Page 49 - LA SEPTANTE MYTHIQUE
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CHAPITRE 5

                              LES FABULATIONS DE LA LETTRE D'ARISTÉE

               Si la Septante est repoussée par les chrétiens authentiques, cela est

               du en gros à ce que son origine est basée sur un mythe qui provient

               d’un  livre  apocryphe  nommé  «La  lettre  d'Aristée»,  dont  vous  pouvez

               consulter  ici  une  traduction  française  inédite  (Lettre  d'Aristée).  La

               légende  de  la  composition  d'une  traduction  grecque  en  Alexandrie

               nommée  la  Septante  avant  l'ère  chrétienne  est  exactement  cela,  une

               légende,  elle  n’a  aucun  soutient  historique.  On  prétend  que  la

               traduction des Septante est originaire d’Alexandrie en Égypte et a été

               traduite  entre  les  années  300  et  200  av.  J.-C..  On  veut  nous  faire

               croire qu’elle était largement utilisée par les Juifs hellénistes, et qu’elle

               a  été  faite  parce  que  beaucoup  de  Juifs  dispersés  à  travers  tout

               l’empire commençaient à perdre l’usage de la langue hébraïque, ce qui

               est  un  non-sens  et  complètement  faux.  On  ajoute  à  cette  fable  la

               spéculation insensée que le processus de traduction entre l’hébreu et

               le grec a  aussi permis à de nombreuses personnes  qui n’étaient pas

               juives d’avoir un aperçu du Judaïsme. En plus de cette abomination,
               on  nous  dit  que  les  écrivains  du  Nouveau  Testament  s’appuyaient


               également largement sur la traduction des Septante, et certains disent
               même  que  Jésus  et  ses  disciples  utilisèrent  cette  Bible  mythique.

               Remarquons  que  ceux  qui  supportent  cette  perversion  des  Saintes-

               Écritures, cachent le fait que son origine est basée sur un apocryphe

               appelé «La Lettre d’Aristée», une supercherie que l’on dissimule  sous

               l’expression  «ancien  document»  pour  lui  donner  quelques  crédibilités


               illusoires aux yeux des crédules et des ignorants.




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