

11- 11 Or, nous désirons que chacun de vous fasse voir la même diligence pour la pleine assurance de l'espérance, jusqu'à son aboutissement;

Quelles merveilles nous sommes donnés dans l'assurande de Christ en nous, l'anticipation de la gloire. La richesse en est insondable, et cette gloire sera manifestée pleinement dans la lumière éblouissante de son Émergence.

 

12- 12 Afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais que vous suiviez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses.

La persévérance des saints élus, par la foi de Christ en nous, nous garde actif dans l'épanouissement de la grâce qui nous transformera à son image, ce qui est notre héritage dans la pleine réalisation de l'intention suprême.

 

LA CITÉ DE L'ESPRIT DES VIVANTS

La deuxième phase de la réalisation suprême, nous porte dans des hauteurs transcendantes inémaginables. La révélation nous est donnée en deux étapes, la première par l'apôtre Paul et la deuxième par l'apôtre Jean, et implique une transition d'un état d'existence à un autre. C'est à dire du passage des élus de la dimension temporelle à la dimension éternelle. En Physique nucléaire cette notion est décrite comme «un changement d'état énergétique par émission ou absorption d'un photon, d'un électron orbital ou d'une paire électron-positron». Mais en Christologie de la pneuma-dynamique ou énergie spirituelle, principe d'action-réaction de l'Esprit des vivants, il s'agit du dégagement ou relâchement des aspirations de Christ en nous, dans la réalisation de son intention suprême. La détermination de cette disposition sublime, est comme l'énergie vibratoire d'une résonance dans la Réflexion de son Expression, qui régit le degré ou état intermédiaire de notre transition vers notre transformation, c'est à dire de notre formation ou gestation spirituelle, généralement conçue comme notre progression ou phase de préparation. Tout comme nous voyons dans l'animation de l'élément sonore du langage, au point d'articulation qui caractérise le son de la communication qui apparaît lorsque l'expiration se prolonge, pendant le temps donné à la verbalisation de l'expression qui convient à la suivante. Par analogie cela se rapporte à la progression ou intervalle de temps qui correspond aux difficultés internes ou externes, dans une phase de développement ou d'apprentissage.

 

Procédons maintenant à la première étape de la révélation qui nous est transmise par l'apôtre Paul dans son épître aux Hébreux.

 

Analyse de Hébreux 12: 1-3; 22-25.

 

1 Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d'une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous encombre si facilement, poursuivons avec détermination le parcours qui nous est présenté, Ro. 6. 4; Ro. 12. 12; 1 Co. 9. 24; Ép. 4. 22; Col. 3. 8; Hé. 10. 36; 1 Pi. 2. 1-2;

2 Regardant à Jésus, l'auteur et l'accomplissement de notre foi, qui, affronta la dégradation, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s'est affirmé l'honneur du trône de L’ESPRIT DES VIVANTS. Lu. 24. 26; Ph. 2. 8-9; Hé. 1. 3; Hé. 8. 1; 1 Pi. 1. 11;

3 C'est pourquoi, considérez celui qui a enduré de la part des pécheurs une si grande opposition contre lui-même, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes.

 

22 Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité de L’ESPRIT DES VIVANTS, l'Existence même, de la Jérusalem céleste, et de la compagnie d'anges innombrables, Ga. 4. 26; Ap. 3. 12; Ap. 21. 10;

23 De l'assemblée des convoqués à renaître, des premiers-nés inscrits dans les cieux, d'un juge qui est L’ESPRIT DES VIVANTS de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, Lu. 10. 20;

24 Et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l'aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d'Abel. Ge. 4. 10; Hé. 10. 22; Hé. 11. 4; 1 Pi. 1. 2;

25 Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle; car si ceux qui méprisaient celui qui les avertissait sur la terre, de la part de L’ESPRIT DES VIVANTS, n'échappèrent point, nous échapperons encore moins, nous qui nous détournons de celui qui parle de la Divinité Suprême; Hé. 2. 3;

Ce texte est grandement intéressant et contient des richesses inestimables. Débutons par le premier passage.

 

1- 1 Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d'une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous encombre si facilement, poursuivons avec détermination le parcours qui nous est présenté

Le premier mot qui attire notre attention est environné ou perikeimai dans le Grec, terme qui signifie entourer mais aussi partager. Or il est évident qu'être entouré de gens, ne nécessite pas de partager avec eux, surtout du fait que la majorité sont des étrangers à la foi chrétienne authentique. L'apôtre Paul parle donc ici de personnes qui ont reçues la grâce d'être en accord en ce qui concerne la révélation du Seigneur Jésus, comme étant le Messie promit aux élus d'entre Israël. Cela est clairement démontré dans le chapitre 11 qui précède cette observation.

 

Le mot suivant nuée ou nephos dans le Grec, est la racine de nephele utilisé dans Actes 1: 9 pour décrire la multitude des élus dans l'éternité, qui reçurent le Seigneur Jésus parmi eux lors de son exaltation. La signification des deux contextes est identique, pour désigner tous les élus sous l'Ancienne et la Nouvelle Alliance.

 

Le mot témoins ou martus dans le Grec est particulièrement intéressant. Il ne désigne pas un observateur qui constate un fait, mais un martyre qui a souffert pour la cause de la vérité. La souffrance accompagne toujours, de différentes façons et à différents degrés, ceux qui maintiennent la vérité de la Sainte Présence de Christ qui habite en eux. Il ne peut en être autrement, selon Philippiens 1: 29: «Parce qu'il vous a été gratuitement donné dans ce qui a rapport à Christ, non seulement d'avoir la certitude en lui, mais encore de souffrir pour lui».  En d'autres mots, celui ou celle qui ne traverse aucune souffrance pour Christ et la vérité révélée, n'a pas l'Esprit de Christ. Cela est commun parmi les tièdes qui ne connaissent point la souffrance pour Christ. Nous ne parlons pas des souffrances de la vie de tous les jours, autant douloureuses qu'elles puissent être, mais des souffrances qui se rapportent à la foi véritable de Christ. La souffrance contribue à notre édification, mais toutes souffrances n'édifient pas.

 

Le mot fardeau est relié au terme précédent de souffrance, et éclaircie la signification de celle-ci. Dans le Grec le mot fardeau est apotithemi et porte le sens d'établir, de fixer, de destiner, d'exposer, de divulger, de démontrer, de déposer, d'imposer, et de fléchir. Sa sigification est de faire ou choisir pour soi-même, ou pour son propre usage, se dire maître de son destin ou être en contrôle de sa vie. Il se rapporte au mot péché par la liaison « et » ou « kai » qui se traduit par c'est à dire. Nous voyons ajnsi que la souffrance est celle d'exposer ou divulger son péché, comme il a été destiné pour en être pardonné, et de poursuivre son parcoure dans la grâce de la miséricorde que nous avons en Christ. Bref, les mots rejetons tout fardeau et le péché, se traduisent correctement par détournons-nous du péché. Il y a une souffrance qui accompagne toujours se détourner de notre ancienne manière de vivre, de nos habitudes et préjugés. Se séparer des attractions de la chair peut parfois être très douloureux, mais nécessaire. C'est un peu comme se faire arracher une dent qui nous causait d'énormes douleurs.

 

Le mot péché est très connu, tellement que notre civilisation moderne cherche à l'éviter à tout prix. Le péché n'existe plus pour les gens dits civilisés de notre monde immoral et dépravé. Il est considéré comme un vieux mythe, un cauchemard qu'il faut oublier pour survivre en paix, et donner libre-voie à nos passions et nos désirs. Il importe donc d'en donner la signification précise. Dans le Grec le mot péché est hamartia et vient de hamartano, décrit comme un faux état d'esprit, c'est à dire un faux raisonnement, un raisonnement serpentin, tortueux ou sinueux, qui cherche à justifier ses actions et ses opinions ou fausses convictions. Il est l'état naturel de la nature humaine déchue et corrompue par l'esprit de la chair, qui est en rébellion contre Dieu depuis le  début des temps. En d'autres mots, il est la déviation qui a polluée notre sang, qui a altérée notre code génétique ou ADN, et qui occasionne la mort en tous les hommes. Bref, le péché est le viol de la loi de Dieu, source de sa condamnation sur toute la race humaine, jusqu'a la fin des temps. Littéralement le mot Grec hamartia signifie manquer le but ou dévier de la cible, il est utilisé pour désigner les transgressions de la loi morale ou décalogue, qui est identique à la loi de la conscience en tous les hommes. Aucun n'est donc excusable devant Dieu, tous sont coupables, même l'enfant dans le sein de sa mère et le nourrisson dans son berceau, tous sont condamnés à la perdition éternelle dans un enfer réel, sauf les élus véritables qui ont été rachetés par Christ. Si un nourissons fait parti de l'élection il sera sauvé, autrement il sera perdu. Il n'y a aucun innocent dans la race humaine.

 

Les mots qui nous encombre si facilement proviennent du terme Grec euperistatos, qui signifie entourer avec habileté, c'est à dire assiéger ou prendre l'emprise, d'où nous avons aussi le mot empire qui désigne les nations modernes et le contrôle qu'elles imposent à leurs peuples pour dominer sur eux, et s'enrichir en les exploitants subtilement en utilisant toutes sortes d'hypocrisies, de manipulations, et d'intimidations. Dans le contexte biblique du sujet, le mot euperistatos signifie que le péchè domine sur l'être humain, et qu'il lui est impossible d'échapper à son emprise dans tous les aspects de notre vie, sans passer par le sang du sacrifice de la croix. Et cela se fait uniquement par le moyen de la Sainte Présence de Christ qui vient habiter seulement en ses élus véritables, hommes, femmes, ou enfants, comme il fut déterminé d'avance depuis avant la fondation du monde.

 

Dans le mot poursuivons ou trecho dans le Grec, terme qui signifie d'atteindre rapidement ou réaliser l'intention suprême de notre nouvelle existence, en traversant d'extrêmes périls, c'est à dire des épreuves et des conflits, qui perfectionnent ou développent notre confiance en Christ, qui les surmonte comme notre Substitut ou Remplaçant et Représentant, par sa puissance qui agit en nous. En d'autres mots, il s'agit d'un procédé d'apprentissage qui se produit et se manifeste rapidement à l'instant même que nous sommes éprouvés ou en danger. Nous réalisons ainsi que nous sommes attirés irrésistiblement à mettre notre confiance en Christ, pour toutes choses en notre vie de tous les jours, car il en est digne.

 

Maintenant le mot détermination ou hupomone, signifie endurance, dans le sens de ne pas dévier du but malgré les épreuves et les souffrances, d'être constant dans la foi ou assurance qui nous est donné d'avoir en Christ seul, au prix même de notre vie.

 

Nous arrivons au mot parcours qui nous réserve une grande surprise. Il porte dans son essence plusieurs nuances qui nous éblouissent. Dans le Grec ce terme est agon, et signifie une assemblée, un assemblage, une alliance, un concile, une chambre-haute, un rassemblement. Il désigne l'Alliance Éternelle de l'ensemble des élus dans la dimension de l'éternité, la chambre-haute de la Jérusalem céleste, mentionnée aux v. 22, 23 du même chapitre que nous étudions. En d'autres mots, l'apôtre Paul nous donne la révélation de sa vision lorsqu'il fut ravi au troisième ciel dans 2 Corinthiens 12: 1-5:

1 Certainement il ne me convient pas de me glorifier, car j'en viendrai à des visions et à des révélations de L'ADMIRABLE.

2 Je connais un homme en Christ, qui, il y a plus de quatorze ans, fut ravi jusqu'au troisième ciel; si ce fut dans le corps, je ne peux dire; si ce fut hors du corps, je ne peux dire; L’ESPRIT DES VIVANTS le sait. Ac. 9. 3; Ac. 22. 17; 1 Co. 15. 8;

3 Et je sais que cet homme, si ce fut dans le corps, ou si ce fut hors du corps, je ne sais; L’ESPRIT DES VIVANTS le sait,

4 Fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles inexprimables, qu'il n'est pas permis à l'homme de prononcer.

5 Je puis me glorifier d'être cet homme-là; mais je ne me glorifierai pas de moi-même, sinon dans mes infirmités.

 

Or être ravi au troisième ciel signifie d'être captivé, transporté ou harpazo, c'est à dire d'être complètement émerveillé d'une révélation, d'un songe ou une vision qui nous apporte à une différente réalité ou existence. C'est à dire d'être soulevé ou exalté dans un état d'enthousiasme éblouissant, d'être élevé dans une admiration extrême de l'Esprit des vivants, de contempler l'essence de son renoncement perpétuel dans ses émanations de Lui-même. L'apôtre Paul avait été donné de comprendre, par la Sainte Présence de Christ en lui, la dimension d'existence dans l'éternité, et l'intention suprême de l'Alliance des élus pour revêtir une nouvelle nature divine et humaine à l'image de Christ, et il en fut stupéfait et complètement surpris. On est aussi complètement émerveillé devant une telle révélation. Nous sommes alloués, pour un certain moment, de retourner chez-nous à la maison paternelle, à la Source même de notre existence, pour recevoir des directives, et revenir en ce monde pour les faire fructifier. L'expérience est tellement sublime que nous ne voulons plus quitter nos frères et nos soeurs dans notre demeure céleste, mais nous devons partir temporairement pour apporter un message glorieux aux élus qui sont encore en ce monde de ténèbres.

 

Le dernier mot que nous regardons dans ce premier passage merveilleux d'une richesse inestimable, est présenté ou prokeimai, dont la signification est d'être placer devant, dans le sens d'être désigné et destiné, d'avoir la porte ouverte à la réception de cette révélation sublime,  qui nous était préparée depuis avant la fondation du monde; et qui nous est réservée en tant qu'élus véritables.

 

2- 2 Regardant à Jésus, l'auteur et l'accomplissement de notre foi, qui, affronta la dégradation, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s'est affirmé l'honneur du trône de L’ESPRIT DES VIVANTS.

Le mot regardant dans ce passage porte un sens beaucoup plus profond qu'un simple regard. Dans le Grec le mot est aphorao et signifie littéralement tourner les yeux ou fixer son regard. Mais il porte aussi le sens d'entrer dans la profondeur d'un mystère, d'en devenir pleinement conscient, et d'en saisir la connaissance qui est donnée, soit de façon naturelle par l'intellect, soit de façon surnaturelle par révélation. Dans ce contexte de révélations prodigieuses, il est clair qu'il s'agit de recevoir, par la Sainte Présence de Christ qui nous habite, la connaissance intime de sa personne, de qui il est véritablement, et d'être donné de connaître tous les aspects de son ministère terrestre et de son ministère spirituel ou céleste, dit aussi ministère d'exaltation comme Sainte Présence.

 

Il en est de même aussi avec le mot auteur ou archegos dans le Grec. Il porte la signification de chef, de prince, de tête dirigeante, et de prédécesseur. En d'autres mots, il désigne le Seigneur Jésus comme étant l'Administrateur Suprême de l'Alliance Éternelle de ses émanations ou ensemble de ses élus, dans leur aspiration de se revêtir d'une nouvelle nature ou existence divine et humaine, parfaite, immortelle, et éternelle. Ce Nouvel Homme, ou Nouvelle Race, portera dans son essence, le principe vital de un en tous et tous en un, dans un épanouissement perpétuel de gloire en gloire.

 

Le mot accomplissement ou teleiotes dans le Grec, signifie celui qui achève, qui perfectionne la foi, c'est à dire celui qui est donné la grâce de l'assurance inébranlable de Christ dans la réalisation de l'intention suprême en notre faveur, comme notre Substitut. Nous possédons ainsi la certitude de notre nouvelle existence, par la Sainte Présence de Christ qui nous habite et nous en donne un avant-goût, dans le moment même que nous lisons ces lignes.

 

Nous sommes au mot affronta ou anti dans le Grec, terme qui signifie être opposé dans le sens de faire face à une situation déplaisante. Le verbe affronter est la bonne traduction du mot anti dans ce contexte, à propos des souffrances horribles et inémaginables du sacrifice de la croix. Le Seigneur Jésus paya à plein le châtiment qui nous était réservé pour nos péchés, non pour ceux de tous les hommes du monde entier, mais pour ses élus seuls. Il ne peut en être autrement car tous les hommes seraient sauvés, et évidemment cela n'est pas le cas. De plus, de dire qu'ils peuvent être sauvés si seulement ils le désirent, est une hérésie infernale qui provient de la fausse doctrine du libre-choix, qui s'oppose à la Souveraineté de Dieu, et qui fait de l'homme le maître de son destin et de son salut.

 

Le prochain mot est dégradation, et ce terme peut porter à la confusion pour ceux qui font des études et des comparaisons, car la phrase du texte a été restructurée et retraduite pour but de fidélité et de précision. Le mot dégradation ou aischune dans le Grec, signifie honteux, être réduit à la honte, et il est souvent traduit par le terme désuet de ignominie. Il porte la notion d'être disgracié, d'être déshonnoré publiquement. La Bible nous donne un exemple d'un tel déshonneur avec l'histoire de Noé, fondateur d'un monde renouvellé, dont la nudité fut exposée après avoir bu trop de vin de sa vigne.  Dans le contexte horrifiant de la crucifixion, cela veut dire que la nudité du Seigneur Jésus fut exposée aux yeux de tous sur la croix, et qu'il devint un sujet de railleries. Il était devenu une abomination dégradante et méprisable, un scandale répugnant pour la nation d'Israël. De même les élus véritables sont considérés commes des vauriens, des cinglés, des menteurs, des ignorants, et des blasphémateurs, par les ennemis de Christ.

 

Nous en venons au mot joie ou chara dans le Grec, dont la signification est réjouissance, mais dont le sens est avantage, consolation, épanouissement, exaltation, extase, honneur, jubilation, ravissement, rayonnement, satisfaction, régal, et sourire. Clairement il ne s'agit pas d'une joie normale, comme celle de la satisfaction d'un travail bien fait, ou d'un moment de détente avec des amis. Il s'agit plutôt d'une réjouissance transcendante qui surpasse les bornes de l'imagination, et qui nous élève dans des hauteurs sublimes, inconcevables au commun des mortels. En d'autres mots, jl s'agit de la pleine réalisation de l'intention suprême de revêtir une nouvelle existence, comme il fut déterminé d'avance depuis avant la fondation du monde, dans l'Alliance Éternelle de l'ensemble des élus, ou consciences d'existences de l'Esprit des vivants.

 

Ceci est confirmé en surcroît par le mot proposé ou prokeimai dans le Grec, terme qui signifie: destiné d'avance, c'est à dire prédestiné. Nous entrons donc, avec la pleine réalisation de l'intention suprême, dans le principe de la double prédestination, et particulièrement dans son aspect d'élection. La notion d'élection se nomme aussi la grâce de l'assurance du salut envers les élus seuls, et implique de ce fait l'intention de l'aspiration de l'Alliance Éternelle de l'ensemble des élus dans l'éternité antérieur, de se revêtir d'une nouvelle existence dans l'éternité ultérieur, en utilisant la dimension du temps pour sa formation.

 

Le mot affirmé ou kathizo dans le Grec, signifie assoir dans le sens d'être fixé, de poser, établir, désigner, et conférer un royaume. Il indique le Royaume de Dieu préparé pour les élus avant la fondation du monde. Il signifie que les élus sont intégrés dans la royauté de Christ, le Roi des rois, ce qui leur assure la possession du Royaume d'une nouvelle existence éternelle. Christ entra le premier dans cette nouvelle dimension d'existence comme notre Précurseur, et nous en Lui par le moyen de la substitution. Ainsi tout est déjà pleinement réalisé, mais ce que nous sommes n'est pas encore dévoilé en ce monde temporaire et charnel, ce qui se fera au moment de l'Émergence.

 

Le mot honneur ou dexios, signifie être à la droite, expression figurative utilisée pour désigner celui qui détient l'autorité. En d'autres mots, le Seigneur Jésus ne s'est jamais assis à la droite de Dieu, comme plusieurs se l'imaginent faussement à cause de l'hérésie trinitaire, mais qu'il est le seul à détenir l'honneur d'avoir l'autorité sur toutes choses, puisqu'il est Lui-même l'Esprit des vivants, notre Admirable Souverain Suprême.

 

Le dernier mot que nous regardons dans ce passage est celui de trône ou thronos en Grec, terme qui signifie un siège dans le sens littéral, mais qui désigne l'état d'avoir la royauté comme Administrateur Souverain, celui qui détient la monarchie absolue, et cela se rapporte à Christ comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs.

 

3- 3 C'est pourquoi, considérez celui qui a enduré de la part des pécheurs une si grande opposition contre lui-même, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes.

Le premier mot que nous regardons dans ce passage, est très intéressant, il s'agit du verbe considérer ou analogizomai, d'où nous avons la notion de faire une analogie dans l'étude d'un texte, pour en saisir toute la portée. Or ce mot Grec signifie penser, réfléchir, approfondir, juger, estimer, évaluer, réflexion; chose qui incite à réfléchir, qui fait modifier un jugement, une décision, qui incite à la prudence. Soulignons que la prudence qui ne prend aucune position par respect d'un autre qui est dans une déviation majeure, n'est pas de la prudence mais de la lâcheté abjecte et de la traîtrise, et aucun lâche ni aucun traître n'hériteront du royaume des cieux. En d'autres mots, la Sainte Présence de Christ qui nous habite, nous accorde la grâce de réfléchir profondément sur sa révélation et en estimer l'ampleur. Nous sommes poussés irrésistiblement de façon merveilleuse et mystérieuse à saisir la profondeur de ses instructions, par la réflexion, par l'évaluation. par la comparaison, par des songes et des visions, et par le partage dans la communion des relations fraternelles. L'instruction que nous en recevons est toujours en but de notre correction et de notre édification. Puisqu'il y a toujours une correction dans l'instruction pour redresser nos réflexions, et que cela est inévitable à cause de notre nature humaine déchue et notre cœur tortueux, cela implique que nous sommes châtiés ou paideia en Grec, pour notre bien. Cela veut dire que nous recevons des réprimandes et des punitions pour notre correction. Le châtiment ou paideia est une partie essentielle de notre formation. On ne peut se dire en sécurité à cause que Christ habite en nous, sans que notre certitude soit éprouvée, et parfois cela peut être très pénible quoique nécessaire. Aucun élu véritable en est exempté, nous passons tous, sans exception, au crible de l'épreuve pour que la foi que nous avons reçue de Christ soit purifiée. Celui qui refuseraît le châtiment, qui rejetterai cette grâce merveilleuse, qui refuserait d'obéir à la correction, ou qui s'obstinerait pour demeurer dans l'incrédulité, indiquerait qu'il est un enfant illégitime, c'est à dire qu'Il n'a aucunement l'Esprit de Christ en lui, qu'il en a seulement un pressentiment qui provient d'une foi émotionnelle, et que toute sa connaissance de la vérité est purement superficielle. Les avertissements du Seigneur sont extrêmement sérieux, ils ne doivent pas être pris à la légère si nous ne voulons pas subir des conséquences désastreuses. Refuser de se soumettre aux avertissements reçus dans les Saintes-Écritures, ou directement par l'Esprit de Christ, ou par des songes et des visions, ou par des frères matures sés par l'Esprit de Christ, est une sérieuse offence à l'Esprit des vivants. Celui qui s'en moque ou refuse d'y croire, doit être retranché du milieu de nous, pour éviter la contagion et la malédiction.

 

Le Seigneur Jésus a déclaré: «Je reprends et châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle et repens-toi» (Apocalypse 3:19). Il est donc absolument nécessaire de reconsidérer sa position par rapport au châtiment, si nous voulons demeurer dans la grâce de la sécurité que nous avons en Christ, car cela est un principe essentiel de la foi réelle. Sans de châtiments ou épreuves, il n'y a pas de sécurité, car la correction est nécessaire à tous les élus véritables. Celui qui dit avoir la foi, sa foi sera éprouvée. Celui qui dit avoir de la patience, sa patience sera éprouvée. Celui qui dit avoir de la connaissance, sa connaissance sera éprouvée. Et celui qui dit avoir la certitude d'être en sécurité en Christ, sa certitude sera éprouvée et sa sécurité sera ébranlée. Rejeter la correction est une menace à notre unité, et cela ne peut être toléré en aucune façon. Le châtiment est une partie intégrale du sujet que nous étudion dans le chapitre douze de l'épître aux Hébreux:

 

4 Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang, en combattant contre le péché. 1 Co. 10. 13;

5 Et vous avez oublié l'encouragement qui vous est adressée, comme à des fils: Mon fils, ne méprise pas le châtiment de L’ADMIRABLE, et ne perds point courage, lorsqu'il te reprend; Job 5. 17; Pr. 3. 11; Ap. 3. 19;

6 Car L’ADMIRABLE châtie celui pour qui il se sacrifie, et il discipline tout fils qu'il reçoit à lui.

7 Si vous souffrez le châtiment, L’ESPRIT DES VIVANTS se présente à vous comme à des fils; car quel est le fils que son père ne châtie pas?

8 Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes.

9 D'ailleurs nos pères selon la chair nous ont châtiés, et nous les avons respectés: ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie?

10 Car nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon; mais L’ESPRIT DES VIVANTS nous châtie pour notre avantage, afin que nous participions à sa sainteté.

11 Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés.

12 Fortifiez donc vos mains languissantes, et vos genoux affaiblis; És. 35. 3;

13 Et faites à vos pieds un sentier droit, afin que celui qui est faible ne dévie point, mais plutôt qu'il soit rétabli.

14 Assistez tous les hommes dans la paix et la justice, autrement aucun homme ne pourra percevoir L'ADMIRABLE; Mt. 5. 8; Ro. 12. 18; 2 Ti. 2. 22;

15 Veillant à ce que personne ne se prive de la grâce de L’ESPRIT DES VIVANTS; à ce qu'aucune racine d'amertume qui surgie, ne vous trouble, et que plusieurs n'en soient infectés; De. 29. 18; Ac. 17. 13; 2 Co. 6. 1; Ga. 5. 12;

 

Nous vous conseillons fortement de prendre ces choses au sérieux. Un élu véritable ne peut faire autrement que d'y réfléchir profondément en toute humilité et soumission, aux instructions qu'il en reçoit par la Sainte Présence de Christ qui l'habite. Celui qui ne comprend pas ces choses ou refuse d'y croire, n'a pas l'Esprit de Christ, mais un esprit de duplicité qui est celui d'un réprouvé.

 

4- 22 Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité de L’ESPRIT DES VIVANTS, l'Existence même, de la Jérusalem céleste, et de la compagnie d'anges innombrables,

Or le mot approché ou proserchomai dans le Grec, dont la sigification est de venir à un endroit, de s'approcher d'une personne, d'aller près d'un objet, consentir à manger un bon repas, de venir à l'avant, d'aborder un projet, de s'adresser à une foule, de se rendre à un rendez-vous, d'entrer à la maison, de se lier d'amitié, d'aller voir le voisin, de trouver quelque chose d'amusant, de s'attacher à une femme; indique que toutes ces choses sont charnelles et mondaines.

 

Le contexte immédiat de ce terme demande une signification spirituelle, car il est évident qu'on ne peut se rendre littéralement à la Jérusalem céleste pour prendre une petite vacance. On ne peut embarquer à l'aéroport dans un vaisseau de chérubins pour s'y rendre. Le seul moyen est d'y être conduit spirituellement par la Sainte Présence de Christ dans des révélations, des songes ou des visions, et là est toute l'importance du sujet dont nous parlons, comme nous venons de mentionner plus haut.

 

Le prochain mot que nous regardons est montagne ou oros dans le Grec, terme qui signifie dans un sens spirituel: élévation, augmentation, accumulation, amplification, ascension, exaltation, dignité, éminence, grandeur, noblesse, sublimité, hardiesse; mais aussi dans un sens littéral: butte, colline, mont, montagne, relèvement de terrain.

 

Dans notre contexte, il s'agit d'être donné la grâce de la révélation à propos de l'exaltation de Christ. L'importance est cruciale, car le sujet est aussi relié à l'exaltation de tous les élus au moment de l'Émergence de Christ en nous. La vision de la montagne de Sion ou Cité de l'Esprit des vivants, est celle de l'éminence et de la sublimité de Christ, dans tous les aspects de sa royauté majestueuse, et de tous les sujets de son Royaume, dans l'ensemble de tous les anges et les élus qui le composent, et en définissent la grandeur insondable. Il est la pleine réalisation de notre nouvelle existence à l'image de Christ qui est l'Administrateur de l'Alliance Éternelle, dans l'accomplissement de son mandat de l'intention suprême.

 

5- 23 De l'assemblée des convoqués à renaître, des premiers-nés inscrits dans les cieux, d'un juge qui est L’ESPRIT DES VIVANTS de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection

Nous touchons ici au mot assemblée ou paneguris. Ce terme Grec a été enlevé des versions dénaturée de la Bible, et le mot assemblée fut donné injustement, par les réprouvés et imposteurs, le sens du terme suivant ekklesia qui est généralement traduit par église, mais dont la signification réelle est convoqué à renaître, désignant ainsi l'appel irrésistible de la grâce envers les élus seuls. L'astuce est très subtile pour donner la fausse impression que l'Église est une organisation mondaine et charnelle, et un grand nombre incalculable sont tombés dans le piège des sectes dites évangéliques, avec leur traduction tendancieuse et frelatée de la Bible Segond.

 

Mais revenons à nos oignons, le mot Grec paneguris signifie proprement et véritablement assemblée, et non le mot ekklesia qui désigne appel à renaître. Dans la culture de l'ancienne Grèce, le mot assemblée ou paneguris , était relié à l'aéropage où les peuples se rassemblaient pour discuter de notions politiques ou philosophiques (Actes 17:22). Au niveau spirituel du Nouveau Testament Grec, le Texte Reçu, ce même terme est utilisé pour désigner primairement l'Alliance Éternelle de l'ensemble des élus, dans l'essence de leur existence comme des émanations perpétuelles de l'Esprit des vivants.

 

De plus, ce premier mot ou assemblée, est relié directement au deuxième, pour identifier avec certitude ceux qui forment cette assemblée, à savoir les convoqués à renaître ou ekklesia de l'Esprit des vivants. Ceci confirme en surcroit le décret d'élection et l'assurance de la grâce du salut envers les élus seuls. Car seulement les élus véritables sont appelés à renaître de ce monde de ténèbres à une nouvelle vie en Christ. L'appel qu'ils reçoivent est irrésistible et efficace pour produire la régènération miraculeuse d'une résurrection spirituelle, qui est le processus graduel d'une nouvelle naissance déterminée en Christ depuis avant la fondation du monde, pour la pleine réalisation de l'intention suprême, de former une nouvelle race à l'image de l'Administrateur de l'Alliance Éternelle. L'appel est efficace aussi à ce que les élus sont attirés irrésistiblement à appronfondir les instructions de la révélation, et cela est normal pour tous. Un nouveau jour poindra à l'horizon bientôt, un Nouvel Homme émergera dans toute sa gloire éblouissante. Et les cieux et la terre passeront avec fracas; et nous serons les créateurs d'un nouveau monde, chacun créant sa propre univers à l'infini. Le principe de un en tous et tous en un, sera pleinement réalisé pour l'éternité.

 

6- 24 Et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l'aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d'Abel.

Le premier mot qui attire notre attention dans ce passage, est celui de médiateur ou mesites dans le Grec, dont la définition est donnée comme étant celui qui se tient entre deux parties, soit pour faire ou restaurer la paix et l'amitié, ou mettre en forme un accord, ou pour la ratification d'une alliance. C'est à dire un intermédiaire, et un intercesseur. Mais dans son essence primaire ce terme signifie un représentant, c'est à dire un substitut, et cela est très significatif dans le contexte de la rédemption, et particulièrement dans le mandat de la pleine réalisation de l'intention suprême. En d'autres mots, Christ est le Représentant des élus dans la dimension de l'éternité, et le Substitut des élus dans la dimension du temps. Par son incarnation dans la chair, il devient ainsi le Médiateur entre les deux mondes, par ses deux natures, divine et humaine; ainsi que par son double ministère, terrestre et charnel sous la loi, céleste et spirituel sous la grâce. Son ministère d'incarnation et son ministère d'exaltation sont nécessaire à notre salut, et sont la fondation de la Jérusalem céleste.

 

Le prochain mot dans ce passage est aspersion qui se trouve dans l'expression sang de l'aspersion. Remarquez bien qu'il n'est pas dit sang de l'immersion, ce que les sectes Baptistes auraient surement changé, s'ils auraient été capable de le faire; mais le contexte est tellement clair et précis qu'ils ne purent le falsifier, comme c'est la coutume avec ces nids de vipères. Pourquoi, direz-vous? Parce que le mot aspersion signifie aussi baptême, et surtout du fait incontestable que c'était le mode de purification des péchés, utilisé par les sacrificateurs sous l'Ancienne Alliance; et aussi par Jean le Baptiste qui était sacrificateur de droit, ayant hérité la charge de son père Zacharie. Cette vérité scripturaire essentielle met un frein à la fausse doctrine du baptême par immersion, et les théologiens et pasteurs Baptistes en sont conscients et font tout pour en déformer la signification véritable, car autrement leurs sectes de cornichons immergés cesseraient d'exister.

 

Que le sang ou haima soit tant important dans ce contexte de la purification des péchés, est que l'âme se trouve dans le sang (Genèse 9: 4,5). Lorsque nous sommes donné de comprendre que l'âme est la conscience de notre existence charnelle, et qu'elle enregistre tout en notre mémoire, de notre naissance à notre mort, on en comprend ainsi l'importance cruciale par rapport aux péchés. On comprend aussi davantage pourquoi le Seigneur Jésus était sans péché, car il n'avait aucun père biologique naturel pour en hériter la corruption, qui se transmet de générations en générations.

 

Or le mot aspersion ou rhantismos vient du terme rhantizo, et signifie asperger. purifier par aspersion, de là purifier, baptiser, nettoyer, et laver. Toutes ces significations se rapportent aux rituels de la loi, qui étaient en vigueur au temps de Jésus et des apôtres. C'est pourquoi les apôtres et les disciples continuèrent à pratiquer le baptême par aspersion de Jean le Baptiste, quoique Jésus Lui-même ne baptisait personne. La raison pour cela est pourtant simple, le baptême par aspersion était relié aux sacrifices dans le temple, offerts pour les péchés du peuple; et Jésus Lui-même était le sacrifice ultime et parfait pour le pardon et la purification de nos pèchés, dans son sang versé sur la croix comme notre Substitut. En d'autres mots, dans son sacrifice sur la croix, Jésus renonça à la pureté sublime et parfaite de son exitence humaine, tout en demeurant complètement pur et saint dans sa nature divine, et prit sur Lui-même, en sa mémoire parfaite et infinie, toute la corruption et responsabilité de tous les péchés de ses élus, depuis le début jusqu'à la fin des temps; et versa le sang de son âme de cette conscience d'existence qui en retenait la mémoire, pour payer la rançon à sa nature divine, afin de les libérer du fardeau de la condamnation qui les retenait dans la mort, et de réconcilier les deux ensemble. C'est à  dire que tous les péchés des élus pour tous les temps, se trouvaient dans le sang versé de Christ, il n'en resta pas une seule goutte en son corps meurtri. Le sang de Christ qui contenait la conscience de tous les péchés commis par les élus, fut entièrement versé sur le propitiatoire terrestre, c'est à dire son corps de chair qui n'était qu'une masse de sang, car il était Lui-même l'Arche de l'Alliance. Ce sang précieux fut remplaçé par l'Esprit de sa divinité suprême, qui coulait en ses veines comme une eau vive, dans le corps de sa résurrection qui n'était plus restreint par la matière. Ainsi la conscience des péchés de tous les élus, fut vidée et effacée de la mémoire de Dieu, et ils furent purifiés et innocenté, puis justifiés et adoptés en une nouvelle famille, c'est à dire en une nouvelle existence, qui est la pleine réalisation de l'intention suprême.

 

7- 25 Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle; car si ceux qui méprisaient celui qui les avertissait sur la terre, de la part de L’ESPRIT DES VIVANTS, n'échappèrent point, nous échapperons encore moins, nous qui nous détournons de celui qui parle de la Divinité Suprême.

Quoiqu'un élu véritable ne se détournera jamais de Christ, il y a de nombreux imposteurs qui ne sont pas conscient de l'être, et nous ne pouvons pas lire les cœurs de ceux qui ont l'apparence d'être semblables à nous, c'est à dire les tièdes ou chrétiens superficiels, les idolâtres, les lâches, les traîtres, et les menteurs. Leurs points de vue et leurs convictions sont parfois si proche des nôtres, qu'on peut avoir de grandes difficultés à discerner le vrai du faux. L'esprit de la chair est très subtil, et le problème est souvent bien caché dans le caractère et attitudes d'une personne, qu'il est presque indétectable.

 

Néanmoins le Seigneur est fidèle, et tôt ou tard il ouvrira notre conscience pour que nous puissions voir l'erreur et agir en conséquences en nous remettant à Lui. Mais il nous faut écouter Celui qui nous parle des cieux, et obéir à ses instructions, en pliant le genou devant Lui en toute humilité. Ainsi Lui-même agira à notre place en conséquence du problème, et tout deviendra clair. L'hypocrite glissera éventuellement et sera dévoilé. Chose certaine, selon l'instruction de ce dernier passage, si une personne qui se dit élue méprise les avertissements du Seigneur, elle doit être considérée comme une réprouvée, jusqu'à preuve du contraire. Il ne doit y avoir absolument aucune tolérance, toutes communions et communications avec de telles personnes dites chrétiennes, doivent cesser.

 

LA PIERRE VIVANTE ET LE ROCHFR DE SCANDALE

 

Dans les passages de 1 Pierre 2: 2-10 que nous allons regarder, nous remarquons l’expression «pierre vivante et rocher de scandalr», que nous retrouvons dans les traductions classiques stéréotypées. En regardant attentivement, sous la direction de l'Esprit ou Réflexion de Christ en nous, il nous fut donner de réaliser qu'il s'y trouve un grand manque de précision. Pour notre étude, il nous a fallu faire une nouvelle traduction de ces passages, que nous vous présentons ici pour la première fois. Vous ne trouverez plus les expressions famillières, nous vous conseillons donc de faire une comparaison avec une traduction classique, afin d'en saisir la profondeur.

 

1 Pierre 2: 2-10

2 Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait authentique de la Parole non-polluée, afin que vous croissiez par son moyen.

3 Puisque vous avez éprouvé que L’ADMIRABLE est gracieux, Ps. 34. 8;

4 En vous approchant de lui; qui est le fondement vivant résolu, rejeté des hommes, savoir L’ESPRIT DES VIVANTS bienfaisant; Ép. 2. 20;

5 Vous aussi, comme des supports vivants, vous êtes élevés, pour être une renaissance de la Réflexion d'une sacrificature sainte, afin de vous adapter par cette considération, à l'unique sacrifice accepté de L’ESPRIT DES VIVANTS en Jésus-Christ. Ro. 12. 1; Hé. 3. 6; Hé. 12. 28; Ap. 1. 6; Ap. 5. 10;

6 C'est pourquoi il est dit dans l'Écriture: Voici, je pose en Sion un soutient fondamental rèsolu et favorable; et celui qui aura confiance en lui, ne sera point confus. És. 28. 16;

7 Ainsi, il est gracieux à vous qui avez confiance; mais pour les méfiants, le soutient de celui qui s'élevait dans la gloire et qu'ils ont rejeté, est devenu le principal de la conception du salut, Ps. 118. 22; Mt. 21. 42; Ac. 4. 11;

8 Et un récif périlleux d'indignation, à ceux qui déforment la Parole, étant obstiné, et c'est à cela qu'ils ont été destinés dès le commencement. És. 8. 14; Ro. 9. 33;

9 Mais vous, vous êtes une génération élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour proclamer les magnificences de celui qui vous a appelé à renaître des ténèbres à sa merveilleuse lumière; Ex. 19. 5; De. 7. 6; De. 14. 2; De. 26. 18; Ép. 1. 14; Ap. 1. 6; Ap. 5. 10;

10 Vous qui autrefois n'étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de L’ESPRIT DES VIVANTS; vous qui n'aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. . Ps. 18. 43; Os. 1. 10; Os. 2. 23; Ro. 9. 15,16,26; Ép. 2. 11-16.

 

Il est généralement reconnu que ces passages, se rapportent à la notion conventionnelle de l'Église, en se basant sur le v. 9. L'interprétation populaire parmi les réprouvés, surtout parmi les évangéliques, est que l'Église est une organisation humaine et mondaine en du forme, composée de gens supposément spirituels, et appelés à se joindre à des assemblées ou églises locales, qui sont en réalité que des clubs sociaux à tendances religieuses. L'apôtre Pierre n'enseigne aucunement une telle abomination. Au contraire il nous dit que nous sommes «une génération élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour proclamer les magnificences de celui qui vous a appelé à renaître des ténèbres à sa merveilleuse lumière». En d'autres mots, il s'agit ici d'un principe purement spirituel, «d'une renaissance de la Réflexion d'une sacrificature sainte», mentionné au v. 5. C'est à dire que la Sainte Présence de Christ qui habite en ses élus véritables, est l'agissement ou animation de sa Réflexion dans le constant va et vient de nos pensées, sur le sujet de son sacrifice sur la croix; pour que nous en obtenions la pleine révélation, dans tous les aspects de ses implications. Nous sommes ainsi le revêtement de sa renaissance en chacun de nous, une sacrificature royale du Roi des rois, pour proclamer les magnificences de sa grâce et la lumière glorieuse de sa révélation de la vérité, à savoir que le Seigneur Jésus est le Père de gloire et l'Esprit de sa Sainte Présence qui nous habite.

