Page 135 - LES PROTOCOLES DES SAGES DE SION
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VINGT-ET-UNIÈME PROTOCOLE
Mécanisme des emprunts nationaux
Je veux maintenant reprendre le sujet de notre dernier entretien
et vous donner une explication détaillée sur les emprunts
nationaux. Je ne parlerai plus des emprunts étrangers, parce
qu’ils ont rempli nos coffres de l’argent des Gentils, et encore
parce que notre gouvernement universel n’aura pas de voisins à
qui emprunter d’argent.
Nous avons employé la corruption des hauts fonctionnaires et la
négligence des souverains des Gentils pour faire verser à l’État
deux et trois fois l’argent par nous avancé, et dont, en réalité, il
n’avait pas besoin. Qui pourrait en faire autant à notre égard ? Je
passe donc aux détails sur les emprunts nationaux.
En annonçant l’émission d’un emprunt national, le gouvernement
ouvre une souscription. Pour que les valeurs émises soient à la
portée de tous, elles sont à très bas prix. Les premiers
souscripteurs peuvent acheter au-dessous du pair. Le second
jour, le prix augmente, pour donner l’impression que tout le
monde se les arrache.
Quelques jours plus tard, les coffres du Trésor sont pleins de
l’argent souscrit surabondamment. (Pourquoi continue-t-on de
prendre l’argent lorsque l’emprunt est couvert et au-delà ?) La
souscription est, évidemment, bien supérieure à la somme
inscrite pour l’emprunt; c’est là qu’est tout le succès: le public a
toute confiance dans le gouvernement !
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