Machaira est le mot Grec pour Épée et
il s’agit ici de l’Épée de l’Esprit qui est la
Parole de L’ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS. La
composition du texte de la Machaira 2020 fut
entreprise par la Société Biblique Christophilienne
ou Alliance des Amis de Christ résignés à la vérité
révélée dans les Saintes-Écritures basées
strictement sur le Texte Massorétique Hébreu pour
l'Ancien Testament et le Texte Reçu Grec pour le
Nouveau Testament. Notre but est de faire la
promotion des versions et révisions du texte de la
Bible des Réformateurs qui utilisent ces Textes
Originaux dans leurs traductions. Les élus qui font
partis de cette alliance spirituelle contribuent à
tout ce que le Seigneur Jésus leur accorde pour la
réalisation d'une traduction précise des
Saintes-Écritures: leur connaissance, leur temps,
leurs efforts, leurs prières, leur passion, leur
dévotion, et tous autres moyens qui leurs sont
disponibles par la grâce de notre Admirable Esprit
des vivants. Leur participation est libre et
gratuite dans la mesure que Christ leur accorde pour
la gloire de son Nom et de son Royaume. Au sens
théologique ils soutiennent tous les principes de
l'Hyper-Calvinisme dans leur démarche chrétienne de
tous les jours. C'est la raison principale pourquoi
notre symbole est «L'Agneau de Dieu immolé sur
l'autel des sacrifices», car nous devons apprendre
tous à nous soutenir et nous sacrifier les uns pour
les autres dans le Corps de Christ dans lequel nous
sommes tous membres et héritiers de la gloire
éternelle.
Le texte de la Bible de Machaira 2020
est une reprise de l'édition 2016 révisée
extensivement dans la langue et la forme, et
précisée rigoureusement sur le sens des mots dans
les Originaux Hébreu et Grec en respectant les
contextes linguistique, historique, culturel et
cultuel. Elle contient ainsi plusieurs
nouvelles traductions dans un très grand nombre de
passages qui précisent le sens des Originaux. Le
lecteur habitué aux traductions classiques ou
régulières se trouvera perplexe devant plusieurs
nouvelles expressions, mais qu'il soit assuré que
toutes les précautions ont été prises pour qu'elles
demeurent fidèles aux Originaux, même si parfois une
traduction peut sembler étrange à son entendement.
Les traductions ont été vérifiées sur les Lexiques
Hébreu et Grec de la Concordance Strong Française,
sur l’étymologie des mots dans les Dictionnaires
Hébreu-Français et Grec-Français, et sur un
Dictionnaire de Synonymes très réputé, et tout cela
sous la direction et la puissance de l’Esprit de
Christ qui veille jalousement sur sa Parole. Tout ce
travail à contribué à éclaircir le texte davantage,
surtout dans le Nouveau Testament. Notre but était
d'atteindre une clarté d'expression plus limpide et
plus compréhensible à tous, sans toutefois départir
du sens réel des mots dans leur langue d'origine qui
détiennent une grande variété de nuances applicables
dans différents contextes. Les nouvelles traductions
furent discutées et analysées avec plusieurs afin
d'assurer une transmission précise de leurs
significations. Nous avons surtout cherché à
maintenir l'uniformité de traduction envers certains
mots qui n'avait jamais été traduit auparavant. La
Bible est pour les simples, et les gens du peuple
commun ont besoin de savoir ce qu'elle dit, et non
ce que les experts et les savants disent qu'elle dit
(1 Corinthiens 1:24-29).
Spécifions que cette nouvelle version
du texte de la Bible Vaudoise et des Réformateurs
reflète la position Hyper-Calviniste dans sa
traduction, tout comme firent la Bible d’Olivétan,
la Bible de Calvin, la Bible de Genève, et la Bible
Martin. De ce fait elle souligne fortement la
souveraineté absolue de L’ADMIRABLE ESPRIT DES
VIVANTS, la divinité de Christ, et les doctrines de
la grâce reconnues sous la désignation de
T.U.L.I.P.E., refusant toutefois le reste de la
théologie Réformée que nous considérons comme étant
captieuse et insidieuse. Cela assure qu'elle demeure
libre des influences et des inclinations des
religions et dénominations modernes dites
chrétiennes, particulièrement des sectes
évangéliques, et surtout du pentecôtisme et du
charismatisme qui supportent tous la fausse doctrine
du libre-choix ou «choix de la foi» (Arminianisme)
dans le salut et la sanctification. Sa rejection est
ainsi assurée de la part du christianisme contrefait
moderne qui a sombré dans l’hérésie et l’apostasie
des derniers temps, et dans le fanatisme de
puissances mystiques et spirites de certaines
facultés occultes dites venir du Saint-Esprit
lorsqu’elles proviennent en réalité d’un esprit de
duplicité. Une traduction fidèle qui reflète la
lumière de la Vérité sera toujours rejetée des
réprouvés, cela est le sceau de son authenticité,
car les imposteurs préfèrent les ténèbres de leurs
raisonnements au rayonnement de la grâce véritable.
Elle se garde aussi des impressions et intimidations
politiques et religieuses, choses qui peuvent ternir
l’esprit des hommes les plus honnêtes.