 

Comment  pourrions-nous faire une telle déclaration et partager le pain de vie, si nous n'aurions pas «la Parole non-polluée» du v. 2, lorsque la presque totalité des versions de la Bible sont des traductions frelatèes et tendancieuses (voir: La Doctrine des Saintes-Écritures). L'importance d'une bonne traduction est ainsi d'une valeur inestimable, c'est la raison pour laquelle nous recommandons fortement la Bible de Machaira 2020.

 

Or l'Église est un sujet différent de ce que nous venons de voir. En fait l'Église comme organisation, congrégation, ou assemblée, n'existe pas dans le Texte Grec du Nouveau Testament. Elle est une pure invention basée sur une fausse notion du Corps de Christ, une illusion conçue par des hommes charnels et orgueilleux assoifés de gloire, de pouvoir, et de richesses (voir: Le fonctionnement du Corps de Christ). On pourrait les nommer des poli-ti-chiens religieux, des escrocs spirituels, et des loups ravisseurs qui attaquent les brebis de Christ avec toutes sortes de fausses doctrines sophistiquées, et de conjectures d'éruditions académiques subtiles, qui font dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas spécifiquement. Ainsi les ignorants tombent dans leur piège d'une satisfaction charnelle, qui plaît à leur entendement d'une spiritualité mondaine, pour valoriser et pacifier leur existence perturbée. Ainsi croire est devenu synonyme d'une fausse espérance, qui mène le monde à sa ruine inévitable.

 

Un aspect de l'Église ou Corps de Christ, qu'il faut considérer, est que le mot «église» n'est pas un terme français. Le mot a été translittéré ou adapté du Grec, sans être traduit. Il provient d'un mot composé de «ek-klesia», qui signifie littéralement «appelé hors de», et en aucune façon signifie-t'il être appelé à s'assembler, comme le prétendent les déformateurs de la vérité. Il se rapporte plutôt à la notion d'être appelé hors du monde à Christ, ou plus précisément, être «appelé à renaître» à une nouvelle vie. La vraie Église est donc, un Appel, une Convocation ou Sommation d'une autorité divine, qui se rapporte à l'ensemble des élus, depuis le début jusqu'à la fin des temps. Ce sont eux qui forment, ce qu'on nomme véritablement, le Corps de Christ, dans lequel nous sommes tous transformés à son image, par sa Sainte Présence qui nous habite. Dans un sens très réel, l'Église est l'Appel irrésistible de la grâce de l'élection, dans laquelle la voie des élus a été déterminée d'avance, depuis avant la fondation du monde. Tous les imposteurs en sont exclus, par le décret de réprobation.

 

La base du concept de l'Église ou Appel à renaître, provient de la révélation qui fut donnée à l'apôtre Pierre, lorsque Jésus questionna ses disciples à propos de son identité, et que nous retrouvons dans l'Évangile de Matthieu:

 

Matthieu 16: 15-19

15 Il leur dit: Et vous, que dites-vous? que JE SUIS?

16 Simon Pierre, prenant la parole, dit: Tu es LE MESSIE, le Fils, L’ESPRIT DES VIVANTS Lui-même, l’Existence réelle. Jn. 6. 69;

17 Et Jésus répondit et lui dit: tu es heureux, Simon, fils de Jona; car ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est la Divinité Suprême en moi. Mt. 11. 25;

18 Et moi, je te dis aussi à toi qui es Pierre, que sur le rocher de cette révélation j'établirai ma Convocation à renaître, et les portes de la dissimulation ne résisteront point contre elle. Ps. 118. 22; És. 28. 16; És. 33. 20; Jn. 1. 42; 1 Co. 3. 11;

19 Et je te donnerai les extrémités de la Royauté Sublime; et tout ce que tu exigeras sur la terre sera imposé par le Très-Haut; et tout ce que tu destitueras sur la terre sera disgracié par le Très-Haut. Mt. 18. 18; Jn. 20. 22;

 

La révélation de l'Appel à renaître est la fondation de l'identité du Seigneur Jésus comme étant JE SUIS, le Père, l'Esprit ou Réflexion Éternel manifesté dans la chair, et la Sainte Présence en nous. En vérité, «personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui est posé, qui est Jésus Christ» (1 Corinthiens 3: 11). En d'autres mots, le Seigneur Jésus est Lui-même la Source, son Engendrement, et sa Sainte Présence qui nous habite. Cela est la fondation véritable du christianisme authentique. Toutes autres sont fausses, c'est à dire des contrefaçons diaboliques de la vérité révélée.

 

Aucune doctrine biblique n'est plus détestée par les ennemis de la croix de Christ, que celle de la double prédestination. Vous n'avez que la leur mentionner, et vous les verrez se contortionner et grimacer comme des démons. La notion de double prédestination leur est intolérable, elle est la pierre d'achoppement du christianisme contrefait moderne qui craint de perdre la précieuse liberté illusoire de sa dignité humaine déchue et corrompue.

 

Nombreux sont ceux qui sont hostiles à la doctrine de la prédestination. Néanmoins, malgré les oppositions, la prédestination est une doctrine solidement biblique. La clé est de comprendre ce qu'elle signifie dans les Saintes-Écritures. Le pourquoi que la doctrine de la prédestination est tellement détestée, surtout de nos jours par les Évangéliques, est que l'homme craint de perdre sa précieuse liberté. Il considère donc la prédestination comme une menace à son existence dénaturée, et va utiliser tous les moyens possibles pour la défaire et la détruire. La liberté est devenue une idole moderne et toutes les nations, surtout celles qui sont démoncratiques, et tous les gens prétendument chrétiens comme non chrétiens adorent à ses pieds. On a qu'à regarder la Statue de la Liberté dans le port de la ville de New York aux États-Unis pour s'en convaincre. Des guerres interminables ont été livrées pour préserver le principe de cette liberté illusoire, et non seulement aux États-Unis mais dans toutes les nations de la Terre, allant même jusque dans la préhistoire. L'homme se veut maître de son propre destin et il ne peut tolérer qui que ce soit ou quoique ce soit qui s'y opposerait. Il ne permettra jamais ni à Dieu ni au diable de la lui refuser et pour la défendre il déclare, en déformant les Écritures, que l'homme n'a pas été créé comme un robot ou un automate mais comme un être libre et responsable. Cette fausse notion sophistiquée valorise la dignité humaine et l'élève à un niveau supérieur qui fait de l'homme un dieu: «vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal» (Gen. 3:5).

 

Le mot «prédestination» est un terme composé de «pré» qui désigne «avant», ce qui est «antérieur» ou «préexistant»; et de «destin» qui désigne «l'existence», le fait «d'être conscient» ou «de vivre». Dans son ensemble il signifie «être destiné à une certaine existence» et implique une puissance divine extérieure à la volonté humaine qui a déterminée d'avance l'être ou l'existence d'une personne, et qui a fixé ou établit de façon irrévocable le cours des événements dans sa vie. La prédestination est double, elle contient deux éléments d'un même décret divin: 1- l'élection au salut qui est la doctrine de la grâce sans laquelle personne ne peut être sauvée; et 2- la réprobation à la perdition qu'on peut nommer aussi «l'exclusion à la grâce», Dieu ayant déterminé d'avance la chute et le péché dans son décret de rédemption, le jugement et le châtiment éternel dans son décret de condamnation de ceux qu'il a rejeté en ne leur accordant pas la grâce du salut, les laissant récolter le salaire de leurs égarements. Il n'existe pas de prédestination simple sauf dans la postdestination qui décrit la rébellion de l'homme face à Dieu.

La «postdestination» est un mot qui sert a expliquer le contraire de ce qui vient d'être dit sur la prédestination. Il a été conçu pour représenter la position adverse populaire maintenue dans le christianisme contrefait moderne, que Dieu prévoyait ceux qui étaient pour croire et les prédestina sur cette base. Cette notion subtile et subversive remet le salut entre les mains de l'homme et de ses choix captieux. Comme le premier, il est un terme composé de «post» qui désigne «après», ce qui vient «à la suite», ce qui est «ultérieur», une action qui est la conséquence d'un procédé ou d'un évènement spécifique subordonné à l'homme; et de «destin», mais ici dans le sens d'une puissance interne qui détermine son action d'exister ou de vivre par soi-même. L'indépendance est son facteur principal, et dans son ensemble il signifie la capacité de la volonté humaine à prendre des choix variables ou des décisions elle-même et sans contrainte, ce qui est désigné comme le «libre-arbitre» ou «libre-choix» qui rend l'être humain le seul responsable de ses actions. La postdestination contient aussi deux éléments: 1- l'élection éclectique du croyant qui choisi lui-même son salut, Dieu n'ayant pas le choix de reconnaître et d'approuver sa décision; et 2- la rejection de la réprobation, Dieu n'ayant prédestiné personne à la perdition puisque l'homme est un être responsable et libre de choisir son propre destin. Pélagianisme, Semi-pélagianisme, Arminianisme, Évangélisme, Éclecticisme, sont tous des termes qui signifient une seule et même chose dans l'hérésie de la postdestination.

Ainsi la PréDestination implique la Souveraineté de Dieu, et la PostDestination implique la souveraineté de l'homme. Avec ces deux termes nous avons la différence entre le ciel et l'enfer, et nous entrons dans une guerre qui existe depuis le début des temps.

La doctrine de la prédestination ne provient pas de Calvin, ni d'Augustin, ni même de l'apôtre Paul, car nous la retrouvons dans le Jardin d'Éden même avec «l'arbre de la vie» et «l'arbre de la connaissance du bien et du mal» que Dieu a fit surgir de la fondation de l'existence (Gen. 2:9), procédé ou méthode d'opération de la volonté souveraine de Dieu qui a prédéterminé toutes choses qui existent par la puissance de sa Parole. Nous la retrouvons aussi dans le conflit entre Caïn et Abel (Gen. 4) et à plusieurs autres endroits. Conséquemment cela nous indique que la source de la prédestination se trouve avant même la Création et qu'elle est une décision résolue dans le décret éternel de Dieu. Avant que toutes choses existent, la Parole de Dieu nous dit que le Seigneur Jésus-Christ a été prédestiné pour le rachat de ses élus: «vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l'argent et l'or, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un Agneau sans défaut et sans tache, qui fut prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté dans ces derniers temps à cause de vous...» (1 Pierre 1:18-20). Ce passage merveilleux est la base de notre prédestination au salut. Pour que Christ soit prédestiné ainsi de toute éternité, il fallait absolument que tout l'enchaînement du plan du salut soit aussi prédestiné, il ne peut en être autrement car un ne va pas sans l'autre, tout comme le salut et la perdition sont deux éléments d'un même décret. En d'autres mots, il n'y a pas de salut sans perdition, ni de perdition sans salut, car un implique l'autre. La prédestination implique donc par nécessité du décret éternel «la création de l'homme, la chute et le péché, ainsi que le salut de ceux qui ont été choisis d'avance en Christ, de même que la perdition de ceux qui ont été rejeté et laissé de côté pour subir les peines d'un châtiment éternel» et manifester la justice de Dieu.

La Bible affirme clairement que les chrétiens réels ont été choisis pour le salut en Christ depuis avant la fondation du monde: «Selon qu'il nous a élus [au salut] en lui avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et sans reproches devant lui dans le renoncement; Nous ayant prédestinés [au salut] pour être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d'après le bon plaisir de sa volonté... C'est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés [au salut], d'après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le conseil de sa volonté.» (Éph. 1:4,5,11). Il n'y a pas de place dans la prédestination au salut pour le «libre-arbitre» ou «libre-choix» et cela est évident, car elle est, comme l'affirme la Parole de Dieu, «d'après le bon plaisir de sa volonté». Elle est en fait un «décret» (v.11), c'est à dire «une décision irrévocable émanant de l'autorité souveraine de Dieu contre laquelle on ne peut rien». On ne peut avoir une définition plus claire de la prédestination au salut, la Bible ne donne aucune autre description du sujet, elle affirme clairement et précisément que la prédestination dépend entièrement de la volonté souveraine de Dieu et non de l'homme. Puisque Dieu est le Maître absolu de la prédestination, il est évident que l'homme n'y a aucun rôle à jouer et qu'il ne peut rien y contribuer, que ce soit un choix ou une décision personnelle, sa foi, son obéissance, ou sa persévérance. Tout est de Dieu dans la prédestination au salut, rien n'est de l'homme. Il est clair aussi que dire autrement serait un viol sérieux de la Parole de Dieu et une fausse doctrine qui détiendrait des conséquences désastreuses.

Qu'en est-il donc de ceux qui disent que la prédestination est basée sur la préconnaissance de Dieu, dans le sens que Dieu savait d'avance que certains étaient pour croire en Christ et les choisi ou élu sur la base de leur foi, comme l'affirme le réprouvé Jean-Pierre Schneider dont la fausse notion représente celle du consensus général du christianisme contrefait moderne: «La prédestination n'est nullement un choix arbitraire, car elle est basée sur la préconnaissance de Dieu. Dès avant que nous ayons existé, Dieu nous connaissait. Il savait que Paul se convertirait sur le chemin de Damas; il l'a donc appelé, et il l'a justifié à cause de sa foi. Il en va de même pour chaque enfant de Dieu: connu - prédestiné - appelé - justifié - glorifié». En d'autres mots, selon ce faux chrétien qui déforme le sens clair des Écritures, la prédestination n'est pas «selon le bon plaisir de Dieu», elle n'est pas «un décret», elle se base sur le choix de l'homme, sur sa faculté de croire. En plus, cette définition sinueuse remet le salut entre les mains de l'homme qui décide de croire, et non plus entre les mains de Dieu qui l'a décrété en Christ avant la fondation du monde (1 Pierre 1:18-20). Selon cette notion aberrante, Christ n'a pas été prédestiné pour notre salut avant la fondation du monde, comme l'atteste fortement la Parole de Dieu, le salut ne serait donc pas «un choix arbitraire» de Dieu, il en aurait simplement prit connaissance par le fait qu'il sait toutes choses d'avance. En d'autres mots Dieu ne serait pas impliqué dans le sacrifice de la croix avant qu'il se produise et seulement là il en reconnaissait les bienfaits pour le salut de tous les hommes. Cette doctrine est extrêmement dangereuse, elle est une attaque directe au sacrifice de la croix, à la Souveraineté de Dieu, à la divinité de Christ qui est séparé de Dieu dans cette notion diabolique, et à l'inspiration et la suffisance des Saintes-Écritures qui mentionnent la venue du Messie à travers toutes ses pages, de la Genèse à l'Apocalypse. Qui ne peut voir la subtilité de la séduction dans une telle proposition néfaste. Elle contredît catégoriquement ce que la Parole de Dieu a affirmée dans le premier chapitre d'Éphésiens que nous avons vu plus haut. 

Christ a été prédestiné avant la fondation du monde pour notre salut, et non après que le fait historique se soit produit, ce qui serait une postdestination et non plus une prédestination. Le salut dépend entièrement de Dieu et non de la faculté ou du choix de l'homme de croire ou d'agir. Les passage favoris de ces gens réprouvés pour élaborer leur fausse doctrine sur la prédestination sont Romains 8:29,30: «Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés». Le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche nous dit que le mot Grec pour «connaître d'avance» est «proginosko», mot composé de «pro» ou «avant, antérieurement, en premier» et de «ginosko» ou «connaître, concevoir, résoudre, décider d'avance, déterminer», et il implique clairement «une décision prise avant les faits», et non «après les faits» comme le prétendent les évangéliques modernes. En d'autres mots, ce terme porte la notion de «connaître dans le sens de «concevoir d'avance» ou «engendrer d'avance» comme la formation d'un enfant par fécondation. Le mot «ginosko» détient dans une de ses nuances le sens d'un idiome Juif pour parler de la relation sexuelle entre l'homme et la femme. Le prolongement du verbe primaire de ce mot ou «ginomai» signifie: «venir dans l'existence, commencer à être». Ce mot apparaît seulement deux fois dans le Nouveau Testament, dans Rom. 8:29 et Rom. 11:2 et il porte le même sens dans ces deux passages: «Dieu n'a point rejeté son peuple, qu'il a connu d'avance...» (Rom. 11:2). Cela est fortement supporté par le passage suivant qui concerne le peuple d'Israël: «Tu as abandonné le ROCHER qui t'a engendré, et tu as oublié le Dieu qui t'a formé.» (Deut. 32:18). Il n'y a aucun doute que le sens du mot «connaître» ou «proginosko» est de «concevoir ou d'engendrer d'avance» et qu'il porte la notion «d'une décision résolue», «de désigner une personne à un destin préétablit»; et non celui d'une prévoyance ou d'une prévision sur la foi d'une personne qui déciderait de croire en Christ, comme l'enseignent les hérétiques qui déforment le sens de la Parole de Dieu.

Nous avons été choisi en Christ avant la fondation du monde (Éph. 1:4), et non après la fondation du monde, le texte de la Bible est clair sur cela, nous avons été prédestiné et non postdestiné. En d'autres mots, selon le sens de «ginosko» nous avons été formé en Christ pour le salut, ou plus précisément nous avons été engendré en Christ, notre existence a été déterminée en lui de toute éternité pour que nous devenions un avec lui dans sa gloire éternelle. Cet engendrement est un processus progressif de régénération qui a débuté en Christ dans l'éternité. Elle se nomme aussi «la nouvelle naissance» qui est rendue évidente par le sacrifice de la croix et notre conversion, et dont le but final est notre transformation en l'image de Christ lors de sa dernière apparition. La régénération selon le décret d'élection est essentielle au salut. Ainsi dit le Seigneur Jésus dans une traduction littérale de Jean 3:3 - «En vérité, en vérité je te dis que si quelqu'un n'est régénéré dès l'origine, il ne peut percevoir le royaume de Dieu».

 

Quoique parfois au niveau des peuples communs le mot «ginosko» est traduit par connaître dans le sens d'avoir une connaissance intellectuelle d'un fait quelconque, il ne détient pas ce sens dans le Grec du Nouveau Testament de ces passages de l'Épître aux Romains. Lorsqu'il s'agit d'une connaissance intellectuelle d'un fait, on utilise généralement le mot «gnosis» d'où nous avons aussi le mot «gnostique». Ainsi Rom. 8:29 se traduit selon l'original: «Car ceux qu'il avait désignés d'avance, il les avait aussi [premièrement] prédestinés [au salut] pour être conformes à l'image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né d'entre plusieurs frères». Remarquons aussi que l'expression «être conformes à l'image de son Fils» implique par nécessité le salut des élus.

 

La création de l'homme comme esclave de Dieu:

Que l'homme a été créé comme «un être libre et responsable» est une notion complètement étrangère aux Saintes-Écritures, elle n'y a aucun support. L'homme ou Adam a été créé en pleine maturité, tout comme le reste de la Création le fut. Lorsqu'il est venu à l'existence, il était un être pur et sans péché, il voyait Dieu face à face et était son image parfaite. Il n'avait aucune conscience d'être une créature tellement il était rempli de l'Esprit de son Créateur. La seule chose qui existait pour lui était Dieu et rien d'autre. En d'autres mots il était complètement dépendant de Dieu et s'en réjouissait, et selon les synonymes du mot «dépendant», il était «esclave de Dieu» ou encore «serviteur de Dieu». Il n'avait aucun libre-arbitre ou libre-choix, il n'avait même aucune notion d'une telle chose et en avais aucun besoin. Le libre-choix est un élément qui vient avec la rébellion de l'indépendance et non avec la dépendance. L'homme a vécu un certain temps dans cet état de pureté avant la Chute dans le Jardin d'Éden. Il fut donné la domination sur tout l'univers et il était le puissant administrateur de ces lois qu'il maîtrisa parfaitement. Toutefois il était nécessaire qu'il parvienne à la conscience de son état de créature, et pour cela Dieu le réveilla à l'existence de sa nature humaine et à la fragilité de celle-ci. Cela nécessitait une épreuve que Dieu avait préparé d'avance pour obtenir un résultat voulu qui fait parti du décret d'élection et de réprobation, et qui mettrait en évidence le décret de rédemption en Christ qui avait été déterminé d'avance de toute éternité. Dès le début l'homme avait deux natures, divine et humaine, mais il était conscient seulement de sa nature divine. Lorsqu'il devint conscient de sa nature humaine, le libre-choix illusoire entra en jeux, et il se déclara indépendant de Dieu et maître de son destin.

Dieu avait déterminé d'avance les actions de l'homme et le provoqua d'agir d'une certaine façon par une loi d'interdiction, pour accomplir ses buts. Bref, Dieu dit à l'homme fait ceci de cette manière, et l'homme dans la conscience faible de sa nature humaine limitée dit non, je suis un être responsable et je vais le faire à ma façon, car il se croyait parfait dans sa chair et en mesure de répondre à ses propres besoins. Dieu savait d'avance que l'homme était pour réagir ainsi, car il l'avait déterminé d'avance et le poussa à agir en lui donnant un commandement qui produisit l'effet voulu. Puisque l'homme est une créature et non le Créateur, il est soumis à des lois qui régissent son existence et qui provoquent des réactions pour atteindre des buts précis. Ce fut une épreuve dont l'action et la réaction avaient été prévue d'avance. En d'autres mots, l'homme était libre d'agir mais seulement dans un contexte prédéterminé, et lorsqu'il se rebella dans son esprit en raisonnant subtilement les paroles de Dieu et qu'il posa une action concrète de désobéissance, sa nature humaine devint esclave de ses choix et Dieu se sépara de lui. A cet instant il perdit sa nature divine, l'image de Dieu n'était plus en lui et il fut soumis aux lois de la chair et de la matière.

Que l'homme fut soumis aux désirs de sa chair par son choix, ne signifie aucunement qu'il avait le libre-arbitre, mais que dans sa rébellion sa capacité de choisir devint captive aux lois universelles préétablies. Ce fut le cas depuis la chute en Éden et c'est encore le cas de nos jours. Il ne peut en être autrement car l'homme fait partie de la Création et celle-ci n'existe pas en dehors de Dieu, elle est soumise à des règles établies qui régissent son existence et ne peut en échapper. Toutes les actions et réactions, causes et effets, tout l'enchaînement des conséquences et des influences ont été calculés d'avance dans l'équation, et la solution du pourquoi de l'existence de toutes choses. Le hasard n'existe pas en Dieu, tout est certitude. Rien, absolument rien n'existe par soi-même, sauf Dieu qui est sans commencement et sans fin, et tout existe en lui, par lui, et pour lui.

La liberté charnelle consiste donc à agir dans le contexte de lois préétablies. Que l'homme refuse d'agir dans un tel contexte pour faire à sa façon à cause qu'il se croit libre ou sans contrainte, cela est un faux raisonnement, un raisonnement serpentin ou diabolique qui se nomme «le péché», terme qui signifie «dévier, manquer le but». Cela ne change rien à la Souveraineté de Dieu et à son décret de prédestination, car la liberté illusoire de l'homme ne peut faire autrement que de réagir à des principes préétablis qui régissent l'univers ainsi que son existence, qu'il le veule ou non. On est soit esclave de l'Esprit de Dieu, ou esclave de l'esprit de la chair. Que l'homme soit libre dans le sens d'être sans contrainte est complètement faux, puisque la loi de Dieu est écrite dans son cœur (Rom. 2:14,15), il ne peut échapper à son autorité et à ses obligations. La loi est ce qui régis l'ordre et l'équilibre dans l'univers, sans loi rien n'existe. Il peut désirer faire à sa façon mais toutes ses pensées, ses paroles, et ses agissements font déjà partie de l'équation universelle du décret éternel de Dieu. Comme il est souvent dit: «l’homme propose et Dieu dispose, et la voie de l’homme n’est pas dans le pouvoir de l’homme». Ainsi dit la Parole de Dieu: «YEHOVAH a fait toutes choses en sorte qu'elles répondent l'une à l'autre, et même le méchant pour le jour de la calamité.»; «Le cœur de l'homme délibère sur sa conduite; mais YEHOVAH dirige ses pas.» (Prov. 16:4,9); «YEHOVAH! je connais que la voie de l'homme ne dépend pas de lui, et qu'il n'est pas au pouvoir de l'homme qui marche, de diriger ses pas.» (Jér. 10:23).

La liberté de l'homme est une liberté contextuelle et dépendante de principes universels préalablement établis, c'est à dire que la liberté dépend toujours de la loi qui est à sa source. La liberté sans loi ou sans contrainte n'existe pas, elle est une illusion. La liberté sans contrainte existe seulement en Dieu. La liberté de la créature n'est pas la liberté du Créateur, il existe donc deux sortes de liberté, une qui est dépendante et limitée, l'autre indépendante et illimitée. Or l'indépendance appartient à Dieu seul car il est Auto-existant et Autosuffisant, et c'est de cette indépendance que l'homme a voulu se réclamer au début, qu'il désire encore et qu'il n'atteindra jamais par ses propres moyens. L'indépendance était le fruit de «l'arbre de la connaissance du bien et du mal» (Gen. 2:9,17; 3:3,5,6,22) qui était interdit à l'homme, un état de conscience de la nature divine réservé à Dieu (l'arbre de la vie 3:22) qui était en communion avec la nature humaine au début des temps. L'homme ne devait pas se servir de sa nature divine pour remplir les besoins de sa nature charnelle, il devait plutôt se soumettre à elle dans une confiance certaine qu'elle agirait en sa faveur pour toutes choses. Tout comme Christ, le dernier Adam, fut tenté par le diable de se servir de sa nature divine pour répondre aux besoins de sa nature humaine (Mat. 4:1-11), ce qu'il refusa de faire en se soumettant à sa nature divine plutôt que de l'exploiter. Autrement sa nature divine aurait été soumise à sa nature humaine et le salut aurait été impossible. Dieu ne peut pas être soumis à l'homme, le Créateur ne peut pas être dépendant de sa créature, autrement il cesserait d'être Dieu, ce qui est impossible car sans Dieu tout cesserait d'exister.

Conséquemment, le résultat de la Chute en Éden consista à ce que l'homme perdit sa nature divine et fut condamné à vivre selon les besoins de sa nature humaine (Gen. 3:17-19) en posant constamment des choix variés qui témoignent de son égarement. En d'autres mots, l'Esprit de Dieu se retira de l'homme et il fut chassé du Jardin d'Éden, terme figuratif qui signifie «l'enclos de la grâce dans lequel l'Esprit de Dieu était en pleine communion avec l'esprit de l'homme avant la chute dans laquelle il fut disgracié»: «Et YEHOVAH Dieu dit: Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Et maintenant prenons garde qu'il n'avance sa main, et ne prenne aussi de l'arbre de vie, et qu'il n'en mange, et ne vive à toujours. Et YEHOVAH Dieu le fit sortir du jardin d'Éden, pour maîtriser la terre d'où il avait été pris.» (Gen. 3:22,23). Ces passages correspondent exactement à ce qui est dit plus loin dans une traduction littérale: «Et YEHOVAH dit: Mon Esprit ne demeurera pas toujours avec l'homme en ce temps; car il s'est égaré dans la chair, et ses jours ne sont que cent vingt changements.» (Gen. 6:3). La chute de l'homme garantissait ainsi le décret de rédemption selon l'élection divine, et scellait en même temps le décret de réprobation.

 

L'illusion de la liberté de l'homme:

Le monde en général n'a aucune notion de ce qu'est la vraie liberté. Pour la grande majorité, la liberté est conçu comme étant «l'absence d'entrave, l'état d'une personne qui n'est pas soumise à la servitude ou qui n'est pas captif; l'absence de contrainte et la possibilité d'agir, de penser et de s'exprimer selon ses propres choix». En fait, ces notions font parties de la Charte des Droits de presque toutes les nations démoncratiques. Or, en fait, le système dit démocratique, du Grec démon-cratie, est une théorie philosophique anti-chrétienne issue du paganisme des anciens grèques, pour controler les peuples et les garder esclaves de la classe dirigeante. Il s'agit d'un système mensonger plein d'hypocrisies et de duplicités, et qui exploite les crédules et les ignorants pour s'enrichir, en dominant par la peur, la subtilité et l'intimidation. Dans l'antiquité le terme démon-cratie était utilisé en conjonction avec les dieux ou hèros du peuple. En nos temps dit modernes, il est utilisé pour décrire une race d'Anusiens enculeurs nommée des poli-ti-chiens, qui retournent constamment se nourrir de leur vomi. En cela ils ont pour frères ceux de la mouvance dite Évangélique, car ils ont un même père, à savoir le diable.

Ce que les gens ne réalisent pas est qu'il ne peut avoir de liberté sans servitude, et qui dit servitude dit aussi esclavage car les deux mots signifient une seule et même chose. Dans une nation, par exemple, une personne est libre uniquement dans le contexte de la loi du pays dans laquelle elle demeure. Ce principe est inviolable et s'applique aussi bien à un pays qu'à une institution, un club, un groupe ou une église. En d'autres mots, nous sommes tous esclaves des lois qui régissent notre société et nos démarches personnelles, et la liberté n'est qu'une illusion philosophique. Certains diront «nous sommes libres de choisir, de penser et de nous exprimer». Or, faire un choix implique des procédures et des règles qui sont régis par la nature humaine et celles-ci sont activés par les circonstances, les évènements, les sentiments, et les expériences; il en est de même pour que nous soyons capable de penser et de nous exprimer. Nos choix et nos pensées sont donc captifs de la chair avec ses faiblesses et ses limitations, ce qui met en échec le concept du libre-choix.

Et que dire des lois qui régissent l'univers, la nature, la morale, nous ne pouvons leurs échappés. Même les plus endurcis des rebelles dans notre société ne sont pas libres. Ils brisent les lois d'un gouvernement simplement pour se retrouver sous un différent système de loi. Et si quelqu'un pense avoir échappé à toutes lois, il devient une loi par lui-même et est soumis à ses faux raisonnement ainsi qu'à ses penchants charnels, car personne ne peut échapper à lui-même. Dans ce contexte indéniable, il semblerait que la mort soit le seul moyen d'échapper à la loi et d'être vraiment libre. Et si l'existence continue après la mort, qu'arrive-t-il donc ? Après la mort vient le jugement, dit la Parole de Dieu. Où donc est la Liberté ?    

L'expression «libre-choix» ne se trouve pas comme telle dans la Bible, mais elle s'y trouve sur une autre désignation, celle de «hérésie»: «Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des hérésies destructives, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une ruine empressée. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera discréditée à cause d'eux. Et par convoitise ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses; mais depuis longtemps décrétée leur condamnation ne tarde point, et leur damnation ne sommeille point.» (2 Pierre 2:1-3). Le mot «hérésie» est généralement traduit par «secte» dans la majorité des traductions de la Bible, ce qui a contribué à cacher sa signification réelle. Ce mot est une adaptation ou translitération du mot Grec «hairesis» qui vient de «haireomai» et dont la signification littérale est «poser un choix, choisir par soi-même, opinion libre». Ce qui nous indique que tous ceux qui se basent sur leur libre-choix dans le salut et la sanctification sont des hérétiques, tous ceux qui acceptent Christ comme Sauveur par une décision personnelle sont des faux chrétiens, des imposteurs. La doctrine du libre-choix est une hérésie, elle est le contraire de la Souveraineté de Dieu, elle est une déviation sérieuse par rapport à la vérité, une déformation de la grâce du salut qui en porte un grand nombre en enfer.

Mais que signifie la Bible lorsqu'elle nous parle de liberté ? Qu'il existe une fausse liberté et une vrai Liberté, tout comme il existe un faux évangile et un vrai Évangile, est clairement attesté dans les pages de l'Écriture. La Parole de Dieu nous dit que nous sommes soit esclave du monde ou soit esclave de Christ, il n'existe point de zones grises en cela; personne ne peut se tenir au centre et dire «je ne suis esclave ni de l'un ni de l'autre». Ce qui est clair est que la Bible affirme aussi que la liberté est la servitude, l'importance se trouve donc de savoir de qui sommes nous les serviteurs, et pour la grande majorité cela n'est pas difficile à répondre. Jésus nous dit: «En vérité, en vérité, je vous dit: Quiconque fait le péché, est esclave du péché. Or l'esclave ne demeure point toujours dans la maison; le Fils y demeure toujours. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez véritablement libres» (Jean 8:34-36); «Si vous persistez en ma Parole, vous serez vraiment mes disciples: et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libre» (Jean 8: 32).

La vrai liberté, selon l'Écriture, consiste donc d'être soumis à la Souveraineté de Dieu en Jésus-Christ, qui nous libère du péché et du châtiment éternel qui attend tous les pécheurs, et tous sont pécheurs sans exceptions (Rom. 3:9-20). Il est évident aussi que tous ne seront pas sauvé: «car il y en a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus» (Matt. 20:16; 22:14). En ces derniers temps, le Seigneur appelle les siens à venir vers lui pour être libéré et devenir participant de la gloire éternelle. Venez, humiliez-vous et le Seigneur vous élèvera, abandonné votre résistance et placé votre foi aux pieds de la croix et vous serez libéré. La foi est l'assurance totale en ses promesses (Héb. 11:1), elle n'est pas une présomption de la nature humaine. Ne dites point en vous-mêmes que vous avez le choix de croire ou non, votre capacité de choisir est esclave du péché et de la chair, et vous le savez bien. Venez et abandonnez lui votre vie en toute confiance avec ses faiblesses et ses limitations, et vous serez pardonné gratuitement et vous recevrez la vie éternelle. Rejetez toutes illusions de liberté et soumettez-vous à l'Évangile de la Souveraineté de Dieu en la Royauté de Christ et vous serez sauvé pour l'éternité, car il a désigné ses élus au salut avant même la fondation du monde et son appel est irrésistible à ceux qu'il a choisi, elle produit un odeur de vie pour certains et un odeur de mort pour d'autres. Si vous entendez sa voix, venez et participez au Festin des noces de l'Agneau.

 

La pensée de Jésus sur la prédestination:

L'affirmation de la prédestination est incontestablement présente dans le message de Jésus, rapporté par les Synoptiques (les Évangiles de Matthieu, Marc, Luc). La mettre en doute au nom des appels constants du Christ à la conversion et à la sanctification serait trahir une grande partie de son enseignement, et soulèverait un problème rationnel et philosophique - celui des rapports de la liberté humaine avec l'action absolue de Dieu - qui serait absent de cette prédication. Comme nous avons vu, la liberté humaine n'y est pour rien dans le plan du salut et aussi de la sanctification qui en est une partie intégrale. La souveraineté de la volonté divine (Mat. 10:29,30) et le choix qu'elle opère depuis avant la fondation du monde à toute décision humaine en vue du salut ou de la perdition de tel ou tel individu, sont un élément de la doctrine de Jésus (Luc 10:20-22; 12:32, Mat. 25:32-46). En fait le mot élu revient souvent (Mat. 22:14; 24:22,24,31; Marc 12:20,22,27; Luc 18:7).

On voit même dans Mat. 22:14: «Car il y en a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus», ce qui signifie que l'appel du salut est lancée dans le monde, plusieurs sont invités, mais que très peu sont choisis pour y répondre. Ce passage témoigne fortement de la double prédestination, à savoir l'élection au salut et la réprobation à la perdition. De même l'explication des paraboles du Royaume telle que la donnent Marc 4:10-20 et les parallèles ne peut avoir d'autre sens que celui d'une prédétermination de Dieu à l'intelligence de sa sagesse, et à la foi que cette intelligence suscite. De même Mat. 12:39; 11:25-27 spécifient nettement que la connaissance de Dieu est librement donnée par Lui à ceux qu'il Lui plaît, et ne peut être obtenue autrement. L'Évangile de Jean énonce encore beaucoup plus catégoriquement l'affirmation par Jésus de la prédétermination divine. Personne ne vient à Jésus si le Père ne l'attire (Jean 6:44,65); il faut être de Dieu pour écouter les paroles de Dieu (Jean 8:47); Dieu donne à son engendrement comme Fils les siens (Jean 17:6); les Juifs ne croient pas parce qu'ils ne peuvent pas comprendre les paroles de Jésus (Jean 8:43,47; 10:26), car ils n'ont pas été prédestinés à l'élection mais à la perdition. Comme les Synoptiques, Jean cite le mot d'Ésaïe sur ceux qui voyant ne voient pas et entendant n'entendent pas (Jean 12:37,39 et suivant); le monde ne peut pas recevoir l'Esprit de vérité (Jean 14:17) car il est réservé uniquement aux élus. Inversement, tous ceux qui y sont destinés par Dieu viendront à Jésus selon l'appel irrésistible de l'élection (Jean 6:68), et il les recevra (Jean 6:37; 10:27,29); ce ne sont pas les disciples qui ont choisi Jésus, mais lui qui les a choisis (Jean 15:16); le Christ sait dès le commencement ceux qu'il a choisis (Jean 13:18) et que parmi eux se trouve un démon (Jean 6:70). Il ne prie pas pour le monde mais pour ceux que Dieu lui a donnés (Jean 17:9), etc.

Rien ne caractérise plus l'appel irrésistible de la grâce du salut que l'histoire de Lazare (Jean 11:1-44). Par analogie, l'histoire de Lazare se rapporte directement à l'appel irrésistible de la grâce du salut dans la prédestination. Nous ne pouvons avoir une meilleure exemple que celle de Lazare pour indiquer à une personne qu’il lui est impossible de contribuer rien à son salut. La Parole de Dieu nous enseigne clairement qu'avant notre conversion nous étions tous morts spirituellement et incapable de croire à l'Évangile pour être sauvé: «...vous étiez mort en vos offenses et en vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, suivant le train de ce monde... Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, par sa grande charité en laquelle il nous a aimés; lorsque nous étions morts en nos offenses, il nous a vivifiés ensemble avec Christ, par la grâce duquel vous êtes sauvés" (Éph. 2:1,4,5). "Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur» (Rom. 6:22).

Avec la mort de Lazare nous réalisons qu'un mort n'a pas la capacité d'exercer son libre choix, et que toutes ses dispositions ne sont que pourritures. Il n'y a aucun doute que Lazare ne pouvait choisir librement de croire et de revenir à la vie. Il a fallut l'appel irrésistible de Jésus pour qu'il revienne à la vie; c'est à dire, qu'il le recréa de nouveau, image par excellence de la nouvelle naissance. Or le Seigneur Jésus lui-même nous dit «Si quelqu'un n'est né de nouveau (régénéré dès l'origine), il ne peut point voir le royaume de Dieu» (Jean 3: 3-5). Remarquez bien que Jésus ne dit pas «qu'il faut naître de nouveau», il affirme plutôt une état déjà présente dans ceux qui sont nées de l'Esprit (Jean 3:8) et non point un but à atteindre. Dire «qu'il faut naître de nouveau» contredit les paroles de Jésus et renverse l'Évangile, car une telle expression donne l'illusion qu'il faut faire un effort quelconque comme «choisir de croire» pour atteindre ce but. Or dans le grec, naître de nouveau signifie littéralement «être régénéré d'en haut ou dès l'origine», ce qui implique la Souveraineté de Dieu selon son choix personnel. La régénération se fait entièrement selon la puissance de Dieu sans aucune contribution de l'homme. La Parole nous indique clairement que cette nouvelle vie de régénération est "un don de Dieu" que nous recevons par la grâce selon le décret de l’élection, sans aucun mérite de notre part (Rom. 6:22; Éph. 2:5,8,9), et que cette régénération se fait «par la Parole de Dieu, vivante et permanente à toujours (1 Pierre 1:23).» Ainsi nous n'avons pas la capacité de choisir Christ pour être sauvé; mais Christ nous a choisi d'entre le monde et avant le commencement des temps pour être sauvé (Jean 15:16,19; 1 Cor. 1:27-31; Éph. 1:3-7). Nous voyons ici que «le choix» est de la part de Dieu et non de la part de l’homme.

Il est impossible que l'homme puisse choisir de croire en Christ pour être justifié, car «nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi» (Gal. 2:16). Ceci nous indique qu’en disant que nous avons le libre choix de croire, la foi devient une œuvre, et le salut le résultat d'un acte méritoire. En d’autres mots, la justification par le choix n’est nulle autre que le salut par les œuvres. Il ne peut en être autrement. Il est intéressant de remarquer que le mot «œuvre» vient du Grec «ergon» et signifie: «action, tâche, faire, acte, ouvrage, effort, travail». Ainsi faire de la Foi une condition et un effort que l'homme a le choix d'exercer ou non, fait de la Foi un "acte" qui provient de la capacité du raisonnement de sa volonté charnelle, c'est à dire «une faculté intellectuelle». C'est ce qui se nomme de la religiosité par laquelle une personne cherche à contribuer à son salut, croyant plaire à Dieu. Par son libre choix illusoire, une personne s'élève au même niveau que Dieu et les mérites du sacrifice de Christ deviennent simplement un moyen d'apaiser sa conscience charnelle et justifier son raisonnement erroné. De ce fait elle accomplit les volontés de sa chair et de ses pensées, et s'identifie comme un enfant de colère (Éph. 2:3) et un ennemi de la croix de Christ, duquel la fin est la perdition et dont la gloire est dans sa confusion (Phil. 3:18,19).

