La nouvelle Bible du Prince-Roi est
un amalgame de la Bible Ostervald 2008, de la Bible Martin 1855, et de
la King-James 1611, dans une nouvelle traduction en Français moderne,
telle qhe nous la retrouvons dans la Bible de Machaira Révision 2023, avec tous les Codes de la Concordance Strong. Le
travail a été réalisé par une équipe de Christophiliens qui ont révisé
tout le texte ainsi que l'ajustement des numéros ou codes de la
Concordance Strong française, et sera terminé, nous espérons, vers le
début de Juin 2023. Chaque mot a été minitieusement vérifié avec soin et
respect sur les significations variées dans l'Hébreu et le Grec, dans le
Français et l'Anglais, puis avec un Dictionnaire de Synonymes compétent,
pour trouver une traduction précise des termes originaux dans leurs
contextes particuliers; et tout cela sous la direction de la Sainte
Présence de Christ en nous, sans laquelle un tel travail serait
complètement impossible.
Cette
Bible, avec ses nouvelles traductions, met l'emphase sur la divinité de
Christ, notre SOUVERAIN PRINCE et Père Éternel, plus que toutes les
autres traductions de la Bible, sauf la Machaira 2023. Elle est un
retour à la pureté du texte des manuscrits originaux de la Convocation à
renaître d'Antioche du temps des apôtres, dans une nouvelle traduction
précisée sur les termes hébreux et Grec, et amplifiée sur l'essence
véritable de la signification des mots en français moderne, avec tous
les numéros de la
Concordance Strong Française. Le nom de cette nouvelle Bible a
été choisi par le Seigneur Jésus Lui-même, qui le révéla à son serviteur
Ioannes Alaythia. Après plusieurs années d'études et de
recherches, la mise en page a été réalisée par des frères en Christ, qui
préfèrent demeurer anonymes pour n'en tirer aucune gloire, et fut suivie
de l'alignement des Codes Strong, de l'ajustement des textes, du
découpage des chapitres, du nettoyage des codes HTML, et de la
correction des textes comme étape finale.
La Bible du Prince-Roi est une Bible Christophilienne
purement Hyper-Calviniste, mais dans un sens spirituel et non
traditionnel. Cette traduction complètement nouvelle fut entreprise à
partir des manuscrits originaux en provenance de la communauté des convoqués à
renaître d'Antioche (Actes 11:19-30) qui était le dépôt des
Saintes-Écritures chrétiennes à l'époque des apôtres. Pour les originaux
rédigés de la main des prophètes et des apôtres, il s'agit des 39 livres
de l'ancien Canon de Néhémie, compilés dans le Texte Massorétique Hébreu
pour l'Ancien Testament, et des 27 livres de l'ensemble majoritaire des
manuscrits Byzantin, compilés dans le Texte Reçu Grec pour le Nouveau
Testament. Son texte est complètement intégral, il n'y manque aucun mot,
aucun verset et aucun paragraphe. Les Codes Strong qui s'y trouvent sont
les originaux et sont complet, il n'en manque absolument aucun.
Les nouvelles traductions
Le texte de cette Bible ne suit pas les traductions
stéréotypées de l'orthodoxie ecclésiastique tendancieuse qui, depuis de
très nombreuses générations, a déformé la vérité révélée pour soutenir
ses doctrines nocives, particulièrement celle de trois personnes en
Dieu, avec des conjectures sophistiquées, qui font
dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas explicitement. Les bibles
stéréotypées ne sont pas mieux que des photos-copies d'un texte dans
lequel on a changé quelques mots, sous prétention d'être traduit sur les
originaux. La Parole de l'Esprit des vivants n'est pas limitée par les
anciennes formes ecclésiastiques de la linguistique, de la sémantique et
de la lexicographie. Elle respire, elle est vivante, elle est libre
comme le vent de l'Esprit, qui ne peut être encadré dans un système
d'interprétation conventionnelle. Il est grand temps d'abolir les
anciens paradigmes de la rhétorique dans ses expressions
conventionnelles, devenues désuets par l'abus qu'on en a fait à travers
les âges depuis de nombreuses générations. Nous ne sommes plus au
premier siècle, ni au temps de la Réforme déclenchée par les grands
réformateurs du 16e et 17e siècle. La langue française a grandement
évolué depuis ce temps, et les nouvelles technologies de l'informatique
nous donnent des capacités de compréhension jamais vue auparavant. Les
expressions de cette nouvelle culture sont devenues courantes dans
l'esprit de tous les peuples, changeant ainsi nos manières de parler et
d'écrire avec des termes plus précis, qui ouvrent les portes à un
intellect borné et suranné. La nouvelle traduction de la Bible
Prince-Roi prend toutes ces choses en considération pour présenter le
Texte Sacré dans des nouvelles formes d'expressions, qui ne trahissent
point l'essence des termes originaux, afin d'en donner une compréhension
jamais conçue auparavant. La liste suivante n'est pas exhaustive, elle
touche seulement les termes les plus connus:
-
Le mot «Dieu»
-
Ce terme populaire utilisé depuis de nombreuses
générations est insuffisant pour décrire l'Être divin, qui est le
Créateur de toutes choses. Il est une interprétation imprécise du
mot Hébreu «Elohim», que nous rendons par «Esprit des vivants»,
suivant les principes de «La langue Hébraïque restituée» par Fabre
d'Olivet. Cette nouvelle traduction est en accord avec le contexte
général des Saintes-Écritures, particulièrement avec les paroles de
Jésus, qui dit que «Dieu est Esprit», et «qu'il n'est pas le
l'Esprit des vivants des morts mais des vivants».
