Page 132 - LES PROTOCOLES DES SAGES DE SION
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mais,  lorsque,  à  force  de  corruption,  nous  eûmes  acheté  les

               agents nécessaires, les emprunts étrangers furent substitués aux

               emprunts  nationaux,  et  toute  la  richesse  des  États  se  rua  dans

               nos coffres, si bien que les Gentils en vinrent à nous payer une


               sorte de tribut.

               Par leur négligence dans la conduite des affaires de l’État, ou par

               la vénalité  de leurs  ministres,  ou  par  leur ignorance  des  choses

               financières, les souverains des Gentils ont rendu leurs pays à tel

               point  débiteurs  de  nos  banques  qu’ils  ne  pourront  jamais  payer


               leurs dettes. Vous devez comprendre quelles peines nous a coûté

               l’établissement d’un tel état de choses.



               Les futurs emprunts d’État

               Dans notre gouvernement, nous aurons grand soin qu’il ne puisse


               se produire d’arrêt dans la circulation de l’argent; nous n’aurons

               donc pas de ces emprunts d’État, sauf un seul consistant en bons

               du  Trésor,  émis  à  1 %;  ce  faible  pourcentage  n’exposant  pas

               l’État à être saigné par les sangsues.

               Le  droit  d’émettre  des  valeurs  appartiendra  exclusivement  aux


               sociétés  commerciales.  Celles-ci  n’auront  aucune  difficulté  à

               payer  les  intérêts  sur  leurs  bénéfices  parce  qu’elles  empruntent

               de l’argent pour leurs entreprises commerciales, tandis que l’État

               ne peut tirer aucun bénéfice de ses emprunts, puisqu’il ne les fait

               que pour dépenser l’argent qu’il en reçoit.



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