Un autre aspect que nous devons remarquer dans l’histoire de Lazare est que non seulement il fut mort et en état de décomposition, mais il était aussi attaché solidement de bandelettes. Quelles sont ces bandelettes qui nous attachent dans la mort sinon les œuvres de la chair ! Leurs fonctions est de préserver un corps mort le plus longtemps que possible, mais elles sont impuissantes devant la corruption de la chair. Ne représente-t-elle pas les piètres efforts pour justifier les œuvres de la chair en tentant de leur donner quelques aspects de respectabilité et de dignité ! Depuis les temps immémoriaux l’homme cherche à vaincre la mort de ses propres efforts, des anciens égyptiens à nos docteurs modernes. Mais toutes ses tentatives de s’approprier et d’usurper la puissance de Dieu sont complètement futiles. De même celui qui dit avoir le choix de croire cherche à s’approprier et à usurper la puissance de Dieu par ses efforts, voulant contribuer avec Dieu pour vaincre la mort spirituelle. Subtilement il dit que Dieu n’est pas assez puissant pour ressusciter un mort et qu’Il a besoin de son aide. Ses efforts sont non seulement futiles, mais en agissant ainsi il se déclare ennemi de Dieu.

Par l'appel efficace ou irrésistible, l’Esprit attire irrésistiblement les pécheurs élus à Christ. Il n’est pas limité par la volonté de l’homme dans son œuvre d’application du salut (Jean 1:12,13), pas plus qu’il ne dépend de la coopération de l’homme pour atteindre son but (Rom. 9:18). L’Esprit amène miséricordieusement le pécheur élu aux pieds de la croix, l’incite à s'abandonner à Celui qui s'est donné comme son substitut, et lui donne la repentance et la foi en Christ pour qu'il reçoive gratuitement le salut de son âme (Éph. 2:8,9). La grâce de Dieu est invincible, elle ne faillit jamais dans l’atteinte de son but, à savoir le salut de ceux à qui elle s’étend (Ac. 13:48; 16:14,31; 18:27). Cet appel efficace est non seulement une invitation, mais une action dynamique du Saint Esprit qui nous introduit dans une relation vivante avec Jésus-Christ, car le Saint Esprit est nul autre que la Sainte Présence ce Christ. Le mot «appel», (qui malheureusement est traduit souvent par "vocation" dans plusieurs bibles), est généralement utilisé comme signifiant seulement "une invitation"; mais dans les Épîtres ce mot est utilisé dans le sens de «commander», et en même temps «de produire, de provoquer, d'occasionner d'être». En ce sens le mot «appel» porte la même signification que «Créer».

Cette assurance johannique que le monde est divisé en deux classes n'ôte rien dans cet Évangile à l'affirmation que les incroyants sont responsables de leur rejet, car Dieu les a prédéterminé ainsi dans son décret de réprobation, ils n'ont aucun choix que de réagir selon ce qu'il a été prédéterminé d'avance en tout cela. Il les a rejeté et les laisse de côté aux penchants naturels de leur nature humaine déchue qui se veut indépendante et responsable de ses actions, ils récoltent donc le salaire qui leur revient car ils se veulent maîtres de leur destin, même de leur salut et de leur perdition.

 

L'apôtre Paul et la prédestination:

C'est dans la pensée paulinienne que le problème de la prédestination apparaît posé avec sa plus extrême rigueur, et aussi confronté par certaines objections qu'il suscite. Paul affirme que ceux qui aiment Dieu, qui renoncent à eux-mêmes et lui sont dévoués, le font non à cause qu'ils ont prit une décision ou un choix, mais à cause qu'ils sont appelés selon son dessein, connus ou plus précisément engendrés d'avance, prédestinés à être semblables à l'image de son Fils (Rom. 8:28 et suivants); en Christ nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de Celui qui opère toutes choses d'après le conseil de sa volonté (Éph. 1:11; Gal. 1:4; Éph. 1:5; 3:11 etc.). L'appel céleste est déterminée de toute éternité (Ga 1:15). Les chrétiens sont nommés constamment les «appelés» (Rom. 1:6; 8:28, 1 Cor. 1:1), les élus» (Rom. 8:33; 16:13; Col 3:12 etc.). L'expression «élu de Dieu» ou «élu de la grâce» (Rom. 11:5) indique nettement que tout mérite personnel est exclu des motifs de l'élection. Cette distinction entre les hommes est d'ailleurs l'expression du décret de Dieu qui embrasse l'humanité entière. Mais quoique le salut est proclamé à tous les hommes, seulement les élus sont désignés pour en récolter les bénéfices, c'est ce qu'on nomme «le rachat limité».

Pour Paul l'œuvre de la Rédemption a deux aspects fondamentaux: d'une part, c'est en Jésus-Christ, et en lui seul, que se réalise un dessein éternel de Dieu, le croyant est prédestiné en Christ à devenir semblable à Christ, d'autre part cette prédestination n'a d'autre raison que l'insondable vouloir divin. L'idée de l'initiative divine arrive ici à son apogée. Toute l'œuvre qui détermine la rédemption de l'homme, sa méthode, son commencement et ses conséquences sont entre les mains du Dieu vivant et procèdent de l'inexplicable nature de sa miséricorde. L'action humaine ne peut ni fonder, ni modifier ce décret; elle n'en est que l'expression dans la réalité historique.

L'apôtre Paul n'a pas été, dans son effort systématique pour exposer rigoureusement cette doctrine du salut gratuit, sans apercevoir à la fois le démenti que semblent lui opposer certains faits et les objections qu'elle provoque. C'est dans les chap. 9 et 11 de l'épître aux Romains que nous trouvons la pensée paulinienne sur ce point et sa réponse aux questions et aux critiques possibles. Il vaut la peine de s'arrêter quelque peu sur ce texte capital.

Le point de départ de la réflexion est dans la constatation que l'élection du peuple d'Israël paraît avoir été inefficace. Dieu aurait-il manqué à ses promesses, ou sa volonté aurait-elle pu être mise en échec? L'apôtre rejette ce blasphème en déclarant que les enfants par le sang ne sont pas nécessairement les enfants de la promesse qui constituent la vraie race de Dieu. Et il se trouve par là même amené à définir cette élection de la promesse purement gratuite et irrésistible. Elle est fondée sur un choix qui ne dépend pas des œuvres, mais uniquement de celui qui appelle. Jacob et Ésaü sont cités comme des exemples de la Souveraineté de Dieu dans la prédestination (Rom. 9:11,13). La compassion et l'amour ou renoncement de Dieu n'ont pas d'autres raisons que sa libre décision; il ne sert de rien de vouloir et de courir; c'est Dieu qui fait miséricorde; Il a pitié de qui Il veut, Il endurcit qui Il veut (Rom. 9:16-18). Il ne faut donc pas expliquer la prédestination par la prescience que Dieu a de l'action humaine, car il s'agirait dans ce cas d'une postdestination; ce seraient encore les œuvres prévues de l'homme qui seraient le motif de sa justification, et non pas la pure grâce.

Mais ici s'élève l'objection de ceux qui se scandalisent de cet arbitraire divin. Quels reproches Dieu peut-il adresser à sa créature si celle-ci ne peut résister à sa volonté? Si l'homme détient une responsabilité face au péché et en portera la condamnation, cela est du à ce que Dieu a prédéterminé de le laisser agir dans la misère de ses égarements dans lesquels il se veut responsable de son destin. Comme il est souvent dit: «il l'a voulu, il l'a eu», il a désiré l'indépendance, il en payera les conséquences. Dieu peut donc y reprocher ses agissements à l'intérieur de son décret de réprobation afin de manifester sa justice. Paul refuse même le droit à l'homme de poser cette question, dans la célèbre parabole de l'argile et du potier (Rom. 9:19,23), et il redouble son insistance à affirmer la liberté divine en évoquant les vases de colère fabriqués pour la perdition et les vases de miséricorde préparés d'avance pour la gloire: «Il fait donc miséricorde à qui il veut, et il endurcit celui qu'il veut. Or tu me diras: Pourquoi se trouve-t-il encore à nous blâmer? Car qui peut résister à sa volonté? Mais plutôt, ô homme, qui es-tu, toi qui contestes avec Dieu? La chose moulée dira-t-elle à celui qui l'a formé: Pourquoi m'as-tu fait ainsi? Le potier n'a-t-il pas le pouvoir de faire, d'une même masse de glaise, un vase pour l'honneur, et un autre pour la disgrâce? Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec beaucoup d'endurance les vases de colère, préparés [dans son décret] pour la perdition? Afin de manifester aussi la richesse de sa gloire sur les vases de miséricorde, qu'il a préparés pour la gloire.» (Rom. 9:18-23).

Or en quoi a consisté cet aveuglement surnaturel de l'Israël selon la chair? En ceci, précisément, qu'il a mis sa confiance dans les œuvres pour obtenir le salut et non dans la seule grâce de l'élection, tout comme font les évangéliques modernes qui mettent leur confiance dans le libre-choix, et dans leurs décisions personnelles de croire et d'obéir à la loi pour plaire à Dieu et se justifier devant les hommes. Israël se justifiait par les œuvres, les évangéliques se justifient par leur choix, il n'y a aucune différences entre les deux. Sauf pour quelques-uns, Israël n'a pas été donné de croire à l'élection et fut laissé dans la réprobation. Les païens qui ont été donné de croire par la Parole et l'Esprit ont obtenu la justice de la foi, Israël qui poursuivait la loi de la justice n'y est pas parvenu, tout comme les évangéliques ne parviendront pas à la grâce en se justifiant par leur choix. Il faut maintenir rigoureusement que l'élection et la grâce sont une seule et même chose, et donc jamais, en aucun sens, le fruit des œuvres (Rom. 11:6). C'est pour avoir cessé de se remettre à la pure gratuité du salut qu'Israël n'a pas obtenu ce qu'il cherche. Le paradoxe paulinien éclate alors dans toute sa rigueur. La grâce seule nous sauve; dès que nous cherchons à y ajouter des choix qui sont en réalité que des œuvres de la nature humaine déchue, nous donnons l'évidence de notre réprobation et nous sommes rejetés de la grâce qui nous est présentée. Il serait contraire à la pensée de l'apôtre de s'arrêter ici. Pour lui, cet endurcissement partiel d'Israël rentre dans les desseins secrets de Dieu; il était destiné à devenir l'occasion et la cause de la conversion des Gentils afin que ceux-ci soient pénétré du message de la grâce (Rom. 11:24), et de la même manière que les Gentils, par la foi, chacun d'Israël sera sauvé, car il y a un seul salut possible pour tous: «Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu; sa sévérité à l'égard de ceux qui sont véritablement tombés, mais sa bonté envers toi, si tu persévères dans cette bonté; autrement, [sans la foi], toi aussi tu seras exclu. Et quant à eux, s'ils ne persévèrent pas dans l'incrédulité, ils seront entés; car Dieu a le pouvoir de les enter de nouveau. En effet, si tu as été coupé de l'olivier sauvage de sa nature, et si contre l'ordre de la nature, tu as été enté sur un olivier franc; combien plus ceux-ci qui sont les rameaux naturels seront-ils entés sur leur propre olivier? Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne soyez pas sages à vos propres yeux, c'est que l'aveuglement avait été désigné à venir sur Israël pour que l'ensemble des Gentils soit pénétrée [du message de la grâce]. Et de la même manière [que les Gentils], chacun d'Israël sera sauvé, comme il est écrit: Le Libérateur viendra de Sion, et il éloignera de Jacob toute impiété; Et ce sera mon alliance avec eux, lorsque j'effacerai leurs péchés. Il est vrai qu'ils sont ennemis par rapport au message de la grâce, à cause de vous; mais à l'égard de l'élection, ils sont considérés à cause de leurs pères, Car les dons et l'appel de Dieu ne sont pas sans considération.» (Rom. 11:22-29).

Dans tout ce développement, la pensée paulinienne semble osciller de la considération de la prédestination individuelle à l'explication des grandes destinées collectives des peuples, et notamment d'Israël. C'est évidemment ce dernier problème qui est pour lui l'essentiel. La question d'une prédétermination positive ou négative de l'action et du sort des personnes est fortement soulignée. De même tout le message paulinien affirme la nécessité de «faites profiter votre délivrance avec crainte et tremblement. Car c'est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son bon plaisir.» (Phi. 2:12,13). Retenons simplement que la véritable intention de l'apôtre est de maintenir sans réserve la gratuité absolue du salut qui implique nécessairement la souveraine liberté miséricordieuse de Dieu et la justice incontestable de son œuvre. C'est pourquoi il rejette comme blasphématoire la supposition que le décret de condamnation ne serait pas mérité par ceux qui le subissent, ou que l'endurcissement des réprouvés ne leur serait pas imputable.

Dans le même sens que Paul, la première épître de Pierre (1 Pierre 2:8; 5:13) affirme la prédestination des croyants et des incroyants. Dans la deuxième épître l'appel et l'élection sont soulignées (1 Pierre 1:8,10). D'après l'épître de Jacques (Jacques 2:5), les pauvres sont choisis pour être riches en la foi et héritiers du royaume. Les Actes (Ac. 2:23; 4:28; 13:48; 20:27 etc.) soulignent le décret inspiré par l'amour ou renoncement de Dieu, arrêté par sa volonté, conçu par sa sagesse, soit qu'il concerne le Christ, soit qu'il concerne les croyants. L'Apocalypse parle de ceux dont le nom est dès la fondation du monde écrit dans le livre de vie (Apoc. 13:8; 17:8; 21:27), expression figurative qui signifie «ceux qui sont retenus dans la mémoire éternelle du Dieu Vivant».

 

La souveraineté absolue et sans limite de Dieu:

Toute la révélation biblique affirme d'une part la souveraineté sans conditions de la volonté de Dieu, l'initiative divine toujours unilatérale, qui s'exprime dans l'élection et l'appel et se confond éternellement avec la prédestination; d'autre part la gratuité du salut, qui ne dépend jamais des œuvres, mais toujours de la foi ou confiance reçue en cette gratuité qui ne nécessite aucune réponse humaine.

C'est Augustin qui le premier a élaboré, d'après les écrits de l'apôtre Paul, une doctrine cohérente de la prédestination. Tandis que les Pères grecs, affirmant énergiquement l'universalité de la grâce de Dieu et le libre arbitre de l'homme, faisaient dépendre de la prescience divine la prédestination des individus au salut ou à la damnation, ce qu'on nomme une postdestination, Augustin, obligé par le moine Pelage à une défense vigoureuse, affirme que la grâce, expression de la souveraineté insondable de Dieu, est seule cause du salut, indépendamment des œuvres, qu'elle est irrésistible et inamissible. Pour lui l'humanité qui est tombée en Adam est sous la puissance du péché, et sous un verdict de condamnation. Elle ne possède ni le désir, ni la moindre velléité du bien. Le salut ne saurait donc être que l'œuvre de Dieu seul. C'est Lui qui donne à ses élus seuls la volonté de croire par sa Parole et son Esprit, et la persévérance qui leur assure le secours divin et la gloire finale. Il a toutefois manqué de réaliser que la foi des élus est celle de Christ, qu'ils recoivent des mérites de son sacrifice qui leurs sont attribués gratuitement par le principe de la substitution.         

La prédestination est l'affirmation de la souveraineté absolue et sans limite de Dieu, entendue non pas, dans un sens métaphysique, comme la suprématie de l'infini sur le fini, mais comme la seigneurie du Dieu Créateur et Saint. Les notions de Providence, de l'appel irrésistible, d'élection et de réprobation, ne font qu'exprimer ce rapport irréversible entre Dieu et l'homme, et reconnaître la différence qualitative infinie du Créateur à la créature. Tout synergisme (c'est-à-dire toute doctrine qui en vue de l'œuvre du salut fait concourir la volonté de Dieu et la volonté de l'homme sur le même plan), tout synergisme qui tendrait à réduire cette différence est une abomination totale. Car si la volonté de l'homme peut en quoi que ce soit s'égaler à la volonté divine, ou plus exactement peut s'y soustraire, c'est que l'homme se fait Dieu en se disant maître de son destin. Opposer à cette fabulation la limitation de puissance que Dieu aurait consentie en faveur de sa créature en la faisant semblable à Lui, ou bien invoquer la paternité divine selon le Nouveau Testament, c'est méconnaître la constante affirmation biblique que, même dans une économie de la chute, Dieu reste sans cesse le souverain absolu: «Celui dont la parole ne retourne pas à Lui sans effet» (Ésaïe 55:11), ou, comme le dit Jésus lui-même: «le Seigneur du ciel et de la terre» (Mat. 11:25), «Celui sans [la volonté de] qui il ne tombe pas un passereau à terre» (Mat. 10:30).

La prédestination affirme indirectement la corruption radicale de l'homme naturel, sa nature humaine complètement déchue, son impuissance totale à faire le bien et à se sauver lui-même. Nous n'avons rien en nous qui nous rende capables de Dieu; depuis notre révolte première en Éden, notre nature est toute révolte, refus d'obéissance, incrédulité, duplicité. Même la réception de la grâce doit être et est un don pur et simple de cette grâce. C'est ce que Pascal exprime dans sa fameuse phrase: «Pour faire d'un homme un saint il faut bien que ce soit la grâce, et qui en doute ne sait ce que c'est que saint et qu'homme.» Tout synergisme est un optimisme partiel qui contredit la révélation biblique.

La prédestination, en affirmant la gratuité du salut, assure ce salut. C'est cette certitude que les Réformateurs ont découverte avec bonheur dans la Bible. C'est elle qui a libéré Luther de ses angoisses. C'est elle qui faisait trouver à Calvin un goût savoureux à la prédestination. Si notre salut n'est pas assuré en Dieu, nous ne pourrons l'assurer nulle part. Tout synergisme est une théologie des mérites de l'homme avec ce que celle-ci comporte d'inquiétude insurmontable, si on ne la réduit pas à une vulgaire comptabilité de bonnes œuvres.   

Dira-t-on que tout au moins la foi est l'œuvre de l'homme et qu'elle ne mérite pas véritablement son nom, si elle ne comporte le libre et responsable engagement du croyant? En fait, bibliquement, la foi est toujours une œuvre de Dieu, de sa Parole et de Son Saint-Esprit; Dieu la donne à ses élus; elle est, à tous ses stades, une grâce et non une prérogative. Si la théologie calviniste cessait d'attribuer à la foi une seule origine, la libre volonté de Dieu, les polémistes catholiques auraient raison d'incriminer la Réforme d'avoir fait de cette foi la plus orgueilleuse et la plus méritoire des œuvres. Remarquons d'ailleurs que cette foi reçue devient la nôtre pour nous donner l'assurance des promesses en Christ. Elle est nôtre parce que nous sommes devenus des croyants par la puissance de la Parole et de l'Esprit; elle est nous, sans être de nous, car elle nous est donnée avec tous les autres mérites de Christ sur la croix qui nous sont attribuées gratuitement, c'est à dire «sans condition». Ces vérités bibliques sont constamment vérifiées dans la vie du croyant qui attribue toutes choses à Dieu, même le mouvement qui le fait se soumettre à son Seigneur ou accepter le pardon de son Rédempteur.

Le «sola fide» de Luther ne diffère pas à cet égard du «soli Deo gloria» de Calvin, puisque cette foi, cette seule foi par quoi l'on est justifié, c'est la confiance en la grâce totalement gratuite qui assure notre salut. On comprend donc que la Réforme, réagissant contre la théologie semi-pélagienne du catholicisme, ait poussé jusqu'à ses extrêmes limites la doctrine de l'élection et qu'elle ait même refusé de la réduire à la doctrine de la prescience divine postdestinarienne, laquelle n'exclut pas, comme nous l'avons indiqué, une théologie du salut par les œuvres ou salut par le choix d'une décision personnelle qui caractérise pleinement le christianisme contrefait moderne.

Il serait vain néanmoins de nier que la doctrine de la double prédestination représente pour la conscience chrétienne une pierre d'achoppement redoutable. Qu'elle soit présentée sous sa forme atténuée de la prétention (c'est à dire de la doctrine qui n'impute pas à Dieu un décret de damnation, les réprouvés étant simplement abandonnés aux conséquences justes de leur révolte originelle), ou sous sa forme véridique la plus rigoureuse et juste du supralapsarianisme (selon laquelle la prédestination est un décret éternel et antérieur à la chute de l'homme qui a décidé du sort final de chaque créature) ou sous une quelconque forme intermédiaire, cette attribution à Dieu et à Dieu seul du rejet définitif d'une de ses créature rationnelle demeure un sujet d'effroi et même de révolte pour le cœur naturel de l'homme qui se veut régent de sa propre existence. Mais le fait est que la double prédestination est affirmée dans la Bible, non comme un système intellectuel mais comme une vérité révélée.

 

LE MYSTÈRE DU PHÉNOMÈNE DE LA CONSCIENCE DE CHRIST

 

Nous abordons dans ce chapitre, la branche de la Grâcéologie qu'on nomme la Christunité, ou conscience de l'essence de l'existence de Christ en tant qu'Esprit des vivants. La révélation qu'il est la Source, son Engendrement, et sa Sainte Présence, sera développée davantage. Puisque Christ fait de ses élus véritables sa résidence sacrée, ce sujet est pour nous d'une importance capitale, du fait que nous sommes les récipients de ses révélations glorieuses.

 

Avant d'aborder les mystères du phénomène de la Conscience Divine de Christ en nous, regardons premièrement quelques définitions sur ce sujet intrigant, afin de préparer notre esprit pour en recevoir la connaissance. Avec l'étude de la conscience nous touchons inévitablement le domaine de la science Métaphysique. Celle-ci est définie soit comme la science des réalités qui ne tombent pas sous le sens physique naturel, mais se rapporte à des êtres ou existences immatériels et invisibles (ainsi l'âme et Dieu), soit comme la connaissance de ce que les choses sont en elles-mêmes, par opposition aux apparences qu'elles présentent. Dans les deux cas, la métaphysique porte sur ce qui est au-delà de la nature, de la ϕ́υσις, ou, si l'on préfère, du monde tel qu'il nous est donné, et tel que les sciences positives le conçoivent et l'étudient. En philosophie, la métaphysique désigne la connaissance du monde, des choses ou des processus en tant qu'ils existent «au-delà» et indépendamment de l’expérience sensible que nous en avons, mais elle prend des sens différents selon les époques et selon les auteurs.

 

Très éloignée des sciences normatives comme l'éthique, la métaphysique est une science philosophique qui questionne d'abord l'existence des choses ou des événements tels qu'ils nous apparaissent, et qui tente ensuite de décrire et d'expliquer ce qui existe vraiment. De nos jours, la métaphysique est une notion équivoque qui recouvre aussi bien la science des réalités qui échappent aux sens, que la connaissance de ce que les choses sont en elles-mêmes, indépendamment de nos représentations. Définie comme science de ce qui existe en dehors de l’expérience sensible, la métaphysique s’oppose à la physique et concerne des entités ou des processus considérés comme immatériels et invisibles. Définie comme connaissance de ce que les choses sont en elles-mêmes, la métaphysique s’oppose à la connaissance empirique des phénomènes tels qu'ils nous apparaissent et peut recouvrir une partie du champ des sciences. Elle est en ce cas associée à une conception dite «réaliste» de la connaissance et qualifie la portée ontologique des théories (philosophiques ou scientifiques). Étymologiquement, le mot se compose de μετα et φυσικά (méta-phusikè), la «nature» et son étude, la «physique»; et d’une préposition grecque μετά (metá) au sens aussi imprécis puisqu'elle peut signifier: «au milieu, parmi, avec, entre, au-delà, après». C’est ce dernier sens qui explique l’apparition du mot. Il s'agit de «la discipline qui considère les réalités entièrement séparées de la matière et la pure activité de l’intellect en acte et de l’intellect en puissance, celle qui est élevée à lui du fait de l’activité, tout cela ils l’appellent théologie, philosophie première et métaphysique, puisque cela se situe au-delà des réalités physiques» (Commentaire sur la 'Physique' d’Aristote, I). En principe la métaphysique relève seul, le dieu de la théologie naturelle, celui défini par Aristote comme causa sui, cause ultime, premier moteur et principe premier de toute chose, ou encore le dieu de la théologie dite orthodoxe que les théoriciens ont divisés en trois personnes égales mais distinctes. Une interprétation médiévale du texte de l'«Exode», où Dieu dit à Moïse «Je Suis celui qui Suis», transforme ce Dieu personnel en sujet de la métaphysique où il devient regrettablement l'«Être» même de la nature humaine. Mais spécifions que dans l'interprétation du texte de l'Exode, qu'il ne s'agit aucunement de «l'être» que nous sommes, mais de «l'Être Suprême», le Créateur de toutes choses, celui dont le nom est JE SUIS porté par Jésus Lui-même, et décrivant son identité réel (Jean 8:24,58). Cette différence est importante à souligner puisque nous ne sommes pas «JE SUIS», par le simple fait que «Nous Sommes» que des créatures déchues de l'image parfaite en laquelle nous avions été créés. Nous devons mentionner cela, car plusieurs dans la Métaphysique attribuent faussement le «JE SUIS» à l'être humain, ce qui est une absurdité idolâtre de la pire espèce. Si Dieu déclare JE SUIS le Souverain Suprême, l'homme doit répondre en toute humilité, «je suis rien». Seul l'aspect Métaphysique de «au-delà» de la physique qui concerne des entités ou des processus considérés comme immatériels et invisibles, nous intéresse ici par rapport à la conscience. Le reste de la Métaphysique nous importe peu et nous ne la recommandons à personne.

 

La conscience est l'intuition par laquelle l'homme, à la différence des animaux et des objets inanimés, prend à tout instant une connaissance immédiate et directe, plus ou moins complète et claire, de ses états, de ses actes et de leur valeur morale. C'est cela qui lui permet de se sentir exister, d'être présent à lui-même. La conscience est une notion à la fois psychologique, métaphysique et morale. En effet, elle porte à la fois sur les opérations cognitives de l'individu (ses raisonnements, ses pensées, ses expressions, ses jugements), ses attitudes propositionnelles («je crois que», «je souhaite que»), les aspects de sa personnalité et de ses actions (identité personnelle, conscience morale), ses perceptions internes (corps propre) et les effets subjectifs de l'expérience sensible. La conscience est également un critère de distinction entre «moi» et autrui, puisqu'il s'agit toujours de «moi» dont j'ai conscience. Cette notion changera au moment de l'Émergence, lorsque nous deviendront conscient de un en tous et tous en un, ce qui sera l'essence de notre nouvelle existence dans la nouvelle création.

 

On distingue deux formes de conscience: la conscience de soi, la représentation plus ou moins claire que le sujet possède de lui-même; et la conscience pratique, c'est-à-dire la présence de l'homme dans le monde, présence exerçant une action, par opposition à la pure théorie. L'étude de la conscience touche de nombreuses disciplines: la psychologie, la psychiatrie, la philosophie de l'esprit, et la philosophie de l'action. Il est possible de ramener les principaux problèmes de ces disciplines à quelques questions fondamentales: quelle est la nature de la conscience ? Comment se constitue-t-elle ou comment se développe-t-elle ? Quel est son mode d'existence ? Comment peut-elle exister à partir d'entités non-conscientes ? A-t-elle une causalité propre et, si oui, de quelle nature ? Quelles relations la conscience a-t-elle avec les autres phénomènes de la réalité, physiques et mentaux ?

Il n'existe aucun concept comparable à celui de conscience dans la philosophie grecque, et ce n'est qu'au XVIIe siècle que le terme devient un fondement de la réflexion sur l'esprit. Chez certains auteurs romains, le mot latin prend une dimension morale dérivée du droit, exprimant le fait de se prendre soi-même pour témoin. Le concept de conscience n'a été isolé de sa signification morale qu'à partir de Locke, dans son Essai sur l'entendement humain, publié en 1689. C'est avec cet ouvrage que le mot «conscience» prend son sens moderne. En particulier, Descartes ne l'emploie quasiment jamais en ce sens, bien qu'il définisse la pensée comme une conscience des opérations qui se produisent en nous (cf. Principes de la philosophie). En français, c'est le traducteur de l'ouvrage de Locke, Pierre Coste, qui introduit l'usage moderne du mot conscience (consciouness en anglais), associé à l'idée d'un soi-même dont la conscience exprime l'identité.

 

La notion de conscience revêt plusieurs significations:

a) La conscience comme sensation: tout être doué de sensibilité peut être dit conscient, dans la mesure où il perçoit son environnement et où il répond à des stimuli.

b) La conscience spontanée: sentiment intérieur immédiat: certains philosophes de l'Antiquité, par exemple les Stoïciens, parlent de «toucher intérieur».

c) La conscience comme état d'éveil: on peut distinguer une étape supérieure, en signifiant par le mot conscience un état d'éveil de l'organisme, état qui diffère du précédent par le fait qu'il ne se réduit pas à la passivité de la sensibilité (cf. en anglais, le mot wakefulness, vigilance, alerte); en ce sens, il n'y a pas de conscience dans l'état de sommeil profond ou dans le coma. Cette notion est de plus en plus rejetée par science moderne sur l'étude de mort clinique ou mort apparente.

d) La conscience de soi: la conscience est la présence de l'esprit à lui-même dans ses représentations, comme connaissance réflexive du sujet qui se sait percevant. En d'autres mots, le sujet se retrouve lui-même dans ses représentations de lui-même dans lesquelles il n'est pas autre que lui-même. Cet aspect de la conscience est le reflet de la conscience divine dans son renoncement perpétuel de réciprocité. Par cette présence, un individu prend connaissance, par un sentiment ou une intuition intérieurs, d'états psychiques qu'il se rapporte à lui-même en tant que sujet. Cette réflexivité renvoie à une unité problématique du moi et de la pensée, et à la croyance tout aussi problématique que nous sommes à l'origine de nos actes; ce dernier sens est une connaissance de notre état conscient aux premiers sens. Le domaine d'application est assez imprécis et comporte des degrés: s'il s'agit d'une conscience claire et explicite, les enfants ne possèdent sans doute pas la conscience en ce sens; s'il s'agit d'un degré moindre de conscience, d'une sorte d'éveil à soi, alors non seulement les enfants peuvent être considérés comme conscients, mais peut-être aussi certains animaux. La conscience peut donc détenir différents niveaux ou classes d'existences. En ce sens un homme peut être conscient d'être mécanique, conscient d'être informaticien, et conscient d'être administrateur d'une entreprise tout en demeurant une seule entité consciente de son existence en une seule personne, sans être nécessairement trois individus distinctes qui accomplissent différentes fonctions. Tout comme un homme peut être le fils de son père, le père de son fils, et le conseiller de sa famille, tout en étant un seul homme qui est conscient de ces trois phases d'existence en lui-même. Ceci est la logique même de l'existence humaine qui a été créée à l'image de Dieu, il ne faut pas oublier ce point essentiel à notre étude, car nous y reviendrons plus tard.

 

Un autre sens du mot conscience a été introduit par le philosophe Thomas Nagel: il s'agit de la conscience pour un être de ce que cela fait d'être ce qu'il est. La conscience comme conscience de quelque chose (conscience transitive, opposée à l'intransitivité du fait d'être conscient). Cette conscience renvoie à l'existence problématique du monde extérieur et à notre capacité de le connaître; la conscience intellectuelle, intuition des essences ou des concepts. la conscience phénoménale, en tant que structure de notre expérience.

 

Dans l'ensemble de ces distinctions, on peut noter une conception de la conscience comme savoir de soi et perception immédiate de la pensée, et une autre comme sentiment de soi impliquant un sous-bassement obscur et un devenir conscient qui sont en général exclus de la première conception. Le concept de conscience peut être opposé à l'inconscient, à l'inconscience, à l'inattention, à la distraction, au divertissement, etc. Nous avons aussi la conscience morale qui est le jugement moral de nos actions d'après la loi de Dieu qui y est inscrite (Romains 2:15). Dans ce cas, la conscience nous permet de distinguer le bien du mal. C'est le sens premier du mot "conscience, que l'on trouve aussi chez Cicéron et Quintillien.

La conscience présente certains traits caractéristiques: Le rapport au moi; la subjectivité: la conscience que j'ai de moi-même est distincte de celle d'autrui; la structure phénoménale; la mémoire; la disponibilité, ou liberté de la conscience à l'égard des objets du monde; la temporalité; la sélectivité; l'intentionnalité: toute conscience est conscience de quelque chose, est tournée vers autre chose qu'elle-même: "la conscience n'a pas de dedans, elle n'est rien que le dehors d'elle-même." (Sartre). Notons que la conscience de l'homme est subjective du fait de la rébellion en Éden, ce qui indique qu'elle était purement objective avant, l'Esprit des vivants étant le centre unique de son existence.

 

L'unité ou synthèse de l'expérience; l'idée de conscience de soi pose le problème de l'unité d'un sujet, d'un moi ou d'une conscience. On peut très généralement distinguer deux types d'hypothèse:

1) La conscience est l'expression d'une unité interne; cette unité peut être comprise de différentes manières: unité d'un individu; unité transcendantale, unité des caractéristiques de son essence.

 

Dans unité transcendantale nous avons celle de la Sainte Présence de Christ qui habite en ses élus, les rendant conscient de son existence, et manifestant en eux sa Réflexion dans leur capacité de raisonner ou réfléchir, et de stimuler leurs pensées dans un constant va et vient sur ses révélations. Ils obtiennent ainsi l'illumination de ses instructions dans leur compréhension de ses révélations concernant la vérité.

2) Les questions de savoir ce qui caractérise la conscience, quels sont sa fonction et ses rapports avec elle-même ne préjugent pas nécessairement du statut ontologique qu'il est possible de lui donner. On peut par exemple considérer que la conscience est une partie de la réalité qui se manifeste dans des états de conscience tout en étant plus qu'une simple abstraction produite à partir de l'adjectif "conscient". Cette thèse réaliste n'a plus beaucoup de défenseurs de nos jours. L'une des raisons est que l'investigation descriptive rend inutile ce genre d'hypothèses réalistes.

 

Néanmoins au niveau scripturaire, la conscience est l'éveil de l'homme à son état de créature charnelle, fragile, et limitée. Le récit de la deuxième création dans la Genèse, la représente en style imagé ou symbolique comme «la femme créée de la côte de l'homme» (Genèse 2:22) (voir: La conscience initiale de l'existence). Elle est décrite comme l'âme qui réside en notre sang, pour nous donner la perception de ses réactions à son environement. Les informations reçues sont enmagasinés en sa mémoire et utilisés par son imagination pour but de réflexion et d'expressions, dans différentes applications. Mais la rébellion, occasionnée par la loi d'interdiction, a engendrée la corruption dans la réflexiont et ses expressions. La conscience fut ainsi enchaînée dans la subjectivité de l'égocentrisme et devint enténébrée, puis condamnée à la perdition éternelle.

 

Dans une approche généraliste telle que la pratique de la philosophie, la conscience peut référer à au moins quatre concepts: au sens psychologique, elle se définit comme la «relation intériorisée immédiate ou médiate qu’un être est capable d’établir avec le monde où il vit ou avec lui-même». En ce sens, elle est fréquemment reliée, entre autres, aux notions de connaissance, d’émotion, d’existence, d’intuition, de pensée, de psychisme, de phénomène, de subjectivité, de sensation, et de réflexivité. Elle correspond dans ce cas par exemple à l’allemand Bewusstsein et à l’anglais consciousness. Au sens moral, elle désigne la «capacité mentale à porter des jugements de valeur moraux […] sur des actes accomplis par soi ou par autrui». En ce sens elle correspond par exemple à l’allemand Gewissen et à l’anglais conscience. en tant que critère de catégorisation conceptuel, elle représente le trait distinctif caractérisant l’humanité d’un sujet et par extension la spécificité caractérisant l’ensemble éponyme de ces sujets; par métonymie, elle désigne la totalité formée par l’ensemble des représentations d’un sujet conscient, tout au moins de ses représentations conscientes.

 

Si ces propositions de définition font de la conscience une expérience prégnante pour tout être humain, elle n’en reste pas moins, comme le souligne par exemple André Comte-Sponville «l’un des mots les plus difficiles à définir», et donc de se fourvoyer dans ses raisonnements serpentins. Cette difficulté se heurte en effet à la problématique d’une conscience tentant de s’auto-définir par son illusion d'un libre-choix chimérique. En effet, la possibilité qu’aurait la faculté de se discerner elle-même ne fait pas consensus, et connaît même des détracteurs dans des courants de pensée fort éloignés. Un proverbe bouddhistes formule l’adage selon lequel «un couteau ne peut se couper lui-même», tandis qu’Auguste Comte assure que personne «ne peut [...] se mettre à la fenêtre pour se regarder passer dans la rue».

 

La conscience serait un phénomène mental caractérisé par un ensemble d’éléments ou facultés primaires qui sont la fondation de son existence dans son essence unique, et dont les manifestations sont plus ou moins intenses et présents selon les moments et les besoins: un certain sentiment d’unité lors de la perception par l’esprit ou par les sens (identité du soi), le sentiment qu’il y a un arrière-plan en nous qui «voit», un phénomène plutôt passif et global contrairement aux activités purement intellectuelles de l’esprit, actives et localisées, et qui sont liées à l’action (par exemple la projection, l’anticipation, l’histoire, le temps, les concepts..). La conscience est «ce qui voit» sans s’assimiler à ce qui est vu, c'est ce qui intègre à chaque instant en créant des relations stables entre les choses, à l'image des réseaux neuronaux. La conscience est un lieu abstrait, car impossible à localiser quelque part dans le corps, qui apparaît à chaque instant au moment exact où fusionnent les perceptions des sens et de l'esprit, l’écran sur lequel se déroulent toutes les activités intellectuelles de l’esprit, en grande partie imaginaires (les représentations mentales: conscience du monde, des autres, du moi..) mais efficaces à leur manière, ainsi que la vie émotionnelle.

 

Outre les sens principaux déjà vus, le concept de conscience a de nombreux sens ou manifestations que l’on peut s’efforcer de distinguer, bien que dans certains cas, ces différences soient surtout des différences de degrés:

Conscience de soi: la conscience est la présence de l’esprit à lui-même dans ses représentations, comme connaissance réflexive du sujet qui se sait percevant. Par cette présence, un individu prend connaissance, par un sentiment ou une intuition intérieurs, d’états psychiques qu’il rapporte à lui-même en tant que sujet. Cette réflexivité renvoie à une unité problématique du moi et de la pensée, et à la croyance, tout aussi problématique, que nous sommes à l’origine de nos actes ; ce dernier sens est une connaissance de notre état conscient aux premiers sens. Le domaine d’application est assez imprécis et il comporte des degrés: s’il s’agit d’une conscience claire et explicite.

 

Quelques caractéristiques de la conscience:

Elle est immatérielle: on ne peut pas la voir, ni la toucher. Elle est intérieure: eh oui, elle est en nous.

Elle est subjective: comme égocentrique, notre conscience n’est rien qu’à nous, nos pensées, idées, croyances nous appartiennent, et sont donc purement subjectives. En d’autres termes, notre conscience, c’est ce qui nous permet d’être lucide sur le moment présent, en ayant une idée claire de la situation dans laquelle on se trouve. A la mort, la conscience de l'existence physique se renferme sur elle-même comme la chenille dans son cocon pour subir une métamorphose, afin de s'ouvrir à la conscience d'une nouvelle existence purement spirituelle d'une joie éternelle ou d'une perdition éternelle, d'après le décret de Dieu qui l'a formé. Bref, la conscience est la perception de notre existence en ce monde qui contient dans son essence notre identité, notre connaissance, et nos expériences, choses sur lesquelles nous serons jugés devant le trône de Dieu. Elle correspond à l'âme, c'est à dire au cœur qui est le centre de notre existence charnelle et mondaine. Or nous savons que le cœur de l'homme est méchant et malicieux «Le cœur est rusé, et désespérément malin par dessus toutes choses...» (Jérémie 17:9; Bible Martin); ainsi dit le Seigneur Jésus Lui-même: «Car du dedans, c'est-à-dire, du cœur des hommes, sortent les mauvaises pensées, les adultères, les fornications, les meurtres, les larcins, la cupidité, les méchancetés, la fraude, l'impudicité, l'œil envieux, la médisance, la fierté, la folie. Tous ces vices sortent du dedans et souillent l'homme.» (Marc 7:21-23). En d'autres mots, la conscience de l'homme est complètement dénaturée, immorale et perverse.

 

Le réveil rude et surprenant de la vérité:

Un aspect essentiel de la conscience divine, est la révélation prodigieuse et nécessaire au salut, que le Seigneur Jésus est JE SUIS, le nom du Père révélé à Moïse, ainsi qu'à l'apôtre Paul sur le chemin de Damas.

 

«C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas que JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés.» (Jean 8:24).