-
Le mot «l'Éternel»
-
Ce beau terme a été inventé par Louis Oliviet dans
sa Bible Olivétan, première traduction française basée sur les
originaux Hébreu et Grec en 1535. Il devint populaire et est utilisé
dans presque toutes les versions françaises de la Bible, mais jamais
en anglais qui utilise plutôt le terme «Seigneur» (Lord). Ce dernier
est beaucoup plus précis pour décrirele Souverain-Suprême comme
étant l'Autorité et le Maître absolu sur toutes choses, tandis que
le premier est insuffisant pour exprimer une telle notion, laissant
le lecteur dans la confusion sur un sujet indéfinie, qui ne peut
être saisi par l'esprit de l'homme, et donc complètement inutile
pour décrire la signification du mot Hébreu «YHWH», ou «Yahweh»,
souvent traduit aussi par Jéhovah. C'est avec humilité et révérence,
que nous traduisons ce terme par «Le Souverain-suprême» pour
désigner «Celui qui est le Créateur et le Maître absolu sur
toutes-choses. Dans le Nouveau Testament le mot Seigneur devient
ainsi SOUVERAIN PRINCE pour indiqer l'incarnation du Souverain
Suprême YHWH dans la chair comme Fils, l'Esprit des vivants
Lui-même sous une forme corporelle. Il souligne fortement la nature
divine en Christ, la Source de l'existence ou Père Éternel qui se
forma un corps de chair dans le sein d'une vierge. JÉSUS est donc
Lui-même la Source, son Engendrement, et sa Sainte Présence, la
seule et unique Personne en Dieu de par son incarnation, Celui qui
est JE SUIS.
-
-
L'expression «le Fils de Dieu»
-
Sûrement l'expression la plus renommée dans le
christianisme, elle ne rend néanmoins justice à l'essence véritable
du terme lorsqu'elle se rapporte au Seigneur Jésus-Christ. En plus, la préposition «de» n'est pas dans
le Grec original, elle a été ajoutée par des traducteurs astucieux
pour causer une distinction entre le Fils et Dieu afin de supporter
l'hérésie orthodoxe du dogme ecclésiastique d'une trinité hautement
spéculative, conçue par les théoriciens du Concile de
Nicée/Constantinople, à partir des notions du néo-platonisme et des
anciennes religions à mystères, particulièrement celle du
Mithraïsme, qui était la religion préférée de l'ancienne Rome. Or le
Grec original donne «le Fils le Dieu» ou plus précisément «le Fils
Dieu même», car en Grec, il s'agit de la préposition «ton», ou «le»,
qui sert à mettre l'emphase sur le sujet donné. Nous traduisons
ainsi correctement l'expression par: l'Esprit des vivants Lui-même, Celui qui
est l'héritier, en qui nous avons l'héritage de la vie éternelle.
Le Fils, Dieu même, est ainsi la bonne traduction.
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L'expression «Saint-Esprit»
-
Terme très populaire dans toutes les bibles de
langue française, il est difficilement conçu en raison qu'un esprit
est invisible et incorporel, et surtout du fait qu'il est considéré
faussement comme la troisième personne d'une trinité chimérique. Toutefois la Bible anglaise de la
célèbre King-James, traduit cette expression par «Holy-Ghost», ce
qui donne précisément en français «Sainte Présence», éclaircissant
grandement la signification de l'expression. Vu que le mot «saint»
détient aussi plusieurs nuances ou synonymes, nous traduisons par
«Sainte Présence» pour désigner la caractéristique essentielle de la
présence divine en Christ et ses élus, depuis son retour officiel le
jour de la Pentecôte.. Cette expression se rapporte
aussi à la Sainte Présence de Christ, par laquelle, nous brillons de
la joie et de la paix dans l'assurance de sa grâce merveilleuse et
souveraine. En d'autres mots, JÉSUS est Lui-même la Sainte Présence
qui revint le jour de la Pentecôte pour habiter le cœur de ses élus
véritables, afin de les transformer en son image au jour de son
Émergence à la fin des temps.
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Le mot «Église»
-
Aucun mot dans toute la Bible n'a subi plus d'abus
que celui-ci. Il s'agit d'un mot Grec composé qui fut adopté, ou
translittéré, en notre langue sans être traduit. Il provient de
«ek-klesia», terme qui signifie littéralement «appelé hors-de», ce
qui indique clairement que l'appel à renaître est une «convocation», et non une institution ou organisation. Il se
rapporte directement aux élus qui sont appelés irrésistiblement à sortir d'une
ancienne vie vers une nouvelle, pour former le Corps spirituel de
Christ, dans lequel ils sont tous membres. En ce sens réel, il
signifie «l'appel à renaître», et dans un sens collectif, il
signifie proprement «les appelés ou convoquésà renaître», dans une
région ou endroit particulier où le Message de la Grâce est proclamé
aux gens communs du peuple, de même qu'aux dirigeants des nations.
Le mot «Église» signifie ainsi «l'Appel irrésistible de la Grâce» envers
les élus seuls, et nous le traduisons soit par «l'appel à renaître»,
ou «les convoqués à renaître», dépendant du contexte dans lequel il
est utilisé.