Dans les nouvelles traductions nous
avons souvent utilisé l'étymologie pour retourner le
plus près que possible au sens original des mots
dans les originaux Hébreu et Grec. Cela nous a porté
inévitablement à nous dégager des traductions
communes ou classiques en plusieurs endroits pour
but de précision. Concernant le NOM d’ELOHIM nous
l’avons traduit par L’ESPRIT DES VIVANTS, nous avons
aussi traduit le nom de YHWH ou JEHOVAH par
L’ADMIRABLE. Ce terme qui fut traduit de l'Hébreu au
Grec par «Kurios», c'est à dire «Seigneur» en notre
langue, indique que les deux signifient une seule et
même chose afin de souligner la divinité de Christ
et son identité avec la révélation donnée à Moïse,
demeurant ainsi pleinement dans le contexte
historique de l'expression connue par le peuple
hébraïque au temps de Jésus et des apôtres. Ainsi
lorsque la Bible parle du Seigneur Jésus-Christ elle
parle littéralement de L’ADMIRABLE Jésus le Messie.
Le Grec du Nouveau Testament étant une traduction
orale de l'Hébreu doit toujours être traduit en
mettant l'emphase sur le contexte culturel et
cultuel hébraïque des premiers disciples. Plusieurs
autres mots qui ne furent jamais traduit mais
transposés ou adaptés en notre langue, soit
directement de l'Hébreu ou du Grec, trouvent ici
leur inauguration à leurs premières définitions
étymologiques. Ainsi le mot «Église», composé du
Grec «ek-klesia» ou «appelé hors de», terme
singulier qui représente une pluralité, tout comme
le mot «Élohim» avec lequel il est étroitement
relié, est traduit ici dans son ensemble comme
«convoqués à renaître», gardant en mémoire que
l’Église est une Convocation à renaître et non une
Assemblée cultuelle, ce qui ne plaît aucunement aux
constructeurs d'églises. De même, dans cette
optique, le mot «baptême» retourne à sa
signification primaire qu'il détenait sous les
rituels de purification de l'Ancienne Alliance pour
se traduire par «consacrer, consécration». Nous ne
négligeons pas que ce terme prend une différente
connotation sous la Nouvelle Alliance de la grâce
dans laquelle nous sommes libérés des rituels ou
ordonnances de la loi, pour désigner
«l'assimilation, introduction» ou «engagement» de la
foi en Christ en sa mort et sa résurrection.
Provenant du Grec «baptizo» qui a pour source le
verbe «bapto», terme composé de «ba» (un appel) et «apto»
(engager, engagement), ce terme nous indique que les
élus sont appelés à être engagés, identifiés au
Corps de Christ» par la puissance et direction de
l’Esprit, dans la foi (confiance, assurance) de
Christ en son sacrifice expiatoire et vicarial et en
sa résurrection. Il ne s'agit donc plus d'un rituel
ou symbole administré avec de l'eau comme sous
l'Ancienne Alliance, mais dans le fait que nous
sommes assimilés avec Christ dans sa mort et sa
résurrection pour devenir une nouvelle créature avec
Lui et en Lui éternellement. Tel est la description
de renaître, d'être régénéré d'en haut par la
puissance de L’ESPRIT DES VIVANTS c'est-à-dire être
d’une différente origine depuis avant la fondation
du monde. Plusieurs autres mots ont aussi trouvés
leur première traduction comme «Satan» qui devient
«concurrence» pour indiquer l'esprit de la chair et
de la loi qui s'oppose à la liberté de la grâce; le
mot «diable» devient la «contrariété humaine ou
charnelle» qui indique la faiblesse et la corruption
totale de la nature humaine déchue de l’homme
(spécifions que la nature humaine de Christ était
libre de cette corruption quoique limitée par les
faiblesses de son corps de chair); et le mot
«démons» devient «conscience déréglée» pour indiquer
les dérèglements de la conscience (l'âme) engendrés
par la culpabilité et les inquiétudes (psychoses)
d'avoir transgressé la loi.
Nous avons placé l’importance sur
l’exactitude des termes originaux, et à plusieurs
reprises, nous avons utilisé des synonymes et des
termes modernes qui correspondent aux originaux,
afin d'obtenir une clarté d’expression qui ne se
trouve point dans les traductions stéréotypées ou
traditionnelles de la Bible. Aussi la composition de
certaines phrases fut restructurée, réajustée et
retouchée, lorsque la nécessité s’imposait pour but
de fidélité. Nous faisons remarquer aussi que
l'expression «JÉSUS LE MESSIE» est la signature
officielle de cette nouvelle version de la Bible,
car aucune autre ne traduit le nom du Seigneur
ainsi. En fait, il ne peut avoir de plus belle
signature que le nom de L’ADMIRABLE qui signifie «YHWH
le Sauveur choisi» ou plus précisément «L’ADMIRABLE
Sauveur», nous indiquant que le Père, le Fils, et
l’Esprit sont identique et non trois personnes
distinctes, mais trois expressions d'une même
conscience divine. Nous avons fait ainsi à cause que
plusieurs s'imaginent que «Christ» est le nom de
famille de l'Admirable Jésus qui est l'Esprit des
vivants manifesté dans la chair. Vous trouverez
cette nouvelle traduction principalement dans le
premier chapitre de chaque livre du Nouveau
Testament, car nous ne l'avons pas traduit
uniformément à travers tout le texte puisque nous
l'utilisons comme signature d'introduction
seulement, quoiqu'elle peut se trouver dans
différents passages qui demandent une telle
précision.