C'est un réveil très brusque et inattendu des Saintes-Écriture dont la rudesse saisit notre conscience d'étonnement, et qui devrait susciter votre attention à moins que vous ayez la conscience cautérisée au fer rouge (1 Timothée 4:1,2). Dans un tel cas vous seriez sans espérance et destiné à la perdition éternelle. Nous parlons ici de l'existence de Jésus-Christ qui n'est pas un simple point de spéculation, ce n'est pas une chose indifférente que vous y croyez ou non; mais de ce qui concerne votre salut éternel, car si vous ne le croyez pas qu'il est le Grand JE SUIS, le Jéhovah de Gloire, le Père Éternel (Jean 8:27; 14:8,9; Ésaïe 9:5,6), vous mourrez dans vos péchés, et vous devrez comparaître devant le tribunal de Dieu pour recevoir votre condamnation. Ce sujet devrait donc vous intéressez puisqu'il vous concerne directement, vous qui ne croyez pas que Jésus est le Père Éternel manifesté dans la chair comme Fils, et non le faux Jésus d'une trinité hautement spéculative du dieu des philosophes d'une pseudo-orthodoxie. Il ne s'agit pas du Fils de Dieu qui s'est manifesté dans la chair, mais de Dieu Lui-même qui s'est manifesté dans la chair comme Fils (1 Timothée 3:16; Jean 1:1,14), la différence est capitale pour le salut de votre âme. N'est-ce pas que chacun de nous est concerné par ce qui va nous arriver après la mort. Le Seigneur Jésus nous avertis à propos de ceux qui nient sa divinité comme Source ou Père Éternel. Ils mourront dans leurs péchés et porterons sur leur dos tous les péchés du monde entier dans des souffrances sans fin, isolés dans leur malheur éternellement. C'est pour cela que Jésus le répète deux fois dans le texte, afin de plus fortement impressionner ses paroles sur leurs souvenirs. Et qu'est-ce donc mourir dans leurs péchés ? Est-ce peu une question tellement insignifiante qu'elle ne vaut pas la peine pour vous de l'examiner soigneusement ?

 

Mourir au milieu de la corruption d'une vie de péché, être pris avec toutes la culpabilité de celle-ci sur vos têtes, et d'être trouver après la mort sans expiation, avec l'absence d'un Médiateur qui veut vous protéger de la juste indignation du très saint Dieu qui vous tiendra responsable de toutes les conséquences de vos iniquités, n'est certainement pas une chose à désirer. Mais pourtant plusieurs refusent d'examiner les circonstances d'une telle profondeur de la misère qu'ils devront subir. Le péché et la misère sont inséparablement liés, et aucun ne peut vous délivrer du péché et de son fardeau insupportable qui vous écrase de plus en plus dans l'abîme vertigineux de vos doléances. Mais celui qui est venu ôter les péchés de cette disposition mondaine; et qui peut vous délivrer en tant qu'homme, doit être Dieu Lui-même qui peut avoir suffisamment de mérite dans son sacrifice sur la croix, pour vous racheter de tous vos péchés et vous libérez de son fardeau, et de sa condamnation une fois pour toutes. Par conséquent si vous refuser de reconnaître en Lui le Père Éternel, vos péchés demeurent, et la misère la plus grande doit être votre lot. Vous aurez donc à souffrir parmi les esprits condamnés en enfer pour toujours et à jamais.

 

Chacun de vous est concerné par son bonheur éternel à venir qui a été déterminé d'avance, et par conséquent permettez-moi de vous pressez d'examiner la question strictement et solennellement. La divinité de Jésus Christ, c'est à dire son identité comme JE SUIS, est le fondement même de la foi chrétienne authentique. Tout repose sur elle, même ce qu'on appelle la morale de l'évangile reçoit son obligation de son être du vrai Dieu. S'il n'y aurait pas de distinction entre le Fils qui est chair et le Père qui est Esprit, le Fils ne serait pas l'enveloppe visible de l'Esprit invisible qui demeure en Lui comme nature divine; si le Fils n'est pas le Père manifesté dans la chair, le christianisme serait tout à fait le plus stupide et absurde système de croyance et d'idolâtrie qui n'a été jamais inventé dans le monde. Malheureusement l'Église Chrétienne qui est en réalité l'Église Antichrétienne, a depuis sa formation au Concile de Nicée en l'an 325, toujours reconnu un faux Jésus pour être un dieu Co-égal et Coéternel avec un être divin qui serait supposément «le père» (mais le père des dieux des religions à mystères) comme étant une différente personne d'un fils imaginaire, et d'un Saint Esprit mystique comme représentation de la déesse babylonienne, puis a offerte des prières et des louanges à l'idole abominable de leurs imaginations philosophiques platonicienne, et l'a servi avec chaque acte de culte. Puis l'église d'Angleterre qui a suivi dans les détournements de sa mère «ivre du sang des saints», lui a donné l'honneur divin de la même manière pleine et entière. Il en est de même avec leur enfant adultérin, le mouvement dit évangélique. Ce qui a donné pour résultat que tous honorent le pseudo-fils, deuxième personne du dieu chimérique, comme ils honorent le père fantasmagorique de cette abomination trinitaire du Cerbère mythologique. Pour ceux qui ne le savent pas, le Cerbère était le chien à trois têtes qui gardait les portes de l'enfer et qu'Hercule du tuer, dans un de ses douze travaux, afin de pénétrer dans le Hadès pour sauver une âme et la ramener avec lui à la surface de la terre. Tout cela est figuratif pour indiquer l'enseignement des religions à mystères, que l'homme détient lui-même la puissance de la régénération pour revenir à la vie par son propre pouvoir. En d'autres mots, il s'agit du salut par les œuvres du désir de la volonté humaine. Ainsi les théoriciens ecclésiastiques, catholiques et protestants, ont descendu le vrai Dieu dans la poussière de l'homme impur, l'ont traîné dans leur soue à cochon ecclésiale, puis l'ont recréé à leur image, le forçant à accepter leur définition de son existence éternelle; comme si le seul vrai Dieu avait besoin de théoriciens ecclésiastiques réprouvés, des lâches, des traîtres, des hypocrites, des pervers, des escrocs, et des meurtriers, pour valider sa divinité et décrire l'essence de son Existence. Ces chrétiens imposteurs ont souillé le sang de l'Alliance, et ont crucifié Christ de nouveau sur l'autel de leurs spéculations philosophiques, s'érigeant ainsi comme des petits dieux sur une foi prétendument chrétienne et biblique qu'ils ont déformés à leur guise.

 

Deuxièmement, «si vous ne le croyez pas, vous mourrez dans vos péchés; c'est pourquoi je vous l'ai dit, que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas que JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés.»

 

Tout d'abord, l'existence de Jésus Christ est déclaré en ces termes, croire que JE SUIS, que JE SUIS même l'existence de toutes choses et que j'existe par Moi-même. J'ai fait toutes choses, et sans moi rien n'existe de ce que j'ai fait. JE SUIS le Créateur et vous êtes mes créatures. Et le Créateur doit essentiellement exister d'une manière différente de ses créatures. Toutes les choses dépendent de moi, et n'ont qu'une existence dérivés de ce que j'ai fait, et ils continuent tant que je les approuve selon le bon plaisir de ma volonté souveraine. Jamais aucune créature est entrée en vie sans mon pouvoir, et quand j'enlève leur souffle, ils meurent, et retournent de nouveau à leur poussière. JE SUIS mon Nom incommunicable et je vie en mon Nom que je révèle seulement à ceux que je désire, car je l'ai déterminé ainsi de toute éternité.

 

Ainsi, notre Sauveur et Seigneur béni est le Grand JE SUIS, le Souverain absolu sur toutes choses, LE PÈRE ÉTERNEL et SOURCE de notre salut. Il existe en dehors du temps d'une manière différente de tous les êtres humains et de toutes les choses, ayant ni commencement ni fin, ne détenant aucune forme ni contour, il est notre ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS, l'Être des êtres dont l'Existence est insondable. Les écrivains réellement chrétiens, tant peux ils sont, demeurent unanimes dans leur interprétation du nom divin de JE SUIS; ils sont tous d'accord qu'il est en rapport à l'existence de l'essence divine, et est descriptif de cette propriété indépendante parceque l'Éternel a l'existence en Lui-même, alors que tous les autres êtres et choses tirent leur existence de lui. Le peuple hébraïque et les Juifs reconnaissaient que ce Nom signifie l'essence divine qui existe nécessairement. Maintenant, notre Sauveur et Seigneur, Jésus est souvent appelé l'Admirable ou l'Éternel dans l'Ancien Testament, et ainsi l'auto-existence de la nature divine lui est attribué, car il est Lui-même l'ESPRIT DES VIVANTS manifesté corporellement dans la chair comme Fils unique. Ainsi le prophète Ésaïe déclare par l'Esprit de Dieu: «C'est moi, c'est moi qui suis L’ADMIRABLE, et il n'y a point de Sauveur que moi. C'est moi qui ai annoncé la délivrance, qui l'ai donnée, et qui l'ai fait connaître; et ce n'a point été parmi vous un être divin étranger; vous êtes mes témoins, dit L’ADMIRABLE, que JE SUIS L’ESPRIT DES VIVANTS.» (És. 43:11,12). Ces textes disent clairement que Jésus et l'ADMIRABLE, connu comme le Père Éternel par l'ancien Israël, sont un et le même. Il n'y a pas deux sauveurs ici, un qui serait le Père et l'autre qui serait le Fils, ni même trois, mais un seul. Le dieu cerbère de trois personnes adoré par les zigotos ecclésiastiques, n'est donc pas un sauveur mais un fossoyeur et un destructeur (Jean 10:10) dont le désir est votre ruine et votre perdition éternelle. Cet argument est très clair et complet, et sa force peut être résumée ainsi: Jésus Christ est l'Éternel Lui-même, l'Admirable JE SUIS.

 

Or les traducteurs de la Bible, dont tous supportent la prétendue orthodoxie des théoriciens ecclésiastique, qui érigèrent la doctrine insidieuse du Cerbère Nicéen d'origine babylonienne, ont fait beaucoup de dommage sensible à ce passage des Écritures (Jean 8:24), en mettant les mots «je suis» en lettres minuscules, comme nous voyons dans la Bible tendancieuse de Segond; ou encore «c'est moi» comme nous trouvons dans la Bible dénaturée de Darby, qui ne reflètent aucunement le sens de l'original, détruisant ainsi le principe de l'adoption, et aussi la force de l'argument de Jésus avec les pharisiens qui est de leur parler du Père (Jean 8:27) dont il est la forme ou enveloppe visible. Ce détournement ou déformation de la vérité s'oppose catégoriquement à ce qui est dit à Moïse dans le livre de l'Exode pour la délivrance du peuple d'Israël, ce qui s'applique à nous aussi concernant notre salut en Christ: «Dieu lui dit: JE SUIS CE QUE JE SUIS, et tu diras aux enfants d'Israël, JE SUIS m'a envoyé vers vous.» Ne serait-il pas absurde et abominables de lire les paroles de Jésus autrement que dans le sens: «JE SUIS CELUI QUE JE SUIS, et JE SUIS venu pour votre délivrance de l'esclavage du péché, tout comme il était venu pour délivrer Israël de l'esclavage de l'Égypte. Il s'agit du même Dieu et non d'une deuxième personne imaginaire dans un dieu chimérique à trois têtes. Quand le seul vrai Dieu s'est révélé à Moïse et aux Israélites comme Père Éternel, il était pur Esprit et donc invisible aux yeux de la chair; mais lorsqu'il s'est révélé à nous il avait prit une forme corporelle, se manifestant ainsi comme Fils, engendrement de l'Esprit dans le sein d'une vierge, Dieu même enveloppé de chair humaine et donc visible aux yeux de tous à cette époque de l'histoire. JE SUIS c'était manifesté dans la chair sous le Nom de JÉSUS dont la signification littérale en notre langue est: «JE SUIS SAUVEUR». JÉSUS est le NOM de Dieu de toute éternité, Christ ou Messie est le NOM qu'Il porte dans son ministère de délivrance envers ses élus depuis le début et jusqu'à la fin des temps. Le premier est son identité, le deuxième est sa fonction; un seul Dieu, une seule Personne en Dieu à savoir Jésus-Christ retourné à sa gloire première, en qui nous sommes, par qui nous sommes, et pour qui nous sommes éternellement: «Si vous ne croyez pas que JE SUIS dit le Christ, vous mourrez dans vos péchés».

 

La triple faculté de la conscience en Christ:

Le théologien Réformé, Louis Berkhof, mentionne dans sa Théologie Systématique: On dit souvent que le Nouveau Testament a présenté un nouveau nom de Dieu, à savoir, Pater (père). Mais ce n’est pas correct. Le nom de Père est utilisé de la divinité même dans les religions païennes. Il est utilisé à plusieurs reprises dans l’Ancien Testament pour désigner la relation entre Dieu et Israël (Deut. 32:6; Ps. 103:13; Ésaïe 63:16; 64:8; Jérémie 3:4,19; 31:9; Malachie 1:6; 2:10), alors qu’Israël est appelé le fils de Dieu (Exode 4:22; Deutéronome 14:1; 32:19; Ésaïe 1:2; Jérémie 31:20; Osée 1:10; 11:1). Dans ce cas le nom exprime la relation théocratique spéciale dans laquelle Dieu se trouve en Israël. Dans le sens général de l’Auteur ou Créateur, il est utilisé dans les passages suivants du Nouveau Testament: (I Corinthiens 8:6; Ep. 3:15; Hébreux 12:9; Jacques 1:18). Dans tous les autres endroits, il sert à exprimer la relation spéciale ... en Christ comme fils de Dieu dans une métaphysique ou un sens de médiateur, ou la relation éthique dans laquelle Dieu se présente à tous les croyants dans son Alliance spirituelle. Mais ne vous y trompez pas, Berkhof est fortement trinitaire et ecclésiastique dans toute sa théologie, qui malgré ce défaut demeure néanmoins utile pour l'étude en ce que le lecteur peut s'argumenter avec l'auteur dans la formation de ses propres pensées sur les sujets donnés.

 

Nous avons vu que le Père et le Fils portent le même Nom et qu'ils sont identique. En fait, comme nous l'avons clairement démontré à travers ce document, le Seigneur Jésus est Lui-même le Père, le Fils, et le Saint-Esprit; c'est à dire la Source, son Engendrement, et sa Sainte Présence. La seule distinction qui s'y trouve est que le Père est un pur Esprit Saint, et que le Fils est chair et corporel. Malgré cette notion relativement simple qu'un enfant peut comprendre, la grande majorité des gens qui se disent chrétiens ne peuvent en comprendre le sens, et s'obstinent dans leur folie à dire que le Père et le Fils sont deux personnes différentes et distinctes l'une de l'autre. Même les plus intelligent d'entre eux, théologiens, exégètes, professeurs, académiques, historiens, pasteurs, et autres vermines de la sorte, se refusent de voir autrement. La simplicité est une complexité qu'ils ne peuvent surmonter. Étrange créatures qui contestent la simple révélation de leur Créateur. Jésus avait bien dit sur cela lorsqu'il prophétisa: «Je te loue, ô Père, Souverain du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux obstinés et aux rusés, et que tu les as révélé à ceux qui sont discrets.» (Matthieu 11:25). Nous voyons l'accomplissement de cette prophétie à tous les niveaux de notre société, particulièrement parmi les religions dite chrétiennes. Pourtant Jésus dit clairement que le Père est en Lui et non accroché sur le coin d'une étoile à quelque part dans l'univers, où sur une planète mystérieuse qui se nommerait «le Ciel», ou encore dans quelque royaume invisible séparé de notre réalité. Non, le Père est dans le Fils, mais encore faut-il se poser la question: Depuis quand est-il dans le Fils, à quel moment précis a-t-il pénétré en lui ? Ces questions simples peuvent paraître stupides à ceux qui sont perdus dans le labyrinthe de leurs complexités théologiques et philosophiques, mais demandent néanmoins une réponse satisfaisante. Si le Père qui est Esprit est dans le Fils c'est qu'il est en Lui depuis son incarnation, et puisque tel est le cas cela signifie clairement que le Père, qui est Esprit, est celui qui s'est manifesté dans la chair comme Fils. En d'autres mots, le Fils n'existait pas avant ce moment là puisque le Fils est l'enveloppe corporelle de l'Esprit Éternel. L'existence du Fils est donc celle du Père avant son incarnation. Nous entendons les démons dits chrétiens grincer des dents devant cette vérité absolue, les dentistes évangéliques vont surement faire une petite fortune avec cette révélation. Toutefois nous pouvons leur recommander un Denturologue céleste qualifié, qui peut leur faire des dentiers très résistants, qui leur permettra de manger de la nourriture solide telle que prévue pour les élus. Le Fils ne pouvait exister auparavant en forme distincte de Fils, puisqu'il est le Père Lui-même de toute éternité. Jésus est le Père en tant que Fils comme Sainte Présence, et est conscient éternellement de cette triple représentation de Lui-même en Lui-même et par Lui-même. En un sens métaphysique, Dieu renonce perpétuellement à Lui-même, pour se retrouver Lui-même dans son renoncement à Lui-même, dans sa triple conscience d'Existence de Lui-même. Dans ce renoncement à Lui-mê, se trouve le facteur de réciprocité dans la multitude infinie de ses émanations ou consciences de son existence variée, dans des myriades d'êtres vivants qui sont les anges et les élus. De cette réaisation sublime et glorieuse, il est l'Esprit des vivants et notre Admirable Souverain Suprême.

 

Or le nom de «Père» signifie littéralement «la Source, l'Origine, le Concepteur qui engendre toutes choses, le Producteur» et désigne proprement «le Créateur, le Fondateur, le Conducteur, le Générateur» ou encore «l'Ancien des jours». Le Père ou plus précisément «la Source» de toutes existences est un «Esprit» éternel et incorporel qui est sans commencement et sans fin, et dont la disposition de son essence comporte les facultés ou dispositions existentielles de la Volonté, de la Parole, et de la Pensée, ce qui fait de Lui un seul Être Vivant. La Volonté est la Réflexion de son essence éternelle. La Parole est l'Expression de ses intentions. La Pensée est l'Illumination de ses instruction. Ces trois facultés de la Conscience Divine sont la Source, son Engendrement, et sa Sainte Présence. Ces caractéristiques de la Conscience Sublime habitent en les élus, comme le nouveau cœur ou centre de leur existence et de leur formation. Dans cette période de gestation d'une résurrection spirituelle, la Source manifeste sa Réflexion dans des vivifications d'aspirations qui animent leur capacité de réfléchir dans des changements de directions inattendus. L'engendrement manifeste l'Expression de ses instructions dans l'édification de leur formation pour leur transformation finale. Et la Sainte Présence manifeste sa Pensée dans l'Illumination de ses révélations pour leur en donner la compréhension. Ces trois facultés opèrent dans un constant va et vient de réciprocités, qui altèrent la mentalité, les attitudes, et le comportement des élus, en préparation d'adaptation à une nouvelle création.

 

Il y a donc une triple conscience d'existence en Christ, dans l'essence des facultés ou dispositions de sa nature divine. Dans cette triple conscience d'Existence, la Volonté est la Vie, la Parole est la Vérité, et la Pensée est la lumière ou Illumination de la Vie et de la Vérité dans l'essence de son Existence éternelle, et non trois personnes distinctes l'une de l'autre comme dans le Cerbère Nicéen des théoriciens. Cette Source d'Existence Suprême n'est évidemment pas un homme corporel et donc n'est forcément pas «une personne», puisque le mot «personne» se rapporte strictement et uniquement à l'homme corporel comme créature, considéré comme un être de chair et os conscient de son existence, possédant la continuité de la vie psychique et capable de distinguer le bien du mal, et dont la caractéristique prédominante est l'individualité. En d'autres mots, le terme «personne» ne peut s'appliquer à Dieu en aucune façon sans violer la vérité de son existence, sauf dans le cas où Jésus s'est formé un corps de chair qui a été par après glorifié, ou transformé lors de son exaltation, et attribué tous les aspects de la divinité. Seulement dans ce sens pouvons-nous dire qu'il y a une seule Personne en Dieu, et s'il y en a plusieurs c'est que nous sommes tous en Lui, en tant qu'élus comme membres de son Corps Spirituel afin de former une nouvelle race céleste et éternelle lors de l'Émergence.

 

Mais l'Église dite chrétienne dans toutes ses branches, groupements ou assemblées, s'obstine et insiste que Dieu est une personne et ajoute en plus dans son viol de la vérité, l'insanité qu'il y a en cette personne, trois personnes distinctes dans son essence et appelle cela un mystère, ce qui est plutôt un blasphème et une aberration des plus odieuses (Apoc. 13:1-6). Elle a créé Dieu à l'image de l'homme avec sa trinité loufoque, qu'elle s'imagine, dans ses délires exaltés de timbrés, être la vérité même. L'emphase ici est toujours sur le mot «personne», et nous avons vue qu'il est impossible que ce terme puisse être utilisé pour décrire Dieu qui est Esprit (Jean 4:24), car un esprit n'a ni chair ni os (Luc 24:39). Pourquoi donc insister à dire le contraire si ce n'est le fait que l'esprit de la nature humaine déchue recherche constamment à s'élever au niveau de la divinité, par la philosophie et par une théologie captieuse et mystifiante, élaborée en principes purement charnel pour donner gloire à l'homme qui en a rédigé les prémisses en un système de pensée purement hypothétique, dans le but de dominer sur la foi et les consciences.

 

Or pour expliquer la notion plus clairement d'une triple faculté de conscience en Dieu: la Volonté de l'Esprit des vivants est la Réflexion Vivifiante, ou manifestation même de l'existence ou Source de la Vie qui correspond au mot Père (car le mot Père signifie aussi Source); la Parole est l'Expression ou engendrement de l'Existence de l'Esprit des vivants dans la Vérité absolue en la certitude en la Source, qui correspond au mot Fils (car le mot Fils porte aussi le sens d'engendrement); la Pensée est l'Illumination de la Réflexion et de l'Expression de l'Esprit des vivants, dans sa Présence au sein de la lumière de la Source de l'Existence, et correspond au Saint-Esprit (car Saint-Esprit signifie aussi Sainte Présence, celle de l'Esprit des vivants qui est Lui-même la Réflexion, l'Expression, et l'Illumination de sa propre existence). En d'autres mots, la Source est aussi l'Engendrement en tant que Sainte Présence, il n'y a pas de distinctions dans l'Esprit Éternel; les trois sont une même activité dans la disposition d'une seule Existence Suprême dont la profondeur est insondable. La triple faculté de conscience de l'Esprit des vivants éternel, s'est manifesté corporellement dans la chair sous le nom de Jésus, l'enveloppe visible et corporelle de la Source invisible et incorporelle, la seule et unique Personne en Dieu du fait de son incarnation et de son exaltation ou retour à sa gloire première avec son corps glorifié et transformé, qui est donné tous les attributs de la divinité. Le principe ainsi expliqué ne viole en aucune façon la vérité sur l'existence de l'Être de Dieu, mais glorifie Jésus comme étant le Dieu Suprême, la Source de toutes existences, c'est à dire «le Père éternel manifesté dans la chair comme Fils». Il ne s'agit donc pas du Fils comme deuxième personne d'une trinité hautement spéculative qui s'est incarné dans la chair, mais du Créateur et Maître de l'univers qui s'est formé un corps dans le sein d'une vierge, se révélant ainsi comme Fils, le seul engendré de la sorte dans toute l'histoire de la race humaine, le Nouvel Homme, le premier-né d'une nouvelle race céleste et éternelle.

 

Rapports étymologiques variés du mot Père:

L'influence des mots sur notre conscience ne doit pas être sous-estimé. Nous sommes charmé comme par prédilection, de façon souvent inconsciente, des expressions courantes du vocabulaire que nous utilisons régulièrement, sans réfléchir vraiment sur leurs significations. Le mot «père» en est un exemple. Nous avons tendance à penser, depuis notre jeunesse, qu'un père est celui qui engendre un enfant, et cela est fortement ancré en notre conscience. En fait il est très normal de penser ainsi, c'est la première chose qui nous vient à l'idée lorsque nous entendons ou voyons ce mot, et pour une personne normale il signifie toujours la même chose. Lorsque nous parlons d'un père, nous parlons d'une personne individuelle et distincte, et cela est la façon normative de le concevoir au niveau de l'être humain. Si nous pouvons regarder l'homme selons ces critères, nous ne pouvons toutefois regarder Dieu de la même manière. Pourquoi ? Parceque Dieu n'est pas un homme mais un pur Esprit, et là est le gros du problème.

 

Depuis le début du 4e siècle Dieu est considéré comme un Père, mais selon la définition d'un être humain comme une personne distincte et qui a engendré un Fils individuel dans l'éternité, qui serait par après né d'une vierge en ce monde temporel. Mais cela n'est qu'une théorie, c'est à dire de la pure spéculation qui n'a aucun fondement biblique, sauf en apparence. Si elle était suffisante pour plaire aux peuples ignorants de cette époque, qui n'avaient pas la Bible pour vérifier; il est impensable qu'une telle duperie existe encore de nos jours parmi des gens supposément intelligents, dont tous ont la Bible pour vérifier (voir: Mythe du Dieu envoyé de Dieu et Aberrations trinitaires du dieu à trois faces).

 

Puisque le Père est Dieu, et que Dieu est un pur Esprit, il est évident qu'on ne peut lui attribué les caractéristiques d'une personne humaine distincte. Or dans son sens primaire, le mot «Père» signifie «la Conscience Éternelle, la Source, l'Origine», c'est à dire «le point de départ», et dans le sens biblique cela signifie le Créateur, l'Esprit des vivants éternel, insondable, immuable, inchangeable, et incompréhensible, qui demeure dans l'éternité où le temps n'existe pas. Lorsque Jésus parle du Père qui est en Lui, il ne parle pas d'une autre personne, mais de la Conscience divine, du Créateur, de l'Esprit qui est l'essence de son existence, c'est à dire sa nature divine, som Moi interne ou son Ego, dont il est l'enveloppe charnelle et corporelle visible à ses disciples. En d'autres mots, il est Lui-même le Père incarné dans la chair, l'Esprit Saint qui prit une forme corporelle parmi nous. La notion que le Père est une personne distincte qui a engendré le Fils dans l'éternité, est non seulement complètement fausse, elle est une hérésie antichrétienne extrêmement dangereuse et idolâtre, un blasphême hautin contre l'Esprit de Vérité.

 

Une des nuances du mot «Père» est «fondateur», celui qui pose la fondation de l'existence, qui s'est formé un corps dans le sein d'une vierge, et qui nous anime par sa Sainte Présence. L'Architecte de l'univers et d'une nouvelle création réservée à ses élus est le Seigneur JÉSUS Lui-même; et non le démon papiste du Cerbère Nicéen des théoriciens de la Grande Prostituée, et de son Antichrist sur le Chien-Siège du dieu Mithra.

 

Pour les suppôts de Satan et toutes vipères infernales ecclésiastiques, les paroles de Jésus dans une traduction classique «je suis dans le Père», signifient son unité, c'est à dire son accord avec le Père comme d'un engagement entre deux personnes distinctes, ce qui cache ou camoufle subtilement et de façon hypocrite son identité comme étant Lui-même JE SUIS. Il nous importe donc de regarder plus profondément les passages de Jean 14: 6-11 en utilisant la Bible Ostervald 2008, car il reste encore beaucoup de jus à y extraire:

 

6 Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi.

- Comme nous avons déjà fait renarquer, les traductions classiques mettrent les mots «je suis» en lettres minuscules, ce qui indique clairement que les traducteurs ne connaissent pas réellement qui est Christ, et que leurs traductions sont basées sur les principes du raisonnement sinueux et tendancieux de l'orthodoxie ecclésiastique avec son faux Jésus. Mais pour ceux qui ont des yeux pour voir, ce passage est l'introduction à la matière qui suit et dont le sujet est l'identité de Christ comme étant JE SUIS, le Père Éternel, l'Esprit Créateur et de Vérité qui s'est manifesté dans la chair comme Fils unique de son genre, le seul chemin (le Conducteur) qui mène ses élus véritables à la vie éternelle, par sa Sainte Présence qui vient habiter en eux. Tel est l'enseignement du Seigneur Jésus dans tout le contexte de ce chapitre, et de tout l'Évangile de Jean.

7 Si vous m'aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père; et dès à présent vous le connaissez, et vous l'avez vu.

- On ne peux s'argumenter avec la logique divine et sublime de ce passage merveilleux, qui affirme sans l'ombre d'aucun doute que connaître Jésus est de connaître le Père ou Esprit Créateur, dans le sens qu'il est Lui-même le Père manifesté dans la chair comme Fils, le Père engendré corporellement. En fait le mot connaître ici est ginosko dans le Grec, et porte aussi le sens de concevoir, c'est à dire de naître ou venir en existence, d'être manifesté. Jésus utilise ici un idiome Juif pour parler de la relation sexuelle entre l'homme et la femme, pour mettre l'emphase sur le fait qu'il est Lui-même le Père manifesté miraculeusement dans la chair en le sein d'une vierge.

 

8 Philippe lui dit: Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit.

- La suffisance d'être donné la réalisation que Jésus est Lui-même le Père, la Source même de l'existence, est fortement souligné dans ce passage. Le verbe montrer ou deiknuo en Grec, signifie de donner la preuve, de dévoiler, de mettre en évidence; et le verbe suffir ou arkeo, signifie d'en posséder la force inépuisable. En d'autres mots, cela signifie de recevoir la Toute-puissance de l'essence du Père pour avoir la vie éternelle. Or Jésus étant JE SUIS était la Source même de cette Toute-puissance qu'il administre en ses élus par sa Sainte Présence, qui vint habiter en chacun d'eux depuis son retour en gloire le jour de la Pentecôte.

 

9 Jésus lui dit: Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu ! Philippe, celui qui m'a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ?

- Ce passage donne la réponse à la question précédente. Jésus affime à maintes reprises à ses disciples, par L'expression JE SUIS, qu'il est Lui-même le Père, et qu'ils devraient être capable de le connaître, puisqu'il est depuis très longtemps avec le peuple d'Israël, à partir du temps de Moïse, à qui il révéla son nom de JE SUIS. Mais ses apôtres, tous de Galiléens sans éducation dans la loi de l'Ancienne Alliance, ètaient lent à comprendre; tandis que les pharisiens érudits en déformaient le sens, et dont le but était de tuer Jésus, car ils ne pouvaient tolérer la lumière de la vérité que JÉSUS est JE SUIS, le Père Éternel manifesté dans la chair. Cela était un affront à leur orgueil, et une menace à la puissance qu'ils détenaient sur le peuple. N'est-ce pas la même chose qui se produisit avec les dirigeants de la religion ecclésiastique dite chrétienne, depuis la Réforme Protestante jusqu'à nos jours ?

 

Ce passage est clair, «voir Jésus est de voir le Père» et le verbe «voir» ici est horao dans le Grec, t signifie non seulement  voir avec les yeux du corps, mais aussi avec les yeux de l'esprit, c'est à dire d'en saisir la révèlation par la réflexion éclairée ou illuminée par la Sainte Présence de Christ en nous. Nous pouvons comparer l'illumination de la conscience à l'étude d'une matière ou d'un sujet quelconque. Premièrement nous en obtenons les Définitions théoriques, puis les Implications pratiques, ensuite l'Expérience dans la vie, et finalement l'Unité de toutes les informations apprises pour devenir des maîtres de la matière étudiée. Nous avons ainsi l'acronyme D.I.E.U. pour Celui qui éclaire notre conscience et nous forme dans ses voies, à savoir Christ en nous, l'anticipation de la gloire.

 

10 Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais.

- Ce passage est particulièrement intéressant. Dans les paroles «je suis dans le Père»l le mot «dans» est la préposition en dans le Grec, et provient de ek ou ex qui indique l'origine, l'action ou le mouvement, et implique toujours une direction. On voit ceci dans le mot ek qui signifie «hors de» dans le sens d'être manifesté ouvertement, d'être mis en évidence. En d'autres mots, les paroles de Jésus sont véritablement: JE SUIS la manifestation du Père. De plus, dans les paroles «le Père est en moi», le mot «moi» est emoi en Grec, terme qui provient de moi et qui signifie la présence, le moi intérieur, l'ego, l'esprit, la conscience. Jésus affirme ainsi que le Père en Lui est son Esprit, sa nature divine, le Créateur ou Source de toutes existences, et la Réflexion de Christ en nous. Ce qu'il dit et fait provient de la puissance et de l'autorité suprême qui résidait en Lui. Il en est de même avec la Sainte Présence de Christ qui réside en nous, pour animer notre conscience par sa révélation d'une mouvelle existence.

 

11 Croyez-moi quand je dis que je suis dans le Père, et que mon Père est en moi; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres mêmes.

- Par la confiance ou assurance en cette révélation merveilleuse que le Seigneur Jésus est la manifestation ou engendrement du Père qui réside en Lui comme Source de son existence, nous avons la vie éternelle et obtiendrons l'héritage des saints d'une nouvelle conscience d'existence, de un en tous et tous en un à la gloire de Christ.

 

REVÊTEMENT DE LA RÉFLEXION VIVIFIANTE

Se revêtir est une chose très normale que nous faisons à tous les jours, depuis le début des temps. La notion générale sur la nécessité de nous revêtir, nous est présentée par les grands érudits bibliques, théologiens, exégètes, pasteurs, et autres vipères académiques de la sorte, comme étant premièrement pour protéger notre corps des éléments de la nature. Cette notion détient plusieurs aspects logiques, et les hommes de cavernes modernes se réjouissent de leur grande érudition de babouins intellectuels. Après de longues études et de nombreuses recherches interminables, ils ont finalement trouvé pourquoi il est nécessaire à l'homme de ce couvrir de vêtements. Bravo ! Mais quelle science merveilleuse ignorée du commun des peuples trop ignorants pour le réaliser. Surement ils méritent le prix nobel de l'ineptie.

 

Deuxièmement il nous est proposé un aspect moral nécessaire au bon fonctionnement d'une société, et imposé avec rigueur. En d'autres mots, il faut se couvrir de vêtements pour cacher notre nudité, et particulièrement les organes sexuels. Cette crainte morbide chez l'être humain, dévoile un sentiment de culpabilité dans sa nature dépravée. La honte qu'il ressent est une exagération des principes de la morale, qu'il utilise pour couvrir son hypocrisie. Ce qui indique clairement que pour les supposés experts religieux, chrétiens ou autre, que le sex serait la cause principale de la chute en Éden. Pour ces énergumènes insensés, manger le fruit interdit signifie avoir une relation sexuelle, et puisqu'ils étaient nus cela était inévitable. La femme aurait mangée de l'arbre d'Adam, et Adam aurait mangé les pommes de la femme. Donc la nudité serait un aspect négatif qu'il faut absolument interdire dans la société pour éviter la débauche. Mais cette fausse mentalité est la source même qui occasionna l'immoralité, car il ne fallait pas plus à l'être humain dépravé que de lui interdire un aspect naturel pour qu'il en abuse. L'abus et l'exagération sont deux copains néfastes qui occasionnent de nombreux dérèglements chez l'homme naturel. Trouver le bon équilibre est devenu impossible, car nous sommes portè par nature à prendre le chemin le plus court de la non résistance. En d'autres mots, il n'y a rien de méchant dans la nudité elle-même, car le problème est dans le cœur de l'homme qui n'a aucune maîtrise sur lui-même. Il lui faut être gardé sous contrôle en tout temps, pour réglementer ses penchants naturels. Il nous faut réaliser aussi que les principes de la morale sont interprétés différemment par différentes personnes en différentes cultures et en différentes époques, surtout en nos temps modernes de relâchements de tous genres. En d'autres mots, ce qui est bien pour un n'est pas nécessairement bien pour un autre. Mais ce sujet de l'éthique dite chrétienne, ne se rapporte pas au contexte de notre étude car il est beaucoup trop vaste.

 

Le concept moral de la nudité au niveau du christianisme provient de Genèse 2: 25 et 3: 21. Mais comme nous allons voir, il n'y a aucune nudité dans le Texte Hébreu original de ces passages, nous indiquant que la morale sur ce sujet est complètement fausse.

25 Or Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n'en avaient point honte.

- Or le mot nus dans ce passage est arowm et n'indique aucunement la nudité du corps, comme se l'imaginent les prudes hypocrites supposément vertueux et respectables. Ce terme porte la signification d'être dépouillé dans le sens d'être châtié sévèrement. La raison de ce châtiment se trouve dans la source de ce terme ou aram, et dont la racine est aruwm qui signifie: être subtil, être rusé, être astucieux. Il indique le mécontentement de la nature humaine envers la loi d'interdiction (Genèse 2: 17), et la ruse de son raisonnement sinueux ou serpentin pour tenter de la contourner à son avantage, comme nous voyons dans Genèse 3: 1-7. En plus le mot honte ou buwsh dans ce passage n'a aucun rapport avec une nudité imaginaire. Ce terme signifie: être déconcerté, être désappointé, être mécontent, être contrarié et furieux. Il indique l'attitude de rébellion de la nature humaine qui aspirait à la divinité et l'immortalité, mais fut rejetée pour son affront à l'Esprit des vivants. La chute en Éden n'a donc aucun rapport avec une supposée nudité du corps, ni avec aucune relation sexuelle de dépravé mental; mais de l'orgueil et de l'égocentrisme d'un esprit de mécontentement et de rébellion en tous les êtres humains, depuis le début jusqu'à la fin des temps.

21 Et l'Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des robes de peau, et les en revêti.

- Selon le grand savoir irréfutable des savants bibliques, il semblerait que l'être humain était un vrai idiot qui se trimballât complètement nu, car il n'était pas assez intelligent pour se fabriquer des vêtements et s'en revêtir. Son immodestie n'était pas tolérable aux yeux de Dieu, il fallu donc qu'il lui montre comment tuer des animaux pour se revêtir de leur peau, afin de cacher la honte ignoble de leur nudité, dans laquelle il les a créé. La violence aurait donc la réponse de Dieu à la nudité. En d'autres mots, le nudisme devint complètement interdit, car trop dangereux pour crever les yeux et rendre une personne aveugle. Après tout, il faut éviter la tentation de la convoitise des yeux, n'est-ce pas ! Imaginez-vous pour un instant un homme et une femme, entrer dans leur église un dimanche matin, complètement nus pour assister au culte, et s'assirent parmi la congrégation comme si tout serait bien normale. Quelle serait la réaction des gens? Ça serait la panique générale, n'est-ce pas, et la vermine sortirait de l'endroit le plus rapidement que possible. L'amour proclamé deviendrai de l'amertume et railleries. Pourqoi? Parce qu'ils sont tous des hypocrites qui ont quelque chose à cacher, et qu'un tel agissement dévoilerait la corruption de leurs cœurs tortueux. Nous utilisons ceci seulement pour faire un point, nous ne conseillons à personne de faire cela.

 

Or l'expressions robes de peau ne signifie pas non plus de faire la peau aux pasteurs, quoiqu'ils méritent bien d'être écorchés vivants pour leurs duperies et leurs manipulations. Mais le mots robes ici est kethoneth et signifie proprement couvrir dans le sens d'être accablé et dominé; et le mot peau ou owr signifie être enveloppé ou enfermé. En d'autres mots, l'être humain est condamné à être accablé et dominé par son péché d'avoir violé la loi d'interdiction, et enfermé ou séquestré dans sa rébellion pour tous les temps jusqu'à la fin des temps. Il est dit que Dieu les en revêti ou labash, c'est à dire qu'il les a complètement dégradé, rejeté et disgracié. En d'autres mots, il a mis le sceau à leur perdition éternelle, et à l'anéantissement totale de la race humaine. Il n'est donc pas étrange que l'homme cherche à échapper à sa condamnation par tous les moyens possibles, de la religion à la politique, de l'industrie à la science, jusqu'à faire son nid parmi les étoiles. Mais toutes ses tentatives sont vaines, et il récoltera ce qu'il a semé au centuple, car aucun ne peut se soustraire au juste jugement de Dieu.

 

Si nous mentionnons toutes ces choses, c'est qu'elles sont à la base du revêtement de la Réflexion Vivifiante, c'est à dire du salut par la grâce en Jésus-Christ, envers ses élus seuls. L'apôtre Paul nous dit dans 1 Corinthiens 15: 42-49, qui nous parlent de choses merveilleuses réservées au élus:

42 Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible; Da. 12. 3; Mt. 13. 43;

43 Il est semé méprisable, il ressuscite glorieux; il est semé infirme, il ressuscite plein de force;

44 Il est semé corps naturel, il ressuscite corps spirituel; il y a un corps naturel, et il y a un corps spirituel,

45 Suivant qu'il est écrit: Le premier genre d'homme, Adam*, a été fait une âme vivante; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant; Ge. 2. 7; 2 Co. 3. 17; 2 Co. 5. 16; *terme singulier qui représente un pluriel ou nouvelle «humanité» comme aspect figuratif du Corps de Christ.

46 Or, ce n'est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est naturel, qui est le premier; ce qui est spirituel vient après.

47 Le premier genre d'homme, étant de la terre, est terrestre, et le second genre d'homme, est L’ADMIRABLE de la transcendance.