-
Le mot «Évangile»
-
Ce terme est grandement abusé par les sectes dites
évangéliques, qui le traduisent incorrectement par «Bonne Nouvelle»,
afin de supporter leur hérésie du libre-choix, c'est-à-dire, d'une
décision personnelle de la volonté, sans considérer que celle-ci est
esclave de la chair et du péché. Ils rejettent ainsi la notion de la
corruption totale de la nature humaine déchue depuis la Chute en
Éden. Le mot Évangile signifie proprement «Message de la Grâce»,
pour nous indiquer que personne n'a le choix dans le salut, car le
choix appartient à l'Esprit des vivants seul, et c'est de cette
façon solidement biblique que nous le traduisons.
-
Le mot «Baptême»
-
Ce mot a été adopté du Grec sans être traduit, et
désigne généralement la consécration d'eau, quoiqu'il se rapporte
aussi au Baptême de l'Esprit. Ce terme a été grandement abusé par
les sectes dites chrétiennes évangéliques, qui le traduisent
strictement par «immersion», afin de soutenir leur fausse doctrine
du libre-choix. Mais sa signification réelle est «consécration» dans
le sens d'expiation,
rituel de purification des péchés issu de la loi, qui identifiait le
fidèle aux sacrifices offerts dans le tabernacle par les
sacrificateurs. Ce temps étant résolu par le sacrifice de Christ,
qui abolit toutes les anciennes ordonnances, il garda, sous la
grâce, seulement son principe d'identification par la foi seul, dans
le sacrifice de la croix pour le pardon des péchés. Sous la grâce,
il s'agit d'un engagement ou introduction, par laquelle le fidèle
est assimilé, associé ou intégré spirituellement avec Christ dans sa mort et
sa résurrection et prend souvent le sens d'expiation. De ce fait, nous le traduisons par «consécration»,
ou «identification», dépendant du contexte dans lequel il est
utilisé. Sous la grâce nous ne sommes plus sous l'obligation d'aucun
rituel, le chrétien réel doit marcher par la foi ou assurance de
Christ, comme notre Substitut et Médiateur, dans les mérites de son
sacrifice sur la croix, qui nous sont attribuées gratuitement et
sans conditions.
Les Codes Strong
Pour faciliter l'étude des textes bibliques, James
Strong (1822-1894), professeur d'exégèse biblique, dirigea plus de 100
personnes pour publier, en 1890, sa concordance des mots hébreux et
grecs. Lui et sa femme y travaillèrent durant plus d'une trentaine
d'années. Chaque mot racine (on ne compte pas toutes les déclinaisons
des verbes...) est numéroté, pour l'hébreu de 1 à 8674 (Ancien
Testament), et pour le grec de 1 à 5523 (Nouveau Testament). La
concordance contient également des précisions grammaticales et des
informations supplémentaires. Il est important de savoir que
la Concordance de Strong n'est pas un Dictionnaire, et il ne
faut pas en abuser comme tel, car il y aurait un danger réel
d'interpréter un mot en dehors de son contexte adjacent, linguistique,
historique, culturel et cultuel. Elle a été conçue pour donner
simplement une courte définition des mots hébreux et grecs, sans entrer
dans tous les détails de la signification d'un mot. Elle n'est donc pas
l'autorité finale sur le sens d'un terme biblique, il faut se référer à
des dictionnaires spécialisés en linguistique, qui se rapportent
directement au Hébreu et au Grec de la Bible pour cela, comme le
Dictionnaire Hébreu-Français de Sander et Trenel, et le
Dictionnaire Grec-Français de J. Planche. Même qu'un bon
dictionnaire français sur les synonymes comme celui du
CRISCO est grandement utile dans ce domaine pour trouver en
notre langue, les expressions justes qui se rapportent aux originaux des
Saintes-Écritures. Il nous faut aussi une connaissance de base sur
l'étymologie, et une bonne compréhension de l'histoire des anciens
peuples. C'est un travail long et pénible, mais grandement enrichissant.
Mais tout cela est sans valeur réelle si on n'a pas l'Esprit de la
Sainte Présence de Christ en nous pour nous diriger, car nous
arriverions à des fausses conclusions et à des notions inexactes, qui
induiraient en erreur les gens simples. N'est-ce pas cela que font
présentement les érudits académiques prétentieux, de même que les faux
docteurs et pasteurs astucieux, qui sont à la base de toutes les sectes
dites chrétiennes et évangéliques qui dirigent leurs troupeaux de
sycophantes?
Pour chaque mot, la concordance donne le mot dans la
langue d'origine (hébreu, chaldéen, araméen, grec), le mot translittéré
(conversion en alphabet latin), l'origine du mot (vient d'une autre
langue, formé à partir d'un mot plus court...), sa prononciation (en
phonétique), sa catégorie lexicale (nom, verbe, ...), ses différentes
traductions en français dans la Bible, et les définitions qu'il peut
prendre selon les différents contextes.
Certains passages de l'Ancien Testament sont en
Araméen, et d'autres en Chaldéen. Cette information est donnée pour les
mots en question, mais ils demeurent classifiés dans le lexique hébreu
de la Concordance Strong. Spécifions que la
Concordance Strong Française que nous utilisons, a été révisée
et augmentée considérablement dans le Lexique Grec avec les définitions
du Thessarusse Linguistique de Robert Estienne 1560, retrouvé dans le
Dictionnaire Grec-Français de J. Planche. De même le Lexique
Hébreu fut révisé en plusieurs endroits, afin d'obtenir une meilleure
précision des termes.
