LES MANUSCRITS DU NOUVEAU TESTAMENT

 

par Jean leDuc

Avril 2018

 

 

Manuscrits du Nouveau Testament 1 - 500

 

Manuscrits du Nouveau Testament 501 - 1000

 

Manuscrits du Nouveau Testament 1001 - 1500

 

Manuscrits du Nouveau Testament 1501 - 2000

 

Manuscrits du Nouveau Testament 2001 en montant

 

Les Manuscrits des Évangiles

 

Les Manuscrits de l'apôtre Paul

 

Les manuscrits Catholiques

 

 


 

Pour la première fois dans l'histoire vous avec accès aux textes français des tous les manuscrits du Nouveau Testament.

 

Le Nouveau Testament a entièrement été rédigé en grec. Il s’agit d’une forme de grec largement diffusé dans le bassin méditerranéen, plus simple que le grec littéraire classique. Il s’agit du Koinè. Si le grec est la langue de rédaction, il n’est pas impossible que ici ou là les choses soient un peu plus compliquées. On relève par exemple dans l’Évangile selon Matthieu des tournures hébraïques nettes, d’où l’hypothèse concernant cet évangile d’un original hébreu. On parle du substrat sémitique de l’Évangile selon Matthieu. Il est plus probable qu'il s'agit d'une transcription orale de l'hébreu qui fut rédigée en Grec, comme ce fut le cas pour tous les écrits du Nouveau Testament.

 

De façon marginale l’Évangile selon Marc comprend des termes dérivés du latin, ce qui indique une rédaction première en latin qui se nommait la Vestus Itala, traduite du Grec en l'an 157 à partir des manuscrits de l'Église d'Antioche par l'Église Italique fondée par Corneille et ses proches (Actes 10:1). Cette Église devint connue comme l'Église Vaudoise du Nord de l'Italie. La première traduction des manuscrits grecs fut faire en Araméen vers l'an 150 et porte le nom de Peshitta. Les premières traduction furent ainsi en Grec, en Araméen, et en Latin; tout comme l'écriteau sur la croix de Jésus. Du à ce fait quelques termes araméens sont préservés dans les évangiles.

 

 

Précisons qu’il y a une étape entre le codex brut et la traduction en langue commune. Il y a la recomposition du texte grec. C’est ainsi que sur la base des codex et papyrus du Nouveau Testament, ont été composés le Textus Receptus d’Erasme au XVIe siècle (principalement à partir du texte majoritaire, dit texte byzantin, qui comprend entre autre le Codex Alexandrinus daté du Ve siècle). Le Texte Reçu est connue aussi comme le Texte Majoritaire, le Texte Protestant, et le Texte Authentique et pur de la Parole de Dieu. Les textes de Tishendorf et de Nestle-Aland (basés essentiellement sur le texte minoritaire, dit texte Alexandrin, qui comprend entre autre le Codex Sinaïticus). Le Texte Alexandrint est connue aussi comme le Texte Minoritaire, le Texte Critique, le Texte Néologique, le Texte Catholique, et le Texte Corrompu. C’est à partir de ces textes grecs recomposés que les Bibles sont traduites en français, espagnol, anglais, italien, etc… (voir: La Bible Authentique, quelle version ?). Il importe de mentionner que les Codex les plus populaires, le Vaticanus et le Sinaïticus, dont les textes sont défectueux et pollués, proviennent de la Septante Grec dont Origène d'Alexandrie est l'auteur et qui se trouve dans la cinquième colonnes de son Hexaples (voir: La Septante Mythique).

 

Le plus ancien évangile entier – Le papyrus p66

Le codex est en quelques sorte une forme luxueuse de transmission scripturaire, avant l’invention de l’imprimerie sa confection prenait beaucoup de temps et nécessitait une main d’oeuvre colossale pour éditer un seul exemplaire. C’est donc sous forme de textes séparés, copiés sur des papyri, que les textes du Nouveau Testament ont d’abord circulé.

 

Un des représentants les plus célèbres est le Papyrus 66, abrégé P66. Ce document contient la quasi-intégralité de l’évangile selon Jean et est daté de la fin du IIe siècle de notre ère. La date supposée de rédaction de l’évangile selon Jean étant 80 ou 90, le papyrus 66 est donc une copie ayant à peine 100 ans de plus que l’original. En terme de documentation et de manuscrit on appelle ça un véritable trésor!

 

Le plus ancien manuscrit du Nouveau Testament – p52

Le Papyrus 52, qui contient un (tout petit!) fragment de l’évangile selon Jean (deux passages du chapitre 18), est daté de 150, soit une soixantaine d’années après la date supposée de rédaction. Certes il ne reste qu’un petit fragment d’évangile sur cette copie, cependant elle atteste de la diffusion précoce de l’évangile dès les premiers siècles de notre ère. Disposer d’un témoin scripturaire aussi proche de l’original est important d’un point de vue documentation, comme nous allons le voir.