48 Tel qu'est le terrestre, tels aussi sont les terrestres; et tel qu'est le céleste, tels aussi sont les célestes.

49 Et comme nous portons l'image du terrestre, nous porterons aussi l'image du céleste.

 

En d'autres mots, le fait qu'il est mentionné au v. 45 que «le dernier Adam est un Esprit vivifiant», a porté certains à la confusion. Ils s'imaginent qu'à l'apparition finale de Christ, que nous deviendrons des esprits, c'est à dire des êtres sans corps, car «un esprit n'a ni chair ni os», nous dit le Seigneur Jésus. Or il nous faut comprendre le contexte de l'enseignement, et la signification des mots. Jésus dit vrai, il déclare la pure vérité, car le mot esprit signifie littéralement la réflexion ou faculté de penser ou de raisonner, de réfléchir. Cette faculté à elle seule n'a pas de corps ou forme visible, elle est intangible, c'est à dire qu'on ne peut pas la toucher. Elle demeure néanmoins dans un corps visible et tangible auquel elle est relié intrinsèquement, mais existe séparément de lui comme essence de notre existence en ce monde. C'est à dire qu'au moment même de l'Émergence nous obtiendrons un nouveau corps, comme il est dit au v. 44 «il y a un corps naturel, et il y a un corps spirituel», mais avec cette différence que notre réflexion ou capacité de réfléchir n'existera plus, car nous serons donné à sa place la pleine Réflexion de Dieu, c'est à dire de Christ, dans un nouveau corps de chair d'une perfection sublime qui ne sera plus restreint par la matière. Il sera un corps brillant et lumineux, qui reflètera la lumière éblouissante de la Réflexion de la gloire de Dieu. Seul Dieu est pure Réflexion, étant immuable, impalpable, intouchable, inviolable, irrévocable, permanent, sacré, et saint. Quoique son existence est à part de l'homme, il a déterminé de toute éternité, dans l'humilité de son renoncement à Lui-même, de se former un corps de chair dans le sein d'une vierge pour racheter ses élus par son sacrifice sur la croix, afin de venir habiter en eux pour les transformer en son image, leur substituant sa propre Réflexion dans une nouvelle existence éternelle de merveilles et de réjouissances sans fin.

 

La Réflexion de Christ est présentement en chacun de nous, souffrant les douleurs de l'enfantement dans un nouveau jour sans fin de gloire, d'honneur, et de puissance. Christ habite en nous dans les souffrances de notre formation. Nous sommes en réalité des extensions ou prolongement du sacrifice de la croix. Christ renonce à Lui-même en nous, pour prendre sur lui, comme notre Substitut, toutes les souffrances, les douleurs, et les peines, de toutes les épreuves et conflits, que nous traversons dans la vie de tous les jours. Nos afflictions, nos faiblesses, nos manquements, nos blessures, nos chagrins, nos problèmes, nos déchirements, nos indispositions, nos maladies, nos malaises, et nos tourments, sont tous les siens. Dans l'assurance de sa Sainte Présence qui nous habite, il nous soulage, nous reconforte, et nous encourage à persévérer et à combattre dans la certitude de sa grâce irrévocable. En vérité, ses souffrances en nous, son les douleurs du revêtement de sa Réflexion Vivifiante qui nous transforme en son image, afin d'occuper toute la place au moment de son Émergence. Ainsi nous dit l'apôtre Paul: «Non que nous soyons capables par nous-mêmes de penser quelque chose, comme de nous-mêmes; mais notre capacité vient de L’ESPRIT DES VIVANTS» (2Cor. 3: 5), Ainsi Christ en nous transforme notre faculté de penser en la sienne, Sa Réflexion sera ainsi manifestée dans toute la gloire et la majesté, de la pleine réalisation de son Intention Suprême. Notre transformation sera complète, et notre identité avec Lui sera parfaite. Le principe de Un en tous et tous en Un, verra ainsi son accomplissement dans une nouvelle race éternelle d'immortels, que nous nommons les Élusiens du fait que nous serons à l'image de l'Élu, à savoir Christ. «Car L’ESPRIT DES VIVANTS qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de L’ESPRIT DES VIVANTS en la personne unique de Jésus-Christ» (2 Cor. 4: 6).

 

Dans la période du ministère spirituel d'exaltation de Christ, sa Sainte Présence, divine et humaine glorifiée, qui habite en ses élus véritables, et manifeste en eux la révélation de ses instructions de différentes façons. Mais jamais les péchés de rébellions ne seront tolérés, ils doivent être condamnés et abandonnés, autrement il n'y a pas de salut possible, l'insoumission assure la perdition. Cette formation d'un procédé d'une conception prodigieuse, implique une phase de préparation pour la pleine réalisation de l'intention suprême, par une éducation dans ses principes qui nous en ouvrent la voie.

 

Mais cela ne signifie aucunement qu'il ne faut pas être prudent pour ne pas tomber dans la rébellion, car autrement la voie nous serait fermée et nous subérions le même sort que les réprouvés, et pire. Un élu qui agirait de la sorte, indiquerait par ce fait qu'il est un apostat qui abuse de la grâce et de la patience de Dieu, et qui se moque de la vérité. Son flambeau sera éteint, et il sera déchu de la grâce. On ambitionne pas sur le pain béni, sans payer de sérieuses et douloureuses conséquences. Si l'enfant en gestation attrape une une maladie incurable, cela provoquerait un avortement. Il en est de même avec un élu qui retomberait dans un péché de rébellion. Un élu qui se croit à l'épreuve de cela est un ignorant et un aveugle qui tombera dans le gouffre infernal du lac de feu. Certains élus sont tellement constipés intellectuellement et spirituellement, qu'ils pensent pouvoir faire ce qu'ils veulent, et suivre leur propre voie ou opinions, à cause de la sécurité que nous avons en Christ; mais ils se trompent grandement. Nous ne sommes pas dans une démon-cratie pour agir selon nos propre choix, mais dans une Christo-cratie pour nous soumettre au Roi de l'univers. Les élus véritables, par comparaison à la contrefaçon, fonctionnent toujours comme un seul Corps et sous la direction d'un même Esprit, et celui qui n'est pas d'accord avec nous, n'est pas des nôtres mais un réprouvé hypocrite qui sème la discorde et la défiance. Nous sommes protégés contre les séductions des ennemis, mais si nous devenons ennemis de la vérité, nous serons disgrâciés et retranchés; car Dieu a la puissance de nous garder mais aussi de nous rejeter. Celui qui joue avec le feu, fini toujours par se faire brûler.

 

Dans chaque famille véritablement chrétienne, Dieu a établi le père comme responsable de l'instruction et de la correction. De même Christ a disposé le Corps des élus, pour qu'un membre mature soit donné la charge, en toute humilité et soumission, de l'instruction et de la correction sous sa direction. Il détient l'autorité de Christ pour le bon fonctionnement de l'ensemble. Chaque membre du Corps est instruit individuellement par la Sainte Présence de Christ qui habite en lui, mais un seul est désigné par Christ pour porter la responsabilité de la collectivité, et qu'on nomme un ancien, un surveillant qui a reçu la perception de Christ pour discerner la vérité. Cela a toujours été la façon spirituelle de procéder de générations en générations. Celui qui n'est pas d'accord avec cela est un ennemi de Christ. Nous ne sommes pas des anarchistes, mais des disciples de Christ et des défenseurs de la vérité. Celui qui est séparé du Corps est séparé de Christ pour l'éternité.

 

LES SONGES ET LES VISIONS DANS LE CONTEXTE DE LA RÉVÉLATION

 

La première façon de recevoir les instructions de Christ, est évidemment par les Saintes-Écritures, nommées aussi la Bible et la Parole de Dieu. L'Esprit de Christ qui nous habite, c'est à dire sa Réflexion de son intention, produit en nous par son Expression vivifiante, une attirance irrésistible et efficace envers le contenu du texte sacré qui contient la révélation écrite. Un élu véritable ne peut faire autrement que de se pencher sur le texte vivant pour en sonder la profondeur. Sa vie, c'est à dire son existence même, en dépend. Il ne serait donc pas normal pour un élu de ne pas en approfondir la connaissance, c'est à dire de s'arrêter et de réfléchir soigneusement par l'étude des termes et de leurs significations, et en faisant des comparaisons sur tous les aspects des instructions qu'il en reçoit. Il ne s'agit donc pas de simplement lire un texte, car lire un texte ce n'est que lire un texte formellement et de façon simpliste. La connaissance que nous en obtiendrions ne serait que purement superficielle, charnelle, et approximative, et aurait tendance à tromper et même séduire par des imaginations et des présomptions subtiles.

 

La deuxième façon de recevoir les instructions de Christ, est par le partages entre frères et en posant des questions pertinentes. Puisque les frères, du temps qu'ils sont des élus véritables, ont aussi la Sainte Présence de Christ en eux, cela doit se faire avec respect et humilité, en toute soumission aux directives de Christ en chacun de nous. Il doit y avoir un accord complet, car un désacord témoigne de la présence d'un faux Esprit de Christ. Tout doit être vérifié soigneusement sur les Saintes-Écritures dans les langues originelles, en prières et sous la direction de Christ en nous. Nous n'agissons pas indépendamment l'un de l'autre. Comme élus véritables les instructions de Christ s'impriment en notre mémoire, par la persistance de réfléchir profondément sur son contenu. La mémoire est une faculté normale de l'âme, dans laquelle les souvenirs, proches ou lointains, sont enregistrés, conservés et restitués aux besoins par la force de réfléchir. Elle est comme un muscle qui a besoin d'être exercé par l'étude et la persévérance. Celui qui dirait ne pas avoir de mémoire serait un menteur, car il dirait par ce fait même qu'il n'a pas d'âme. Il indiquerait plutôt qu'il est un paresseux qui ne veut pas prendre le temps de s'instruire sous la direction de Christ, et une telle excuse n'est simplement pas acceptable pour une personne qui se dit élue. La paresse et l'ignorance ne font pas partie du répertoire de l'Esprit de Christ. Que nous oublions tous parfois est normal à cause de notre nature humaine et nos préoccupations. Mais oublier les instruction de Christ c'est oublier Christ Lui-même, et cela n'est pas normal pour un élu, à moins qu'il n'ait pas réellement l'Esprit de Christ et serait ainsi un réprouvé et un imposteur.

 

La troisième façon de recevoir les instructions de Christ, est par des songes et des visions. Pour clarifier le sujet, un songe est souvent décrit comme une vision de la nuit, mais signifie plutôt plus proprement une intervention divine dans les rêves d'une personne, généralement un vieillard, c'est à dire quelqu'un qui est d'âge mature. Cela ce rapporte généralement à des chrétiens authentiques, mais aussi dans certains cas à des non-chrétiens qui reçoivent l'appel irréaistible de la grâce pour venir à Christ, comme ce fut avec Corneille et les gens de sa maison (Actes 10: 1-7). Un songe se distingue d'un rêve normal par les facteurs suivants: la mention ou perceptions de la Bible, de livres ou documents bibliques. L'assistance à des études ou discussions doctrinales. Être présent dans un culte dans une fausse église, voir et entendre le prétendu pasteur. Entendre une voix qui vous parle de Christ. La manifestation d'un ou de plusieurs anges. Des instructions et avertissements littérals ou imagés. La présence d'un frère et des partages avec lui. La mention du nom Seigneur ou Jésus, ou sa présence même qui vous parle. Boire des eaux vives, vous y baigner ou nager, ou voir des gens qui marchent en elles. Voir des signes étranges dans le ciel. Vous trouvez auprès du trône de Dieu, ou dans la Jérusalem céleste, et encore beaucoup plus.

 

Les songes viennent en styles imagés vivifiants pour vous donner des instructions, ou des avertissements, que nous devons interpréter pour les comprendre, en s'en remettant à Christ dans la prière. Vous pouvez aussi les partager avec un frère qui en a l'expérience, pour vous aider à en trouver les significations. Les songes marquent profondément notre conscience, et on ne les oublie pas si facilement que cela, car l'expérience est solidement ancrée en notre mémoire pour le reste de nos jours.

 

Une chose extrêmement importante à comprendre dans tout cela, est que très peu des élus sont donnés d'avoir des songes d'une façon claire et précise, et que plusieurs en ont sans en être pleinement conscient à cause du manque d'information sur ce sujet. Ëtre donné d'avoir un songe est une grâce merveilleuse qu'il ne faut pas négliger ni mépriser, car souvent il porte un sérieux avertissement pour notre correction afin que nous puissions éviter une condamnation ou un danger. Un chrétien qui refuserait de croire aux songes, dirait en substance, par ce fait même, que la Bible est un tissu de mensonges, que le Seigneur Jésus serait un menteur, de même que tous ceux qui ont reçus des songes et des visions. Il ne serait donc pas un vrai chrétien, mais un imposteur. Mieux pour lui de s'acheter une corde et de se pendre comme Judas le traître, pour ne pas infecter le reste des chrétiens de son poison mortel. Nous connaissons plusieurs ce ces vipères, parmi les sectes Baptistes et Réformées du Québec, et aussi parmi certains qui se disent élus.

 

Contrairement une vision, à strictement parler, ne viens pas dans le sommeil, mais dans l'éveil au milieu de l'activité de tous les jours. Pour en expliquer le principe, c'est comme si les images que nous recevons en notre esprit et conscience, seraient projetées à  l'extérieur devant nos yeux, comme si nous regarderions un film. Elle consiste parfois à être rempli soudainement d'eau vive, comme une coupe qui déborde de son contenu. Cette expérience est celle d'une onction spirituelle qui marque le début d'un ministère spécial. Nous sommes donné aussi de voir, de façon surnaturelle, des apparitions d'anges ou du Seigneur Jésus très clairement, et de discuter avec eux. Elle implique aussi de recevoir des révélations prodigieuses éblouissantes et même foudroyantes, qui bouleversent notre entendement. Dans certains cas on est donné ausi d'écrire ces visions dans des allégories, pour en transmettre l'information par des images. Elle nous donne aussi de percevoir d'avance, si Christ en nous le désir ainsi pour l'accomplissement de ses dessins, des événements qui vont se produire dans un temps proche ou lointain. Elle peut aussi nous donner de prévoir des désastres naturels, des bouleversements idéologiques, politiques, économiques, scientifiques, comme des conflits, des crises, et des guerres. Nous pouvons aussi avoir l'intuition d'un danger, d'un malaise, ou de la mort d'un proche.

 

Avoir des visions est le domaine des prophètes, envoyés par la Sainte Présence de Christ, pour donner des avertissements ou des révélations. Il s'agit d'un ministère très rare, accordée seulement à quelques-uns à travers l'histoire, comme l'apôtre Paul qui fut ravi au troisième ciel; et l'apôtre Jean, nommé aussi l'aigle de Patmos à cause de ses perceptions profonde de la révélation de Christ, comme nous voyons dans son Évangile, ses Épîtres, et surtout dans l'Apocalypse, ou livre de la révélation de Jésus-Christ. Plusieurs autres prophètes de la Sainte Présence de Christ, vinrent aussi dans l'histoire sans être mentionnès, car ils ne recherchaient pas la renommée. Une règle générale, serait, selon la logique du développement de la révélation, qu'il se trouve au moins un prophète dans chacune des sept périodes des sept églises.

 

Le sujet des songes et des visions est très méconnu, et plusieurs s'en méfient et avec raison, à cause des prétentions et extravagances dans les milieux pentecôtistes et charismatiques, pleins de faux signes et de faux miracles. Les vrais prophètes ne se trouvent pas parmi les organisations ecclésiales, mais à l'extérieur parmi les élus véritables. Néanmoins le sujet est très biblique, mais il se rapporte strictement aux élus véritables en qui demeure réellement la Sainte Présence de Christ. Les passages sur cet enseignement sont Actes 2: 16-18:

16 Mais c'est ici ce qui a été prédit par le prophète Joël:

17 Il arrivera dans les jours décisifs d'Israël, dit L’ESPRIT DES VIVANTS, que je verserai de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront; vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. És. 44. 3; Éz. 11. 19; Éz. 36. 27; Joë. 2. 28; Za. 12. 10; Lu. 2. 36; Jn. 7. 38; Ac. 10. 45; Ac. 21. 9;

18 Et certes, dans ces jours-là, je verserai de mon Esprit sur mes serviteurs et sur mes servantes, et ils prophétiseront;

 

Une chose importante à remarquer, est que cette instruction se trouve dans le contexte immédiat de l'exaltation de Christ comme Sainte Présence, lorsqu'il revint le jour de la Pentecôte pour habiter le cœur de ses élus. Cela nous indique que cet enseignement est valide pour tous les élus, pour tous les temps, jusqu'à la fin des temps, et qu'il s'applique à nous de nos jours. Le contexte se rapporte à la destruction de Jérusalem (Actes 2: 19,20), mais aussi par analogie à la fin des temps dans lesquels on se trouve présentement.

 

UNE VISION DE L'INTENTION SUPRÊME

Recevoir des impressions d'événements futurs est une grande grâce, mais qui est accompagnée aussi de grandes souffrances. Ce fut l'expérience de l'apôtre Jean, lorsqu'il fut prisonnier des romains sur l'île de Patmos pour travailler dans les mines de sel, ce qui le rendit presque aveugle à cause des propriétés du sel qui détruisirent les yeux de plusieurs esclaves. Mais si sa vision s'affaiblie, sa perception de la révélation à propos de l'intention suprême, augmenta considérablement par la puissance de la Sainte Présence de Christ qui demeurait en lui. Nous ne savons comment la chose s'est produite pour que nous puissions avoir le livre de l'Apocalypse, ni ce qui est arrivé à l'apôtre Jean par après. Mais certains anciens historiens et modernes, pensent qu'il a survécu, et qu'il serait même encore vivant de nos jours. Toutefois cela demeure un mystère, et ce qui importe est que nous avons ses écrits inspirés de l'Esprit des vivants, pour notre instruction et formation dans la révélation.

 

Dans le contexte de notre étude, ce qui nous intéresse le plus, est la vision de l'apôtre Jean à propos de la Jérusalem céleste. Nous en analyserons les grandes lignes, en nous arrêtant seulement sur les mots clés.

 

Analyse de Apocalypse 21: 1-27: 22: 1-6

1 Je vis ensuite un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus. És. 65. 17; És. 66. 22; 2 Pi. 3. 13;

2 Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d'auprès de L’ESPRIT DES VIVANTS, préparée comme une nouvelle mariée qui s'est ornée pour son Époux. Ap. 3. 12; Ap. 21. 10;

3 Et j'entendis une grande voix du ciel, qui disait: Voici le tabernacle de L’ESPRIT DES VIVANTS avec les hommes, et il habitera avec eux; ils seront son peuple, et L’ESPRIT DES VIVANTS sera lui-même avec eux, il sera leur ESPRIT DES VIVANTS. Éz. 43. 7;

4 Et L’ESPRIT DES VIVANTS essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail; car les premières choses sont passées. És. 25. 8; Ap. 7. 17;

5 Et celui qui était assis sur le trône, dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit: Écris; car ces paroles sont véritables et certaines. És. 43. 19; 2 Co. 5. 17; Ap. 19. 9;

6 Il me dit aussi: C'en est fait; JE SUIS l'Alpha et l'Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d'eau vive à celui qui a soif. És. 41. 4; És. 44. 6; És. 55. 1; Ap. 1. 8; Ap. 16. 17; Ap. 22. 13;

7 Celui qui vaincra, héritera toutes choses; je serai son ESPRIT DES VIVANTS, et il sera mon fils. Za. 8. 8; Hé. 8. 10;

8 Mais, pour les traîtres, les incroyants, les dépravés, les avorteurs, les licencieux, les drogués, les matérialistes, et tous les menteurs, leur part est dans l'étang ardent de feu et de soufre; ceci est la seconde mort. Ap. 20. 14-15; Ap. 22. 15;

9 Alors l'un des sept anges, qui avaient eu les sept coupes pleines des sept dernières plaies, vint à moi, et me parla en disant: Viens, je te montrerai la nouvelle mariée, l'Épouse de l'Agneau. Ap. 15. 6-7;

10 Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la grande cité, la sainte Jérusalem qui descendait du ciel venant de L’ESPRIT DES VIVANTS, Hé. 12. 22; Ap. 1. 10; Ap. 21. 2;

11 Avec la gloire de L’ESPRIT DES VIVANTS; et son éclat était semblable à celui d'une pierre très précieuse, telle qu'une pierre de jaspe cristallin.

12 Elle avait une grande et haute muraille, avec douze portes, et aux douze portes douze anges et des noms écrits, c'étaient les noms des douze tribus des enfants d'Israël.

13 À l'Orient, trois portes; au Septentrion, trois portes; au Midi, trois portes; à l'Occident, trois portes.

14 La muraille de la ville avait douze fondements, sur lesquels étaient les noms des douze apôtres de l'Agneau. Ép. 2. 20;

15 Et celui qui me parlait avait un roseau d'or pour mesurer la ville, et ses portes, et sa muraille. Éz. 40. 3; Za. 2. 1;

16 La ville était quadrangulaire, et sa longueur était égale à sa largeur; il mesura la ville avec le roseau, douze mille stades de côté; sa longueur, sa largeur et sa hauteur étaient égales.

17 Il mesura aussi la muraille, cent quarante-quatre coudées, mesure d'homme, qui était celle du messager.

18 La muraille était bâtie de jaspe, mais la ville était d'un or pur, semblable à un verre pur.

19 Et les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de toute sorte de pierres précieuses. Le premier fondement était de jaspe; le second, de saphir; le troisième, de calcédoine; le quatrième, d'émeraude;

20 Le cinquième, de sardonyx; le sixième, de sarde; le septième, de chrysolithe; le huitième, de béryl; le neuvième, de topaze; le dixième, de chrysoprase; le onzième, d'hyacinthe, et le douzième, d'améthyste.

21 Les douze portes étaient douze perles; chaque porte était d'une seule perle, et la place de la ville était d'un or pur semblable à du verre transparent.

22 Je n'y vis point de temple; car L’ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS Tout-Puissant, c'est à dire l'Agneau en est le temple.

23 Et la ville n'a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l'éclairer; car la gloire de L’ESPRIT DES VIVANTS l'éclaire, c'est à dire que l'Agneau est son flambeau. És. 60. 19; Za. 14. 7; Ap. 22. 5;

24 Et les Gentils qui auront été sauvés, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. És. 60. 3;

25 Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n'y aura point de nuit. És. 60. 11; Ap. 22. 5;

26 On y apportera la gloire et l'honneur des Gentils.

27 Il n'y entrera rien de souillé, ni personne qui s'adonne à l'abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l'Agneau. Ex. 32. 32; Ps. 69. 28; Ph. 4. 3; Ap. 3. 5; Ap. 20. 12;

Apocalypse 22: 1-6

1 Après cela, le messager me fit voir un fleuve d'eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de L’ESPRIT DES VIVANTS, c'est à dire de l'Agneau. Éz. 47. 1; Za. 14. 8;

2 Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois: et les feuilles de l'arbre étaient pour la guérison des Gentils. Ap. 2. 7;

3 Il n'y aura plus aucune malédiction; et le trône de L’ESPRIT DES VIVANTS, c'est à dire de l'Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront.

4 Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Ap. 3. 12;

5 Il n'y aura plus de nuit, et ils n'auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que L’ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS les éclairera; et ils régneront aux siècles des siècles. És. 60. 19; Za. 14. 7; Ap. 21. 23;

6 Il me dit ensuite: Ces paroles sont certaines et véritables, et L’ADMIRABLE, L’ESPRIT DES VIVANTS des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver soudainement. Ap. 1. 1; Ap. 19. 9; Ap. 21. 5;

 

Il va presque sans dire que ces passages sont très énigmatiques. Le style imagé dans lequel ils sont présenté, demande beaucoup de réflexion et de discernement, et surtout de confiance en Christ pour en obtenir la compréhension. Nous procédons ainsi avec prudence dans notre analyse avec le premier passage.

 

1- 1 Je vis ensuite un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus.

Ce texte se place au moment que nous avons traversé la dimension temporelle, et pénétré dans la dimension de l'éternité. Le mot disparu ou parerchomai dans le Grec, porte le sens de détruire pour faire place à quelque chose de nouveau et de meilleur.

 

Cet enseignement rejoint celui de l'apôtre Pierre dans 2 Pierre 3: 10-13:

10 Or, le jour de L’ADMIRABLE viendra comme un voleur dans la nuit; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. Mt. 24. 43-44; 1 Th. 5. 2; Ap. 3. 3; Ap. 16. 15;

11 Puisque toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre révérence,

12 Attendant, et accélérant la venue du jour de L’ESPRIT DES VIVANTS, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront? Ps. 50. 3; 2 Th. 1. 8;

13 Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où habite la justice. És. 65. 17; És. 66. 22; Ap. 21. 1;

 

Nous réalisons ainsi que nous sommes, présentement, à la porte de ce grand jour, voir à une fraction de seconde avant minuit. Nous verrons bientôt, l'accomplissement de la promesse se réaliser devant nos yeux, en un clin d'œil. La vendetta de notre Admirable Esprit des vivants sera complète, et ça sera un temps de grandes réjouissances.

 

Ce premier passage est très particulier dans la structure de sa phraséologie, pour nous expliquer la révélation. Nous sollicitons ainsi votre pleine attention, et votre entière concentration sur ce que nous disons, car ce passage peut sembler simple, mais en réalité il est très complexe, et peut porter facilement à la confusion.

 

Or il y a encore beaucoup plus dans ce passage que nous puissions nous imaginer. Les mots ciel et terre sont disposés dans deux contextes différents et opposé l'un à l'autre, et portent des significations différentes. Pour simplifier l'explication, disons que le premier se rapporte à la divinité et l'autre à l'humanité. Aussi le mot nouvelle apparaît deux fois, et porte la même signification dans les deux cas.

 

Dans le premier contexte qui se rapporte à la divinité, le mot nouvelle ou kainos dans le Grec, signifie avoir une nouvelle forme, une nouvelle substance, une nouvelle sorte sans précédent qui est inouie et inconnue. En d'autres mots, avoir une nouvelle existence. Ce terme est relié premièrement au mot ciel ou ouranos, et signifie ce qui est très-haut, ce qui est sublime, divin, exalté, supérieure, avoir le caractère de la divinité, de la déïté. En d'autres mots, dans notre contexte de la révélation, il ne s'agit pas littéralement d'un nouveau ciel bleu sans pollution comme penseraient les obsédés de l'écologie, mais d'être donné la nature divine de Christ. De même avec le mot terre ou ge qui vient de gaïa, terme qui est traduit du mot Hébreu «erets», et qui désigne ce qui est ferme, solide, fixe, qui ne peut être altéré, qui n'est pas en mouvement. Dans le contexte de la révélation, il ne signifie pas le sol ou le terrain, ni la planète ou globe terrestre. Il désigne plutôt la nature humaine de Christ, parfaite, glorifiée, et exaltée, qui ne peut être altéré, et qui détient tous les aspects de l'éternité. Ainsi avec le nouveau ciel et la nouvelle terre, nous avons véritablement la nouvelle existence dans une nouvelle matière ou substance parfaite, dont les élus vont être revêtue, et qui était leur aspiration dans l'éternité antérieur, pleinement réalisée par l'Administrateur de l'Alliance Éternelle, le Seigneur JÉSUS, notre Admirable Esprit des vivants.

 

Dans l'autre contexte de ce même passage, qui se rapporte à l'humanité en général, il nous est dit que le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus.

 

Une telle approche change le niveau d'interprétation et de compréhension, et c'est la raison pour laquelle il faut être prudent et exercer beaucoup de discernement sous la direction de Christ qui est l'Auteur de la révélation.

 

Regardons le mot premier pour débuter. Ce terme est utilisé deux fois dans ce passage, et il est toujours en conjonction avec le mot ciel et le mot terre. Le mot premier vient du Grec protos et signifie une succession de choses ou de personnes, une influence, auparavant, une qualité ou caractéristique, un principal personnage qui joue un rôle déterminant, une première alliance. Dans le sens que ce mot se rapporte à l'humanité et qu'il est relié directement au mot ciel qui signifie divinité ou ce qui est haut et élevé au-dessus de toutes choses, nous indique que ce dernier prend un aspect négatif dans le sens d'un destin, un éden ancien, et désigne proprement l'arrogance démesurée de l'homme de s'élever à la stature de la divinité exaltée, comme être suprême grandement orgueilleux, qui s'attribua l'importance au-dessus de tous. Dans leur ensemble les définitions sont claires, justes et précises, pour nous indiquer que le destin de l'homme rebelle dans la première création, avait été destiné d'avance dans le décret de réprobation, et qu'il s'agit de cette ancienne création qui est détruite et qui a disparue, dans le contexte de la révélation dans l'Apocalypse, et que la terre des hommes ne sera plus à jamais. Signalons aussi que le mot mer ou thalassa dans le Grec, est utilisé pour désigner tous les peuples de la terre, tous les habitants de l'univers, et nous indique dans ce contexte l'extermination totale ou extinction de la race humaine, soit sur la terre ou dans les cieux étoilés de l'espace sidérale.

 

2- 2 Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d'auprès de L’ESPRIT DES VIVANTS, préparée comme une nouvelle mariée qui s'est ornée pour son Époux.

Nous entrons ici dans la vision sublime de l'apôtre Jean, qui est aussi la nôtre en ce qu'elle se rapporte aux élus véritables dans tous les temps. La vision de la Jérusalem céleste est la vision ultime de la révélation de la personne de Jésus-Christ. Il ne s'agit donc pas d'une ville littérale qui descend du ciel sur la terre, comme plusieurs insensés se l'imaginent dans leur théologie fiction. Il s'agit plutôt de la révélation ou manifestation de l'ensemble de tous les élus, du commencement jusqu'à la fin des temps. Elle nous dévoile la pleine réalisation de l'intention suprème, c'est à dire de notre nouvelle existence dans l'unité glorieuse des deux natures de Christ, dans les émanations perpétuelles de son essence sublime.

 

Mais premièrement, regardons le verbe voir dans ce passage magnifique ou eido dans le Grec. Il signifie avoir une perception profonde comme celle d'un aigle. Ce terme porte le sens de réaliser pleinement la profondeur de la révélation. Il porte la notion d'être identifié à la chose réalisée, de devenir un dans une unité parfaite. Il représente l'Alliance Éternelle de l'ensemble des élus.

 

Regardons maintenant l'expression sainte cité, car ces deux termes vont ensembles pour nous expliquer la perception de la révélation, qui nous est transmise par l'apôtre Jean sous la direction de Christ.

 

Le mot sainte ou hagios dans le Grec, signifie chose terrible, extraordinaire (être estimé au-dessus de tous ou de toutes choses), effrayante, épatante, étonnante, foudroyante, merveilleuse, prodigieuse, redoutable, sensationnelle, stupéfiante, terrifiante. chose très sainte, consacrée, un saint, un élu véritable. En d'autres mots, l'ensemble des élus est la fondation ou assurance de la paix que nous avons en la Sainte Présence de Christ, qui nous donne un avant-goût de notre nouvelle existence. Cela est confirmé par le mot Jérusalem ou Hierousalem qui signifie fondation de la paix. En d'autres mots, l'appui et constitution de l'accord entre deux natures, divine et humaine. Le bonheur éternel dans le principe de un en tous et tous en un. Ce terme désigne l'équilibre et l'harmonie dans la fraternité des élus, la sécurité dans la réjouissance sans fin de l'alliance de l'ensemble, qui nous transporte de gloire en gloire.

 

Le mot cité ou polis dans le Grec, signifie littéralement une ville. Mais le sens littéral ne peut s'appliquer ici, car l'Apocalypse a été rédigé en style imagé et exige une signification spirituelle, qui est disponible seulement aux élus, car l'ensemble de ce texte se rapporte strictement à eux, et vous allez comprendre pourquoi.

 

Dans son essence primaire le mot polis désigne une agglomération, c'est à dire un ensemble comme une famille, et détient la notion d'être prévu et saisi d'avance, d'être favorisé ou accordé une grâce, d'anticiper, d'aller au-devant d'une chose pour en hâter l'accomplissement; de satisfaire par avance. D'être informé et mis au courant d'avance. Bref, d'être désigné et scellé d'avance, c'est à dire d'être prédestiné dans le décret d'élection. Or tous les élus véritables portent le sceau de l'Esprit des vivants sur leur front, c'est à dire qu'ils sont marqués du nom de JÉSUS, comme étant sa propriété. Puisqu'il nous a racheté du péché et de la mort, et qu'il est venu habiter strictement en ses élus, nous sommes à lui éternellement. Nous avons été désigné à cela de toute éternité, depuis avant la fondation du monde.

 

Dans le sens spirituel le mot polis désigne ainsi un état d'être, une existence particulière qui se rapporte aux élus seuls. En consolidant toutes les définitions des termes sainte et cité, nous obtenons la révélation prodigieuse et époustouflante, de la pleine réalisation de l'intention suprême, du mandat de l'Administrateur de l'Alliance Éternelle, et de l'aspiration de l'ensemble des élus de se former ou revêtir une nouvelle existence à l'image de Christ.

 

Maintenant le verbe descendre dans l'expression descendait du ciel, est katabaino et signifie abaisser, humilier, courber (comme une colombe). Il indique l'humilité dans la divinité, et se rapporte au principe du renoncement dans les émanations perpétuelles de l'Esprit des vivants, c'est à dire dans l'ensemble des élus ou différentes consciences de son existence. Nous sommes loin de l'insanité d'une ville littérale qui descendrait du ciel sur la terre, comme on retrouve dans les sectes dites évangéliques, et qui rejoint le mythe de dragons à sept têtes qui voleraient littéralement dans le ciel. Le reste de ce passage qui concerne l'Époux et l'Épouse, ne demande pas plus d'explication, sauf de dire qu'il s'agit de l'union de Christ avec ses élus dans une nouvelle existence sublime et éternelle, qui se nomme figurativement le festin des noces de l'Agneau.

 

3- 3 Et j'entendis une grande voix du ciel, qui disait: Voici le tabernacle de L’ESPRIT DES VIVANTS avec les hommes, et il habitera avec eux; ils seront son peuple, et L’ESPRIT DES VIVANTS sera lui-même avec eux, il sera leur ESPRIT DES VIVANTS.

Le premier mot que nous regardons dans ce passage, est le verbe entendre ou akouo dans le Grec, terme qui signifie: considérer ce qui est ou a été dit. comprendre, percevoir le sens de ce qui est dit. Il s'agit beaucoup plus que d'entendre simplement un son, une parole ou articulation d'une série de mots, qui transfert les pensées en résonances ou séquences logiques dans une langue connue. Plusieurs entendent mais ne comprennent pas, ils ne peuvent saisir les idées ou principes perçus par leur faculté auditive. Les causes pour cela sont variées: Ils ont un manque d'éducation et sont lent à apprendre. Ils sont orgueilleux, entêtés, ou pleins de préjugés. Ils sont préoccupés avec d'autres pensées qui leur semble plus importantes, ou ne sont tout simplement pas intéressé dans ce que vous avez à dire. Mais dans certains cas il peut s'agir d'une condition médicale, et cela est admissible. Une personne charnelle et mondaine est toujours centrée sur elle même, et considère ses idées ou opinions plus importantes que celles d'un autre. Elle n'est donc pas portée à écouter attentivement. Ce qui la préoccupe devient une obsession qui prend le contrôle de sa vie. En d'autres mots, elle est complètement égocentrique et superficielle.

 

Or vraiment entendre implique par nécessité d'apprécier, de considérer attentivement ce qui est dit, c'est à dire de réfléchir soigneusement, non seulement aux paroles, mais de saisir les principes, d'en obtenir la compréhension profonde dans tous ses aspects.

 

Dans notre contexte il s'agit d'être pénétré de façon irrésistible, par la résonance de la divinité, de concevoir ou réaliser la révélation du fait que le temple de Dieu s'ouvre à notre compréhension, et que nous en reconnaissons les principes par l'Esprit ou Réflexion de la Sainte Présence de Christ en nous.

 

Les paroles une grande voix rejoignent l'explication précédente concernant la résonance de la divinité, mais avec plus de précision.

 

Le mot grande ou megas dans le Grec, ne se rapporte pas, dans le contexte de la révélation, à ce qui est spatieux ou large, par rapport à la dimension du temps et de l'espace, et qui peut être mesuré par des calculs mathématiques. Il ne s'agit pas d'une caractéristique naturelle mais spirituelle. On ne peut donc attribuer au mot grande ou megas une signification normale. Le sens dépasse le ressort de l'homme, et ne peut être saisi par le raisonnement charnel.

 

Au niveau spirituel, ce terme détient les significations suivantes: splendide, majestueux, considérable, élevé, éminent, imposant, prodigieux, puissant. Il est utilisé pour mettre l'emphase sur le terme suivant de voix.

 

Le mot voix vient du Grec phone d'où nous avons le mot téléphone. Il désigne une fréquence dont l'intensité peut être perçue ouvertement comme un grondement. Ce fut le cas dans la révélation de Paul sur le chemin de Damas. Il implique aussi la conception d'une impulsion c'est à dire une action de pousser, de provoquer, communiquer, donner, et transmettre. Il s'agit d'un principe divin déterminant l'action d'une personne. Il est parfois compris comme étant une force psychique spontanée et irrésistible, qui pousse à l'action ou à réfléchir. En d'autres mots, un appel irrésistible et efficace, une convocation ou sommation qui détient l'autorité suprême. Une attirance incompréhensible pour la vérité, tout comme l'apôtre Paul, sur le chemin de Damas, fut attiré irrésistiblement pour recevoir la révélation éblouissante que JÉSUS est JE SUIS, c'est à dire le Père Éternel. Une communication des instructions de Christ. Une excitation dans la révélation. Une perception ou vision céleste qui donne l'impression d'une résonance sur la conscience, pour confirmer une révélation. Nous avons comme exemple, la vision de Jean le Baptiste lors de la consécration du Seigneur Jésus comme Souverain Sacrificateur, dans laquelle nous voyons aussi son humilité et sa soumission sous le symbole d'une colombe. (Matthieu 3: 16, 17). Bref, la voix de Dieu, en ce qui concerne ses élus véritables, parle en notre conscience et nos réflexions, par la Sainte Présence de Christ qui nous habite. Il s'agit d'une impression divine qui donne l'assurance de son efficatité, une lumière céleste qui éclaire notre chemin.

 

Dans les paroles Voici le Tabernacle de l'Esprit des vivants, Le mot voici ou idou signifie: avoir une perception, une stupéfaction. Non une perception comme celle des cinq sens de l'être humain, mais une perception spirituelle par l'Esprit de la Sainte Présence de Christ qui habite en nous, et qui agit comme un radar céleste pour nous diriger dans la bonne compréhension, comme un Guide fidèle qui sonde la profondeur de son existence éternelle. Ainsi le sens de ce terme est beaucoup plus profond, que celui d'une simple présentation d'une personne ou d'une chose comme un bâtiment littéral.

 

Le texte de ce passage nous indique que nous percevons le Tabernacle ou skene en Grec. Littéralement ce terme signifie: une tente ou habitation temporaire, construite de branches vertes, et couverte de peaux (ou d'autres matériaux). Il correspond au tabernacle, le temple de Dieu qui était transportable, d'après le modèle duquel fut construit le temple de Jérusalem. Il était l'habitation du Shekinah, c'est à dire la Sainte Présence de Dieu qui habitait le lieu très saint, dans lequel se trouvait l'Arche de l'Alliance. Tout ce qui se rapportait au tabernacle et au temple, n'était que des images ou représentations anticipatoires et temporaires du Messie à venir, Jésus le Christ, qui était Lui-même le Temple du Dieu vivant, et l'Arche de l'Alliance qui versa son sang sur le propitiatoire de son corps, et par analogie sur le Corps ou Ensemble des élus. Dans son ministère d'exaltation, qui débuta le temps de la grâce, tous les élus véritables deviennent des temples de la Sainte Présence de Christ qui habite en eux. Donc nous avons la révélation de la signification véritable des paroles «Voici le Temple de Dieu est avec les hommes». Mais il y a plus, puisque le mot révélation signifie un dévoilement et un déploiement, nous voyons qu'il s'agit ici d'un développement soudain ou manifestation de la pleine réalisation de l'intention suprême, dans une transformation ou metamorphose en une nouvelle existence, dans laquelle toutes les caractéristiques de la divinité et de l'humanité glorifiée de Christ, sont pleinement déployée en nous pour former le Nouvel Homme ou Nouvelle Race céleste et éternelle. Nous en sommes époustouflé et complètement éblouie.

 

4- 4 Et L’ESPRIT DES VIVANTS essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail; car les premières choses sont passées.

Dans les mots «essuiera toute larme de leurs yeux», celui de essuiera est particulièrement intéressant. Il provient du mot Grec exaleipho d'où nous avons le mot rxhaler ou dégager, exprimer, manifester, révéler, répandre. Il désigne que la révélation de Christ qui habite en ses élus, est dégagée d'en eux, qu'elle est complètement manifestée dans toute sa gloire éblouissante au moment de l'Émergence.

 

Or exaleipho dans le Grec signifie aussi oindre ou couvrir, laver, effacer. Le mot oindre signifie de répandre de l'huile sur une personne ou un objet, d'être frictionner de sa substance, d'en être pénétré ou saturé. Il désigne être consacré à une charge, fonction, ou ministère spécifique. Dans ce contexte, il se rapporte à Christ, terme qui signifie l'Oint, celui qui est Élu depuis avant la fondation du monde, pour remplir une mission particulière. Par extension, ce terme s'applique à tous les élus par le moyen de la substitution, et surtout à celui qui est donné de Christ la charge de l'instruction et de la correction, et qui détient l'autorité de Christ dans le Corps des élus.