L'apostasie de Louis Segond
Comme nous l'avons déjà mentionné, James Strong a
construit sa concordance à partir de la traduction anglaise King James
(KJV), qui fut publiée en 1611 au désespoir du catholicisme, qui a tout
fait pour bloquer sa parution, mais sans succès évident, car l'Esprit
des vivants protégeait sa Parole inspirée. Malheureusement, ce fut
complètement le contraire avec le christianisme français, qui sombra
très tôt dans l'apostasie, et regrettablement, dans la version dénaturée
et frelatée de Louis Segond 1910 (LSG), un théologien à tendances
sociniennes, qui supportait l'hérésie de l'arminianisme, contre le
calvinisme, lorsqu'en 1881, les pasteurs de la Convocation à renaître de
Genève apostasièrent en délaissant les purs manuscrits de la Convocation
à renaître d'Antioche, pour les manuscrits corrompus d'Alexandrie, ce
qui causa une division dans les églises de la France. Segond avait renié
ouvertement, et par écrit, la divinité de Christ, et l'inspiration des
Saintes-Écritures, et conséquemment, leur préservation providentielle,
ce qui plaisait aux réprouvés de la Critique Textuelle, notamment Sir.
Wescot et Hort, ainsi que le Cardinal Newman d'Angleterre, président du
Comité de Révision, le tout étant supporté par l'église Catholique, qui
est le pire ennemi de la vérité. Ces hommes astucieux compilèrent un
Nouveau Testament Grec falsifié à partir des Codex Vaticanus et
Sinaïticus, pour l'opposer au Texte Reçu Grec qu'ils avaient en
aversion. Segond se détourna de la pure Parole de l'Esprit des vivants
vers les manuscrits défectueux et dénaturés en provenance d'Alexandrie.
Il travailla sur l'Ancien Testament de la Septante d'Origène, sur
laquelle, il fit la traduction de sa Bible. La traduction de son Nouveau
Testament étant déficiente, fut reprise par son collaborateur Arnaud sur
la base du Codex Vaticanus de Rome, et fut ajoutée à son Ancien
Testament. Puis son texte fut entièrement revu en 1910 par une
commission d'experts, les apostats du Comité de Révision en Angleterre.
Un fait intéressant apporté par M. Lortsh, nous indique que la Bible
Catholique de l'abbé Crampon, est la même que celle de Segond:
«Segond a été beaucoup utilisé et même reproduit par l'abbé Crampon».
Le Comité de Révision en Angleterre, à l'université d'Oxford, adopta la
Bible Segond pour la distribuer, afin d'établir un rapprochement avec le
catholicisme.
Cette bible à traduction tendancieuse, a été utilisée
au début de la grande apostasie en 1881, pour traduire la Concordance
Strong en français. Les deux traductions n'ont absolument rien en
commun, la première, la King James, fut basée sur les principes
calvinistes de la souveraineté de l'Esprit des vivants, et de la
divinité de Christ; tandis que la deuxième, la Segond, fut basée sur les
principes de l'arminianisme, qui élève la souveraineté de l'homme au
même niveau que l'Esprit des vivants, préceptes qui sont la base même du
catholicisme, ainsi que des évangéliques du christianisme contrefait
moderne. Ce qui en dit gros pour la forme de christianisme, qui utilise
sa version pour instruire les crédules dans les voies d'un faux
évangile, qui dépend du choix de l'homme, et non plus de la souveraineté
de l'Esprit des vivants, comme nous retrouvons dans le calvinisme. Tous
les spécialistes en la matière reconnaissent que les textes originaux,
sur lesquels sont basées ces deux traductions, ne sont pas les mêmes, ce
qui peut mener évidemment à quelques différences. Pour la première, la
King James, il s'agit des textes authentiques, scellé par le sang des
martyrs et assurés par la providence de l'Esprit des vivants à travers
l'histoire; tandis que pour la deuxième, la Segond, il s'agit de textes
contrefaits, compilés sous la science des suppositions d'une Critique
Textuelle nébuleuse, qui donne qu'une approximation de la vérité.
(Voir:
La Bible authentique quelle version?).
Malheureusement, quelques réprouvés évangéliques ont
ajouté les Codes Strong à la bible dénaturée et tendancieuse de Louis
Segond, dans une folle tentative de l'élever au même niveau d'autorité
que la King-James. Segond avait renié, par écrit, la divinité de Christ,
ni ainsi que l'inspiration de Saintes-Écritures, ce qui était un
prérequis pour le Concile des églises française de Genève, qui avaient
sombré dans l'apostasie d'une vérité contrefaite, et cela est reflété à
plusieurs endroits dans sa traduction. Ce projet absurde et impie d'y
ajouter les Codes Strong à une telle bible, est un affront à la pure
Parole de l'Esprit des vivants, et une profanation de la vérité, car la
bible Segond n'est pas basée sur les mêmes manuscrits que ceux de la
King-James, mais sur des manuscrits défectueux et pollués en provenance
d'Alexandrie en Égypte, Capitale de l'idolâtrie, qui ne s'accordent pas
avec la masse des manuscrits Byzantin de la Convocation à renaître
d'Antioche. Il manque un grand nombre de mots, de versets et de
paragraphes dans le Nouveau Testament de la Bible Segond originale, qui
furent ajoutés partiellement (souvent entre crochets) et sournoisement
par après, à partir du Texte Reçu pour combler les lacunes. Les
manuscrits d'Alexandrie, les Codex Vaticanus, Sinaïticus et quelques
autres, furent compilés en 1881 par deux des plus grands apostats de la
Critique Textuelle Néologique, Westcot et Hort, dans un Nouveau
Testament Grec falsifié, qui s'oppose radicalement au Texte Reçu Grec
des anciens réformateurs, qu'ils avaient en aversion. Évidemment aussi
qu'il manque un grand nombre de Codes Strong dans la Bible Segond, même
que les définitions de plusieurs termes ont été modifiées, pour plaire
aux caprices du christianisme contrefait moderne. Les Codes Strong ne
peuvent fonctionner correctement avec une telle bible, qui trahie la
vérité comme Judas a trahi Christ.