 

 

La force documentaire du Nouveau Testament

Pour synthétiser les choses, il existe quatre groupes de manuscrits du Nouveau Testament, répartis en fonction des lieux où ces manuscrits ont été trouvés ou exploités. Les deux principaux groupes sont, premièrement, le texte majoritaire byzantin, dont les plus anciennes composantes remontent au Ve siècle, c’est le texte le plus diffusé et celui qui comprend le plus de manuscrits (80% du total des manuscrits, soit près de 5500 pièces). Deuxièmement, il y a le texte minoritaire, dit Alexandrin, moins fourni en nombre de manuscrits mais dont certaines pièces (dont le papyrus 66) remontent au IIe siècle.

 

 

Les sources dont nous disposons pour reconstituer le Nouveau Testament sont donc 5500 manuscrits (une moyenne de plus de 200 par livre du Nouveau Testament!), certains représentant un livre complet datant de la fin du premier siècle, les plus anciennes traces ayant moins de 70 ans d’écart avec la date de rédaction originale. Vous voulez un point de comparaison? Les Commentaires sur la guerre des Gaules de Jules César, dont l’action se déroule au milieu du premier siècle avant Jésus-Christ, sont représentés par… une cinquantaine de copies, dont la plus vieille date du… IXe siècle de notre ère! Soit 9 siècle après les faits.

 

Le Nouveau Testament ne peut être comparé à rien. C’est un document unique, dont la solidité documentaire et la fiabilité des sources ne peuvent pas être remis en question. Porté par un nombre colossal de manuscrits, dont certains remontent à moins de 70 ans de la date de rédaction, le Nouveau Testament est sans aucun doute le texte le mieux préservé et le plus sûr de l’antiquité, en ce sens que nous sommes certains de son authenticité documentaire. Mentionnons toutefois que les autographes ou textes originaux du Nouveau Testament n'existent plus, nous en avons seulement des copies qui ne peuvent être vérifiées sur aucun original. Les savants de la Critique Textuelle Néologique, tous des faux chrétiens sans exception  et dont plusieurs ne croient ni en Dieu ni au diable, admettent même qu'ils ne savent où se trouve ce texte pur de la Parole de Dieu dans toute la masse des manuscrits. Tout ce qu'ils peuvent faire est de comparer les manuscrits afin d'établir un texte approximatif, selon leur choix de lectures, qu'ils considèrent original et qu'ils nomment «le Texte Éclectique». Ce texte falsifié provient d'une méthode utilisée par certains philosophes qui choisirent dans différents systèmes ce qui leur paraît le meilleur pour en faire un nouveau système. Aucune considération n'est prise pour l'inspiration du texte ni pour sa  préservation providentielle. Ils s'établissent ainsi comme maîtres sur la Parole de Dieu et sur la foi chrétienne en générale. Pour ces choses et plusieurs autres, il est grandement préférable de demeurer avec le Texte Reçu Grec des réformateurs (voir: Le Texte Reçu d'Étienne de 1550).

 

Il faut considérer aussi que les notions modernes que nous voyons dans toutes les églises du Christianisme Contrefait Moderne, reconnaissent seulement les autographes ou manuscrits originaux des apôtres comme étant inspirés et libre d'erreurs. Puisqu'ils n'ont jamais vu ces manuscrits qui n'existent plus, il est indéniable que leur foi repose sur une Bible Fantôme et est une fausse foi. Ce qui veux dire, selon eux, que la Bible que nous avons entre nos mains n'est pas inspirée ni libre d'erreurs et n'a donc pas plus de valeur que les journaux du coin. De cette façon diabolique, les pasteurs peuvent faire dire n'importe quoi à la Bible afin de manipuler les membres de leurs sectes. Ne vous confiez jamais en un pasteur car nous avons un seul Pasteur, Jésus-Christ (1 Pierre 2:25), qui habite en nous par sa Sainte Présence afin de nous instruire dans toute la vérité ( 1 Jean 2:27); et non en un pasteur imposteur qui vous lance du sable dans les yeux pour vous aveugler à la vérité et vous imposez la sienne (voir: Pasteurs mythiques de la vie frauduleuse).

 

Mais la conservation miraculeuse du Texte Authentique de la Parole de Dieu, encore inspiré et libre d'erreurs dans ses copies et ses traductions à travers les âges, ne doit rien au hasard. Le Seigneur dans sa grâce a fait en sorte que les mots des apôtres, inspirés par le Saint-Esprit, arrivent intactes jusqu’à nous et traversent les siècles. La Bible que nous avons entre nos mains est encore inspirée et libre d'erreurs dans la mesure de sa fidélité dans sa traduction par rapport aux sens des mots dans le Textes Originaux, à savoir le Texte Reçu Grec. L'Esprit de Christ n'est pas limité par la langue ou les caprices des hommes qui s'érigent en maîtres sur Sa Parole. Personne ne pourra détruire ce patrimoine, qui chaque jour nous édifie. Charge à nous de rendre grâce pour une telle bénédiction, preuve de la résignation de notre Admirable Esprit des vivants envers nous, ses élus: « ta parole est une lampe qui guide mes pas, elle est une lumière éclairant mon chemin » (Ps 119.150).

 

A Christ seul soit la Gloire