 

Considérons toutefois que le Seigneur Jésus ne fut pas littéralement oint d'huile, ni de l'eau du baptême, ce qui était nécessaire aux sacrificateurs du sacerdoce Lévitique pour entrer dans leurs fonctions dans le tabernacle. Jésus, n'étant pas de la tribu de Lévi mais de Juda, n'entra pas dans sa fonction de Souverain Sacrificateur par le sacerdoce Lévitique, mais comme étant de la lignée de Melchisédech, n'ayant pas de père ni de mère. Certains diront, mais Jésus avait une mère, c'est écrit dans Bible. Oui mais pas dans le sens d'une mère normale ou naturelle qui, en son sein, forme le corps de son enfant qu'elle porte. La différence ici est que Jésus forma Lui-même son propre corps miraculeusement, par sa Toute-puissance. Il était donc réellement et véritablement sans mère, quoiqu'il choisi une femme pour porter sa manifestation prodigieuse, afin de devenir SEMBLABLE à tous genres d'hommes, sans avoir leur linéage biologique d'une naissance naturelle. Il fut de la lignée du roi David, mais par Marie qui en était une descendante.

 

L'onction de Jésus se réalisa spirituellement par la puissance de sa nature divine, par laquelle le Roi de l'univers, s'abaissa en toute humilité, se soumettant à la consécration de Jean le Baptiste pour accomplir toute la loi dans les moindres détails. Cette soumission majestueuse mit le sceau officiel à son ministère de Souverain Sacrificateur, et fut confirmé par une voix ou expression de sa nature divine, dans une vision reçue par Jean le Baptiste qui en obtint la révélation.

 

Certes qu'il y a une beauté et une tendresse qui touchent nos émotions, dans les paroles qu'il essuiera toute larme de leurs yeux. Mais il y a une profondeur inouïe dans ces paroles, qui n'a jamais été considérée auparavant. Les lexiques et dictionnaires sur le Grec, nous donnent peu d'information sur la signification du mot larmes, sauf de dire que ce terme est relié aux émotions que nous ressentons dans certaines conditions et situations. Mais cette approche est purement charnelle et mondaine, et ne convient pas à la perception de la révélation. Nous ne sommes toutefois pas laissé dans la confusion sur ce sujet, nous avons un Maître dont la connaissance et l'instruction qu'il nous transmet, surpassent celle des hommes qui se disent de grands érudits en la matière. Or voici ce que l'Esprit de Christ dit, sur les définitions du mot larmes ou dakruon. Ce terme qui porte les significations charnelles d'affliction, de chagrin, d'émotion, de souffrance, détient plutôt des relations spirituelles avec la révélation. Une de ses nuance est le mot perle qui se rapporte aux douze portes de la Jérusalem céleste, sujet que nous toucherons plus tard.

 

 Voici donc les définitions et significations véritables du mot larmes, dans le contexte de la révélation:

Clarification ou pénétration dans le perfectionnement de la perception, dans la pleine réalisation de l'intention suprême, devant la splendeur de la révélation. S'éclater dans la joie sublime, se répandre ou s'épanouir dans les merveilles infinies de la gloire éternelle. Fécondité du destin qui nous est réservé. L'abondance sans fin des bénédictions. S'écrier d'étonnement et de joie dans la prononciation du nom majestueux de JÉSUS. Ravissement euphorique dans l'identification ou intégration avec la Sainte Présence de Christ. Réjouissance merveilleuse dans le fusionnement de l'ensemble des élus. Douceur de la voix qui s'exprime dans l'immensité de sa puissance. L'afflux de la grâce souveraine et perpétuelle. L'attendrissement de sa divine présence qui émerveille notre nouvelle existence. La beauté transcendante de son humilité. L'éclat éblouissant dans la splendeur de la lumière, manifestée lors de notre union dans son Émergence de chacun de nous, pour nous transformer en son image.

 

Dans la considération de toutes ces significations, nous avons la révélation de Christ comme notre Roi et Souverain Suprême.

 

Le mot yeux ou ophthalmos dans le Grec, précise davantage le terme précédent. Dans ce contexte de la révélation, il ne signifie pas les yeux du corps, mais d'être donné de réaliser pleinement l'apparition soudaine de la révélation d'une nouvelle existence époustouflante et glorieuse. Le reste des termes dans ce passage merveilleux, s'expliquent par eux-mêmes.

 

5- 5 Et celui qui était assis sur le trône, dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit: Écris; car ces paroles sont véritables et certaines.

Le texte de ce passage est très clair et ne demande aucune précision supplémentaires. Les paroles je fais toutes choses nouvelles, indiquent la nouvelle création qui sera d'une perfection sublime et éternelle. Elle se rapportera au principe de un en tous et tous en un de la nouvelle existence des élus, chacun pouvant créer son propre univers, peuplé à l'infini de mondes parfaits à leur image et ressemblance, et chacun vivant en un et en tous en même temps, dans une réjouissance éternelle, et dans un épanouissement de merveilles en merveilles sans fin. Par analogie, cette révélation correspond au fonctionnement du Corps de Christ.

 

6- 6 Il me dit aussi: C'en est fait; JE SUIS l'Alpha et l'Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d'eau vive à celui qui a soif.

Regardons l'affirmation divine des paroles «C'est fait», qui se trouve deux fois dans ce passage. Premièrement, lorsque en prière, vous faites une requête au Seigneur et qu'il répond en votre conscience par les paroles «C'est fait», soyez pleinement assuré que vous possédez la chose demandée. Le verbe fajre est ginomai dans le Grec. Ce terme signifie venir dans l'existence, commencer à être, renaître, apparaître ou se manifester comme l'essence de l'existence. En d'autres mot, Christ sur le trône de la puissance et de l'autorité suprême, dit qu'il apparaît ou se manifeste à ses élus dans leur nouvelle existence, comme étant JE SUIS JÉSUS, le Père et Source de toutes existences du commencement à la fin, l'Alpha et l'Oméga, le Souverain Suprême et Admirable Esprit des vivants.

 

Le reste du passage s'explique par lui-même sans apporter aucune interprétation.

 

7- 7 Celui qui vaincra, héritera toutes choses; je serai son ESPRIT DES VIVANTS, et il sera mon fils.

Le verbe vaincre ou nikao dans le Grec, signifie surmonter les difficultés par la puissance de la Sainte Présence de Christ, afin de parvenir à la nouvelle existence qui est notre héritage. Par notre adoption nous devenons des fils, c'est à dire des engendrements prodigieux comme émanations perpétuelles de son essence, mais avec les deux natures de Christ, divine et humaine. Là est la différence entre l'éternitè antérieur et l'éternité ultérieur. La dimension du temps ne sera plus, et les deux seront fusionnés en une seule perspective ou conception éternelle. La chose est déjà pleinement réalisée, mais nous ne pouvons la percevoir de ce côté du voile de la chair.

 

8- 8 Mais, pour les traîtres, les incroyants, les dépravés, les avorteurs, les licencieux, les drogués, les matérialistes, et tous les menteurs, leur part est dans l'étang ardent de feu et de soufre; ceci est la seconde mort.

Nous touchons ici une condamnation extrêmement grave, qui se rapporte à tous les hommes sur la face de la terre pour tous les temps. Seuls les élus véritables en sont épargnés, non à cause de ce qu'ils font ou ne font pas, mais à cause de ce que Christ a fait pour nous dans son sacrifice sur la croix en notre faveur, et à cause que tout cela a été déterminé d'avance dans le décret d'élection avant la fondation du monde. Toutefois ils doivent veillez soigneusement et avec une grande prudence, à ce que les choses mentionnées dans ce oassage, ne se trouvent point parmi eux. Nous avons les mêmes failles que les réprouvés, et nous ne sommes pas à l'épreuve de flancher parfois dans des déviations charnelles et mondaines qui peuvent nous occasionner de nombreux problèmes. La différence est que ces choses ne sont plus normales pour nous, nous n'en faisons pas des habitudes, nous en perdons le goût par la réalisation de la Sainte Présence de Christ qui nous habite. En d'autres mots, nous ne sommes pas sauvé selon la chair, mais selon l'Esprit de Christ en nous (Romains 8: 1-17). Certes que nous aurons des combats à cause de notre nature humaine corrompue, mais la victoire nous est assurée. Christ en nous a vaincu notre chair avec ses passions et ses désirs, et il nous accorde la grâce de nous reposer en sa victoire. Plus nous en sommes conscient, plus la chair perd son attrait. Mais ce n'est pas le cas avec les péchés mentionnés dans ce passage, celui qui en est coupable n'est pas des nôtres, et doit être retranché de parmi nous sans question demandé. Celui qui tolèrerait de telles abominations ou qui chercherait à les excuser ou les justifier, doit subir le même sort, et être condamné comme un réprouvé.

 

Ces choses se rapportent aux faiblesses de notre chair; mais il y a toutefois des péchés qui ne sont pas des faiblesses, et qui ne doivent en aucune façon trouver place parmi les élus, car ils sont des péchés de rébellion qui portent à la perdition éternelle: la justification par les œuvres de la loi, l'indépendance ou insoumission, l'idolâtrie ou tentative de plaire à Dieu par des moyens charnelles et matérielles, la lâcheté abominable, la tiédeur répugnante, le mensonge infernal qui s'oppose à la vérité avec fierté et orgueil, la défiance outrageuse, le blasphême contre la Réflexion de Christ en nous, et la traîtrise odieuse qui justifient les perversions. Ces abominations ne font pas parti du processus de formations des élus, elles doivent être fortement condamnées et complètement abandonnées au moment de la conversion, autrement il n'y a pas de salut possible. Si ces choses se trouvent en quelqu'un qui se dit élu, il ne l'est pas véritablement mais un réprouvé et un imposteur qui doit être rejejeté du milieu de nous, car il n'est pas des nôtres mais du diable (Jean 8: 44).

 

Regardons le premier mot de ce passage, celui de traîtres ou deilos d'où nous nous avons le mot délateur. Or un délateur est un traître. Un vieux dicton dit: Il y a un serpent dans chaque jardin, comme il y a un traître dans chaque groupe. Il n'y a pas de plus grand traître que Judas qui a trahi Jésus, ou de celui qui trahi la vérité pour suivre ses propres opinions. Dans le contexte de la révélation de la vérité, le verbe trahir porte les significations suivantes: abuser ou user mal ou avec excès, ou de façon tordue, un bien, une instruction ou directive de la part du Seigneur. Abuser de la bonté, de la grâce, ou de la patience de Dieu, ou de mépriser les avertissements d'un frère dans la foi. Tromper une personne ou déformer un avis avec des préjugés, des opinions, ou des théories insensées et frauduleuses. Devenir sectaire, un partisant, personne attachée, dévouée à quelqu'un dont elle prend le parti, dont elle défend les intérêts ou déviations de la vérité révélée. Exagérer dans l'usage d'une possibilité ou d'une liberté accordée. Décevoir un ami ou un frère qui, sous la direction de Christ, veut votre bien. Déformer les faits historiques ou bibliques. Fausser un sujet en exagérant ou en ne réflichissant pas par paresse. Devenir ou être infidèle, manquer de constance ou de persistance dans la démarche chrétienne commune à tous les élus. Devenir ou être tiède, indécis, se tenir tantôt d'un côté de la clôture tantôt de l'autre. Renier la vérité, un enseignement, ou un disciple de Christ qui se tient dans l'assurance de sa Sainte Présence. Maintenir une fierté patriotique ou linguistique. Violer un principe essentiel à la foi véritable ou le déformer subtilement pour supporter des notions contraire; être en désacord avec l'autorité des Saintes-Écritures. Tels sont les caractéristiques d'un traître, et encore plus. Or ce terme porte aussi les significations de timide, craintif, lâche, avoir peur.

 

Le lâche est la créature la plus dégoûtante à vomir sur la face de la terre. Une personne odieuse qui manque de concision, de rigueur, de netteté. Il est sans substance, sans ossature, sans fermeté, sans stabilité. Quelqu'un qui est nonchalant et complètement indifférent. Sa foi et ses attitudes sont hautement émotionnelles, ses points de vue et sa connaissance sont purement superficielles, sans profondeur spirituelles et sans valeur. Sa recherche de la vérité est complètement égocentrique. Il est sans courage, sans couilles, un froussard qui a tendance à se cacher derrière un autre, ou qui a toujours une excuse pour s'esquiver. Une personne dont le JE est prééminent dans ses conversations. Il n'apporte jamais rien d'utile à une conversation, sauf ce qui enfle son égo. Il est prétentieux et tout ce qui importe pour lui est l'apparence. La Bible l'appelle un tiède, ni chaud ni bouillant, que le Seigneur vomira de sa bouche (Apocalypse 3: 16).

 

Le prochain mot est incroyants ou apistos en Grec, terme qui signifie être sans foi, sans assurance, sans certitude, et sans confiance réelle en Christ. Il désigne un impie, un incrédule, un antichrist, un libertin, un païen, un libre-penseur, un profane, un sceptique, une personne dont le raisonnement est tortueux, charnel et mondain. Le monde est plein de cette vermine insalubre, surtout dans le christianisme dans toutes ses formes.

 

Regardons maintenant le prochain mot ou dépravés qui vient du Grec bdelusso, et dont les significations sont: puer, avoir une odeur déplaisante, rendre sale (comme un sale personnage, un salopard, un écœurant, une personne corrompue jusqu'à la moelle des os), amener à être abhorré, abjecte, abominable, détester. Figurativement ou par analogie, il désigne un politicien, un tyran, un pasteur, ou un chef religieux, un patron ou chef d'entreprises, un profiteur ou exploiteur, un manipulateur et un hypocrite, un obssédé ou psychopathe, un orgueilleux et un pédant, un être ignoble et répugnant.

 

Notre prochain mot est avorteurs ou phoneus dans le Grec. Ce terme signifie un meurtrier, un homicide, un tueur d'hommes, de femmes, ou d'enfants. Dans le contexte du monde moderne, il se rapporte aussi à l'avortement d'une femme qui tue l'enfant en son sein par un procédé médicale ou autre. L'avortement est l'évidence criante de l'immoralité dans un monde dépravé et sans scrupules, à la recherche constante de l'auto-gratification ou satisfaction de soi, et dont les idoles sont l'estime de soi, l'ambition, la performance, et le profit. Mais être meurtrier porte aussi le sens d'assassiner le caractère d'une personne par la diffamation et le commérage, sport favori d'un grand nombre de supposés chrétiens malicieux, un évangélique.

 

Le prochain mot que nous regardons est licencieux ou pornos dans le Grec, d'où nous avons le mot pornographie. Ce terme vient de pernemi et signifie littéralement vendre son corps en échange pour de l'argent, des biens, des services, ou pour obtenir du prestige ou une position d'importance. Il désigne un homme ou une femme qui prostitue son corps, et le loue à la convoitise d'un autre. Une personne qui se complaît dans la relation sexuelle illicite, c'est à dire hors du mariage entre un homme et une femme. Il signifie aussi l'union de couples du même sexe. Toutes autres formes de mariages que celles d'entre un homme et une femme, sont des abominations infernales et diaboliques. Mentionnons le déséquilibre moderne de transgendre, un psychopathe qui a perdu tout contact avec la réalité, et qui accuse Dieu de s'être trompé dans la création de son corps, et qui s'imagine dans sa folie avoir le droit de rectifier la prétendue erreur. Spécifions aussi que le divorce est interdit entre chrétiens authentiques, car le pardon est l'essence de la Nouvelle Alliance de la grâce en Jésus-Christ. Pardonner c'est absoudre ou effacer le passé et de ne plus y revenir pour culpabiliser celui ou celle qui aurait commis une offense. En d'autres mots, c'est d'innocenter le coupable, de lui faire grâce, d'oublier son délit, de l'enlever de notre mémoire, et de recommencer à neuf avec une nouvelle attitude de paix et de confiance revivifiée. Une telle chose n'est possible que par le renoncement de Christ qui habite en ses élus véritables.

 

Un licencieux a un dérèglement moral qui invite à la débauche. Un débauché ou pervers sexuel. Mais ce terme signifie aussi un prostitué spirituel d'un bordel ecclésiastique nommé une église, ou d'un supposé chrétien qui supporte les notions ecclésiales de l'orthodoxie, un vendu au diable, un imposteur, une personne qui prend une liberté excessive avec le texte sacré des Saintes-Écritures, un déformateur de la vérité; c'est à dire un théologien, un théoricien, un exégètes ou interprète, et un pasteur. Tous des escrocs spirituels, tous des pervers de la vérité, tous des imposteurs; tous des gens déshonnêtes et hypocrites qui vendent leurs âmes pour de l'argent et du prestige.

 

Le terme pornos est souvent aussi utilisé pour désigner un politicien enculeur, un Caligula moderne, un disciple de Bacchus. Ce terme est le cheval de Troie du mouvement de la libération sexuelle, des abominations homosexuelles, de transgendres psychopathes, du viol d'enfants, et  de trames secrètes machiavéliques.

 

Notre prochain mot est drogués ou pharmakeus d'où nous avons le mot pharmacie. Ce terme vient de pharmakon qui désigne une drogue ou une potion, anciennement considérée comme magique, et souvent utilisée dans les cultes des religions à mystères pour charmer les néophytes ou adeptes, afin qu'ils puissent recevoir des connaissances secrètes ou occultes, dites aussi spirites. Il se rapporte à quelqu'un qui prépare ou utilise des remèdes magiques, c'est à dire sensationnels qui étaient inconnus des peuples. Des découvertes qui contribuèrent au développement de la science médicale charnelle et mondaine, et parfois très dangereuses. Au niveau spirituel, il représente quelqu'un qui mélange le mensonge avec la vérité. Il signifie aussi un sorcier ou une sorcière, c'est à dire dans le sens d'un charmeur, un manipulateur, un déformateur, un philosophe, un psychologue, un hypnotiseur, un envouteur, un magnétiseur, un politicien, et un pasteur, qui charment les gens avec des belles paroles mielleuses et subtiles qui plaisent à leur entendement.

 

Un drogué est celui qui développe une dépendance pour un médicament, une drogue récréative ou illicite, ou abuse régulièrement de l'alcool; ou qui maintient un style de vie, comme celui d'un chrétien nominatif ou d'un rebelle, d'un entrepreneur ou d'un mafiosiste, d'un voleur ou d'un escroc, d'un diplomate ou hypocrite professionnel, etc.

 

Nous arrivons au mot matérialistes ou eidololatres dans le Grec. Il y a tois formes d'idolâtries, la première est un péché de rébellion et de défiance contre Dieu, consciemment ou non. Les deux autres se rapportent aux faiblesses naturelles de la chair, des méchantes habitudes qui peuvent être neutralisèes: - les formes de l'idolâtrie sont: majeure, moyenne, et mineure, et chacune d'elles détient des différents aspects. Dans le contexte de la révélation, la forme majeure est la plus sérieuse d'un idolâtre, qui est décrite comme étant: celui qui cherche à plaire à Dieu par des moyens charnelles ou matérielles. Il s'agit de la forme la plus désastreuse au niveau biblique. Cela se trouve surtout de nos jours au niveaux de la musique et des cantiques, chrétiens, ou bibliques, qui suscitent des émotions d'admiration ou d'adoration. Cette forme d'idolâtrie est une des pires abominations de par sa subtilité hypocrite. Dans la forme moyenne, il ne s'agit pas d'essayer de plaire à Dieu, mais strictement aux penchants naturels de la chair. Il s'agit d'un matérialiste, une personne charnelle qui s'attache essentiellement aux biens, aux valeurs et aux plaisirs matériels, et qui en donne une importance capitale. Il leur voue un culte de prestige, qu'il considère nécessaire à son existence mondaine. Il veut la plus belle maison, la meilleure voiture, la plus belle femme, les plus beaux habits, le plus gros salaire, etc.. Il n'est jamais satisfait et en veut toujours plus. Il est officiellement un idolâtre. Ou soit qu'il adore sa propre personne en s'estimant au-dessus de tous. Une personne qui se donne au culte du corps et de la performance, de l'apparence ou de la beautée, ou de l'attrait sensuel. Dans la forme mineure de l'idolâtrie, il s'agit de s'attacher temporairement à des choses insignifiantes, qu'on considèrent importantes une journée mais non de l'autre. Mais dans tous les cas mentionés, l'idolâtrie se rapporte toujours aux émotions, mais la forme majeure est le péché qui mène à la mort de l'âme.

 

Ce terme désigne aussi celui qui manifeste à quelqu'un ou à quelque chose une dévotion exagérée, c'est à dire un fanatique. Ce genre d'idolâtre éprouve pour quelque chose ou quelqu'un un intérêt, un amour ou une admiration passionnée et excessive. Il s'agit de la forme d'idolâtrie la plus populaire et la plus subtile de l'homme moderne. Ses dévots sont passionnés à l'extrême pour une chose, telle qu'un sport, une activité professionnelle, une forme ou une mode artistique comme la musique et le chant, mondain ou chrétien, etc.. Dans le sport, le hockey le football, et le soccer, sont les plus reconnus, de même que les jeux olympiques. Ce que les hommes considèrent comme des amusements inoffensifs ou loisirs récréatifs, sont en réalité des tromperies habilements conçues par la nature humaine déchue, pour créer une illusion de joie exubérante qui plaît à la chair, afin de dévier l'attention de Dieu et se moquer du renoncement dans le sacrifice de la croix. Toutes formes de sports ou de talents artistiques, sont des railleries contre la vérité révélée, en ce qu'ils suscitent des excitations qui poussent les émotions à un niveau exacerbé de dérèglements psychotiques.

 

Un fanatique est aussi celui ou celle qui adhère à une cause politique ou sociale, à une doctrine religieuse, ou philosophique, avec une conviction absolue et manifeste à leur égard, un zèle aveugle, pouvant entraîner des excès nocifs. La manifestation de puissances spirites et mystiques, ainsi que les frénésies dans les milieux pentecôtistes et charismatiques, en sont les évidences indéniables. Ceux qui sont susceptibles à de tels emportements démoniaques, en sont complètement obssédés, pour ne pas dire possédés.

 

Maintenant le mot menteurs ou pseudes dans le Grec, détient les significations suivantes: tromper, décevoir, dissimuler, duper, changer, altérer, déformer, égarer, exploiter, miroiter, piéger, mystifier, moquer, séduire. Le mensonge est le vice universel le plus reconnu. Il est utilisé à tous les jours, par tous les hommes, et à tous les niveaux de la société: politique, religieux, éducatif, informatique, médias d'informations, journalisme, commercial, médical, industriel, et scientifique. Tous sont des menteurs sans exception. Bref, un menteur est celui qui fait une affirmation contraire à la vérité, faite dans l'intention de tromper. Celui qui dirait qu'il n'est pas menteur, affirmerait par cela qu'il l'est véritablement et qu'il est un hypocrite qui cherche à cacher quelque chose. Tous sont menteurs, particulièrement les chefs des nations, les juges, les avocats, et les banquiers, car le mensonge se nourrie toujours de la faiblesse des autres pour les exploiter.

 

Ce terme porte les désignations de celui qui induit en erreur. Un calomniateur, charlatan, fabulateur, fallacieux, faussaire, flatteur, raconteur de ragots, tartufe, trompeur, vantard. Le mensonge est un cancer social qui ronge comme la gangrène. Il est enseigné aux enfants dès leur plus jeune âge, comme le mensonge populaire de l'existence du Père Noel, sur les bancs des écoles avec les fables et comptes de fées, dans les universités avec les théories de l'évolution, dans les milieux de travail et du commerce avec le gonflement des prix, dans les relations intimes, et surtout dans les églises. Partout l'homme respire le mensonge, comme un poisson qui nage dans l'eau.

 

Mais le mensonge est un viol de la loi de Dieu, une transgression des principes du décalogue qui exige la mort éternelle du transgresseur, dans les souffrances sans fin d'un enfer réel. C'est ce que l'apôtre Jean nomme dans sa révélation la seconde mort dans le lac de feu. La Bible dit clairement qu'aucun menteur ni idolâtre n'héritera le royaume des cieux.

 

Nous en venons à l'expression leur part ou meros dans le Grec. Deux petits mots, mais quelle richesse ils contiennent dans le Texte Grec original. En voici les définitions: la part due ou attribuée à quelqu'un. Son lot, sa destinée. Une des parties constitutives d'un entier. en part, partiel, en mesure, à certain degré, séparément, individuellement. en regard de ceci, dans ces considérations. En d'autres mots, ce passage nous parle de la condamnation qui revient aux réprouvés, et ce qui est intéressant est qu'elle leur a été destinée. Cette révélation nous indique clairement le décret de réprobation ou rétrébution dans la double prédestination, nommé aussi décret d'Exclusion (Romains 9: 11, 15-23; Proverbes 16: 4; Jérémie 43: 11; Jude 4). Tout le passage de Apocalypse 21: 8 que nous regardons présentement, se rapporte aux réprouvés ou Exclusiens, dans le décret de réprobation déterminé avant la fondation du monde. Il indique que les réprouvés sont condamnés, non à cause de ce qu'ils ont fait ou pas fait, mais à cause que Dieu l'a décidé ainsi avant même de les créer. C'est à dire que les réprouvés ou Exclusiens ont été créés spécifiquement pour la perdition. Leur condamnation mentionnée est décrite comme étant partielle et individuelle, c'est à dire qu'elle implique beaucoup plus que ce qui est mentionné dans le texte de ce passage.

 

Tout le contexte de la Bible entière et particulièrement du Nouveau Testament, dans les passages qui nous parlent des réprouvés, nous indiquent que leur condamnation consiste à être séquestré individuellement, dans une isolation totale dans des ténèbres les plus profondes, où ils subiront des souffrances et des douleurs inimaginables sans fin, comme l'angoisse d'un feu méprisant qui rongera leur âme, chacun en particulier payant pour tous les péchés commis dans le monde entier, depuis le début jusqu'à la fin des temps, et cela sans relâche. Ainsi sera manifestée la justice de Dieu dans toute sa puissance, car notre Dieu est aussi un feu dévorant (Hébreux 12: 29).

 

Notre prochain mot est étang ou limne dans le Grec et désigne un lac. Il porte la signification de retenir, dont le sens primaire en ce contexte est, d'empêcher, par force, quelqu'un de quitter un lieu, de se déplacer. Il détient les désignations de contrainte, de captivité, de retenir, de châtiment, de punition, de gravité, et de honte. Ce terme rejoint l'explication du terme précédent pour le préciser davantage. Il explique clairement la notion de séquestration.

 

Regardons maintenant le mot feu ou pur dans le Grec. Ce terme se rapporte aux significations suivantes: agitation, aigreur, haïne, ardeur, attachement, bouillonnement, calcination, colère, conflagration, démangeaison, embrasement, enfer, flammes, incandescence, inflammation, irritation, passion, ulcération, véhémence.

 

Par sa signification de âme, il indique une conscience d'existence d'une démangeaison dans le sang, qui est comme l'embrasement d'un feu incandescent, animé par la colère de Dieu.

 

Le mot Grec de pur est relié aussi au mot pyr, d'où nous avons le mot composé de pyr-amid. Ce terme signifie littéralement le feu dans le centre, et désigne l'énergie vitale de l'existence, qui en notre contexte, se rapporte à l'existence infernale des réprouvés, comme nous venons de voir plus haut.

 

Le prochain mot est soufre ou theion. Il fut donné la désignation de encens divin, c'est à dire un soufre brûlant ou sulfurique. Il brûle avec une flamme bleue qui émet une odeur particulièrement suffocante. Il est insoluble dans l'eau, et est reconnaissable entre tous les éléments par sa couleur jaune vif. Il est retrouvé aussi bien dans les volcans que dans tous les êtres vivants. Ce qui explique les cas étranges de combustion spontanée dans certaines personnes, qui mystifient la science médicale. Mais dans le contexte de la révélation, il se rapporte aux souffrances horribles et inimaginables des réprouvés dans leur état de séquestration.

 

Nous arrivons aux deux derniers mots qui doivent être considéré ensemble, savoir seconde mort. Le mot seconde ou deuteros, signifie non seulement ce qui vient en deuxième place, mais aussi un sujet qui pense et désigne l'Ego ou le Moi, et plus précisément le vieil homme ou vieille nature. Il implique une ancienne manière de vivre ou d'exister, et ce rapporte aux réprouvés ou Exclusiens. Tandis que le mot mort ou thanatos signifie une séparation de l'âme d'avec son corps, pour entrer dans une nouvelle conscience d'existence, qui en ce cas est celle de la séquestration des réprouvés, c'est à dire l'enfer.

 

9- 9 Alors l'un des sept anges, qui avaient eu les sept coupes pleines des sept dernières plaies, vint à moi, et me parla en disant: Viens, je te montrerai la nouvelle mariée, l'Épouse de l'Agneau.

Le chiffre sept ou hepta dans le Grec est un chiffre sacré dans la Bible, et largement utilisé dans l'Apocalypse. Ce livre de la révélation de Jésus-Christ, est même divisé en sept sections superposées selon l'interprétation du Parallélisme Progressif Historique: Section 1: 01-02-03 - Section 2: 04-05-06-07 - Section 3: 08-09-10-11 - Section 4: 12-13-14 - Section 5: 15-16 - Section 6: 17-18-19 - Section 7: 20-21-22.

 

 Le chiffre 7 est le chiffre parfait. Avec lui, on quitte les 6 jours de la Création active pour entrer dans la plénitude et  le repos du septième jour. Le chiffre 7 évoque symboliquement la plénitude, la totalité, la réalisation, et la perfection. Dans l’Apocalypse on y trouve:

Les 7 lettres envoyées aux 7 églises.

Les 7 sceaux.

Les 7 signes dont l’un est le dragon à 7 têtes.

Les 7 coupes contenant les 7 fléaux.

Les 7 tonnères ou visions finales.

Les 7 anges ou messagers de la révélation.

Les 7 trompettes qui sont les signes d’avertissements, sont plusieurs fois mentionnées dans la Bible. Dans Matthieu 30-31: «Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec la trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu’à l’autre». Dans 1 Corinthiens 52: «La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés». Dans 1 Thessaloniciens 16: «Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement». Dans Apocalypse 15: «Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient : Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ; et il régnera aux siècles des siècles».

 

Il importe de débuter, pour nous placer dans le contexte historique, avec une courte explication des sept églises, c'est à dire de la totalitè ou ensemle de l'appel à renaître à travers sept périodes de l'histoire du christianisme. Elle se rapporte à sept localités et communautés chrétiennes historiques, mais dont les messages d'avertissements, s'accumulent progressivement à travers l'histoire pour parvenir jusqu'à nous à la fin des temps, dans une concentration ou collectivité qui les rassemble tous en une totalité de la colère de Dieu pour exterminer la race humaine.

 

Ainsi nous voyons dans Apocalypse 1: 9-11:

9 Moi Jean, votre frère et qui ai part avec vous à la tribulation et au règne, et à la patience de Jésus-Christ, j'étais dans l'île appelée Patmos, pour la Parole de L’ESPRIT DES VIVANTS, et pour le témoignage de JÉSUS-CHRIST.

10 Je fus ravi en Esprit et transporté au jour de L’ADMIRABLE, et j'entendis derrière moi une grande voix, comme celle d'une trompette, Ap. 4. 2;

11 Qui disait: JE SUIS l'Alpha et l'Oméga, le premier et le dernier; ce que tu vois, écris-le dans un livre et envoie le aux sept Églises qui sont en Asie, à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie et à Laodicée.

 

1- L'Église d'Éphèse est l'Église primitive du temps des apôtres jusque vers la fin du premier siècle.

2- L'Église de Smyrne est  l'Église des martyrs qui suit cette même période jusqu'au début du quatrième siècle. Elle est la période des hérésies et des conflits pour la domination des églises, en tant qu'organisations mondaines.

3- L'Église de Pergame est l'Église Constantinienne, dite aussi Église Impériale Romaine ou Église Catholique, fondée en l'an 325 au Concile de Nicée, sous la domination de l'empereur Constantin. Elle est la source du Mithraïsme sous déguisement chrétien, et de la trinité babylonienne de trois personnes en Dieu.

4- L'Église de Thyatire ou Église du Moyen Âge, période d'ignorance et de superstitions, et de fables et légendes fantasmagoriques, comme celle du roi Arthur et les chevaliers de la table ronde, à la quête du San Graal.

5- L'Église de Sardes ou Église Protestante dite Réformée, Église morte par son intellectualisme, son formalisme et son légalisme, et qui est néanmoins la source de la compilation du Texte Reçu Grec, et des doctrines véritables de la justification par la foi et la double prédestination. On nomme cette période celle de la providence de Dieu.

6- Église de Philadelphie ou Église du partage fraternel, dite aussi Église Christophilienne ou Amis de Christ, la seule qui est sans reproches de la part du Seigneur Jésus. Elle est l'Église des élus véritables de la Jérusalem céleste. Pour sa sécurité elle demeure inconnue aux yeux de tous, sauf à ceux qui reçoivent l'appel irrésistible de la grâce pour renaître en Christ. Elle est la seule que l'Esprit de Christ mentionne spécifiquement «je me suis donné à toi. Parce que tu as gardé la Parole de ma patience, moi-même je te garderai de l'heure de l'obsession qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre». En d'autres mots, elle est le petit troupeau d'élus véritables (Luc 12: 32), qui a été désigné en cette fin des temps, pour être l'habitation de la Sainte Présence de Christ. Elle se trouve donc dans la même période de temps que la suivante et dernière.

7- L'Église de Laodicèe est l'Église du choix du peuple, et se rapporte clairement à un système de démon-cratie qui règnera à la fin des temps, juste avant l'Émergence de Christ. Elle est caractérisée par l'orgueil de la satisfaction, la déformation du sacrifice de la croix, et de l'hérésie du libre-choix, dans un christianisme contrefait moderne, à savoir le mouvement dit Évangélique, c'est à dire l'Antichrist.

 

De retour à notre analyse. Regardons maintenant, dans notre passage de Apocalypse 21: 9 que nous étudions, les sept anges ou aggelos dans le Grec, terme qui signifie messagers. Il représente la totalité des messagers à travers l'histoire du christianisme, qui apportèrent des avertissements qui concernent la vérité à propos des révélations de Jésus-Christ. Ils apportent le message de sept différents fléaux dans sept différentes époques; mais aussi une totalité ou accumulation de ces fléaux pour les derniers temps, juste avant la grande révélation de l'Émergence de Christ de ses élus véritables, qui seront transformés en son image dans une lumière éblouissante.

 

Le prochain mot se trouve dans l'expression sept coupes ou phiale en Grec. Ce terme signifie une ablation ou «action de retrancher du corps un organe ou une partie morbide». Une division, une séparation, un retranchement, un découpage, une composition, un dessin, un plan, une influence. Il se rapporte à ce qui est dit par le Seigneur Jésus dans Matthieu 13: 24-30:

24 Jésus leur proposa une autre parabole, en disant: La Royauté Sublime est semblable à un homme qui avait semé une bonne semence dans son champ.

25 Mais pendant que les hommes dormaient, son ennemi vint, qui sema de l'ivraie parmi le blé, et s'en alla.

26 Et après que la semence eut poussé, et qu'elle eut produit du fruit, l'ivraie parut aussi.

27 Alors les serviteurs du père de famille vinrent lui dire: MAÎTRE, n'as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie?

28 Et il leur dit: C'est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui répondirent: Veux-tu donc que nous allions la cueillir?

29 Et il dit: Non, de peur qu'en cueillant l'ivraie vous n'arrachiez le froment en même temps.

30 Laissez-les croître tous deux ensemble jusqu'à la moisson; et au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Cueillez premièrement l'ivraie, et liez-la en faisceaux pour la brûler; mais assemblez le froment dans mon grenier. Mt. 3. 12.

 

Sans aucun doute, le mot coupe ou phiale signifie le retranchement des réprouvés ou Exclusiens d'entre les élus véritables ou Élusiens, au moment de l'Émergence de Christ, c'est à dire qu'il désigne l'extermination de la race humaine, et la transformation ou exaltation des élus en une nouvelle existence glorieuse.

 

Le prochain mot est dans l'expression les sept dernières plaies ou plege dans le Grec. Il porte les significations suivantes: Recevoir un coup, une marque, une blessure, une calamité publique, une affliction, un fléau.

 

Cette dernières plaie est une calamité mondiale qui s'abat sur tous les peuples de la terre (Apocalypse 3: 10), et se rapporte au fléau du Coronavirus et son vaccin infernal, ou marque de la bête démon-cratique, qui touche tous les milieux politiques, religieux, et scientifiques; c'est à dire la trinité satanique qui va être détruite par le feu du ciel (Apocalypse 20: 8-10). Il implique aussi toute une gamme de bouleversements successifs au niveau mondial, comme les douleurs de l'enfantement d'une nouvelle race céleste et éternelle.

 

Notre prochain mot est le verbe venir dans le mot viens ou deuro dans le Grec. Dans un contexte linguistique régulier, ce terme signifie, se rapproché d'un lieu, d'une place, ou d'un endroit. De répondre à un appel. Mais dans le sens spirituel de la révélation, ce terme signifie: Ce qui doit arriver, se produire ou se réaliser; être pousser ou attirer, désigner une personne, un concept ou un principe. aboutir, accomplir, joindre, se manifester, se développer. Il indique que l'action exprimée se réalise pleinement. Achever ce qui a été commencé. Venir en existence; être dans un état ou disposition. Apparaître, atteindre son but, émerger, éclore, jaillir, naître, poindre, sortir, revenir à la maison, à sa famille.

 

Clairement par le mot deuro dans le Grec, l'apôtre Jean signifie l'Émergence de Christ et la nouvelle existence des élus véritables, notre retour à la maison paternelle revêtue de gloire.

 

Notre prochain mot est montrerai ou deiknuo, terme qui signifie: montrer, exposer aux yeux. montrer l'évidence ou prouver une chose. exposer par des mots ou un enseignement. Mais spirituellement il détient des significations beaucoup plus précises: Déployer, dévoiler, exprimer, extérioriser, briller, garantir, manifester, prodiguer, révéler, réaliser.

 

Il nous est dit que ce qui est déployé ou pleinement réalisé, est la nouvelle mariée ou numphe en Grec. Mais il est généralement donné, par les exégètes et les traducteurs, le sens du Latin épouser pour désigner une femme nouvellement mariée. Mais il porte plutôt dans le Grec les significations suivantes: Adopter, entrer, alliance ou allier dans un tout, mouler, unir ou union, compiler, composer, reproduire. Dans le contexte de la révélation, le mot Grec numphe signifie la Nouvelle Alliance en Christ dans l'union de tous les élus véritables, et désigne la pleine réalisation de leur nouvelle existence éternelle et glorieuse.

 

Maintenant regardons le mot épouse ou gune en Grec. Ce terme signifie généralement une femme, une conjointe, une épouse. Étymologiquement, ce terme désigne l'existence, la nature humaine, la vie de l'homme en tant que créature charnelle.

 

Le mot Grec gune est une traduction du mot Hébreu neqebah, terme qui vient de naqab et dont les significations sont: percer, perforer, désigner. Une fendue, c'est à dire une femelle, celle qui est pénétrée par le germe de la vie, qui réalise l'existence à son plein potentiel. Par analogie cela se rapporte aux élus dont le cœur est brisé par le renoncement de l'Agneau dans son sacrifice sur la croix, et pénétrés par l'Esprit de sa Sainte Présence, en vue de leur transformation lors de son Émergence.

 

10- 10 Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la grande cité, la sainte Jérusalem qui descendait du ciel venant de L’ESPRIT DES VIVANTS,

La signification de la Jérusalem céleste, a été donnée dans la section de notre document, qui se rapporte au passage de Apocalypse 21: 2, mais celui-ci contient quelques mots de surplus.

 

Le mot transporta ou apophero dans le Grec, porte la signification générale d'être déplacé d'un endroit à un autre. Mais dans le contexte de la révélation, il porte les significations suivantes: animer, bouleverser, émerveiller, enthousiasmer, exalter, implanter, ravir, saisir. Il s'agit ici d'être exalté dans le sens d'être ravi, d'être complètement émerveillé dans la révélation que la Jérusalem céleste est le Seigneur Jésus Lui-même dans toute sa gloire, et que cela implique l'ensemble de tous les élus à son image et sa ressemblance, comme un seul Homme, un en tous et tous en un.

 

Il est indiqué que ce ravissement ou émerveillement est en esprit. Or il ne s'agit pas ici de quelque puissance obscure ou vertigineuse inconnue, ou de quelque expérience mystique de certains psychopathes charismatiques. Le mot esprit ou pneuma dans le Grec, signifie réflexion ou faculté de raisonner, de réfléchir, caractéristique qui est en grand manque parmi plusieurs supposés chrétiens orgueilleux et entêtés. Pour empêcher que certains tarés et imbéciles s'enflent la tête avec cela, spécifions qu'il ne s'agit pas du raisonnement humain, car celui-ci est esclave de la chair et du péché; mais de la Réflexion de la Sainte Présence de Christ en ses élus véritables, qui se manifeste en leur faculté de réfléchir ou de penser. Christ en nous est Celui qui émerveille notre compréhension de sa révélation, qui nous laisse stupéfait et éblouie devant la majesté de sa magnificence.

 

Regardons maintenant les mots grande et haute montagne. Dans leur ensemble ces mots indiquent simplement la sublimité et la splendeur de la révélation, à propos de notre intégration en Christ et en l'un et l'autre, au moment de l'Émergence.