Les manuscrits d'Alexandrie
Les Manuscrits de la Critique Textuelle Néologique
(Voir:
Les manuscrits du Nouveau Testament)
Plus de 6,000 manuscrits grecs du Nouveau
Testament existent en entier ou en morceaux, sans compter les 8,000
que nous avons en Latin. Les apostats prétendent que «les
meilleurs et les plus valables remontent vers l'an 350 environ»
(The Book and the Parchments, par: F.F. Bruce), les deux plus
importants pour eux étant: le Codex Vaticanus, qui forme le
principal trésor de la Bibliothèque du Vatican à Rome, et le fameux
Codex Sinaiticus, qui est maintenant l'ornement principal du British
Museum. Nous retrouvons aussi à ce même Musée, le Codex
Alexandrinus, dont l'influence joue un rôle aussi important que les
deux premiers. Ceux-ci ne représentent seulement que 5% de tous les
manuscrits qui existent, d'où nous avons le nom de Texte Minoritaire
pour le texte grec, qui fut compilé d'eux. Défectueux et corrompus,
ils furent rejetés d'Érasme de Rotterdam, des Réformateurs, et des
traducteurs de la King-James. Écrits en Grec sur des parchemins en
peau de mouton, d'âne ou de chèvre, ces Codex (ou livres) sont en
lettres onciales (capitales).
Le Codex Vaticanus
Ce Codex consiste de 759 pages de 10" x 10 1/2",
chacune contenant trois colonnes d'environ 41 lignes chaque. Les
hypocrites et menteurs du modernisme prétendent qu'il contient la
Bible complète, mais la vérité est autrement. Plusieurs sections y
manquent: presque toute la Genèse de 1:1 à 45:28; Psaumes 106 à 138;
certaines parties de 1 Samuel, 1 Roi et Néhémie; Matthieu 16:2,3;
Marc 16:9-20 où est contenu un espace libre qui indique que ces
versets furent enlevés; Romain 16:24; les épîtres au complet de 1 et
2 Timothée ainsi que celle de Tite; Hébreux 9:15 à 13:25; et tout
l'Apocalypse. Dans les Évangiles, le Vaticanus ou Codex «B», enlève
des mots et des passages en entier environ 1,491 fois. Sur chacune
de ses pages, il porte les traces de négligences de transcription.
Ce Codex dénaturé diffère du Texte Reçu dans les particularités
suivantes: Il omet environ 2,877 mots; ajoute 536 mots; substitue
935 mots; transpose 2,098 mots; et modifie 1,132 mots; pour un total
de 7,578 divergences verbales (True or False, par: David Otis
Fuller).
Ce texte, convenablement disséqué et dénaturé, est
celui que les érudits comme Westcott et Hort, Tregelles, Tichendorf
et Lachman; ainsi que leurs pantins comme F.F. Bruce, D.A. Carson,
René Pache et André Lamorte; nomment comme étant «le meilleur
texte», «le texte le plus parfaitement préservé», «un texte
remarquablement pur» (The Word of God in English, par:
Bruce Pringle). Nous savons de Bruce Pringle,
«qu'en 1669, une collation de ce manuscrit,
qui se trouvait à Rome, fut faite par Bartolocci, mais ne fut
pas publié avant 1819. Napoléon amena ce manuscrit à Paris comme
prix de sa victoire, où il demeura jusqu'en 1815 avant d'être
retourné à la librairie du Vatican. Après son retour à Rome,
nous n'entendons plus parler de ce manuscrit avant 1845, lorsque
le Dr. Tregelles, armé d'une lettre du Cardinal Wiseman, se
rendit à Rome avec l'intention d'examiner ce Codex obscur. Il
réussit à le voir après plusieurs problèmes suspects. Deux
prélats furent désignés pour le surveiller. Ils ne lui permirent
point d'ouvrir le livre avant d'avoir fouillé ses poches, et lui
enlever l'encre et le papier qu'il avait pour prendre des notes.
Toute étude prolongée sur certains passages lui fut interdit, et
ils lui enlevèrent le livre lorsqu'il portait trop attention à
certains passages. En 1867, Constantin Tischendorf, entreprit
une étude de ce même Codex avec la permission du Cardinal
Antonelli. Il avait presque terminé trois Évangiles, lorsque ses
efforts de transcriptions furent découverts. Le livre lui fut
immédiatement enlevé et son accès interdit. La permission lui
fut restaurée par l'intervention du Cardinal Varcellone, mais
seulement pour quelques heures. En tout, Tischendorf eut accès à
ce manuscrit pour une période de 42 heures, et seulement trois
heures à la fois, dans lesquelles il étudia principalement les
Évangiles. Malgré cela, il eut l'audace d'affirmer: «J'ai réussi
à préparer le Nouveau Testament au complet pour une nouvelle
édition entièrement fidèle, afin d'obtenir tous les résultats
désirés». Il est peu probable qu'une édition fidèle fut obtenue
en si peu de temps, considérant les difficultés qu'un tel texte
présentes. Il semblerait que l'enthousiasme de Tischendorf
surmonta sa raison, comme ce fut le cas dans sa découverte du
Codex Sinaiticus. À part de ces observations rapides et
superficielles, la majorité des savants Protestants durent se
satisfaire avec l'édition Catholique Romaine qui fut imprimée en
1868, ou avec les photos relâchées par le Vatican en 1889».
