Page 136 - LES PROTOCOLES DES SAGES DE SION
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Les dettes d’État et les impôts
Mais, quand la farce est jouée, il ne reste plus que le fait d’une
énorme dette à payer. Et, pour en servir les intérêts, il faut que le
gouvernement ait recours à un nouvel emprunt qui n’annule pas
la dette de l’État mais qui l’augmente, tout au contraire. Lorsqu’il
ne lui est plus possible d’emprunter, l’État lève de nouveaux
impôts pour arriver à payer les intérêts de ses emprunts. Ces
impôts ne sont pas autre chose que des dettes qui couvrent
d’autres dettes.
Les conversions d’emprunts
Nous arrivons alors aux conversions d’emprunts, mais ces
conversions ne font que diminuer la somme d’intérêts à payer,
sans éteindre la dette. De plus, on ne peut les faire qu’avec le
consentement des créanciers. Lorsqu’on annonce ces
conversions, on laisse le droit aux créanciers de les accepter ou
non, et, dans ce dernier cas, ils peuvent retirer leur argent. Si
tout le monde retirait son argent, l’État se trouverait pris dans
ses propres filets et ne pourrait satisfaire toutes les demandes.
Par bonheur pour les gouvernements, les Gentils n’entendent pas
grand’chose aux questions financières, et ils ont toujours préféré
consentir à une diminution de leurs valeurs et à une réduction
des intérêts, plutôt que de risquer de nouveaux placements: c’est
ainsi qu’ils ont souvent aidé l’État à se libérer de ses dettes
s’élevant, dans certains cas, à plusieurs millions.
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