 

11- 11 Avec la gloire de L’ESPRIT DES VIVANTS; et son éclat était semblable à celui d'une pierre très précieuse, telle qu'une pierre de jaspe cristallin.

Nous entrons ici dans de sérieuses complications, dans l'explication de la signification des pierres précieuses qui sont les douze fondations de la muraille, et aussi des douzes perles qui sont les portes de la Jérusalem céleste. C'est comme chercher à comprendre chaque rayon individuel de la lumière qui provient de la gloire éblouissante de Christ.

 

Commençons ainsi avec la pierre de jaspe cristallin.

 

 Le mot pierre ou lithos dans le Grec, signifie beaucoup plus ici qu'un simple caillou, une roche ou un rocher. Il désigne aussi un doublet, un couple, un ensemble de ce qui est de même origine mais de forme et de signification différente; d'une même activité de concentration; deux choses qui amènent au même point; un pavé, assemblage de pierres, un revêtement constitué de différents éléments, une route ou chemin; occuper une place dans un groupe ou une position très en vue.

 

Le jaspe ou jaspis dans le Grec, est une pierre précieuse de diverses couleurs, dont le violet, ou le bleu, ou le vert, ou de la couleur du cuivre, s'entremêlent. Il s'agit d'une pierre transparente, un quartz, qui représente la dureté ou fermeté, la résistance, la rigueur, la sévérité; mais aussi la variété vive des éléments qui la composent, la projection lumineuse de sa splendeur et majesté. Ce qui détient tous les aspects de cette gloire merveilleuse.

 

Dans son ensemble, l'expression pierre de jaspe signifie la gloire de Christ dans tous les aspects de sa splendeur, qui se manifeste dans l'union de la variété de tous ses élus, qui sont revêtus de leur nouvelle existence à l'image de Christ.

 

12 - 13 - 14 - 12 Elle avait une grande et haute muraille, avec douze portes, et aux douze portes douze anges et des noms écrits, c'étaient les noms des douze tribus des enfants d'Israël.

13 À l'Orient, trois portes; au Septentrion, trois portes; au Midi, trois portes; à l'Occident, trois portes.

14 La muraille de la ville avait douze fondements, sur lesquels étaient les noms des douze apôtres de l'Agneau.

Pour expliquer le sujet suivant correctement, il nous faut prendre ces trois passages dans leur ensemble.

 

Nous commençons avec les douze portes, qui ont les noms des douze tribus d'Israël. Cela ne signifie aucunement que les douze tribus sont sauvées, mais que seuls les élus d'entre les enfants d'Israël le sont (Romains 9: 1-8). Pour comprendre la signification des douze portes, il est absolument nécessaire de se référer à Genèse 49: 1-33:

1 Et Jacob appela ses fils, et dit: Assemblez-vous, et je vous déclarerai ce qui vous arrivera dans la suite des jours.

2 Assemblez-vous et écoutez, fils de Jacob, écoutez Israël, votre père.

3 Ruben, tu es mon premier-né, ma force, et les prémices de ma vigueur, prééminence de dignité et prééminence de puissance. Ge. 29. 32;

4 Bouillonnant comme l'eau, tu n'auras point la prééminence, car tu es monté sur la couche de ton père. Tu as souillé mon lit en y montant. Ge. 35. 22; 1 Ch. 5. 1;

5 Siméon et Lévi sont frères. Leurs glaives sont des instruments de violence.

6 Que mon âme n'entre point dans leur conseil; que ma gloire ne se joigne point à leur assemblée; car dans leur colère ils ont tué des hommes, et dans leur caprice ils ont coupé les jarrets des taureaux. Ge. 34. 25;

7 Maudite soit leur colère, car elle fut violente; et leur fureur, car elle fut cruelle! Je les diviserai en Jacob, et les disperserai en Israël. Jos. 19. 1; Jos. 21. 3-4;

8 Toi, Juda, tes frères te loueront; ta main sera sur le cou de tes ennemis; les fils de ton père se prosterneront devant toi.

9 Juda est un jeune lion. Tu es revenu du butin, mon fils! Il s'est courbé, il s'est couché comme un lion, comme un vieux lion; qui le fera lever? No. 24. 9; Mi. 5. 8;

10 Le sceptre ne s'écartera point de Juda, ni le bâton de législateur d'entre ses pieds, jusqu'à ce que vienne le SHILO (le Messie); et c'est à Lui que sera le rassemblement des peuples! Mt. 2. 6;

11 Il attachera son ânon à la vigne, et le petit de son ânesse à un cep excellent; il lavera son vêtement dans le vin, et son manteau dans le sang des raisins.

12 Il a les yeux brillants de vin, et les dents blanches de lait.

13 Zabulon habitera au rivage des mers; il sera au rivage des navires, et sa côte s'étendra vers Sidon. Jos. 19. 10-11;

14 Issacar est un âne robuste couché entre les barres des étables.

15 Il a vu que le repos était bon, et que le pays était délicieux; et il a baissé son épaule pour porter, et s'est assujetti au tribut.

16 Dan jugera son peuple, comme l'une des tribus d'Israël.

17 Que Dan soit un serpent sur le chemin, une vipère dans le sentier, mordant les talons du cheval, pour que celui qui le monte tombe à la renverse.

18 J'ai attendu ton salut, ô ADMIRABLE!

19 Gad! des troupes l'attaqueront; mais lui, il attaquera leur arrière-garde.

20 D'Asser viendra le pain savoureux, et il fournira les délices royales.

21 Nephthali est une biche élancée; il prononce d'élégantes paroles.

22 Joseph est le rameau d'un arbre fertile, le rameau d'un arbre fertile près d'une source; ses branches ont couvert la muraille. 1 Ch. 5. 1;

23 Des archers l'ont harcelé, lui ont lancé des traits et l'ont attaqué. Ge. 50. 20;

24 Mais son arc est demeuré ferme, et ses bras et ses mains ont été renforcés par les mains du Puissant de Jacob, du lieu où réside LE BERGER, le Rocher d'Israël.

25 C'est l'ouvrage de L’ESPRIT DES VIVANTS de ton père, qui t'aidera, et du Tout-Puissant qui te bénira, des bénédictions des cieux en haut, des bénédictions de l'abîme qui repose en bas, des bénédictions des mamelles et du sein maternel.

26 Les bénédictions de ton père surpassent les bénédictions de ceux qui m'ont engendré. Jusqu'au terme des collines éternelles, elles seront sur la tête de Joseph, sur le front du prince de ses frères.

27 Benjamin est un loup qui déchire; au matin il dévore la proie, et sur le soir il partage le butin.

28 Tous ceux-là sont les chefs des douze tribus d'Israël, et c'est ce que leur dit leur père en les bénissant; il bénit chacun d'eux de la bénédiction qui lui était propre.

29 Et il commanda, et leur dit: Je vais être recueilli vers mon peuple; enterrez-moi auprès de mes pères dans la caverne qui est au champ d'Éphron le Héthien,

30 Dans la caverne qui est au champ de Macpéla, qui est en face de Mamré, au pays de Canaan, laquelle Abraham acquit d'Éphron le Héthien, avec le champ, en propriété sépulcrale. Ge. 23. 9; Ge. 23. 16;

31 C'est là qu'on a enterré Abraham et Sara, sa femme; c'est là qu'on a enterré Isaac et Rébecca, sa femme; et c'est là que j'ai enterré Léa. Ge. 25. 9; Ge. 35. 29; Ac. 7. 16;

32 L'acquisition du champ et de la caverne qui y est, a été faite des enfants de Heth.

33 Et quand Jacob eut achevé de donner ses ordres à ses fils, il retira ses pieds dans le lit, et expira, et fut recueilli vers ses peuples. Ac. 7. 15;

 

    Les douze portes reposent sur douze fondements, ils sont inséparables l'un de l'autre pour donner la pleine révélation de la Jérusalem céleste. Dans le contexte de la révélation, une pierre représente ce qui est durable, c'est à dire éternel. Une porte représente l'entré dans une compréhension des instructions de la révélation de Christ.

     

    Chaque pierre précieuse, mentionnée dans Apocalypse 21: 18-20, correspond au nom d'une tribu d'Israël, et est reliée au nom d'un apôtre. En voici les définitions dans l'ordre première qu'ils apparaissent dans les Saintes-Écritures. Jamais, à ce que nous savons, qu'un tel travail n'a été fait auparavant, vous en obtiendrai donc de riches bénédictions.

     

    Significations des pierres précieuses et des portes de la gloire:

     

jaspe - Se rapporte à Ruben dont la signification est: voici un fils, un engendrement, une naissance. Il est relié au nom de l'apôtre Pierre qui signifie: un roc ou une pierre, ce qui est solide, ferme, assuré, certain de se produire. Dans le contexte de la révélation il ne signifie pas la naissance d'une personne ou d'un être humain individuel en ce monde, mais l'engendrement d'une collectivité comme un Seul Homme. En d'autres mots, il désigne la nouvelle existence des élus, revêtus de l'image parfaite de Christ, dans la diversitè ou variété d'un épanouissement perpétuel sans fin.

 

saphir - Se rapporte à Siméon dont la signification est: celui qui écoute, se soumet, satisfait, ou réalise pleinement ce qui a été entendu ou conçu. Il est relié au nom de l'apôtre André qui signifie: virilité ou puissance de l'énergie, l'essence de ja vie. En d'autres mots, il s'agit de Christ, le Concepteur de la nouvelle existence des élus, dans l'accomplissement du mandat de l'Alliance Éternelle.

 

calcédoine - Se rapporte à Lévi dont la signification est: attachement, adoration, amitié, renoncement ou abnégation et résignation, une dépendance qui est le cœur de l'existence. Il est relié au nom de l'apôtre Jacques qui signifie: supplanter ou prévaloir, de renplacer une chose ou une ancienne vie, de la substituer pour une nouvelle. Il désigne l'inclination dans l'humilité de l'adoration, devant la majesté suprême de Christ, dans la gloire de notre nouvelle existence.

 

émeraude - Se rapporte à Juda dont la signification est: que Dieu soit loué, élevé, exalté, c'est à dire magnifié, honoré, glorifié. Il se rapporte au nom de l'apôtre Jean, qui signifie: l'Admirable, notre Esprit des vivants a fait grâce. Il désigne la sublimité de la grâce de Christ dans l'Alliance Éternelle des élus.

 

sardonyx - Se rapporte à Zabulon dont la signification est: habitation, un tabernacle, un temple, une tente, une demeure. Il est relié au nom de l'apôtre Philippe qui signifie: aimer les chevaux, c'est à dire qui aime courir ou avancer rapidement dans ce qu'il entreprend, dans ce qu'il a été désigné d'accomplir. Il désigne la pleine réalisation de l'intention suprême du mandat de Christ, qui ne tarde point dans la formation d'une nouvelle existence, pour l'ensemble de tous ses élus véritables.

 

 sardoine - Se rapporte à Issacar, dont la signification est: il donnera un salaire, c'est à dire fixer le prix, la récompense. Il est relié au nom de l'apôtre Barthélemy qui signifie: fils de Tolmay ou silloner, labourer, cultiver, façonner, préparer. Il désigne l'héritage des saints élus préparé depuis avant la fondation du monde, notre nouvelle existence éternelle en Christ.

 

chrysolithe - Se rapporte à Dan, dont la signification est: un juge, un magistrat, celui qui considère une action, qui en détermine l'accomplissement. Il est relié au nom de l'apôtre Matthieu qui signifie: don ou offrande de Dieu. Il désigne le sacrifice de la croix en faveur des élus seuls, en vue de leur transformation lors de l'Émergence de Christ.

 

béryl - Se rapporte à Gad, dont la signification est: une troupe, un bonheur, être heureux. Il est relié au nom de l'apôtre Thomas qui signifie: un jumeau, un égal, être pareil ou identique. Il désigne la transformation des élus à l'image de Christ, qui porteront tous les aspects de sa divinité et de son humanité glorifiée et exaltée.

 

 topaze - Se rapporte à Aser, dont la signification est: heureux, agréable, avantageux, comblé, juste, favorisé, grâce, rayonnant, trionphant. Il est relié au nom de l'apôtre Jacques qui signifie: supplanter, remplacer, substituer. Il désigne le principe essentiel de la substitution de Christ en faveur de ses élus, qui sont comblés de sa grâce souveraine et merveilleuse, dans une réjouissance perpétuelle sans fin.

 

chrysopras - Se rapporte à Nephtali, dont la signification est: lutte, mon combat, persévérance, persistance. Il est relié au nom de l'apôtre Simon qui signifie: celui qui écoute, qui entend, qui est attentif, qui appréhende. Il désigne le désir de connaître la vérité des instructions à propos de la révélation de Christ.

 

hyacinthe - Se rapporte à Joseph, dont la signification est: que Dieu ajoute ou qu'il enlève. Il est relié au nom de l'apôtre Judas, qui signifie: Dieu sera loué. Il désigne la reconnaissance de la souveraineté absolue de Dieu sur toutes choses, c'est à dire de la royauté suprême de Christ.

 

améthyste - Se rapporte à Benjamin, dont la signification est: fils de ma main droite, fils de félicité. Il est relié au nom de l'apôtre Jude, qui signifie: Dieu sera loué. Il désigne l'exaltation de Christ comme Sainte Présence qui vient habiter le cœur de ses llus véritables.

 

S’il est une source lumineuse récurrente dans la Bible, c’est bien celle provenant des multiples pierres précieuses qui y scintillent. Symboles de royauté et de puissance céleste, ces joyaux participent au premier plan à la lumière divine de la gloire de Christ et de ses élus, dans la pleine réalisation de l'intention suprême.

 

15 - 15 Et celui qui me parlait avait un roseau d'or pour mesurer la ville, et ses portes, et sa muraille.

Le mot roseau ou kalamos dans le Grec signifue: présenter certaines caractéristiques de l'être humain comme la fragilité, vulnérabilité, inconstance, délicatesse, la déficience de la chair. L'instabilité d'un soutient.  Il s'agit d'un symbole de la faiblesse, de la vulnérabilité de l'homme. Il désigne le vieil homme par rapport au Nouvel Homme, l'ancienne existence par rapport à la nouvelle existence en Christ.

 

Le mot mesurer ou metreo dans le Grec signifie: régler dans le sens de mettre en ordre, accorder, adapter, conduire, conformer, couvrir, décréter, disposer, terminer; juger selon certaines règles ou un standard, estimer, apprécier, comparer, contenir, déterminer, développer, distribuer, évaluer, juger, sonder. Traiter ou discerner d'après des caractéristiques, des attitudes, des raisonnements, ou expressions. Déterminer l'importance d'une personne, sa valeur réelle. Désigné le jugement dernier au moment de l'Émergence de Christ, la perdition des réprouvés et la béatification des élus.

 

Il nous est dit dans Apocalypse 21: 18-21, que les douze portes sont douze perles. Pour obtenir la compréhension spirituelle de cette révélation, il faut se référer aux paroles du Seigneur Jésus dans Matthieu 13: 45,46 à propos du Royaume de Dieu, c'est à dire de la Royauté Sublime de Christ:

 

45 La Royauté Sublime est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles,

46 Et qui, ayant trouvé une perle de grand prix, s'en est allé et a vendu tout ce qu'il avait, et l'a achetée.

 

Regardons quelques mots clés dans ces deux passages métaphoriques, qui se rapportent au mot perle.

 

Le mot belles ou kalos dans le Grec, signifie: excellent, éminent, qui surpasse, précieux, utile, convenable, louable, admirable; plaisant à regarder ou contempler; excellent dans sa nature et caractéristiques, et donc bien adapté à ses fins; véritable, approuvé, précieux; joint aux hommes désignés par leur fonction, compétent, capable, honorable, noble; beau en raison de sa pureté de cœur et de vie, et donc digne de louange; bon moralement; noblesse de coeur; honorable, digne d'honneur; esprit agréable, réconfortant. Le Seigneur Jésus parle ici d'une personne qui, sous la loi ou la chair détient des valeurs morales, et qui est à la recherche de ce qui est vrai, durable, et éternel.

 

Le mot trouvé ou heurisko dans le Grec signifie: venir sur, frapper sur, se rencontrer avec, après recherche, trouver une chose. sans recherche préalable, ceux qui vont ou viennent d'un endroit; trouver par enquête, examen, recherche, observation, par la pratique et l'expérience. apprendre, découvrir, comprendre. être trouvé c'est à dire être vu, être présent. être découvert, reconnu, se montrer, montrer son caractère aux autres (aux hommes, à Dieu); prendre connaissance de, venir à connaître, venir à Dieu; trouver pour soi-même ou par intervention divine, acquérir, obtenir, se procurer. Il désigne être donné la grâce de recevoir la connaissance de la révélation de Christ, et d'en réaliser pleinement toutes les implications.

 

Le mot perle ou margarites en Grec,  signifieune: un proverbe, c'est à dire un mot de grande valeur; une goutte d'eau ou de sang, une larme, une marguerite, une merveille, la perfection, achèvement, pureté, qualié, sainteté, souveraineté, sublimité, absolu, épanouissement. Ce que quelqu'un ou quelque chose peut produire de mieux. Donner, fournir à quelqu'un qui ne saura pas en tirer profit quelque chose de précieux. Personne ou chose qui, par sa grande valeur, surpasse toutes celles de son genre. Exprimer une qualité, une capacité ou une fonction. Exceller dans telle ou telle activité, dans telle ou telle fonction. Il désigne Christ dans toute sa gloire et sa majesté suprême. Cette gloire sublime implique la métamorphose de tous les élus dans une Alliance Éternelle, et dans un épanouissement perpétuel de merveilles en merveilles et de gloire en gloire.

 

Le mot vendu ou piprasko dans le Grec signifie: le prix, le montant à payer pour acheter ou libérer un esclave, la rançon. Vendu au péché, être entièrement sous le contrôle de l'amour du péché; de celui obligé de se livrer entièrement à la volonté d'un autre. Racheter, marchander, être échangé, être sacrifié, se réaliser. Il désigne le rachat des élus dans la perfection du sacrifice de la croix, en vue de leur transformation au moment de l'Émergence de Christ.

 

Les paroles tout ce qu'il avait ou echo dans le Grec, littéralement: tout ce qui va et revient, c'est à dire tout ce qu'il a fait et lui revient signifie: récolter ce qu'on a semé. avoir ou posséder, c'est à dire tenir, détenir, avoir à la main, avoir un attitude, une émotion, considérer comme détenir; avoir c'est à dire posséder des choses externes, un partage de propriété, des biens, de ceux qui sont joints par les liens du sang ou par le mariage, ou par amitié, ou les impératifs de la loi, le service ou l'échange entre frère ou compagnon de voyage. Se trouver ou se tenir soi-même de telle ou telle manière; s'attacher à une chose, adhérer à, s'accrocher à être fermement attaché à une personne ou une chose. Il désigne être attaché à Christ, être identifié à lui dans sa consécration par le moyen de la substitution. Il implique aussi la pleine réalisation de l'intention suprême d'une nouvelle existence en Christ et par Christ.

 

Le mot achetée ou agorazoe Grec signifie: être sur une place de marché, s'y activer. y faire des affaires, acheter ou vendre. faire des échanges, se procurer une offrande. Il désigne être attribué les mérites du sacrifice de la croix, dans toutes les merveilles de la grâce.

 

16- 16 La ville était quadrangulaire, et sa longueur était égale à sa largeur; il mesura la ville avec le roseau, douze mille stades de côté; sa longueur, sa largeur et sa hauteur étaient égales.

Ce passage contient seulement deux mots clés qui se complètent l'un dans l'autre, et qui nous dévoilent des profondeurs inouies dans la révélation de Jésus-Christ.

 

Le mot quadrangulaire ou tetragonos, signifie: un carré ou plus précisément, dans notre contexte, un cube. Une ville en forme de carré est compréhensible, mais une ville en forme de cube est mystifiante. Pourquoi l'apôtre Jean fut-il donné de représenter la Jérusalem céleste de cette façon énigmatique? En voici la raison. Un cube est un parallélépipède à six faces carrées égales, et de douze arêtes égales qui se coupent à angle droit. Il est le produit d'un nombre multiplié deux fois par lui-même ou 6x2 donne 12, et 12x12 donne 144. Lorsque dans le contexte de la révélation, des 0 sont ajoutés à un nombre, comme par exemple 144,000 cela n'est pas pour calculé un nombre exacte de personnes ou d'une chose, mais pour indiquer un concept abstrait ou infini. Ce principe se trouve aussi dans 2 Pierre 3: 8 dans lequel il est dit «un jour est comme mille ans, et milles ans sont comme un jour». Trois 0 sont ajoutès au chiffre 1 pour indiquer une période de temps indéterminée, et le même principe se retrouve dans Apocalypse 20: 2-4 pour indiquer le tehps de la grâce entre la Pentecôte et la fin des temps.

 

Maintenant dans l'équation 6x2, le chiffre 6 représente le jour de la création de l'homme comme créature naturelle ou charnelle. En d'autres mots, il signifie la première création. Or lorsqu'il est multiplié par deux, il indique la nouvelle création réservée strictement aux élus comme des nouvelles créatures ou esprits vivifiants, immortels et éternels, revêtu de la nature humaine de Christ. Le message de l'apôtre Jean, nous indique que la révélation de cette grâce merveilleuse, se trouve dans l'équation 12x12, c'est à dire dans les noms des douze tribus d'Israel, et dans les noms des douze apôtres, comme nous avons vu plus haut.

 

Le mot égales ou isos dans le Grec signifie: conforme, équivalent, identique, pareil, uniforme. Il désigne l'unité parfaite d'un ensemble ou collectivité, et décrit la ville comme un cube symbolique, comme étant l'union parfaite de un en tous et tous en un, c'est à dire le Nouvel Homme ou Nouvelle Création. Tous ces termes identifient aussi le Seigneur Jésus comme étant le Dieu Suprême, dans le partage égale de tous les aspects de sa nature divine et humaine glorifiée et exaltée, avec ses élus.

 

17- 17 Il mesura aussi la muraille, cent quarante-quatre coudées, mesure d'homme, qui était celle du messager.

Les mots qui nous intéressent dans ce passage, sont «mesure d'homme, qui était celle du messager ou ange». Nous savons maintenant, comme nous venons de voir dans le passage précédent, que le mot mesure  ne signifie pas un calcul de distance, d'espace, de parcours, ou de proportion. Le messager ou ange qui parle à l'apôtre Jean dans sa vision, lui dit qu'il s'agit plutôt d'une évaluation de qualité que de quantité. Il fait une comparaison des caractéristiques de la nature humaine des élus, comme elle était dans la première création, par rapport à la nouvelle. De mortels ils sont devenus immortels, de faibles ils sont devenus puissants, d'inférieurs ils sont devenus supérieurs, de diverses ils sont devenus unifiés, d'inégaux ils sont devenus égaux, d'esclaves ils sont devenus rois. Telle est l'évaluation de l'ange pour décrire la nouvelle existence des élus comme un en tous et tous en un, et ses paroles sont véridiques.

 

18- 18 La muraille était bâtie de jaspe, mais la ville était d'un or pur, semblable à un verre pur.

Le jaspe est la pierre maîtresse de la muraille ou teichos dans le Grec. Il signifie littéralement: Le mur qui entoure une cité, les murailles d'une ville, une clôture, un enclos, une couverture gomme la peau qui couvre le corps d'une personne, l'enveloppe corporel de l'esprit qui lui donne sa conscience d'existence, c'est à dire son âme qui réside dans le sang de son corps. Or le mot teichos vient de tikto qui signifie: apporter, porter, enfanter, produire (un fruit venant d'une graine). d'une femme qui accouche. de la terre produisant ses fruits. Dans le sens métaphorique, il signifie: enfanter, avoir une postérité, engendrer, naître, renaître. L'ensemble de toutes ces significations, nous indique que la muraille de la ville est une représentation symbolique de la nouvelle naissance des élus, de leur nouvelle existence ou renaissance en Christ, de la pleine réalisation de l'intention suprême de créer une nouvelle race céleste et éternelle. Cela est confirmé davantage par la signification du mot jaspe.

 

jaspe - Se rapporte à Ruben dont la signification est: voici un fils, un engendrement, une naissance. Il est relié au nom de l'apôtre Pierre qui signifie: un roc ou une pierre, ce qui est solide, ferme, assuré, certain de se produire. Dans le contexte de la révélation il ne signifie pas la naissance d'une personne ou d'un être humain individuel en ce monde, mais l'engendrement d'une collectivité comme un Seul Homme. En d'autres mots, il désigne la nouvelle existence des élus, revêtus de l'image parfaite de Christ, dans la diversitè ou variété d'un épanouissement perpétuel sans fin.

 

Les mots d'un or pur doivent être considés ensemble. Le mot or ou chrusion dans le Grec signifie littèralement: Métal précieux, jaune brillant, mou, très dense, très malléable et très ductile, inaltérable à l'air, à l'eau et aux acides, qui se présente généralement à l'état natif sous forme de pépites ou de paillettes. Au niveau étymologique il signifie: ce qui est brillant, ce qui rayonne de lumière. Dans le contexte de la révélation, il désigne la lumière de la gloire de Christ, dans l'épanouissement perpétuel des élus. La lumière de cette gloire est pure ou katharos dans le Grec, c'est à dire qu'elle est véridique, dans le sens de transparence ou hualos qui signifie: transparente comme du verre; être transparent ou être dans la vérité ou authenticité.

 

19 - 20 - 21 - 19 Et les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de toute sorte de pierres précieuses. Le premier fondement était de jaspe; le second, de saphir; le troisième, de calcédoine; le quatrième, d'émeraude;

20 Le cinquième, de sardonyx; le sixième, de sarde; le septième, de chrysolithe; le huitième, de béryl; le neuvième, de topaze; le dixième, de chrysoprase; le onzième, d'hyacinthe, et le douzième, d'améthyste.

21 Les douze portes étaient douze perles; chaque porte était d'une seule perle, et la place de la ville était d'un or pur semblable à du verre transparent.

Nous avons déjà expliqué ces trois passages dans la section: Significations des pierres précieuses et des portes de la gloire:

 

22- 22 Je n'y vis point de temple; car L’ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS Tout-Puissant, c'est à dire l'Agneau en est le temple.

Ce passage contient un seul mot clé, celui de temple ou naos dans le Grec et signifie: un lieu sacré, une habitation, une demeure. Dans le contexte de la révélation, il désigne le sacrifice de la croix, et la Sainte Présence de Christ qui habite le cœur de ses élus, mais qui maintenant a émergée d'eux et les a transformé en son image. Ils sont désormais en union parfaite avec Christ, indissociable de son existence, car ils sont en Lui et il est en eux comme Temple Éternel du Dieu vivant. Il est eux et ils sont Lui sans distinction et sans réserve, dans une nouvelle existence glorieuse. La métamorphose est complète, parfaite, et éternelle, la réjouissance est sublime et sans fin.

 

23- 23 Et la ville n'a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l'éclairer; car la gloire de L’ESPRIT DES VIVANTS l'éclaire, c'est à dire que l'Agneau est son flambeau.

Le premier mot que nous regardons est besoins ou chreia en Grec, qui vient de chraomi, et dont la signification primaire est: être en manque. Au niveau étymologique de la révélation, ce terme signifie: ne pas avoir de désir pour les choses anciennes qui ne sont plus. Ne plus entretenir des relations avec une ancienne manière de vivre. Ne plus avoir les exigences de la nature humaine comme la faim ou la soif. Ne plus ressentir aucune peine ni misère, aucune pauvreté, ni maladie ou malaise, ni conflit, ni tentation. En d'autres mots, la vie parfaite dans tous les aspects de son essence de nouvelle créature.

 

Notre prochain mot est soleil ou helios dans le Grec, terme qui signifie littéralement: l'astre, les rayons, la lumière. Au niveau étymologique de ce contexte de la révélation, il signifie: ne plus être brillant d'orgueil. Ne plus avoir de connaissance partielle ou limittée. Ne plus être éclairé par la nature humaine de l'ancienne création. Ne plus avoir l'étincelle de l'ancienne vie. Ne plus avoir d'explications sur les mystères de l'existence. Ne plus avoir le génie ou intellect de la nature humaine. Ne plus avoir aucune lueur de l'ancienne création. Ne plus avoir aucune personnalité distincte. Ne plus avoir de raisonnement charnel. Ne plus avoir de vie mondaine.

 

Le prochain mot est lune ou selene dans le Grec, et signifie: astre de la nuit, brillance. Au niveau étymologique, dans ce contexte de la révélation, ce terme signifie: ne plus avoir de caprices, d'arrières pensées, de manies, de délires, de fantaisies, de hantises, d'obsessions, d'imaginations déréglées, ou de mémoires de l'ancienne vie, de ne plus refléter sur le passé.

 

Le reste de ce passage est très clair pour nous indiquer, que dans notre nouvelle existence, nous serons éclairés et soutenus par toute la gloire et splendeur magnificente de l'Esprit des vivants.

 

24- 24 Et les Gentils qui auront été sauvés, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur.

Le premier mot que nous regardons est Gentils ou ethnos dans le Grec, d'où nous avons le mot ethnique. Ce mot est une traduction du mot Hébreu Goyïm, c'est à dire un étranger ou personne idolâtre d'une autre nation, un non Juif, généralement un grecque. Ce terme signifie: un mécréant, personne d'une autre race que les juifs qui a une religion autre que celle considérée comme seule vraie. Un idolâtre, un païen ou celui qui adore le ou les dieux d'une autre race. Il désigne une personne qui n'a pas la foi véritable qui provient de la Sainte Présence de Christ, qui habite en ses élus seuls. Dans le contexte de ce passages, il s'agit de mécréants qui ont été sauvés par la grâce de l'assurance dans le sacrifice de Christ sur la croix, selon le décret d'élection. Des premiers disciples grecques de l'Église d'Antioche, d'où nous avons le Nouveau Testament Grec ou Texte Reçu, intégral et complètement inspiré.

 

Le prochain mot est marcheront ou peripateo dans le Grec. Ce terme signifie: marcher. être en chemin, progresser; vivre. régler sa vie. se conduire. Il désigne, maturer progressivement dans la foi, apprendre le discernement, prendre courage devant l'adversité, ne pas lâcher prise. De persévérer dans la lumière ou phos en Grec, terme qui signifie: illumination, révélation, explication, flambeau, personnalité, caractère, raison, réflexion, vérité. Présence de Christ qui habite le cœur de ses élus.

 

Les mots suivants «les rois de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur» présentent quelques difficultés.

 

Premiérement la Bible enseigne clairement que la chair et le sang ne peuvent hériter du Royaume de Dieu. Il est donc impossible que des rois de la terre puissent apporter, dans la Jérusalem céleste, leur gloire et leur honneur. Deuxièmement il est impossible à l'homme mortel qui demeure dans la dimension du temps, d'entrer dans la dimension de l'éternité, à cause de sa nature humaine rebelle, déchue et corrompue. Troisièmement on ne peut rien apporter avec nous dans notre nouvelle existence d'une nouvelle création.

 

Le contexte indique qu'il s'agit plutôt d'une soumission forcée des dirigeants des nations au jugement dernier, devant le trône de Dieu, ce qui sera leur condamnation dans le lac de feu. En d'autres mots, leur gloire et leur honneur ne les sauvera pas au dernier jour, ils périront tous misérablement.

 

Le mot clé ici est apporteront ou phero en Grec, terme qui signifie: porter quelque fardeau; porter avec soi-même; déplacer par portage; être transporté, ou porté, avec une suggestion de force ou de vitesse; d'une rafale de vent; se précipiter. de l'esprit; mener, conduire par contrainte, comme un meurtrier conduit à la pendaison.

 

25- 25 Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n'y aura point de nuit.

Débutons par le mot porte ou pulon dans le Grec, terme qui vient de pule, et qui signifie: une porte. de grande dimension dans le mur d'une cité, d'un palais, d'une ville, du temple, d'une prison; les portes de l'enfer (comme d'une grande prison). Dans le sens métaphorique, ce terme signifie: l'accès ou l'entrée dans tout état d'être. Il désigne dans ce passage, de recevoir la grâce de la pleine réalisation de la révélation, d'être admis et de pénétrer dans la gloire de Christ, d'être intégré dans sa nature divine et humaine glorifiée et exaltée, de réaliser pleinement l'intention suprême d'une nouvelle existence.

 

Le prochain mot est fermeront ou kleio dans le Grec, terme qui signifie: fermer, clore. Dans le sens métaphorique, il signifie: les cieux fermés qui refusent la pluie; se fermer à la compassion comme une chose inaccessible; être dépourvu de pitié envers d'autres; obstruer l'entrée au royaume des cieux; empêcher, interdire. Il désigne, avec la négation, que la pleine révélation de Christ est accessible à tous les élus véritables, qu'elle leur est réservée à eux seuls comme héritage, et que les réprouvés en sont exclus.

 

Maintenant le mot jour ou hemera dans le Grec signifie: un intervalle entre la lumière et l'obscurité, le créneau, une différence, un écart, un espace, un fossé, un moment, une suspension ou arrêt du temps. Il désigne, dans le contexte de ce passage, la dimension de l'éternité dans laquelle le temps n'existe plus, c'est à dire un présent constant sans commencement ni fin, dans un perpétuel épanouissement de la révélation de Christ dans l'ensemble de ses élus, un en tous et tous en un.

 

Le mot nuit ou nux en Grec signifie: noir, obscurité, ombre, ténèbres. Forme négative qui indique l'absence de lumière. Terme transitoire de nuire, causer du tort, du dommage, du mal; porter préjudice. Contrarier le bon développement, empêcher la reconsidération d'une personne.  Dans le sens métaphorique, il signifie: la période où cesse le travail; le temps de la mort; le temps pour les faits de péché et de honte; le temps de la stupidité morale et des ténèbres du cœur; le temps où celui qui est las, ou celui qui est ivre se donnent au sommeil. Il désigne la cessation de la corruption et du péché, lors de la condamnation des nations au jugement dernier.

 

26- 26 On y apportera la gloire et l'honneur des Gentils.

L'explication de ce passage se rapporte au précédent, pour indiquer la condamnation des nations, précisée dans le passage suivant.

 

27- 27 Il n'y entrera rien de souillé, ni personne qui s'adonne à l'abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l'Agneau.

Le mot entrera ou eiserchomai dans le Grec signifie: une condition, un état d'esprit; dévoiler des pensées qui viennent à l'esprit; apparaître, constater, être en évidence, manifester, reconnaître, se découvrir, se dégager, se produire. Il désigne un compte rendu des péchés devant le trône de Dieu, et d'en subir les conséquences.

 

Le mot souillé ou koinoo vient de koinos et signifie: ce qui est commun, ordinaire, appartenant à la généralité, ce qui est profane, impur. Il désigne le péché de la nature humaine déchue et corrompue, depuis la rébellion en Éden, et se rapporte à tous les êtres humains sans exception.

 

Le prochain mot est abomination ou bdelugma dans le Grec, terme qui signifie: une chose détestable; des idoles et choses appartenant à l'idolâtrie; atrocité, aversion, exécration, honte, infamie, monstruausité, répulsion. Définition lexicale: Horreur sacrée et divin qu'inspire ce qui est impie, maudit, mal ou monstrueux. Chercher à plaire à Dieu par des moyens charnels et matériels. L'indépendance du libre-choix. Trahison ignoble de la vérité. Lâcheté exécrable sous couverture de prudence. Tièdeur répugnante d'une personne indifférente. L'hypocrésie du mensonge. Toutes ces choses et plus, sont des abominations aux yeux de Dieu, et sont sujettes à la condamnation éternelle. Il n'entrera dans le Royaume de Gloire, que ceux dont les noms sont écrits dans le livre de vie, c'est à dire dans la mémoire éternelle de l'Esprit des vivants. Ceux dont les noms sont effacés, les idolâtres, les lâches, les traîtres, les tièdes, les menteurs, périront dans le lac de feu.

 

Apocalypse 22: 1-6

1 Après cela, le messager me fit voir un fleuve d'eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de L’ESPRIT DES VIVANTS, c'est à dire de l'Agneau. Éz. 47. 1; Za. 14. 8;

2 Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois: et les feuilles de l'arbre étaient pour la guérison des Gentils. Ap. 2. 7;

3 Il n'y aura plus aucune malédiction; et le trône de L’ESPRIT DES VIVANTS, c'est à dire de l'Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront.

4 Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Ap. 3. 12;

5 Il n'y aura plus de nuit, et ils n'auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que L’ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS les éclairera; et ils régneront aux siècles des siècles. És. 60. 19; Za. 14. 7; Ap. 21. 23;

6 Il me dit ensuite: Ces paroles sont certaines et véritables, et L’ADMIRABLE, L’ESPRIT DES VIVANTS des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver soudainement. Ap. 1. 1; Ap. 19. 9; Ap. 21. 5;

La continuation du chapitre précédent à propos de la Jérusalem céleste, nous présente six passages pleins de la splendeur d'une lumière sublime qui éblouie notre conscience, de l'aspiration de la gloire qui est la nôtre en Jésus-Christ.

 

1- 1 Après cela, le messager me fit voir un fleuve d'eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de L’ESPRIT DES VIVANTS, c'est à dire de l'Agneau.

Le fleuve d'eau vive   est une référence aux paroles du Seigneur Jésus en Jean 7: 37-39 où il est dit:

37 Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s'écriait: Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive. Lé. 23. 36; És. 55. 1; Jn. 6. 35; Ap. 22. 17;

38 Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Écriture. És. 12. 3;

39 Or, il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui selon l'élection; car la Sainte Présence n'avait pas encore été donnée, parce que Jésus n'était pas encore glorifié. És. 44. 3; Joë. 2. 28; Ac. 2. 17; Ac. 13:48;

 

De même dans Jean 4: 14, nous voyons:

14 Mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai, n'aura plus jamais soif, mais l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira pour la vie éternelle. Jn. 3. 16; Jn. 6. 27; Jn. 6. 35; Jn. 6. 54; Jn. 7. 38;

 

Le fleuve d'eau vive dans la Jérusalem céleste, est clairement une représentation symbolique de l'Esprit ou Sainte Présence de Christ, qui donne la vie éternelle à ses élus seuls, lorsqu'il vient habiter en eux. Dans la vision de l'apôtre Jean, l'habitation de Christ a déjà subie une transformation lors de son Émergence, et la vie éternelle est pleinement manifestée dans l'ensemble de tous ses élus, qui dévoilent la nouvelle existence de Christ comme étant un en tous et tous en un.

 

Le premier mot que nous regardons dans ce passage, est le verbe voir ou deiknuo en Grec. Ce terme signifie dans le sens littéral: montrer, exposer aux yeux. Dans le sens métaphorique il signifie: montrer l'évidence ou prouver une chose. Exposer par des mots ou un enseignement. Mais dans le sens spirituel de la révélation il signifie: concevoir dans le sens de renaître et d'engendrer une nouvelle existence; expérimenter, pénétrer, réaliser pleinement, subir une transformation ou métamorphose. Il désigne la pleine réalisation de la révélation, à propos de la nouvelle existence en Christ.

 

Le prochain mot est fleuve ou potamos en grec, terme qui signifie: un courant, un ruisseau, une source, une rivière, un fleuve. un torrent. les flots. La signification de source est particulièrement  intéressante, en ce que au niveau étymologique et théologique, ce terme signifie origine et est utilisé pour désigner le Père Éternel comme Source de la vie, l'Origine de la création, le Créateur de toutes choses dans les cieux et sur la terre. En d'autres mots, ce terme désigne le SEIGNEUR JÉSUS Lui même, comme il est fortement attesté dans Jean 1: 3,4; et confirmé davantage dans Colossiens 1: 15,16. Jésus est donc Lui-même la Source de l'eau vive ou zoe dans le Grec, et la Vie éternelle. Considérons aussi que l'eau ou hudor dans le Grec, est souvent utilisé dans un sens métaphorique pour désigner l'Esprit de Dieu, c'est à dire de Christ, et dont la signification est Réflexion, le Flot des pensées sublimes de l'Esprit des vivants.

 

Le prochain mot est clair dans «clair comme du cristal». Dans le Grec ce terme est lampros et signifie: brillant, limpide, clair, transparent, splendide, magnifique. Choses splendides: luxe ou élégance de l'habillement ou du style. Il vient du mot lampas qui signifie: une torche. une lampe, dont la flamme est maintenue avec de l'huile d'olives, pour indiquer la lumière qui brille dans les ténèbres. Il désigne la lumière de la gloire de Christ qui brille dans le cœur de ses élus, comme Source de la vie éternelle en une nouvelle existence sublime et merveilleuse.

 

Le prochain mot est cristal ou krustallos en Grec, et vient d'un dérivé de kruos, de la gelée, de la glace, et dont la signification est: concrétion, froid, gelure, réfrigération, refroidissement. Congélation de la rosée qui se produit avant le lever du soleil par les nuits claires, au printemps et à l'automne. La glace qui a l'apparence d'une pierre précieuse, mais qui s'évapore à la chaleur. Il désigne la transparence de la gloire de Christ qui se manifeste en ses élus, pour donner l'évidence de sa Sainte Présence.