Le Codes Vaticanus date du 4e siècle, et fut écrit
probablement entre 325 et 350. Son texte s'accorde avec celui de
Hésychius d'Égypte, et est supporté par plusieurs citations
d'Origène et de Cyrille d'Alexandrie. Originalement, il faisait
partie, avec le Codex Sinaïticus, des 50 Bibles œcuméniques que
l'Empereur Constantin ordonna, à Eusèbe de Césarée, de préparer pour
les églises de Constantinople. Lorsque Constantin, Souverain Pontife
des Mystères Chaldéens et adorateur de Mithra, déménagea le siège de
son empire à Constantinople en l'an 330, Eusèbe de Césarée fut
choisi comme chefs de ses conseillers spirituels. Nommé le
Souverain-Suprême de l'Histoire Ecclésiastique, Eusèbe fut un ami
intime de Pamphile, disciple d'Origène, et à l'exception de ce
dernier, il fut l'écrivain le plus volumineux de l'antiquité. Il
hérita de Pamphile la librairie d'Origène, et devint en charge de
l'école de Césarée fondée par celui-ci. Eusèbe prépara les 50 bibles
ordonnées par Constantin à partir de la 5e colonne de l'Hexaple
d'Origène, c'est-à-dire «la Septante» d'où nous trouvons ici la
vraie origine. Jay P. Green (Interlinear Greek-English New
Testament) mentionne que «Pamphile et Eusèbe faussèrent des
manuscrits de la Parole de l'Esprit des vivants, et les présentèrent
comme des copies exactes des Textes Originaux». Nous savons, en
effet, que Pamphile et Eusèbe s'unirent pour venger la mémoire du
célèbre Origène, responsable d'avoir donné une direction aux forces
de l'apostasie. Nous savons aussi, que des lectures du Codex
Vaticanus furent proposées à Érasme de Rotterdam, et qu'il les
ignora parce qu'il les considérait comme des falsifications de la
Parole de l'Esprit des vivants, et adhéra aux textes des manuscrits
Byzantins pour formuler son Texte Reçu Grec, ou Texte Majoritaire.
Le Codex Sinaiticus
Nous retrouvons une des plus grandes abominations
du modernisme dans «Le Phare» de Décembre 1976, un périodique
Baptiste, où il est déclaré: «Le Codex Sinaïticus et le Codex
Vaticanus sont considérés comme les autorités majeures en matière de
textes bibliques et, quand ils concordent, exégètes et éditeurs
s'inclinent». Ce périodique Baptiste du Québec reflète très bien
la mentalité du Néo-Évangélisme, qui empoisonne la Foi des chrétiens
francophones de nos jours. Le Codex Sinaïticus fut découvert en
partie au mois de Mai 1844, par A.F.C. Tischendorf, dans les ordures
destinées à être brûlées du Monastère Sainte-Catherine, situé aux
pieds du mont Sinaï. Il y trouva 43 feuilles d'un manuscrit très
ancien, les autres fragments avaient déjà été brûlés. Il publia
cette fraction de manuscrit sous le titre: «Codex Frédéric-Auguste»,
à l'honneur de son souverain le roi de Saxe. Il retourna au
monastère en 1859, et fut remis par le gardien un manuscrit de la
Septante, qui contenait d'autres parties de l'Ancien Testament et du
Nouveau Testament (Voir:
La Septante Mythique). Une nouvelle découverte fut
faite à ce même monastère en 1976-78, dont nous avons très peu de
nouvelles. Le texte du Sinaïticus témoigne de dix tentatives de
révisions ou de corrections. Le Dr. Scrivener, un savant biblique
compétent, publia en 1864, un document sur la collation de ce Codex
avec des notes très intéressantes. Il affirme que «cet
ancien manuscrit du 4e siècle est entièrement couvert d'altérations
de nature à corriger le texte, dont la grande partie se rapporte au
6e et 7e siècle; et que celles-ci furent faites par dix différents
réviseurs» (True or False, par: David Otis
Fuller). De ces faits, nous dit le Dr. Fuller, «nous
savons que l'impureté du contenu entier du Codex Sinaïticus fut
reconnue par les scribes qui tentèrent de le corriger, et ceci
depuis son origine jusqu'à ce qu'il soit rejeté et considéré
complètement inutile». Le fait que les moines du
monastère de Sainte-Catherine utilisèrent des sections de ce
manuscrit pour allumer leur feu, nous indique clairement qu'ils
étaient conscients de sa corruption et de son inutilité. Ceci nous
indique que Tischendorf s'est fait avoir par ces moines rusés pour
la jolie somme de 9,000 roubles, le prix le plus élevé qui ait
jamais été payé pour un manuscrit. Ainsi ce vieux proverbes anglais
s'avère être vrai: «There's a Sucker Born Every Minute». Les
adhérents du modernisme, savants, exégètes, pasteurs et éditeurs
s'inclinent donc devant une duperie.
