Page 137 - LES PROTOCOLES DES SAGES DE SION
P. 137

Les  Gentils  n’oseraient  pas  opérer  de  même  pour  les  emprunts

               étrangers,  sachant  très  bien  que  nous  exigerions  alors  tous  nos

               capitaux.




               Ne pas éveiller la méfiance du peuple

               En agissant de la sorte, le gouvernement admettrait ouvertement

               son  insolvabilité,  ce  qui  montrerait  au  peuple  que  ses  intérêts

               n’ont  rien  de  commun  avec  ceux  de  l’État.  J’attire  tout

               particulièrement  votre  attention  sur  ce  point,  comme  sur  le


               suivant.



               La consolidation des emprunts nationaux

               Tous  les  emprunts  nationaux  sont,  actuellement,  consolidés  par

               ce qu’on appelle des emprunts provisoires, dont l’échéance est de


               courte  durée.  Ces  emprunts  sont  couverts  au  moyen  de  dépôts

               dans  les  banques  d’État  ou  à  la  Caisse  d’épargne.  Cet  argent

               étant à la disposition de l’État pendant un temps considérable, il

               est  employé  à  payer  les  intérêts  des  emprunts  étrangers,  et  le

               gouvernement remplace l’argent qu’il prend dans ces banques par


               des  valeurs  d’État.  Ce  sont  ces  valeurs  qui  couvrent  tous  les

               déficits dans les coffres des gouvernements des Gentils.



               Détruire le marché des valeurs

               Toutes  ces  opérations  frauduleuses  disparaîtront  lorsque  notre


               souverain  montera  sur  le  trône  universel.  Nous  détruirons
                                                             135
   132   133   134   135   136   137   138   139   140   141   142