 

Le prochain mot est sortait ou ekporeuomai en Grec, et dont la signification est: Appréhender, appréhension: saisir par l'entendement, par un acte précis de la pensée conceptuelle. Percevoir, prendre connaissance par l'intuition ou par l'entendement. Se rendre, s'en aller, partir. Dans le sens métaphorique, il signifie: venir, sortir; procéder des sentiments, affections, actions, paroles; couler à flot comme l'eau d'une source; projeter, depuis la bouche de quelqu'un; s'étendre au loin. Il désigne être donné et recevoir de Christ, sa puissance de réaliser pleinement l'intention suprême d'une nouvelle existence, de devenir identique à Lui dans tous les aspects de l'essence de sa gloire éternelle. En d'autrees mots, nous devenons Lui et il devient nous dans une alliance indissociable, et dans un épanouissement de merveilles en merveilles.

 

Le prochain mot est trône ou thronos en Grec, terme qui signifie: un siège, une chaise d'état, avec un marchepied, attribué dans le Nouveau Testament aux rois, au pouvoir royal, la royauté; la puissance et l'autorité d'un roi. Dans le sens métaphorique, il signifie: Dieu, c'est à dire Christ, l'Admirable Esprit des vivants, le Gouverneur du monde; du divin pouvoir appartenant à Christ pour juger, c'est à dire le tribunal ou banc des anciens. Il désigne celui qui est la Source de la puissance de notre nouvelle existence.

 

2- 2 Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois: et les feuilles de l'arbre étaient pour la guérison des Gentils.

Notre premier mot de ce passage est milieu ou mesos dans le Grec, terme qui signifie: milieu, du milieu, au milieu de, parmi, entre. Au niveau lexical il signifie: l'axe, l'aura, le cadre, le centre, le cœur, la compagnie, la condition, l'habitation, le monde nouveau, la patrie, la société, la transaction. Il désigne la partie centrale de la Jérusalem céleste, le cœur de la nouvelle existence, c'est à dire Christ dans toute sa gloire et toute sa puissance. L'ensemble d'éléments ou de personnes qui composent un tout, l'union parfaite et sublime de tous les élus et les anges, dans une collectivité ou société suprême et majestueuse. Le Royaume des Élusiens immortels et éternels. Le cœur qui bat dans la splendeur du renoncement de Christ, la transaction dans le va et vient constant de toutes les consciences perpétuelles de son existence et magnificence insondable. Le moment présent et inaltérable, sans commencement et sans fin de l'éternité, dans un épanouissement de gloire, de merveilles, et de réjouissances inexprimables. La transmission de bénédictions à l'infinie aux saints élus, dans la compagnie d'anges innombrables qui entourent le cœur de la Majesté Suprême.

 

Le prochain mot est place ou plateia dans le Grec, terme qui signifie: un large chemin, une rue, une place. Dans le sens métaphorique, il signifie: l'agencement, la disposition, l'entrée, la fonction, la situation. Au niveaux théologique et métaphysique, il signifie: Demeurer au même endroit ou condition sans se déplacer, sans avancer; tout en étant présent en diverses endroits ou conditions, en un même moment. Attribut de l'omniprésence divine d'une existence infinie. Il désigne l'arrangement ou disposition de notre nouvelle habitation ou existence en Christ, la fonction destinée à l'ensemble des élus dans l'interaction de leurs aspirations.

 

Le prochain mot est ville ou autos en Grec, terme qui signifie: lui-même, elle-même, eux-mêmes. il, elle. le même; être identifié à, un remplaçant, un substitut. Ce terme vient de la particule apparentée à travers l'idée d'un vent déconcertant qui provient d'en arrière. Dans le sens métaphorique, il signifie: être poussé, abaissé, animé, appelé, attiré, augmenté, conduit, croître, débordé, développé, déterminé, étendre. Au niveau lexical, il signifie: Exercer une pression ou influence, une directive pour provoquer un déplacement dans le sens d'une croissance ou augmentation. Provoquer ou inciter les moyens d'une ascension divine à l'infinie. Il désigne être identifié à Christ dans la multiplication spirituelle des élus pour la formation d'une nouvelle race céleste et éternelle en croissance sans fin. Il implique que les élus obtiennent de l'Esprit des vivants la puissance de créer de nouveaux mondes à leur image et ressemblance, dans une multiplication perpétuelle à l'infinie de la gloire de Dieu. Chaque élu pouvant créer sa propre univers, peuplé d'êtres vivants à son image et à l'infini qui font de même, et vivant dans l'univers de tous les élus en même temps qui agissent de la même façon; un en tous et tous en un, un étant tous et tous étant un individuellement, dans une multiplication inconcevable sans fin de merveilles et de gloire.

 

Regardons maintenant l'expression énigmatique «les deux bords». Premièrement il n'y a pas de deux bords ou deux côtés dans l'original Grec de ce passage, même que le mot deux ou dio n'est pas dans ce passage, donnant l'évidence d'une traduction défectueuse. Le terme employé dans l'original est la conjonction kai, dont les significations variées pour différents contextes sont: et, c'est à dire, comme, en tant que, aussi bien que, ainsi que, alors que, même que, également, tel que, puisque, pourtant, puis, en effet, à savoir, mais, etc..

 

Ce terme est relié au mot bords ou enteuthen dans le Grec, et vient de enthade dont la signification est: ici, là, depuis ce lieu, d'ici de là, d'un côté et de l'autre, de chaque côté. Au niveau lexical de la linguistique, le mot côté est généralement utilisé pour signifier le mot bord, et signifie: Locution adverbiale qui exprime la proximité. Extrémité d'une chose. Le partage entre deux éléments ou principes. Abondamment, sans restriction et sans obstacle. Il désigne être associé dans une nouvelle existence d'une perfection sublime, et d'être attribué toutes les caractéristiques des deux natures de Christ. Il se réfère à la signification du mot fleuve que nous avons vue plus haut pour indiquer le flot ou torrent de la grâce, le débordement de ses merveilles dans l'ensemble ou union parfaite de tous les élus, c'est à dire de l'Alliance Éternelle ou festin des noces de l'Agneau.

 

Les deux prochains mots arbre de vie doivent être compris ensemble. Le mot arbre ou xulon en Grec, signifie: bois, ce qui est fait de bois. comme une poutre à laquelle on suspend, un gibet, une croix; bûche ou planche à trous dans lesquels on place le cou, les bras, les jambes des prisonniers; les ceps, ou liens pour les pieds; un bâton, une baguette, une verge, un arbre. Au niveau lexical, des anales du vocabulaire, le mot bois représente: Recevoir un bien d'ordre physique, moral ou intellectuel et en jouir ou en tirer parti intensément. Voir ou entendre quelque chose avec un plaisir extrême. Supporter quelque chose de pénible, d'humiliant. Et le mot vie ou zoe en Grec, signifie: vie. l'état de celui qui possède de la vitalité, l'existence, ou qui est animé, c'est à dire toute âme vivante. Bref, l'arbre de la vie est une représentation symbolique de la grâce du salut, ou offrande de l'Esprit des vivants, dans l'assurance du sacrifice de la croix en faveur de ses élus seuls, et déterminé d'avance dans le décret d'élection depuis avant la fondation du monde. Dans la Jérusalem céleste, il désigne, comme nous avons vue plus haut, le flot, torrent, ou débordement de la vie éternelle en Jésus-Christ, dans la plénitude de la nouvelle existence des élus.

 

Le prochain mot est portant ou poieo en Grec, terme qui signifie: produire, mettre en évidence, manifester. Réaliser la présence ou accomplissement d'une chose ou d'un travail. Accomplir une promesse. Il est utilisé pour confirmer le terme prècédent, qui indique la pleine réalisation de la vie éternelle dans l'ensemble des élus. La révélation sublime et majestueuse du SEIGNEUR JÈSUS dans toute la puissance de sa Gloire.

 

Regardons maintenant les mots rendant son fruit. Le mot rendant du verbe rendre est apodidomi dans le Grec, et signifie: donner ce qui est dû ou attendu, l'accomplissement d'une promesse, rendre un héritage; délivrer, donner avec profit ce qui nous appartient. Au niveau métaphorique, ce terme signifie: devenir ou être semblable ou identique. Subir une transformation, une métamorphose. Exprimer ou manifester une présence divine dans le sens de fructifier, de porter le fruit de son essence, de manifester sa gloire. Le mot rendre ou apodidomi est relié au mot fruit ou karpos, qui signifie: le fruit des arbres, des vignes, des champs. le fruit de ses reins: progéniture, descendant, postérité. Il désigne la multiplication à l'infini des élus, mentionnée plus haut.

 

Le mot mois ou men dans le Grec, ne signifie pas dans le contexte de la révélation, la mesure de temps des douze mois d'une année. Ce terme signifie plutôt dans le sens spirituel: une récompense, une rémunération; récolter, hériter, recevoir, receuillir, retirer. Il désigne ici de récolter les merveilles de la grâce qui sont l'héritage des saints élus.

 

Le prochain mot feuille est particulièrement intéressant. Du Grec phullon, ce terme vient de phule qui signifie: une tribu. Dans le Nouveau Testament, toutes les personnes descendant de l'un des douze fils du patriarche, Jacob, comme les douze apôtres ou envoyés du Seigneur Jésus. Il désigne une race, une nation, ou un peuple. Dans ce contexte de la révélation, il signifie: l'appel à renaître du message de la grâce, contenu dans la signification des noms des tribus et des apôtres, comme nous l'avons déjà mentionné, et se rapporte au terme suivant auquel il est relié.

 

Le mot guérison ou therapeia dans le Grec, signifie: restauration, régénération, renaissance, réparation des relations avec Dieu qui ont été brisées par le péché. Il désigne dans ce passage, le salut des Gentils ou mécréants, de ceux d'entre les hommes qui ont été prédestinés à recevoir la grâce dans l'assurance du sacrifice de Christ en leur faveur, et qui se retrouvent dans la Jérusalem céleste dans l'ensemble de tous les élus.

 

3- 3 Il n'y aura plus aucune malédiction; et le trône de L’ESPRIT DES VIVANTS, c'est à dire de l'Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront.

Le premier mot que nous regardons est malédictions ou katanathema en Grec, terme qui vient de anathema, et dont la signification est: tout ce qui est livré au malheur chose offerte et laissée sur place, par exemple offrande résultant d'un voeu, et pendue au mur ou sur une colonne du temple. Chose ou personne dévouée à Dieu, sans espoir de rachat, ou un animal destiné à être tué; donc personne ou chose vouée à la destruction. Un homme maudit, voué au malheur. Au niveau lexical ce terme signifie: Paroles injurieuses par lesquelles on souhaite avec véhémence tout le mal possible à une personne, une famille, une ville, un pays, etc., sans appeler la colère de Dieu mais le plus souvent en l'impliquant. Imprécations qu'on insérait anciennement dans les actes de donation en faveur des églises ou des maisons religieuses, contre quiconque serait tenté d'en empêcher l'effet. Condamnation au malheur prononcé par Dieu; état de celui (ou de ce) qui en est la victime. Imprécations par lesquelles on appelle la colère, la vengeance de Dieu sur quelqu'un. Porte les désignations suivantes: anathème, blâme, blasphème, calamité, catastrophe, condamnation, damnation, déprécation, excommunication, exécration, fatalité, fléau, imprécation, infortune, jurement, malchance, malheur, maudissement, réprobation. Ces choses ne se retrouverns plus dans la Jérusalem céleste, le décret de réprobation étant pleinement réalisé dans la séquestration des réprouvès, elles ne reviendront jamais plus à la mémoire des élus.

 

Le reste de ce passage n'a aucun besoins de précisions supplémentaires.

 

4- 4 Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts.

Aucun besoin de nous référer au Grec pour ce passage, son enseignement est très clair. Il se rapporte directement à 1 Jean 3: 2 -

Très-résignés, nous sommes à présent fils de L’ESPRIT DES VIVANTS, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est.

 

Que nous verrons sa face signifie que nous seront donné la grâce de réaliser pleinement la divine présence de Christ, c'est à dire que nous deviendrons Lui, et qu'il deviendra nous, comme se regardant dans un miroir. Notre identification à Christ sera complète et parfaite, dans toute l'essence de sa nature glorieuse qu'aucun homme n'a pu jamais voir auparavant. Nous serons donné, comme héritage, la totalité de sa divinité, et de sa nature humaine glorifiée et exalté dans la suprématie de sa majesté.

 

Son nom sur le front de ses élus est le sceau ou marque de sa propriété sur leur conscience, qui témoingne de la Sainte Présence de Christ, et qui se manifeste dans tous les aspects de leur vie. Son nom de JÉSUS contient toute l'essence de son existence éternelle, et indique que ses élus sont ses héritiers.

 

5- 5 Il n'y aura plus de nuit, et ils n'auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que L’ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS les éclairera; et ils régneront aux siècles des siècles.

L'explication de ce passage est donnée dans la section sur Apocalypse 21: 22. Mais ici il est indiqué en surplus, que les élus sont rois qui règneront avec le Rois des rois dans la nouvelle création, chacun régnant sur sa propre univers.

 

6- 6 Il me dit ensuite: Ces paroles sont certaines et véritables, et L’ADMIRABLE, L’ESPRIT DES VIVANTS des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver soudainement.

Ce passage met le sceau officiel à la révélation de Jésus-Christ, et nous assure que tout ce qui a été dit est véritable, et certain de se produire.

 

PARADIS PERDU, PARADIS RETROUVÉ

L`abondance du Jardin d'Éden, correspond par analogie à l'abondance des merveilles de la grâce qui découlent du fleuve de vie, à savoir la Sainte Présence de Christ en nous. En d'autres mots, le paradis perdu au début des temps dans lequel existait la race adamique initiale, est retrouvé dans la grâce de la Sainte Présence de Christ réservée strictement à ses élus. On se retrouve donc présentement dans le Jardin d'Éden de l'Esprit des vivants, dans lequel les réprouvés en sont exclus pour l'éternité.

 

Il est vrai que le récit biblique est très romancé, et il semble que l'auteur de la Genèse a volontairement utilisé des allégories et des expressions figuratives qui, à cause d'un contexte culturel différent éloigné de plusieurs siècles, sont difficiles à comprendre par les gens modernes. Même que le grand historien Juif, Joseph Flavius, qui vers l'an 100 de notre ère écrivit son «Histoire et Guerres des Juifs», affirme qu'à partir de Genèse 2:4, Moïse commença à s'exprimer d'une manière figurative. Notre document le prouve amplement tout au long de son texte, dans lequel nous expliquons les évènements de la chute de l'homme dans le Jardin d'Éden qui est en réalité «l'Enclos de la Grâce de Dieu».

 

Ce qui est considéré comme le deuxième récit de la création à partir de Genèse 2:4, est un texte ouvert à un symbolisme puissant qui laisse place à quantité d’interprétations. Là est l'utilité d'employer l'étymologie, et de se laisser guider par l'Esprit de Christ dans le contexte des Saintes-Écritures, afin de comprendre l'encadrement historique et culturel des enseignements qui se trouvent dans le texte. Saisir les significations figuratives qu'il présente ne se fait pas par l'intellect seulement, mais surtout par la révélation que l'Esprit de Christ nous accorde par sa Réflexion en nous. Il ne s'agit donc pas ici d'une connaissance académique, mais d'une appréhension spirituelle qui nous donne une perception lucide de la profondeur du symbolisme utilisé.

 

Le monde spirituel du Jardin d’Éden était parfait et donc impossible à comprendre par un être imparfait, à moins d'en recevoir la révélation par l'Esprit de Dieu. Le mot «Éden» signifie «délices, plaisirs, plaisance, agrément, bienveillance, grâce, privilège», il implique un état d'être et non une localité géographique comme plusieurs se l'imaginent faussement. Les archéologues et chercheurs de trésors qui se donnent à la recherche d'un Éden littéral perdre leur temps, jamais ils ne le trouveront. De même ceux qui cherchent l'Église de Christ en ce monde, elle demeurera toujours introuvable à leur entendement, car elle n'est pas ce qu'ils s'imaginent qu'elle est. Éden est l'existence primaire de l'être humain avant que le péché apparaisse sur la scène pour tout détruire. Il s'agit en effet d'une dimension d'existence divine dans laquelle l'Esprit de Dieu était en pleine communion avec l'esprit de l'homme qu'il avait créé. Plusieurs y voient un genre de parc avec toutes sortes d'arbres fruitiers, d'autres une plantation de quelque sorte, d'autres un vignoble, et d'autres y voient même un zoo. Mais l'essence du mot «Jardin» ou «gan» dans l'Hébreu, signifie proprement «un enclos», c'est à dire «un environnement fermé» ou plus précisément «une influence ou impulsion limitée», source rayonnante des agissements et comportements qui maintiennent la nouvelle créature dans la présence de Dieu. Le mot «gan» pour Jardin provient de la racine «ganan» qui signifie «défendre, protéger, protection», nous indiquant que ceux qui sont sous l'influence de l'Esprit de Dieu, sont protégés de tout ce qui est à l'extérieur de cette communion gracieuse. La réalisation d'une telle merveille dépasse les bornes de l'imagination, les mots ne sont plus suffisants pour la décrire. L'apôtre Paul en avait reçu un aperçu qu'il décrit en ces mots: «Je connais un homme en Christ, qui, il y a plus de quatorze ans, fut ravi jusqu'au troisième ciel; si ce fut dans le corps, je ne peux dire; si ce fut hors du corps, je ne peux dire; Dieu le sait. Et je sais que cet homme, si ce fut dans le corps, ou si ce fut hors du corps, je ne sais; Dieu le sait, fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles inexprimables, qu'il n'est pas permis à l'homme de prononcer. Je puis me glorifier d'être cet homme-là; mais je ne me glorifierai pas de moi-même, sinon dans mes infirmités.» (2 Corinthiens 12:2-5). D'après toutes les définitions que nous venons de voir, une chose devient claire à savoir que le «Jardin d'Éden» est «l'Enclos de la Grâce», et cela nous indique que la grâce est limitée, non pas qu'elle soit limitée en qualité mais en quantité, c'est à dire dans le contexte général de toutes les Saintes-Écritures, que la grâce est réservée aux élus seulement: «Alors le roi dit aux serviteurs: Liez-le pieds et mains, emportez-le, et le jetez dans les ténèbres de dehors; là seront les pleurs et les grincements de dents. Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus.» (Matthieu 22:13,14); «Mais dehors seront les indécents, les enchanteurs, les licencieux, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge.» (Apocalypse 22:15).

 

Il est écrit que le Jardin est situé «du côté de l'Orient» (Genèse 2:8), expression qui signifie aussi «au soleil levant» et qui provient du mot Hébreu «qedem ou qedmah», qui lui provient de «qadam» dont le sens est «ce qui est devant, devancer, ce qui est anticiper», nous indiquant que l'Enclos ou Domaine de Dieu se trouve au levant de sa gloire, c'est à dire en Éden ou jouissance de sa Sainte Présence. Éden est donc la Présence même de Dieu et l'expression «Jardin d'Éden» pourrait très bien se traduire aussi par «l'Enclos de sa Présence», nous indiquant qu'aucun ne peut y pénétrer si ce n'est Dieu qui l'attire, ou plus précisément qui le choisi. On remarque cela aussi en ce que l'homme a été créé en dehors du Jardin d'Éden et y fut placé par Dieu même immédiatement après sa création (Genèse 2:8). En d'autres mots le salut est entièrement de Dieu, personne ne peut entrer dans l'abondance de la grâce de Dieu, il faut que Dieu Lui-même intervienne pour y faire entrer ses élus, tout comme le Bon Berger fait entrer ses brebis dans la bergerie (Jean 10:1-16). Cette interprétation est en accord aussi avec la signification d'un symbolisme parallèle que nous trouvons dans Ésaïe et dans Jérémie: «L'Éternel sera toujours ton guide, il rassasiera ton âme dans les lieux arides. Et il redonnera de la vigueur à tes membres. Tu seras comme un jardin arrosé, comme une source dont les eaux ne tarissent pas» (Ésaïe 58:11); «Leur âme sera comme un jardin arrosé» (Jérémie 31:12).

 

Nous voyons le même principe avec «le fleuve qui sortait d'Éden pour arroser le jardin» (Genèse 2:10-14). Le fleuve mentionné ici, est le fleuve de la Grâce qui découle de la Présence de l'Esprit de Dieu en l'homme. Nous trouvons une explication de ce symbolisme dans Ésaïe et dans l'Évangile de Jean: «Oh ! si tu étais attentif à mes commandements! Ton bien-être serait comme un fleuve» (Ésaïe 48:18); «Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein... Il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en Lui» (Jean 7:38,39). Il nous est dit dans la Genèse que le fleuve de la Grâce se divise en quatre têtes qui, dans le texte Hébreu, sont quatre soutiens. L'étymologie nous donne le sens des noms qui décrivent ces quatre soutiens. Le nom du premier est Pison qui signifie «Croissance»; le nom du second est Guihon qui signifie «Épreuve»; le nom du troisième est Hiddékel qui signifie «Diligence»; et le nom du quatrième est Euphrate qui signifie «Rémunération». Il s'agit de quatre caractéristiques qui découlent de la grâce pour fortifier les élus afin de les maintenir dans la communion de la Sainte Présence.

 

Le fait que l’arbre de la vie et l’arbre de la science du bien et du mal sont au milieu du jardin, nous indique qu’ils sont le même arbre, et qu'ils sont placés dans le centre de l’existence de l’homme, c’est à dire qu’ils sont des caractéristiques spirituels que Dieu a fait germé dans le cœur de l’homme, dans le but d’affermir sa conscience ou perception de son existence, sans s'en accaparer ou se les attribuéer. Nous voyons ainsi que ces arbres sont figurativement des garanties qui assurent l’exécution du commandement de Dieu pour la jouissance et la protection de l’homme. Ceci est encore plus évident du fait que dans le Hébreu, le mot arbre ou «ÊTS» qui provient de la racine «ATSÂH» et qui signifie «rendre ferme, assurer, garantir». L’essence du terme nous indique que ces assurances (la vie, ainsi que la connaissance du bien et du mal) sont des aspects inconditionnels de la grâce qui préservent la qualité de l’existence de l'homme dans laquelle Dieu l’avait placé (Genèse 2:15). En d'autres mots, Dieu est le Maître Souverain qui détermine dans la vie ce qui est bien et ce qui est mal pour ses élus, l'homme n'a pas à se préoccuper de ces choses mais de mettre sa confiance en Dieu pour toutes choses. C'est à ce point que l'homme flancha au début des temps, car il voulait la liberté de déterminer par lui-même ce qui est bien et ce qui est mal dans sa vie, se faisant dieu. On voit aujourd'hui où a mené une telle crise enfantine, quel ruine en a été le résultat. Heureusement que le Seigneur a déterminé d'en sauver quelques-uns, autrement il n'y aurait aucune espérance pour la race humaine. Tant qu'aux élus, ceux-ci formeront une nouvelle race céleste et éternelle, ils participerons à la vie et à la gloire du Nouvel Homme qui est Christ.

 

Par extension, le jardin d'Éden correspond au Corps de Christ et au Royaume de Dieu. Ceux qui n'ont pas été appelés pour en faire parti, sont jeté à l'extérieur «dans les ténèbres du dehors où sont les pleurs et les grincements de dents.» (Mat. 8:12). Vous cherchez le jardin d'Éden, vous le trouverez en vous, si du moins l'Esprit de Christ demeure en vous: «Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu. Pour vous, vous n'êtes point dans la chair, mais dans l'Esprit, s'il est vrai que l'Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu'un n'a point l'Esprit de Christ, celui-là n'est point à Lui.» (Romains 8:8,9).

 

Dans un point de vue global, le jardin d'Éden, connu aussi sous la désignation de «paradis», est un concept important présenté au début de la Bible, dans le livre de la Genèse. Il a donc un sens particulier pour les religions abrahamiques et pour le christianisme contrefait en général. Dans un sens plus élargi, le concept de paradis est présent dans presque toutes les religions. Il représente souvent le lieu final où les hommes seront récompensés de leur bon comportement. Les chrétiens parlent aussi du «Royaume de Dieu» qui sera manifesté à la fin du monde, et le livre de l'Apocalypse établit un rapport étroit entre les deux (Apocalypse 22:2,14). Un concept semblable, le nirvana, existe dans l'hindouisme, le jaïnisme et le bouddhisme; et aussi chez les grecs d'où nous trouvons le jardin des Hespérides situé à l’extrême occident, un jardin d’immortalité réservé aux dieux placé sur les pentes du mont Atlas, situé anciennement sur le Continent d'Atlantide où Nemrod régnait comme souverain de la terre au temps de la tour de Babel.

 

Le renommé John Milton (1667), qui a fortement influencé John Bunyan, parle du jardin d'Éden dans ses œuvres hautement allégoriques «Le paradis perdu» et «Le paradis retrouvé»: «Le jardin d’Éden était placé au milieu d’une plaine délicieuse, couverte de verdure, qui s’étendait sur le sommet d’une haute montagne, et formait, en la couronnant, un rempart inaccessible... Au milieu de ce charmant paysage, un jardin, encore plus délicieux, avait eu Dieu lui-même pour ordonnateur. Il avait fait sortir de ce fertile sein tous les arbres les plus propres à charmer les yeux, à flatter l’odorat et le goût. Au milieu d’eux s’élevait l’arbre de la vie, d’où découlait l’ambroisie d’un or liquide. Non loin était l’arbre de la science du bien et du mal, qui nous coûte si cher; arbre fatal dont le germe a produit la mort !... Que n’était-il possible à l’art de décrire cette fontaine de saphir, dont les ruisseaux argentins et tortueux, roulant sur des pierres orientales et sur des sables d’or, formaient des labyrinthes infinis sous les ombrages qui les couvraient, en versant le nectar sur toutes les plantes, et nourrissant des fleurs dignes du paradis ! Elles n’étaient point rangées en compartiments symétriques, ni en bouquets façonnés par l’art. La nature bienfaisante les avait répandues avec profusion, sur les collines, dans les vallons, dans les plaines découvertes qu’échauffaient doucement les rayons du soleil, et dans ces berceaux où des ombrages épais conservaient pendant l’ardeur du jour une agréable fraîcheur. Cette heureuse et champêtre habitation charmait les yeux par sa variété: la nature, encore dans son enfance, et méprisant l’art et les règles y déployait toutes ses grâces et toute sa liberté. On y voyait des champs et des tapis verts admirablement nuancés, et environnés de riches bocages remplis d ’arbres de la plus grande beauté: des uns coulaient les baumes précieux, la myrrhe, et les gommes odoriférantes; aux autres étaient suspendus des fruits brillants et dorés, qui charmaient l’œil et le goût... Ici, les palmiers couvraient de jolis monticules, là des ruisseaux serpentaient dans le sein d’un vallon couvert de fleurs et de roses sans épines.» Spécifions que le jardin d'Éden de John Milton a été fortement agrémenté par son imagination et, quoique plaisant à lire, ne peut être considéré comme étant crédible.

 

Le terme paradis, souvent utilisé pour décrire le jardin d'Éden, est issu d'une langue très ancienne, l'avestique, dans laquelle «pairi daēza», signifie enceinte royale ou nobiliaire. Le terme se transmet ensuite au persan «pardēz», voulant dire «enclos», puis au grec ancien «paradeisos» signifiant un parc clos où se trouvent des animaux sauvages, pour aboutir enfin au latin dit chrétien «paradisus». Ces désignations sont grandement importantes, comme nous allons voir plus loin.

 

L'expression «paradis terrestre» n'existe pas en tant que telle dans le texte Hébreu de la Genèse, ni à aucun autre endroit dans la Bible. Il s'agit d'un titre de chapitre rajouté dans certaines éditions comme celle de la Vulgate, afin de rendre le texte original plus facile à lire. Le texte original de la Genèse est écrit sans aucune tête de chapitre et ne mentionne donc aucun paradis terrestre. Sur le fond, l'expression désigne le lieu créé par Dieu pour Adam et Ève. Selon le premier livre de la Bible, le livre de la Genèse décrit un jardin des délices ou jardin d'Éden, jardin merveilleux où poussent toutes sortes d'arbres et de plantes aux fruits délicieux, et où cohabitent en harmonie tous les animaux, sous la direction de l'homme. Dieu plante dans le jardin d'Éden deux arbres mystérieux: «L'Éternel Dieu avait aussi planté un jardin en Éden du côté de l'orient, et il y avait mis l'homme qu'il avait formé. Et l'Éternel Dieu avait fait germer de la terre tout arbre désirable à la vue, et bon à manger, et l'arbre de vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.» (Genèse 2:8,9).

 

Comme nous l'avons déjà mentionné, le deuxième récit de la création de l'homme doit s'interpréter figurativement, c'est à dire dans un sens spirituel. Dans le courant de l'histoire, quelques-uns qui ont fait l'erreur de l'interpréter littéralement, ont parti à la recherche d'un jardin réel, pensant retrouver la source de la vie et se faire une renommée. La recherche d'un Jardin d'Éden littéral a même préoccupé l'imagination des théologiens aussi bien que celle des explorateurs et des chercheurs de trésors. F.X. Burque, professeur en Philosophie (Pluralité des Mondes Habités), mentionna une nouvelle étonnante sur la découverte du paradis terrestre: «En écrivant ces lignes, nous lisons avec un suprême étonnement, dans les gazettes du temps (1898), l'étonnante nouvelle que le vrai site du paradis terrestre vient enfin d'être découvert par un explorateur anglais du nom de W.H. Seton-Karr. En poursuivant un lion sur la côte du Somali, en Afrique, le célèbre explorateur a pénétré dans un lieu qui correspond exactement à la description de l'Éden donnée dans la Genèse. Mr. Seton-Karr est convaincu qu'il a trouvé le berceau de la race humaine. Un groupe de rivières correspond aussi exactement à la description biblique. L'explorateur a trouvé au même endroit des milliers d'instruments en pierre qu'il ne doute pas avoir été fabriqués par Adam lui-même. Pourrait-on appuyer de quelque preuve solide une telle prétention de cet explorateur ? Nous croyons pour notre part que c'est encore un cas de pure excentricité.»

 

Or recherché un jardin d'Éden littéral où Adam habitait est aussi futile que de chercher la vrai Église de Christ parmi les organisations ecclésiastiques du Christianisme contrefait moderne. Ceux qui veulent «un Paradis Terrestre» littéral sont généralement les mêmes qui veulent «un Royaume de Christ littéral» qui serait d'une durée de mille ans. Ces gens marchent dans les voies de Caïn et de Nemrod et sont des enfants de rébellion, tout comme ceux qui fondent des fausses églises et prêchent un faux Évangile comme celui du libre-choix. Il faut vraiment être borné pour penser que Dieu est comme un agriculteur qui a planté un jardin littéral en Éden du côté de l'Orient, et a fait pousser dans ce jardin un arbre de vie visible et sensible, de sorte que celui qui goûterait de son fruit recevrait la vie éternelle. Il en serait de même aussi pour quelqu'un qui participerait au bien et au mal en mangeant le fruit de cet arbre. Si Dieu est représenté se promenant le soir dans le jardin et Adam se cachant sous l'arbre, on ne peut douter que tout cela est exprimé d'une façon figurée et mystérieuse en style imagé.

 

Le paradis n'est pas un lieu en un quelconque endroit de la terre, couvert d'arbres; mais il est spirituel, ensemencé avec les germes des vertus, planté dans la nature humaine. Au début, l'esprit de la chair en l'homme était en pleine communion avec l'Esprit de Dieu dans son âme. Nous retrouvons cette vérité dans ces paroles de l'apôtre Paul: «Mais celui qui est uni au Seigneur, est un même esprit avec Lui... Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit, qui est en vous, et que vous avez de Dieu?» (1 Corinthiens 6:17,19); «C'est ce même Esprit qui rend témoignage avec notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu» (Romains 8:16). Dans cette union primordiale de l'Esprit de Dieu à l'esprit de l'homme avant la chute, l'âme fut ainsi un «jardin de délices» (délices signifie Éden), inspirée des fruits divins de l'arbre de la vie. Par analogie nous comprenons que l'arbre de la vie est Christ mort sur la croix pour donner la vie à ses élus. Avant même que la Chute se produisit, Dieu manifesta à l'homme un moyen de rédemption, ce qui nous indique que la Chute avait été prédestiné et assuré. Dans cet aspect, l'arbre de la vie représente l'Esprit de Dieu en pleine communions avec l'esprit de l'homme dans son état d'innocence et de dépendance, avant la Chute ou Rébellion. Mais l'arbre de la science du bien et du mal, qui est en réalité le même arbre, se rapporte précisément au sacrifice de la croix, pour mettre l'emphase sur les souffrances horribles du renoncement de Christ. Il représente l'esprit de la chair dans un état de rébellion contre la loi d'interdiction d'utiliser la promesse du Messie, pour justifier un esprit ou raisonnement d'indépendance qui s'attribue cette caractéristique plutôt qu'à Dieu seul. On retrouve cette notion dans le sacrifice de Caïn qui fut rejeté (Genèse 4: 3-5). En d'autres mots, la justification par les oeuvres d'un choix personnel est interdite. Dans cet aspect ce même arbre se rapporte aussi à la conscience latente de la nature humaine qui devait être éveillée en l'homme, afin d'assurer la Chute ainsi que la rédemption et la réprobation. Bref, l'arbre de la vie est la nature divine, l'arbre de la mort dont Dieu seul est Maître, représente aussi la faiblesse de la nature humaine. Les arbres dans le jardin d'Éden représentent les assurances des promesses de Dieu à propos du Messie pour le rachat de ses élus. Ce que Dieu dit, il le fait, Dieu n'est pas un homme pour mentir, il est la pure vérité. Ainsi en Éden l'homme fait face pour la première fois à un choix de se soumettre à la volonté Suprême, ou périr. Mais cette capacité doit attendre le réveil de sa conscience à la fragilité et l'infériorité de sa nature humaine pour engendrer la Chute, ce qui ne tarda pas à se produire comme il fut déterminé d'avance de toute éternité.

 

D’un point de vue formel, il peut être dit que le premier péché de l’être humain, consistait en ce qu’il mangea de l’arbre de la connaissance du bien et du mal qui est réservée à Dieu seul. La théologie traditionnelle regarde cet arbre comme étant un arbre littéral et n’a aucune notion du genre d’arbre que ce fut. Plusieurs le voient comme un dattier ou un figuier, et d’autres comme une vigne qui produisit des raisins exquis, et certains comme ume plante de cannabis. Mais l’ensemble de toute l’Écriture, particulièrement en rapport avec le salut par la grâce, nous porte à regarder cet arbre non d’une manière littérale, mais plutôt d’une manière symbolique ou figurative. En fait, tout le récit du jardin d’Éden et de la chute doit être regardé d’une manière figurative dans un contexte historique réel. Une telle interprétation n’enlève point le contenu historique des évènements qui se déroulèrent, mais les regarde plutôt comme des représentations d’une réalité spirituelle qui exprime une vérité fondamentale dans l’étymologie des termes employés. Il existe une vérité profonde dans l’expression: «une image vaut mille mots», et cette même vérité s’applique à des termes imagés. Si l’arbre de la vie et son fruit sont interprété littéralement (d’une manière physique ou matérielle), il existait ou existerait encore un fruit que nous pourrions manger et par lequel nous pourrions obtenir la vie éternelle. Ainsi par un littéralisme exagéré nous tomberions dans l’hérésie du salut par les œuvres. Sans négliger que la Chute fut prédestinée, le commandement de Dieu de ne pas manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, ou loi d'interdiction, fut le moyen par lequel Dieu éprouva l’obéissance de l’homme afin de le rendre conscient de ses limitations de créatures. Puisque Dieu ne chercha point à justifier ni à expliquer cette prohibition, Adam devait montrer sa volonté de se soumettre à la volonté de Dieu par une obéissance explicite. Il devait soit allouer Dieu de déterminer pour lui ce qui était bien et ce qui était mal, ou entreprendre cela par lui-même, renversant ainsi la souveraineté de Dieu en déterminant son propre destin. En mangeant le fruit de l’arbre l’homme cherchait ainsi à devenir comme Dieu, il se fit lui-même son propre dieu. En d’autres mots, par la chute l’homme créa Dieu à son image. Pour ce qui est du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, il est évident que ce n’est pas un fruit littéral. Mais quel fut ce fruit, ou plus précisément, quel fut l’avantage de l’assurance ou de la garantie du commandement de Dieu? Clairement le fruit fut l’indépendance de Dieu, l’autonomie ou la souveraineté de l’homme, la valorisation de son choix prétendument libre. Mais puisque Dieu est la vie, l’indépendance de Dieu est la mort, et c’est exactement cela qu’assura le commandement (Genèse 2 :17). Le principe essentiel de la Chute est que nous sommes tous présentement des morts vivants, car l’homme a préféré la mort au-dessus de la vie, et ses dispositions ne sont que corruption en toutes choses, car elles sont toutes issues de l’égarement de notre indépendance ou égocentrisme face à Dieu qui est notre seul Souverain et seule Source de la vie.

 

Nous voyons ainsi que la vraie liberté se trouve uniquement en demeurant dans la grâce de Dieu qui prend soin de tous nos besoins; faire autrement a pour résultat la mort physique, spirituelle, et éternelle. Or l'homme avait besoin d'assistance dans son administration de la création de Dieu, et cette assistance devait correspondre aux besoins internes de son existence. À ce point l'homme n'avait pas encore la conscience de la faiblesse de son existence charnelle, puisqu'il était dans une communion constante avec Dieu. La réalisation totale de son identité était nécessaire pour sa maturité, pour éprouvé sa fidélité, et pour engendré la Chute afin que la créature soit restauré par la grâce de la Souveraineté de son Créateur, tel que stipulé dans le décret de Rédemption pour les élus seuls. Autrement la créature aurait été sur un même pied d'égalité avec son Créateur. Le mot «manger» porte la notion «d'utiliser ou d'expérimenter», l'homme pouvait donc manger de tous les fruits de l'Esprit de Dieu, mais non du fruit de l'arbre interdit, ce qui ferait de lui un être indépendant; c'est à dire que l'homme devait dépendre de Dieu pour son existence et non de lui-même pour demeurer dans la grâce. Ceci est la limite de la grâce qui fut accordée à l'homme.

 

Il est question aussi de nudité dans ce contexte: «Or Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n'en avaient point honte.» (Genèse 2:25). De nombreuses thèses ont été montées sur ce sujet qui sert d'appui aux règles de la moralité grandement exagérés, et qui régissent une société dépravée. Elles sont tous dans l'erreur sans exception, car il ne s'agit aucunement ici de la nudité dans le sens d'avoir son corps dévêtu et exposé aux éléments de la nature; mais de dévoiler et d'exposer la nature humaine dans une de ses caractéristiques très particulière d'hypocrésie. Moïse utilise un jeux de mot ici entre «arowm» (Genèse 2:25) traduit à tort par nudité, et «aruwm» (Genèse 3:1) qui signifie «être subtil ou rusé». Or le premier terme ou «arowm» provient du mot «aram» qui signifie «subtilité», et de même le deuxième terme ou «aruwm» provient de la même source et signifie exactement la même chose. S'il y a nudité ici, c'est de la nudité de l'âme et non de celle du corps qu'il s'agit. Aussi le mot «honte» ou «buwsh» dans ses nuances porte la notion de «relâchement» ou «de ne pas se retenir». En plus, nous savons que le mot «femme» n'est pas la femelle de l'espèce, mais la conscience de la nature humaine même, l'existence charnelle de l'être humain à laquelle son être est épousé, c'est à dire «unie dans une alliance indissociable». Ainsi le texte Hébreu original de Genèse 2:25 peut se traduire ainsi: «Or l'humanité dans son existence charnelle étaient doublement rusé, et ne s’en relâchait point.» Rappelez-vous maintenant que dans le texte Hébreu original il n'y a pas de division en chapitres et en versets, ce qui veut dire que le sujet du chapitre 2 procède sans interruption dans le chapitre 3 qui l'élabore davantage. En regardant de cette façon vous obtiendrez la réelle identité du serpent, comme étant l'intellect ou capacité de réfléchir.

 

Rédigé par Moïse sous la direction de l'Esprit de Dieu, le récit du jardin d'Éden est nul autre que l'histoire de l'assurance du salut en Jésus-Christ, présenté sous les aspects d'une riche symbolique qui émerveille nos cœurs et nos âmes. Ayant obtenu cette révélation glorieuse, Moïse avait parlé du Seigneur Jésus bien avant que celui-ci s'incarne en ce monde: «Philippe trouva Nathanaël et lui dit: Celui de qui Moïse a écrit dans la loi, et que les prophètes ont annoncé, nous l'avons trouvé; c'est Jésus, le fils de Joseph, de Nazareth.» (Jean 1:45); «Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi; car il a écrit de moi.» (Jean 5:46); «Car Moïse a dit à nos pères: Le Seigneur votre Dieu vous suscitera, d'entre vos frères, un prophète comme moi; écoutez-le dans tout ce qu'il vous dira.» (Actes 3:22). Cette révélation est ce qui bouleversa l'apôtre Paul sur le chemin de Damas, lorsqu'il fut donné de réaliser que JÉSUS est JE SUIS.

 

Or, à celui qui peut vous préserver lui-même de chuter, et vous établir sans imperfection devant la présence de sa gloire, dans une joie extrême,

À L’ESPRIT DES VIVANTS, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et majesté, force et puissance, maintenant et pour toujours envers chacun de nous! Amen. (Jude 24,25)

 

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MISSION ACCOMPLIE

 

À Christ seul soit la Gloire

Amen !