Il manque dans le texte de ce Codex corrompu,
Genèse 23:19-24, ainsi que le chapitre 46; Nombres 5:27 et 7:20; 1
Chronique 9:27 et 19:17; tout le livre de l'Exode et celui de Josué;
1 et 2 Samuel; 1 et 2 Rois; le livre des Juges; Ézéchiel, Daniel,
Osée, Amos, Michée; Matthieu 16:2-3; Marc 16:9-20 où il contient un
espace pour ces versets, tout comme dans le Vaticanus; Jean 5:4 et
8:1-11; Actes 8:37; Romains 16:9-20; 1 Jean 5:7; et une douzaine
d'autres versets. Lorsqu'il est comparé au Texte Reçu, nous y
trouvons 9,000 altérations. Alexandre Souter (The Text and Canon
of the New Testament) nous fait remarquer que le Codex
Sinaïticus contient une particularité intéressante, une inscription
qui nous indique son origine, comme étant la même que celle du
Vaticanus: «Reproduit et corrigé selon l'Hexaple
d'Origène. Antoine a fait la comparaison, et moi Pamphile, la
correction». Ceci ne laisse aucun doute que ce Codex est
une reproduction de la Septante d'Origène, qui en est l'auteur
original. Nous savons en plus, selon Souter, que Jérôme, le
traducteur de la Vulgate Latine, avait une copie de ce manuscrit
corrompu en sa possession, et l'utilisa amplement dans sa
traduction, pour pervertir le texte de l'ancienne Version Italique
ou Vestus Itala.
Origène Adamantius (185-254),
nommé simplement Origène, fut un disciple de Clément d'Alexandrie.
Bruce Pringle nous fait remarquer que «Clément fonda l'école
d'Alexandrie qui institua la propagande des enseignements
hérétiques. Il déclara ne vouloir transmettre aucun enseignement
chrétien, sans premièrement l'envelopper de préceptes
philosophiques. Il enseigna qu'il n'y a aucun ciel, aucun enfer,
aucune nouvelle naissance, aucune expiation des péchés par le sang
de Christ, et aucune inspiration de la Parole de l'Esprit des
vivants. En dépit de la nature de ses enseignements, nos érudits
modernes acceptent cette école comme — le Centre de l'Éducation
Chrétienne». Démétrius, évêque d'Alexandrie, confia la direction
de cette école à Origène qui n'avait que 18 ans, mais qui déjà fut
considéré génie et philosophe. David Otis Fuller (Which Bible)
nous dit: «Lorsqu'il s'agit d'Origène, nous parlons de celui qui
a fait plus que tous les autres pour former et donner une direction
aux forces de l'apostasie à travers les siècles». Origène est
reconnu pour avoir modifié et pollué les textes de la Bible,
particulièrement ceux du Nouveau Testament. Il agissait ainsi sous
prétexte de rétablir le texte qui, selon lui, aurait contenu des
supposées erreurs de transcriptions; tout comme font les apostats de
la Critique Textuelle Néologique qui suivent dans ses pas. Origène
fut essentiellement l'ennemi le plus dangereux du Christianisme. Il
empoisonna la Source de l'eau de vie en altérant, retranchant, et
ajoutant dans la Parole de l'Esprit des vivants ce qui lui plaisait.
Il sema ainsi la confusion afin d'établir l'autorité du texte de la
Septante, dont il est l'auteur.
L'œuvre la plus remarquable d'Origène fut son
Hexaple, ou Bible à six colonnes.
-
La première
contenait un texte Hébreu qui, selon le Rév. James Townley, D.D.
(Townley's Biblical Literature, Vol.1, 1842), aurait
inclus la Pentateuque Samaritaine, un texte pollué de l'Ancien
Testament qui disparut pour réapparaître au 17e siècle.
-
La deuxième contenait une translittération
grecque de ce texte Hébreu.
-
La troisième fut
la version grecque du Juif Ébionite, Aquilla (128). Celui-ci
avait été excommunié pour avoir pratiqué la magie et
l'astrologie. Il fut admis à l'école du Rabbi Akiba, et fit deux
versions grecques des Écritures qu'il modifia, afin qu'elles
soient plus acceptables pour les Ébionites.
-
La quatrième fut
la version grecque de Symmachus (160-211), un érudit Samaritain
qui devint un Ébionite et un Gnostique. Il fit une traduction
grecque des Écritures de l'Ancien et du Nouveau Testament, qui
fut grandement estimée par les Souverain-Suprêmes apostoliques,
et utilisée dans les communautés Ébionites. Il rejetait les
épîtres de Paul, principalement celles qui mentionnent le «Salut
par la Grâce», et modifia les passages dans l'Ancien Testament
qui concernent l'incarnation de Christ comme l'Esprit des
vivants manifesté dans la chair.
-
La cinquième fut
un texte grec formulé par Origène lui-même nommé «la Septante»
qui contenait l'Ancien et le Nouveau Testament. Les apostats
modernes prétendent que ce fut seulement une copie de la
Septante, qu'Origène restaura à partir d'un texte qui, selon
eux, daterait vers l'an 285 avant Jésus-Christ. Mais il n'existe
aucune évidence que ce texte mythique existait avant l'Hexaple
d'Origène, ni aucun manuscrit qui se nomme «la Septante» avant
le 9e siècle. Il est très bien reconnu aujourd'hui, par le Dr.
R.H. Charles (The Apocrypha and Pseudepigrapha of the Old
Testament), que la célèbre «lettre d'Aristéas», à laquelle
se réfèrent les apostats pour attribuer l'origine de «la
Septante» à une date antérieure à l'Hexaple, n'est qu'une
forgerie. Il est tout probable qu'elle fut forgée par Origène
lui-même, et interpolée dans les œuvres de Philo et de Joséphus.