Nous avisons le lecteur que les
mots en italiques ne se trouvent point dans les
Originaux, mais sont suggérés par le contexte
grammatical, historique, et linguistique.
Souvent il s’agit de règles de grammaire à cause des
difficultés de traductions d'une langue à une autre,
ou encore ils furent ajoutés soit pour éclaircir le
sens de la phrase où ils apparaissent, soit pour
préciser l’enseignement donné. Avec les italiques
nous suivons la pratique des anciennes versions qui
ajoutent plusieurs mots en italiques pour but de
transparence afin de ne pas induire les lecteurs en
erreur, contrairement à ce que font les versions
modernes tendancieuses. Nous avons été soucieux
d'être transparent et de maintenir la saveur de
l’ancienne traduction, tout en rendant la beauté du
texte intégral inspiré dans un style simple et
moderne, comme une lumière qui brille dans les
ténèbres. Il est inévitable que certains, habitués
avec les versions dénaturées de la Bible,
s’imaginent que les mots et les notes en italiques
font partis des originaux, c’est pour cela que nous
trouvons important de le mentionner.
Nous n’avons point honte d’affirmer
que la Sainte-Écriture ou Parole de L’ESPRIT DES
VIVANTS «respire de la Sainte Présence de Christ»,
qu'elle exalte L’ADMIRABLE ESPRIT DES VIVANTS et
glorifie son nom, c’est-à-dire qu’elle est inspirée
perpétuellement dans les Originaux, leurs copies,
traductions et versions fidèles, en proportion de
leurs précisions; et qu’elle nous fut et nous sera
continuellement préservée providentiellement de
génération en génération par notre ESPRIT DES
VIVANTS Souverain et Tout-Puissant, L’ADMIRABLE
Jésus-Christ, pour la gloire de son Nom et de son
Royaume.
Un atout de cette édition 2020 de la
Bible Machaira est de présenter, dans le fil du
texte biblique, un grand nombre de références qui se
rapportent à des passages parallèles, ainsi que des
notes facilitant l'étude biblique et augmentant la
richesse de lecture. À part l’excellente Bible
calviniste de David Martin, elle est la seule à
utiliser de tels renvois qui se rapportent à un même
sujet, afin d’éclaircir l’enseignement donné dans un
contexte particulier, comme vous voyez dans le
passage suivant:
Celui qui estime* sa vie, la perdra;
mais celui qui abandonnera** sa vie en ma faveur, la
retrouvera.
Mt. 16. 25; Mc. 8. 35; Lu. 9. 24; Lu. 17. 33; Jn.
12. 25; *aimer, apprécier, chérir, préférer.
**abdiquer, capituler, délaisser, démissionner.
Dans plusieurs autres
passages dans le Nouveau Testament nous avons enlevé
les prépositions ajoutées par les traducteurs dans
le but de faire une distinction entre Dieu ou le
Père et le Seigneur Jésus afin de soutenir une
orthodoxie prétendument droite qui divise Dieu en
trois personne. En voici quelques exemples que nous
avons retraduits directement du Grec et que vous
pouvez comparer avec une traduction régulière:
1 Corinthiens 1:3;
Que la grâce et la paix vous soient données de
L’ESPRIT DES VIVANTS, notre Père et ADMIRABLE, JÉSUS
LE MESSIE! Ro. 1. 7; 2 Co. 1.
2; Ép. 1. 2; 1 Pi. 1. 2;
Colossiens 1:3;
Nous rendons grâces à L’ESPRIT DES VIVANTS, le Père
et ADMIRABLE de nous tous, Jésus-Christ, dans les
prières que nous faisons sans cesse pour vous,
Ép. 1. 15; Ph. 1. 3; 1 Th. 1.
2; 2 Th. 1. 3;
1 Thessaloniciens
1:1; Paul, et Silvain, et Timothée, aux
convoqués à renaître Thessaloniciens, en L’ESPRIT
DES VIVANTS, le Père et ADMIRABLE, JÉSUS LE MESSIE.
La grâce et la paix vous soient données de la part
de L’ESPRIT DES VIVANTS, le Père et ADMIRABLE de
nous tous, Jésus-Christ. Ro.
1. 7; Ép. 1. 2; 1 Pi. 1. 2;
1 Timothée 1:2;
À Timothée, mon vrai fils en la foi. Grâce,
miséricorde, paix de la part de L’ESPRIT DES VIVANTS
notre Père, à savoir JÉSUS LE MESSIE notre
ADMIRABLE. Ac. 16. 1; 1 Co. 4.
17; Ga. 1. 3; 1 Th. 3. 2; 1 Pi. 1. 2;