Page 29 - La Postérité du Serpent
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chair». Il est important, voir crucial, de ne pas oublier cette vérité
essentielle, car elle est la clé par laquelle nous obtenons la
compréhension des évènements de la chute et conséquemment de
notre salut. L'apôtre Paul décrit la même chose en nous disant: «Car
qui est-ce qui connaît ce qui est en l'homme, si ce n'est l'esprit de
l'homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui
est en Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu.» (1 Cor. 2:11) En d'autres
mots, le raisonnement de l'homme est la perception de son existence
charnelle, tout comme le raisonnement de Dieu est la perception de
son existence divine. A la lumière de ces choses, nous devons aussi
considérer la propre déclaration d’Ève: «Le serpent m’a séduite» (3:13),
puis le fait que l’Eternel Dieu maudit le serpent et dit: «Parce que tu as
fait cela, tu es maudit par-dessus tout le bétail et par-dessus toutes
les bêtes des champs; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la
poussière tous les jours de ta vie» (Gen. 3:14). Comme nous avons dit
au commencement de ce chapitre, la position classique ou commune
de la chrétienté n'est pas tellement différente de la Théorie
Reptilienne, nous allons voir qu'elle est presque identique sauf
quelques agréments. Avec elle nous passons de l'absurdité à une
réalité abominable qui déforme la vérité de l'enseignement donné dans
ce contexte des Saintes-Écritures. Presque tous sont d'accord pour
dire qu'à ce moment-là «le serpent se tenait debout, sinon ce jugement
n’aurait eu aucun sens». Il est presque inconcevable que la théologie
dite chrétienne et biblique nous présente l'absurdité d'un serpent
littéral qui se tenait debout et qui avait la faculté de raisonner et de
parler. Les érudits de la foi chrétienne ne réalise pas que si le serpent
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