-
La sixième fut la
version grecque de Théodote (140-190). Celui-ci avait renié
Christ durant les persécutions, et prétendait n'avoir pas renié
l'Esprit des vivants. Tout comme Clément d'Alexandrie, il fut un
disciple de Tatien qui avait composé une «Harmonie des
Évangiles», qui tordait le sens de la Parole de l'Esprit des
vivants, nommé la Diatessaron. Il devint un Marcionites, puis
finalement un Ébionites. Dans sa traduction, il altéra le texte
en ajoutant et retranchant des mots et des passages, afin de le
rendre plus conforme aux principes des Ébionites.
Il n'y a aucun doute que l'Hexaple d'Origène est
la source même de l'apostasie et de la corruption des Écritures, et
la base de toutes les versions modernes qui ne suivent point le
Texte Reçu Grec. Origène est tellement vénéré par nos savants,
théologiens et pasteurs aveugles, qu'ils conduisent des millions de
chrétiens sur le bord de l'abîme. Nous en avons un exemple dans le
livre d'un adhérent du modernisme, J.M. Nicole, qui dit dans son
«Précis d'Histoire de la Convocation à renaître»: «Des
foules venaient l'entendre (Origène), non seulement parmi les
catéchumènes, mais parmi les chrétiens et aussi les païens. Beaucoup
se convertissaient (?)... Il a rétabli le texte du Nouveau Testament
dans lequel, à son époque, des fautes de copistes s'étaient
glissées... Origène a rendu des services incalculables à la
Convocation à renaître de tous les temps». Si un
théologien Réformé reconnu pense de cette façon face à un apostasié
dangereux, que pouvons-nous nous attendre des simples croyants?
Conclusion
L'outil de recherche des
lexiques Hébreu et Grec permettent la recherche d'un strong,
c'est-à-dire, un numéro universel utilisé par tous les lexiques
bibliques de toutes les langues de la terre, d'un mot hébreu ou grec, ou
d'un mot français de l'Ancien ou du Nouveau Testament, même que les
textes originaux permettent de dire que le Nouveau Testament fut
transmis oralement de l'araméen, puis traduit en grec dans un style qui
dégage les mœurs du temps. La principale raison de cette traduction
orale fut l'importante place de la langue grecque comme langue
universelle de l'époque, un peu comme l'anglais de nos jours. Mais il ne
faut jamais oublier que le Seigneur Jésus et ses disciples, ne parlaient
pas le Grec, mais l'Araméen, une forme commune de l'Hébreu populaire
parmi le peuple de cette époque, le strict Hébreu étant réservé aux
élites de la société pour les fonctions cultuelles et sacerdotales de la
loi mosaïque.
Il importe de remarquer que l'Hébreu était une langue
sacrée, et que le Grec était une abomination pour eux, jamais ils
n'auraient considéré traduire les Saintes-Écritures en cette langue, un
tel blasphème aurait été la mort certaine de ceux qui auraient tentés de
le faire. La notion populaire d'une Septante grecque ne tient pas devant
ces faits, elle est un mythe (voir:
La Septante Mythique). Ceci garantissait la transmission
orale des textes, puisque l'expression vocale était exclue de cette
restriction. Cela nous indique que le Grec commun de l'époque, utilisé
par l'apôtre Paul et ses assistants, était teinté d'expressions
hébraïques, qui reflétaient les mœurs du temps associés à la nation
d'Israël, et non à ceux de la nation Grecque, et cette réalisation est
essentielle dans la traduction du Grec au français, ou en n'importe
quelle autre langue, car nous ne pouvons pas comprendre le sens des
termes grecs selon les notions du peuple Grec traditionnel, mais selon
les règles du peuple Judéen de cette période de l'histoire.
(Voir:
La Septante Mythique).
Une telle réalisation complique beaucoup la compréhension
de la traduction des textes grecs du Nouveau Testament, car la grande
majorité des traducteurs ne prennent pas cela en considération, ils en
ignorent même la réalité. En fait, la grande majorité des traducteurs ne
sont même pas chrétiens, plusieurs rejettent l'inspiration des
Saintes-Écritures et d'autres nient la divinité de Christ. Ils
interprètent les textes d'après les principes de l'éclectisme et selon
les mœurs grecques, et non selon les mœurs hébraïques, tout comme le
font la majorité des gens qui se disent chrétiens. Le résultat d'une
telle approche linguistique n'est pas sous la direction du Saint-Esprit,
et occasionne inévitablement des fausses conclusions, qui ne peuvent
faire autre que d'occasionner des perturbations dans l'enseignement qui
en résulte. Il faut se le mettre dans la tête une fois pour toutes, le
Grec du Nouveau Testament n'est pas le Grec de la nation de ce nom, mais
une forme commune de cette langue (le Koinè) qui rejoignait la forme
commune du peuple hébraïque ou l'araméen, Ceci veut dire, que toutes
traductions des textes du Nouveau Testament doivent absolument prendre
cela en considération, si elles veulent demeurer fidèles au sens réel
des expressions, des significations sur les termes utilisés pour décrire
la révélation de l'Esprit des vivants. Comment pouvons-nous comprendre
la Parole de l'Esprit des vivants autrement, à moins d'avoir un mandat
pour la déformer et séduire les gens, afin d'obtenir le monopole de leur
foi et de leur conscience? Voilà l'utilité essentielle des codes de la
Concordance Strong, elle donne au commun du peuple, la capacité de
connaître la vérité sur la source de leur foi qui provient des
Saintes-Écritures.
Ioannes Alaythia
l'Esprit des vivants fait Grâce de sa Vérité
À Christ seul soit la Gloire |